Wiki Guy de Rambaud
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Le fils d'Honorat Rambaud, Pierre Rambaud, est lui-aussi marchand, selon la Reconstitution des familles marseillaises du XIVe au XVIe siècle, à partir des actes notariés, de François Barby.

Pierre Rambaud se marie le 30 novembre 1585 à Marseille avec Lucresse Reynier-Manoly (1555 - 1625). Elle est la fille d'un patron de la Sainte-Marthe, Pierre Manoly Reynier. C'est un homme aux origines modestes, mais qui doit être relativement riche car il teste six fois de 1556 à 1588. D'ailleurs cette famille connaît une rapide ascension sociale, puisque plusieurs membres de la famille Reynier-Manoly figurent dans l’Armorial de Marseille, au XVIIIe siècle.

Sa belle-mère, Jeanne Deidier, est la fille de Monet Deidier, Troisième Consul de Marseille, en 1551[1]. C'est certainement en partie du fait de ce Monet Deidier que mon ancêtre Pierre Rambaud devient un des principaux sociétaires à la création de la quatrième Compagnie du Corail de Tunisie. Comme Marseille fait le commerce avec le Levant et qu'elle bénéficie de privilège datant du bon René, se sont ses négociants qui vont organiser ce trafic de luxe[2].

Deidier fonde une Compagnie pour aller pêcher le corail en mer de Bône. Leur association regroupe tous les anciens associés de Thomas Lenche mécontents de lui (J. Vernet, Octavien Souso, Antoine Armand, Monet Deidier et d'autres) déclare, lors de l'embauchage des mariniers, se référer à certaines autorisations du dey d'Alger, confirmées par lettres patentes de sa majesté. Ces lettres antérieures de quelques mois (1550) à celles obtenues par Lenche et Cie ne nous sont pas connues[3].

Le 20 octobre 1543, la Compagnie de Monet Deidier charge pour Alger 54.600 kilos de sel menu, à Marseille quelque 65.000 kilos de sel[4]. Un des registres conservés aux archives de l'Isère fait état du poste réglementaire tenu par un Marseillais, Deidier. Il rachète les esclaves en Tunisie aux barbaresques et accommode les affaires de la magnifique compagnie du corail. Ce qui montre que Deidier travaille désormais pour Lenche et Cie. Un dessin, dans La fascination du corail, Charles Paolini, évoque mon ancêtre. Il avertit la compagnie des faiblesses du gouverneur-pirate[5].

Monet Deidier est, selon la Reconstitution des familles marseillaises du XIVModèle:Exp au XVIe siècle, à partir des actes notariés, de François Barby, le fils d'Urbanne Napollon, dont l'oncle est Antoine Napollon (1456-1512), maître-calfat royal, grand-père d'Hugona Napollon (1500 - 1556), femme de Thomas Lenche. Le successeur moral de Thomas Lenche, Sanson Napollon (1583-1633) est l'arrière-petit-fils d'Antoine Napollon. Cette famille Mapollon est d'origines napolitaines[6], même si la mère de Sanson est une Cipriani et si son père vivait en Corse à sa naissance.

Monet Deidier est marié à Jeanne Sauzède, fille de Michel Sauzède (1460-1529) qui figure sur un liste de citoyens qui se se sont distingués pendant le siège de Marseille par Charles de Bourbon, en 1524[7]. Un héros cités parmi les rares principaux bourgeois et marchands de Marseille[8].

Lucresse Reynier-Manoly (1555-1625) est la nièce de Carlin Didier. Nous savons que deux négociants Marseillais, Thomas Lenche et Carlin D[e]idier, sont les premiers qui s'associent dans le XVIe siècle, pour la pèche du corail dans le golfe de Stora ou Asturga, sur les cotes de Barbarie, à l'extrémité du Royaume à Alger, et sur les frontières de celui de Tunis. Ayant obtenu du Sultan Sélim et de Suléyman II (1520— 1566) la permission de s'y établir, et ayant traité avec les CheiKh (= Princes maures) du pays, ils acquièrent, moyennant certaines redevances (appelées lismes), une étendue de cotes que l'on désigne encore aujourd'hui sous le nom de Concessions d'Afrique.

Ils obtiennent, en 1550, de la Régence d'Alger, l'autorisation de pêcher le corail sur toute la côte orientale de la Barbarie moyennant une très forte redevance annuelle. Vers 1553, ils fondent, à 10 de Km à l'ouest de la Calle, au lieu-dit la Vieille Calle, la magnifique compagnie du corail, et le Bastion de France.

Premier établissement français en Algérie, la concession devinet très vite un foyer très actif où des milliers de pêcheurs méditerranéens, pour la plupart d'origine italienne, s'installent au Bastion[9]. Monet Deidier et son fils travaillent donc pour 'la magnifique compagnie du corail. Carlin Deidier (Corbin Didier) et Thomas Lenche, fondent le premier Bastion de France, dans une crique protégée, près du lac Melah. Plus à l'est, ils occupent le port abandonné de Marsa — Marsa el Kharas — c'est-à-dire le port aux Breloques, qu'ils appellent La Calle. Le contrat signé avec Barberousse leur octroie l'établissement sur la côte entre le Cap Roux et l'Oued Sabah pour le commerce du corail, du blé, des laines, du cuir et des cires...[10].

Carlin Deidier (= Corbin Didier), oncle de Lucresse Reynier-Manoly (1555-1625) est deuxième Consul de Marseille et il a fait partie, avant de créer la magnifique compagnie du corail, de la Nostra Compagnia. Les Riquetti de Mirabeau vont devenir actionnaires de la magnifique compagnie du corail : 45 bateaux corailleurs (avec sept hommes d'équipages) et un capital de 16.200 écus d'or. Le revenu des actionnaires est de 45.000 écus par an.

En 1561, Thomas Lenche et Carlin Deidier (= Corbin Didier), créent, sur les côtes de la province de Bône, l'établissement du Bastion de France, avec l'autorisation du Grand Seigneur et le consentement des tribus arabes des environs, et moyennant certaines redevances[11]

Lucresse Reynier-Manoly (1555-1625), femme de Pierre Rambaud, est, selon la Reconstitution des familles marseillaises du XIVe au XVIe siècle, à partir des actes notariés, de François Barby, du fait de son oncle Carlin Deidier, la cousine germaine de Cosme Deidier. Ce docteur en droit civil de l'Université d'Avignon en 1585 est avocat. Il est Consul de Marseille en 1591, puis député aux États généraux de 1593, dits États de la Ligue. Comme il est envoyé à Paris par Charles de Casaulx (1547-1596), chef de la Ligue à Marseille, nous avons là une preuve de plus de l'appartenance à la Ligue catholique de mes ancêtres marseillais. Cosme revient à Marseille avant d'être allé à Paris[12].

D'ailleurs les héritiers de Carlin Deidier, entre 1591 et 1593, sont évincés du fait de leur participation à la Ligue[13]. Une nouvelle compagnie est crée en 1608. Les actionnaires ne s'attendent sans doute pas à la saisie pratiquée à l'arrivée de leur navire à Marseille, à la requête de Cosme Deidier, un des participants exclus de la compagnie en 1591 et resté en procès avec elle[14].

Magdelaine Deidier, mariée à Jean de Signier, le 22 octobre 1564, à Marseille, est la cousine Germaine de Lucresse Reynier-Manoly (1555-1625).

Revenons à Pierre Rambaud. Nous avons un arrêt du Conseil privé, règnes de Henri III et Henri IV concernant Honoré Venture, Pierre Rambaud, Victor de Lestrade et Simon Bedarides, marchands de Marseille, agissant en leurs noms et en celui de Pierre Vieu, sieur de Noyers et d'autres associés...[15].

En juillet 1591, il est un des principaux sociétaires à la création de la quatrième Compagnie du Corail de Tunisie, fondée et dirigée par Louis d'Aix et Charles de Casaulx (1547 - 1596), les deux chefs de la Ligue catholique à Marseille[16]. Casaulx est premier consul de 1591 à son assassinat en 1596.

La mort d'Henri III et le triomphe de la Ligue à Marseille permettent à des rivaux de Lenche de créer cette compagnie, formée en 1591. Ce n'est que deux ans après sa formation qu'elle est officiellement reconnue par lettres patentes du duc de Mayenne en date du 23 janvier 1593. L'association est formée en 1591 comprend 32 quaratz. Cette société ne vit à son tour que trois ans[17].

Les lettres patentes de 1593 nomment à côté de Louis d'Aix et Charles de Casaulx (1547-1596) la nouvelle liste d'associés. Les parts semblent êtrerecherchées, car plusieurs adhérents cèdent aussitôt une partie de leurs carats, ou même n'ont souscrit que comme mandataires d'autres personnes. Pierre Rambaud a toujours un carat[18].

10 mai 1594. Enregistrement d'un acte passé par Pierre Blanc, notaire à Marseille, et par lequel Loys d'Aix, Charles de Casaulx (1547-1596), François de Cazaulx, Nicolon David, Nicolas Durnel, Gallias Parasol, Guilheaume Bederide, Claude Beaumier, Symond Beddaride, Honnorat Venture, Honnorat Garnier, Pierre Vieu, Marguerilte Fanarde, André Rondellet, Guilhem Rondellet, Benoist Ferrenc, Pierre Seigneuret, Victor Delesirade, Pierre Rambaud, George Verne, Cari et Lazarin Bergier, déclarent dissoute la Compagnie du Corail créée par eux le 23 juillet 1591[19].

Le 9 juillet 1594, les sociétaires de la quatrième Compagnie du Corail de Tunisie envoient Pierre Barbier à Tunis, pour se plaindre de leurs administrateurs sur place[20].

Pierre Vieu, Pierre Signoret, Honoré Venture, Victor Delestrade, Pierre Rambaud écrivent le 13 novembre 1597 à Antoine Lovico, consul de France à Tunis, au sujet de la pêche du corail[21].

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                                  Pierre Rambaud

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Blason rambaud d'hozier

Blason des Rambaud de Marseille (d'Hozier et Armorial de Marseille.

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Corail (Maghreb).

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Collier en perle de corail.

Aaraix4

Succession de feu Honorat Rambaud, son père, le 21 juin 1588)[22].

Aaraix9

Signature de Pierre Rambaud, le 21 juin 1588[23].

Pierre Rambaud est né vers 1555, à Marseille, et décédé dans la même ville vers 1627.

Pierre Rambaud est le fils d'Honorat Rambaud, maistre d'eschole des enfants des Consuls de Marseille[24] devient un grammairien français célèbre[25].

Pierre Rambaud est d'abord marchand, selon la Reconstitution des familles marseillaises du XIVe au XVIe siècle, à partir des actes notariés, de François Barby. Il se marie avec Lucresse Reynier-Manoly (1555-1625), le 30 novembre 1585, à Marseille, paroisse des Accoules[26]. Le fils d'Honorat Rambaud et sa belle-famille (les Deidier et les Napollon) sont à l'origine de la quatrième compagnie du corail et Bastion de France, en Tunisie. Pierre Rambaud fait des affaires et est associé avec les ligueurs on peut en détruire qu'il est un partisan de la Ligue catholique[27].

Biographie[]

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Sa belle-famille[]

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Reinier

Carlin Deidier et Monet Deidier rachètent les esclaves et exploitent le corail. Ils sont en partie à l'origine des Concessions d'Afrique exploitant le corail.

Abr28

Les Deidier font du négoce à partir de Tabarka, avant 1550.

Le fils d'Honorat Rambaud, Pierre Rambaud, est un marchand, selon la Reconstitution des familles marseillaises du XIV{e au XVIe siècle, à partir des actes notariés, de François Barby. Il est né dans une ville du négoce, tournée vers l'outremer, Marseille Bien avant la Révolution, c'est le patriciat commercial qui occupe les positions dominantes à Marseille [28]. Nous avons des arrêts du Conseil privé, règnes de Henri III et Henri IV, concernant Pierre et d'autres notables.

En étudiant un peu son mariage on peut parler d'endogamie géographique (Marseille), sociale (bourgeois ayant un lien avec la noblesse), professionnelle (négociant avec l'outre-mer) et religieuse (ligue catholique). Pierre Rambaud se marie le 30 novembre 1585 à Marseille avec Lucresse Reynier-Manoly (1555 - 1625)[29]. Elle est la fille d'un patron et riche Pierre Manoly Reynier. Il teste six fois de 1556 à 1588. Plusieurs membres de la famille Reynier-Manoly figurent dans l’Armorial de Marseille, au XVIIIe siècle[30].

Sa femme est la fille de Monet Deidier, écuyer, Troisième Consul de Marseille, en 1551[31].

Le Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle nous dit que :

Le représentant de la famille Deidier, Joseph Deidier, marié en 1697 à Lucrèce de Gasquet, est maintenu dans sa noblesse, le 11 janvier 1708, par jugement de Cardin le Bret, premier président au Parlement de Provence. Il justifie qu'il descend de Monet Deidier, écuyer, dont le fils, Carlin Deidier, écuyer, épouse Marguerite de Gonfaron,par contrat du 27 juillet 1542[32].

Magdelaine Deidier, mariée à Jean de Signier, le 22 octobre 1564, à Marseille, est la cousine Germaine de Lucresse Reynier-Manoly (1555-1625).

Monet Deidier est marié à Jeanne Sauzède, fille de Michel Sauzède (1460-1529) qui figure sur un liste de citoyens qui se se sont distingués pendant le siège de Marseille par Charles de Bourbon, en 1524[33]. Un héros cité parmi les rares principaux bourgeois et marchands de Marseille[34].

Monet Deidier est le fils d'une Napollon, célèbre famille marseillaise, que nous allons retrouver avec les Deidier et Rambaud dirigeants ou actionnaires des compagnies du corail des Concessions d'Afrique.

La magnifique compagnie du corail[]

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Abr22

Barque coralline.

L'Inventaire des arrêts du conseil privé (règnes de Henri III et de Henri IV) nous dit que :

RAIMBAUD alias RAMBAUD (Pierre), marchand de Marseille, associé de la pêche du corail dans le royaume de Tunis...[35].

C'est certainement en partie du fait de Monet Deidier, grand-père de sa femme, que Pierre Rambaud devient un des principaux sociétaires à la création de la quatrième Compagnie du Corail de Tunisie.

Premier établissement français en Algérie, la concession devient très vite un foyer très actif où des milliers de pêcheurs méditerranéens, pour la plupart d'origines italiennes, s'installent au Bastion[36]. Monet Deidier et son fils, Carlin Deidier, travaillent donc pour la magnifique compagnie du corail.

Carlin Deidier (= Corbin Didier), oncle par alliance de Pierre Rambaud, et Thomas Lenche, fondent en 1561 Bastion de France, dans une crique protégée, près du lac Melah[37][38]. Carlin est écuyer, comme son père, deuxième Consul de Marseille. Il a fait partie, avant de créer la Magnifique compagnie du corail, de la Nostra Compagnia. Les Riquetti de Mirabeau vont devenir actionnaires de la Magnifique compagnie du corail qui compte 45 bateaux corailleurs (avec chacun sept hommes d'équipages) et un capital de 16.200 écus d'or. Le revenu des actionnaires est de 45.000 écus par an.

Pierre Rambaud et la compagnie[]

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Abr23

La Calle chef-lieu des établissements de la Magnifique Compagnie du Corail.

Revenons à Pierre Rambaud. Nous avons un arrêt du Conseil privé, règnes de Henri III et Henri IV concernant Honoré Venture, Pierre Rambaud, Victor de Lestrade et Simon Bedarides, marchands de Marseille, agissant en leurs noms et en celui de Pierre Vieu, sieur de Noyers et d'autres associés... [39].

Pierre Vieu, Pierre Signoret, Honoré Venture, Victor Delestrade, Pierre Rambaud écrivent le 13 novembre 1597 à Antoine Lovico, consul de France à Tunis, au sujet de la pêche du corail[40].

Le 9 juillet 1594, les sociétaires de la quatrième Compagnie du Corail de Tunisie envoient Pierre Barbier à Tunis, pour se plaindre de leurs administrateurs sur place[41].

Pierre Rambaud et la Ligue[]

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Abr20

Casaulx, chef des ligueurs marseillais et dirigeant de la quatrième compagnie du corail.

Abr27

Entrée du duc de Guise à Marseille, 16 février 1596.

Abr29

Marsilia. Marseille au commencement du XVIIe siècle.

Lucresse Reynier-Manoly (1555 - 1625) est du fait de son oncle Carlin Deidier, la cousine germaine de Cosme Deidier. Ce docteur en droit civil de l'Université d'Avignon en 1585 est avocat. Il est Consul de Marseille en 1591, puis député aux États généraux de 1593, dits États de la Ligue. Comme il est envoyé à Paris par Charles de Casaulx (1547-1596), chef de la Ligue à Marseille, nous avons là une preuve de plus de l'appartenance à la Ligue catholique de cette famille marseillaise, qui est aussi associée aux chefs de la Ligue.

D'ailleurs les héritiers de Carlin Deidier, entre 1591 et 1593, sont évincés du fait de leur participation à la Ligue[42]. Une nouvelle compagnie est crée en 1608. Les actionnaires ne s'attendent sans doute pas à la saisie pratiquée à l'arrivée de leur navire à Marseille, à la requête de Cosme Deidier, un des participants exclus de la compagnie en 1591 et resté en procès avec elle[43].

En juillet 1591, Pierre est un des principaux sociétaires à la création de la quatrième Compagnie du Corail de Tunisie, fondée et dirigée par Louis d'Aix et Charles de Casaulx (1547-1596), les deux chefs de la Ligue catholique à Marseille[44]. Casaulx est premier consul de 1591 à son assassinat en 1596.

La mort d'Henri III et le triomphe de la Ligue à Marseille permettent à des rivaux de Lenche de créer cette compagnie, formée en 1591. Ce n'est que deux ans après sa formation qu'elle est officiellement reconnue par lettres patentes du duc de Mayenne en date du 23 janvier 1593. L'association est formée en 1591 comprend 32 quaratz. Cette société ne vit à son tour que trois ans[45].

Les lettres patentes de 1593 nomment à côté de Louis d'Aix et Charles de Casaulx (1547-1596) la nouvelle liste d'associés. Les parts semblent être recherchées, car plusieurs adhérents cèdent aussitôt une partie de leurs carats, ou même n'ont souscrit que comme mandataires d'autres personnes. Pierre Rambaud a toujours un carat[46].

10 mai 1594. Enregistrement d'un acte passé par Pierre Blanc, notaire à Marseille, et par lequel Loys d'Aix, Charles de Casaulx (1547-1596), François de Cazaulx, Nicolon David, Nicolas Durnel, Gallias Parasol, Guilheaume Bederide, Claude Beaumier, Symond Beddaride, Honnorat Venture, Honnorat Garnier, Pierre Vieu, Marguerilte Fanarde, André Rondellet, Guilhem Rondellet, Benoist Ferrenc, Pierre Seigneuret, Victor Delesirade, Pierre Rambaud, George Verne, Cari et Lazarin Bergier, déclarent dissoute la Compagnie du Corail créée par eux le 23 juillet 1591[47].

MARIAGE ET DESCENDANCE[]

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Blason tournon

Blason des Tournon.

Lucresse et Pierre Rambaud (1555 - 1627), fils d’Honorat Rambaud sont les parents de :


  • Jeanne Rambaud, qui épouse, par contrat du 16 février 1629, à Aix-en-Provence, Jean-Christophe de Tournon, d'une famille aixoise graduellement anoblie au XVIe siècle, par l’exercice d’emplois militaires, et maintenue noble en 1668. D'où :
    • Jean Jacques de Tournon, baptisé le 24 juin 1629 à la Madeleine (parrain Jacques Tournon, procureur en la cour, marraine Denise Latil).
    • Marguerite de Tournon, baptisée le 9 juin 1641 à la Madeleine d’Aix (parrain Pierre Gaillard, Trésorier général des Etats de Provence, marraine Marguerite de Forbin).
      • Leur fille, Diane de Tournon, épouse le 13 février 1662 à Saint-Sauveur d’Aix, Antoine de Chateauneuf, des Mées, fils de Spérit et de feue Françoise de Magnan[48].


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Plainte des Rambaud italiens.

  • Pierre II Rambaud est né le 14 décembre 1593 à Marseille, paroisse des Accoules.


    • Pierre III Rambaud (ca 1625-après 1686). En 1686, le consul à Seignelay écrit que le patron Pierre Rambaud de Marseille, nolisa sa barque à des marchands de Seignelay pour faire le voyage de Djerba, sur laquelle s'embarquèrent environ 90 passagers... L'on a su qu'elle a été prise par un Majorquin, qui l'a menée à Cagliari[49]. 90 passagers, c'est une grande barque pour l'époque. Il est certainement le père de :


      • Rambaud, rue Grignan, qui figure dans l'Armorial des échevins de Marseille: de 1660 à 1790échevin de Marseille[50]. En 1718, échevin, Pierre Rambaud, accompagné de deux capitaines de quartier, va assister au cantat, c’est-à—dire au service funèbre qui se fait annuellement, dans l’église de l’0bservance, pour le repos de l’âme de Pierre de Libertat, qui a tué Casaulx, le chef des ligueurs de Marseille[51].
      • Francisco James Rambaud, de San Remo, esclave de Mamet Zaroul, est racheté, le 15 novembre 1688, par Moïse Mendes Ossuna pour 227 pezzes (soit 23.000 sous ou 1.200 livres) et 26 aspri (petite monnaie turque). Ce Moïse est rescatore (= racheteur d'esclaves) officiel du Gouverneur de Tabarka, Alexandro Pastorini[52].


        • Pierre V Rambaud (ca 1690-après 1741). Nous avons la vente, par le patron Pierre Rambaud, de sa tartane la Vierge de Grâce, au Levant, en 1716[53]. Et un ordre au capitaine Pierre Rambaud, de San Remo, établi à Marseille, de commander aucun navire, de Versailles 28 septembre 1734.


On peut penser que les Rambaud italiens qui font un procès à Georges Pléville Le Pelley sont de la famille de sa femme.


NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Histoire analytique et chronologique des actes et des deliberations du corps et du conseil de la... Louis Mery, F. Guindon p. 8.
  2. La fascination du corail, Charles Paolini, Le gerfaut, 2004.
  3. Mémoires, Institut historique de Provence, 1936, v.13, p.30.
  4. Histoire du commerce de Marseille, Volume 3, Chambre de commerce et d'industrie de Marseille, Gaston Rambert, Plon, 1951.
  5. La fascination du corail, Charles Paolini, Le gerfaut, 2004.
  6. Études d'histoire provençale, Volume 72 de Publications universitaires de lettres et sciences humaines d'Aix-en-Provence, Ophrys, 1971.
  7. Histoire analytique et chronologique des actes et des deliberations du corps et du conseil de la..., Louis Mery, F. Guindon, p.222.
  8. Provincia, Société de statistique, d'histoire de d'archéologie de Marseille et de Provence, 1926 (T6), p.213.
  9. Histoire d'El Kala (La Calle)
  10. [L'histoire du corail rouge en Tunisie, Jeanne Zaouali.]
  11. Mémoires historiques et géographiques sur l'Algérie, Eugène Pellissier, Impr. royale, 1844.
  12. Procès-verbaux Volume 48 de Collection de documents inédits sur l'histoire de France, Etats généraux, Auguste Bernard, Imprimerie royale, 1842.
  13. La Chorographie ou Description de Provence et l'histoire chronologique du même pays. Tome premier [- second]. Par le Sieur Honoré Bouche... Louis Rollin, Chez Rollin Fils, 1736.
  14. Les Compagnies du corail; Étude historique sur le commerce de Marseille au 16 siècle et les origines de la colonisation française en Algérie-Tunisie, Masson, Paul, 1863 - Sujet: les sociétés coloniales ; coraux, Fontemoing 1908.
  15. Inventaire des arrêts du Conseil privé: (règnes de Henri III et de Henri IV). p. 252, François Dumont - 1976.
  16. Volume 14, Deutsches Historisches Institut (Paris, France), Germany (West). Bundesministerium für Bildung und Wissenschaft, Artemis Verlag, 1986.
  17. La France en Tunisie
  18. La France en Tunisie
  19. La France en Tunisie
  20. La France en Tunisie: A la fin du XVIe siècle (1582-1600), Volume 1 de La France en Tunisie, Pierre Grandchamp, Impr. rapide, 1920.
  21. La France en Tunisie: A la fin du XVIe siècle (1582-1600), Volume 1 de La France en Tunisie, Pierre Grandchamp, Impr. rapide, 1920.
  22. Marseille (Bouches du Rhône, France) | 1587 - 1596 | 381 E 189.
  23. Marseille (Bouches du Rhône, France) | 1587 - 1596 | 381 E 189.
  24. Tableau historique du département des Hautes-Alpes, J. Roman, A. Picard (Paris), p.100. et La déclaration des abus (1578), d’Honorat Rambaud, la pratique de l’enseignement de l’écriture et la nécessité d’un système universel de transcription phonétique Willy van Hoeke (Katholieke Universiteit Leuven) The history of linguistic and grammatical praxis, Piet Desmet, Peeters Publishers, 2000, p.43 à 61
  25. Biographie du Dauphiné: contenant l'histoire des hommes nés dans cette province qui se sont fait remarquer dans les lettres, les sciences, les arts, etc. Avec le catalogue de leurs ouvrages et la description de leurs portraits, Adolphe Rochas, Charavay, 1860, v.2, p.328 et La déclaration des abus (1578) d’Honorat Rambaud, la pratique de l’enseignement de l’écriture et la nécessité d’un système universel de transcription phonétique, Willy van Hoeke (Katholieke Universiteit Leuven) The history of linguistic and grammatical praxis, Piet Desmet, Peeters Publishers, 2000, p.43 à 61 ou bien encore entre autres Précis de l'histoire de la ville de Gap, suivi de notices biographiques sur les évêques de cette ville, Théodore Gautier, 1844, p.152....
  26. Reconstitution des familles marseillaises du XIVe au XVIe siècle, à partir des actes notariés, de François Barby.
  27. Volume 14, Deutsches Historisches Institut (Paris, France), Germany (West). Bundesministerium für Bildung und Wissenschaft, Artemis Verlag, 1986.
  28. Histoire sociale de la France depuis 1789, Heinz-Gerhard Haupt, Françoise Laroche, Les Editions de la MSH, 1993, p. 128.
  29. AD 13. 381E-188.
  30. Armorial de la ville de Marseille : recueil officiel dressé par les ordres de Louis XIV / publié pour la première fois d'après les manuscrits de la Bibliothèque impériale, par le comte Godefroy de Montgrand
  31. Histoire analytique et chronologique des actes et des délibérations du corps et du conseil de la... Louis Mery, F. Guindon p. 8.
  32. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. XIV. Des-Dug. - 1915 / par C. d'E.-A. Chaix d'Est-Ange
  33. Histoire analytique et chronologique des actes et des délibérations du corps et du conseil de la..., Louis Mery, F. Guindon, p.222.
  34. Provincia (Marseille. 1921), Société de statistique, d'histoire de d'archéologie de Marseille et de Provence, 1926 (T6), p.213.
  35. Inventaire des arrêts du conseil privé (règnes de Henri III et de Henri IV), tome 3 index alphabétique général des noms de personnes, Solange Bertheau, Elisabeth Kustner, 2007, CNRS IHD.
  36. Histoire d'El Kala (La Calle)
  37. [L'histoire du corail rouge en Tunisie, Jeanne Zaouali.]
  38. Mémoires historiques et géographiques sur l'Algérie, Eugène Pellissier, Impr. royale, 1844.
  39. Inventaire des arrêts du Conseil privé: (règnes de Henri III et de Henri IV). p. 252, François Dumont - 1976.
  40. La France en Tunisie: A la fin du XVIe siècle (1582-1600), Volume 1 de La France en Tunisie, Pierre Grandchamp, Impr. rapide, 1920.
  41. La France en Tunisie: A la fin du XVIe siècle (1582-1600), Volume 1 de La France en Tunisie, Pierre Grandchamp, Impr. rapide, 1920.
  42. La Chorographie ou Description de Provence et l'histoire chronologique du même pays. Tome premier [- second]. Par le Sieur Honoré Bouche... Louis Rollin, Chez Rollin Fils, 1736.
  43. Les Compagnies du corail; Étude historique sur le commerce de Marseille au 16 siècle et les origines de la colonisation française en Algérie-Tunisie, Masson, Paul, 1863 - Sujet: les sociétés coloniales ; coraux, Fontemoing 1908.
  44. Volume 14, Deutsches Historisches Institut (Paris, France), Germany (West). Bundesministerium für Bildung und Wissenschaft, Artemis Verlag, 1986.
  45. La France en Tunisie
  46. La France en Tunisie
  47. La France en Tunisie
  48. Anciennes familles de Provence, article (de) Tournon
  49. Histoire des établissements et du commerce français dans l'Afrique barbaresque (1560-1793) (Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Maroc) (1903), Masson, Paul, 1863-1938, Paris, Hachette & cie 1903.
  50. Armorial des échevins de Marseille: de 1660 à 1790, Octave Teissier, Société anonyme de l'imprimerie marseillaise, 1883, p.88.
  51. Fêtes patronales et usages des Corporations et Associations qui existaient à Marseille avant 1789; leurs armoiries. ... Avec 27 planches représentant les blasons ..., Marcel de REGIS DE LA COLOMBIÈRE, Joseph François LAUGIER, Aubry, Boej, 1863. p.33.
  52. Codice diplomatico delle colonie Tauro-Liguri durante la signoria dell Ufficio di S. Giorgio (MCCCCLIII-MCCCCLXXV), Volume 6, Partie 1 -Volume 7, Partie 3 de Atti della Societa ligure di storia patria, Amedeo Vigna, Tip. del R. I. dei Sordo-Muti, 1938.
  53. Inventaire des Archives de la marine: B3 234-379, Volume 6 de Inventaire des Archives de la marine: Série B. Service général, Inventaire des Archives de la marine, Didier Neuville, Henri Buche, Jean Mallon, Etienne Taillemite, Archives nationales (France) L. Baudoin, 1904.
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