Wiki Guy de Rambaud
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                                      Prosopographie des Rambaud

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Aaprambaud207

Les origines des Rambaud/t, sont illustres remarque John Robert "Jay" Ashcroft, secrétaire d'État du Missouri.

Aaprambaud1

Blason Rambaut de Guyenne (Sgr. de Montaut, Bel-Air, La Vaquette), Angleterre, Irlande - (Ex-Libris, coll Rolland,Major Bertrand R-R. RAMBAUT, descendant des Rambaud de Guyenne et [1]. Devise: INSERVI DEO ET LAETARE (Sert dieu et réjouis-toi). D'azur, à trois aigles d'or, celles en chef affrontées. Cimier: un léopard passant, colleté d'une couronne.

Aaprambaud2

Une Famille du Lyonnais. Les Rambaud,...: Émile Salomon (1888 - 1945).

Aaprambaud3

"Proceedings of the Huguenot Society of London." Historical and Genealogical Account of the Huguenot Family of Rambaut in France .... Major Bertrand R-R. RAMBAUT, descendant des Rambaud de Guyenne.

A661

D'autres branches de la famille Rambaud ont existé en Savoie, dans les Charentes et à Lyon, qui ont souvent presque le même blason que Jean Rambaud (1703 - 1761).

AIX

Lettre du Révérend-Père Auguste de Manosque, capucin (au Couvent des RP Capucins d'Aix-en-Provence). Benoît de Rambaud lui fait faire une recherche concernant ses origines nobles.

Rambaud andré

Extrait de la Production de Gaspard de Rambaud pour la vérification de ses titres de noblesse.

A410

Dans Pour l'amour du Dauphin je parle de ma famille vers 1789.

Aaprambaud38

Madame Benoît de Rambaud, née Agathe Rosalie Mottet.

Aaernestine6

E Agathe Mottet-de Rambaud.

Aalahauteville38

Françoise Gaudelet d'Armenonville - épouse de Georges de Rambaud, puis du comte Amédée d'Allonville (Source : Mémoire & Documents : Galerie de tableaux de famille).

DE RAMBAUD ERNEST 1

Ernest de Rambaud.

A640

La famille Gaillard de Saint Germain, comporte un important chapitre sur les Rambaud.

Aamast

Les Mast : un cabinet de curiosités familiales, Dr Daniel Zimmer, mes ancêtres alsaciens et rhénans.

Rambaud de furrmeyer

Le capitaine Rambaud de Furmeyer ?

Prosopographie des Rambaud : Pour les historiens, la prosopographie a longtemps été une science auxiliaire de l'histoire dont l'objectif était d'étudier les biographies des membres d'une catégorie spécifique de la société, le plus souvent des élites sociales ou politiques, en particulier leurs origines, leurs liens de parenté, leur appartenance à des cercles de conditionnement ou de décision. L'usage de l'informatique, et notamment l'archivistique des bases de données concernant la généalogie, a permis un développement important de cette approche historique.

Rambaut/d est un patronyme est très répandu en France, moins ailleurs en Europe. C'est un ancien prénom qui est une forme du vieux nom germanique Raimbald, abrégé de l'ancien nom franc Raganbald (conseil-hardi). Parmi bien d’autres, les comtes d’Orange l’ont porté. Le nom Rambaud est décrit en Provence comme local, et par certains chroniqueurs comme dérivé de Raymond des Baux[2]. Mais Bertrand Rambaud se trompe. Ce prénom est plus ancien que ce seigneur des Baux mort en 1149 à Barcelone.

« Les généalogistes, le roi et la cour en France, XVIIe-XVIIIe siècles » (avec Chantal Grell) nous dit que :

On entend ordinairement par généalogie une suite et dénombrement d'aïeux au une histoire sommaire des parentés et alliances, d'une personne ou d'une Maison illustre, tant en ligne directe qu'en ligne collatérale. L'étude des généalogies est d'une extrême importance pour l'histoire; outre Qu'elles servent à distinguer les personnages historiques du même nom et de même famille, elles montrent les liaisons de parenté, les successions, les droits, les prétentions. Mais i1 faut être en garde contre les absurdités de Certains historiens qui, par adulation, font remonter jusqu'aux temps héroïques, l'origine des Maisons ou des princes en faveur de qui ils écrivent; comme í1 arriva à un auteur espagnol qui voulait faire la cour à Philippe II le faisait descendre en ligne directe d'Adam, depuis lequel jusqu'ã ce prince, il comptait 118 générations, sans lacune ou interruption[3].

D'ailleurs quelques auteurs font remonter l’origine du nom de la famille à un compagnon de Charlemagne qui se bat si vaillamment contre les Maures qu’on le nomme Rabo, l’Enragé, d’où Rambaud; mais ceci n’est qu’une légende et ne peut servir de document historique[4]. Quoique Rabo et les combats de la Marca Hispanica ont des liens avec la ville de Bourg et la Guyenne des Wisigoths.

La plupart des familles, autres que princières, sont incapables de fournir une généalogie avant le XIIe siècle. Chorier nous dit que :

… jusques à l’an M.CC les nobles n’eurent ny noms, ny titres particuliers qui les diftinguaffent d’avec ceux qui ne l’estoient point. Il y en eut peu qui adjoûtaffent rien au nom qu’ils avoient receu au baptefme et encore moins qui euffent des titres affectez à leurs familles. C’eft ce qui caufe dans l’hiftoire des obfcuritez que l’on ne fçauroit efclaircir et qui couvre l’origine des familles les plus nobles d’une nuit que nulle clarté ne peut diffiper[5].

Les Rambaut de Guyenne, remontant à Jehan Rambaud, qui est cité en 1320 et décède en 1342. Ils sont pendant des siècles notaires à Saint-Emilion et à Bordeaux, seigneurs de Montaut, la Maquette et Bel-Air. Une branche passée en Irlande à la fin du XVIIIe siècle, y est représentée un temps par le Major Bertrand R-R. RAMBAUT, descendant des Rambaud de Guyenne. et sa famille[6]. Cet ex officier britannique essaie de rencontrer mon père, mais il combat encore dans un maquis depuis son évasion d'un train de déportés, lors d'un bombardement aérien.

Nous ne connaissons pratiquement rien des Rambaud avant les premiers Rambaud de Guyenne :

Johannes Rambaudi qui est connu par un achat de propriété, qu'il fait à Bourg, paroisse Saint-Géronce, en 1320[7]. La Guyenne est une possession des Plantagenêts de 1188 à 1453. Elle est le théâtre de la Guerre de Guyenne (1294 - 1297), puis de la Guerre de Cent Ans. Selon le Major Bertrand R-R. Rambaud, descendant d'une branche calviniste émigrée en Angleterre et en Irlande nos ancêtres sont Anglais. Ils vont être seigneurs de Montaut, Bel-Air, La Vaquette. Leur blason est : D'azur, à trois aigles d'or, celles en chef affrontées. Son Cimier: un léopard passant, colleté d'une couronne. Leur devise: INSERVI DEO ET LAETARE (Servez Dieu et réjouissez-vous). Johannes Rambaud a quatre enfants :
Johannes II (ca 1290 - après 1342) cité à Saint-Emilion, vers 1342.
Almalvinus Rambaut de Guyenne (ca 1300 - après 1354) connu par un acte de partage, daté de 1342. Ce partage a lieu très probablement à la mort de leur père. Il est également mentionné le 26 avril 1354 dans une transaction passée entre Ammanen de Belhade et Guillaume de Barba au sujet de plusieurs maisons[8]. Almalvinus est cité dans les archives de la Gironde avec son père le 10 février 1341 pour des péages et coutumes dus à l'archevêque de Bordeaux.
Marie Rambaudi épouse de Géraud de Peron

Pour Émile Salomon (1888 - 1945), Directeur du Conseil des héraldistes de France et de la Nouvelle Revue Héraldique:

Guillaume-Hugues Rambaudi parait être le second fils de Johannes, des Rambaut de Guyenne. Il est la tige des branches :

¤ Rambaud de Montgardin et d'Ancelle, Armes : De sable au cyprès d'argent accompagné en chef d’une tourterelle du même. Alias : D’azur au pin d’or surmonté d’une colombe essorante du même.

¤ Rambaud de Furmeyer. Les trois capitaines Furmeyer, amis et compagnons aron de Adrets et du connétable Lesdiguières, gouverneurs de Gap et seigneurs de Furmeyer, La Bussière, Beaurepaire, Ancelle et Montgardin. Ils sont dispersés à l’époque des guerres de religion.

¤ Rambaud de Beaurepaire

¤ et aussi l'ancêtre des Les Rambaud de Pertuis et Rambaud des bords de l’Étang de Berre

Pour le Major Bertrand R-R. RAMBAUT, descendant des Rambaud de Guyenne, auteur pour "Proceedings of the Huguenot Society of London" de Historical and Genealogical Account of the Huguenot Family of Rambaut in France, p.129 les Rambaudi/Rambaud/Rambaut ne forment qu'une seule famille, mais dans sa généalogie des Rambaud de Montgardin et d'Ancelle il se trompe sur la génération pour les raccorder aux Rambaud de Guyenne, contrairement à Émile Salomon (1888 - 1945).

Selon la mairie d'Ancelle le troisième château d’Ancelle est édifié sur la rive droite, à mi-distance du village d’Ancelle et du hameau de Château d'Ancelle, vraisemblablement au tout début du XVIe siècle. C’est un château dont l’architecture est encore médiévale, avec tours et pont-levis. Situé à l’extérieur du bourg, au couchant, il appartient alors à la famille Rambaud, dont la renommée atteint son apogée sous les guerres de religion. Jacques Rambaud de Furmeyer, prévôt de la cathédrale de Gap, épouse en 1561 la religion réformée. Son frère, Antoine Rambaud de Furmeyer, dit le capitaine Furmeyer, prend Gap en 1562. Ancelle est alors, avec St-Laurent-du-Cros, un des principaux centres de la Réforme en Champsaur, les grandes familles du village étant liées à Lesdiguières, chef des Réformés[9].

Le 15 septembre 1788, Benoît de Rambaud, écuyer, chevalier de Saint-Louis, et colonel, aidé par l'érudit François Vallon-Corse fait faire une recherche concernant ses origines nobles par le révérend-père, Auguste de Manosque, capucin définiteur, du Couvent des R.P. Capucins d'Aix-en-Provence. La réponse est encourageante. Le Définiteur dit que si Benoît et sa famille peuvent prouver leurs origines depuis 1274 cela leur évitera des frais très importants pour rien Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures ... Archives départementales des Hautes-Alpes · 1897. G 1512. p.366.


Voir article détaillé : Benoît de Rambaud ingénieur, colonel, gouverneur, mari d'Agathe Mottet de La Motte (qui a élevé Louis XVII plus que sa mère selon Alain Decaux), proche de Suffren, beau-frère de l'amiral et ministre Georges Pléville Le Pelley.


Son père, Jean Rambaud (1703 - 1761), armateur, capitaine de la marine et des Garde-côtes de Marseille, marié à Marie Lieutaud, appartient très probablement à cette famille. Sa descendance, alliée à Georges Pléville Le Pelley, Agathe Mottet de La Motte, Françoise Gaudelet d'Armenonville remarié au comte Amédée d'Allonville, Eugène Gaillard de Saint Germain, une Leclerc de Pulligny.est représentée de nos jours.

Dans Pour l'amour du Dauphin je parle de ma famille vers 1789. Rodolphe Gaillard de Saint Germain auteur entres autres de La famille Gaillard de Saint Germain, comporte un important chapitre sur les Rambaud, du fait des recherches de mon cousin, doctorant et généalogiste professionnel, pour faire les siens famille subsistante de la noblesse française. anoblie vers 1750 par la charge de conseiller secrétaire du roi, Beauvaisis, ANF (1950).


¤ Article détaillé : Rambaut de Guyenne

¤ Article détaillé : Rambaud de Montgardin et d'Ancelle

¤ Article détaillé : André de Rambaud

¤ Voir article détaillé : Les Rambaud de Pertuis

¤ Voir article détaillé : Rambaud des bords de l’Étang de Berre

¤ Voir article détaillé : Jean Rambaud

¤ Voir article détaillé : Jean Michel Rambaud (1738 - 1792)

¤ Voir article détaillé sur Georges Pléville Le Pelley

¤ Voir article détaillé : Marie Ursule Rambaud

¤ Voir article détaillé sur Agathe Mottet de La Motte

¤ Voir article détaillé : Benoît de Rambaud

¤ Voir article détaillé : Georges de Rambaud

¤ Voir article détaillé sur Françoise Gaudelet d'Armenonville

¤ Voir article détaillé sur Maison d'Allonville

¤ Voir article détaillé sur Amédée d'Allonville

¤ Article détaillé : Château de La Hauteville

¤ Voir article détaillé : Ernest de Rambaud

¤ Article détaillé : Famille Le Clerc

¤ Article détaillé : Frédéric Le Clerc

¤ Gaillard de Saint Germain

¤ Voir article détaillé sur Jean de Rambaud

¤ Voir article détaillé sur Jacques Chaban-Delmas (sa seconde épouse se voulait fille de Jean de Rambaud

¤ Voir article détaillé sur Gérard de Rambaud

¤ Voir article détaillé sur Pierre Frotin

¤ Article détaillé : Les Zoude de Tournai, puis de Valenciennes

¤ Article détaillé : Marcel Zoude

¤ Article détaillé : Jean Krautheimer

¤ Voir article détaillé : Mast (Forêt-Noire)

¤ Voir article détaillé : Charles Mast

¤ Voir article détaillé : Famille Strohl

¤ Article détaillé : Rambaud de Furmeyer

¤ Article détaillé : Jacques Rambaud de Furmeyer

¤ Article détaillé : Antoine Rambaud de Furmeyer, dit le capitaine Furmeyer


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RABO ET LES RAMBAUD DE GUYENNE[]

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PREMIÈRE GÉNÉRATION : RABO[]

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Quelques auteurs font remonter l’origine du nom de la famille à un compagnon de Charlemagne qui se bat si vaillamment contre les Maures qu’on le nomma « Rabo », l’Enragé.

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Le royaume wisigoth qui comme origine la Guyenne.

Quelques auteurs font remonter l’origine du nom de la famille à un compagnon de Charlemagne qui se bat si vaillamment contre les Maures qu’on le nomma Rabo, l’Enragé, d’où Rambaud. Mais tout cela n’est peut-être qu’une légende et ne peut servir de document historique[10]. La plupart des familles, autres que princières, sont incapables de fournir une généalogie avant le XIIe siècle. Chorier nous dit que :

… jusques à l’an M.CC les nobles n’eurent ny noms, ny titres particuliers qui les diftinguaffent d’avec ceux qui ne l’estoient point. Il y en eut peu qui adjoûtaffent rien au nom qu’ils avoient receu au baptefme et encore moins qui euffent des tiltres affectez à leurs familles. C’eft ce qui caufe dans l’hiftoire des obfcuritez que l’on ne fçauroit efclaircir et qui couvre l’origine des familles les plus nobles d’une nuit que nulle clarté ne peut diffiper[11].

Dix sept générations séparent le légendaire Rabo - cité cependant par plusieurs sources- des premiers Rambaud de Guyenne[12].


Johannes Rambaudi (ca 1260 - 1342) est la tige des Rambaud, notamment des Rambaud de Guyenne. Il est de Bourg. Au début du Vee siècle, les Wisigoths envahissent l'Aquitaine, et s'établissent très fortement à Bourg. C'est l'ère des grandes invasions : au cours des quatre siècles suivants, cette région est ravagée successivement par les Mérovingiens, les Gascons, les Sarrazins, les Carolingiens et les Normands. Le compagnon de Charlemagne qui se bat contre les Maures qu’on le nomma Raboest surement un Wisigoth. Les combats contre les moros dans la Marca Hispanica sont à l'origine de bien des légendes. Après ces batailles les réfugiés wisigoths dans le monde carolingien sont nombreux.

Charlemagne, puis Louis le Pieux, en tant que roi d’Aquitaine, ensuite Charles le Chauve, par le Preceptum pro Hispanis du 11 juin 844, s’intéressent à ces hommes qui, fuyant l’horrible joug des Sarrasins, ce peuple si hostile au nom chrétien, ont cherché chez nos aïeux un refuge, se sont soustraits à l’autorité des Sarrasins, et sans hésitation, librement et volontairement, se sont soumis à celle de nos pères et à la nôtre[13].

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Capture d'écran du film Pàtria. La llegenda d’Otger Cataló i els nou barons de la fama.

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DIX HUITIÈME GÉNÉRATION : JOHANNES[]

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Crypte de la Libarde (Bourg).

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Johannes II Rambaudi (ca 1290 - après 1342), frère aîné de Guillaume s'installe à Saint-Emilion, en 1341 et en 1342 où il est cité.

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Almalvinus est cité dans les archives de la Gironde avec son père le 10 février 1341 pour des péages et coutumes dus à l'archevêque de Bordeaux, futur pape, Clément V.

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Sou d'or de Clément V frappé à Sorgues 1310. Il est possible que Guillaume est suivi ou rejoint l'archevêque de Bordeaux quand il devient Pape en 1305, Avignon dans le Comtat Venaissin.

Acal45

Isabelle retournant en Angleterre avec son fils Édouard III, par Jean Fouquet.

Johannes Rambaudi (ca 1260 - 1342) est la tige des Rambaud, notamment des Rambaud de Guyenne. Il est connu par un achat de propriété, qu'il fait à Burgo (Bourg, paroisse Saint-Géronce), en 1320[14].

Bourg a été créée au IVe siècle par la famille des Paulin. Tout d'abord centre commercial très important, elle devient par la suite une ville fortifiée. Au début du Ve siècle, les Wisigoths envahissent l'Aquitaine, et s'établissent très fortement à Bourg. C'est l'ère des grandes invasions : au cours des quatre siècles suivants, cette région est ravagée successivement par les Mérovingiens, les Gascons, les Sarrazins, les Carolingiens et les Normands. La Guyenne est une possession des Plantagenêts de 1188 à 1453. Elle est le théâtre de la Guerre de Guyenne (1294 - 1297), puis de la Guerre de Cent Ans. On peut imaginer qu'un habitant de Bourg du fait des Anglais et des guerres incessantes un Rambaud s'installe à Saint-Emilion et qu'un autre de ses fils parte dans le Dauphiné.

Selon le Major Bertrand R-R. Rambaud, descendant d'une branche calviniste émigrée en Angleterre et en Irlande, nos ancêtres communs vont être seigneurs de Montaut, Bel-Air, La Vaquette. Leur blason est : D'azur, à trois aigles d'or, celles en chef affrontées. Son Cimier: un léopard passant, colleté d'une couronne. Leur devise: INSERVI DEO ET LAETARE (Servez Dieu et réjouissez-vous). Johannes Rambaut a quatre enfants :

Johannes II (ca 1290 - après 1342) cité à Saint-Emilion, vers 1342. Il laisse trois fils :
Pierre Rambaudi, tué le 6 août 1424 à la bataille de Verneuil, où les Anglais sous le duc de Bedford ont vainquent les Français. Nous ne trouvons aucune trace de son mariage.
Jehan Rambaudi seigneur de Montaut en 1411 (ce Montaut est dans l'arrondissement de Bergerac, canton d'Issigeac). Il nous est connu par une quittance de cette époque, conservée au Cabinet des Titres à Paris (pièce originale n° 2428) ; il porte un cachet en cire rouge montrant les trois aiglons de l'écusson de Rambaut, et se lit comme suit : Philippe Brole, lieutenant général de noble homme Philippe de Fleugny Chambellan du Roy et pennet de Monseigneur le duc d'Orléans, a touts salut. Jehan Rambaut, Archer du Roy, nostre Sire et jeune (homme) confesse avoir eu et recevoir la somme de CCCCXI livres pour le quartier d'avril de la presente annee. Donné a Bordeaux le XVII jour de juin Tan de Notre Seigneur mil quatre cent onze.
Jehan Rambautdi laisse une fille, Guillemette, qui épouse en 1459 Arnaud de Clermont, seigneur de Clèves.


Almalvinus (1300 - après 1354) connu par un acte de partage, daté de 1342. Ce partage a lieu très probablement à la mort de leur père. Il est également mentionné le 26 avril 1354 dans une transaction passée entre Ammanen de Belhade et Guillaume de Barba au sujet de plusieurs maisons[15]. Almalvinus est cité dans les archives de la Gironde avec son père le 10 février 1341 pour des péages et coutumes dus à l'archevêque de Bordeaux, futur pape, Clément V. Cela veut dire qu'à cette date Johannes II (ca 1290 - 1342) est déjà parti à Saint-Emilion et que Guillaume Rambaud de Guyenne ne vit plus à Bourg.
Die Xº mensis febroarii anno Domini M CCC XLI, Johannes Rambaudi de Burgo, et Amalvinus Rambaudi, ejus filius, parrochiani Sui-Gironcii-de-Burgo, recognoverunt se debere domino nostro archiepis copo, pro firma seu assensa pedagii et coustumarum quod et quam idem dominus noster archiepiscopus habet et percipere assuevit in villa de Burgo, ab instanti festo beati Valentini usque ad unum annum continuum et completum, solvendas, in festo instanti natalis Domini medietatem resi duam medietatem in fine termini memorati, xxv . lib . (Le 10 février de l'année du Seigneur M CCCnº XLIº, Johannes Rambaudi de Burgo et Amalvinus Rambaudi, son fils, paroissiens, les Sui-Gironcii-de-Burgo ont reconnu qu'ils étaient redevables à notre seigneur l'archevêque copo, pour les péages et coutumes fermes ou convenus que et que le même notre seigneur l'archevêque a et avait l'habitude de percevoir dans la ville de Burgo, de la fête immédiate de la bienheureuse Valentin jusqu'à une année continue et le plein, à payer, le jour de la fête de la Nativité du Seigneur, la moitié a été rendue la seconde moitié à la fin du terme mentionné)[16].
Johannes Rambaudi et Almalvinus Rambaudi, ejus filius, parrochiani Sti-Geroncii -de- Burgo, debent , pro firma seu assensa pedatgii quod dominus noster Burd. archiepiscopus habet apud Burgum , solvendas medietatem infra festum natalis Domini, et aliam medietatem in fine termini (Johannes Rambaudi et Almalvinus Rambaudi, son fils, les paroissiens de St. Geroncii-de-Burgo, doivent, pour paiement ferme ou convenu que notre seigneur Burd. l'archevêque de Burg, à payer moitié en dessous de la fête de la Nativité du Seigneur, et une autre moitié à la fin de la période)[17].


Marie Rambaudi (ca 1300 - 1366), qui épouse Géraud de Péron, et le laisse veuf en 1366, lorsqu'il fait un testament en faveur de Pierre, son neveu.


et Guillaume-Hugues Rambaudi de Guyenne (ca 1295 - 1373), qui suit.

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Fortifications de Burgus, par Hermann Van der Hem (1638).

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LES RAMBAUD D'ANCELLE ET DE MONTGARDIN[]

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Blason Rambaud de Mongardin

Blason des Rambaud de Montgardin et d'Ancelle : Alias d'azur, au pin d'or, chargé au sommet d'une colombe d'argent.

Aaprambaud15

Franc à cheval du Dauphiné à légende fautée sous Charles V dit le sage à qui Guillaume Rambaudi rend hommage ' en 1352.

Aaprambaud13

Tableau historique et généalogique des Hautes-Alpes (TH) tomes I et II Joseph Roman.

Aaprambaud48

Rattachement du Dauphiné.

Pour Émile Salomon (1888 - 1945), Directeur du Conseil des héraldistes de France et de la Nouvelle Revue Héraldique, Guillaume-Hugues Rambaudi (ca 1295 - après 1349) parait être le second fils de Johannes des Rambaud de Guyenne. Guillaume Rambaud de Guyenne est né vers 1395 à Bourg (Guyenne anglaise), paroisse de Saint-Géronce. Johannes Rambaudi de Burgo, et Amalvinus Rambaudi, ejus filius sont redevables en 1341 au seigneur archevêque de Bordeaux de péages et coutumes. Ce qui veut dire que Johannes II et Guillaume Rambaudi ne sont plus à Bourg en 1341, donc au milieu du XIVe siècle.

Dès 1352, les Rambaudi deviennent aussi coseigneurs d'Ancelle et dans le circuit de douze ou quinze comtés, ils possèdent du bien. Mais bien que noble et fort ancienne, comme le précise l’Armorial haut-alpin et avant lui Raoul de Warren, cette famille reste toutefois relativement obscure, jusqu’à la fin du XVe siècle. Guillaume-Hugues Rambaudi (ca 1295 - 1373) en 1342 avec Françoise Artaud d'Ancelle. Cette maison favorise le rattachement du Dauphiné à la France. Ils font hommage en se tenant debout les mains jointes entre les mains du Seigneur le baiser entre eux par marque de perpétuel amour, le 24 août année 1352 … à Henri de Villars, archevêque et comte du Lieu, Lieutenant d'Illustre prince Charles aimé du Roi de France qui est depuis Roy sous le nom de Charles V dit le sage. Puis, ils accueillent ensuite chez eux Guy Pape, qui négocie pour le compte de Louis XI avec les Gapençais. Cela n’est pas avant le début de la Renaissance qu’ils deviennent célèbres. A cette époque Antoine et Jean Rambaud sont chevaliers de Saint Jean de Jérusalem (Malte), et un autre Antoine, juriste éminent, éditeur de Guy Pape. Ils donnent la notoriété à ma famille, comme André Rambaud de Montgardin, qui est écuyer du roi Louis XII, pendant les guerres d’Italie.

Hélène et Thierry Bianco remarque dans Les Rambaud de Montgardin et Ancelle (Hélène et Thierry Bianco) que les premiers actes des Rambaud, seigneurs de Montgardin et d’Ancelle, datent du milieu du XIVe siècle et se poursuivent jusqu’à leur disparition. Il semble que Hugues soit le premier des Rambaud à acquérir des terres dans le Champsaur et, particulièrement à Ancelle, par le biais de son mariage avec Françoise Artaud fille de Guillaume, coseigneur d'Ancelle. Ils ajoutent que Hugues apparait avec Guillaume en 1331. Ils sont peut-être frère. Le prénom Guillaume semble s'introduire dans cette branche de la famille à cette époque[18].

Hugues apparait avec Guillaume en 1331. Ils sont peut-être frères ou une même personne. Le prénom Guillaume semble s'introduire dans cette branche de la famille Rambaud de Montgardin et d'Ancelle à cette époque.


Eléments généalogiques de la famille du Serre par François Vallon-Corse (1720-1791) rassemblés aus archives départementales des Hautes-Alpes. série G, n° 1513

Acte de vérification de la noblesse de Gaspard de Rambaud au XVIIe siècle et F. Vallon-Corse.

L’armorial Haut-Alpin 2003. Jean Grosdidier des Matons

Série G aux archives départementales de Gap (ADHA série G)

Mandement et marquisat de Savines : série E aux archives départementales des Hautes-Alpes (ADHA série E)

Tableau historique et généalogique des Hautes-Alpes (TH) tomes I et II Joseph Roman.

Les trois Furmeyer 1882 Joseph Roman, dans Société de l'histoire du protestantisme français tome 31 p 359.

Critique du nobiliaire du Dauphiné (F 2234).

Les Rambaud de Montgardin et Ancelle (Hélène et Thierry Bianco)


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Mongardin.

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DIX NEUVIÈME GÉNÉRATION : GUILLAUME[]

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Les biens des Artaud d'Ancelle deviennent ceux des Rambaud au XIVe siècle selon Tableau historique du département des Hautes-Alpes ... - Page 74, de Joseph Roman (1887).

BLASON ARTAUD

Blason des Artaud.

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Blason des Rambaud d'Ancelle sur une vieille maison d'Ancelle venant certainement de leur château détruit par les papistes.

Aaprambaud10

Le seul vestige de Faudon, son église et so château est une tour en ruine, la tour Saint Philippe, un amas de pierres taillées, la turris de Faudonne.

Ancelle est dans le Dauphiné qui apparaît dans l'ancienne Provence, et est une subdivision du Saint-Empire romain germanique, de ses origines admises au XIe siècle, jusqu'à son rattachement en 1349 au royaume de France. Mais dès 1343, le roi de France Philippe VI de Valois décide, lors de son séjour à Sainte-Colombe, et acte par lettres patentes datées d’août de la même année, que, désormais, lui et ses successeurs, à qui appartiendront le Dauphiné, seront appelés Dauphins de Viennois.

Le blason de son épouse Françoise Artaud est : De gueules à 3 châteaux d'or, dans le Dauphiné, en Provence et en Guyenne, selon le Grand Armorial de France. Comme on le voit les Artaud ont des liens avec la Guyenne. C'est certainement ce qui explique leur mariage le 24 novembre 1342 à Ancelle. La bourg n'est pas encore rattaché à la France, mais le réunification se prépare et Guillaume-Hugues va mourir Français. Il est cité dans un acte du 17 février 1333 comme coseigneur de Montgardin, puis en 1342-1343 (Regeste, VI-31971). Le 4 décembre 1342, il rend hommage au dauphin pour Montgardin, au nom de Françoise Artaud, sa femme, et pour ce qu’elle possède dans le mandement de Faudon (RD n° 3179). Le 24 août 1352, le même rend hommage au roi de France. Ce Rambaud fait construire un château à Ancelle. *

Françoise Artaud est née vers 1320 à Ancelle. Ses ancêtres, les Artaud sont entre autres coseigneurs d'Ancelle et Montgardin dont Guillaume hérite en partie. Voici un extrait de l'Inventaire général et authentique des Archives de l'ancienne Chambre des Comptes du Dauphiné, page 247, où l'on parle de son père :

Vente faite le 13 mars 1346 à Humbert, Dauphin, par Guillaume Artaud, du poids de Vizille; pour peser le chanvre, la laine, le fromage, et autres choses semblables, pour le prix de 60 florins d'or.
La Famille d'Aix-Artaud-de Montauban a pour berceau la terre d'Aix, dans le diocèse de Die. Elle en porte d'abord le nom ; puis, elle prend celui d'Artaud; enfin, elle y ajoute celui de Montauban à la suite du mariage d'Isoard, vers 1210, avec Dragonnette de Montauban-Montdragon. La famille d'Aix-Artaud de Montauban est l'une des plus puissantes du Diois et du Gapençais... Elle forme près de vingt branches, dont une domine dans le Diois et l'autre dans le Gapençais où elle possède la baronnie de Montmaur, la quatrième du Dauphiné, qui confère au baron le titre de grand veneur de la province et le privilège de siéger aux Etats provinciaux, à la tête du corps de la noblesse. La famille d'Aix-Artaud de Montauban a produit des personnages éminents. L'un accompagne Saint-Louis, à la dernière croisade, un autre sui Humbert II, en Orient, un troisième fut chambellan du roi. Elle donne deux évêques à Gap et à St-Paul-Trois-Châteaux, un gouverneur à Lyon, un grand bailli d'épée, un grand maître provincial d'artillerie, des abbés, des chanoines, des prieurs[19].

Guillaume-Hugues Rambaudi (ca 1295 - 1373) et Françoise Artaud d'Ancelle sont les parents de :

¤ Etienne Rambaud de Montgardin (1343 - 1413), fils aîné, coseigneur de Montgardin à la mort de son père. Il rend hommage le 20 juin en 1373 au Dauphin pour Montgardin[20], est cité en 1399 (G 1513), comme laissant d'Etiennette Jean (ca 1370 - 1424) qui teste du 17.7.1410 (Is B 2628) le 17 juillet 1410[21], mais meurt à la bataille de Verneuil en 1424. Ils ont une fille nommée Catherine et un fils Arnoul (1385 - 1414), père de Pierre (1410), père lui-même de Guillaume, coseigneur de Faudon (1458).


¤ Pierre Rambaud d'Ancelle et de Montgardin (1345 - après 1395), qui suit.


¤ Rambaud Rambaud de Montgardin (1347 - 1412), mari de Catherine, plusieurs fois mentionné à Ancelle entre 1368 et 1395[22]. Joseph Roman indique qu'en 1395, Pierre hérite des biens de Guillaume Artaud (TH I p 74). Ce même auteur signale, toujours en 1395, Pierre et Rambaud comme coseigneurs de Montgardin[23][24]. En 1395, reconnaissances en faveur de noble Catherine, femme de Rambaud Rambaud de Montgardin, reçues par Jean Isoard, notaire d'Ancelle.[25].


¤ Marguerite Rambaud (1349 - après 1412) est citée en 1390, avec son mari, Reynaud d’Albert. L’ancêtre de celui-ci, Pons, en 1218, est seigneur dans les Lévésie. Cette famille a comme blason : D'azur à la fasce ondée d'argent accompagnée de 3 étoiles de même en chef et d'une rose d'or en pointe. Leurs enfants sont connus, notamment Claude d’Albert, juge épiscopal d'Embrun en 1440, Reynaud II d’Albert, Faudon d’Albert, Antoine d’Albert, coseigneur en 1426. L’Armorial haut-alpin nous donne une liste de descendants, mais la famille est éteinte après 1590.


¤ Guillaume Rambaud de Faudon (1353 - 1377) est cité comme coseigneur de Faudon de 1371 à 1377[26]. Le village de Faudon est sans doute détruit à la fin du XIIIe siècle, date à laquelle Ancelle lui succède comme chef-lieu du mandement. Des fouilles réalisées au début du XXe siècle ont mis à jour une enceinte ennéagonale, un donjon quadrangulaire, trois logis, un puits, et une chemise. Des maisons aux murs très épais (1,20 m en moyenne) s'alignant le long de deux rues perpendiculaires. Le fief existe encore après l'abandon du village.

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Pierre rambaud

Chevaliers du temps de GuillaUme Rambaudi.

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VINGTIÈME GÉNÉRATION : PIERRE[]

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Blason Isoard

Blason des Isoard.

Apr3

Cpa de Montgardin.

Pierre Rambaud d'Ancelle (1345 - 1412), coseigneur de Montgardin, Ancelle et autres places, rend hommage au Dauphin le 20 juin 1373 et est cité le 17 février 1395, jour où il hérite des biens de Guillaume Artaud, coseigneur d'Ancelle[27]. Il décède après 1396.

Pierre se marie avec Catherine Isoard certainement vers 1380. Catherine Isoard est la fille Guillaume Isoard (ca 1330 - après 1402), qui vend sa part d'Ancelle à Antoine Marcou pour 472 florins, en 1402, . Elle la petite-fille ou nièce de Rodolphe, sgr de Faudon, noble à Ancelle le 22 septembre 1343, coseigneur d'Ancelle en 1377[28]. Catherine Isoard est la descendante du premier seigneur sur un quartier de Baratier (Embrunais) : les Jouglards en 1237. Ce Guillaume est marié à N... de Pontis, et cité en 1237[29]. Catherine est dame en partie d'Ancelle. Elle est décédée en 1395. Elle est la descendante de coseigneurs d'Ancelle. Les Isoard portent : D'or, à la fasce de gueules, acc. de trois loups naissants de sable armé et lampassé de gueules 2 en chef et 1 en pointe[30].

Son fils Antoine lui succède comme coseigneur d'Ancelle. Il est cités comme possédant des droits seigneuriaux, dans le Queyras, en 1419, comme son cousin germain Guillaume, fils de Rambaud. Joseph Roman dans l'état féodal de Montgardin (TH I p 79) mentionne Pierre et Rambaud en 1395, puis Guillaume fils de Rambaud et Antoine fils de Pierre en 1413/1414[31]. On a aussi Pierre II et Catherine, comme frère et soeur d'Antoine, qui est leur procureur et rend hommage pour Montgardin, Théus et Espinasses.

Pierre se remarie car apparait en 1428 une Florette, veuve de Pierre Rambaud de Montgardin, qui fait une aumône[32].

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Aaprambaud45

Pierre rend hommage au Dauphin le 20 juin 1373.

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VINGT ET UNIÈME GÉNÉRATION : ANTOINE[]

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Antoine Rambaud d'Ancelle (1381 - 1421) est un seigneur dauphinois. Il épouse Artaude Philochi (1398)? d'une famille noble qui détient une bonne partie d'Ancelle..

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Antoine Rambaud d'Ancelle (1381 - 1421)[]

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Aaprambaud19

Son cousin paternel, Jean Rambaud, meurt à la bataille de Verneuil (1424), comme un cousin plus lontain Rambaud de Guyenne.

Aaprambaud14

En 1297 Faudon brûle y compris son château et son église. Le seigneur de Faudon reconstruit en 1311 un château là où se trouve aujourd’hui le cimetière de Château d’Ancelle[33].En 1425, ce château est pillé et brûlé par une compagnie de Lombards au service de la France.

Aaprambaud12

Le troisième château d’Ancelle est édifié sur la rive droite, à mi-distance du village d’Ancelle et du village du Château d'Ancelle, vraisemblablement au tout début du XVIe siècle. C’est un château dont l’architecture est encore médiévale, avec tours et pont-levis. Situé à l’extérieur du bourg, au couchant, il appartient alors à la famille Rambaud, dont la renommée atteint son apogée sous les guerres de religion[34].

Antoine Rambaud d'Ancelle (1381 - 14 décembre 1421 à Chorges), cousin paternel de Jean Rambaud mort à la bataille de Verneuil (1424). Les Extraits de la Production de Gaspard de Rambaud au XVIIe siècle, pour la vérification de ses titres de noblesse nous disent que :

De plus ledit noble Antoine Rambaud a exhibé au Seigneur la forme d'hommage par avant faite par luy de tout ce qu'il a à Montgardin, Espinasses et Chorges, acte remis par Pierre Pau le 17 septembre 1407.

Ensuite le dit noble Antoine Rambaud pour sa moitié à son nom et comme procureur de Catherine et Pierre Rambaud confirme qu'eux et luy sont hommes liges d'Illustre Prince Louis, fils aimé du Roy de France (qui fut depuis Roy, sous le nom de Louis XI, fils de Charles VII), dauphin du Viennois et de Monsieur l'archevêque d'Embrun qui tiennent d'eux tout ce qu'ils ont à Ancelle, Romette et La Rochette. Acte reçu par François Nicolet...

Plus a exhibé livre Antoine Rambaud ancien Seigneur le testament de Jean Rambaud par lequel in dispose de ses biens en faveur des Antoine, Pierre et Catherine au cas où sa fille meure en pupillarité. Comme elle a fait, le 10 acte est du 17 juillet 1410... Je laisse que les Rambaud, précurseurs dudit Seigneur les actes suivant. Le 9 février 1412 comme noble Jean de Rambaud fils de noble Etienne, Coseigneur de Montgardin est ordonné par son dernier testament que si sa Fille Catherine venait à mourir que la pupillarité ainsi qu'elle l'est, la moitié de son bien vienne à Antoine Rambaud son cousin paternel, l'autre moitié à Pierre Rambaud et à Catherine sa sœur. Comme ils sont, Pierre et Catherine font procuration au dit Antoine Coagat avec lux et héritage et papier. Hommage de celluy à illustre Prince ou à son Lieutenant en Dauphiné.

Antoine est fils de Pierre selon Joseph Roman qui, dans l'Etat féodal de Montgardin[35], mentionne Pierre et Rambaud en 1395, puis Guillaume fils de Rambaud et Antoine, fils de Pierre en 1413/1414.

Antoine de Rambaud apparait le 13 mars 1395[36].

Depuis 1399, Antoine de Rambaud est homme lige & Vassal du Prince et veut tenir de lui en fief franc, noble gentil et bien fonctionné la Seigneurie de Montgardin en l'Embrunois, Juridiction de haute, moyenne et basse justice, avec ses dépendances et appartenances. Les Seigneurs en signe de perpétuelle amitié et délections, le baise en la joue auquel foy & hommage.

Antoine est coseigneur d'Ancelle, mais aussi d'un grand nombre de fiefs. Il est cité en 1399 et le 17 novembre 1407 comme possédant des terres à Chorges et Espinasses, en 1410, le 9 février 1412, le 26 août 1413. Le 3 juin 1413, une sentence arbitraire est rendue par Thomas du Bois, entre les mandements de Faudon et de Montorcier fixant leurs limites. Antoine rend hommage au Dauphin le 15 février 1413 et le 25 novembre 1414, pour ses fiefs d'Ancelle, Romette et La Rochette. Il est cité en en 1415, et en 1419, comme ayant des droits seigneuriaux dans le Queyras.

Le 20 novembre 1415, reconnaissance en faveur de noble Antoine Rambaud d'une grange à Saint-Léger et le 5 décembre 1415, par Antoine Lihauterii d'une terre in Costa Tardina[37]. Le 20 décembre 1415, reconnaissance par noble Antoine Raimbaud de Montgardin, à Antoine Julien, d'un veyre in Fonte Garicaudo juxta bedale[38].

Antoine, mari d'Artaude Philochi teste le 1er septembre 1421.

Le 18 août 1422, Artaude est veuve d’Antoine Rambaud et habite Chorges.


Un de ses cousins, Antoine Rambaud, est cité plusieurs fois. La Production ... nous dit que :

Et encore apparaît par l’histoire qu’il fait brève honorable mention de l’infinie valleur d’un antoine Rambaud Ensemble de documents de cette Maison qui a porté le nom de Chevalier de Malthe depuis deux cent ans. Il se marie avec Jeanne du Villar, du diocèse d'Embrun et a une fille.

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Antoine épouse Artaude Philochi (1398)[]

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A305

Les Philochi sont les principaux seigneurs d'Ancelle (Champsaur).

Aaprambaud17

Artaude Philochi est dame de Romette.

Aaprambaud18

Artaude Philochi est dame de La Rochette.

Apr1

Antoine Rambaud annote les Decisiones de Gui Pape (Chorier).

Aaprambaud20

Antoine Rambaud annote les Decisiones de Gui Pape (Chorier)] A. Rambvudi et les fait imprimer.

Antoine épouse en 1398 Artaude Philochi, fille de Genton Philochi, coseigneur d’Ancelle. Les Philochi, seigneurs en partie d'Ancelle (village et hameau du château), se sont éteints au XIV ou XVe siècle. Elle est aussi dame de la moitié de Montgardin, dame de Romette, Ancelle, La Rochette, hom. 1413[39].

En 1398, reconnaissances faites, à la requête d’Artauda, femme de noble Antoine Raymbaudi, fille de Guigues Philochi … par divers habitants de Saint-Léger. Actes reçus par Mtre Antoine Cuniculi, notaire de Tallard[40].

Le 14 août 1422, hommage par Artaud de Montorcier, procureur d’Artaude Filochi, tutrice de Guélix et Jean Rambaud, fils d’Antoine, pour Faudon, Romette et la Rochette[41]. Claude Rambaud, autre fils succède à son père Antoine seulement en 1424, comme coseigneur du fait qu'il est un enfant en 1421[42].


Antoine Rambaud et Artaude Philochi sont les parents de :

¤ Guélix, qui suit.


¤ Jean mort après 1434[43]. Il est prieur de Jarjayes en septembre 1429 et le 30 août 1439 coseigneur de Montgardin :

De magnifique Seigneur de Montmaur, Gouverneur du Dauphiné reconnaît que noble Rambaud et Jean Rambaud sont hommes liges de Monseigneur le Dauphin du Viennois et de l'archevêque d'Embrun Communément lié par indivis et ce qu'ils tiennent et ce qu'ils ont à Montgardin, Espinasses et Chorges en se tenant debout les mains jointes entre les mains du Seigneur le baiser entre eux. Intervenu en signe d'amitié acte reçu par François Nicolet de Sorignac, notaire Impérial (avant 1426).


¤ Françoise Rambaud épouse en 1423 noble Baltazar de Meyronis. Rostaing de Meyronis est juge-majeur du baillage du Gapençais en 1304. Jean de Meyronis est commandeur de Saint-Jean de Gap de 1395 à 1428. Le couple a une fille d’où Jamone, citée en 1460[44].


¤ Claude Rambaud, fils puiné, est noble à Avançon, en 1454. Il se marie vers 1440 à Claude de Bardonneche, fille dr Justet Allard[45] x1 1413 Marguerite de Roux (Rodulphi) des Préaux, dame de Valgaudemar, qui teste à Ventavon le 29 avril 1436[46]. La maison à laquelle appartiennent ces descendants d'un chevalier croisé est une des plus anciennes et des plus illustres du Dauphiné. L'Annuaire de 1867 donne sa notice généalogique. Il est à remarquer que l'on avait négligé d'inscrire son nom et ses armes au musée de Versailles, quoique la présence d'un de ses rejetons à la croisade de Philippe-Auguste se trouve constatée par une des chartes d'emprunt tirées de la collection Courtois, qui a servi à faire admettre tant d'autres familles dans la galerie des Croisades. Cette omission est depuis réparée. Claude Rambaud et Claude de Bardonneche sont les parents de :

Claude, prieur de Chabestan;

Jean, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem;

Pierre, noble à Sigoyer ! 1458 (feux);

Mathieu.

et Antoine Rambaud, petit-fils d'Antoine Rambaud de Montgardin et d'Ancelle, éminent professeur de droit, qui en 1503 édite et annote Les décisions de Gui Pape. Jacques Sacon imprime en 1504 le Decisiones (parlamenti delphinalis) rédigé de 1444 à 1461 par Guy Pape (1410 - 1476), un jurisconsulte français né à Saint-Symphorien, près de Lyon, qui entre au conseil delphinal de Grenoble en 1440 avant de siéger au Parlement du Dauphiné, créé par Louis XI en 1453. Y figurent des annotations d'Antoine Rambaud (1450 - 1517), un jurisconsulte Grenoblois connu essentiellement pour ses annotations. L'édition originale de cet ouvrage est datée de 1490 mais sa première impression est réalisée à Grenoble en 1504[47].

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Aaprambaud47

Au XIIIe siècle, Ancelle est divisée entre deux grandes seigneuries, celle des Arthaud et celle des Philochi, et les petites seigneuries des Rambaud, Sagne, Isoard, et Rostaing de Bataille. Mais les Rambaud par des alliances et des achats vont en devenir les seigneurs majeurs.

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VINGT DEUXIÈME GÉNÉRATION : GUÉLIX[]

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Aaprambaud21

Guélix ou Guelis ou Galis Rambaud est né en 1408 à Chorges.

Aaprambaud24

Guélix achète la seigneurie d'Avançon en 1442.

Aaprambaud22

Le chapitre de Gap afferme les montagnes de Chaudun à Guélis et son fils pour 8 ans (1461/1469) au prix de 100 écus[48].

Aaprambaud25

La seigneurie de La Rochhette est détenue par la famille Artaud, puis en partie par les Rambaud leurs héritiers.

Aaprambaud23

Guélix vit à Embrun, le 19 février 1465, peu de temps avant sa mort.

Blason d'auriac

Blason d'Auriac.

Aaprambaud26

Il existe aussi à La Rochette tour d'Auriac (Doriac), ruine d'un ancien château de cette famille.

Aaprambaud27

Le 13 février 1460, testament de Guélix.

Aaprambaud49

La plus vieille maison du Champsaur, Prégentil.

Guélix ou Guelis ou Galis Rambaud (1408 Chorges - 1472 Embrun) est coseigneur de Montorcier (1432), Château d’Ancelle (1434), Ancelle (1438), Montgardin (1441), Saint-Nicolas (1442), Avançon (1442), maison forte de La Bâtie-Saint-Roman (1442), Chorges (1446), La Rochette (1446), Faudon, Saint Léger(1446), Orcières (1446).

Noble à Montgardin et à Chorges, encore adolescent, Guélis est cité aussi en 1422, 30 août 1434[49], le 30 août 1439, le 28 février 1446, et en 1458 (révision des feux).

Le 13 décembre 1429, reconnaissances en faveur de nobles Pierre Philochi, Guélix et Jeannet Raimbaud, frères, seigneurs par indivis de la seigneurie de feu noble Raimbaud Artaud, chevalier[50].

Le 26 novembre 1434, reconnaissance à Pierre Filochi, nobles Guélix et Jean Rambaud, d’un pré par Jean Espitallier du Château d’Ancelle[51].

Entre 1438 et 1444, reconnaissances faites à Ancelle à nobles Guélix et Jean Rambaud pour une moitié et à noble Pierre Philochi pour l’autre[52].

Le grand désavantage pour l'agriculture de Jarjayes fut toujours le manque d'eau. Il n'existe qu'un seul canal d'arrosage, celui de la Vence. Il est construit en 1441, par suite d'une transaction passée le 18 décembre entre Magdeleine de Mévouillon, veuve de François de Saint-Marcel, dame de Valserres, d'une part, et Henri Flotte, Guélis Rambaud, coseigneur de Montgardin, tuteur de Jacques de Montorcier et Reymond Bonnaffoux, notaire de Jarjayes, de l'autre.

Il est le tuteur de Jacques de Montorcier en 1441.

Guélix est coseigneur de Montgardin de 1443 à 1469[53].

Selon le Supplément au Catalogue des actes du dauphin Louis II le 18 février 1446 des lettres constatant l'hommage prêté au Roi par Guélis pour les seigneuries et juridiction qu'il a à Montgardin et à Chorges, ainsi que pour tout ce qu'il tient en fief noble dans les mandements ...[54].

Guélix est procureur d’Antoine Rambaud de Montgardin, coseigneur du dit Montgardin en 1446[55].

Valence, le 18 février 1446 (ou 1447), lettres constatant l’hommage prêté par Guélix Rambaud, coseigneur de Montgardin, pour les seigneuries et juridiction qu’il possède à Montgardin et à Chorges, ainsi que tout ce qu’il tient en fief noble dans les mandements d’Ancelle, Saint Léger, Orcières, La Rochette et dans le territoire de Montorcier en Champsaur (Catalogue n° 292).

En juillet 1453, Guélix Rambaud est procureur d’Ancelle[56].

Guélix teste 13 février 1460 et vend des censes à Rousset, pour 50 écus d'or et 200 Florins d'argent, à Jean d'Orcières en 1469. Il vit à Embrun, le 19 février 1465, « peu de temps avant sa mort ».

Guelix reçoit l’hommage de Guillaume Brun d'Ancelle (en faveur de nobles Guélis et Jean Rambaud, coseigneurs de Montgardin).

Le chapitre de Gap afferme les montagnes de Chaudun à Guélis et son fils pour 8 ans (1461/1469) au prix de 100 écus.[57]

En avril 1469, il y a confirmation de la Charte de privilège (concédée par le Dauphin Guigues).

Le chapitre de Gap afferme les montagnes de Chaudun à Guélis et son fils pour 8 ans (1461/1469) au prix de 100 écus.[58].

Guélix teste le 13 février 1460[59] et vend des censes à Rousset, pour 50 écus d'or et 200 Florins d'argent, à Jean d'Orcières en 1469.

Il vit à Embrun, le 19 février 1465, peu de temps avant sa mort.

En avril 1469, il y a confirmation de la Charte de privilège (concédée par le Dauphin Guigues).


Ce Galis ou Guélis achète :

Le 3 mars 1432, Lantelme de Montorcier vend sa part de la seigneurie de Montorcier à Jean et Guélix de Rambaud? pour 130 Florins[60].
en 1442, la coseigneurie de Saint Nicolas, avec son frère Jean,
la seigneurie d'Avançon en 1442,
la maison forte de La Bâtie-Saint-Roman (dans le fief des comtes, puis des évêques de Die) à Philibert de Biétaux en 1442. Elle sera revendue un siècle plus tard aux Seigneurs d'Avançon.
la part d'Ancelle, La Rochette, Montreviol à Jacques Marcou, le 27 mars 1445, pour 140 Florins (investiture le 6 novembre 1446) et la part de Jean de Laval, pour 60 Florins, le 8 juin 1460.


Hypothèse :

Justet d'Auriac a pour fils Baudon (1458), et André qui fait héritier André de Rambaud, le fils de Guélix. Celui-ci vend 200 florins cet héritage à Honoré de Bonne, le 15 février 1496, ainsi qu'une petite coseigneurie qu'il avait acquise précédemment de Jean Richière.

Guélix est peut-être marié à l'une des filles des d'Auriac, sur lesquelles les généalogies écrites sont muettes sur cette période. Cette famille noble du Champsaur, est éteinte dans les familles de Bonne et de Louvat. Pour Rivoire de La Batie, il y a deux, voire trois familles Auriac. Celle commençant par Guillaume, juge de Gap en 1345, viendrait de Montélimar. On trouve des Auriac à Grignan la fin du XVe siècle et au début du XVIe[61]. Ils attestent être originaires de La Rochette.

Les enfants de Guélix sont :

André qui suit ;
Béatrix femme de Jacques d’Orcières (citée au testament de son père) ;
Marguerite épouse de Jean d’Aspres (citée au testament de son père) ;
Etienne (ADHA série G 1513) ; religieux de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem[62] ;
Esprit (cité au testament de son père) ; prêtre de Guillestre[63] ;
Baudon (citée au testament de son père).

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Aaprambaud50

De nombreux nobles portant blasons ont été autrefois propriétaires de Prégentil (les Arnauds, les Gras, les de Gril, les Rambauds... ).

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VINGT TROISIÈME GÉNÉRATION : ANDRÉ[]

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Aar100

Les Rambaud du temps des guerres d'Italie.

Louis XII

André de Rambaud est écuyer du Roi Louis XII.

André de Rambaud, dit Drevon, est certainement né au château d'Ancelle, en 1438. Il est mort le 2 septembre 1503, au château d'Ancelle.

Dans une reconnaissance d'Ancelle, André de Rambaud est cité comme fils de noble Galis. La Production de Gaspard de Rambaud, son descendant du XVIIe siècle, pour la vérification de ses titres de noblesse, conservée aux AD de Gap, nous dit que : noble andré Rambaud a Servi le Roy Louis douze en qualité d'Écuyer en faisant la guerre contre l’Espagne. Ce que confirme l'Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790.

Le registre des livres de reconnaissance, étant à la Chambre des comtes du Dauphiné, précise que noble André Rambaud confesse qu'il est homme lige du Prince Dauphin, pour ce qu'il tient du seigneur en fief franc, noble et gentil, tout ce qu'il a en juridiction au mandement de Faudon, La Rochette, Romette, Gap, Montreviol, Bâtie-Neuve, sauf Montgardin et tous leurs terroirs, et en Izoardie (ensemble les prés, maisons, terres, pâturages & montagnes qui sont dans les lieux). C’est donc un seigneur plutôt riche et puissant, si nous comparons ses biens à ceux des autres seigneurs du Haut-Dauphiné. Il participe aux guerres d'Italie et a une descendance illustre (Guillaume FarelCondorcet, la famille Périer, les trois frères Furmeyer, Honorat Rambaud, O'Connor ... ).

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Mariage[]

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Blason richier

Les Richière portent : D'or à deux fasces ondées d'azur, selon un écusson trouvé dans les démolitions de la cathédrale de Gap.

Antoine

François de Bonne, futur duc et connétable de Lesdiguières a une grand-mère, Benoîte Richière.

Drevon épouse, vers 1483, Annette Richière (1465 - 1532), cousine germaine de Benoîte Richière, grand-mère de François de Bonne, futur duc et connétable de Lesdiguières.

Jean Richière, son beau-père, coseigneur de Montgardin, a racheté les reliques de Saint-Pelade, un des premiers évêques d'Embrun, 140 escus et reçu en don une partie de ces reliques et fust a la conqueste du royaume de Naples… Il obtient une Bulle d’indulgences du Pape. Un autre de ses ancêtres est nommé dans le contrat de donation que fait le dernier Dauphin Humbert, en 1365, en faveur du Roy Charles V. Nous trouvons d’autres membres de cette noble famille chez Rivoire de La Batie et dans les chartes de Notre-Dame de Bertaud. Le beau-père d'André est écuyer du Dauphin, seigneur de Montgardin, et sa mère une La Villette. Annette est veuve d’André de Rambaud, en 1503. Le 5 janvier 1506, noble Annette de Richier, veuve d’André est citée dans l'achat d'une grange à Montgardin, comme tutrice de son fils, et elle le reste jusqu'en 1516. Elle meurt en 1532 et est inhumée dans la cathédrale de Gap, dans le tombeau de la famille Vieux.

Les Richière sont une famille possédant une partir de la terre de Montgardin dès Antoine Richier, cité en 1288. Jean est bailli du Gapençais en 1365. La famille donne plusieurs dignitaires au Chapitre de Gap. En 1477, Charles VII envoie guerroyer en Catalogne un capitaine Richier. Il fait démolir les murailles de Camprodon et laisse la ville au pillage de ses soldats... Jean Richier croise alors des soldats et leurs portefaix chargés des reliques de saint Pélade et leur rachète au prix de 140 escus. Il en avertit les religieux, avec promesse de leur rendre aussitost que les choses seroient revenues à un estat plus paisible. Il restitue gratuitement donc aux moines ces reliques, et demande à être gratifié de quelques reliques de saint Pélade. Les religieux lui concédent un bras du saint, établissent un acte et firent la promesse d'un anniversaire pour leur bienfaiteur à perpétuité. Aussitôt rentré en Embrunais, Jean Richier dépose la relique dans sa chapelle de Montgardin et fait reconnaître par l'archevêque d'Embrun Jean Baile le précédent acte. Il bénit la chapelle où les reliques sont posées et procura un brevet d'indulgences pour tous ceux qui visiteroent cette chapelle.


Article détaillé : André de Rambaud


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Descendance d'André[]

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Blason rambaud de furmeyer

Blason des Rambaud de Furmeyer.

Guillaume Farel

Guillaume Farel.

André et Annette Richier (1465 - 1532) ont sept enfants :

  • Catherine de Rambaud épouse de Guigues de Margaillan, seigneur de Sigoyer en partie et de Miribel. La famille de Margaillan, originaire de Trièves en Dauphiné, est anoblie par le Dauphin Louis. Elle porte : De gueules à 3 heaumes d'argent (alias d'or) posés de profil. En 1495, Guigues fait partie de l'arrière-ban. Il est présent à la bataille de Fournoue. Guigues fait également partie des gentilshommes allant combattre en Italie en 1512[64].
  • Jeanne Madeleine de Rambaud mariée à Olivier Martin de Champoléon. Ils sont les ancêtres de la mère de sainte Philippine Duchesne. Jeanne Madeleine de Rambaud est aussi une aïeule de Jean Casimir-Perier, président de la République française en 1894 et du banquier Claude Perier qui va financer le coup d'État du 18 Brumaire.
  • Gabriel Rambaud (1493 - 1525), chanoine de Gap en 1521, prieur de Saint-Bonnet, archidiacre le 20 mars 1524, est décédé le 20 octobre 1525. Il est cité dans des actes après sa mort, en 1538 et en 1545. Gabriel est administrateur du chapitre de Gap. Il est inhumé dans la cathédrale de Gap, dans le tombeau de la famille Vieux. Son neveu et filleul, Gabriel Daniel Rambaud, est d’abord clerc et chanoine. Mais, très vite, il rejoint les rangs des protestants et devient le deuxième des trois capitaines Furmeyer, à la mort d'Antoine Rambaud de Furmeyer, dit le capitaine Furmeyer. Proposition faite à Claude Olier, docteur es droits, vibailli et juge de la Cour majeure delphinale de Gap, par vénérable Gabriel Rambaud, prieur de St-Bonnet, procureur de noble Guélis Rambaud, cosgr de Montgardin, son frère...[65].
  • Marguerite de Rambaud (1495-1546) se marie avec Guillaume de Montorcier (1490 - 1539), d'une famille très ancienne. Ils ont cinq enfants, dont Philibert de Montorcier (1520 - 1574), Lieutenant du Roi en Dauphiné, et Jeanne, mariée à Jean Farel, le 20 août 1542. Les Rambaud sont donc cousins de du théologien calviniste Guillaume Farel, à cause d'elle. Veuve Marguerite Rambaud se remarie avec Jacques de Chypre et est la mère de noble Jacques de Chypre, capitaine de Lesdiguières, gouverneur de Briquéras pendant les guerres de religion. Elle est inhumée dans la cathédrale de Gap, dans le tombeau de la famille Vieux.
  • Antoine Rambaud épouse Jeanne Montauban du Villar, soeur de Simon Montauban du Villar, époux de Marguerite de Rambaud. Ces derniers sont les ancêtres des Montauban-Rambaud, dont le général et gouverneur Gaspard de Montauban-Rambaud. Noble Antoine meurt peu de temps après son père[66].


Article détaillé : Rambaud de Furmeyer


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Aaprambaud16

Ancelle et la crête de Saint-Philippe, vus du nord depuis la crête de Coste Longue peu au nord-ouest du hameau des Faix (cliché original obligeamment communiqué par M. B. Genre).

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LES RAMBAUD DE PERTUIS[]

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Aaprambaud28

Le chapitre sur Les Rambaud de Furmeyer est après les chapitres sur les autres Rambaud.

Les Rambaud de Montgardin et d'Ancelle forment deux autres branches au début du XVIe siècle, Les Rambaud de Pertuis et les Rambaud de Furmeyer.

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Pertuis[]

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AIX

Lettre du Révérend-Père Auguste de Manosque, capucin (au Couvent des RP Capucins d'Aix-en-Provence). Benoît de Rambaud fait faire une recherche concernant ses origines nobles.

Le 15 septembre 1788, Benoît de Rambaud, écuyer, chevalier de Saint-Louis, et colonel, fait faire une recherche concernant ses origines nobles par un Révérend-Père, Auguste de Manosque, dignitaire capucin définiteur, du Couvent des R.P. Capucins d'Aix-en-Provence. La réponse est encourageante. Le Définiteur dit que si Benoît et sa famille peuvent prouver leurs origines depuis 1274 cela leur évitera des frais très importants pour rien.

Les blasons des Rambaud de Marseille, de Maillou, de La Roque se ressemblent beaucoup et ressemblent au premier sceau des Mevouillon.

Si la branche des Rambaud restée dans le Dauphiné - Montgardin, Ancelle, Furmeyer, Beaurepaire - est éteinte, cependant des actes notariés et des livres ou revues nous mènent aux Rambaud des bords de l’Étang de Berre, mais aussi des bourgeois de Marseille, et avant eux à une famille de juristes à Pertuis, écuyers selon les actes notariés et les registres paroissiaux, ancêtres des Rambaud encore existants.

Les Rambaud de Pertuis font partie de la Prosopographie des Rambaud, car descendants des Rambaud de Guyenne, puis des Rambaud de Montgardin et d'Ancelle. Etienne Rambaud est le fils de Guillaume Rambaud d'Ancelle. Son fils et son petit-fils sont écuyers selon les actes retrouvés par Monsieur Barby et des étudiants marseillais.

Au XVIIe siècle Saint-Chamas connaît un nouvel essor à partir de 1514, où le seigneur Esperit de Rousset agit avec un repeuplement de nouveaux habitants, dont sont issue les ancêtres de Velauxiens d'aujourd'hui, arrivant essentiellement des Hautes-Alpes. Les Rambaud s'installent donc dans un village peuplé de Hauts-Dauphinois.


Voir article détaillé : Benoît de Rambaud.


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VINGT QUATRIÈME GÉNÉRATION : GUILLLAUME[]

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Aaprambaud30

Etienne Rambaud de Pertuis est le fils de Guillaume Rambaud d'Ancelle[67].

Aaraix14

La Déclaration des abus... (1578).

Guillaume Rambaud est né vers 1487 au château d'Ancelle, fils d'André de Rambaud et d'Annette Richier, d'Ancelle (Dauphiné). Il se marie vers 1505 avec Béatrice, dont on ne connaît pas le patronyme, ce qui montre qu'elle n'est pas d'une famille illustre. Guillaume Rambaud (1487 - avant 1523) meure jeune et laisse de Brigitte, Etienne.


En 1505, ils ont un fils Etienne qui va vivre à Pertuis dans le pays d'Aigues (sud du Vaucluse), qui suit et qui est l'ancêtre des Rambaud de Pertuis.

En 1516, à Esparron-de-Pallières, à une quarantaine de kilomètres de Pertuis, naît Honorat Rambaud, important grammairien français. Le fait qu'il connaisse le français et qu'il l'enseigne aux fils de consuls nous en dit un peu plus sur ses origines. En effet, ce n'est pas tout le monde à cette époque qui est bachelier. Bousquet (1981) nous dit que Rambaud doit connaître aussi les alphabets latin, grec et hébraïque[68][69]. Il doit donc appartenir à classe sociale élevée ou du moins aisée. Il figure dans la généalogie de la famille Rambaud aux A.D. de Gap, sans filiation précise. Honorat Rambaud est un plutôt un autre membre de la branche des Rambaud de Pertuis, dont il a le prénom d'un membre important. Honorat Rambaud est soit élevé dans une école pour jeunes nobles et bourgeois orphelins de Gap, auprès d'une autre branche de sa famille, ce qui explique que les historiens du Dauphiné le disent de Gap. En 1785, Claude-François Achard, dans son Dictionnaire de la Provence et du Comté-Venaissin, édité par J. Mossy, écrit :

Il est né de parents honnêtes, mais peu favorisés des biens de la fortune[70].

Vue sa culture immense il faut relativiser la pauvreté des parents d'Honorat et Etienne. Mais, en 1623, au mariage de leur fils Etienne, Guillaume et Beatrice sont déjà décédés[71], donc Honorat Rambaud est orphelin très jeune.

Les fils du frère de Guillaume, [{[Guélis II Rambaud]], les Rambaud de Furmeyer sont des hommes d'Eglise, des héros des guerres d’Italie, des chefs des protestants du Dauphiné et du Nord de la Provence et ses filles sont mariées à d'autres capitaines protestants. Aux Rambaud de Furmeyer succèdent les Rambaud de Beaurepaire, puis cette branche est éteinte.

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Aaprambaud51

Pays d'Aigues (Vaucluse, Sud du Lubéron).

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VINGT CINQUÈME GÉNÉRATION : ÉTIENNE[]

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Aaprambaud31

La maison dite de la Reine Jeanne à Pertuis.

Etienne Rambaud de Pertuis est né vers 1505, peut-être à Ancelle ou à à Esparron-de-Pallières. Il est le fils de Guillaume Rambaud, noble d'Ancelle. Il se marie par contrat de mariage, le 6 décembre 1523, à Pertuis (pays d'Aigues)[72]. Ses parents, Guillaume et Béatrice, sont décédés.

Pertuis, au cœur de la Provence, en bordure de la vallée de la Durance et aux portes du Luberon, Pertuis est située en pays d'Aigues, dont elle est la capitale. Mais, comme la peste sévit gravement en Provence en 1520, alors qu'il n'y a que quelques victimes en pays d'Aigues cela incite le Parlement d'Aix à se retirer à Pertuis, en 1546, pour fuir une nouvelle épidémie de peste et les guerres de religion[73].

Son épouse est Jehanne de Pont, de Cucuron, village du Lubéron voisin de Pertuis. Elle est la fille de Ricau (Richard) de Pont, de Cucuron, et de Andriève Lantelme, fille Agnel ou Alginus Lantelme, décédé avant 31 janvier 1527 (1526/7) julien à Cucuron. Les Rambaud de Pertuis, ses enfants et petits-enfants sont écuyers en Provence selon les actes notariés de Monsieur Barby. Que tous les contributeurs de ces travaux en soient remerciés ! Les Rambaud des bords de l’Étang de Berre sont des capitaines de barques, mais avec Jean II Rambaud et Benoît de Rambaud ils retrouvent des fonctions et alliances dignes de leurs origines à Versailles, Paris, dans les colonies, sur les champs de bataille ou à polytechnique. Au XXe le fils d'Ernest de Rambaud, polytechnicien et petit-fils de Frédéric Le Clerc, considéré comme un fils par Bretonneau, Jean de Rambaud va ruiner sa famille sur les champs de course.


Etienne Rambaud de Pertuis et Jehanne de Pont sont les parents de :

Guillaume Rambaud (ca 1525 - 1560/1565), qui suit.


Etienne se marie avec Jehanne de Pont, de Cucuron (Lubéron).

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Aaprambaud52

Etienne se marie avec Jehanne de Pont, de Cucuron (Lubéron).

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VINGT SIXIÈME GÉNÉRATION : GUILLAUME[]

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Remparts de Pertuis au XIVe siècle.

Guillaume Rambaud (après 1523 - 1560/1565), Noble et Écuyer, selon son contrat de mariage avec Étiennette Ensuque à Saint-Chamas[74], est né à Pertuis après 1523. Quand le Parlement d'Aix s'instale à Pertuis, en 1546, il est adulte.

La ville est encerclée en mai 1562, pendant dix-huit jours, par Emmanuel-Philibert de Savoie, comte de Tende et les troupes de Paulon de Mauvans, capitaine protestant[75].. Elle résiste victorieusement au siège, mais Guillaume est malade depuis en 1551, selon le testament de sa mère[76]. Guillaume Rambaud est-il mort lors du siège de 1562 ? Son épouse ne se remarie qu'en 1666.

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Mariage de Guillaume (1552)[]

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Galiote du Signore di Torchi. Elle doit ressembler à la galiote de Johan Ensuque, de Martigues

Guillaume est qualifié Noble et Écuyer dans son contrat de mariage, et aussi bourgeois de Pertuis, dans son contrat de mariage avec Estiennette Ensuque (1535 - 1594), signé le 4 décembre 1552 à Saint-Chamas[77].

Étiennette est la fille de Claude et Trophimette Pichatte, de Martigues. Sa tante Pichatte est mariée à Noble Bertrand Archambaud. Nous avons aussi comme parent Robert Pichatte, écuyer de Martigues[78]. Sans oublier un Pierre Pichat que devient propriétaire de la terre de Pohan[79].

Nous avons au Moyen-Age le seigneur Urbain Ensuque, alias de Finet, chapelain de Ferrière, à Martigues[80]. Rostang Ensuque, en 1382, de Ferrières, est détenu aux prisons de l’Isle pour avoir sans la permission du juge de l’Île de Martigues pris du bois, de la chaux et pierre à la Montagne Saint-Genest et au terroir appelé Contrast. Rostang Ensuque est relaxé[81]. En 1441, Jolian de Donino possède 6 cayrats de la galiote de Johan Ensuque, de Martigues[82]. Ces types de contrats sont biens connus[83]. Le registre de la douane de Gênes de 1459 signale l'arrivée de Guilhem de Donino, l'un des fils du plus important marchand de l'époque.

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Remariage de la veuve de Guillaume[]

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Le Pont Flavien à Saint-Chamas, dit aussi Pont Surian, du nom d'un ancêtre du mari de sa veuve.

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Raymond de Saint-Gilles, l'évêque Adhémar et les 300 Provençaux de Dedons et d'autres croisés.

Veuve de Guillaume Rambaud, Étiennette Ensuque se remarie à Antoine Surian. C'est un membre de la famille Surian qui possède et administre la seigneurie de Suro (aujourd’hui Tyr) sous souveraineté vénitienne, en 1124. Lors de la guerre entre les Génois et les Vénitiens en 1255 les Surian se divisent. Les uns rentrent à Venise et à Rimini où ils possèdent des fiefs avec de grandes richesses. Ils figurent déjà au nombre des patrices et des nobles de Venise au moment du premier changement constitutionnel oligarchique en 1297. De cette famille éteinte à Venise au XVe siècle est issue la branche provençale anoblie en 1777 « de Surian de Bras » qui étaient les seigneurs des marquisats de Bras et de Montvert dans le Var. Cette riche famille donna à la France de nombreux conses, un premier échevin de Marseille (Joachim de Surian) et d'Arles, un évêque de Vence membre de l’Académie française : Mgr Jean-Baptiste Surian ; un député, collectionneur et membre de l’Académie de Marseille : Alfred de Surian, le commandant Gustave de Surian, marquis de Surian-Bras dont la fille épouse le comte Olivier d’Ormesson, député. Le Pont Flavien est aussi appelée Pont Surian, du nom d'un consul de la ville de Saint-Chamas, nommé Surian, qui empêche son effondrement en ordonnant des travaux de restauration[84].

¤ Leur fille, Marguerite Surian, se marie avec Guillaume Dedons (1565 - 1636)[85]. Etienne Dedons est le noble cousin de l'épou.xLa famille Dedons d'Istres est de très ancienne noblesse, comme le montre L'Etat de la Provence... , de Robert de Briançon :

La Maison de Dedons, en latin "Dedonis", est originaire du Lieu d'Istres, & des plus anciennes du Pais. Dans une Chartre de l'an 963, par laquelle il conste, que Bertrand Comte de Provence, fit don à l'Eglise de Montmajour-lès-Arles, des Terres qu'il possedoit au susdit Lieu, on trouve un Guillaume Dedons, Chevalier parmi plusieurs Seigneurs de Provence; & dans celle des Croisades de l'an 1096, rapportée par le Moine Hardouin, il est dit que Dedons d'Istres vint à la tête de 300 Croisés, de la principale noblesse de Provence, se ranger sous la Croix de l'Archevêque d'Arles... .

La Maison de Dedons, en latin Dedonis, est originaire d'Istres, selon Artefeuil et Boisgelin. On trouve ceux de cette Famille, cités fréquemment avec les mêmes qualifications dans les Chartres du XII et XIIIe siècles. II est fait mention d'une délibération prise par la Communauté d'Istres, dans laquelle il est dit, qu'en 1285 Hugues Dedons, Damoiseau, Domicellus, est député pour transiger sur un procès que les habitants avaient avec les Prieurs Prébendes du Chapitre de l'Eglise d'Aix & l'on a produit un rouleau en parchemin qui renferme 42 reconnoissances faites par les habitants d'Istres à EIzear Dedons, qui en etait Seigneur en 1357.


Voir article détaillé : Famille Surian


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Descendance de Guillaume[]

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Aaprambaud34

Mariage Madeleine Rambaude-Antoine de Rians.

Blason rians

Blason des Rians.

Beaumont2

Blason des Beaumont, d'Aix.

Guillaume Rambaud et Étiennette Ensuque laissent au moins quatre enfants :


¤ André Rambaud (° 1554), qui suit.


¤ Madeleine Rambaude (1555 - 1610) épouse, par contrat passé le 15 février 1569, devant Anglez, Notaire à Aix, Antoine de Rians (1550 - 1610), qualifié Noble et Écuyer dans son contrat de mariage, ainsi que dans tous ses actes antérieurs à la date de 1574. Rambaude cela correspond à une tradition de féminiser le patronyme des femmes (Rambaude/Rambaud)). Il est reçu Secrétaire du Roi en Chancellerie, près la Cour du Parlement de Provence. D'après les généalogies écrites Antoine de Rians est le fils de Jean de Rians, Secrétaire du roi en Chancellerie prés la Cour du Parlement de Provence, Conseiller du Roi et général de Ses monnaies en Provence. C'est un membre de la famille de Rians :

Raimond de Rians possédoit la quatrième partie du lieu de Rians en 1246 tems auquel il n'étoit permis qu'aux seuls Nobles d'avoir des Fiefs. C'est ce qui est prouvé par un Cartulaire de l'Archevêché d'Aix, déposé aux Archives du Roi en Provence. Ce titre communiqué à l'Auteur est ligné par Roux, Archiviste de la Cour des Comptes, et collationné par Adaoust, Secrétaire du Roi[86].
¤¤ Leur fils, Joseph de Rians (1570 - 1630), écuyer se marie à Sibylle d'Etienne, d'où descendance. LES Rians sont un maillon essentiel entre les Estienne et les Mazargues[87].

Les Defcendans d'Antoine de Rians portent le champ de gueules à leurs armes.


¤ Un fils de Guillaume Rambaud (° 1555) se marie en 1576 à Aix-en-Provence à une de Beaumont (° ca 1560). Cette famille de Beaumont anoblie en 1508 possède des charges dans le Parlement d'Aix, selon Henri de Boulainvilliers[88]. Elle semble être une des filles de Béraud de Beaumont, écuyer d'Aix, seigneur de Fonscolombe, lieutenant des galères du roi, tiers consul d’Aix en 1576, décédé avant 1598, qui épouse par contrat du 16 juillet 1557 à Aix (Borrilli notaire), Jehanne du Puy de Châtellerault, fille de Louis, seigneur de Souffray, et de Martine Goury.


¤ Un autre fils de Guillaume Rambaud (° 1560) se marie en 1588 à Aix-en-Provence à une de Saint-Honoré, famille de marchands d'Aix-en-Provence.

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Asur16

Francesco Guardi (1712-1793), Jardin du Palazzo Surian Bellotto, Venise. La veuve de Guillaume Rambaud, Étiennette Ensuque se remarie à Antoine Surian.

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VINGT SEPTIÈME GÉNÉRATION : ANDRÉ[]

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Amr-0

Le père de Melchior est écuyer et notaire à Pertuis - Festo de la Bel Estelo.

André Rambaud, né en 1554 à Pertuis (pays d'Aigues), est qualifié d'Écuyer dans son contrat de mariage[89]. Il st aussi notaire à Pertuis.

Pendant la grande peste de 1580, le parlement d'Aix se divise en trois chambres dont une vient siéger dans ses murs, sous la présidence du baron de Lauris.

En 1585, de Vins, essayant une levée de boucliers pour la Ligue, se présente devant Pertuis avec le comte de Sault ; mais on lui ferme les portes. Trois ans après, les Ligueurs triomphent à Aix. Le duc de la Valette, gouverneur de la Provence, se retire à Pertuis, où il convoque l'assemblée générale des Etats. Pertuis devient le centre des opérations du gouverneur ; c'est là que se retirent les magistrats , restés fidèles au parti du roi. De Vins s'approche, comptant sur la trahison ; il est repoussé, grâce à l'intrépidité de la dame de la Valette. Les Ligueurs n'ont pas craint de faire appel à un prince étranger (1590). Pertuis ferme ses portes au duc de Savoie et le force de lever le siège, à deux reprises[90].

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Mariage et descendance d'André Rambaud[]

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Arai5

L'église de Pertuis est du XIIe siècle

Aaprambaud32

Maison classée à Pertuis.

André signe le 24 avril 1583 son contrat de mariage avec Antoinette Bedos, dans l'études de Maître Perrier, à Miramas[91]. Il signe un autre contrat pour la dot, le 27 février 1584, chez le même notaire de Miramas[92]. Le père de la mariée, Imbert Bedos, est de Saint-Chamas et est cité parmi les propriétaires imposables, comme Jehan, Auzias et Philibert Bedos, de sa famille, dans Le Saint-Chamas médiéval du Baou: VIIe siècle - XVIIe siècle[93].

Il existe une famille de très vieille noblesse aux armoiries ainsi définies : De gueules, à trois croissants d'argent, surmontés de trois étoiles de même, à l'orle de huit coquilles d'argent. L'Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, Volume 4, nous dit qu'elle est de la ville de Marseille[94], mais les seules généalogies existantes parlent des branches de Celles et de Riqueirols. Il existe bien aussi une incertitude sur des descendants protestants de nobles devenus marchands. André Rambaud et Antoinette Bedos, mariés en 1583, ont quatre fils :


¤ Melchior Rambaud (1584 - 1649), qui suit.


¤ Jean de Rambaud ou Raimbaud ou de Rimbaud est né à Pertuis après le 24 avril 1583 et décédé après le 1er décembre 1679. Il est armateur, premier échevin de Marseille. Il se marie avec Honorade Giraudon en 1614[95]. Il est bourgeois de Marseille et porte, comme son fils, D'azur, à un arbre arraché d'or, au chef cousu de gueules chargé de deux étoiles d'or. Ils sont les parents de :

Antoine de Rimbaud (1620 - 1689, jurisconsulte, échevin de Marseille, se marie le 1er décembre 1679 à Marseille (St Martin) avec Antoinette de Mignot (1620 - après 1679), "survivante de cette ville de Marseille", fille de Jean Antoine de Mignot, bourgeois. Ils sont les parents de Claire de Rambaud, épouse de Joseph de Borely (1642 - 1733), Premier échevin de Marseille, et de Thérèse de Rimbaud qui épouse Gérard-Hillière Barrigue de Fontainieu, marchand drapier et banquier à Marseille. Il achète la bastide de Fontainieu à la famille Bayon de Libertat et fonde la branche ainée Barrigue de Fontainieu.[96].
Jean de Rimbaud, Premier échevin de Marseille, père d'une autre Clere de Rimbaud, mariée à Louis de Callamand, trésorier de France au bureau d'Aix-en-Provence. La fille de Gérard-Hillière Barrigue de Fontainieu et Thérèse de Rimbaud se remarie avec ce Trésorier.


¤ Pierre Rambaud (1590 - 1670) marié à Marquize de Fabry (1625 - 1680), d'Aix-en-Provence, une membre d'une des familles de Fabry. Leur fille :

¤¤ Catherine Rambaud (1655 - 1715) se marie le 24 avril 1583 avec François Barlatier, bourgeois de Rognes, dont les titres de noblesse sont égarés[97]. Il est le fils d'un écuyer, et frère d'un frère d'un procureur.


¤ Paul Rambaud (15 septembre 1586) : acte de naissance - Rambaud Pau/lN1586/Bouches du Rhône/Saint-Chamas.


Voir article détaillé : Rambaud des bords de l’Étang de Berre


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LES RAMBAUD DES BORDS DE L'ÉTANG DE BERRE[]

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Tartane allant du canal de Berre à la Méditerranée.

Les Rambaud des bords de l’Étang de Berre sont des descendants des Rambaud de Pertuis, mais ils ne sont pas écuyers au niveau des actes des registres paroissiaux ou notariés. Cette famille va donner des capitaines de barque et des négociants avec l'outremer installés à Saint-Chamas, puis à Martigues et enfin à Marseille. Dans cette ville ils s'intègrent dans la très privilégiée bourgeoisie de Marseille, avec Jean Rambaud (1703 - 1761), capitaine, négociant avec l'outre-mer, officier d'artillerie, bourgeois de Marseille., armateur, capitaine des gardes côtes, qui meure capitaine corsaire. Il est le père de :

¤ Benoît de Rambaud, ingénieur, lieutenant-colonel, écuyer, chevalier de Saint-Louis...

¤ Jean Michel Rambaud (1738-1792) capitaine de la Garde nationale et élu à Saint-Domingue...

¤ et aussi le beau-père de Georges Pléville Le Pelley, capitaine corsaire, gouverneur du port de Marseille, amiral, Ministre de la Marine et des Colonies, Sénateur...

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Aaprambaud53

Les bords de l'étang de Berre.

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VINGT HUITIÈME GÉNÉRATION : MELCHIOR[]

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Blason des Rambaud à Marseille.

Aaprambaud36

Port de Saint-Chamas.

Blason lavison

Blason des Lavison.

Aaprambaud33

Quatre Siècles De Généalogie-Famille De Lavison (Provence) 1578-1974 - Lantelme, Frédérick.

Asur9

Suriane, un des anciens domaines des Surian à Saint-Chamas.

Melchior Rambaud est né après le 24 avril 1583 à Pertuis, dans le Pays d'Aigues (au sud du Vaucluse). Il décède le 20 février 1649 à Saint-Chamas paroisse Notre-Dame de Confolans.

Son père, André de Rambaud est écuyer et notaire à Pertuis[98]. Il signe le 24 avril 1583 son contrat de mariage avec Antoinette Bedos, dans l'études de Maître Perrier à Miramas. Il signe un autre contrat le 27 février 1584 chez le même notaire[99]. Mais le père de la mariée, Imbert Bedos, est de Saint-Chamas[100] et Melchior va s'installer à Saint-Chamas.

Il y est marchand. Melchior Rambaud (1584 - 1649) se marie avec Alexandra de Lavison (1605 - 1654), de la Famille Lavison qui a comme mère Madeleine de la Famille Surian, fille de Louis Surian, écuyer, capitaine, bourgeois, viguier, soeur de Claude Surian écuyer, capitaine, grand-père du savant Joseph-Donat de Surian, parent de Joachim de Surian, seigneur de Bras et de Monseigneur Jean-Baptiste Surian, né à Saint-Chamas, évêque de Vence et membre de l'Académie française. La Famille de Lavison est originaire de l'Ecosse (à l'origine des Lawsons). Elle vient s'établir en France mais pas à la suite du Prince Noir (1330 - 1376), cer ils sont cités avant cela en Guyenne. Près de Saint-Macaire, le château de Lavison[101] existe encore. Ils y demeurent jusqu'en 1519[102][103].

Certains membres de la Famille Lavison viennent s'installer à Saint Chamas, en Provence. Le nom des Lavison apparaît, en 1504, dans un registre des reconnaissances des terres louées à l'archevêque d'Arles, dont Saint-Chamas est l'un des fiefs. La seigneurie du village est partagée entre l'archevêque d'Arles et les Lavison, que l'on dit nobles d'origines écossaise (Lawson)[104]. Ils ont plusieurs membres de leur famille qui deviennent comme consuls et maires de Saint-Chamas. Paul de Lavison exerce ces fonctions pendant longtemps[105]. Le 6 avril 1651, le cousin d'Alexandra, Joseph de Laveison, Premier consul de Saint-Chamas, présente une requête à l'archevêque d'Arles :

Pour la création dans sa ville d'une confrérie de pénitents, dont il est sous-recteur. Cette confrérie est nommée également Bourras - du nom de l'étoffe de bure grise constituant l'habit dont se revêtait les pénitents. Parmi les membres qui l'avaient fondé nous pouvons citer Gaspard de Laveison - Jean Leydet prêtre, Vincent Abeille, Etienne Leydet, Antoine Paul.

Les Lavison sont faits comtes en Autriche après la Révolution et deux Lavison, émigrés à Trieste, ont l’honneur de porter les cercueils de deux des tantes de Louis XVI. Ils sont aussi diplomates autrichiens ou russes et khédive en Egypte[106]. Alexandra de Lavison est la fille de Jean de Lavison. Sa mère fait partie de la Famille Surian, de Saint-Chamas, riche et bourgeoise, pis noble, où l’on dénombre : un évêque, un maître chirurgien, des propriétaires...

Melchior Rambaud et Alexandre de Lavison (1605 - 1654), mariés en 1624 à Saint-Chamas, ont huit enfants, une famille bien trop nombreuse :

¤ Madalon Rambaud x 27 janvier 1641 avec Michel d'Istres (Contrat de mariage)

¤ Catherine Rambaud x 24 janvier 1648, à Saint-Chamas, avec Henry Ferrand (Contrat de mariage)

¤ Magdalene Rambaud x avant 1645 à Saint-Chamas avec Claude Gabriel de Molières, viguier du port de Saint-Chamas

  • Joan Françoy Rambaud (1644 - après 1717), bourgeois de Marseille.

¤ Marie Rambaud x 29 juillet 1653, à Saint-Chamas, avec Balthazard Armeras

¤ Antoinette Rambaud x 21 juillet 1654, à Saint-Chamas, avec Guillaume Attenoux[107].

¤ Delphine Rambaud

¤ Sieur Joan Rambaud (1634 - 1679), qui suit.


Voir article détaillé : Melchior Rambaud.

Voir article détaillé : Famille Lavison.

Voir article détaillé : Famille Surian

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Aaprambaud35

Les Rambaud et les Lavison sont des Provençaux originaires de la Guyenne.

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VINGT NEUVIÈME GÉNÉRATION : JOAN[]

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Abr34

Embarquement sur un quai du port de Saint-Chamas.

Ara5

Le Pont Flavien à Saint-Chamas, dit aussi Pont Surian.

Asur20

Porte de l’ancienne enceinte de Saint-Chamas.

Abr35

Eglise de Saint-Chamas.

Joan Rambaud est né en 1634 à Saint-Chamas (rives de l'étang de Berre). Il décède le 7 octobre 1679 à Saint-Chamas (Notre Dame de Confolans). Patron de barque (capitaine d'un navire marchand), Joan Rambaud (1634 - 1679) se marie le 29 octobre 1655 à Saint-Chama avec Jeanne Arian Maillet (1635 - 1697), native de Goult (Lubéron), fille de Sieur Bernard Maillet (1613 - 1647), natif de Bonnieux (Lubéron) :

Le vingt neuf jour d'Octobre de Sieur Joan Rambaud de feu Melchion et d'Alexandra Laveyson Jadis mariez ... d'une part et Jeanne Maillote de Sieur Bernard et de Janote Miriam ... vivoient mariez du lieu de Goült diocèse Cavaillon, présence Antoine Acouyer, Antoine Lautier, Honoré Julien et Guillaume Athenoux.

La mère de son épouse est de l'actuel Vaucluse, comme André Rambaud, son grand-père, écuyer et notaire. Janote Miriam de Rians (1608 - 1653) est de Beaumettes. Elle est la fille de Jacques de Rians (1570 - 1621) et d'Anne Molinas, dont le frère César est marié à la fille d'un écuyer, descendant des Adhémar de Grignan. Nous avons une Émancipation par Guillaume Molinas, de Goult, de messire Jacques, Guillaume et Jeannet, ses enfants et donation à chacun d'eux de pareille somme de 3.600 livres tournois et de divers biens immeubles[108]. Du côté des Rians, le grand-père de sa femme Jacques de Rians (1570 - 1621) est le beau-frère d'une Boursot. Jaumet Boursot de Goult reçoit une rémission de roi pour des terres en 1543[109]. Nous sommes en présence de ménagers (riches paysans provençaux), parfois alliés à des cadets de familles nobles. Les Rians déjà alliés aux Rambaud de Pertuis sont peut-être des descendants d'un Rians noble. Rostan II de Rians, fit, le 6 Juillet 1466, son testament en faveur de Jacques, qui fuit, son fils aîné, dans lequel il nomme ses autres enfans, dont on ignore la destinée.

Jeanne Arian Maillet (1635-1697) est la fille de Jehannote de Rians (1608 - 1653), peut-être descendante de ces enfants de Rostan II, dont La Chesnaye des Bois ignore la destinée. Nous trouvons aussi un grand-oncle César Molinas, marié à Marie de Ferres, fille d'un écuyer. Joan Rambaud et Jeanne Maillote sont les parents de huit enfants :

¤ Madeleine Rambaud (1659 - 1705) x 29 octobre 1683 à Saint-Chamas avec Gaspard Bertrand[110].

¤ Agathe Rambaud (1661 - 1396) x 29 octobre 1683 à Saint-Chamas avec Gaspard Bertrand[111]. Maître Cassier

¤ André Rambaud (1663 - après 1707), le 18 février 1691 se marie avec Anne Cardinal à Saint-Chamas (412 E 412 F´ 902).

¤ Jeanne Rambaud (°1666) mariée le 3 février 1693, Saint-Chamas, avec François Calamand (†1701)

¤ Anne Rambaud 1671-

¤ Catherine Rambaud (°1677) mariée le 8 février 1700, Saint-Chamas, avec Alexandre Allemand

¤ Josep Joseph Rambaud (†1723) écrivain de barque.

¤ Jacques Rambaud (1675 - 1731) s'établit à Martigues et est patron de barques. père de Jean II Rambaud (1703-1762), qui suit.

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Ara10

Saint-Chamas.

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TRENTIÈME GÉNÉRATION : JACQUES[]

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Blason chapus

Blason de Firmin Chapus, bourgeois de Saint-Chamas.

Rambaud x chapus

Acte de mariage de Jacques.

A102

Gravure de Martigues au XVIIIe siècle.

Abr38

Martigues, la cathédrale.

Jacques Rambaud (1667 - 1731) est né à Saint-Chamas, mais décédé à Martigues. Jacques Rambaud est d'abord marin, puis capitaine d'une barque, à Martigues. Les barques pour les Provençaux sont des voiliers de commerce de 1.000 à 1.200 quintaux. En 1633, Henri de Séguiran (1594 - 1669), Premier président de la Cour des Comptes, effectue, sur l'ordre de Richelieu, une inspection minutieuse des côtes françaises, d'où il ressort qu'à cette époque là :

Martigues et Bouc disposaient d'une douzaine de barques - de 1.000 à 1.200 quintaux - et d'une vingtaine de tartanes employées au trafic du blé.

La tartane est un bateau à voile caractéristique de la Méditerranée. Utilisée à tous les usages, la tartane navigue partout et plus généralement dans le bassin occidental.

Jacques épouse Catherine Chap(p)us le mardi 28 octobre 1698, à Saint-Chamas. Catherine Chapus (1676 - 1721) est d’une famille de patrons de barques connue à Saint-Chamas, depuis Gauffreid marié, le 28 février 1498, avec Alphante Muratoris, petite-fille d'un notaire marseillais.

Le mardi 28 octobre 1698 ont été épousés en face de l'église par la parole de presant Jacques rambaud marinier majeur a feu Jean Rambaud et de feu Jeanne maillette et Catherine chapus fille a feu Isnard Chapus patron de barque et de Jeanne Gautiere tous deux de cette paroisse après deux publications dans la messe... en présence de plusieurs témoins soussignés. E Moutet, A. Cavaillon, C. Negre, Fache Pr, Romanica.

Jacques Rambaud est présent au mariage à Saint-Chamas de sa sœur Catherine avec un Allemand ou Alamand, fils d'une Cavaillon (d'une famille de ménagers) en février 1700. Jacques Rambaud et Catherine Chap(p)us s'installent à Martigues. Jacques est taillable à Miramas en 1707, comme son frère André[112].

Le 1er décembre 1725, à Martigues (paroisse de Ferrières), Jacques Rambaud, cinquante ans, veuf de Catherine Chapus, patron de barque, habitant de Saint-Chamas, épouse en secondes noces Catherine Arnaud (fille de feu Pierre et de Catherine Moyne), veuve de Benoît Lieutaud, patron de barque, et mère de Marie Magdeleine Lieutaud. A partir de cette date les Rambaud habitent à Martigues.

Son fils, Jean Rambaud (1703 - 1761), est né à Saint-Chamas le 29 avril 1703. En 1730, les liens entre les deux familles vont se renforcer par le mariage de Marie Magdeleine Lieutaud avec Jean II Rambaud (1703-1762), fils de Jacques. Parâtre et marâtre deviennent alors beau-père et belle-mère de l’enfant de leur conjoint respectif.

Jean II Rambaud (1703-1762) a une soeur Jeanne, qui est née le 10 janvier 1720 à Saint-Chamas. Elle a comme parrain Anthoine Cavaillon et sa marraine est Dorothée Chaire. Elle est certainement décédée jeune.

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Aaram20

Martigues.

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LES RAMBAUD DE MARSEILLE[]

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Aaprambaud37

Dossier de 89 pages A4 de Benoît de Rambaud au Centre des archives d'outre-mer (CAOM).

A733

Les Mémoires de Georges Pléville Le Pelley, éditées par Les Cahiers culturels de la Manche.

Agathe_De_Rambaud_-_Louis_XVII_'s_Nanny

Agathe De Rambaud - Louis XVII 's Nanny

Agathe De Rambaud - Louis XVII 's Nanny

Pléville_Le_Pelley,_le_corsaire_à_la_jambe_de_bois_-_La_Petite_Histoire_-_TVL

Pléville Le Pelley, le corsaire à la jambe de bois - La Petite Histoire - TVL

Pléville Le Pelley

François Bluche, dans La noblesse au XVIIIe siècle, remarque que certaines familles, après un brillant départ, retombent, perdant ainsi tous leurs privilèges, comme c'est le cas pour Les Rambaud de Pertuis. Ce spécialiste de la noblesse ajoute qu’elles regagnent parfois après plusieurs générations une position sociale conforme à leurs origines. C'est le cas avec avec Jean Rambaud (1703 - 1761). Elles régularisent alors leurs situations.

Les Rambaud des bords de l’Étang de Berre sont des descendants des Rambaud de Pertuis, et désormais ils ne sont plus écuyers au niveau des actes des registres paroissiaux ou notariés. Cette famille va donner des capitaines de barque et des négociants avec l'outremer installés à Saint-Chamas, puis à Martigues et enfin à Marseille.

Dans cette ville ils s'intègrent dans la très privilégiée bourgeoisie de Marseille, avec Jean Rambaud (1703 - 1761), capitaine, négociant avec l'outre-mer, officier d'artillerie, bourgeois de Marseille, armateur, capitaine des gardes côtes... qui meure capitaine corsaire à la fin de la Guerre de Sept Ans.

Il est le père de :

¤ Benoît de Rambaud, ingénieur géographe, capitaine au régiment de Pondichéry, lieutenant-colonel, écuyer, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, mari d'Agathe Mottet de La Motte (qui a élevé Louis XVII plus que sa mère, selon Alain Decaux), ami de Suffren et de Villaret de Joyeuse, commandant particulier au Sénégal, Gouverneur du royaume de Galam...[113].


¤ Catherine Rambaud mariée avant le janvier 1782 avec François Pache, cité à Marseille, rue de la Porte d'Aix, Officier royal.


¤ Jean Michel Rambaud (1738-1792) capitaine et élu assassiné à Saint-Domingue...


¤ et surtout Jean est le beau-père de Georges Pléville Le Pelley, marié à Marie Ursule Rambaud, capitaine corsaire, gouverneur du port de Marseille, officier de l'ordre de Saint-Louis, Cincinnati, amiral, Ministre de la Marine et des Colonies, Sénateur... personnage considerable.


¤ Voir article détaillé : Jean Rambaud

¤ Voir article détaillé : Marie Ursule Rambaud

¤ Voir article détaillé sur Georges Pléville Le Pelley

¤ Voir article détaillé : Benoît de Rambaud

¤ Voir article détaillé sur Agathe Mottet-de Rambaud


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Ap18

Len Port de Marseille au XVIIIe siècle.

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TRENTIÈME ET UNIÈME GÉNÉRATION : JEAN[]

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Jean rambaud

Jean Rambaud (1703 - 1761).

Signature rambaud jean

Signature de Jean II Rambaud.

Pléville Le Pelley (Versailles)

Un de ses gendres, Pléville Le Pelley, capitaine de vaisseau du roy et du port de Marseille, futur Ministre de la 1re République.

Jean Rambaud (1703 - 1761) est né le 29 avril 1703 à Saint-Chamas. Capitaine et armateur corsaire, il est tué à la fin de la Guerre de Sept Ans (1756 - 1763), début 1761, selon le dossier IREL de l'un de ses fils, le lieutenant-colonel Benoît de Rambaud qui a dix ans[114].

Jean Rambaud est un membre de la famille Rambaud, qui est fort ancienne. Mais il n'est à sa naissance que le fils d'un patron de barques, un des Rambaud des bords de l’Étang de Berre. Toutefois, le 24 octobre 1730, à Martigues (paroisse de Ferrières), il épouse Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787), fille d’un patron de barque martégal, dont la mère, Catherine Arnaud, est remariée au père de Jean Rambaud. En 1730, les liens entre les deux familles sont renforcés par le mariage de Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787) avec Jean, fils de Jacques Rambaud (1675 - après 1730), son père.

Les héritages s'additionnent. Écrivain de barque, donc cultivé pour son temps, Jean hérite de deux barques. Jean Rambaud devient armateur et patron de vaisseaux marchands. Il est l'un des négociants avec l'outre-mer de Martigues. Rambaud est cité, le 18 juin 1738, pour ses activités entre le port de Carthagène et la France[115]. Jean Rambaud affirme avec beaucoup d'exagération pouvoir en débiter jusqu'à 20.000 pièces de soie achetée au Levant. Le ministre refuse pour ne pas gêner le commerce des dorures et autres étoffes de Lyon[116].

Comme le port de Martigues connait un grand déclin économique, Jean va résider à Marseille, en 1739. Jean Rambaud est fait capitaine de la Capitainerie des Garde-côtes de Marseille, le 28 août 1740[117].

Rambaud est négociant avec l'outre-mer à Marseille[118]. Il devient un membre de la bourgeoisie de Marseille[119][120].

Le capitaine est en mer le 13 octobre 1750, jour de baptême de son fils Benoît de Rambaud. Son fils aîné, Jean Michel Rambaud (1738-1792), est nommé - comme les fils de nobles - officier dès qu'il rejoint le régiment des milices de Marseille. Georges Pléville Le Pelley, futur Ministre, Gouverneur du port de Marseille, devient son gendre et du temps de la 1re République va être amiral et ministre.

Tous les hommes de la famille Rambaud combattent durant la Guerre de sept ans (1756 - 1763). Il est armateur corsaire et meurt fin 1760 ou début 1761. Son épouse décède rue Grignan et un de ses fils, Allées de Meilhan où vont se déployer les fastes de la bonne société au XIXe siècle[121].

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Négociant avec l'outre-mer[]

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Jean a une belle maison derrière l'hôtel de ville entre l'église des Accoules et l'abbaye Saint-Victor.

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Intérieur du port de Marseille, Joseph Vernet.

Jean Rambaud hérite de deux barques. Officier du roi, il va devenir un riche armateur, capitaine de vaisseaux marchands, négociant avec l'outre-mer[122], armateur, capitaine corsaire. Ces derniers, comme les capitaines de navires marchands, ne dérogent pas.

Nous avons aussi à la même époque Ange Rambaud (1733 - 1807) qui est l'un des piliers du négoce marseillais. Mais il est un descendant des Rambaud du Lyonnais, donc sa parenté avec Jean est plus que lointaine.

Georges Pléville Le Pelley devient son gendre et le Gouverneur du port de Marseille. Il bénéficie des relations sur le port de son beau-père. Il va finir Amiral, Ministre de la Marine et des colonies et Sénateur...

Jean Rambaud avec beaucoup d'exagération affirme à propos de la soie achetée au Levant qu'ils pouvaient en débiter jusqu'à 20.000 pièces. Le ministre refuse pour ne pas gêner le commerce des dorures et autres étoffes de Lyon et de Tours[123]. Rambaud est l'un des négociants avec l'outre-mer de Martigues. Il est cité, le 18 juin 1738, pour ses activités entre le port de Carthagène et la France[124].


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Bourgeois de la rue Près le Petit Mazeau (1754)[]

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Apr13

La rue de La Guirlande - ou Près le Petit Mazeau - mène à la place du même nom.

Aaprambaud44

Reconstitution des façades de la rue de La Guirlande ou Près le Petit Mazeau qui mène à la place du même nom.

Comme le port de Martigues connait un grand déclin économique, Jean et Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787) et leurs deux filles, Catherine et Marie Ursule Rambaud (1735 - 1780), s'installent à Marseille, paroisse Notre-Dame des Accoules, vers 1742[125]. Magdeleine Lieutaud est enceinte de Jean Michel Rambaud (1738-1792).

Jean fait de meilleures affaires que son parent, un autre Jean Rambaud, négociant de Marseille, obligé de passer un concordat avec ses créanciers le 7 décembre 1717[126].

Jean Rambaud (1703 - 1761) devient un membre de la bourgeoisie de Marseille, ce qui nécessite une maison d’une valeur d’au moins 10.000 livres et des amis bien placés pour le recommander[127]. Cette maison achetée en 1754[128] est rue Près le Petit Mazeau, dans le quartier vicomtal de Marseille, derrière l’hôtel de ville. Être bourgeois de Marseille donne des privilèges comparables à ceux de la noblesse au niveau de l’impôt et permet de faire des affaires avec les riches négociants.

Pierre Rouzan, hôte du logis du Rozier à la rue du Petit Mazeau, choisit en 1695, d’aménager deux appartements quy sont au dessoubz du plain pied de la rue[129].

La rue Près le Petit Mazeau, à Marseille, est derrière l’hôtel de ville. En 1740 on trouve encore de nombreux de riches bourgeois et nobles possédant des hôtels particuliers dans ce quartier près du port. Par exemple, Joseph de Vitalis, procureur du roi à la police et Jean-Baptiste de Pastoret, conseiller du roi en l'Amirauté, conseiller de ville, procureur du roi au Tribunal de police, lieutenant général de l'amirauté de Provence. Ils habitent dans cette petite rue du Petit-Mazeau[130]. Claude Emmanuel Joseph Pierre, marquis de Pastoret (1755-1840) y naît cinq années après Benoît de Rambaud. On y trouve aussi le fabriquant de cartes à jouer et tarots de Marseille[131]. Mazeau est un mot francisé pris du provençal : Mazeou, en latin Macellum, halle ou marché. Et on a effectivement la place du même nom, avec les marchés de viandes.

Jean Rambaud (1703 - 1761) porte : D'azur à un lion d'or lampassé de gueules rampant contre un rocher d'argent et regardant un soleil d'or mouvant de l'angle dextre du chef, figure sur l'Armorial de la ville de Marseille : recueil officiel dressé par les ordres de Louis XIV, et chez d'Hozier[132].

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Officier des Garde-côtes (1740)[]

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Jean II

Jean est officier des Garde-côtes.

En 1740, il y a en Provence 40 compagnies de milices garde-côtes, faisant au total le nombre de 2.000 hommes de troupes. On peut y ajouter plus de mille officiers retirés avec l'agrément du Roi, & dont la plupart seroient encore très en état d'être employés, dans le cas où leurs services seroient jugés nécessaires. Une commission à Versailles faite pour le Sieur Jean Rambaud capitaine d'une major de la garde-côte de Marseille, par Commission du 28 août 1740[133].

La noblesse fournit ordinairement les officiers des milices garde-côtes, qui servent à titre gratuit. Les officiers sont des militaires du pays. On peut en déduire que Jean est un ancien officier de la Marine royale. Selon son dossier militaire, son fils aîné, Jean Michel Rambaud (1738-1792), va être nommé officier très jeune en s'engageant dans ce régiment des milices de Marseille. et Benoît est aide de port, comme un fils d'aristocrate.

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Transports pour le chef de la communauté juive d'Alger (1746)[]

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Jean Rambaud, subrécargue sur une tartane devient capitaine d'un vaisseau appartenant au chef de la communauté juive d'Alger.

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Mariage d'un chef de la communauté juive d'Alger.

Archives nationales. Affaires étrangères. Correspondance reçue du consulat d'Alger. La correspondance du consul de France à Alger nous apprend que  :

Le 22 février 1746 Alger. Envoi à Mahon, à la requête du dey, du nommé Jean Rambaud, subrécargue sur la tartane du patron Bouyer, pour conduire à Alger un vaisseau appartenant au chef de la communauté juive, immobilisé faute d'un équipage compétent, après la mort par noyade de son capitaine.

Envoi à Mahon, à la requête du dey, du nommé Jean Rambaud, subrécargue sur la tartane du patron Bouyer pour conduire à Alger un vaisseau appartenant au chef de la communauté juive, immobilisé faute d'un équipage compétent, après la mort par noyade de son capitaine[134].

Le subrécargue désigne, dans l'activité de transport maritime, une personne responsable qui représente à bord d'un navire soit le propriétaire de la cargaison, soit le chargeur, soit l'armateur, soit encore l'affréteur. Il s'agit d'un agent exerçant une ou plusieurs fonctions spécifiques. Le patron Bouyer est du Martigues[135].

C'est le S. Thomas, à la requête du dey d'Alger, qui envoie Jean Rambaud à Mahon. C'est le mauvais temps qui a forcé ce navire à relâcher dans ce port après avoir perdu le capitaine et un partie de l'équipage[136][137].

16 mai 1746. Alger : attente du retour de Port-Mahon (Baléares) du subrécargue Jean Rambaud[138].

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Capitaine du Saint-François (1750)[]

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L'hôtel de ville de Marseille en 1740.

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Gravure allégorique à la gloire d'Antoine Louis Rouillé, par Nicolas Ozanne.

Le capitaine est en mer le 13 octobre 1750, jour du baptême de son fils Benoît de Rambaud. En effet, le 7 décembre 1750, à Cadix, Pierre Bigodet-Desvarennes, consul de France à Cadix, écrit à Antoine Louis Rouillé, comte de Jouy, secrétaire d'État de la Marine qu'il a reçu la dépêche du ministre du 9 novembre. Le 21 novembre, naufrage de la barque du capitaine Jean Rambaud, de Marseille, dont le capitaine et l'équipage sont sauvés :

Le 21 novembre, naufrage de la barque le Saint-François, capitaine Jean Rambaud, de Marseille, dont le capitaine et l'équipage ont été sauvés...On a pu sauver la barque "le Saint-François", capitaine Rambaud, de Marseille, avec un chargement de laines de Barbarie ; dispositions prises et ordres donnés par Desvarennes à Rambaud pour empêcher toute déprédation du chargement...[139]. La Barbarie c'est la côte des Barbaresques, c'est-à-dire le littoral du Maghreb du Maroc à la Libye. Les races de mouton de la côte Nord d'Afrique sont à laine grasse. La toison brute pèse en moyenne 2 à 3 kg. Elle est de qualité inférieure. Elle permet la fabrication de tapis.

A Cadix, Pierre Bigodet-Desvarennes, consul de France à Cadix, écrit à Antoine Louis Rouillé, comte de Jouy, secrétaire d'État de la Marine (1er février 1751) :

... affaire du capitaine Rambaud dont le négociant Vallés, le correspondant, rendra compte aux intéressés du navire ; Rambaud s'occupe du rapatriement de l'équipage ; Desvarennes a déjà rapatrié une partie de l'équipage du navire naufragé à Ayamonte...[140].

Le même demande les ordres du ministre, après l'enquête de Lusignan (Vincent de Lusignan-Mamachi), pour le remboursement à Vallés des frais causés par le naufrage du Saint-François, capitaine Rambaud, de Marseille, le 1er novembre 1751. Un arrangement est enfin trouvé avec les intendants de la santé de Cadix dans l'affaire de la barque le Saint-François, capitaine Rambaud, le 29 novembre 1751.

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Sa mort (1761)[]

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Aaprambaud39

Attaque et prise de Belle-Isle en 1761.

Toute les hommes de la famille Rambaud, sauf peut-être Benoît de Rambaudqui a 10 ans, mais aussi le mari de sa fille, le capitaine de vaisseaux Georges Pléville Le Pelley combattent durant la Guerre de sept ans (1756 - 1763). Le fils aîné, Jean Michel Rambaud (1738-1792), est blessé à la cage thoracique, comme par la suite Benoît de Rambaud à la bataille de Gondelour. Lui c'est à la journée du 24 janvier 1762 à la défense du morne La Tapie, poste avancé de Tartenson.

Jean Rambaud, capitaine de vaisseaux[141] périt comme capitaine corsaire et armateur, sur mer, à la fin de la Guerre de Sept Ans (1756 - 1763), fin 1760/début 1761. Son fils cadet a 10 ans, selon son dossier militaire. Il est né le 13 octobre 1750. Donc il est donc mort fin 1760 ou début 1761.

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Son mariage (1730)[]

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Magdeleine Lieutaud déménage du Petit Mazeau (O), l'église des Accoules (E), Palais de la Cour du Lieutanat (B), Maison Commune de la Ville (A).

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Rue Grignan de nos jours.

Jean épouse Magdeleine Lieutaud, fille de François Lieutaud (1711 - 1787), un capitaine de barques et Catherine Arnaud, le 24 octobre 1730 à Martigues (paroisse de Ferrières). Magdeleine est née le 10 juillet 1711 à Martigues (paroisse de Ferrières). Sa mère se remarie au père de Jean Rambaud. Écrivain de barque, avec une très belle écriture, parlant aussi très bien le français, le marié est donc un homme donc trèds cultivé pour son temps. Comme Jean hérite de deux barques il devient armateur et patron de vaisseaux marchands. Il est l'un des négociants avec l'outre-mer de Martigues. Il est cité, le 18 juin 1738, pour ses activités entre le port de Carthagène et la France[142].

Magdeleine Lieutaud décède le 28 avril 1787 à Marseille, rue de Grignan, paroisse Saint-Férréol. La rue de Grignan, où elle habite, est située dans les nouveaux quartiers de Marseille. Les négociants s'y font construire des hôtels particuliers. Raoul Busquet, dans son Histoire de Marseille, est émerveillé rue Grignan par des rampes de balcon de fer forgé, de style Louis XVI, avec trépieds, flammes, draperies, et glands de cordelières d’une souplesse et d’un effet décoratif admirables… Dans cette rue et deux ou trois autres vont se déployer les fastes de la bonne société au XIXe siècle[143].

Nous avons un Pierre Rambaud, rue Grignan, qui figure dans l'Armorial des échevins de Marseille : de 1660 à 1790 échevins de Marseille[144]. En 1718, cet échevin, Pierre Rambaud, accompagné de deux capitaines de quartier, va assister au cantat, c’est-à—dire au service funèbre qui se fait annuellement, dans l’église de l’0bservance, pour le repos de l’âme de Pierre de Libertat, qui a tué Casaulx, le chef des ligueurs de Marseille[145]. Ce Pierre est peut-être un cousin lointain.

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Sa descendance[]

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La statue du Ministre de la Marine et des Colonies, Georges Pléville Le Pelley, son gendre, à Granville.

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Marie Ursule Rambaud figure dans l'Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, de 1900, avec ses enfants.

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Agathe de Rambaud, née Mottet.

Aara201

Joseph Antoine Rambaud est décédé le 24 novembre 1777 à Marseille, aux Allées de Meilhan.

Jean Rambaud (1703 - 1761) et Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787) sont les parents de :


¤ Catherine Rambaud, marraine de son neveu Joseph Pascal Pléville le Pelley, le 30 mars 1766, mariée à François Pache, Officier royal, décédé le 9/01/1782 à Marseille, rue de la Porte d'Aix (Inventaire). Nous avons un Marc Pache, fermier de l'entrée des huiles étrangères, en cette ville en 1735, peut-être son beau-père.


¤ Marie Ursule Rambaud est née le 21 octobre 1735, à Martigues (paroisse de Ferrières). L'affaire de Corse rondement menée, Pléville épouse Marie Rambaud… et décide de s'installer à Marseille. Pléville écrit dans ses mémoires :

Dans l'automne de 1755, j'épousais à Marseille Demoiselle Marie Ursule Reimbaud, fille d'un capitaine comme moi. J'en eu un fils et deux filles.

En réalité, on retrouve ce mariage daté du 17 octobre 1757, dans les registres paroissiaux de la paroisse Notre-Dame des Accoules, à Marseille[146]. Georges Pléville Le Pelley va être Gouverneur du port de Marseille, Amiral, Ministre de la Marine et des Colonies du 15 juillet 1797 au 27 avril 1798, Sénateur, Officier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis et de l'Ordre de Cincinnatus, il est l'un des premiers Grands officiers de la Légion d'honneur. Marie Ursule Rambaud figure dans l'Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, de 1900, comme épouse de Pléville et dans le Dictionnaire des famille françaises de Chaix d'Est Ange comme ancêtre des Couret-Pléville. A cette époque, en 1757, Jean est capitaine de vaisseaux[147].


¤ Jean Michel Rambaud (1738-1792) est nommé sous-lieutenant à 18 ans dans le régiment des milices de Marseille, il est fait capitaine de la Garde nationale et élu à Saint-Domingue. Jean Michel est un défenseur des gens de couleur, mais est néanmoins assassiné lors des massacres de blancs pendant la Révolution haïtienne.


¤ Le Sieur Joseph Antoine Rambaud est né en 1744 à Marseille. Il est décédé le 24 novembre 1777 à Marseille, aux Allées de Meilhan, où vont se déployer les fastes de la bonne société au XIXe siècle[148]. Il est enterré Cimetière Saint-Martin. C'est un capitaine de vaisseaux marchands. Il est le parrain de son neveu Joseph Pascal Pléville Le Pelley, le 30 mars 1766. Il est possible que lors de l'armement de la Pintade, en 1777, le Rambaud associé d'Arbaud soit la même personne[149]. Arbaud et Rambaud, négociants à Marseille, armateurs pour l'Isle de France en 1779... idem pour les mouvements dans les années 1780 et Grenier frères, Arbaud et Rambaud[150].

¤ Benoît de Rambaud, sans être avant cela aide-commissaire de la Marine et aide-ingénieur[151], est Aide de port, dès l'âge de 14 ans[152]. Magdeleine Lieutaud ne se rend pas au mariage de son fils, Benoît de Rambaud avec Agathe Rosalie Mottet, en 1785, à Versailles où les témoins du marié sont Suffren et Thomas Villaret de Joyeuse. Benoît, ingénieur de la Marine, est fait lieutenant colonel et chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Il est le mari d'Agathe Rosalie Mottet, Berceuse du futur Louis XVII, une véritable mère pour lui, selon Alain Decaux. Benoît de Rambaud est selon tous les actes officiels écuyer à la fin de sa vie.

La veuve de Benoît de Rambaud, Agathe Rosalie Mottet, hérite des Rambaud. Du temps de la Restauration elle a 10.000 francs de rentes ce qui correspond à 200.000 francs de capital, le prix de deux petits châteaux avec des terres. Comme ses parents sont ruinés ce capital lui vient du père de son mari. Benoît a plusieurs frères et sœurs, on peut donc en conclure que Jean Rambaud (1703 - 1761) est un négociant riche de Marseille. Un million de livres c'est une somme considérable, même si la réforme monétaire de Calonne, le 30 octobre 1785, abaisse la livre à 0,290 g d'or fin et à 4,45 g d'argent fin[153].

Benoît de Rambaud, blessé très grièvement en Inde, et pas vraiment guéri des fièvres contractées sur le fleuve Sénégal, qui le ramènent à l'hôpital de Saint-Louis du Sénégal


¤ Georges Pléville Le Pelley survit à de nombreuses amputations.

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Les Rambaud habitent rue Près du Petit Mazeau (entre l'ancien palais de justice et l'hôtel de ville).

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TRENTE DEUXIÈME GÉNÉRATION[]

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Jean Rambaud (1703 - 1761) a entre autres un fils aîné Jean Michel Rambaud (1738-1792), un gendre amiral et ministre, Georges Pléville Le Pelley, une belle-fille Agathe Mottet, épouse de Benoît de Rambaud qui élève le Dauphin et est cœur de l'énigme Louis XVII et le mari de celle-ci Benoît de Rambaud, ingénieur, colonel, commandant de la troupe du Sénégal, gouverneur du royaume de Galam, qui meurt avent cela à 36 ans des fièvres du fleuve Sénégal.

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TRENTE DEUXIÈME GÉNÉRATION : JEAN-MICHEL[]

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Demande du capitaine Jean-Michel Rambaud pour être chevalier de Saint-Louis.

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Signature de Jean-Michel Rambaud.

Jean Michel Rambaud (1738-1792) est né au début de l'année 1738, à Marseille, paroisse des Accoules. Il est décédé le 13 juin 1792 aux Cayes, dans l’île de Saint-Domingue, du temps de la révolution haïtienne et enterré le lendemain au cimetière de cette petite ville.

Dans sa jeunesse, ce membre de la famille Rambaud est capitaine et armateur. Au début de la Guerre de Sept Ans (1756-1763), en 1756, Jean-Michel est nommé sous-lieutenant lors de la formation des milices à Marseille. Son père, armateur et capitaine, devient corsaire et meurt pour le roi à la fin du conflit.

Jean-Michel passe à Saint-Pierre, dans l'île de la Martinique, au commencement de l’année 1760, où il continue de servir en la dite qualité au bataillon du mouillage par lettre de passe de Monsieur de Beauharnais. S'étant porté au Fort Royal lors du siège par les Anglais, en 1762, au détachement envoyé de Saint-Pierre sous les ordres de Monsieur de Thoumazeau. Il est blessé grièvement à la poitrine lors de la journée du 24 janvier à la défense du morne La Tapy, poste avancé du Fort Tartenson. Il est le bras droit du lieutenant Joseph-Gaspard de Tascher de La Pagerie, qui défend les batteries. Georges Pléville Le Pelley, son beau-frère, est nommé capitaine de port à La Martinique. Il a amené avec lui le frère cadet de Jean-Michel, Benoît de Rambaud, qui a 13 ans. Pléville le prend comme aide de port et élève-ingénieur.

Rambaud est lieutenant en second en 1771, par commission chevalier de Vallières. Puis il est lieutenant en premier en 1774, par commission de Monsieur le comte de Nozières. Il passe aux Cayes, dans l'île de Saint-Domingue, en 1777, où il continue service dans la compagnie d'artillerie. En 1780, il est capitaine de grenadiers par commission de Monsieur le comte d'Argout, Gouverneur général de Saint-Domingue. Cette nomination est confirmée par brevet du Roi. En 1789 Jean Michel est maintenu capitaine, mais dans la Garde Nationale.

Il fait de la politique au début de la Révolution haïtienne. Il est Président des premières Assemblées primaires et Président du Comité paroissial. Bien entendu il est électeur à l’Assemblée provinciale du Sud et officier municipal des Cayes. Jean-Michel est un partisan du vote des gens de couleur. Dans les assemblées qu'il préside les noirs sont admis, contrairement à celles du reste de l'île. Cependant, il meurt aux Cayes, lors des combats dans cette région, en 1792.


Rambaud (Jean Michel), sous-lieutenant de la deuxième compagnie d'infanterie Blancs de la paroisse du Mouillage au quartier du Mouillage (17 avril 1770), lieutenant aide-major du quartier (1er juin 1774)[154].

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Aaprambaud57

Massacre des blancs à Saint-Domingue.

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TRENTE DEUXIÈME GÉNÉRATION : PLÉVILLE[]

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La statue de Georges Pléville Le Pelley à Granville (photo Sandra G.), oncle et parrain de mon ancêtre Georges de Rambaud.

Aaprambaud55

L'Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe nous démontre que cette famille d'ancienne extraction est maintenue dans sa noblesse en 1666.

A733

Les Mémoires de Georges Pléville Le Pelley, éditées par Les Cahiers culturels de la Manche.

Abr41

Extrait du dossier de Benoît de Rambaud au CAOM, où il est question de son beau-frère Georges Le Pelley de Pléville.

Quidquid ex illo amavimus, quidquid mirati sumus, mansurumque est in animis hominum, in aeternitate temporum, fama rerum, écrit Tacite, in Agricol (Tout ce que nous avons aimé de lui, tout ce dont nous nous sommes émerveillés, restera dans l'esprit des hommes, dans l'éternité des temps, la renommée des choses.).

Georges-René Le Pelley de Pléville, plus communément appelé Pléville Le Pelley, est né à Granville, le 18 juin 1726, et mort à Paris le 2 octobre 1805. Il est enterré au cimetière du Champ du repos sous Montmartre, vers 1806[155], le lendemain[156].

Membre de la famille Le Pelley, Georges Le Pelley de Pléville est le descendant des seigneurs de Mennetot, du Bois, etc., en Normandie, famille anoblie par les francs-fiefs postérieurement à la recherche de Monfaut, qui a lieu en 1463. D'argent au pal de sable, accosté de deux demi-vols de gueules ; au chef d'azur.[157]. Cette famille donne Michel Le Pelley, écuyer, seigneur de Digulleville, qui laisse deux enfants : Jean et Guillelmine, mariée par contrat du 2 novembre 1578, devant les tabellions de Saint-Sauveur-le-Vicomte, à Gracies d'Ancel, seigneur de Flottes. Jean Le Pelley, seigneur de Digulleville, épouse en 1576, Catherine du Rozel, et ses deux petits-fils, Thomas, sieur du Mennetot, et Jean, sieur du Bois, en Tréauville, marié en 1665 à Renée Plissart, sont maintenus dans leur noblesse[158]. Il est le fils d'Hervé Le Pelley de Pléville, capitaine de Terre-Neuvas et marchand, car son grand-père a dilapidé la fortune familiale. Georges est orphelin à l'âge de 12 ans (1739) et fait des études au collège de Coutances pour être séminariste. En 1739, il est volontaire sur le navire le Comte de Thorigny.

Le Pelley de Pléville est mis aux arrêts (1740) pour avoir défendu un mousse. Il s'évade et traverse la forêt vierge pour aller à Québec. Il devient sous-officier sou le nom de Duvivier (1740 - 1743). Reçu garde de la Marine (1743), il doit néanmoins renoncer à faire carrière dans le Grand Corps, car il est d'une famille plutôt pauvre.

Lors de la guerre de succession d’Autriche (1744) il devient officier corsaire. Pléville a la jambe droite emportée par un boulet. Il combat les Anglais lors des expéditions de Minorque et de Corse (1756). Il se marie à Marseille en 1757 avec Marie Ursule Rambaud, qui descend des Rambaud de Pertuis. Pléville est à nouveau corsaire, puis comme éclaireur de l'escadre (1757/1758) de Jean-François de Bertet de La Clue-Sabran, commandant de la flotte française en Méditerranée, partant aux Antilles il la renseigne en allant dans la rade de Gibraltar de l'arrivée des Anglais. Nommé pour avoir sauvé l'escadre lieutenant de frégate (1758/1762), il est à nouveau atteint par un boulet qui lui enlève sa jambe de bois. Pléville est Second sur le chebec du roi, le Renard, capitaine de brûlot (1766), lieutenant de port à La Martinique (1764), avec son beau-frère Benoît de Rambaud, puis de 1767 à 1778 à Marseille[159].

En 1778, Pléville s'embarque sur le Languedoc, navire amiral du comte d'Estaing, et il fait comme intendant et second de ce vaisseau toute la campagne d'Amérique. A son retour en France il apprend qu'il est nommé capitaine de vaisseau[160]. Il prend sa retraite à Marseille, en tant que capitaine de vaisseau et de port, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et de l'ordre de Cincinnatus[161].

Il accueille la Révolution avec enthousiasme et est le fondateur du Club patriotique, orateur des sections et de la Société populaire où ses démêlés avec Barbaroux lui donnent une certaine notoriété[162].

Il est nommé Vice-amiral en 1794, et est appelé à faire partie des comités de la marine et du commerce, et ses conseils sages et désintéressés y sont d'une grande utilité. L'année suivante il est envoyé à Ancône et à Corfou pour y organiser le service de la marine. Il assiste au Congrès de Lille 1797), en qualité de ministre plénipotentiaire, afin d'y traiter de la paix. Pendant le cours de cette mission, Pléville est nommé Ministre de la Marine et des Colonies. Il quitte le service en 1798. Napoléon fait de lui un des premiers Sénateurs et grands officiers de la Légion d'honneur[163].

L'amiral Pléville Le Pelley a sa statue à Granville, datant de 1907, détruite en 1942, par le gouvernement de Vichy, du fait de son appartenance à la franc-maçonnerie[164]. Son portrait le plus connu est au musée du Vieux Granville et une nouvelle statue domine le port de sa ville natale. On peut voir son buste au château de Versailles, mais le Sénat en possède un double, que, bizarrement, il n’expose plus dans sa Grande Galerie.

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Exposition sur Pléville Le Pelley.

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TRENTE DEUXIÈME GÉNÉRATION : AGATHE MOTTET[]

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Agathe de Rambaud, née Mottet.

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Son grand-père, le baron Nicolas Mottet de La Motte est l’un des Huit barons ou fieffez de l'abbaye royalle Saint Corneille de Compiegne.

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Article sur Agathe de Rambaud dans le "Journal des débats politiques et littéraires".

A410

Pour l'amour du Dauphin- 23 € (+ 4 de port) dédicacé).

De mambaud benoît mariage

De nombreux soi-disant historiens précisent sur la Wikipédia francophone que Suffren et Villaret de Joyeuse ne sont pas les témoins de leur mariage, contrairement à la mairie de Versailles et la lecture de cet acte.

Agathe Mottet, épouse de Benoît de Rambaud, plus connue sous le nom de Madame de Rambaud ou Agathe de Rambaud, est appelée parfois comtesse de Ribécourt[165][166][167]. Elle est née à Versailles et est baptisée en l'église Saint-Louis de Versailles, depuis cathédrale Saint-Louis de Versailles, le 10 décembre 1764[168]. Agathe est morte à Aramon, dans le Gard, le 19 octobre 1853 et enterrée à Aramon, puis au cimetière Saint-Véran, à Avignon, dans un caveau familial, mais en 1891.

Agathe Mottet se marie vingt jours avant la naissance du duc de Normandie (Louis XVII), le 7 mars 1785, avec Benoît de Rambaud, protégé de Pierre André de Suffren, comme son ami le futur vice-amiral Thomas Villaret de Joyeuse. Son mari meurt à Saint-Louis du Sénégal, en revenant d’une expédition vers le royaume de Galam, au cœur de l'Afrique Noire, dont il vient d'être nommé Gouverneur, le 5 octobre 1787.

Agathe est à Versailles la berceuse des Enfants de France. Puis aux Tuileries, elle est attachée à la personne du Dauphin, le futur Louis XVII. Elle est la personne la plus proche de ce prince, comme le rappelle dans ses écrits Alain Decaux, de sa naissance au 10 août 1792.

Après l'avoir protégé des années pendant les funestes journées révolutionnaires, elle doit s'enfuir des Tuileries Le 10 août 1792, après la prise des Tuileries. Le fidèle Jean-Baptiste Cléry raconte, dans son Journal, comment ils ont évité de peu les prisons des Massacreurs de Septembre. Comme son cher Dauphin est emmené au Temple, elle demande néanmoins à être emprisonnée avec lui pour pouvoir le servir à nouveau. Puis, Agathe de Rambaud, comme tous les autres fidèles serviteurs de la famille royale, doit se terrer. Elle verra sa fille, Marie Célinie, mourir de privations.

Thermidor sauve Agathe et son fils, Georges de Rambaud, comme le roi-martyr. Son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley devient amiral et ministre. Le frère d'Étienne Guillaume Picot de Bazus, un autre de ses beaux-frères, le savant Philippe Isidore Picot de Lapeyrouse, est maire de Toulouse. Elle revoit même par la suite son ami, le Prince de Poix.

Agathe Mottet de La Motte, épouse de Benoît de Rambaud est issue d’une famille libérale et franc-maçonne de l’administration de la Marine avant 1789. Elle est peu récompensée en 1815 de sa fidélité au dauphin, maintenue jusqu’au 10 août 1792. Elle n’obtient qu’une pension de 1.000 francs et a du mal à assurer une situation à son fils, ancien fonctionnaire impérial, qui a pourtant suivi le roi à Gand[169] .

Connaissant les comtes de Provence et d'Artois, elle ne s’attend qu’à de l’ingratitude des frères de Louis XVI sous la Restauration. La naissance de Louis XVII a contrarié les plans du futur Louis XVIII. Marie-Antoinette a empêché de peu que son bébé mange du verre pilé introduit dans sa nourriture. Sous la Restauration,

Agathe touche néanmoins une pension, qui s’ajoute à ses revenus qui sont d’environ 10.000 francs, somme assez considérable. Elle est invitée régulièrement aux Tuileries et rencontre la duchesse d’Angoulême et surtout la duchesse de Berry, princesse qui fréquente aussi sa cousine, mariée à un Russell de Swallowfield. Avec l'aide du général Wellington, cette grande Dame va permettre à Édouard de Warren, cousin français d’Agathe, de devenir officier dans l’armée anglaise des Indes.

Madame de Rambaud dans les années 1830 va avoir 70 ans, et même ses rares ennemis disent qu’elle en paraît 10 ans de moins. C’est quelqu’un de très moderne et même si désormais des romans de gare la disent très bigote. Ses amis ecclésiastiques lui reprochent de ne pas être catholique pratiquante. La réalité est que sa famille et ses proches sont tous francs-maçons, tout en étant royalistes. Ce qui, à l’époque? est possible en France, comme de nos jours de Madrid à Oslo, et bien entendu à Londres.

Quand en 1834, Naundorff, un étrange personnage venu de Prusse, arrive à Paris et prétend être Louis XVII, Agathe le rencontre et après une série de questions, en arrive à la conclusion qu’il est son prince.

Celui-ci va vivre plus d’un an chez elle, parfois en étant malade. Agathe de Rambaud va reconnaître sur son corps les mêmes marques et cicatrices qu'elle avait observées chez le Dauphin et confronter ses souvenirs avec le prétendant. Convaincue de la justesse de sa cause, elle devient l'un des plus fidèles partisans de ce Naundorff et regroupe autour d'elle d'autres anciens proches de la famille royale.

Commence alors ce qui sera le dernier combat de sa vie, le plus passionné aussi, pour faire reconnaître son prince et le faire rétablir dans ses droits et prérogatives. Elle n’est en rien sénile. Au contraire, son témoignage pousse ceux qui la connaissent à reconnaître le prince, comme par exemple le comte Charles d’Hozier (1775-1846) ou à être fortement ébranlé dans leurs convictions. C’est le cas du duc Sosthène de La Rochefoucauld, sorte de ministre de la culture de Charles X, et espion de la duchesse d’Angoulême, qui n’a aucune envie de partager son énorme héritage, même avec son frère.

Elle n’est en rien intéressée, comme le proclame aujourd’hui des personnes qui ne connaissent pas cette énigme. Bien au contraire, elle se ruine pour son prince, comme le prouvent les actes notariés de sa famille.

Tant de calomnies ont occulté la vérité sur cette femme qu'il importait de lui restituer sa vraie personnalité m’a écrit Georges Bordonove, historien de nos rois. Dans ma biographie de mon ancêtre, Pour l’amour du Dauphin, j’ai essayé de lui restituer sa vraie personnalité. J’ai parlé aussi très longuement de la vie de Louis XVII et ses proches à Versailles, puis aux Tuileries. Et bien entendu j’ai raconté la survie des anciens serviteurs du roi pendant la Terreur. En ce qui concerne l’affaire Naundorff, à partir de nombreux documents en partie inédits, comme l’a écrit Philippe Delorme, j’ai essayé de décrire l’ambiance régnant parmi les partisans de la survivance, qui sont souvent des membres de la famille d’Agathe de Rambaud. Celle-ci passe ses dernières années à Avignon, chez sa petite-fille, qui possède un hôtel particulier au pied du palais des Papes. Elle décède dans une métairie appartenant au mari de sa petite-fille à Aramon.


Article détaillé : Agathe Rosalie Mottet


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Tombe d'Agathe Mottet, épouse de Rambaud, au cimetière Saint-Véran d'Avignon.

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TRENTE DEUXIÈME GÉNÉRATION : BENOÎT[]

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Uniforme d'ingénieur-géographe de la Marine avant 1789.

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Pour Gallica et les Archives nationales d'Outre-mer les plans des forts de Trinquemalay et d'Ostembourg, ou de l'Isle de France sont de Benoît de Rambaud et pas de Desroys, comme l'a inventé un anonyme sur Wikipédia. D'ailleurs ils sont signés par son vrai auteur.

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Croix de chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis de Benoît de Rambaud (14 août 1784).

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Blason des Rambaud à Marseille : D'azur à un lion d'or lampassé de gueules rampant contre un rocher d'argent et regardant un soleil d'or mouvant de l'angle dextre du chef[170][171][172].

Signature de ramabaud andré

Signature de Benoît de Rambaud.

Benoît de Rambaud est né le 13 octobre 1750, à Marseille, rue du Petit Mazeau. André Thérèse Benoît Rambaud est baptisé le lendemain à la paroisse Notre-Dame des Accoules. Benoît est décédé à l'hôpital de Saint-Louis du Sénégal, le 5 octobre 1787, à l'âge de 36 ans[173]. Il est inhumé au cimetière européen de Saint-Louis du Sénégal.

Le futur écuyer, ingénieur-géographe[174][175][176][177], chevalier de l'Ordre de Saint-Louis[178][179], lieutenant-colonel, Commandant particulier au Sénégal, Benoît de Rambaud est le fils d'un membre de la famille Rambaud, appartenant à la très privilégiée bourgeoisie de Marseille, selon l'Armorial de la ville de Marseille : recueil officiel dressé par les ordres de Louis XIV (1864). Son père, un grand négociant avec l'outre-mer[180] est aussi capitaine de vaisseaux, corsaire, armateur... Il meurt pour la France quand Benoît a dix ans[181].

Benoît, dès l'âge de 14 ans, devient Aide de port[182] et élève ingénieur-géographe (fin 1763 - 1770) à La Martinique, du fait de son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley, futur amiral et ministre, sous les ordres de Victor-Thérèse Charpentier d'Ennery, Gouverneur de La Martinique en 1765, et en 1768 gouverneur des Antilles françaises[183].

Benoît de Rambaud, à la suite des milices, passe en Corse dès le début de l'année 1769[184]. Il est employé par une commission particulière de Monsieur le Duc de Choiseul en qualité d'ingénieur-géographe à la carte topographique de cette île jusqu'en mars 1778[185][186]. Il est ingénieur-géomètre en Corse 45 mois et lève 30.000 arpents[187][188].

Benoît de Rambaud combat de 1780 à 1783 dans l'océan Indien du fait de l'alliance de Louis XVI avec les patriotes américains. Cet officier sert aux Indes successivement dans l'artillerie, l'infanterie et le génie[189][190][191]. L'amiral Pierre André de Suffren a beaucoup d'estime pour lui, comme pour Thomas Villaret de Joyeuse. En 1784, il est fait lieutenant-colonel pour effectuer une mission spéciale en Inde, mais cela ne se fait pas[192].

Pour ses compétences, ses actes de bravoure, du fait de ses blessures, et du soutien de tous ses chefs de l'océan Indien, Benoît de Rambaud', devient chevalier de Saint-Louis bien avant le tems (14 août 1784 - 33 ans - huit années de service au lieu de 20)[193]. Sa Troisième légion des volontaires étrangers de la Marine figure sur la liste des régiments français de la Guerre d'indépendance américaine, du Comité d'Histoire de la Société des Cincinnati.

L'année suivante, Benoît de Rambaud se marie avec Agathe Rosalie Mottet. Leur acte de mariage est présenté, avec ceux d'autres habitants de Versailles célèbres, aux archives municipales de cette ville. Il est vrai que les témoins du marié sont Pierre André de Suffren et Thomas Villaret de Joyeuse. Sa femme, Agathe Rosalie Mottet est la petite-fille de Nicolas Mottet de La Motte, l’un des ''Huit barons ou fieffez de l'abbaye royalle Saint Corneille de Compiegne'', selon de nombreux historiens et généalogistes, qu'ils soient français ou britanniques, auteurs dont les livres figurent dans les bibliothèques des plus célèbres universités dans le monde[194][195][196][197][198][199][200][201][202][203][204][205][206][207][208]... Elle va être pour le futur Louis XVII de sa naissance à son emprisonnement au Temple, une véritable Mère, selon Alain Decaux[209].

Dans le très volumineux dossier individuel de Benoît Rambaud au CAOM[210], une note de ses supérieurs, en 1786, quelques mots écrits en marge de son dossier, semble confirmer que M. Rambaud pourrait rejoindre les Géographes en Inde[211].

Benoît est nommé capitaine dans le régiment de Pondichéry, grâce à l'intervention de la marquise de Polignac, en 1786[212]. Cependant il ne le rejoint pas et devient ingénieur géographe à Lorient[213].

Pierre André de Suffren le nomme commandant de la troupe du Sénégal et Inspecteur des affaires de la Compagnie du Sénégal (16 février 1787)[214]. Benoît de Rambaud doit aussi gouverner un royaume au cœur de l'Afrique. Sur son dossier militaire, il a le titre de Commandant particulier au Sénégal (Gouverneur). Il doit conclure un traité d'alliance et de commerce avec le tunka de Galam[215].

Le chevalier de Boufflers nous dit que la compagnie du Sénégal ne respecte pas ses engagements vis-à-vis de Benoît de Rambaud . Malgré ses brillants états de service[216], il est subordonné à un certain Aubert, personnage médiocre et corrompu[217]. Il ne peut rejoindre le fort Saint-Joseph, à Galam, car dès son arrivée à Bakel contracte les fièvres, comme ses hommes. Il retourne à Saint-Louis pour y mourir à l'hôpital[218].


Article détaillé : Benoît de Rambaud dans l'océan Indien

Article détaillé : Pierre André de Suffren

Article détaillé : Thomas Villaret de Joyeuse

Article détaillé : Benoît de Rambaud et le Sénégal


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Son baptême (1750)[]

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Son acte de baptême.

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Le Petit Mazeau (O), l'église des Accoules (E), Palais de la Cour du Lieutanat (B), Maison Commune de la Ville (A).

André Benoît Thérèse Rambaud est né le 13 octobre 1750, à Marseille, rue du Petit Mazeau. Il est baptisé le lendemain à la paroisse Notre-Dame des Accoules Nostra Senhora de las Accuas (1033 - 1794). Benoît est le fils cadet de Jean Rambaud (1703 - 1761), capitaine de la marine absent à sa naissance, originaire de Martigues qui devient armateur de navires corsaires et un grand négociant avec l'outre-mer[219] à Marseille… et Marie Magdeleine Lieutaud, fille d'un capitaine de barque (barque terme désignant les navires marchands en Provence et pas les canots ou barques de pêcheurs amateurs sur les rivières). Son parrain est André Allemand (d'où son premier prénom), négociant turinois cité en 1753[220] et sa marraine Marguerite Bertrand-Delorme. André Allemand est le grand-père de Jean Joseph Allemand, Prêtre catholique - fondateur de l'Oeuvre de la Jeunesse.

Le capitaine Jean Rambaud (1703 - 1761) est en mer ce 13 octobre 1750, jour du baptême de son fils Benoît de Rambaud. En effet, le 7 décembre 1750, à Cadix, Pierre Bigodet Desvarennes, consul de France à Cadix, écrit à Antoine Louis Rouillé, comte de Jouy, secrétaire d'État de la Marine qu'il a reçu la dépêche du ministre du 9 novembre. Il ajoute :

On a pu sauver la barque "le Saint-François", capitaine Rambaud, de Marseille, avec un chargement de laines de Barbarie ; dispositions prises et ordres donnés par Desvarennes à Rambaud pour empêcher toute déprédation du chargement...[221].

La Barbarie c'est la côte des pirates barbaresques, c'est-à-dire le littoral du Maghreb du Maroc à la Libye.


Voir article détaillé : Jean Rambaud (1703 - 1761)


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Orphelin à dix ans (1750 - 1761)[]

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Jean rambaud

Son père, Jean Rambaud.

Jean II

Jean est dès 1740 officier des Garde-côtes.

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La rue du Petit Mazeau mène à la place du même nom.

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Le port de Marseille: l'entrée du port, en 1754, par Vernet.

Aara22

Son père, capitaine corsaire, périt au combat à la fin de la Guerre de sept ans (1760/1761). Benoît est orphelin alors qu'il n'a que dix ans qua[222].

Jean Rambaud (1703 - 1761), bien que né à Saint-Chamas, et ayant vécu jusqu’en 1737 à Martigues, devient un membre de la bourgeoisie de Marseille, ce qui nécessite une maison d’une valeur d’au moins 10.000 livres et des amis bien placés[223]. Etre bourgeois de Marseille donne des privilèges au niveau de l’impôt et des charges. Jean figure dans l'Armorial de la ville de Marseille : recueil officiel dressé par les ordres de Louis XIV (1864) et dans l'Armorial de la Provence, du Comtat Venaissin, de la principauté d'Orange, des baronnies, du Gapençais, de l'Embrunois, du Briançonnais et du comté de Nice (1932).

Du fait d'actes notariés les Rambaud savent qu'ils sont les descendants d'écuyers notaires de Pertuis, eux-mêmes descendants des Rambaud de Montgardin et d'Ancelle des Alpes. Aux générations suivantes les Rambaud des bords de l’Étang de Berre sont capitaines de barques.

Jean Rambaud à Martigues est cité pour les activités entre le port de Carthagène et la France, le 18 juin 1738[224]. Cependant le port de Martigues connait un grand déclin économique. Jean et Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787) et leurs deux filles, Catherine et Marie Ursule Rambaud (1735 - 1780), s'installent à Marseille, entre Notre-Dame des Accoules et la Loge des Marchands (hôtel de ville de Marseille), en 1738. Magdeleine Lieutaud, sa mère, est enceinte de Jean Michel Rambaud (1738-1792).

Une commission à Versailles fait Jean Rambaud capitaine de la Capitainerie des Garde-côtes de Marseille, par Commission du 28 août 1740[225]. Ses deux fils vont être, eux-aussi, mais très jeunes, officiers d'artillerie.

Jean Rambaud (1703 - 1760/1761) est aussi capitaine de navires marchands, armateur, négociant avec l'outre-mer, capitaine corsaire...[226], capitaine de vaisseaux en 1757.

Benoît de Rambaud est élevé rue du Petit Mazeau, à Marseille, derrière l’hôtel de ville. Mais son père, capitaine corsaire, périt au combat à la fin de la Guerre de sept ans (1760/1761). Il a dix ans[227]. Jean Rambaud (1703 - 1761) marié en 1730 à Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787), mort pour la France, est le père entre autres de :

¤ Catherine Rambaud (1735 - après 1766) mariée à un certain Pache, fermier de l'entrée des huiles étrangères, à Marseille.

¤ Marie Ursule Rambaud (1735 - 1780) mariée en 1757 à Georges Pléville Le Pelley (1726 - 1805), unijambiste du fait de deux boulets anglais dans la même jambe, futur amiral et ministre de la Marine et des colonies.

¤ Jean Michel Rambaud (1738-1792), blessé grièvement, puis mort pour la France. pendant les massacres de blancs à Saint-Domingue.

¤ Joseph Antoine Rambaud (1744 - 1777), parrain de son neveu Joseph Pascal Pléville Le Pelley le 30 mars 1766, capitaine de vaisseaux marchands. Il habite Les allées de Meilhan et est marié à Marguerite Giraud.

¤ Benoît de Rambaud (1750 - 1787) marié en 1785 à Agathe de Rambaud, père de Georges de Rambaud, blessé grièvement à la bataille de Gondelour (Indes), puis mort pour la France, en remontant le fleuve Sénégal.


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Après la mort de son père (1761)[]

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L'hôtel de ville de Marseille en 1740.

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Demande du capitaine Jean Michel Rambaud (1738-1792) pour être chevalier de Saint-Louis.

Sa mère, Marie Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787), est la fille d’un patron de barque martégal. Benoît hérite en 1761 de son père. Comme sa veuve, Agathe Rosalie Mottet, va avoir 10.000 francs de rentes, qui ne peuvent lui venir que de ses beaux-parents, on peut estimer cet héritage à 200.000 francs. Comme Benoît a plusieurs frères et sœurs ces 200.000 francs ne sont qu'une partie de l'héritage de Jean Rambaud (1703 - 1761). A cette époque, un château en Île-de-France avec des terres, des meubles, des fermettes et un cheptel vaut 100.000 francs.

Même si les Rambaud des bords de l’Étang de Berre ne sont plus considérés comme nobles, Jean Rambaud (1703 - 1761) est un bourgeois très respectée. D'ailleurs, le frère aîné de Benoît, Jean Michel Rambaud (1738-1792), est nommé officier dès qu'il rejoint le régiment des milices des canonniers garde-côtes de Marseille, en 1756.

Son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley, un Normand, né d’un père non maintenu dans sa noblesse, devient gouverneur du port de Marseille. Il bénéficie des relations sur le port de son beau-père. Ce Georges Pléville Le Pelley, futur ministre de la Ire République, l’emmène avec lui à Fort Royal.

Benoît, lui-même, sans être avant cela aide-commissaire de la Marine et aide-ingénieur[228], est Aide de Port, à l'âge de 14 ans[229].

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La Martinique (fin 1763 - 1770)[]

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260pxLes Mémoires de Georges Pléville Le Pelley, éditées par Les Cahiers culturels de la Manche.

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Extrait du dossier de Benoît de Rambaud au CAOM.

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Carte de la partie septentrionale de la Martinique, par Jacques-Nicolas Bellin, assisté de Benoît de Rambaud, futur ingénieur-géographe de la Marine.

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Carte de la partie méridionale de la Martinique, par Jacques-Nicolas Bellin, assisté de Benoît de Rambaud, futur ingénieur-géographe de la Marine.

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Fort Saint-Louis à Fort-Royal.

Benoît de Rambaud fait de courtes, mais brillantes études qui vont lui permettre de devenir ingénieur, géographe, géomètre, et officier d’artillerie. En septembre 1763, à l'âge de 13 ans, son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley, l’emmène à ses frais à Fort Royal. Ils rejoignent là-bas, Jean Michel Rambaud (1738-1792), frère de Benoît, sous-lieutenant, grièvement blessé au siège de Fort Royal, en 1763.

Benoît, dès l'âge de 14 ans, devient Aide de port et élève ingénieur-géographe (fin 1763 - 1770) à La Martinique. Victor-Thérèse Charpentier d'Ennery est Gouverneur de la Martinique en 1765, et en 1768 gouverneur des Antilles françaises[230].

Son beau-frère, le futur ministre Georges Pléville Le Pelley, est capitaine du port de Fort-Royal[231]. Benoît devient aide-commissaire de la Marine et aide-ingénieur[232], à l'âge de 14 ans, donc très très jeune[233].

Benoît de Rambaud ne peut être employé dans le génie du fait de son très jeune âge et ce qu'il appelle quelques intérêts de famille[234]. Il navigue sur la frégate La Folle. Il travaille avec Jacques-Nicolas Bellin, ingénieur-géographe de la Marine, réalisant des plans pour reconstruire et aménager les ports des Antilles française.

Pendant ce temps, son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley se montre digne de la considération du gouverneur d'Ennery et des éloges que les meilleurs officiers du Grand Corps commencent à faire de lui. Aussitôt arrivé à la Martinique, il se rend compte des besoins de la marine. Il y a de quoi, en vérité, exercer son activité et ses talents d'administrateur, car tout semble à faire ou refaire. L’état des bassins, des magasins et des fournitures est catastrophique. Et puis il n’existe aucun plan des Antilles françaises ou presque.

Georges Pléville Le Pelley retire les onze navires marchands coulés dans les ports, construit des quais, crée des unités de police, organise une poste, lève des plans... Il finance les travaux parfois à ses frais, mais s’épuise et tombe malade[235].

Chargé, en même temps, de se procurer le croquis du fort Saint-Christophe, Georges Pléville Le Pelley risque de se faire pendre, comme espion, par les anglais, il réussit, en se rendant la nuit dans cette île, à en dresser un plan détaillé qui servira plus tard aux troupes de Bouillé. Par malheur, un matin ayant manqué son embarquement, il doit passer toute la journée caché dans un plan de canne à sucre, sous un soleil torride. Georges Pléville Le Pelley est frappé d'une congestion, et manque de mourir.

En 1779, Georges de Pléville écrit un long rapport, peu favorable aux blancs créoles et aux gens de couleur libres de La Martinique : Réflexions sur les Isles du Vent, surtout La Martinique. Il dit que les libres connaissent par cœur l'Abbé Raynal[236]. Écrit à la demande du Premier Commis de la Marine ce Mémoire pour fournir des nègres aux colonies... un tiers meilleur marché, de Raynal, fait que ce dernier obtient la disgrâce de Georges Pléville Le Pelley. Par la suite, avec la Compagnie de Nouvelle Guyenne, le Premier Commis de la Marine applique ses plans et ils s’enrichissent. En 1765, l'administration doit l'envoyer en congé en France pour lui permettre de se soigner. La mer rétablit la santé de Georges.

Aussitôt son congé expiré, Pléville, dont le marquis de Fénelon a signalé les talents, est chargé par intérim de la direction de la marine à Marseille et nommé le 1er janvier 1766, au grade de capitaine de brûlot[237].

Benoît de Rambaud écrit, selon son dossier militaire, qu'il étudie dans les îles de 1764 à 1769, puis revient en France, en 1770, avant d'aller combattre en Corse, en 1772 dans des milices pro-françaises. À Marseille, il revoit sa sœur, femme de Georges Pléville Le Pelley, qui a deux filles et un fils âgé de seize ans.


Voir article détaillé : Jean Michel Rambaud (1738 - 1792)

Voir article détaillé : Georges Pléville Le Pelley


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La Corse (1770 - 1778)[]

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Benoît Rambaud est employé, dès 1770, par une commission particulière de Monsieur le Duc de Choiseul en qualité d'ingénieur-géographe à la carte topographique de cette île jusqu'en 1778.

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Benoît de Rambaud est ingénieur géomètre 45 mois en Corse. Seul ou avec un associé ils lèvent 30.000 arpents.

Benoît Rambaud à la suite des milices passe en Corse dès le début de l'année 1770[238].

Le comte de Marbeuf, nommé gouverneur de la Corse, se consacre à sa pacification, grâce à une partie de la population depuis longtemps à la cause française. Benoît Rambaud voit beaucoup de grandes familles insulaires, comme les Bonaparte venir renforcer le parti français. Il s'agit pour elles de conserver leur titre de noblesse, car la Corse va devenir française.

La modernisation de l'île est aussi une priorité. La tâche est considérable. En Corse, de 1770 à 1778[239], Benoît est employé comme ingénieur-géomètre 45 mois. Selon La Corse : son évolution au XIXe siècle et au début du XXe siècle ; Le Plan Terrier de la Corse au XVIIIe siècle, lui et un associé lèvent 30.000 arpents[240][241]. Son dossier militaire, nous dit que Rambaud est employé, dès 1770, par une commission particulière de Monsieur le Duc de Choiseul en qualité d'ingénieur-géographe à la carte topographique de cette île jusqu'en 1778[242].

Choiseul est secrétaire à la Guerre et à la Marine et Premier ministre de fait jusqu'en 1770. Il négocie l'achat de la Corse en 1768. Quand Benoît intègre sa commission Louis XV, rallié à la politique de fermeté de Maupeou et de Terray, écarte Choiseul. Mais Benoît devient néanmoins un officier de l'armée française très apprécié. En mai 1772, son supérieur lui reproche une certaine fougue due à sa jeunesse. Mais celui-ci ajoute qu'il a aussi de grandes qualités, très prometteuses pour son avenir. Les Archives nationales d'Outre-mer ont un dossier sur lui comme : ingénieur géographe en Corse (mai 1772)[243].

L'état d'ingénieur apporte des émoluments supplémentaires au grade de 2.000 livres. Benoît Rambaud, avec d'autres ingénieurs-géomètres, parcourt la Corse pour faire des cartes et réaliser les plans de constructions à édifier[244] et à la paix ingénieur-géographe de la Marine[245].

Benoît reste dans cette île jusqu’au 31 mai 1778. Selon La Corse : son évolution au XIXe siècle et au début du XXe siècle ; Le Plan Terrier de la Corse au XVIIIe siècle c'est un travail dangereux du fait des bandits et beaucoup de géomètres tombent malades[246]

Pendant les trente-six années de sa courte existence, il passe presque huit années en Corse.

A son retour sur le continent, la France entre en guerre contre les Anglais pour aider les patriotes américains. Les hostilités commencent pour nous lors du combat victorieux du 17 juin 1778 de la frégate La Belle Poule.

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Rattachement de la Corse à la France.

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BENOIÎT DANS L'OCÉAN INDIEN (1780 - 1783)[]

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Marins français célèbres : Suffren et Villaret de Joyeuse.

Benoît de Rambaud (1750 - 1787) combat de 1780 à 1783 dans l'océan Indien du fait de l'alliance de Louis XVI avec les patriotes américains. Il sert aux Indes successivement dans l'artillerie, l'infanterie et le génie[247][248][249].


Article détaillé : Benoît de Rambaud dans l'océan Indien


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Troisième légion des volontaires étrangers de la Marine[]

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Plan d'une partie de la Cote de l'Isle de France (Mauritius), levé par Benoît de Rambaud.

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Ce plan est attribué à Benoît Rambaud. Il l'a signé.

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Pour Gallica et les Archives nationales d'Outre-mer d'autres plans, ceux des forts de Trinquemalay et d'Ostembourg sont de Benoît de Rambaud et pas de Desroys, comme le raconte un contributeur anonyme sur Wikipédia. D'ailleurs ils sont eux-aussi signés par son vrai auteur.

Le 1er septembre 1778, Benoît Rambaud est fait lieutenant de la Compagnie d'artillerie de la Troisième légion des volontaires étrangers de la Marine[250][251][252][253][254][255]. Il instruit cette compagnie de son corps absolument neuve à la chose et qui a été si utile sur mer et sur terre à l'artillerie et au génie[256].

Benoît est employé en 1780 à par le vicomte de Souillac, gouverneur général des Mascareignes, à la carte militaire de l'Isle de France (Mauritius). Benoît remet une carte de cinq lieues de cotes contenant les principaux ports[257], le Plan Topographique de la partie de la Cote de l'Isle de France Comprise Depuis La Batterie & la Reine du Grand port Jusque a l'Embouchure de la Riviere du Poste / Levé par Mr Rambaud..., en 1781[258][259][260][261]. Le gouverneur, le vicomte de Souillac, envoie la carte au ministre[262].

Le 1er décembre 1781, il est embarqué avec sa compagnie sur la frégate La Bellone. Ils capturent une corvette anglaise anglaise. Benoît de Rambaud y passe avec un fort détachement et les commande jusqu'au débarquement, le 10 mars 1782, des troupes de l’amiral Suffren à Porto-Novo, port contrôlé par Haidar Alî en Inde[263][264].

Benoît de Rambaud embarque sur le vaisseau de 64 canons l'Artésien, le 28 juin 1782. Il commande encore un détachement et est blessé à la bataille en face de Negabatam, le 6 juillet suivant[265].

Les chefs des forces françaises dans l'océan Indien nous disent qu'il accomplit des exploits lors de la prise de Trinquemalay (26-31 août 1782). Pendant sept mois il répare les fortifications de cette base navale pour Suffren[266]. Benoît est l'auteur des plans des forts de Trinquemalay et d'Ostembourg, de 1781 à 1784[267][268][269].

Le 1er mars 1783, Benoît de Rambaud passe à la côte à sa sollicitation et avec promesse de Bussy, commandant en chef aux Indes, de faire partie du corps d'état-major, mais il est resté au corps[270]. Il reçoit la commission de capitaine d'infanterie[271][272][273] de ce général en chef[274][275].

Le général d'Albignac écrit à propos de ses exploits à Gondelour (1783) :

Messire Rambaud, lieutenant au corps des volontaires étrangers de la Marine a reçu deux blessures assez graves à l'affaire du 13 juin et s'est distingué dans la brigade d’Austrasie que j'avais l'honneur de commander[276].

Son dossier le dit fin 1783 capitaine dans l'océan Indien[277][278], mais lieutenant à Versailles.

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Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (1784)[]

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Benoît est fait Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 14 août 1784. Il a 33 ans.

Abr54

Première promotion des chevaliers de l'ordre de Saint-Louis par Louis XIV.

Abr52

Recommandations de Rambaud au Ministre de d'Hoffelize et Suffren.

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Buste de Pierre André de Suffren de Saint Tropez.

Abr58

Louis XVI accorde la croix de Saint-Louis à Benoît de Rambaud.

Aarambaudb

Jean-Baptiste Guillemin de Vaivre.

Aaprambaud59

Pierre André de Suffren dans l'Océan Indien.

Benoît fait se demande de croix de Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Le général d'Hoffelize écrit sur son dossier :

Je ne puis que rendre un témoignage trop avantageux du zèle et de la conduite Mr Rambaud à la côte de l'Inde et particulièrement à l'attaque des avant-gardes le six juin et à l'affaire du treize juin du même mois, où cet officier a été blessé de deux coups de baïonnettes. Il mérite à tous égards les grâces du roi.

Les Archives nationales d'Outre-mer ont un dossier sur lui qui dit qu'il est chevalier de Saint-Louis le 14 août 1784[279].

Pierre André de Suffren le recommande au ministre :

Le Sieur Rambaud s'est très bien conduit dans les combats aux Indes, où il s'est trouvé et distingué au siège de Trinquemalay, comme à celui de Gondelour.

Cette décoration n'est attribuée qu'à trois mille officiers de 1693 à 1791, contrairement à la période de la Restauration pendant laquelle on distribue des centaines de milliers de médailles de la Légion d'honneur et de Saint-Louis. L'avoir en 1784 à 33 ans, c'est vraiment exceptionnel. En 1784, le destin tout tracé d'un noble est de terminer dans quinze ans sa carrière, comme capitaine et peut-être chevalier de Saint-Louis mais à plus de 50 ans. Comme l'expliquent très bien François Bluche et Les états militaires de la France, un hobereau ne peut guère espérer mieux. Même si Benoît de Rambaud est descendant d’une très ancienne famille, son père n'est qu'un bourgeois de Marseille, armateur et négociant avec l'outre-mer, officier des milices, capitaine de vaisseaux et corsaire.

Outre ses qualités militaires le soutien de son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley, et la protection de Suffren, vont donner une autre orientation à sa courte existence.

Le Sr Rambaud a fait son mémoire le 15 novembre dernier à l'Isle de France...

D'ailleurs son énorme dossier militaire comporte une lettre de Pierre André de Suffren au ministre de la Marine (avec copie au roi) du 15 juillet 1784 :

M. le Bailly de Suffren demande la croix de St Louis pour le Sr Rambaud, Lieutenant de la Troisième légion de volontaires étrangers de la Marine qui a reçu deux coups de bayonnettes à l'affaire de Gondelour.

Observations des bureaucrates :

Monseigneur a refusé sur le rapor ci joint la croix de St Louis sollicitée par le Sr Rambaud qui n'a tout au plus que les 8 ans de service compris les campagnes de l'Inde. Ses services antérieurs d'ingénieur géographe sans brevet n'étant pas comptées pour la croix.

Sa demande est donc une première fois refusée. C'est normal. Toutefois, le règlement porte que des officiers qui se sont distingués par des actions de bravoure dans des occasions périlleuses et éclatantes sont exemptes de toute règle. La croix de Saint-Louis leur est accordée quelque soit leur âge :

quelque tems de services qu'ils aient. L'action de bravoure doit être constatée dans un procès verbal autant que faire se pourra dans le jour même, par les officiers généraux présents et en leur absence par les officiers supérieurs du corps témoins et par ceux du vaisseau sur lequel il a embarqué, et lorsqu'il n'y a point d'officiers supérieurs par les officiers qui se sont trouvés à l'action ou par les notables de tous états et conditions lesquels certifieront l'acte....

Pierre André de Suffren, personnage important du royaume rappelle au roi, mot pour mot le témoignage de Charles-Georges d'Hoffelize (1728 - 1795). Il ajoute que :

Ce commandant de la brigade d'Austrasie a encore dit dans le mémoire qu'il a fourni sur les volontaires de la Marine que le Sieur Rambaud est un officier très intelligent qui s'était conduit à Gondelour avec la plus grande valeur. M. de Suffren confirme que le Sr Rambaud s'est très bien conduit dans les combats de mer où il s'est trouvé et qu'il s'est distingué au siège de Trinquemalay comme officier d'artillerie. C'est à Monseigneur de juger si le vœu du règlement a été respecté tant pour la nature de l'action que pour la manière de le constater. Le Sr Rambaud n'est que lieutenant dans les volontaires et c'est avec ce grade qu'il sera incorporé dans le régiment de Pondichéry.

Suffren rappelle que Benoît de Rambaud sert le ministère de la Marine depuis l'âge de treize ans et a les témoignages de plusieurs généraux vantat ses qualités. Il parle de ses qualités de commandement signalant aussi qu'à plusieurs reprises il commande des unités importantes faute d'officiers supérieurs encore en état de combattre.

Pour Pierre André de Suffren, Benoît de Rambaud mérite du fait de ses actes de bravoures et ses blessures, à tous égards la grace du Roi. Il déplore qu'un officier de sa valeur et son intelligence ne soit que lieutenant.

Jean-Baptiste Guillemin de Vaivre, Intendant général des Colonies (1783 - 1790)[280], écrit :

L'action, le courage et la blessure de Messire Rambaud mérite cette croix[281].

Louis XVI lui accorde la croix de chevalier de l'ordre militaire et royal de Saint-Louis, pour sa conduite héroïque dans les différents combats, le 21 août 1784. Le document qui lui attribue parle de sa blessure et de ses services aux Indes. Il est signé de comte de Guibert, gouverneur de l'hôtel des Invalides.

Normalement, un officier est admis dans cet ordre après 28 ans de services, âge qui est réduit si l'on est blessé, mais d'assez peu. C'est tellement précis qu'en retranchant 28 ans à la nomination, l'on retrouve souvent l'année d'admission au service. Benoît de Rambaud bénéficie donc de 20 ans de bonification, au lieu des cinq ans pour son beau-frère Georges Pléville Le Pelley, ce qui est vraiment exceptionnel !

Un certain nombre de pensions sont accordées aux membres de l'ordre : de 800 jusqu'à 2.000 livres pour certains chevaliers.

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Benoît de Rambaud réalise des plans, répare et améliore les fortifications de Trinquemalay pris en août 1782 par Suffren, notamment le Fort Frederick.

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RETOUR EN FRANCE (1783)[]

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Les ancêtres de Benoît de Rambaud sont écuyers à Pertuis et descendants des Rambaud de Montgardin et d'Ancelle, mais dans l'armée, la marine ou les administrations à Paris et dans les colonies il faut le prouver. Il demande donc l'aide du Définiteur général Augustin de Manosque (au Couvent des RP Capucins d'Aix-en-Provence).

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Recherches sur ses origines[]

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Réponse du Déffiniteur.

Être descendant de seigneurs ouvre bien des portes, à part à Marseille, où la bourgeoisie a des privilèges équivalents et domine la ville et les militaires et administrateurs nobles d'autres provinces sont mal acceptés, contrairement à la noblesse provençale. Mais dans l'armée, la marine ou les administrations à Paris et dans les colonies c'est différent.

Le 17 juillet 1782, Benoît de Rambaud fait faire une recherche concernant ses origines nobles par un Révérend-Père, le Définiteur général Augustin de Manosque (au Couvent des RP Capucins d'Aix-en-Provence). La réponse est positive. Le Définiteur dit que si Benoît et sa famille peuvent prouver leurs origines depuis 1274 cela leur évitera des frais très importants pour rien.

La noblesse des Rambaud est à nouveau héréditaire puisque ses descendants à partir de cette date sont toujours appelés sur les actes officiels (état-civil, registres paroissiaux, actes notariés, dossiers militaires ...) de Rambaud et sont surtout dits écuyers sur tous les actes d'état-civil jusqu’à la suppression des titres ou allusions à la noblesse par la IIIe république. Leurs décès sont signalés dans les Annuaires de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe. Ecuyer ce n'est pas un titre, mais en 1789, selon Bluche 50% des vrais nobles sont dits écuyers et pas titrés. Ce sont en général les anoblis, mais aussi les plus vieilles familles de la noblesse.

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Capitaine[]

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Simon Charles Boutin (1719 - 1794) lui verse une somme dérisoire comme gratification le 1er juillet 1784..

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Bussy, commandant en chef aux Indes.

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Le secrétaire d'État à la marine de La Croix de Castries lui redonne son grade de capitaine.

Les Archives nationales d'Outre-mer ont un dossier sur lui comme capitaine en second (16 février 1787)[282]. Mais, dès le 13 juin 1784, Benoît de Rambaud, au niveau du ministère, est dit lieutenant et plus capitaine comme aux Indes.

Si la plupart des survivants de la Troisième légion des volontaires étrangers de la Marine sont incorporés au régiment de Pondichéry, ce n'est pas le cas de Benoît. Benoît n'est pas apte à rejoindre un régiment dans un pays au climat tropical. Il réclame le reste de sa solde et ne parle pAS des 1.200 livres pour aller aux eaux. Il le fait le 10 juin 1784 et DEMANDE à nouveau le reste de sa solde. Le 13 juin 1784, il reçoit une gratification de 400 livres, au lieu des 3.000 demandées, pour toute la période depuis septembre 1783. Le Trésorier Payeur Général de la Marine, Simon Charles Boutin, lui verse cette somme dérisoire le 1er juillet 1784.

A cette époque Benoît reçoit un courrier du Bailly de Suffren pour appuyer sa demande de croix de chevalier de l'ordre militaire et royal de Saint-Louis, qu'il obtient le 21 août, comme on l'a vu précédemment.

Le 30 octobre 1984, de Versailles, Benoît de Rambaud écrit au Ministre pour lui demander de confirmer son grade de capitaine, attribué par Bussy (1718 - 1785), commandant en chef des forces terrestres et de mer au-delà du cap de Bonne Espérance(Afrique du Sud). Il demande aussi à être incorporé au régiment de Pondichéry. Bien entendu, il lui parle au ministre de ses cinq combats sur terre et sur mer, de sa croix de chevalier de Saint-Louis, récemment attribuée, et de l'estime de ses anciens généraux et chefs, dont il jouit.

Le Ministre de la Marine, le maréchal de La Croix de Castries, étudie à fond ses dossiers et montre beaucoup d'ardeur au travail. Le 8 novembre 1784, Benoît de Rambaud écrit un Mémoire pour servir au plan de Trinquemalay, qui comporte 14 pages, et le lendemain, une lettre de présentation de ce plan[283]. Il précise au Ministre qu'il n'a pas eu le temps de terminer son travail du fait de la guerre. Dans son courrier, Benoît de Rambaud lui rappelle sa santé délabrée, les courriers du bailli de Suffren demandant pour son protégé des emplois. Il parle de sa demi-solde en tant que blessé, demande l'autre moitié de ses 1.200 euros pour aller aux eaux, comme le préconisent les chirurgiens major.

Comme le bailli de Suffren ne semble pas être un appui suffisant, c'est le maréchal de La Croix de Castries, Secrétaire d'État à la Marine (1780 - 1787), qui prend sa défense. Il demande le 11 novembre 1784 à Jean-Baptiste Guillemin de Vaivre, Intendant général des Colonies (1783 - 1790)[284], de vouloir bien lui rappeler au 1er travail qu'il fera avec luy les services de Mr Rambaud.

La pression devenant insoutenable, l'Intendant cède trois jours plus tard. Rambaud retrouve son grade de capitaine et touche son supplément de solde du 1er septembre 1783 au 1er juin 1784, soit 1.316 livres. Le secrétaire d'État à la marine de La Croix de Castries précise à Jean-Baptiste Guillemin de Vaivre, Intendant général des Colonies qu'il est recommandé par le bailli de Suffren. De La Croix de Castries a envoyé Suffren dans l'océan Indien et les victoires de cet amiral servent sa carrière. En outre, La commission de capitaine de Benoît est expédiée en avril 1783, signée par Bussy, commandant en chef aux Indes.

Le 17 février 1785, il lui est accordé une gratification de 600 livres en considération des plans de Trinquemalay qu'il a levés.

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Les raisons de son mariage (1785)[]

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Benoît Mottet de La Fontaine.

Agathe de Rambaud jeune

Agathe Mottet-de Rambaud jeune.

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Jean Godefroy de Chourses est franc-maçon comme presque tous les témoins du mariage. Il est même vénérable maître.

De nos jours cet acte de mariage de Benoît de Rambaud est présenté avec ceux de la famille royale et de quelques rares documents de membres de la noblesse aux Archives municipales de Versailles.

Le baron Benoît Mottet de La Fontaine voyage avec Benoît de Bretagne jusqu'à l'Isle de France, en 1781. Il lui parle certainement de sa nièce, Agathe Mottet, lors de leurs séjours dans cette île, et lui montre certainement un portrait miniature de la jeune fille, comme c'est fréquent à cette époque.

Par la suite, Benoît Mottet de La Fontaine est nommé Ordonnateur à Trinquemalay, donc à nouveau en même temps que Benoît de Rambaud, qui y est ingénieur-géographe. Ce dernier est blessé grièvement à la bataille de Gondelour. Pierre André de Suffren le fait soigner sur son navire-amiral et le raccompagne en France. Ils font escale à Pondichéry où Benoît Mottet de La Fontaine occupe déjà des fonctions importantes.

L'histoire de la famille Mottet est fort ancienne et elle est d'origines provençale[285][286][287][288][289][290][291][292][293][294][295][296][297][298][299]... :

¤ Jacme Motet, ou Mote, ou Mota ou bien encore Moter, d'Arles

¤ Branche des Mottet de Toulon et Marseille.

¤ Les Mottet en Ile-de-France

¤ Mottet de La Fontaine

Agathe va être pour le futur Louis XVII de sa naissance à son emprisonnement au Temple, une véritable Mère, selon Alain Decaux[300].

Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet, père d'Agathe, est au Ministère de la Marine et des colonies, le responsable des colonies. C'est un personnage important, même si la dot de sa femme a été mal placé par son beau-père Pierre Éloy Le Proux de La Rivière, Commissaire Principal de la Marine. Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet a un revenu de 10.000 livres par an, mais il a dix enfants.

Benoît est lui-aussi d'une famille fort ancienne. Contrairement aux Rambaud des bords de l’Étang de Berre il est écuyer comme ses ancêtres directs les Ra(y)mbaud d'Aix-en-Provence (1364 - 1564). Benoît est aussi le fils d'un riche négociant avec l'outre-mer et armateur. Suffren l'a fait lieutenant-colonel et du fait de ses actes de bravoure il est un très jeune Chevalier de Saint-Louis.

Contrairement à ce que racontent certains soi-disant historiens ou journalistes sur Madame de Rambaud et ses idées ultra royalistes, la plupart des proches du couple sont franc-maçons. Benoît Mottet de La Fontaine est député du Grand Orient en 1777. Pierre André de Suffren l'est aussi, tout comme Thomas Villaret de Joyeuse et le beau-frère du marié, Georges Pléville Le Pelley[301]. Agathe Mottet est aussi d'une famille qui compte beaucoup de francs-maçons. Cela crée des liens. Notamment son grand-père Pierre Éloy Le Proux de La Rivière qui est officier à la Loge La chambre du Roi, dès 1746 ; son oncle Benoît et son frère François, colonel de gendarmerie, membre d'une loge à Madrid, en 1812.


Contrat de mariage entre André Benoist Thérèse Rambaud et Agathe Rosalie Mottet. Minutes et répertoires du notaire Athanase LEMOINE, 11 février 1775 - 16 juin 1801 (étude III)


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L'acte de mariage (1785)[]

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Rambaud André x Agathe

Mariage Benoît et Agathe en 1785.

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Le Journal des débats politiques et littéraires du juillet 1929 parle de leur mariage. Mais comme le démontre leur acte de mariage ils ne se sont pas mariés en 1783. Suffren est bien le témoin du marié.

Benoît de Rambaud vit, contraint et forcé, à Versailles. Il obtient la main d'Agathe Mottet. Après l'accord des parents, il demande à Jean-Baptiste Guillemin de Vaivre (1736 - 1818), Intendant général des Colonies, son aveu (autorisation), en lui précisant au passage qu'il n'a toujours pas de général et en lui demandant que son zèle passé mérite le sien. Dans sa réponse, l'Intendant lui dit qu'il a parlé de son mariage au Roi et que celui-ci lui permet de contracter cet engagement, mais rien sur sa carrière dans l'rmée.

Benoît de Rambaud épouse Agathe Mottet le 7 mars 1785. Sur son acte de mariage, de la paroisse Saint-Louis à Versailles, le prêtre précise que Benoît est écuyer et chevalier de Saint-Louis. Bien entendu Pierre André de Suffren et Thomas Villaret de Joyeuse sont témoins:

L’an mille sept cent quatre vingt cinq, le sept mars après la publication d’un seul ban faite sans opposition dans cette paroisse, le vingt cinq février du dit an, vue la dispense des autres bans et ensemble la permission de marier dans ce temps prohibé accordée par Monseigneur l’archevêque de Paris, le vingt cinq du dit mois de février et infirmées le même jour, vue la dispense de domicile accordée au Sieur André Benoît Thérèse Rambaud écuyer, chevalier de Saint-Louis, capitaine d’infanterie par mon dit seigneur Archevêque le huit du dit mois de février, vue la permission de se marier accordée par le Roi au dit Sieur Rambaud, signée le Maréchal de Coigny et H. de Castries, les fiançailles faites hier nous soussigné prêtre de la mission faisant les fonctions curiales avons uni en présence de leurs principaux parents Sieur André Benoît Thérèse Rambaud écuyer, chevalier de Saint-Louis, capitaine d’infanterie né le quatorze octobre mille sept cent cinquante, fils de défunt Jean Rambaud (1703 - 1761), capitaine et armateur et de dame Marie Madeleine Lieutaud de cette paroisse d’une part et Demoiselle Agathe Rosalie Mottet, née le dix décembre mille sept cent soixante quatre, fille de sieur Louis Melchior Mottet, premier commis de la marine et dame Jeanne Agathe Le Proux de la Rivière de fait et de droit de cette paroisse d’autre part. Présents le père et la mère de l’épouse, haut et puissant seigneur Pierre André de Suffren Saint-Tropez, chevalier des ordres du Roi, grand croix de Saint-jean de Jérusalem, vice amiral de France, Sieur Jean Godefroy de Chaourse, chevalier des ordres Saint Louis et Saint Lazare, Louis Thomas Villaret de Joyeuse, Lieutenant des vaisseaux du Roi, chevalier de Saint Louis, David Jacques François Le Proux de La Rivière, oncle de l’épouse, lesquels pour les peines portées par les ordonnances du Roi nous ont certifié la liberté, la qualité, le domicile et la catholicité des époux, tous ont signés avec nous.

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Les témoins à son mariage[]

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Commissaire général de la marine

Commissaire de la Marine à la fin de l'ancien régime.

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Médaille de table en argent offerte par le vice-amiral Suffren de Saint-Tropez à Thomas Villaret de Joyeuse. Ils sont tous les deux les témoins au mariage de Benoît de Rambaud, à Versailles en 1785.

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Thomas Villaret de Joyeuse (1747 - 1812).

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Un des ancêtres de son ami Jean Godefroy de Chourses, Jean de Chourses est seigneur de Malicorne, conseiller d'Etat, capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances (Recueil de tous les chevaliers de l'ordre du Saint Esprit, par le sr de VALLES, 1631, ms.fr. 2769, Bibliothèque Nationale de France. gallica.bnf.fr).

Jean Rambaud (1703 - 1761), capitaine et armateur, est aussi négociant avec l'outre-mer, capitaine corsaire...[302] et capitaine de la Capitainerie des Garde-côtes de Marseille, par Commission du 28 août 1740[303]. Ses deux fils vont être, eux-aussi, officiers d'artillerie. Il est tué à la fin de la Guerre de sept ans (1760/1761). Benoît a alors dix ans[304].

Sa mère ne se déplace pas. Marie Madeleine Lieutaud (1711 - 1787) a 74 ans et à l’époque les voyages sont longs et difficiles. Certes, l’emploi généralisé des Turgotines et les routes aménagées pour des voitures au galop raccourcissent parfois de moitié la durée des trajets, entre 1765 et 1780. Mais, malgré cela, la France reste, comme le souligne Braudel, un espace compact qui se traverse lentement. Il faut encore neuf jours pour aller de la rue de Grignan à Versailles, avec le service des diligences. C’est un dur trajet, pour une dame âgée. D’autant plus qu’elle vient d’être durement éprouvée par le décès de sa fille Marie Ursule Rambaud, épouse du Gouverneur du port de Marseille, Georges Pléville Le Pelley, morte d’anémie pernicieuse. Marie Magdeleine Lieutaud-Rambaud, décède d'ailleurs deux ans plus tard, le 28 avril 1787. Ses fils, Jean Michel Rambaud (1738-1792) et Benoît, sont partis l’un au Sénégal et l’autre à Saint-Domingue, où ils mourront jeunes pour la France. Sont présents à son mariage :

¤ Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet, père de la mariée, est encore en 1785 Premier commis des ports et arsenaux, fils du baron Nicolas Mottet de La Motte, et son épouse, Agathe, fille de feu Pierre Éloy Le Proux de La Rivière, Commissaire Principal de la Marine.

¤ Haut et puissant Seigneur Pierre André de Suffren, Chevalier des Ordres du Roi, Grand croix de Saint Jean de Jérusalem, Vice-Amiral de France, Bailli et Ambassadeur de l'Ordre de Malte, Membre de l'Olympique de la Parfaite Estime, en 1786[305].

¤ Thomas Villaret de Joyeuse est noble[306], mais la filiation des Villaret de Joyeuse avec les Villaret (Provence) qu'ils revendiquent n'est pas clairement établie[307]. Ils semblent descendre d'une famille noble de Rodez appauvrie et devenue bourgeoise... en noblesse dormante[308][309]. En 1785, il est Lieutenant des vaisseaux du Roi, Chevalier de Saint Louis, membre de la loge L'Union de Lorient, député de la 1re République déporté, futur vice-amiral et Gouverneur de Venise[310].

¤ David Le Proux de La Rivière (oncle maternel de l'épouse), gentilhomme servant de la Maison du Roi (jusqu'en décembre 1786, date à laquelle il donne sa démission), futur commissaire pendant la Convention, négociateur des accords de Bilbao avec l'Espagne. On le retrouve inspecteur du port de passage en Espagne en 1795. A la paix, il démissionne (Pluviose An IV).

¤ Jean Godefroy de Chourses (1745 - 1786) est un membre de la famille de Chourses, Chaources ou Sourches, branche cadette des Brisay. Cette famille du Maine a une filiation suivie dès le XIe siècle, selon la Foundation for Medieval Genealogy (FMG)[311]. Leur blason est dans la première salle des Croisades décorée des armoiries des rois, princes, seigneurs et chevaliers qui prirent éventuellement part aux trois premières croisades, de 1096 à 1191. Blason : D'argent à cinq fasces de gueules. Elle compte d'autres membres qui sont célèbres comme Jean de Chourses, seigneur de Malicorne au Maine, chevalier des ordres du roi, gouverneur et lieutenant général en Poitou († 1609). Selon la Foundation for Medieval Genealogy (FMG) les Chourses-Brisay sont la tige des Chaworth, notamment Maud Chaworth, épouse de Henri Plantagenêt (1281 - 1345), 3e comte de Lancaster, et grand-mère du roi Henri IV[312]. En 1785, Jean Godefroy de Chourses, son témoin, est Seigneur du château de Bois Freslon, Capitaine au Régiment de l'Isle de France (1772/1786)[313]. Ce fils de Louis René de Chourses, exempt des Gardes du Corps du Roy (grade équivalent à celui de colonel de cavalerie), tué à la bataille d'Ettingen en 1744[314], se marie à Marie-Josêphe Desprez de Montpertuy, en 1785. Chevalier des Ordres Saint-Louis et Saint Lazare, Chourses est reçu à l'école militaire. En 1767, gendarme de la Garde, il est passé aux Gardes du Corps de Monsieur. Il est Vénérable maître de la loge les amis intimes, comme son frère Jacques, ancien page du roi, capitaine au Perche-infanterie[315]. Jean Godefroy de Chourses est le frère d'une Pensionnaire de la Maison royale de Saint-Cyr. Lieutenant au Régiment de Piémont à l'âge de 12 ans, il décède en 1786, à l'âge de 39 ans. Dans son dossier on peut lire que Monsieur honore cet officier de sa protection, ainsi que l'influent Comte de Cossé. Le ministre lui accorde le grade et la retraite de lieutenant-colonel[316].

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Naissance de Georges (1786)[]

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Acte de baptême de Georges de Rambaud.

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Georges de Rambaud, en uniforme de Commissaire des Guerres, agenouillé devant Louis XVIII, à Lille, en 1815.

Neuf mois après leur mariage naît leur premier enfant Georges de Rambaud :

Le Parin Messire Georges René Pléville Le Pelley, capitaine des vaisseaux du Roi, chevalier des ordres militaires de Saint-Louis et de Cincinnatus. La Mareine, Dame Jeanne Agathe de la Rivière, épouse de Louis Melchior Mottet, premier commis de la Marine, grand-mère de l'enfant....

Messire André Benoît Thérèse de Rambaud, écuyer, capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis signe aussi l’acte.

Mais déjà il doit partir pour être Gouverneur d'un royaume au cœur de l'Afrique. A l’occasion de ce baptême, Agathe fait connaissance avec Georges Pléville Le Pelley, son beau-frère, venu à Versailles, car appelé par le maréchal de Castries, ministre de la Marine qui lui confie la direction d’un comité s'occupant de l'embouchure du Rhône, du Port-de-Bouc et de celui de Toulon. Il côtoie dans cette mission La Fayette, le maréchal de Beauveau et Fleurieu. Depuis la mort de sa femme Marie Ursule Rambaud et de son fils en 1783, Georges travaille encore plus pour oublier son chagrin.

Georges de Rambaud, son filleul, va remplacer dans son cœur, son fils, jeune officier de marine, mort en 6 jours, d'une fièvre ardente, sans qu'aucun médecin ne soit capable de déceler l'origine.


Voir article détaillé : Agathe Mottet de La Motte, épouse de Rambaud


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Agathe De Rambaud - Louis XVII 's Nanny

Agathe De Rambaud - Louis XVII 's Nanny

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Demandes diverses au ministère[]

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Hôtel des Affaires étrangères et de la Marine.

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L'Isle de France.

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Navires français dans l'océan Indien.

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Vue des magasins de la Compagnie des Indes à Pondichéry, de l'amirauté et de la maison du gouverneur.

Les Archives nationales d'Outre-mer ont un important dossier sur Benoît[317].

Benoît continue désespérément à écrire au ministère. Ce genre de demandes, sans cesse renouvelées, sont obligatoires avant 1789, si un officier veut sa solde, des primes, le remboursement de frais, un avancement, une médaille ou une affectation. Si beaucoup d'officiers supérieurs paradent dans les salons du château de Versailles, comme ils ne commandent aucune unité, ils ne font que dilapider au jeu leurs soldes et leurs fortunes.

Benoît n'est pas officier supérieur et s'il est possible qu'il vive en partie en dépensant l'héritage de son père Jean Rambaud (1703 - 1761) et la dot de sa femme, comme tous les officiers, il préfère retourner dans les colonies. Au niveau des dépenses le pire c'est le sort des officiers de cavalerie qui doivent entretenir leurs chevaux (écuries, nourriture, palefreniers...).

Le 7 juin 1785, Benoît de Rambaud a le grade de capitaine et est peut-être le plus jeune chevalier de Saint-Louis de France, mais il n'a toujours pas d’affectation. Il s'en plaint au maréchal de Castries, Secrétaire d'État à la Marine (1780 - 1787). Le Secrétaire d'État et Suffren lui demandent s'il veut exécuter une mission aux Indes et lui promettent le grade de lieutenant-colonel. Cette mission particulière, dont parle son dossier militaire est annulée. Il demande donc au maréchal de Castries :

¤ soit de finir la carte de l'Isle de France, dont le colonel de Canaples affirme qu'il est le seul à pouvoir la terminer,

¤ soit une Majorité dans une division du corps royal de canonniers et matelots,

¤ ou une Majorité dans une colonie quelconque,

¤ ou n'importe quel emploi, mais avec le grade de capitaine avec lequel il a servi aux Indes. Il n'a jamais imaginé qu'il s'ensuivrait encore que les satisfactions particulières de ses généraux ne seraient pour lui d'aucune utilité.

Le 9 juin 1785, il est instruit que le maréchal de Castries vient de nommer trois ingénieurs-géographes pour terminer la carte de l'Isle de France. Benoît demande à les commander, être leur major du fait de sa connaissance du dossier. Mais en vain !

Le 12 juin, il demande à nouveau confirmation de son grade de capitaine, attribué deux ans plus tôt par Bussy, commandant en chef aux Indes et Suffren.

À cette époque, un fonctionnaire du ministère de la Marine écrit que la confirmation de son grade de capitaine est contraire aux règles établies. Aucun des grades attribués par le marquis de Bussy se sont donc confirmés. Il se retrouve malgré les promotions visibles dans son dossier militaire à nouveau lieutenant et toujours sans affectation avec 1.800 livres par an. Les employés du ministère ne savent pas quelle mission Beaudouin, chef des ingénieurs géographes et brigadier des armées du roi, veut confier au Sieur de Rambaud. Il répond le 28 septembre que Beaudouin lui a parlé de plans. Il en profite pour demander des gratifications.

Benoît de Rambaud se rend au mois d'avril 1786 à ses frais à Cherbourg, où il étudie les aménagements nouveaux du port et surveille les travaux. Il informe le maréchal de Castries que sur la côte du Coromondel, aux Indes, il n'existe pas de port de cette sorte pour nos vaisseaux. Donc ce déplacement n'a comme but que de satisfaire les objectifs du Ministre. Rambaud demande une gratification pour son déplacement. Les fonctionnaires du ministère recommandent de ne rien lui verser.

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Benoît officier très apprécié[]

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Pierre Joseph de Bourcet sait par l’ingénieur Rambaud estimait, qu’il faudrait quatre ou cinq années de travail en y employant seulement quatre ingénieurs, pour dresser le plan général de l’île de France.

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En 1787 Benoît de Rambaud a le soutien de Fleurieu, ministre de la Marine en 1790.

Le 18 juin 1785, Benoît de Rambaud envoie un courrier au ministre se plaignant de l’absence de Suffren et de la mort de Messire Beaudouin, son autre protecteur. Il rappelle à de Castries les propos élogieux de Suffren, d'Hoffelize, de Conway, d'Albignac...

Selon French in India and Indian nationalism, de Pondicherry University. Dept. of History (1999) une note de ses supérieurs, datant de 1786, précise qu'il a servi comme lieutenant aux Indes dans l'infanterie, l'artillerie et le corps des ingénieurs. En marge du dossier de l'impétrant, en 1786, ces quelques mots :

On pourra employer le sieur Rambaud dans la classe des ingénieurs géographes de l'Inde.

La France exige de ses géographes une formation particulière et certains hauts fonctionnaires ou militaires le comprennent. L'expérience et les années passées dans le corps d'armes des Indes valent mieux pour un ingénieur que le brevet. Benoît a des connaissances approfondies en mathématiques et en géométrie. Il a été officier dans l'infanterie, l'artillerie et le génie[318].

Alexis Rinkenbach, du Centre des Archives d’Outre-mer Aix-en-Provence, à propos des cartes et plans de l’océan Indien du dépôt des fortifications des colonies, écrit à propos de ce Rambaud :

Lors d’une escale à Port-Louis, l’ingénieur Bourcet, de retour de Pondichéry, en profite pour lever un plan de la ville et déplore, dans la lettre d’envoi au ministre, que les plans disponibles à l’île de France même sont encore très mauvais. Ce reproche est une des constantes des correspondances des ingénieurs au ministère, pour toute la période française. Au vrai, l’énergie et l’argent manquent pour ce genre de travaux. En 1786 l’ingénieur Rambaud estimait, dans un "Mémoire pour servir à la carte typographique et militaire de l’île de France, qu’il faudrait quatre ou cinq années de travail en y employant seulement quatre ingénieurs, pour dresser le plan général de l’île, pour une dépense de près de deux cents milles livres[319].

D'ailleurs, Benoît est un ingénieur-géographe de la Marine cité par son corps à Lorient du fait de ses campagnes aux Indes et ses plans[320]. Pourtant, ses supérieurs savent qu'il n'a pas de brevet, mais juste des connaissances très approfondies en mathématiques et en géométrie et de la pratique[321].

En 1787 Benoît de Rambaud a le soutien de Fleurieu, explorateur, hydrographe et personnalité politique français, ministre de la Marine en 1790, et de Messire L'Huillier de La Serre, ingénieur-géographe, chef du dépôt, qui lui fait obtenir les félicitations de Souillac, gouverneur de l'île Bourbon, puis gouverneur général des Mascareignes et enfin de Pondichéry et une gratification de 1.000 livres.

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L'appui de La Polignac (1786)[]

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Benoît demande son appui à la duchesse de Polignac, gouvernante des Enfants de France et donc proche de sa femme.

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Remerciements à de Vaire, Intendant qui refuse toutes ses demandes depuis presque deux ans.

Voyant bien qu'il n'est pas écouté depuis presque deux ans, Benoît décide de demander l'appui de Yolande Martine Gabrielle de Polastron, la duchesse de Polignac, gouvernante des Enfants de France et donc proche de sa femme. Il lui en parle dès le 1er juin 1786. La duchesse va lui permettre de quitter Versailles où il végète comme beaucoup trop d'officiers.

Le 21 janvier 1787, Benoît de Rambaud apprend qu'il est envoyé au régiment de Pondichéry. Conway, le 16 février 1787, lui demande de rejoindre son corps et lui dit qu'il y sera capitaine en second. Il lui précise qu'il devra faire des plans de cette colonie. Dans son dossier individuel, une demande du 22 janvier 1787 précise que de Rambaud veut rejoindre les ingénieurs géographes en Inde.

Selon les archives du régiment de Pondichéry, des plans doivent être levés par Mr de Rambaud et adressés au ministère[322].

A Pondichéry, il compte retrouver Benoît Mottet de La Fontaine, oncle de sa femme, qui occupe déjà des fonctions fort importantes.

Le comte Thomas Conway, Maréchal de Camp du Régiment de Pondichéry, commandant des établissements français dans l'Inde, le 16 février 1787, le nomme capitaine en second du Régiment de Pondichéry. Benoît remercie de Vaire pour cet avancement, alors que cet Intendant refuse toutes ses demandes depuis son retour des Indes. Méfiant Benoît lui demande sa commission de capitaine et la solde qui correspond.

Dans le dossier individuel de Benoît de Rambaud, une note de ses supérieurs, en 1786, quelques mots écrits en marge de son dossier, semble confirmer que M. Rambaud pourrait rejoindre les Géographes en Inde[323].

Nous avons vu que le Secrétaire d'État, le maréchal de Castries et Suffren lui ont demandé d’exécuter une mission particulière aux Indes et promis le grade de lieutenant-colonel en 1784. Benoît de Rambaud le rappelle à ce maréchal dans une demande de brevet de lieutenant-colonel, faite à Versailles, le 27 avril 1787. Il lui demande également une lettre de recommandation pour le chevalier de Boufflers. Benoît de Rambaud parle dans ce courrier de la protection du maréchal de Beauveau, mais de façon ambiguë. Une seule chose est sûre, le chevalier de Boufflers est le neveu de Beauveau.

Boufflers est un excellent ami des Polignac.

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Brevet de lieutenant-colonel (1787)[]

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Courrier de son dossier demandant un brevet de lieutenant-colonel pour Benoît de Rambaud.

Cette demande d'avancement rapide surprend le maréchal de Castries, qui la juge infondée, mais trouve que le commandant qui va servir sous les ordres de Boufflers a bonne façon. Mais même le maréchal de Beauveau répond qu'il n'a pas 25 ans de service pour être lieutenant-colonel. Il énumère les différentes fonctions qu'il va avoir au Sénégal et se figure qu'elles sont importantes. Ce maréchal ne lit certainement pas les courriers de son neveu qui parle du trou du cul du monde et un trou du cul noir.

Son imposant dossier militaire qui comporte 89 pages vient d'être numérisé par le Centre des Archives d'Outre Mer, à Aix-en-Provence. Il se termine par cette réponse du maréchal de Beauveau, le 28 avril 1787.

Les Archives nationales d'Outre-mer ont un dossier sur lui comme : autorisé à commander une compagnie de la Compagnie du Sénégal à Galam (30 mars 1787)[324].

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BENOÎT DE RAMBAUD ET SÉNÉGAL[]

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Article détaillé : Benoît de Rambaud et le Sénégal


Les affaires de la Compagnie[]

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Médaille de table en argent offerte par le vice-amiral Suffren de Saint-Tropezvice-amiral Suffren de Saint-Tropez à Thomas Villaret de Joyeuse. Ils sont tous les deux les témoins au mariage de Benoît de Rambaud, à Versailles en 1785[325].

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Concernant la place qui lui est proposée par la Compagnie du Sénégal.

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Le Chevalier de Boufflers.

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Saint-Louis du Sénégal, d'où il part pour le fort Saint-Joseph de Galam. Il tombe rapidement malade sur le fleuve et il est mal soigné à l'hôpital de la ville.

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Une maison à côté du fort de Saint-Louis du Sénégal sert d'hôpital, mais aussi des pièces du fort.

Benoît de Rambaud et le Sénégal' (1787). Pierre André de Suffren gère avec d’autres administrateurs la Nouvelle Compagnie du Sénégal et dépendances[326]. Quand, en 1783, le traité de Versailles restitue officiellement le Sénégal à la France, le monopole de la gomme revient à la Nouvelle Compagnie du Sénégal et dépendances. Le bureau de Paris est composé du maréchal Emmanuel-Félicité de Durfort, membre de la loge maçonnique : l'Olympique de la Parfaite Estime[327], d’un lieutenant général des armées du roi, le comte de Blangy, d’un mestre de camp de dragons, le marquis de Saisseval, d’un conseiller de la grande chambre du Parlement, Saint-Romain, d’un directeur faisant fonction de rapporteur, Fraisse et de Suffren, Inspecteur des affaires de la Compagnie (16 février 1787)[328].

Ce dernier conseille à la Nouvelle Compagnie du Sénégal et dépendances d'envoyer là-bas le colonel Benoît de Rambaud, ingénieur-géographe à Lorient[329]. Benoît est nommé commandant de la troupe du Sénégal et du fort Saint-Joseph de Galam[330][331], et gouverneur du royaume de Galam au cœur de l'Afrique.

Sur son dossier militaire, Benoît de Rambaud a le titre de Commandant particulier au Sénégal (Gouverneur).

Les administrateurs la Compagnie du Sénégal demandent à Benoît de Rambaud de conclure un traité d'alliance et de commerce avec le Tunka de Galam[332] et d'établir une sorte de protectorat français sur le royaume de Galam, à 500 km des côtes tout cela avec des moyens dérisoires.

Le Galam c'est le Gajaaga, le pays de la guerre[333]. Le fort Saint-Joseph de Galam a été le principal établissement français au niveau économique en Sénégambie dans la première moitié du XVIIIe siècle. Le but de la Nouvelle Compagnie du Sénégal et dépendances est qu'il le redevienne avec Benoît de Rambaud, une poignée de soldats au bout du voyage très mal préparé[334].

C'est un pari, mais aussi un échec ! Le gouverneur, Benoît de Rambaud, meurt des fièvres contractées sur le fleuve Sénégal du fait de dirigeants locaux de la Compagnie incapables. Le chevalier de Boufflers écrit que la Nouvelle Compagnie du Sénégal et dépendances ne respecte pas ses engagements vis-à-vis de Benoît de Rambaud. Malgré ses brillants états de service[335], il est subordonné à un certain Aubert, directeur du comptoir de Galam pour la Compagnie du Sénégal, personnage médiocre et corrompu[336]. Benoît ne peut rejoindre le fort Saint-Joseph, à Galam, car la Compagnie le fait partir trop tard. Benoît dès son arrivée à Bakel contracte les fièvres, comme ses hommes. Il retourne à Saint-Louis pour y mourir à l'hôpital[337].

Inventaire après décès d'André Benoist Thérèze Rambaud. Minutes et répertoires du notaire Athanase LEMOINE, 11 février 1775 - 16 juin 1801 (étude III)

La colonisation de la région du Galam ne va reprendre qu'un siècle plus tard. Le commandant Benoît de Rambaud est fait lieutenant-colonel, à titre posthume par le roi Louis XVI. Marie-Antoinette essaye de consoler a veuve Agathe de Rambaud. Elle lui offre un salon tapissé par les jeunes filles de Saint-Cyr et une magnifique horloge. Peu à peu, des liens vont se créer entre cette jeune veuve, âgée de 25 ans, et les parents du futur Louis XVII, dans une période troublée, où la plupart des courtisans se sont enfuis, ce qui révolte Marie-Antoinette. Lui attribuent-ils le titre de comtesse de Ribécourt qui figure dans les différentes généalogies familiales et sur les livres d'histoire consacrés à l'affaire Naundorf ? C'est peut-être un titre de cour, forme de courtoisie royale, qui avait pour but de créer des familiers autour des personnes royales et de hiérarchiser le groupe. Bien souvent ainsi nommés par le roi, les bénéficiaires conservent le titre dans la vie extérieure à la cour. Ces titres de courtoisie ou d'usage ne sont bien sûr pas héréditaires.

Agathe de Rambaud décède très âgée, en 1853.


¤ Son fils, Georges de Rambaud (1786 - 1834), Commissaire des Guerres, meurt relativement jeune à Mexico. Sa belle-fille, Françoise Gaudelet d'Armenonville, se remarie avec le Comte Amédée d'Allonville (1804 - 1885), un jeune Saint-Cyrien.


Voir article détaillé : Georges de Rambaud (1786 - 1834)


Voir article détaillé : Françoise Gaudelet d'Armenonville (1800 - 1877)


¤¤ Son petit-fils, Ernest de Rambaud est polytechnicien. Blessé grièvement lors du siège de Metz, il meurt lieutenant-colonel, châtelain et Directeur des services hospitaliers de la Croix-Rouge.

Ces chapitres sur Benoît sont écrits en partie à partir de son imposant dossier militaire qui comporte 89 pages et vient d'être numérisé par le Centre des Archives d'Outre Mer, à Aix-en-Provence :

Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
Benoît de Rambaud écrit un Mémoire pour servir au plan de Trinquemalay

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TRENTE TROISIÈME GÉNÉRATION : GEORGES[]

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Georges de Rambaud, en uniforme de Commissaire des Guerres, agenouillé devant Louis XVIII, à Lille, en 1815.

De rambaud auguste

Signature Auguste Georges de Rambaud. Il signe aussi Georges, prénom de son parrain, le ministre Georges Pléville Le Pelley.

Aaprambaud62

Auguste Georges de Rambaud signe parfois Georges, parfois Auguste.

D'ALLONVILLE de louville

Portrait de Charles Auguste d'Allonville de Louville[338]. Françoise Gaudelet d'Armenonville, veuve de Georges, devient la deuxième femme libraire, puis elle se remarie le 18 novembre 1834, à Fontenay-aux-Roses, au château de sa cousine Teresa Cabarrús, Princesse de Chimay, où elle séjourne, avec le comte Amédée d'Allonville (1804 - 1885), descendant d'une des plus anciennes familles de la noblesse française[339], la Maison d'Allonville.

Georges de Rambaud, parfois prénommé Auguste, naît le 11 janvier 1786 à Versailles et est baptisé le lendemain à la paroisse Saint-Louis de Versailles. Il meurt à Mexico, [Callejón de Betlemitas (http://www.wikimexico.com/articulo/el-convento-de-betlemitas une allée, mais aussi un hôpital], de nos jours rue Filomeno Mata), le 9 janvier 1834, à l'âge de 47 ans.

Georges de Rambaud (1786 - 1834), écuyer, est, du temps de la Terreur et son enfance, un fils des nobles, Benoît de Rambaud et Agathe Mottet de La Motte. Sa mère élève le fils du roi, le futur Louis XVII[340]. Il est élevé par son oncle, le colonel Pierre Labrousse de Sénésac, puis par son grand-père maternel le Commissaire Général Louis Melchior Mottet (1735 - 1811) et l'amiral-ministre Georges Pléville Le Pelley, son oncle et parran .

Georges est à 18 ans Commissaire de la Marine (1804 - 1810), puis contrôleur des contributions directes (1810 - 1814). Du temps de la Restauration il est nommé Commissaire administrateur des guerres (1815 - 1818), à Gand, dans le corps d'armée du duc de Berry. Il est décoré de la Légion d’honneur (1816) par Louis XVIII. Comme il est évincé de l'armée pour des raisons politiques, par des nostalgiques de l'Empire, Louis-Philippe de Noailles, Prince de Poix, ami de sa mère, Gouverneur de la Maison Royale de Versailles en fait son bras droit. Il occupe donc des fonctions importantes car il remplace souvent le Gouverneur.

Georges de Rambaud (1786 - 1834), se marie à Françoise Gaudelet d'Armenonville (1800 - 1877)[341]. Il est le père d'Ernest de Rambaud et d'Ernestine de Rambaud. Hélas pour eux le Prince de Poix décède en 1819.

Rambaud est nommé directeur de la loge française de Cassimbazar (Inde), en 1820. Puis, Auguste est agent comptable des vivres, à Vendôme, pendant quatre ans, de 1824 à 1828. Toutefois il préfère démissionner de ce poste peu intéressant et partir au Mexique.

Georges de Rambaud meurt à 47 ans à Mexico. Avant cela il traduit de 1829 à 1834 les grands auteurs français, en castillan, pour le compte du gouvernement mexicain[342].

Veuve, sa femme Françoise Gaudelet d'Armenonville devient la deuxième femme libraire, puis elle se remarie le 18 novembre 1834, à Fontenay-aux-Roses, au château de sa cousine Teresa Cabarrús, Princesse de Chimay, où elle séjourne, avec le comte Amédée d'Allonville (1804 - 1885), descendant d'une des plus anciennes familles de la noblesse française[343], la Maison d'Allonville.


Рамбо (Benoit-Auguste-George de Rambaud) Бенуа-Огюст-Жорж (1786-1834) ... biographie de Georges Auguste de Rambaud, en russe, Napoléon et la Révolution, 18 OCTOBRE 2020

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Sa naissance (1786)[]

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Acte de baptême de Georges Auguste de Rambaud.

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Les Mémoires de Georges Pléville Le Pelley, éditées par Les Cahiers culturels de la Manche.

Mottet benoit

Benoît Mottet de La Fontaine, son grand-oncle.

A410

Sa mère, Agathe de Rambaud élève jusqu'au 10 août 1792 le le duc de Normandie, mais va se charger par la suite de l'éducation de ses petits-enfants.

L'acte de mariage de ses parents figure avec ceux d'autres habitants de Versailles célèbres, aux Archives municipales de cette ville. Il est vrai que les témoins du mari sont Suffren et Thomas Villaret de Joyeuse, le futur amiral. Georges est un membre de la famille Rambaud.

Trois semaines après le mariage des parents de Georges naît le duc de Normandie, le futur Louis XVII. Agathe de Rambaud, sa mère en est tout d'abord sa berceuse. Elle figure dans les registres de la Maison du Roi, de sa naissance à la terrible journée du 10 août 1792.

Les Mottet, les Le Proux de La Rivière et les familles alliées forment des familles nobles nombreuses vivant autour de l'église Saint-Louis de Versailles ou y revenant fréquemment. La plupart sont des conseillers du roi, des Commis de la Marine ou des officiers de la Maison militaire du roi.

Neuf mois après leur mariage, le 11 janvier 1786, le couple a son premier enfant, Benoît George Auguste. Il est baptisé le 12, à Versailles (paroisse Saint-Louis) :

L'an mil sept cent quatre vingt six, le 12 janvier Benoît George Auguste de Messire André Théreze Benoît de Rambaud, écuyer, capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre royal de Saint-Louis, et d'Agathe Rosalie Mottet, a été baptisée par nous soussigné prêtre de la mission faisan les fonctions curiales, le parein Messire René Georges Pléville Le Pelley, capitaine de vaisseau, chevalier des ordres royal de Saint-Louis et Cincinnatus, la mareine Jeanne Agathe de La Rivière, épouse du Commissaire Général Louis Melchior Mottet (1735 - 1811), lesquels ont signé avec nous.

Georges Pléville Le Pelley, oncle paternel, est le parrain de ce premier enfant, prénommé Auguste, puis George. Ce futur ministre de la Marine et des Colonie A perdu sa femme, en 1780, et son fils en 1783, donc il reporte son affection sur Georges et le reste de sa famille. Du temps de la République il devient Ministre de la marine et des colonies.

Sa mère vit au château de Versailles avec le duc de Normandie, la famille royale et les membres de la Maison des Enfants du Roi. Son père, Benoît de Rambaud est présent à son baptême, mais après le 30 mars 1787, il part prendre le commandement des troupes du Sénégal et administrer le royaume de Galam, que la Compagnie du Sénégal et le roi lui confient. Georges a 15 mois, il ne le reverra jamais. Le chevalier de Boufflers nous dit que la compagnie du Sénégal ne respecte pas ses engagements vis-à-vis de Benoît de Rambaud. Il ne peut rejoindre le fort Saint-Joseph de Galam et décède des fièvres, comme ses hommes, à son retour à l'hôpital Saint-Louis, le 5 octobre 1787.

Georges est orphelin presque dès sa naissance. Sa sœur, Madeleine Célinie de Rambaud est née le 29 juillet 1787 à Versailles, et a été baptisée le jour-même, à Versailles (Paroisse Saint-Louis). Voici l'acte :

L'an mil sept cens quatre vingt sept, le vingt neuf juillet, Magdeleine Célinie, née aujourd'hui fille légitime de Messire André Benoist Thérèse de Rambaud, chevalier de l'ordre royal de Saint-Louis, capitaine au régiment de Pondichéry et commandant la troupe du Sénégal en Afrique et d'Agathe Rosalie Mottet, a été baptisée par nous soussigné prêtre de la mission faisan les fonctions curiales, le parein Louis Melchior Mottet, grand-père de l'enfant, représenté par Jean-François Mottet, son fils, la mareine Marie Magdeleine Mottet épouse de Messire Pierre Labrousse de Sénésac, tante maternelle de l'enfant, lesquels ont signé avec nous.

Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet, son parrain, est son grand-père maternel. Sa mareine Marie Magdeleine Mottet, est l'épouse du futur colonel des armées des émigrés, Pierre Labrousse de Sénésac, officier des gardes du roi, sa tante maternelle, qui va l'élever jusqu'en 1792.

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Élevé chez les La Brousse (1786 - 1790) et ses grands-parents (1790 - 1792)[]

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Le colonel-baron Louis de La Brousse, son cousin germain avec qui il est élevé (Archives Louis de Lyrot-Guy de Rambaud).

Agathe Mottet aux Tuileries est attachée à la personne du Dauphin, le futur Louis XVII. Elle est la personne la plus proche de ce prince de sa naissance au 10 août 1792.

Georges est élevé par sa tante Marie Madeleine Mottet (1767 - 1817) et son mari le futur colonel des armées des émigrés, Pierre Labrousse de Sénésac, officier des gardes du roi. Pendant ce temps, sa mère est plus qu’une mère pour le futur Louis XVII, comme l'écrit l’historien Alain Decaux.

Son oncle est Messire Pierre Labrousse de Sénésac, écuyer, seigneur de Bontems, maréchal des logis de Messieurs les gardes du corps du Roy (= capitaine de 1re classe dans l'armée), compagnie du Luxembourg, chevalier de l'ordre militaire royal de Saint Louis.

Georges Auguste est élevé avec sa sœur, Madeleine Célinie de Rambaud et son cousin germain le futur colonel-baron Louis de La Brousse (1788 - 1842). Hélas, son oncle doit émigrer fin 1790. Il devient colonel dans l'armée de Condé pendant 8 ans[344].

Georges est à son retour élevé par son grand-père, le Commissaire Général Louis Melchior Mottet (1735 - 1811), grade correspondant sur mer à celui de chef d'escadre. Il est le frère du Gouverneur des Indes françaises Benoît Mottet de La Fontaine.

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A Paris du temps de la Terreur[]

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Agathe de Rambaud, née Mottet, sa mère.

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Buste de Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse.

Après avoir protégé le Dauphin pendant les funestes journée révolutionnaires, sa mère doit s'enfuir le 10 août, après la prise des Tuileries, avec le fidèle Cléry. Il racontera, dans son Journal, comment ils évitent de peu les prisons des massacreurs de septembre[345].

A Versailles, à cette époque, le Commissaire Général Louis Melchior Mottet, son grand-père, ne touche plus ni sa pension de 9.000 livres, ni celle d'invalide de la marine. Ses oncles ne peuvent pas partir aux colonies malgré l'offre du grand-oncle Benoît Mottet de La Fontaine, commissaire-ordonnateur aux Indes orientales, de se charger de l'un d'eux. Le pain manque. On décapite un peu partout les nobles et les partisans du roi.

Alors que son cher Dauphin est emmené au Temple, Agathe Mottet demande néanmoins à être emprisonnée avec lui pour pouvoir le servir à nouveau. Elle est prête à abandonner Benoît et Madeleine Célinie (qui n'ont que six et cinq ans) pour aller en prison avec le Dauphin (Charles Louis) et le roi. Cette grâce, comme elle l'écrit, lui est refusée.

Le grand-père de la future Femme de Benoît, Jean-Baptiste III Gaudelet, qui travaille pour la Ferme générale, est brutalisé par des émeutiers et perd ses biens. Son fils doit émigrer. Le Prince de Poix, l'ami de la famille, réussit à s'échapper de prison grâce à des documents compromettants pour un révolutionnaire modéré nommé Pétion. Le cadavre d'un ami et même protecteur de son père, l'amiral Suffren est déterré et jeté aux ordures.

Agathe de Rambaud, comme tous les autres fidèles serviteurs de la famille royale, doit se terrer. Elle s'installe alors à Paris. Comment survivent-ils aux violences révolutionnaires ? Il se peut que son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley, les ait protégé grâce à ses amis dans le gouvernement révolutionnaire. Mais la sœur de Georges Antoine meurt cette époque de privations, car les notaires sont surveillés et guillotinés s'ils rendent leur argent aux nobles.

Le cauchemar se termine avec Thermidor. Son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley devient amiral et ministre. Son oncle, le baron Jean Baptiste Picot de Buissaison, ancien chef de bataillon des Gardes suisses au château de Versailles, voit l'un de ses frères devenir général, Etienne Guillaume Picot de Bazus, et un autre de ses frères, le savant Philippe Isidore Picot de Lapeyrouse, devenir maire de Toulouse.

Agathe Mottet revoit, revenu d'émigration, son ami, le Prince de Poix. Connaissant les comtes de Provence et Artois, elle, ainsi que le prince de Poix, ne s’attendent qu’à de l’ingratitude des frères de Louis XVI en cas de Restauration. La naissance de Louis XVII a contrarié les plans du futur Louis XVIII. Déjà avant 1792 Marie-Antoinette empêche de peu que son bébé mange du verre pilé introduit dans sa nourriture.

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Commissaire de la Marine[]

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Pléville Le Pelley (Versailles)

Georges de Pléville, capitaine de vaisseau du roi.

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Blocus de Toulon, 1810-1814.

Orphelin de père, abandonné par sa mère jusqu'à l'âge de 7 ans, car elle se charge de l'éducation du Dauphin, Georges de Rambaud doit se cacher ensuite des révolutionnaires. Sa sœur, Célinie meurt de privations pendant la Terreur. Mais il a heureusement un parrain, son oncle, partisan de la Révolution, qui devient Ministre de la Marine et des Colonies du Directoire (15 juillet 1797 - 27 avril 1798), Georges Pléville Le Pelley (1726 - 1805) qui va être fait Sénateur et Grand officier de la légion d’honneur par Napoléon. Il meurt en 1805 et conserve beaucoup d'amis au gouvernement.

Grâce à lui, Georges devient le 22 janvier 1804, avant sa mort, employé au ministère de la Marine, où une grande partie des membres de sa famille et ses amis ont servi avant lui. Il reste à ce poste parisien jusqu'au 7 juillet 1806.

Rambaud part la même année à Toulon pour y être Commissaire de deuxième classe de la Marine. La Marine française essaie de survivre après la défaite de Trafalgar. Le port de Toulon n'a plus l'aspect d'avant la Révolution. Malgré cela son avancement est rapide. Le 1er janvier 1808, Georges est nommé commis de 1re classe.

Mais, comme la Marine française n'existe plus, en dehors des ports et de quelques navires corsaires, Georges de Rambaud accepte un poste de contrôleur des contributions directes, le 8 novembre 1810. Il reste contrôleur jusqu'au 1er janvier 1814.

L’épopée napoléonienne se transforme en déroute. Les morts sont nombreux. Notre production économique et nos ventes chutent pendant des années et nos échanges se limitent aux nations asservies. L’empereur devient très impopulaire, mais la presse est censurée, les opposants fusillés. Le soutien de l‘armée et de la police rendent impossible tout changement de régime politique démocratique.

Le 1er janvier 1814, c'est le début de la campagne de France, Georges de Rambaud donne sa démission et accueille les troupes alliées et le retour des Bourbons avec joie, comme presque toute sa famille. Le 24 avril 1814, le roi débarque à Calais et devient roi à Paris.

Mais le 1er mars, Napoléon revient de l'île d'Elbe. C'est avec la plus profonde douleur que Louis XVIII quitte les Tuileries. Le 20 mars Georges Rambaud choisit de le suivre. Le roi le nomme à Lille Commissaire des guerres-adjoint titulaire.

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Georges décide de suivre le roi à Gand[]

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Louis XVIII, Prince de Poix (triangle rouge) et son futur secrétaire particulier, Georges de Rambaud (triangle bleu).

Le Prince de Poix, ami de sa mère, est présent dans le cabinet du Roi, le 7 mars 1815, quand le maréchal Ney prend congé de Louis XVIII. Le militaire lui dit :

- : Partez ; je compte bien sur votre dévouement et fidélité.

- : Sire, j'espère ramener Buonaparte dans une cage de fer.

Mais Ney se rallie à l’Empereur et ce dernier peut désormais reprendre le pouvoir.

Louis XVIII doit donc abandonner les Tuileries dans la nuit du 19 mars. Dans l'entourage du roi, on se montre très opposé à son projet d'aller en Angleterre. Louis XVIII cède à contre-cœur. Au moment du départ, l'intention du Roi et de son entourage, proclamée au conseil de cabinet du 19 mars, est de se rendre à Lille et d'y installer le siège provisoire du gouvernement[346].

Il arrive le 22 mars, à Lille, par la porte de Béthune[347]. Le lourd silence des troupes contraste avec les acclamations du peuple. Le roi en prend quelque ombrage et se croit en danger[348].

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Le départ pour Gand (23 mars 1815)[]

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la salle de bal de l'hôtel d'Hane-Steenhuyse s'appelle bientôt la salle des Maréchaux, comme aux Tuileries, parce qu'il y a les Gardes du Corps en poste à cet endroit[349].

Acm100-0

A Gand, le duc de Feltre est somptueusement logé et déploie un luxe qui choque son entourage. Alors qu'il est d'usage d'aller à pied, il ne sortait jamais que dans une voiture et suivi de deux valets de pied, écrit Beugnot, persuadé qu'un hôtel, un carrosse, des valets, un chasseur et un cuisinier sont cinq sens ajoutés à la personne de tout ministre[350].

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Plaque commémorative à Gand.

Louis XVIII dès le lendemain, part pour Gand où le prince d'Orange lui offre d'établir sa résidence. Peu après le passage de la frontière, ayant licencié le plus gros de l'escorte militaire et pris congé des maréchaux Mac Donald et Mortier, qui désirent demeurer en France, les princes franchisent eux aussi la frontière. Environ 300 gardes du corps, suisses et mousquetaires les protègent[351].

Le comte d'Artois, les ducs de Duras, de Poix, d'Havré, de Luxembourg, de Levis, Berthier, Marmont, Victor, les généraux Maison, de Beurnonville, Bordessoulle, Donnadieu, Louis de La Rochejaquelein, Thibaut de Montmorency, le chancelier Dambray, Blacas, Jaucourt, Louis, Bcugnot, Bourrienne, Clarke, Chateaubriand, Gaëtan de La Bochefoucauld, le comte de Bruges, Roux-Laborie, Bertin l'aîné, Lally-Tollendal, de Sèze, les préfets Capelle et Vaublanc, Anglès, Meunier, Guizot, Chateaubriand... accompagnent le roi ou le rejoignent bientôt. Pozzo di Borgo, Goltz, Vincent et les autres représentants des puissances, jadis accrédités à Paris, viennent reprendre leur poste diplomatique auprès de Louis XVIII[352].

Des manifestations de sympathie qui marquent l'entrée et le séjour à Gand du Roi de France. Nombre de Gantois conservent en effet un souvenir désagréable des régimes républicain et napoléonien[353]. Il y a à Gand une véritable cour[354]. La duchesse de Duras, admiratrice fervente de Chateaubriand, et sa fille Clara, duchesse de Rauzan, et la duchesse de Levis, dont Chateaubriand vante la beauté et la bonté, tiennent des salons où se réunit une société élégante et spirituelle, et où se poursuivent les traditions des salons parisiens[355].

Prince de Poix est accompagné par le fils d'une amie, Georges de Rambaud, qui vient de revêtir l'uniforme de Commissaire des guerres à Lille, le 23 mars 1815, durant la fuite à Gand. Ce Commissaire des guerres, mis en demi-solde sera son secrétaire intime (bras droit) pour gouverner Versailles, car le Prince est très malade.

Il y a aussi à Gand un véritable gouvernement auquel ne manque qu'un pays à gouverner. Chateaubriand écrit :

Ma correspondance avec les départements ne me donnait pas grande besogne

En l'absence de l'abbé de Montesquiou, émigré en Angleterre, Chateaubriand a par intérim le portefeuille de l'intérieur[356]. Beugnot, ministre de la marine, et Louis, ministre des finances, ne sont pas non plus fort occupés.

Orléans - le futur Louis Philippe - repousse toutes les invitations que le Roi lui adressa de rejoindre la cour de Gand[357].

Dans la nuit du 17 au 18 juin, Wellington écrit au Duc de Berry qui commande l'armée royale, stationnés à Alost. Il lui annonce une bataille à venir et il envisage l'hypothèse, à laquelle il ne croit pas évidemment, d'une défaite des forces coalisées[358].

Arrive le jour de Waterloo. Panique, terreur à Gand bien sûr. Il y a des descriptions des chariots tout préparés, les bijoux de la Couronne sont envoyés à Anvers le 7 juin. Berry est pris de panique et commence à quitter, avec la Maison militaire, Alost[359].

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L'armée royale à Alost (1815)[]

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L'armée royale de Gand (1815) : Garde du corps.

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L'armée royale de Gand (1815) : Régiment du Nord et la Couronne.

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Sir Arthur Wellesley Duke of Wellington, ami d'Henry II Russell de Swallowfield, cousin germain par alliance d'Agathe de Rambaud, amie du Prince de Poix.

Clarke peut du moins donner des ordres, faire des règlements. Il adore cela. Il peut également combiner des plans de campagne, car il y a une armée royale : 802 gardes du corps, mousquetaires, Suisses, volontaires de l'Ecole de droit et soldats déserteurs, cantonnés à Alost et aux environs sous le commandement du duc de Berry[360]. Il y a aussi des volontaires royaux appelés à marcher avec le corps d'armée[361]. Mais, on a démobilisé une partie des Volontaires royaux au moment de franchir la frontière parce que les autorités du Royaume des Pays-Bas l’exigent[362].

Louis XVIII a cependant une garde. Même si sa Maison militaire a été dissoute par le comte d'Artois, elle se reforme à Alost. Il y a bientôt 800 soldats ce qui n'est pas rien. Les Gardes du Corps sont là et la salle de bal de l'hôtel d'Hane-Steenhuyse s'appelle bientôt la salle des Maréchaux, comme aux Tuileries, parce qu'il y a les Gardes du Corps en poste à cet endroit[363].

Le Roi a également sa famille autour de lui. Le comte d'Artois s'installe à l'hôtel des Flandres, sur la Place d'armes et le duc de Berry à Alost avec la Maison militaire[364].

Pour augmenter cette petite troupe, Clarke et ses agents multiplient les appels à la désertion parmi les corps français stationnés sur la frontière. Des émissaires de Gand, des douaniers belges, des royalistes de Lille et de Cambrai distribuent des proclamations où l'on promet, outre une bonne solde et de bons cantonnements, 80 francs à chaque cavalier monté et 20 francs à chaque fantassin qui rejoint l'armée royale[365].

Ce corps atteint en juin, selon l'ambassadeur d'Angleterre Charles Stuart, environ 2.000 hommes dont 600 cavaliers[366], mais il s'agit surtout de volontaires royaux venant de toute la France et pas des mercenaires de Clarke. Dans le même temps des mouvements insurrectionnels ou de résistance plus exactement à partir de l'armée restée fidèle à Louis XVIII, s'organisent dès le printemps 1815 (Provence, Couloir rhodanien, Bordeaux, Vendée, Toulouse, Angers, Morbihan, Nord...)[367].

Les puissances alliées font connaître à Gand leur désir formel que la petite armée d'Alost ni même les princes individuellement ne prennent point part à la guerre. On laisse Louis XVIII libre d'agir en Vendée[368].

Le duc de Berry loge à Alost chez le bourgmestre. Une partie des troupes cantonne à Alost. Dès le mois de mai, des déserteurs de l'armée impériale arrivent à Gand, Termonde ou Alost. Ces derniers sont l objet d un certain mépris de la part des Anglais? mais ils sont bien accueillis par les soldats royaux en exil, qui voient leur régiment augmenté de quelques hommes. Le 13 juin, Sir Charles Stuart écrit au duc d'Orléans demeurant à Londres, au grand dam du Roi :

Je conviens que Gand me rappelle Coblentz et que l'armée d'Alost est une armée de Condé[369].

A la rentrée des armées alliées en France, Les partisans de la cause royale poussent au soulèvement les populations des Flandres, s'emparent de dix-sept villes, dont Lille, Dunkerque, Arras, Bapaume... Il préserve ainsi de l'occupation alliée deux provinces et récupère beaucoup d'armement et 6 millions de francs.

Louis XVIII revient à Paris le 8 juillet 1815.

Georges de Rambaud figure comme commissaire de guerre-adjoint titulaire dans l'Almanach royal de 1816 et dans celui de 1817. Les commissaires des guerres, subordonnés au commandement, sont chargés du ravitaillements des armées (munitions, vivres, fourrages, habillement, ambulances...) et des vérifications des dépenses.

Georges côtoie à Gand, un aïeul du général-comte de Hautecloque, lui aussi commissaire des guerres, famille dont des membres vont être des amis de certains de ses descendants Jean et surtout Gérard de Rambaud, mon grand-père.

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Sa mère du temps de la Restauration[]

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Henry II Russell de Swallowfield en 1822, par Sir Francis Leggatt Chantrey. Cousin germain par alliance de sa mère, Agathe Mottet.

Agathe de Rambaud... est peu récompensée en 1815 de sa fidélité au dauphin, maintenue après le 10août 1792. Elle n’obtient qu’une pension de 1.000 francs par anet a du mal à assurer une situation à son fils, ancien fonctionnaire impérial qui a suivi le roi à Gand[370]. Agathe Mottet touche cette pension, qui s’ajoute à ses revenus qui sont d’environ 10.000 francs, somme considérable. Cela correspond au revenu de deux châteaux avec 100 hectares de terres chacun à proximité de Paris, beaucoup plus en province. Elle est cependant invitée régulièrement aux Tuileries et rencontre la duchesse d’Angoulême et surtout la duchesse de Berry, à Monfort-l'Amaury.

Cette duchesse de Berry fréquente aussi sa cousine, mariée à Henry II Russell de Swallowfield. Avec le général Wellington, cette grande Dame va permettre à Edouard de Warren, cousin d’Agathe, de devenir officier dans l’armée anglaise des Indes.

Madame de Rambaud dans les années 1830 va avoir 70 ans, et même ses rares ennemis disent qu’elle en paraît 10 ans de moins. C’est quelqu’un de très moderne même si désormais des romans de gare la disent très bigote. Ses amis ecclésiastiques lui reprochent de ne pas être catholique pratiquante. La réalité est que sa famille et ses proches sont tous francs-maçons, tout en étant royalistes. Ce qui, à l’époque, est encore possible en France, comme de nos jours de Madrid, à Oslo, et bien entendu à Londres.

Quand en 1834, Naundorf, un étrange personnage venu de Prusse, arrive à Paris et prétend être Louis XVII. Agathe le rencontre, mais Georges n'est plus là depuis bien des années.

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Paris (1815 - 1818)[]

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Le Duc de Feltre.

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Brevet chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur de Georges Auguste de Rambaud.

AAR15

Brevet de chevalier de l’Ordre Royal de la Légion d’Honneur.

AAR10

Chateaubriand.

Aar

La famille royale.

Le ministre, le Duc de Feltre, recommande de le nommer à Paris, en 1816, pour mieux l'observer. Il annote dans son dossier : sujet dangereux… à surveiller. Les espions du Duc de Feltre vont l'espionner. Il est vrai que le Duc de Feltre, Clarke de son vrai nom, avait déjà agi de même avec Bonaparte, en Italie. D'après l'Empereur :

Il alla jusqu'à demander au Directoire d'Italie s'il y aurait la possibilité de me faire arrêter... qui lui répondit qu'on devait s'éviter toute peine et n'y point songe.... Clarke n'avait aucune habitude du commandement ; son genre d'esprit était celui d'un observateur : il s'occupe au quartier-général, pendant la bataille de Rivoli à faire des recherches sur les officiers particuliers; cela en mécontenta plusieurs et lui attira des désagréments[371].

Chateaubriand dit de ce traître :

Fouché venait jurer foi et hommage à son seigneur; le féal régicide, à genoux, mit les mains qui firent tomber la tête de Louis XVI entre les mains du frère du roi ; l'évêque apostat fut caution du serment.

Malgré cet ennemi puissant, de Rambaud reste commissaire de guerre-adjoint, jusqu'en 1817. On le fait même chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur, le 23 octobre 1816.

Honneur et patrie. Brevet de Chevalier série 5 n° d'ordre 1259 Ordre royal de la légion d'honneur Louis par la grâce de dieu, roi de France et de Navarre, chef souverain et grand maître de l'ordre royal de la légion d'honneur, à tous ceux que ces présentes verront salut. Voulant donner une preuve de notre satisfaction royale au sieur de Rambaud Benoît Auguste Georges, né le onze janvier 1786, à Versailles, département de Seine et Oise, Commissaire des guerres adjoint, pour les services qu'il nous a rendus et à l'état. L'avons nommé Chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur pour prendre rang dans la légion à compter du 18 janvier 1816 et jouir du titre de chevalier et de tous les honneurs et prérogatives qui y sont attachées. Donné au château des Tuileries, le 23 octobre de l'an de grâce 1816 et notre règne le vingt deuxième. Signé : Louis, Par le Roi, Chef souverain et grand Maître. Le grand chancelier de la légion d'honneur. Signé : Mac Donald vu, vérifié et enregistré. Registre 1 f.126 Le secrétaire général de l'ordre signé : Comte Hulot d'Osery. Certifie la présente copie conforme à l'original qui nous a été présenté. L'Intendant militaire du Loir et Cher Waré (cachet de l'intendant). Ministre de la Guerre Direction Générale de l'administration Enregistrement n° 118 Délivré gratis.
Par ordre de son Excellence le Ministre de la Guerre Le secrétaire général du Ministère certifie à tous qu'il résulte des pièces déposées que M. de Rambaud (Benoît Auguste George), né le 11 janvier 1786 à Versailles (Seine et Oise) a été employé
au Ministère de la Marine depuis le 22 janvier 1804, jusqu'au 7 juillet 1806
en qualité de commis de la Marine de 2e classe à Toulon le 7 juillet 1806
Commis entretenu en 1re classe au même port et ensuite à Lorient le 1er janvier 1808, jusqu'au 1er septembre 1810
qu'il a été nommé contrôleur des contributions directes le 8 novembre 1810 & a servi en cette qualité jusqu'au 1er janvier 1814
qu'il a été nommé adjoint aux commissaires de guerre le 19 avril 1815 et continue à percevoir la demi-solde de ce grade.
Certifie en outre qu'il a fait la campagne de 1815 à l'armée Royale du Nord.
En foi de quoi il a délivré le présent Certificat pour servir et valoir ce que de raison.
Fait à Paris le 14 juin 1824.

Toutefois, Georges doit rester à Paris et est surveillé par la police de Fouché. Il se retrouve, comme les fidèles bonapartistes, en demi-solde, le 16 octobre 1818. Vu la date et ses idées, il a certainement été mêlé à la Conspiration du bord de l'eau, avec Chateaubriand et un certain nombre d'officiers royalistes.

Georges ne perçoit plus qu’une demi-solde de 1.200 francs par an.

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Secrétaire particulier du Prince de Poix[]

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Ernest naît Hôtel du Gouvernement à Versailles. Par la suite ce logement de fonction devient un hôtel de luxe.

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Appartements de Madame de Pompadour (état actuel).

AAR-0

Le Prince de Poix termine ses jours en château de Mouchy-le-Châtel, dans l'Oise.

Aapp4

Le Prince-duc de Poix âgé.

Georges de Rambaud est chassé par le duc de Feltre de l'armée du roi, pour lequel il a été pourtant l'un des rares officiers à s'être battu.

Par ordonnance du roi du 29 juillet 1817 le corps des Inspecteurs aux revues et des commissaires des guerres est supprimé et remplacé par un corps d'intendants militaire, dont il ne fait pas partie. Il y a dans l'administration de l'armée au début de la Restauration une majorité d'anciens révolutionnaires ou bonapartistes. Un fils de nobles d'Ancien régime, monarchiste, dont la mère a élevé Louis XVII est pour eux un ennemi qu'il faut chasser de l'armée.

Georges de Rambaud devient secrétaire particulier du Prince de Poix, ami de sa mère[372]. Celui-ci, très malade, termine ses jours en château de Mouchy-le-Châtel, dans l'Oise. Georges de Rambaud le remplace dans ses fonctions de Gouverneur de la Maison royale de Versailles et de Trianon, lieutenant général, marguillier d'honneur de la paroisse, marguillier d'honneur de la paroisse, et secrétaire général du gouvernement de Versailles[373].

C'est dans l'ancien hôtel particulier de la Pompadour que naît son fils, Ernest de Rambaud, 7 rue des Réservoirs, le logement du Gouverneur qu'occupe son père.

Georges loge dans cet ancien hôtel Particulier de la Pompadour. La marquise l'a fait construire en 1752 par http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Cailleteau Jean Cailleteau, dit Lassurance]. C'est à cette époque une charmante demeure comportant un rez-de-chaussée, un étage et des combles. Rousseau l’orne de sculptures. Cet hôtel revient à la somme de 210.841 livres[374]. Après la mort de la marquise, en 1764, cette maison revient à son frère, le marquis de Marigny, qui la vend à Louis XV. Il devient l'hôtel du gouvernement, autrement dit celui du Gouverneur de la ville de Versailles. Le cadre est si convenable qu’en 1814, le roi de Prusse, l’empereur d’Autriche et l’empereur de Russie y passent quelques nuits. En 1815, c'est au tour du duc de Wellington et du prince Blücher. Fin 1815, le prince de Poix, lui redonne son rôle d’hôtel du Gouvernement en y logeant Auguste. Puis il devient par la suite l'hôtel des Réservoirs, l'un des restaurants les plus en renom de Versailles, qui reçoit de grands personnages.

Le Prince de Poix vit en son château de Mouchy-le-Châtel, dans l'Oise. Georges de Rambaud le remplace, comme on peut le constater en lisant des lettres datées des 5 et 12 septembre 1818 d'Auguste de Rambaud, secrétaire du gouvernement de Versailles, pour le prince de Poix, malade à Mouchy[375]. Rambaud envoie une réponse négative au comte de Pradel. Le comte de Pradel est le Premier chambellan et maître de la Garde-Robe et directeur général du ministère de la Maison du roi, depuis 1816.

Georges de Rambaud se rend à cheval de ses écuries aux châteaux de Versailles par les jardins qui jouxtent son hôtel particulier.

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Son mariage (1817)[]

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Aagau1

Les Gaudelet fournissent plusieurs officiers â la Chambre des comptes de Dijon et trois receveurs châtelains de Fresne Saint-Mamelz, savoir : Antoine, Ferry en 1561 et Claude en 1576[376].

Gaudelet

Françoise Gaudelet d'Armenonville.

A366

Sa cousine, Teresa Cabarrus, future Madame Tallien, puis Princesse de Chimay à la prison de La Force.

A355

Le Château de La Bourdaisière reconstruit par Joseph Dubernad.

Le 8 juillet 1817, Georges de Rambaud se marie avec Françoise Gaudelet d'Armenonville. Il a 31 ans, sa femme en a 17 à peine. Le mariage a lieu à Paris. Son épouse est la fille d'un inspecteur général de tous les services près des troupes alliées pour le département de la Seine, puis celui du Nord, en 1817. Son beau-père, François Gaudelet d'Armenonville a fait une déclaration énergique à la tête de ses camarades lors de la rentrée du roi en juillet 1815, qui a été publiée dans tous les journaux. Il est entrepreneur au service des fourrages à Meaux. Cet ancien émigré est devenu très anti-bonapartiste quand l'empereur a nationalisé sa manufacture des tabacs de Morlaix. La faillite de sa banque, dont parle l'empereur et qui selon Cambacérés a été la première d'une longue bien trop longue liste d'entreprises victimes de la gestion médiocre de l'Empire. Elle a achevé d'en faire un ennemi de l'usurpateur.

Comme son père, Jean-Baptiste III Gaudelet, sieur d’Armenonville, dernier Trésorier de la Marine de Louis XVI, il a été ruiné par la Révolution. Son oncle est le général-comte Louis Groult des Rivières, commandant les Suisses du comte d'Artois avant 1789, veuf de la fille unique du maréchal-marquis Philippe Charles de La Fare et nièce du cardinal-duc Etienne Joseph de La Fare, l'ennemi des jansénistes.

Côté maternel, la famille de Françoise Gaudelet d'Armenonville est plus modérée au niveau des idées et des actes. Son grand-père, Joseph Dubernad est un financier, mais aussi un révolutionnaire. Cependant presque tous ses ancêtres maternels, les du Bernad (de La Plume, Gascogne), les Lannux de La Chaume (de La Plume et avant du Béarn) ou les Saulnier de Cugnon (Lorraine et Luxembourg) appartiennent à des familles nobles très anciennes. Ils sont négociants avec l'outre-mer, ce qui leur permet de ne pas déroger. Mais ils se soucient plus de leurs affaires que de leur noblesse. La plupart sont consuls d'autres royaumes avant 89, puis de l'Empire.

Les Dubernad sont aussi des descendants de Jean de Fourcade, bourgeois de Bayonne. Ils sont donc parents avec un grand nombre de personnes célèbres. Tous ses descendants gardent des liens pendant des générations et sont presque tous soit des hommes d’affaires, soit des diplomates, parfois les deux. Une grande partie d’entre eux vivent en Espagne et sont merveilleusement bien intégrés à une frange de l’aristocratie espagnole libérale. Les Dubernad sont des parents proches à la fois des Cabarrus, mais aussi des Lesseps, de la future impératrice Eugénie de Montijo. Sa cousine, Thérésa Cabarrus, est la fille de François Cabarrus, ministre espagnol, ami de Goya. Divorcée de Tallien, maîtresse de Barras, elle est devenue par son mariage princesse de Chimay. Françoise Gaudelet d'Armenonville demeure un temps dans le château de Fontenay-aux-Roses appartenant à son illustre cousine.

Françoise Gaudelet d'Armenonville est la nièce d'un Gouin, famille de banquiers et d'industriels originaires de Tours, qui va donner plusieurs Régents de la Banque de France au XIXe siècle.

Sa tante, Marie Pauline Behic est la petite-nièce du premier évêque constitutionnel Louis-Alexandre Expilly de La Poipe, la belle-sœur du frère du général Moreau (1763 - 1813), le député et préfet Joseph Moreau. Elle est également la belle-sœur du vice-amiral Jacques Bergeret (1771 - 1857) et la tante de deux contre-amiraux.

Sur un portrait de Blaise, on peut noter que Françoise Gaudelet d'Armenonville est à cette époque une très jolie jeune fille. Elle est aussi quelqu'un de très cultivé, qui va devenir une femme libraire.

Françoise Gaudelet d'Armenonville est née à Morlaix, rue Longue-section de la Roche, la rue des riches négociants et armateurs. Les témoins à sa naissance sont son oncle Gouin et son frère Henri-Jacques-Marie Goüin-Moisant négociant, maire de la ville de Tours en 1795, vice-Président de la Chambre de Commerce de Paris, chevalier de la Légion d'Honneur, et député monarchiste de l'Indre-et-Loire de 1815 à 1822.

Françoise Gaudelet d'Armenonville est élevée à Morlaix, à Paris et à Meaux. Elle vit jusqu'à l'âge de deux ans avec sa mère au Château de La Bourdaisière.

Descendance de Jean de Fourcade

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Mort du Prince de Poix (1819)[]

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Philippe Louis de Noailles.

Morville 1

Château de Morville, appartenant à un des oncles de sa femme.

Mottet-russell

Clotilde Mottet de La Fontaine, épouse du Resident General Henry II Russell de Swallowfield, cousine proche de Georges.

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La cour de Cassimbazar.

Adolphe mottet de la fontaine

Adolphe Mottet de La Fontaine (1795-1884), fils aîné de Benoît Mottet.

Agathe Mottet écrit dans un courrier à Charles X :

Hélas pour Auguste de Rambaud, celui qui était à tous égards son bienfaiteur décède...[377]. Comme Ernest de Rambaud, son fils, vient de naître le 1er février 1819, Georges se retrouve dans une fâcheuse situation. Il doit quitter l'hôtel du gouvernement de Versailles, où il est logé uniquement du fait de ses anciennes fonctions. Il doit aussi dire au revoir à sa famille versaillaise, très présente à la naissance de son fils, notamment les témoins : le baron Jean Baptiste Barthélemy Picot de Buissaizon, chevalier, demeurant au château, son oncle et son cousin germain, Louis Marie de La Brousse, également baron, lieutenant colonel, adjudant, major des gardes du corps du Roi, compagnie de Noailles, chevalier de l'ordre Royal et militaire de Saint-Louis, officier de la Légion d'Honneur, avec qui il a été élevé.

Les Rambaud habitent d'abord 32 boulevard de la Reine, à Versailles, puis dans le quartier de l’actuelle place de la Concorde, à côté du château des Tuileries. Georges y vit uniquement avec sa pension militaire et des aides de sa mère et de sa belle-famille. Agathe Mottet a peu hérité de ses parents, ruinés par la Révolution, mais elle touche la moitié de la retraite de son mari et une pension de 1.000 francs pour s'être chargé de l'éducation du Dauphin. Comme elle fait heureusement partie des hoirs de Jean Rambaud (1703 - 1761), grand-père de Georges, armateur, corsaire et négociant connu de Marseille, elle dispose d'une rente annuelle de 10.000 francs, ce qui est assez considérable.

Rambaud fréquente surtout des officiers des gardes du corps du roi, parfois parents avec lui ou sa femme. Il végète à Paris de février 1819 à fin 1820. Le 28 août 1820, Georges de Rambaud est au mariage de la cousine germaine de sa femme, Elisabeth Groult des Rivières avec Frédéric Le Pippre de Tincques, capitaine aux gardes à pied du roi, au château de Morville.

Le fils d’Agathe Mottet-de Rambaud part à la fin de l'année 1820 aux Indes, où vivent les descendants du baron Benoît Mottet de La Fontaine, ancien commissaire-ordonnateur des établissements français de l'Inde et gouverneur de Pondichéry, l’un de ses grands-oncles. Henry II Russell de Swallowfield (1783 – 1852) est le British Résident de l'État princier autonome d'Hyderabad. Il est marié à Clotilde Mottet de La Fontaine cousine germaine de sa mère.

Comme l’écrit Agathe Mottet-de Rambaud quelques années plus tard au futur roi Charles X à propos de son fils :

Il s'est déterminé à passer dans l'Inde où une puissante famille pouvait lui assurer quelque ressource pour améliorer son sort.. . Il pensait mettre son épée au service du Nizam d’Hyderabad.

Mais elle oublie de préciser que c’est après n’avoir pu obtenir la restitution de la loge française de Cassimbazar. En effet, Rambaud est nommé Directeur de cette loge, après le décès et l'échec de son prédécesseur, M. Bourgoin, le 28 mars 1820[378].

Cassimbazar est devenue depuis le début du XIXe siècle une ville morte dans un marais malodorant du Bengale. Le Résidant anglais refuse de lui redonner la jouissance d'un privilège absolu de juridiction, en 1820[379]. Après son séjour, les loges de Cassimbazar, Patna et Jougdia ne sont pas restituées.

Georges a juste de la chance de ne pas mourir de la malaria, comme les rares blancs et une partie des indigènes. Georges doit revenir alors en France, car les Britanniques se méfient des Français. Seuls les Mottet de La Fontaine sont acceptés, car ils sont presque tous mariés avec des Anglais. Son oncle, Jean-François Mottet, va à Pondichéry, chez son cousin germain, Adolphe Mottet de La Fontaine, pour échapper, lui aussi, au triste sort des demi-soldes. Il devient tour à tour procureur général à la Cour royale d'un prince indigène en 1817, puis conseiller, en 1823 et vice-président du gouvernement local de l'Inde du Sud, en 1825. Mais c'est un cas très rare !

Au début de son absence, en 1821, il a un deuxième enfant, Ernestine de Rambaud, qui va être élevée surtout par sa grand-mère et dont nous possédons un grand nombre de courriers. Le jeune baron François de Cassand, sous-lieutenant des Gardes du Corps du Roi (ce qui correspond au grade de lieutenant-colonel dans l'armée), dans la compagnie de Noailles, celle de Louis de Labrousse, baron de Mauzac, chevalier de Saint-Louis et son oncle, Claude Louis Mottet, chef d'escadron de gendarmerie en disponibilité, déclarent l'enfant.

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Retour des Indes (1822)[]

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La résidence britannique à Hyderabad, dessinée en 1813, du temps d'Henry II Russell of Swallowfield et Clotilde Mottet de La Fontaine.

De Rambaud Ernest dessin

Dessin d'Ernest de Rambaud, de la rivière de Morlaix, a 11 ans. Les liens avec la Bretagne perdurent.

Aalahauteville47

Georges de Rambaud décède à l'hôpital Betlemitas,qui est aussi un couvent, un noviciat, et un temple.

AAR

Georges meurt Callejón de Bethlemitas (Filomeno Mata), certainement à l'emplacement de cet édifice, un ancien hôpital devenu Musée de l'Armée.

Rambaud auguste deces 1

Certificat de décès d'Auguste de Rambaud rédigé par l'ambassade de Mexico (I).

Rambaud auguste deces 2

Certificat de décès d'Auguste de Rambaud rédigé par l'ambassade de Mexico (II).

Aaram1

Faire-part de décès de Françoise d'Allonville, née Gaudelet d'Armenonville, veuve en premières noces de Geoges de Rambaud, épouse du Comte Amédée d'Allonville.

Georges de Rambaud revient à Paris en 1822. Sa mère écrit au roi futur roi Charles X à propos de son fils :

Mais, cette résolution pénible n'ayant pas eu le succès qu'il pouvait en attendre, il est revenu après trois ans d'épreuves douloureuses et s'est retrouvé par cette absence même dans l'impossibilité de rejoindre son corps en raison des nouvelles ordonnances qui ont été rendues depuis. Elle demande pour son fils une place de garde-magasin des vivres et fourrages et de préférence celle de Meaux, celle de son beau-père, si elle devient vacante.

Georges et ce courrier sont recommandés au Prince par le comte de Damas, bientôt ministre de Charles X. Georges réussit seulement à récupérer une place d'agent comptable des vivres, à Vendôme, à partir du 1er juin 1824.

Son fils, Ernest de Rambaud, est un enfant très éveillé qui sera polytechnicien et un brillant officier d'état-major.

Georges de Rambaud perd son poste à Vendôme, le 15 novembre 1828, et part au Mexique, en 1829. Il laisse les siens à Paris[380].

Selon une légende familiale, il finit sa vie dans la misère en donnant des cours de Français à Mexico ou à des membres de l’aristocratie locale pour survivre.

La réalité est un peu différente : Georges de Rambaud traduit les grands auteurs français, en castillan, pour le compte du gouvernement mexicain. Il n'est certes pas très riche, mais il devient un traducteur assez célèbre à cette époque, encore cité de nos jours, dans Historia general del Estado de México (1998)[381].

Là-bas, depuis la proclamation de l’indépendance, les Français jouent un rôle considérable dans la vie économique du pays.

En 1827 les Français se retrouvent dans la région de Vera Cruz, Hidalgépolis, Morelépolis, Léonard y Minépolis.

A partir de 1828, ils colonisent la zone de Coatzacoalco. Atanasio Gabriel Laisné de Villevêque, né à La Nouvelle-Orléans, vice-consul aux USA, est l’artisan de cette colonisation. C’est lui qui rédige l’acte de décès de Georges de Rambaud, comme vice-consul français.

Une campagne de propagande sur les riches colonies, à Paris, a du attirer Georges qui veut toujours s’enrichir. Il n’est pas le seul ! En novembre 1829 arrive un premier groupe : 300 entrepreneurs français. Il vient de tout, même des avocats. La réalité du pays est différente : la nourriture est pourrie, les insectes pullulent, des régions entières sont des déserts et la température avoisine les 38°C ! Malgré cela, trois années après, les Mexicains consomment pour 46 millions de francs de produits français et 6.000 Français vivent dans ce pays.

Georges de Rambaud, outre ses traductions pour le gouvernement mexicain donne des cours de langues à des français ou des Mexicains passionnés par la culture française ou voulant faire des affaires avec la France.

Agathe, sa mère, ne peut toucher sa demi-solde, et lui envoyer cet argent, car très négligeant il n'a pas laissé d'autorisation aux services administratifs de l'armée française.

Georges de Rambaud meurt à Mexico le 9 janvier 1834, à 47 ans. Son fils a 14 ans, sa fille 12. Il figure parmi les dossiers des Français du consulat général de France à Mexico[382] :

Année 1834
Gestion de Messire le Baron Deffandis, ministre plénipotentiaire de France au Mexique.
N°2 Acte de décès
Du Jeudi neuf janvier mil huit cent trente quatre à dix heures du matin.
Actes de décès du Sieur Benoist Auguste de Rambaud, ancien Commissaire des guerres adjoint,
Professeur de Langues à Mexico, y demeurant rue des Belenitas, et ci-devant en France à Paris, décédé de ce matin neuf janvier mil cent trente quatre à neuf heures ; âgé de quarante huit ans, né à Versailles, Département de Seine et Oise !
Sur la déclaration à Nous faite par le Sr Gabriel Villette, demeurant à Mexico, Médecin du défunt et âgé de trente quatre ans ;
Ce par le Sr David Prosper Varnier, demeurant à Mexico, Médecin âgé de trente huit ans. Et ont signé après lecture faite, Varnier, Villette
Constaté par nous, vice-consul de France, chanceler de la légation du roi à Mexico, remplissant les fonctions d’officier de l’état-civil.
Laisné de Villevêque.

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Après sa mort[]

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Hotel d'allonville-rambaud

Hotel particulier au 9 boulevard de la Raine à Versailles (construit après les d'Allonville).

Château Hauteville

Le Château de La Hauteville où Ernest de Rambaud décède.

Gaudelet françoise

Françoise Gaudelet d'Armenonville, veuve de Georges décède le 30 mars 1877.

De rambaud Ernestine

Ernestine de Rambaud, sœur d'Ernest de Rambaud et l'ancêtre des Gaillard de Saint Germain. Sur ce portrait elle a plus de 70 ans.

DE RAMBAUD ERNEST 1

Son fils, Ernest de Rambaud.

Depuis son départ et grâce à sa belle-mère, sa femme touche une partie de sa demi-solde et une pension de 600 francs du roi. Cette pension sera maintenue par Louis Philippe en exécution de la loi du 23 décembre 1831[383].

Mais elle n'est pas inactive et très moderne pour son temps. Françoise Gaudelet d'Armenonville figure dans le Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870 (2003)[384]. Elle est libraire le 23 octobre 1827 et remplace Louise, Elisa Rémy, épouse Barré. Son adresse est au 25, rue Saint-Dominique. C'est dans cette rue qu'Honoré de Balzac situe les plus beaux hôtels particuliers de la Comédie humaine.

Françoise Gaudelet d'Armenonville confie sa fille à sa belle-mère, Agathe de Rambaud et envoie son fils, Ernest de Rambaud, dans des pensionnats. Elle demeure au château de Fontenay-aux-Roses avant son second mariage le 18 novembre 1834, chez sa cousine, la Princesse de Chimay.

Elle se remarie à Paris (à Saint Germain-les Prés, 6e arrondissement de Paris) avec le comte Amédée d'Allonville (1804 - 1885), qu’elle devait connaître depuis longtemps[385]. En effet, elle est présente au mariage du capitaine Frédéric François Le Pippre avec Elisabeth Augustine Groult Desrivières, sa cousine germaine, le 28 août 1820 à Hanche. Les d’Allonville y sont également présents. Ils sont cousins avec son oncle le général-comte Louis Groult des Rivières par les Petau et originaires de Montfort-l’Amaury.

Amédée d'Allonville appartient à la famille des Allonville, très ancienne famille de la région de Beauce, en pays chartrain, au blason d’argent à deux fasces de sable [9]. En 1200, Allonville est mentionné dans un cartulaire de l’abbaye de Saint-Père (bénédictins à Chartres). En 1315, un Allonville fait hommage à l’évêque de Chartres...[386][387]. La Maison d'Allonville Fire son nom de la terre de Dallonville en Beauce, à deux lieues de Chartres. Sa filiation remonte avant Payen d'Allonville vivant vers 1120.

Saint-Cyrien (promotion 1820 - 1822), Amédée d'Allonville de Réclainville est sous-lieutenant le 1er octobre 1822[388]. Il est nommé sous-lieutenant dans le 1er régiment d'infanterie de la Garde royale, depuis le 27 mai 1828.

Amédée d'Allonville est caserné à Paris. Quand Charles X est chassé par la révolution, en 1830, il quitte l’armée et est qualifié sur les actes de rentier et propriétaire. L'été, la famille vit au château de La Hauteville dans le canton de Houdan. C'est une belle propriété en bordure de la forêt de Rambouillet. La ferme se compose de 150 hectares de riches terres et de bois. L’hiver, ils demeurent dans le faubourg Saint Germain, ou dans leur hôtel particulier de Versailles. Amédée peut vivre en rentier, car sa mère est d'une famille de financiers, dont le fermier général François Baudon d'Issoncourt, qui vend sa charge à Lavoisier.

Amédée d'Allonville est dit propriétaire en 1844. Il constitue une dot de 62.500 francs pour sa belle-fille, Ernestine de Rambaud. Mais il n’est pas présent au mariage. Lui et sa femme sont des anti-naundorffistes primaires toujours prêts à critiquer Agathe de Rambaud et le fiancé est naundorffiste et roturier.

La fortune Amédée d'Allonville du fait de l'entretien de trois logements et de nombreux domestiques s'amenuisent. Il meurt 9, rue Neuve Notre Dame à Versailles, un petit immeuble comme il y en a tant à Versailles. Sa femme, Françoise Gaudelet d'Armenonville y est morte avant lui le 30 mars 1877[389]. Les derniers d’Allonville et les Tocqui(g)ny de Villarceaux sont âgés ou malades et n’ont plus de descendance.

Ernest de Rambaud x 1868 Marguerite Le Clerc de Pulligny.

Louis est le prénom de son parrain, Louis de Labrousse, un des cousins germains de son père qui a été élevé avec ce dernier, pendant sept ans. Le colonel de Labrousse, fils d'un colonel est descendant d'une famille qui joue un rôle important pendant la Fronde. Mais il n’est pas encore baron, comme un autre cousin germain, Jean-Baptiste Barthélemy baron Picot de Buissaizon, fils du baron Jean Baptiste Picot de Buissaizon, ancien chef de bataillon des Gardes suisses. Ce témoin est ce neveu de général-baron Picot de Bazus et aussi de l'ancien maire de Toulouse et savant Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse, qui a été emprisonné par les Robespierristes, puis traqué en 1815 par les Verdets (Partisans de la Terreur blanche)[390].

La sœur cadette d’Ernest, Ernestine de Rambaud est née le dimanche 8 avril 1821 à Paris.

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Sa bru : Françoise Gaudelet d'Armenonville-de Rambaud, remariée au Comte d'Allonville (source : La Lettre de la Miniature).

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TRENTE QUATRIÈME GÉNÉRATION : ERNESTINE[]

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TRENTE QUATRIÈME GÉNÉRATION : ERNEST[]

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[Fichier:DE RAMBAUD ERNEST 1.jpg|thumb|260px|Son habit noir aux boutons dorés (ornés du casque antique, de l'épée et des feuilles de chêne et de Laurier) est passepoilé d'amarante. Le col et le parement des manches portent les broderies supérieurs. A l'épaule droite les aiguillettes dorées sont l'attribut du corps royal d'état-major, de même que la ceinture de soie amarante et or, depuis 1852. De gauche à droite, les décorations sont les suivantes : croix d'officier de l'ordre impérial de la légion d'honneur, médaille d'Italie (1859), ordre italien des saints Maurice et Lazare et médaille de Crimée (1855) avec trois barrettes correspondant à trois batailles auxquelles il a participé.]]

RAMBAUD SALOMON

Salomon, spécialiste des différentes familles Rambaud.

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Ernestine de Rambaud (1817 - 1895) est surtout élevée par sa grand-mère, Agathe Mottet-de Rambaud, qui accueille aussi chez elle sa nièce la baronne de Générés et et celui qu'elle croit être Louis XVII (Texte écrit par l'Office de la Culture et du Patrimoine d'Aramon dans le bulletin municipal). Ernest est pensionnaire.

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Auguste fait partie de la 24e promotion de Polytechnique.

Ernest de Rambaud est né à Versailles, le 1er février 1819, dans l’hôtel du Gouvernement, l'ancien hôtel particulier de la Marquise de Pompadour, à Versailles. Il est décédé en son Château de La Hauteville, le 25 février 1899[391]. Il est inhumé au cimetière Saint-Louis de Versailles le 2 mars 1899[392].


Ernest est le fils d'un Commissaire administrateur des guerres, Georges de Rambaud (1786 - 1834)[393], et de Françoise Gaudelet d'Armenonville (1800 - 1877)[394]. Son père est écuyer et officier, comme son grand-père Benoît de Rambaud avant lui. Il meurt à 47 ans à Mexico.

Sa mère se remarie le 18 novembre 1834 avec le comte Amédée d'Allonville (1804 - 1885), descendant d'une des plus anciennes familles de la noblesse française[395], la Maison d'Allonville.

Comme presque tous les hommes de sa famille, Ernest veut être officier. Son beau-père, Amédée d'Allonville, Saint-Cyrien de la promotion 1820-1822, lui conseille de devenir polytechnicien. Après avoir réussi son examen, comme il est l'un des meilleurs élèves de sa promotion il est accepté à l'École d'application du Corps Royal d'État-Major[396]. Mais le choix de cette école et celui courageux de sa grand-mère, Agathe de Rambaud, de soutenir celui qu'elle reconnaît comme étant Louis XVII, font que sa carrière va être bloquée. S'ajoute à cela le fait que comme il est grièvement blessé pendant la Guerre de 70, et souffre de la fièvre typhoïde, il se retrouve prisonnier comme toute l'armée Bazaine. Il est donc considéré comme un traître, car prisonnier au siège de Metz.

Ernest de Rambaud a pourtant fait toutes les guerres du Second Empire. Mais comme il a fait partie des conjurés qui ont fait la Campagne de Paris en 1851, doux euphémisme qui peut se traduire par le coup d'état du futur Napoléon III[397], il est en plus détesté par certains républicains.

Ernest est tour à tour aide de camp du général de Grouchy, de son cousin le général comte d'Allonville, du maréchal Baraguey d'Hilliers. Ils l'apprécient beaucoup et demandent en vain de l'avancement pour lui[398]. Être aide de camp est, à cette époque là, très dangereux.

A l'étranger, du fait de ses actions courageuses et efficaces lors de trois des cinq batailles décisives de la Guerre de Crimée (1854 - 1856), il est l'un des rares non-Britanniques décoré de la Crimea Medal avec trois agrafes officielles britanniques (et pas les non autorisées françaises !)[399]. Il est vrai que c'est son unité qui sauve les survivants de la Brigade Légère après sa célèbre charge[400].

En Italie, Rambaud à Magenta (4 juin 1859) apporte la grande nouvelle de la victoire à Napoléon III[401]. Quelques jours plus tard, après la victoire de Melagno (10 juin 1859) dans un rapport, devenu historique même à l'étranger[402], le maréchal Baraguey d'Hilliers le recommande à nouveau à la bienveillance de l'empereur. Ernest trace avec d'autres anciens élèves de l'École d'État-Major les plans de la victoire de Solférino. Ernest est enfin nommé chef d'escadron[403]. Il est fait officier de l'ordre impérial de la Légion d'Honneur en 1863, et reçoit la médaille d'Italie[404]. Mais comme pour la Crimée, c'est un pays étranger qui lui décerne la plus belle récompense. Vittorio Emanuele II di Savoia, roi d'Italie lui attribue la dignité de chevalier de l'Ordre de Saint-Maurice et Saint-Lazare[405]. En Italie, il devient l'ami d'un certain Henri Dunant.

En 1870, Ernest est sous Metz, chef d'état-major de la division Grenier et il est trois fois à l'ordre l'ordre de son corps d'armée[406][407]. Longtemps, les braves gens, soutenus par la présence du général Grenier et de son chef d'état-major, le lieutenant-colonel de Rambaud, se sont défendus contre les Allemands[408]. Mais Ernest de Rambaud est grièvement blessé. Fait prisonnier, il est très bien soigné en Allemagne, ce qui le surprend. Ernest de Rambaud ne combat pas les Communards du fait de sa blessure.

Mais en 1872, le général Changy l'appelle à Tours comme sous-chef d'état-major général. Il concourt alors à la réorganisation du 9e corps[409], et installe en 1872 l'important Camp militaire du Ruchard[410].

Ce sont ses derniers services : l'heure de la retraite sonne pour lui. Il vit ses dernières années au Château de La Hauteville et à Versailles, ville qui l'a vu naître. À La Hauteville, il exploite ses terres et ses bois.

Du fait de son amitié avec Henri Dunant et des liens de ce dernier avec les derniers d'Allonville, il est nommé Directeur du service hospitalier de la Croix-Rouge. Ernest est aussi ami avec le général marquis Gaston de Galliffet, prince de Martigues, ministre de la Guerre quatre mois après sa mort.

Sous le Second Empire, Ernest reconnaît un fils de Naundorf comme étant le prétendant légitime au trône. Mais, après la proclamation de la IIIe République, il séjourne au château de Frohsdorf. Le comte de Chambord, Henri V de France, lui fait cadeau de l'une de ses bagues. Ernest de Rambaud est , malgré les idées monarchistes d'une partie de sa famille et de son beau-père, Amédée d'Allonville (1804 - 1885), un officier qui prend part à toutes les campagnes du Second Empire. D'ailleurs sur tous ses portraits et l'unique photo que nous connaissons de lui il porte une moustache en pointe et la forte barbiche au menton, comme l'empereur.


Article détaillé : Benoît de Rambaud|

Article détaillé : Agathe de Rambaud née Mottet

Article détaillé : Georges de Rambaud

Article détaillé : Françoise Gaudelet d'Armenonville

Article détaillé : Amédée d'Allonville

Article détaillé : Maison d'Allonville

Article détaillé : Château de La Hauteville


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Charge des chasseurs d'Afrique commandés par le général d'Allonville à la bataille de Balaklava, le 25 octobre 1854. A droite dans la vallée la célèbre charge de la Brigade légère. Au premier plan mon trisaïeul Ernest de Rambaud recevant des ordres de son cousin le général d'Allonville.

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Le 15 septembre 1788, Benoît de Rambaud, écuyer, chevalier de Saint-Louis, et colonel, fait faire une recherche concernant ses origines nobles par un Révérend-Père, Auguste de Manosque, capucin définiteur, du Couvent des R.P. Capucins d'Aix-en-Provence. La réponse est encourageante. Le Définiteur dit que si Benoît et sa famille peuvent prouver leurs origines depuis 1274 cela leur évitera des frais très importants pour rien.

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Le Fort des Mévouillon est bâti sur ce roc isolé.

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Remparts de Pertuis au XIVe siècle. Guillaume III Rambaud (ca 1525 - 1560/1565), y est Noble et Écuyer[411],

La Prosopographie des Rambaud a comme but d'étudier de possibles ancêtres agnatiques. Si la famille naît au XIe siècle dans les Alpes, son histoire reste encore relativement obscure jusqu'au XVe siècle. Ce n'est qu'avec Les Ra(y)mbaud d'Aix-en-Provence (1364-1564), du fait d'actes notariés et d'écrits publiés sur Aix-en-Provence que la vie de mes ancêtres est mieux connue. Guillaume III Rambaud (ca 1525 - 1560/1565) est Noble et Écuyer de Pertuis[412]. Il est né à Aix-en-Provence, mais la peste sévit en Provence dès 1520. Comme il n'y a que quelques victimes en pays d'Aigues, cela incite le Parlement d'Aix à se retirer à Pertuis, en 1546, pour fuir une nouvelle épidémie de peste[413].

Le blason des de Rambaud, des Rambaud de Marseille, Maillou et de La Roque ressemble beaucoup au premier sceau des Mevouillon. Comme on retrouve les Rambaud parfois sur des terres de cette famille c'est surement là l'origine des trois familles Rambaud nobles au XIXe siècle.


Voir article détaillé : Prosopographie des Rambaud

Voir article détaillé : La descendance Rambaud de Poncius d'Arles

Voir article détaillé : Les Rambaud/Raymbaud à Aix-en-Provence à la fin du moyen-âge

Voir article détaillé : Les Rambaud des bords de l'Étang de Berre


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Françoise Gaudelet d'Armenonville - épouse de Georges de Rambaud, puis d'Amédée d'Allonville (Source : MEMOIRE & DOCUMENTS : GALERIE DE TABLEAUX DE FAMILLE).

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Georges de Rambaud, agenouillé devant Louis XVIII en uniforme de Commissaire des Guerres, le 23 mars 1815, à Lille.

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Agathe de Rambaud, née Mottet de La Motte, par mon ami le Docteur Jacques Commarmond.

Ernest de Rambaud est le fils d'Messire Benoît Auguste Georges de Rambaud, Écuyer, est en 1819 ancien Commissaire administrateur des guerres. Il devient alors le secrétaire particulier du Prince de Poix, Louis-Philippe de Noailles. Georges de Rambaud est le fils unique du colonel Benoît de Rambaud (1750 - 1787), ingénieur-géographe, marié en 1785 à Agathe Mottet, qui a été plus qu’une mère pour le futur Louis XVII, selon l’historien Alain Decaux. Elle est la descendante de la Famille Mottet XIe siècle est la petite-fille du baron Nicolas Mottet de La Motte et la nièce du comte Benoît Mottet de La Fontaine, Ordonnateur des Etablissements français des Indes. L'ancien ministre de la Marine et des Colonies de la Ire République et vice-amiral, Georges Pléville Le Pelley, Sénateur du temps de l'Empire est le grand-oncle paternel d'Ernest de Rambaud. Sa tante, Magdeleine Célinie de Rambaud (° 1787) est morte pendant la Terreur. Côté paternel Ernest de Rambaud est aussi le petit-neveu du :

  • Colonel de la gendarmerie Claude Nicolas Mottet, chevalier dans l'Ordre de Saint-Louis, qui a combattu sur mer et en Espagne.
  • Colonel Pierre de Labrousse de Ferejac, ancien maréchal des logis des gardes du corps, compagnie du Luxembourg, émigré.
  • Commandant Jean Baptiste Barthélemy Picot de Buissaison (cela s'écrit aussi Buissaizon), chef de bataillon de la garde suisse au château de Versailles. Sous la Restauration, il fait confirmer la transmission de son titre de baron de Basus et majorat venant de son frère aîné le général-baron Picot de Bazus, par lettres patentes le 14 février 1818 de Louis XVIII[414].

Sa mère, Françoise Gaudelet d'Armenonville est la petite-fille de Jean-Baptiste III Gaudelet, banquier de la Marine, et de Thérèse-Françoise du Verger. Veuve de Jean-Baptiste Gaudelet, sa grand-mère et se remarie à Joseph-Mathieu-Emmanuel-Gaspard de Pezénas, baron de Pluvinal. Son grand-père est François Gaudelet, chevalier, seigneur d'Armenonville, industriel (manufacture de tabacs de Morlaix), banquier (Gaudelet-Dubernard & Compagnie, rue de Paradis, faubourg Poissonnière[415]). Sa mère, Françoise Gaudelet d'Armenonville est la petite-fille de Joseph Dubernad, négociant avec l'outre-mer, financier et révolutionnaire breton, cousin du Premier ministre espagnol et comte Francisco Cabarrús et sa fille Teresa Cabarrús, princesse de Chimay, Notre-Dame de Thermidor.

Ernest de Rambaud est aussi le petit-neveu du :


Ernest est le neveu de François Louis Gaudelet, chef d'escadron en 1856 du 3e régiment à pied d'artillerie[416].

La plupart des membres de sa famille sont des francs-maçons (Vénérables, Députés, Orateurs...).

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Georges de Rambaud, père d'Ernest et Ernestine de Rambaud, est au premier plan sur ce tableau en uniforme de Commissaire des guerres[417].

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RESTAURATION (1819-1830)[]

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SA NAISSANCE[]

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Les Gaudelet fournissent plusieurs officiers à la Chambre des comptes de Dijon et trois receveurs châtelains de Fresne Saint-Mamelz, savoir : Antoine, Ferry en 1561 et Claude en 1576[418].

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Buste de Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse (1744 - 1818).

Ernest naît en 1819 à l'hôtel du Gouvernement à Versailles. Voici un extrait des Registres d’état-civil de Versailles[419] :

Du Jeudy 4 février mille huit cent dix neuf, une heure du soir, Acte de naissance de Auguste, Louis, Ernest de Rambaud, né le premier du courant à six heures du soir chez ses père et mère, à l’hôtel du Gouvernement, fils légitime de Messire Benoît Auguste Georges de Rambaud, Écuyer, chevalier de l’ordre royal de la légion d’honneur, ancien Commissaire des guerres et de Dame Thérèse Françoise Gaudelet d'Armenonville. Le sexe de l’enfant a été reconnu masculin. Les témoins sont Messires Jean-Baptiste Barthélémy Baron Picot de Buissaizon, chevalier de Saint-Louis, demeurant au château de Versailles, grand-oncle de l'enfant et Louis Marie de la Brousse, Écuyer, lieutenant-colonel, adjudant sous lieutenant major des gardes du corps du Roi, compagnie de Noailles, chevalier de l'ordre Royal et militaire de Saint-Louis, et officier de celui de la Légion d'Honneur, et cousin de l’enfant sur la déclaration du père qui a signé avec les témoins et nous adjoint du maire de Versailles, chevalier de la Légion d'Honneur, faisant par délégation les fonctions d’officier public de l’état-civil, après lecture faite.
Signé : Georges de Rambaud, baron Picot de Buissaizon, L. de Labrousse

Le prénom Auguste est parfois celui de son père. Louis est le prénom de son parrain, Louis de Labrousse, un des cousins germains de son père qui a été élevé avec ce dernier, pendant sept ans. Le colonel de Labrousse, fils d'un colonel est descendant d'une famille qui joue un rôle important pendant la Fronde. Mais il n’est pas encore baron, comme un autre cousin germain, Jean-Baptiste Barthélemy baron Picot de Buissaizon, fils du baron Jean Baptiste Picot de Buissaizon, ancien chef de bataillon des Gardes suisses. Ce témoin est le neveu de général-baron Picot de Bazus et aussi de l'ancien maire de Toulouse et savant Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse, qui a été emprisonné par les Robespierristes, puis traqué en 1815 par les Verdets (partisans de la Terreur blanche)[420].

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Acte de naissance d'Ernest de Rambaud (1819-1899).

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GOUVERNEMENT DE VERSAILLES[]

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Ernest naît Hôtel du Gouvernement à Versailles. Par la suite ce logement de fonction devient un hôtel de luxe.

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Appartements de Madame de Pompadour (état actuel).

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Philippe Louis de Noailles.

Prince de Poix, Louis-Philippe de Noailles est depuis 1814, Gouverneur de la Maison Royale de Versailles et de Trianon, Lieutenant général de Versailles, marguillier d'honneur de la paroisse et secrétaire général du gouvernement de Versailles. Il représente le roi à Versailles. Il a donc en plus a le soin de tout ce qui regarde la fabrique et l'œuvre de la paroisse Saint-Louis. Philippe Louis de Noailles est 2e duc de Poix et 2e duc espagnol de Mouchy, vicomte de Lautrec, Grand d'Espagne, est un ami de la mère de Georges de Rambaud, Agathe Mottet-de Rambaud[421].

Comme en 1818 le Prince est un homme âgé et malade il fait de Georges de Rambaud le Secrétaire du Gouvernement de Versailles lors de ses nombreuses absences. Par des lettres des 5 et 12 septembre 1818, pour le prince de Poix, nous apprenons que celui-ci est malade à Mouchy. C'est le père d'Ernest qui le remplace dans toutes ses fonctions[422].

Ernest de Rambaud naît dans l'ancien hôtel particulier de la marquise de Pompadour, 7 rue des Réservoirs, qui est le logement du Gouverneur, mais qu'occupe son père.

Louis XV fait construire, en 1752, par l’architecte Jean Cailleteau, un hôtel destiné particulier à Madame de Pompadour. Il est situé à l’extrémité de l’une des ailes du château de Versailles. Un corridor élevé contre le mur du réservoir de l'Opéra, du côté du Parc, permet d'aller, à couvert, du château dans l'hôtel. Ce petit hôtel est composé d’un rez-de-chaussée, d’un étage et d’un comble mansardé couvert d’ardoises. Rousseau l’orne de sculptures. Cet hôtel revient à la somme de 210.841 livres[423].

Le corps de la maîtresse royale est exposé en son hôtel, dans une chapelle ardente. En 1764, son frère, le marquis de Marigny, le vend à Louis XV qui le fait transformer en nouvel hôtel du gouvernement, autrement dit celui du Gouverneur de la ville de Versailles.

En 1793 pendant quelques mois, l’administration du District, s’y installe, mais ce n’est que solution provisoire. L’hôtel est vendu en 1794 à Benoît Buisson, marchand gantier à Paris. Le cadre est si convenable qu’en 1814, le roi de Prusse, l’empereur d’Autriche et l’empereur de Russie y passent quelques nuits. En 1815, c'est au tour du duc de Wellington et du prince Blücher.

Fin 1815, le prince de Poix, lui redonne son rôle d’hôtel du Gouvernement pour loger Ernest. Puis il devient l'hôtel des Réservoirs, l'un des restaurants les plus en renom de Versailles, et qui est a souvent été habité par de grands personnages.

Georges de Rambaud, son père, se rend à cheval de ses écuries aux châteaux par les jardins qui jouxtent l’hôtel particulier.

Hélas pour Georges de Rambaud, celui qui était à tous égards son bienfaiteur, écrit Agathe Mottet-de Rambaud dans un courrier à Charles X[424], décède... 14 jours après la naissance d'Ernest. Il faut quitter l'hôtel du gouvernement.

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Françoise Gaudelet d'Armenonville, épouse de Rambaud, puis d'Allonville (source : La Lettre de la Miniature). Elle vit aune partie de l'année au Château de La Hauteville.

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DIRECTEUR DE CASSIMBAZAR (1820)[]

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Résidence du British Resident à Hyderabad, gendre du grand-oncle d'Ernest de Rambaud.

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La cour de Cassimbazar.

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Cassimbazar : palais Maharaja Manindra Chandra Nandy ou Palais Sripur.

Les parents Georges de Rambaud habitent 32 boulevard de la Reine, à Versailles, puis dans le quartier de l’actuelle place de la Concorde, à côté du château des Tuileries. Ils fréquentent surtout des officiers des gardes du corps du roi, parfois parents avec eux.

Le fils d’Agathe Mottet-de Rambaud part à la fin de l'année 1820 aux Indes, où vivent les descendants du baron Benoît Mottet de La Fontaine, ancien commissaire-ordonnateur des établissements français de l'Inde et gouverneur de Pondichéry, l’un de ses grands-oncles. Henry II Russell de Swallowfield (1783 – 1852) est British Résident de l'État princier autonome d'Hyderabad. Il est marié à l'une des filles de son grand-oncle.

Comme l’écrit Agathe Mottet-de Rambaud quelques années plus tard au roi Charles X :

il pense mettre son épée au service du Nizam d’Hyderabad.

Mais elle oublie de préciser que c’est après n’avoir pas pu obtenir la restitution de la loge française de Cassimbazar. En effet, Rambaud est nommé Directeur de cette loge, après le décès de son prédécesseur, le 28 mars 1820. Est-ce le début d’une carrière d’administrateur colonial ou une façon de se débarrasser d’un membre de la conspiration du Bord de l’eau, organisée par les légitimistes jugé dangereux par le ministre Clarke ?

Cassimbazar est devenue depuis le début du XIXe siècle une ville morte dans un marais malodorant du Bengale. Le Résidant anglais refuse de lui redonner la jouissance d'un privilège absolu de juridiction, en 1820[425]. Deux administrateurs locaux ne peuvent changer des décisions prises par le gouvernement anglais à Londres.

Georges de Rambaud a juste de la chance de ne pas mourir de la malaria, comme les rares blancs et une partie des indigènes. Après son séjour, les loges de Cassimbazar, Patna et Jougdia ne sont pas restituées[426].

Georges de Rambaud revient alors en France, car les Britanniques se méfient des Français. Seuls les Mottet de La Fontaine sont acceptés, car ils sont presque tous mariés avec des Anglais.

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Résidence du gouverneur anglais à Hyderabad Henry II Russell de Swallowfield, cousin de Georges de Rambaud.


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MORT À MEXICO (1834)[]

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Certificat de décès de Georges de Rambaud rédigé par l'ambassade de Mexico.

Georges de Rambaud est nommé agent comptable des vivres, à Vendôme, pendant quatre ans et décoré de la Légion d’honneur. Toutefois il préfère démissionner de ce poste peu intéressant.

Son père part au Mexique en laissant les siens à Paris[427]. Selon une légende familiale, il finit sa vie dans la misère en donnant des cours de Français à Mexico ou à des membres de l’aristocratie locale pour survivre.

La réalité est un peu différente : Agustín de Rambaud traduit les grands auteurs français, en castillan, pour le compte du gouvernement mexicain. Il n'est certes pas très riche, mais il devient un traducteur assez célèbre à cette époque, encore cité de nos jours[428].

Georges de Rambaud meurt à Mexico le 9 janvier 1834, callejón de Bethlemitas (= Filomeno Mata).

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ERNESTINE DE RAMBAUD (1821)[]

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Louis XVI vient se réfugier à l'Assemblée Législative.

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Château de Morville, appartenant à Louis Groult des Rivières, grand-oncle d'Ernest et Ernestine de Rambaud.

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Henry II Russell, deuxième baronnet de Swallowfield, et British Resident de l'important État princier autonome d'Hyderabad, cousin germain par alliance d'Agathe Mottet-de Rambaud fréquente comme elle la Duchesse de Berry.

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Château de Teresa Cabarrús, princesse de Chimay, Notre-Dame de Thermidor, à Fontenay-aux-Roses.

Au début de l'absence de son père, naît une petite sœur, Ernestine de Rambaud, le 8 avril 1821. Le deuxième prénom de l’enfant est Louisa, car le grand-père maternel de Françoise Gaudelet d'Armenonville-de Rambaud, Joseph Dubernad, négociant avec l'outre-mer, financier, cousin du Premier ministre-banquier-comte Francisco Cabarrús a vécu à Cadiz et Sevilla[429]. Son grand-père, Jean-Baptiste III Gaudelet, est un Trésorier de la Marine, issu d'un vieille famille de parlementaires de Dijon, dont parle d'Hozier. Par sa grand-mère Thérèse Françoise du Vergier, Françoise descend des Lantivy.

Ernest a deux ans à la naissance de sa sœur. Sa grand-mère paternelle, Agathe Mottet-de Rambaud, va s'occuper en grande partie de leur éducation.

Son grand-père, le colonel de Rambaud (1750 - 1787), est mort en 1787 au Sénégal en essayant d'aller au cœur de l'Afrique. Il a épousé à Versailles deux ans auparavant Mademoiselle Mottet de La Motte (et pas de Ribécourt). Celle-ci, attachée à la personne du Dauphin (duc de Normandie - Louis XVII) depuis sa naissance, risque sa vie le 10 août aux Tuileries du fait de son dévouement total à ce Prince[430].

La vieille dame paraît encore relativement jeune. Elle est d'un naturel très actif. Agathe touche une pension du roi de 1.000 francs qui s'ajoute à ses rentes qui viennent de l'héritage de Jean II Rambaud (1703-1762), armateur et capitaine corsaire. En tout elle a 10.000 francs par an pour vivre, ce qui correspond à 200.000 francs de capital, le prix de deux châteaux avec beaucoup de terres. C'est peu par rapport aux biens des financiers apparentés à elle, Gaudelet et Dubernad, mais ces familles sont en partie ruinées par la Révolution et les héritages sont divisés entre de nombreux enfants. Ruinés... tout est relatif : à l'époque un cocher est payé 150 francs par an et les veuves des victimes de la Vendée survivent avec 50 francs par an. Comme elle a été proche de la famille royale de 1789 jusqu'au 10 août 1792, sa grand-mère touche 1.000 francs permet à sa mère touche elle aussi une pension de 600 francs.

Madame de Rambaud se rend souvent à Montfort-l’Amaury avec sa bru et ses petits-enfants. Dans les châteaux et les belles demeures de sa famille se côtoient Madame de Tourzel, la duchesse d’Angoulême, sœur du prince qu’elle a élevé, et la très belle duchesse de Berry. Celle-ci fréquente outre-Manche le château de Swallowfield Park appartenant la cousine germaine de sa grand-mère, la Baroness Clotilde Mottet-Russell et son mari, Henry II Russell de Swallowfield. Ses grandes dames fréquentent les fêtes, concerts et soirées données notamment par les Le Pippre de Tinques ou les barons de Foucauld. Louis Groult des Rivières - veuf depuis 40 ans de la fille unique du Maréchal et Marquis Philippe Charles de La Fare - et sa seconde femme sont déjà très âgés.

A Paris, malgré le passé révolutionnaire de quelques membres de sa famille, ils participent presque tous à des cérémonies funèbres et expiatoires en souvenir du roi guillotiné ou de Louis XVII, quoique l'Église supprime ces messes n'étant pas sure de sa mort.

Sa grand-mère les emmène parfois à des fêtes aux Tuileries. C'est le cas lors du passage du roi de Naples en 1827, au château des Tuileries. Le roi Charles X pose sa main sur leurs têtes et leur demande leur âge. La duchesse d’Angoulême converse quelques instants avec leur grand-mère et s'informe de ce qui l'intéresse[431].

Ernest est placé très jeune dans différents pensionnats à Paris, tandis que sa sœur, Ernestine de Rambaud, va vivre chez sa grand-mère qui accueille également la baronne Adèle de La Brousse, sa nièce. La pauvre jeune femme vient de perdre son fils et son mari du fait de l’épidémie de choléra de 1832.

Françoise Gaudelet d'Armenonville, sa mère, devient en 1827 libraire, au n° 25 de la rue Saint-Dominique, à deux pas des Invalides. C'est dans cette rue qu'Honoré de Balzac situe les plus beaux hôtels particuliers de La Comédie humaine. Le 25 va devenir un hôtel particulier, l'Hôtel de Fonscolombe-Pascal. Françoise Gaudelet d'Armenonville acquiert une certaine notoriété, puisque le Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870, édité en 2003, parle d'elle et de sa librairie[432].

Françoise demeure avant son second mariage au château de Fontenay-aux-Roses, chez sa cousine Teresa Cabarrús, princesse de Chimay, Notre-Dame de Thermidor. Son mari, parti depuis huit années, décède le 9 janvier 1834.

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Les Princes de Chimay - [433]. La cousine de Françoise Gaudelet d'Armenonville, Teresa Cabarrús qui lui prête un de ses châteaux est l'ancêtre des Princes de Chimay.

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MONARCHIE DE JUILLET (1830 - 1848)[]

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SON BEAU-PÈRE, LE COMTE D'ALLONVILLE (1834-1885)[]

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Dessin d'Ernest de Rambaud a 11 ans.

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Blason des d'Allonville, extrait de l'Armorial d'Hozier 1847.

Le changement de type de monarchie ne désole pas la grand-mère d'Ernest qui considère les Bourbons comme les pires des ingrats. Ses pensions sont maintenues. Le seul problème c'est qu'une partie de ses proches se disent désormais légitimistes.

A l'époque Ernest a 11 ans. Il se révèle très doué pour le dessin et les mathématiques. Comme l'atteste un dessin réalisé par lui très jeune, en 1831. Il n’a encore que 12 ans et dessine ces trois marins bretons à la plume, lavé à l'encre de Chine et rehaussé d'une touche d'aquarelle bleue sur la barque. Cette peinture est un souvenir de vacances passées à Morlaix. Elle représente très certainement les bords de la rivière qui rejoint la mer au port de Morlaix, le Dossen. Dans cette ville, au XVIIIe siècle, la famille de sa mère a occupé un rang très important : maires de la ville, députés, consuls d’Espagne, de l'Empire ou de Toscane, négociants avec l’outre-mer, banquiers, propriétaires de la manufacture des tabacs… En 1789, son grand-père, Joseph Dubernad, a été député du Tiers, à Rennes, et a crée le premier club des Jacobins de Bretagne.

Françoise Gaudelet d'Armenonville se remarie le 18 novembre 1834, à la paroisse Saint-Germain-des-Prés, avec le comte Amédée d'Allonville (1804-1886). La Maison d'Allonville a perdu plusieurs des siens pendant la Révolution. Ils sont morts pour défendre la famille royale. Le blason des aïeux d'Amédée figure dans la salle des croisades du château de Versailles.

L'été, Ernest quitte son pensionnat et rejoint sa famille au Château de La Hauteville dans le canton de Houdan. C'est une belle propriété en bordure de la forêt de Rambouillet. La ferme se compose de 150 hectares de riches terres et de bois. L’hiver, il séjourne à Noël chez eux, faubourg Saint Germain ou dans l'hôtel particulier de Françoise Gaudelet à Versailles. Son beau-père est un ancien Saint-Cyrien et un officier de la Garde royale. Il a démissionné de l'armée, en 1830, du fait de ses idées légitimistes. Il peut vivre en rentier, car sa mère est d'une famille de financiers, dont le fermier général François Baudon d'Issoncourt, qui vend sa charge à Lavoisier.

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Article sur Agathe de Rambaud dans le "Journal des débats politiques et littéraires".

A Paris, La grand-mère, Agathe Mottet-de Rambaud, très choquée par la mort du Dauphin au Temple pendant la Révolution, et celle de son fils unique, retrouve chez un individu bizarre, venant de Prusse, des traits physiques ressemblant à ceux de Charles Louis, le duc de Normandie et les mêmes cicatrices.

Ce personnage qui a pris le patronyme de Naundorf est au courant des détails de la vie courante dans l'entourage d'Agathe et de la Reine. Celui-ci va vivre plus d’un an chez elle. Etant malade, Agathe de Rambaud reconnaît sur son corps les mêmes marques et cicatrices qu'elle avait observées chez le Dauphin.

Elle devient son principal soutien ce qui lui vaut bien des persécutions... et lui coûte fort cher.

Ernestine de Rambaud vit chez sa grand-mère, avec Naundorf. Elle se retrouve plongée dans cette affaire. Le Prince se promet d'être un père pour la jeune fille. Dans la réalité c'est elle et surtout la nièce de sa grand-mère, la baronne Adèle de La Brousse qui se charge des enfants de Naundorf.

Ernest du fait de ses brillantes études est interne et rencontre rarement le prince de sa grand-mère.

Sa mère et son beau-père n'apprécient pas du tout l'attitude de la vieille dame du fait de leurs idées politiques, car le prince réussit à convaincre bien des nobles légitimistes qu'il est Louis XVII.

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"Pour l'amour du Dauphin" - 23 € (+ 4 de port).

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POLYTECHNIQUE (1839/1840)[]

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Attaque d'une barricade commandée par un élève de l'école de polytechnique.

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Uniforme des Polytechniciens du temps de la Monarchie de Juillet.

Le 1er septembre 1838, Ernest réussit l’examen pour être admis à l’École royale Polytechnique qu’il passe à Paris. Il n'est toutefois que 115e[434].

L'École Polytechnique est installée sur le site rénové du Collège de Navarre, dans le quartier de la Montagne-Sainte-Geneviève. Elle est depuis sa création un centre d’agitation contre les pouvoirs en place. En temporisant, en gagnant peu à peu du terrain, le général Tholozé, le directeur de l’école est parvenu à rétablir l'ordre matériel, à extirper les mauvaises habitudes, à amoindrir beaucoup les tendances de l'esprit d'opposition. Les jeunes savants de la promotion d’Ernest sont mêlés à nouveau aux révolutions, insurrections ou conspirations parisiennes.

Mais Ernest de Rambaud, descendant de personnes victimes des révolutionnaires et attachées à la famille royale, fait partie certainement des bons, dont parle le général Tholozé. D’ailleurs ses choix futurs vont montrer qu’il est un partisan de l’ordre et de la tradition.

Ernest devient aussi un excellent élève. En 1re année, en 1838/1839, il est 102e sur 124. Mais, en 2e année, en 1839/1840, il est : 84e sur 120. L'administration de cette grande école nous donne une description physique d’Ernest :

cheveux bruns foncés - front couvert - nez moyen - yeux bleus - bouche petite - menton rond - visage ovale - taille : 179.

1.79 est une très grande taille pour l'époque. En 1870, la taille moyenne des hommes est de 1,65, alors qu'en 1992, la moyenne sera de 176. Donc il faut rajouter au moins 11 cm à sa taille. Ernest est d’une taille comparable à celle d’un Français du début du XXIe siècle mesurant 192. Tout cela correspond bien à ses portraits, et à sa photo réalisés bien des années plus tard.

Au sortir de l’École polytechnique, il est nommé le 1er août 1840 comme sous-lieutenant au 13e R.I. légère.

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Locaux de l'École polytechnique de 1805 à 1976.

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L'ÉCOLE DU CORPS ROYAL D'ÈTAT-MAJOR[]

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Uniforme école royal d'état-major.

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L'École d'application du Corps royal d'état-major est installée en 1842 dans l'hôtel de Sens.

Ernest est sous-lieutenant au 13e R.I. légère quatre mois. Car le 1er janvier 1840, après avoir réussi le concours de l'École d'application du Corps royal d'état-major, il y entre.

Crée le 6 mai 1818, par le maréchal Gouvion Saint-Cyr, cette école forme vingt cinq jeunes gens, sortis chaque année de Saint-Cyr et de Polytechnique. Cette école recrute donc des sous-lieutenants et permet aux officiers de rentrer dans le prestigieux corps d'État Major. Son rôle est de parfaire l'instruction des meilleurs élèves.

L'école d'application du Corps royal d'état-major est installée en 1842 dans l'Hôtel de Sens. Le nombre des élèves est de 50. Trente viennent de Polytechnique et vingt de Saint-Cyr ou d'une sélection de sous-lieutenants en activité, âgés de moins de 25 ans. La durée des études est de deux ans. Huit mois par année sont consacrés à des travaux intérieurs, trois mois à des travaux extérieurs, le dernier mois aux examens[435]. L'enseignement comporte des mathématiques, de la géométrie descriptive, de la physique, de la chimie, de la cosmographie, de la géographie, de la topographie, des cours d'artillerie, des études des différentes forteresses, une instruction théorique et pratique sur les manœuvres de cavalerie et d'infanterie. L'élève doit aussi se perfectionner, en équitation, en danse, en escrime, en langues étrangères, connaître tous les règlements de l'administration militaire. Ajoutons à cela l'histoire des peuples, l'histoire des guerres, l'art militaire, la littérature, le latin et la rhétorique, sans oublier bien entendu les différents travaux graphiques...[436].

A la sortie de leurs études les lieutenants sont détachés pendant deux dans un régiment d'infanterie et ensuite deux autres années dans un régiment de cavalerie.

Cette école est déconseillée aux jeunes gens par Alexandre de Saillet, dans son livre Les Écoles royales de France. Il signale aussi que les frais de livres sont de 140 francs, ceux d'uniformes de 800 francs et que les élèves officiers doivent se nourrir par eux-mêmes (traiteurs ou restaurants) et payer au Conseil d'administration les gages de domestiques attachés à l'école. Ils ne touchent pour cela que 1.450 francs, puis leur traitement passe à 1.800 francs.

Néanmoins, l'École d'application du Corps royal d'état-major attire l'élite des jeunes aristocrates riches, du fait du bon ton et des manières élégantes des autres élèves. Ils sont invités aux fêtes à la Cour et ont la possibilité de devenir ambassadeur ou général.

Mais les promotions vont être des plus rares et ces officiers sortis d'une grande école vont susciter la jalousie des officiers sortis du rang.

Ernest de Rambaud est 15e sur 25 élèves de la 24e promotion, sortie le 6 janvier 1843, ce qui démontre encore un progrès au niveau de ses résultats scolaires.

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Ceinturon d'officier du Corps Royal État-major mis en service le 8 octobre 1845.

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UN JEUNE OFFICIER (1842 - 1851)[]

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Aide de Camp du général Neumayer (1843)[]

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Général Neumayer.

Ernest se retrouve le 30 juin 1842 au 27e Régiment d’infanterie de ligne, pour faire ses classes. Sa sœur écrit à la fille aînée de Naundorf, en 1842 :

Je ne sais encore si je partirai demain pour la campagne de ma petite mère. J'aurais besoin, pour m'y conduire, d'une escorte fidèle, et mon cher frère n'est pas maître de son temps. Si son général n'a pas la galanterie de lui donner un congé de quelques jours pour remplir cette mission de confiance, mon petit voyage sera remis au 15 août.

La jeune Ernestine plaisante certainement car elle est bien au courant des contraintes de la vie militaire. Tous ses proches ou presque sont officiers.

Ernest est nommé le 6 janvier 1843, lieutenant au corps d'État-major, qui est composé d'un nombre déterminé d'officiers de chaque grade.

Le 20 janvier 1843, Ernest de Rambaud est stagiaire au 59e régiment d’infanterie de ligne[437].

Ernest doit faire normalement des stages dans les différentes armes de l'armée durant environ 6 à 8 ans, puis devenu capitaine, il devra être affecté dans un état-major constitué ou servir comme aide de camp d'un officier général. Le 18 juillet 1843, il est provisoirement détaché comme Aide de Camp, auprès du général Maximilien Georges Joseph Neumayer, et le reste jusqu’au 5 août 1845[438].

Ernest de Rambaud est l'auteur d'un Mémoire sur le relevé à vue de la route de Vitré à La Croix du Maine, en septembre 1844 (39 pages et levé).

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Mariage d'Ernestine (1844)[]

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Ernestine de Rambaud, sœur d'Ernest de Rambaud et l'ancêtre des Gaillard de Saint Germain. Sur ce portrait elle a plus de 70 ans.

Pendant ce temps, le lundi 2 septembre 1844, sa sœur, Ernestine de Rambaud, se marie avec un avocat et magistrat avignonnais Léon Verger qui vit dans un hôtel particulier, rue Banasterie, au pied du Palais des Papes. Ce mariage ne plaît pas au comte et à la comtesse d'Allonville, car les Verger ne sont pas nobles. Ils sont partisans de celui que les d'Allonville appellent l'aventurier prussien qui ruine la famille de Rambaud. C'est d'ailleurs Amédée d'Allonville qui donne les 40.000 francs de la dot d'Ernestine de Rambaud.

Agathe Mottet-de Rambaud se soucie désormais plus des enfants de Naundorf que de ses petits enfants. Déjà avec le fils de Louis XVI et de Marie Antoinette elle a agit de même, confiant ses enfants au colonel de Labrousse et à sa sœur.

La nièce d'Ernest, Louise Félicité Verger, fille d"Ernestine de Rambaud naît le 14 juillet 1845, à Avignon.

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Fin de la Monarchie de Juillet (1845-1848)[]

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État de services d'Ernest de Rambaud (1re page).

Rambaud est déjà aide de camp d'un officier général, mais il lui reste un an de stage comme lieutenant qu’il fait du 5 avril 1845 au 15 avril 1846 au 7e régiment de Hussards, régiment de cavalerie au passé glorieux, créés en 1796, et licencié au début de la Seconde Restauration.

Neumayer, son général, est très républicain. Il va devenir célèbre, pour son soutien à la majorité républicaine de l'Assemblée de 1850. Il sanctionne les soldats qui crient : Vive l'Empereur ! lors des parades militaires et va être un adversaire de Napoléon III pendant son coup d’état.

Le 15 avril 1846, à 27 ans, Ernest est nommé capitaine de 2e classe[439].

Le 3 avril 1847, l’armée lui donne une permission, il est enfin disponible.

Mais 18 jours plus tard, le 21 avril 1847, il est nommé à l'état-major de la 4e division militaire, la division territoriale de Tours[440].

La situation politique devient catastrophique pour le roi. C’est la campagne des banquets organisée par les républicains. À Paris, le 23 février 1848, place des Victoires, la garde nationale passe subitement du côté des manifestants et les protège contre les cuirassiers.

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Prise de l’hôtel de ville (1848).

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SECONDE RÉPUBLIQUE (1848-1851)[]

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Alphonse Grouchy.

Son beau début de carrière dans l’armée va être ralenti par la fin de la monarchie constitutionnelle. Et puis, sa grand-mère et sa mère ne touchent plus de pension pour les soins donnés au Dauphin.

A nouveau le 10 mai 1848 Ernest est disponible.

Le général Grouchy ommande, le 3 mars 1848, la 3e division militaire à Bordeaux. Le département de la Gironde le nomme représentant du peuple à l'Assemblée législative, le 13 mai 1849; il siége parmi les conservateurs. Le 3 juin 1848, Ernest de Rambaud est nommé aide-comptable du général Alphonse de Grouchy[441]. Le général est fait Grand-officier de la Légion d'honneur le 10 décembre 1849


L’Annuaire militaire de la République française de 1850 (p.66), nous dit que Grouchy est général de brigade à Versailles, et cite aussi Ernest. Grouchy et Rambaud font partie de l’État-Major de la 2e division de cavalerie active. Le marquis est l’un des organisateurs du coup d’état de 1851, mais il agit dans l’ombre. C’est seulement après la victoire qu’il figure sur la liste des principaux soutiens de l’empereur. Ernest sera de nouveau son aide de camp sous l’Empire[442].

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Les ateliers nationaux au Champ-de-Mars.

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NAPOLÉON III (1851-1870)[]

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CAMPAGNE DE DÈCEMBRE 1851 À PARIS[]

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Ensemble de portraits des serviteurs du premier Dauphin, dont un d'Allonville (étoile jaune).

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Hôtel particulier de son beau-frère, rue Banasterie à Avignon.

Ernest est présent au mariage le 18 avril 1868, à Avignon, de sa nièce Félicité Louise Verger, la fille de sa sœur Ernestine, avec Eugène Gaillard de Saint-Germain, receveur particulier des finances, ancien officier. L'acte précise qu'Ernest est domicilié à l'époque à Versailles.

Élevé en partie par un père nommé commissaire des guerres car il a accompagné Louis XVIII à Gand et en Belgique, Ernest n'est pas du tout républicain. On a vu que sa famille a souffert des excès de la Révolution, même le ministre de la Marine du Directoire, Georges Pléville Le Pelley.

La famille de son beau-père, les d'Allonville a perdu l’un des siens, Antoine Charles Augustin d'Allonville, lors de cette journée du 10 août 1792 et un autre d’Allonville, Jean Nicolas d'Allonville (1735-1792), est mort pour sauver la vie du duc d’Enghien, lors d’une bataille en Alsace. Les d’Allonville ont tous émigrés… L’un d’eux, Armand d'Allonville est un historien royaliste connu[443].

Du fait de ses origines, mais surtout de la détérioration de la situation politique et économique, Ernest en décembre 1851 participe au coup d'état du futur Napoléon III, appelé Campagne à Paris, dans son dossier militaire. Il n'est pas le seul. Victor Schoelcher l'écrit en parlant des généraux de 1851 :

Tous avaient une égale horreur du parlementarisme et du socialisme qui dissolvent, avec une égale rapidité, l'honneur militaire, la foi au drapeau et l'obéissance aux consignes. …C'est ainsi que les cadets devinrent les aînés, et que le cadre de l'armée active s'habitua aux noms de Saint-Arnaud, de Cotte, Espinasse, Marulaz, Rochefort, Feray, d'Allonville, Gardarens de Boisse, de Lourmel, Herbillon, Dulac, Foray, Courtigis, Canrobert et quelques autres[444].

Armand-Octave-Marie d’Allonville, un cousin de son beau-père, organise le coup d'état avec quelques anciens officiers supérieurs d'Afrique. Le 8 septembre 1851, Ernest de Rambaud est cité comme membre de l'état-major de la division de cavalerie de réserve de Paris, à Versailles[445]. Puis, le 20 janvier 1851, il est enfin capitaine de 1re classe, toujours à Versailles.

Le 18 octobre 1853, sa grand-mère décède à Aramon, à l'âge de 89 ans. C'est un grand choc pour sa famille qui l’aime beaucoup. Agathe Mottet-de Rambaud a passé ses dernières années avec la sœur d’Ernest, dans son hôtel particulier, rue Banasterie à Avignon, chez Maître Verger, le mari d’Ernestine de Rambaud qui est avocat.

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C'est la division de cavalerie dans laquelle Ernest est officier qui fait le coup d'État du 2 décembre 1851 à Paris.

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CAMPAGNE EN ORIENT (1854-1855)[]

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La guerre de Crimée[]

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Le général d'Allonville dirigeant la charge de l'armée française contre les troupes russes au combat de Kanghil (ou Goughil) dans les plaines d'Eupatria.

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Charge de la division d'Allonville dans les environs d'Eupatoria.

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Entrevue de d'Allonville, commandant d'Eupatoria.

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Médaille de Crimée avec 4 agrafes (Sébastopol, Alma, Inckermann, Balacklava).

Le 27 mars 1854, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à la Russie. C'est le début de la guerre de Crimée. Napoléon III et le tsar Nicolas 1er se disputent pour assurer la protection des Lieux Saints de Jérusalem, partie intégrante de l'empire turc.

Bretheus est nommé à l'état-major de la division de cavalerie de réserve de Paris en remplacement de M. le capitaine de Rambaud, qui a reçu une autre destination[446].

Ernest de Rambaud est envoyé dès le 28 février 1854, comme capitaine de 1ère classe à l'état-major de l'armée d'Orient[447], ce qui démontre que la guerre est préparée depuis longtemps.

Sous les commandements des généraux Saint-Arnaud et Lord Raglan, Français et Anglais débarquent à Eupatoria, dans la presqu'île de Crimée, le 14 septembre 1854. Les assiégeants, au nombre de 185.000, découvrent la dureté de l'hiver russe et doivent mener une épouvantable guerre de tranchées autour de la citadelle de Sébastopol.

Le cousin de son beau-père, le général Armand-Octave-Marie d’Allonville, dont Ernest est l'aide de camp, est né le 21 janvier 1809. Après de brillantes études à l'école d'état-major, il assiste en 1832 au siège d'Anvers en qualité d'aide de camp du général Rulhière, et dès 1838 il est nommé commandant des corps indigènes irréguliers de la province d'Alger. De 1839 à 1848, d'Allonville prend une brillante part à nos laborieuses campagnes contre Abd-el-Kader; devant Bougie, à l’Affaire du Cheliff, au combat de Bou-Roumi, à Milianah. Il acquiert la réputation d'être l'un des meilleurs officiers de cavalerie de notre armée d'Afrique. Il est nommé général de brigade en 1853.

D'Allonville reçoit le commandement de la brigade de chasseurs d'Afrique qui est envoyée en Crimée. L'histoire va enregistrer l'héroïque et malheureuse charge de la cavalerie anglaise à Balaklava; sur un ordre venu trop tard, et pour reconquérir quelques pièces de canon turques que les Russes emportent en se retirant. La brigade de Cardigan s'engouffre dans une gorge profonde où l'ennemi la mitraille presque à bout portant. Pas un cavalier anglais ne serait sorti vivant de cette fournaise sans le chevaleresque élan du général d'Allonville et de ses chasseurs d'Afrique, qui escaladent au galop les monticules, où est postée l'artillerie russe et dégagent les débris de la valeureuse cavalerie alliée.

Ce fait d'armes vaut au général d'Allonville le grade de général de division et le commandement supérieur d'Eupatoria, sous les murs de laquelle il remporte encore un brillant avantage sur la cavalerie russe. Ernest est à ses côtés dans toutes ses batailles, comme capitaine d’état-major rattaché à l’état-major général.

À cette époque, Ernest est admis dans la 2e section de l’État-major-général de l’armée, par décret du 5 septembre 1854, avec effet du 6 septembre 1854[448]. Ses collègues sont les chefs d’escadron Ranson et Osmond et les capitaines d’Orléans et de la Hitte.

Ernest de Rambaud participe à cette guerre jusqu’au 20 mars 1855. Il revient en France et est disponible dix jours[449].

Du fait de nos victoires, le Tsar doit demander la paix. Il signe le traité de Paris, le 30 mars 1856.

Ernest est fait chevalier de la Légion d’Honneur. Il obtient la médaille de Crimée, décernée par la reine d'Angleterre aux militaires de tous grades s'étant brillamment comporté pendant l'expédition de Crimée. Reconnue et acceptée par le gouvernement français par décret du 26 avril 1856. Ruban bleu liseré de jaune.

Son cousin proche, Sir Charles Russell de Swallowfield, troisième baronnet de Swallowfield, est lieutenant-colonel du 1st Foot Guards (= Régiment des grenadiers de la Garde). Il est présent au siège de Sébastopol et aux batailles de l'Alma, de Balaklava et surtout d’Inkerman. Lors de cette bataille, son unité compte 580 morts et blessés. Il se conduit très héroïquement, prenant et perdant une batterie d’artillerie sept fois.

A son retour en Angleterre Russell est l’un des rares combattants auxquels la reine Victoria épingle la Victoria Cross, Pour le Courage, le 26 juin 1857. Il a de l’avancement et est décoré de la Médaille de Crimée, de la Légion d’honneur et de deux décorations turques[450].

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Aide de Camp de d'Allonville, puis Baraguey d'Hilliers[]

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Hotel particulier construit à l'emplacement de la demeure du couple d'Allonville-Rambaud.

Ernest est l’aide de camp du général de division Armand-Octave-Marie d'Allonville, du 28 février 1857 au 11 mars 1858[451]. Armand, comte d'Allonville, général de division, devient sénateur, président du comité de cavalerie, grand-croix de la Légion d'honneur.

Le 11 mars 1858, on retrouve Ernest à l'état-major-général du commandement supérieur de l'Ouest, dirigé par le maréchal Baraguey d'Hilliers. Leur quartier général est à Tours. Rambaud figure comme tel parmi les officiers d’état-major dans l’Annuaire militaire de l'Empire français de 1858[452]. Baraguey d'Hilliers se voit attribuer le bâton de maréchal, le 28 août 1854.

Ernest occupe ensuite divers commandements en France[453]. Il s'ennuie beaucoup même s'il passe une partie de son temps à résoudre et inventer des équations mathématiques.

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CAMPAGNE D'ITALIE (1859)[]

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Bataille de Melegnano[]

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Bataille de Melegnano.

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C'est Ernest de Rambaud qui à Magenta a l'honneur d'apporter la grande nouvelle de la victoire à Napoléon III[454].

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Le général-duc Alfred de Gramont, parrain d'un de ses fils, Jean de Rambaud.

La guerre vient troubler la monotonie de la vie de garnison. Nous retrouvons le capitaine de Rambaud, le 24 avril 1859, à l'état-major général du 1er corps de l'armée d'Italie. Il est toujours, le 9 juin 1859, l’aide de camp du maréchal Baraguey d'Hilliers (1795 - 1878). Cet homme énergique, difficile, aussi dur aux autres qu'à lui-même, est l'un des chefs de la droite monarchiste.

L'armée expéditionnaire d'Italie, forte de 110.000 hommes est composée de cinq corps d'armée sous le commandement direct de l'Empereur Napoléon III. Il se regroupe à Alexandrie, au début de mai 1859, sans être inquiété par l'armée autrichienne. La première rencontre a lieu le 20 mai, à Montebello, où la division du général Forey repousse une forte reconnaissance autrichienne. Napoléon concentre alors son armée contre la droite ennemie sur l'axe Novare-Milan. Le 4 juin, les deux armées se rencontrent à Magenta, où les Autrichiens sont battus en dépit de leur forte position. Ils doivent retraiter sur Vérone et Mantoue. Le 8 juin l'armée française entre à Milan.

Le maréchal Baraguey d'Hilliers recommande à nouveau son capitaine d'état-major Ernest de Rambaud[455] à l'Empereur, dans un courrier datant du 10 juin 1859, après la bataille de Melegnano :

Sire, Votre Majesté m'a donné l'ordre hier, de me porter avec le 1er corps sur la route de Lodi, de chasser l'ennemi de San Juliano et de Melegnano... Je lui recommanderai particulièrement le colonel Anselme, mon chef d'état-major, proposé pour général de brigade; le commandant Foy, dont le cheval a été blessé; et qui est proposé pour lieutenant-colonel; le commandant Melin, proposé pour officier de la Légion d'honneur; le capitaine de Rambaud, pour lequel j'ai demandé déjà de l'avancement... Les pertes de l’ennemi sont considérables: les rues et les terrains avoisinant la ville étaient jonchés de leurs morts; 1.200 blessés autrichiens ont été portés à nos ambulances; nous avons fait de 8 à 900 prisonniers et pris une pièce de canon. Nos pertes s’élèvent à 943 hommes tués ou blessés, mais comme dans tous les engagements précédents, les officiers ont été frappés dans une large proportionRevue Militaire Suisse, Volume 4, 1859, p.235..

Au soir du 4 juin 1859, c'est Ernest de Rambaud qui à Magenta a l'honneur d'apporter la grande nouvelle de la victoire à Napoléon III[456].

L'ami d'Ernest, futur parrain de l'un de ses fils, le général-duc Alfred de Gramont (1823 - 1881) est remarqué lors de cette bataille par sa bravoure et blessé d'un coup de feu à la hanche gauche. Le 9e duc et gendre du duc de Choiseul-Praslin à Malakov (18/6/55) est gravement blessé d'un coup de mitraille au jarret gauche, puis à la bataille de Reichshoffen (6/8/70) il est grièvement blessé au bras gauche d'un obus, qui lui vaut d'être amputé.

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Bataille de Solferino[]

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Ernest est fait Chevalier de l'Ordre des Saints Maurice et Lazare.

Baraguey a besoin d'un bon officier d'état-major pour gagner à Solferino. Mac Mahon s'arrête devant le promontoire de Cavriana solidement tenu par l'ennemi. A sa gauche, Baraguey d'Hilliers est le seul chef militaire qui ait montré quelque prévoyance. Il s'attaque aux collines échelonnées devant Solferino. Ernest a tracé les plans de bataille qui mènent nos troupes à la victoire.

Du fait de sa participation décisive à la victoire de Solferino, il est décoré de la médaille commémorative de l'Indépendance italienne et est nommé officier de la Légion d'honneur (L226 2052). Ernest de Rambaud est fait aussi chevalier de l'Ordre des Saints Maurice et Lazare (fondé en 1434 par le duc Amédée VIII de Savoie, renouvelé en 1831, un certain nombre de titulaires jouissaient d'une pension. Ruban vert.). Autre récompense, il est enfin élevé au grade de chef d'escadron.

Ernest devient l’ami de Dunant, le fondateur de la Croix-Rouge. Quand il se retrouve à la retraite, ce dernier lui confie des responsabilités importantes, la direction des services hospitaliers de la Croix-Rouge.

Ernest possède : Vie de Xavier de Ravignan de la Compagnie de Jésus (Paris, Charles Douniol, 1862, 2 tomes en 2 vol. in 12, rel., demi-percaline noir, dos ornés de filets à froid, portrait gravé de Ravignan en front. 5e édition). Il met son timbre à sec en haut de la page d'avant-propos Le Major RAM : RAMBAUD. Inscription manuscrite peut-être de sa main en haut de la page précédente.

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Avancement bloqué (1859 - 1867)[]

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Etat de services d'Ernest de Rambaud (2e page).

En 1859, pour honorer le combat de sa grand-mère en faveur de Naundorf, dont elle était sure qu'il est Louis XVII, Ernest reconnaît le fils aîné de Louis XVII, Charles Edmond, Charles X de droit[457]. Si Dunant est très apprécié par Napoléon III et son entourage, la reconnaissance de cet autre Charles X est catastrophique pour la carrière d'Ernest.

Pendant des années, il reste l’aide de camp du maréchal Baraguey d'Hilliers qui commande à Tours le 5e arrondissement . Ils figureront tous les ans dans l’Annuaire militaire de l'Empire français :

Dans celui de 1859, il est cité p.49 : il est le 16e au niveau de l’ancienneté, comme chef d’escadron.

Dans l’Annuaire militaire de l'Empire français de 1860 il est cité p. 49. Il est le 97e au niveau de l’ancienneté comme chef d’escadron, ancienneté 13 juin 1859, aide de camp du maréchal Baraguey d'Hilliers, chevalier de la Légion d’Honneur.

Annuaire militaire de l'Empire français 1861 p.49 : il est le 90e au niveau de l’ancienneté comme chef d’escadron, ancienneté 13 juin 1859, aide de camp du maréchal Baraguey d'Hilliers, chevalier de la Légion d’Honneur.

Annuaire militaire de l'Empire français 1862 p.45 : il est le 75e au niveau de l’ancienneté comme chef d’escadron, chevalier de la Légion d’Honneur.

Annuaire militaire de l'Empire français de 1863, p.49 : il est le 66e au niveau de l’ancienneté comme chef d’escadron, chevalier de la Légion d’Honneur…

Le 1er août 1867, Ernest est élevé au grade de lieutenant-colonel.

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SON MARIAGE (1867)[]

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La Hauteville

Château de La Hauteville.

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Blason Picot (après 1813).

BLASON LE PIPPRE

Blason Le Pippre

Le 1er octobre 1867, Ernest est disponible. Il en profite pour épouser Marguerite Le Clerc de Pulligny, fille de Frédéric Le Clerc et Marie Eugénie Meusnier, le 2 mars 1868 à Versailles[458].

Marguerite est née, le 22 juillet 1845, à Tours. Elle a 23 ans, est très jolie, lui par contre en a 49. C'est la fille aînée d'un clinicien français, assez connu à cette époque, élevé et considéré comme son fils par le célèbre Bretonneau (1778 - 1862). Son beau-père est médecin en chef de l'hôpital général de Tours, professeur à l'école de médecine de Tours, chargé de la chaire d'histoire naturelle. Le trousseau de Marguerite est d'une valeur de 5.000 francs, sa dot de 50.000 francs C'est une famille figurant sur L'armorial de Rielstrap (Tome I p.432), armoiries du 28 mai 1623. Leurs cousins proches sont les comtes Leclerc de Pulligny. Marguerite descend par les femmes de grandes familles de la noblesse médiévale. Leur mariage fait l'objet d'un page entière dans le Calendrier de la noblesse de Touraine de 1868, de Carré de Busserolles. La généalogie de la Famille Le Clerc figure aussi bien entendu en bonne place dans cet ouvrage très connu. Voici le texte de leur acte de mariage :

Du lundi 2 mars 1868, 11h et 1/2 du matin, acte de mariage de Auguste Louis Ernest de Rambaud, lieutenant colonel au corps d'état-major, officier de la légion d'honneur, demeurant à Versailles, rue Jouvencel 21, né en cette ville le 1er février 1819, fils majeur de Benoît Augustin Georges de Rambaud, ancien commissaire des guerres, décédé et de Thérèse Françoise Gaudelet d'Armenonville, sa veuve, aujourd'hui épouse de Monsieur d'Allonville, propriétaire avec elle, demeure à Versailles, avenue de Saint-Cloud, 15, ici présente et consentante. Et Marguerite Marie Eugénie Le Clerc, sans profession, demeurant avec ses père et mère à Tours (Indre et Loire), où elle est née le 19 juillet 1845, fille majeure de Louis Joseph Frédéric Le Clerc, docteur en médecine, médecin en chef à l'hôpital de Tours et de Marie Meusnier, son épouse, ici présents et consentants.

Lesquels futurs époux, le mère du futur et les père et mère de la future ont à l'instant représenté le certificat délivré le 29 février dernier par Maître Cabaret, notaire à Paris, constatant que le contrat de mariage des futurs a été passé le même jour devant le dit Maître Cabaret qui en a gardé minute.

Ernest hérite du Château de La Hauteville. C'est beaucoup et c'est très peu. Ernest déclare avoir 6.000 francs d’armes et de chevaux… La solde d'un sous-lieutenant est inférieure au salaire des ouvriers parisiens les mieux payés. Ernest de Rambaud est lieutenant-colonel d'état-major. Ses revenus ne lui permettent pas d'aller à toutes les grandes réceptions, d'en donner et d'élever une famille. Avant le mariage la famille de la mariée doit prouver qu'elle est respectable et surtout suffisamment riche pour pourvoir aux frais du jeune ménage. Son contrat de mariage est fort long, donc nous nous contenterons de mentionner les signataires, car presque tous ont une biographie intéressante ou sont d'une famille qui n'est ni très riche, ni de la grande aristocratie, mais qui a laissé une trace dans l'histoire.

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Les témoins du côté du marié[]

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Ernest de Rambaud.

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Sa nièce aussi se marie.

  • Madame Rogeard, c'est Élisabeth Sophie Gouïn (1799 - 1881), épouse de l'ancien Commissaire de Dreux, Nicolas Rogeard, nièce de Henri Jacques Goüin-Moisant et belle-mère de Charles Lucas. La Famille Goüin, originaire de Rennes et de ses environs, est l'une des plus célèbres de Touraine, notamment du fait de l'hôtel Gouïn. Sa mère, une Dubernad est la grand-tante d’Ernest de Rambaud.
  • Le baron Picot de Buissaizon, son cousin et ami, est le neveu du général-baron Picot de Bazus et aussi du savant Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse, un temps maire de Toulouse. Étienne Guillaume Ferdinand baron Picot de Buissaizon est propriétaire âgé de 58 ans, demeurant à Versailles, rue Neuve 31, cousin de l'époux.
  • François Boré-Verrier est major au régiment des carabiniers de la Garde impériale, officier de la légion d'honneur, âgé de 46 ans, demeurant à Paris, avenue de la Tour Maubourg. Cette famille éteinte du fait de la 1re guerre mondiale. En 1876 il est général, commandant la 1ère brigade de cuirassiers. Lui et sa femme sont des amis d'Ernest.
  • Aymar Le Pippre (1827-1904), capitaine d’état-major et ami, est le petit-fils du grand-oncle d'Ernest, le général-comte Louis Groult des Rivières. Il est l’auteur du Guide pour la préparation des transports de troupes par les chemins de fer en temps de guerre[459], et sa femme, Thérèse (dite Erina) Delpla, veuve du comte Mac-Carthy Reagh, cousin germain du maréchal Thomas-Robert Bugeaud. Aymar Le Pippre va se remarier avec leur fille Caroline Marc Carthy (1827-1889), elle-même veuve du général Eugène Daumas, directeur des Affaires en Algérie et spécialiste mondialement connu des races de chevaux et auteur de livres également sur l’Afrique du Nord. Les Le Pippre de Tinques figurent sur l’Armorial de Montfort-l’Amaury et sont amis avec la Duchesse de Berry et Madame de Tourzel. Les Mac-Carthy descendent directement de Mug Nuadat, qui règne sur la moitié sud de l'Irlande, tué à la bataille de Mag Léna, près de Kilbride dans le moderne Comté d'Offaly[460]. Ils sont officiers du XVIe au XIXe, négociants en vins à Bordeaux à la fin du XVIIIe. Louis XVI reconnaît leurs origines anciennes. Ils ont donc le droit aux honneurs de la Cour. Thérèse Delpla, Madame Le Pippre, est la fille de Justin Delpla (1766-1834), armateur corsaire de Bordeaux, qui achète le Château de Latour-Camblanes et ses vignes.
  • Septime Le Pippre (1833 - 1871), ami et cousin, est né chez la comtesse des Rivières, née Gaudelet d'Armenonville, son aïeule, grand-tante d'Ernest de Rambaud, à Montfort-l'Amaury. C'est un peintre aquarelliste et un militaire.

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Les témoins du côté de la mariée[]

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La Baronne de Fussey, comtesse de Pulligny.

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Félix Augustin Leclerc de Pulligny.

ARCHAMBAULT

Caroline Archambault du Parc, Comtesse du Chastel, puis de Castelbajac.

Côté Marguerite Le Clerc de Pulligny :

  • Emmanuelle Aimée du Chastel, veuve, son aïeule, est née le 10 juin 1790 à Chouzé-sur-Loire. Elle se sépare d'avec son mari en 1823. Elle vit avec Bretonneau (1778-1862), qui aime Frédéric et Marguerite comme s'ils étaient son fils et sa petite-fille. Le blason des du Chastel est : D'argent à deux tours crénelées d'azur, accompagnées en pointe d'un léopard de gueules et en chef d'une étoile de sable. Elle est la cousine de Gaspard Séverin Duchastel (1766 - 1793) qui va voter contre la mort du roi, très malade et porté par ses camarades girondins. Elle est aussi la cousine du maréchal de camp Louis Claude Duchastel de La Martinière
  • Victor Leclerc de Pulligny (1818 - 1906) est fait comte héréditaire palatin du palais du Latran, en février 1857. Il obtient avec son frère de relever le nom de Pulligny le 18 mars 1852. Tous deux y seront légalement autorisés par décret impérial du 25 juin 1860 et décret du Conseil d'État du 3 août 1861. Les Le Clerc de Pulligny sont une famille citée dans le Nobiliaire de Normandie, d'Édouard Drigon de Magny. Augustin se marie avec Pauline Elizabeth de Fussey, le 17 mai 1852, à Paris. Elle est la fille du comte Jean Baptiste Édouard de Fussey, illustre veneur, pour l’Encyclopédie de la vénerie. Chérin envoie un mémoire où il conclut : La famille de Fussey passe avec raison pour l’une des plus anciennes de Bourgogne, où elle est connue depuis plus de 500 ans. Sur le vu de ce mémoire le marquis de Fussey avait eu le droit aux honneurs de la Cour. Le colonel Arnaud précise qu’ils portent : D'argent, à une fasce de gueules, accompagné de 6 merlettes de sable, 3 en chef rangées, et 3 en pointe, 2 et 1 (Bourgogne Lorraine). C’est en réalité une famille originaire du Barrois et il est amusant de constater qu’après 200 ans en Touraine après les Le Clerc n’ont pas oublié leurs origines. Gustave Chaix d’Est Ange, dans son Dictionnaire des Familles françaises, cite parmi les principales alliances de la famille Fussey, ce Le Clerc de Pulligny et indique que sa femme est veuve d'Hippolyte Frédéric Ladureau de Belot, dont elle a eu un fils qui est élevé pendant 10 ans par son beau-père Victor Le Clerc de Pulligny. Ce marquis Paul Léon Ladureau de Belot se marie avec l’une des petites-filles de Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, Camille de Malaret (l’une des Petites Filles modèles). Hélas, ce n'est pas un mariage heureux ! Camille dès son plus jeune âge a des problèmes de santé. Elle meurt à 34 ans et leur fils peu de temps après. Victor Le Clerc de Pulligny est Président du C.A. du Chemin de Fer de Lyon à la Croix-Rousse[461]. Il meurt en 1906. La comtesse est morte dès 1875.
  • Félix Augustin Leclerc de Pulligny (1821 - 1893). Les Huvé de Garel portent : D'argent, à un chevron d'azur accompagné de 3 merlettes de même. (Vexin) La plupart des membres de cette famille sont architectes du roi[462].
  • Le comte Frédéric du Chastel (1823 - 1878) et Caroline Archambault du Parc (1832 - après 1900), son cousin et son épouse. Veuve, elle se remarie en 1879 au Comte Jean de Castelbajac (1836 - 1905). Frédéric du Chastel se dit baron de Bruillac, car il semble descendre de la Famille du Chastel. Il est le neveu de l'amiral et ministre de la Marine Ferdinand Alphonse Hamelin.

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FIN DU SECOND EMPIRE[]

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Le mari de sa nièce, le comte Eugène Gaillard de Saint-Germain (1835 - 1907) jeune, grièvement blessé pendant la campagne du Mexique.

Ernest est présent au mariage le 18 avril 1868, à Avignon, de sa nièce Félicité Louise Verger, la fille de sa sœur Ernestine, avec Eugène Gaillard de Saint-Germain, receveur particulier des finances, ancien officier. L'acte précise qu'Ernest est domicilié à l'époque à Versailles.

Le lieutenant-colonel Ernest de Rambaud rejoint le camp de Chalons, le 31 mai 1868[463], après 8 mois de disponibilité. C’est Baraguey d'Hilliers qui commande le camp de Chalons.

Le 4 février 1869 naît 24 rue Neuve, Germaine de Rambaud, son premier enfant. Il est chef d'état-major de la 7e division militaire. Son parrain est le vicomte Édouard Mareschal de Vezet, d'une famille de la noblesse franc-comtoise, originaire de Vuillafans, où elle est citée dès 1394. Cet ami va être le commandant d'un bataillon de mobiles du Doubs pendant la guerre de 70.

Le 18 mai 1870 naît au 35 rue de l'Impératrice (actuellement rue Jeanne d'Arc), à Rouen, son fils Jacques. Le parrain est son ami Henry Eugène Séguineau de Préval, polytechnicien comme lui. Il a fait la Crimée, Solférino et Magenta, avec lui. Ami de Dunant, il signe comme plénipotentiaire de l'empereur Napoléon III la Convention des blessés de guerre à Genève qui crée la Croix-Rouge (1863-1868). Il est Intendant militaire de Rouen. Ernest, futur directeur des services hospitaliers de la Croix-Rouge, l'aide déjà à développer les services de la C.R.. Nous les retrouverons dirigeant la C.R. française après la guerre. Ernest est chef d'état-major de la 2e division militaire ce qui lui donne beaucoup de pouvoirs administratifs. Le 16 juillet 1870, Ernest est chef d'état-major de la 2e division d'infanterie du 4e corps d’armée du Rhin[464].

Le général Étienne Hugues Rose, commandant de 4e corps d’armée est malade d'une sciatique et de rhumatisme aux genoux, écrit le lieutenant-colonel de Rambaud, son chef d'état- major, il est dans les emplâtres et ne pourra pas faire campagne, il ne peut marcher[465].

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Ernest de Rambaud rejoint le camp de Chalons, le 31 mai 1868.

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LA GUERRE DE 70[]

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DÉBUT DES COMBATS (juillet 70)[]

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Caricature de maréchal Lebœuf.

La déclaration de guerre par la France est signée par Napoléon III le 19 juillet 1870. Le maréchal Edmond Lebœuf ose proclamer : Il ne manque pas un bouton de guêtre.

Le lieutenant-colonel Ernest de Rambaud arrive le 22 juillet à Thionville, avec la 2e division d'infanterie, malgré les trains des compagnies du Nord et de l’Est, venant du camp de Chalons. Le 4e corps d’armée du Rhin est au complet, excepté l'artillerie qui vient de La Fère. La 2e division d'infanterie, son chef le général Grenier et son chef d'état-major le lieutenant-colonel Ernest de Rambaud s'installe sur les glacie de la place, près de la porte des Allemands[466].

La 2e division d'infanterie à peine débarquée du train est envoyée à marche forcée à Filstroff, c’est à dire à l’avant-garde du 4e corps d’armée, à 15 km de la ville de Saarlouis, que les stratèges de l’armée française veulent conquérir en premier. Nous sommes le 23 juillet.

Le 29, l’Empereur ordonne à la 2e division d'infanterie d’aller camper à Boulay. Il veut ainsi resserrer sur le centre les unités de l’aile gauche. Ernest, comme tous les officiers est au courant de la puissance militaire allemande. Il est très inquiet en apprenant la neutralité des Autrichiens et des Italiens.

La petite forteresse de Thionville est mise en état de siège en juillet 1870. Elle sert de base de ravitaillement au 4e corps d'armée (général Paul de Ladmirault).

Le 5 août, le maréchal Lebœuf les renvoie sur la route de Boulay à Saarlouis. Ce mauvais stratège pense que l’ennemi va attaquer 70.000 Français avec 40.000 hommes et comme cela nous emporterons très vite la victoire. Toutes ces marches fatiguent notre infanterie et font penser à l’ennemi que le 4e corps bat en retraite. Arrivé à Boulay, Ernest apprend à son général qu’ils doivent repartir en direction de Boucheporn, à côté de Saint-Avold.

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Ernest de Rambaud est avant la guerre chef d'état-major de la 2e division à Rouen.

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DÉFENSE DE METZ (août-octobre 1870)[]

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L’état-major du 4e corps d’armée est en 1870 installé au château de Grimont.

Les désastres que connaît l’armée française à l’est de leurs positions font que l’état-major décide d’envoyer le 4e corps d’armée défendre Metz. Les premiers conflits ont lieu à Spicheren en Moselle et à Woerth en Alsace le 6 août. Les prussiens prennent l'avantage, obligeant les français à se replier sur Metz.

Dans la nuit du 8 au 9, le 4e corps d’armée déguerpit de Boucheporn, sans alerter les Prussiens. Ils se retrouvent le soir à Sainte-Barbe et Glatigny, à l’est de Metz.

Le 11 août 1870, Ernest va de l’état-major du 4e corps d’armée, installé au château de Grimont, jusqu’à celui de la 2e division d'infanterie qui est basé devant le fort Saint-Julien, sur le plateau.

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À Borny-Colombey (14 août 1870)[]

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Bataille de Borny-Colombey.

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Général de division Grenier.

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Le général prussien Karl Friedrich von Steinmetz.

La bataille de Borny-Colombey a lieu le 14 août 1870 à l’est de Metz. Il s’agit d’un combat entre les arrière-gardes de l’armée de Metz, sous les ordres du maréchal Bazaine et les avant-guardes de la Ire armée allemande sous les ordres du général Karl Friedrich von Steinmetz. Le 14, l’ennemi attaque le 4e corps avec des forces nettement supérieures aux nôtres. La 2e division du général Grenier est en arrière garde.

Les trois autres divisions se replient dans la vallée de la Moselle, mais la 2e division d'infanterie résiste et conserve ses positions sur le plateau.

L’avant-garde de la 2e division dévale de Servigny-lès-Sainte-Barbe. La division du général Grenier fait face autour du village de Mey puis, renforcée par les divisions Cissey et Lorencez, elle reprend Nouilly. Ils attaquent même l’ennemi en criant : Vive la France !. Ernest de Rambaud est cité à l’ordre du jour n° 20 du 4e corps d’armée du Rhin comme s’étant particulièrement distingué pendant les combats du 14 août.

La division du général Grenier, le lendemain, défend le village de Mey. Elle fait face à la 2e division prussienne et une puissante artillerie. Les combats sont d’une extrême violence, mais ces Français là ne reculent pas.

Toutefois l’ennemi reçoit des renforts. La 2e division d'infanterie affronte désormais le VIIe corps et sa puissante artillerie. C’est une véritable trombe d’obus. Soldats et officiers se font décimer et doivent reculer jusqu’au village de Mey. Mais, par des charges, ils reconquièrent le bois de Mey.

Les Prussiens n’acceptent pas leur défaite. L’artillerie du Ier corps prussien vient renforcer celle du VIIe corps. La terre est littéralement labourée par les projectiles. Les survivants de la 2e division d'infanterie tentent une percée dans les lignes ennemies. Le colonel Lion, un drapeau à la main, réussit à reformer un bataillon dans le village de Mey et ouvre le feu à volonté contre le bois reperdu, d’où les Allemands n’osent plus sortir. Le 20e bataillon de chasseurs attaque le bois. Il sonne la charge. Tous les Français, même les blessés réattaquent le bois de Mey et en chasse les Prussiens. Deux divisions ennemies s’enfuient. Seul le lieutenant-général von Bentheim évite une débâcle totale en se jetant devant les fuyards[467].

Mais pour éviter un encerclement, la 2e division du général Grenier reçoit l’ordre de quitter Mey, pourtant si chèrement défendue. Ils font 9 km de nuit. 32.600 hommes traversent une rivière sans éclairage pour éviter les tirs prussiens. Le général de Ladmirault doit essayer de reformer ses unités de combat confondues par les hasards de la lutte. Les routes sont encombrées par les troupes de réserve qui fuient. La 3e division d'infanterie se replie avec le général, laissant les restes de la 2e division d'infanterie, défendre Le Sansonnet et la plaine de Woippy. L’ennemi envoie en première ligne plusieurs corps d’armée, du fait de la mobilisation de ses réservistes, des neutralités italiennes et autrichiennes et surtout de leurs victoires en Alsace.

La 2e division d'infanterie et la 1re division d'infanterie du 4e corps d’armée défendent désormais seules Metz contre le gros de la IIe armée. Longtemps ces braves gens, soutenus par la présence du général Grenier et de son chef d'état-major, le lieutenant-colonel de Rambaud, se sont défendus sur la crête que borde au sud le grand ravin de Greyre[468].


Pendant ce temps l’Empereur et son fils se soucient de récupérer leurs bagages…

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Le combat du ravin de Greyère Rezonville (16 août)[]

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Bataille de Mars-la-Tour (16 août 1870).

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Le soir de la bataille de Mars-la-Tour, le 16 août 1870.

Les forces du 4e corps sont divisées en deux. Ce matin du 16, le lieutenant-colonel Ernest de Rambaud est encore avec les défenseurs de Metz. Il fait se déployer les survivants de la 2e division d'infanterie qui marche en tête entre Bruville et Saint-Marcel.

Non loin de là, la brigade allemande von Wedell se dirige sur les troupes du général Grenier retranché à Greyèrs. Dans les minutes qui vont suivre, Français et Allemand :

Longtemps, les deux régiments de la brigade Bellecourt de la division Grenier, 13e et 43e de ligne, ont, pour ainsi dire, soutenu à eux seuls, l'effort de l'aile gauche allemande, car le 5e bataillon de chasseurs et la brigade Pradier (64e et 98e de ligne) furent peu engagés ce jour-là. Longtemps, ces braves gens, soutenus par la présence du général Grenier et de son chef d'état-major, le lieutenant-colonel Rambaud, se sont défendus sur la crête que borde au sud le grand ravin de Greyère[469].

Lorsque la division apparaît au sommet de la crête, elle est accueillie par les balles des soldats de Grenier. Puis, cette division fonce sur Thionville obligeant la gauche de la IIe armée allemande à reculer. Le général von Alvensleben se résout à voir périr tout son corps d’armée plutôt que d’abandonner deux villages qu’il vient de conquérir.

Le lieutenant-colonel Ernest de Rambaud malgré les pertes dues à l’artillerie prussienne attaque l’ennemi avec des rescapés de ces terribles affrontements. La 24e division prussienne s’enfuit au pas de course. La 20e la suit, ainsi que les troupes du colonel von Lyncker. Les notres se ruent sur les soldats prussiens épuisés.

L’artillerie de la division Garnier massacre une partie des fuyards. Au bout de quelques minutes le 16e régiment prussien est contraint lui-aussi de sonner la retraite. Se laissant glisser dans un ravin, ses bataillons sont presque entièrement anéantis.

Ernest de Rambaud est cité à nouveau à l’ordre du jour de son corps d'armée, pour sa participation décisive aux combats du 16 août[470].

Mais les prussiens, plus rapides dans leurs déplacements, occupent Mars-la-Tour et empêchent la progression des troupes françaises. Une violente bataille oppose les deux camps à Rezonville le 16 août, et Bazaine décide alors de se replier sur le plateau entre Gravelotte et Rozérieulles.

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[http://www.military-photos.com/greyere.htm les prussiens vont subir un petit desastre sur leur aîle gauche dans le combat du ravin de la GreyèreLe combat est ici relaté par Dick de Lonlay dans son ouvrage patriotique du fait de la résistance du général Grenier, de son chef d'état-major, le lieutenant-colonel Rambaud et de leurs hommes.

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Bataille de Gravelotte (18 août)[]

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Bataille de Gravelotte.

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Les Prussiens sans cesse repoussés lancent contre le 4e corps leurs unités de la Garde.

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Hommage sur un monument lorrain aux combattants de Saint-Privat et Gravelotte.

A la suite de la bataille du 16 et de la retraite engagée le 17, un officier français, estime :

L’ennemi est culbuté sur tous les points. Jamais victoire ne fut plus complète ! Qu’on interroge les populations des villages situés dans le rayon de la bataille, et elles vous diront que l’attitude des Prussiens est celle de gens en pleine déroute. Nous passons, comme toujours, la nuit sur le champ de bataille. Le lendemain matin, nous continuons la poursuite de l’ennemi pour assurer le succès de la veille ! Ce serait trop simple, par trop naturel. Nous faisons demi-tour et nous évacuons le champ de bataille, reculant encore, reculant toujours ! Nous nous arrêtons en face de Gravelotte, et la journée du 17 se passe sans autre incident que quelques décharges de mitrailleuses. Deux alertes nous tiennent en éveil une partie de la nuit[471].

C'est sur ce plateau de Gravelotte que se déroule le 18 août une des plus sanglantes batailles de la guerre, faisant plus de 30.000 morts. Le 18 août, il pleut comme à Gravelotte. La 2e division défend Montigny-La-Grange et Amanvilliers. Les premiers obus tombent sur les marmites au moment où la soupe va être distribuée. Les régiments se forment alors avec une précision digne de la parade. Le feu de toutes les batteries ennemies s’acharne pourtant sur leurs faibles rangs.

Les survivants de la brigade Bellecourt attaquent la longue ligne des batteries du IXe corps allemand. Ses mitrailleuses fauchent tous les canonniers ennemis.

La brigade Pradier n’arrive pas à reconquérir les fermes de Champenois et de L’Envie. Elle se déploie entre Montigny-la-Grange et Amanvilliers.

Les Français de cette division Grenier font mieux que se défendre : ils repoussent l’ennemi qui éprouve de lourdes pertes. Moltke est contraint d’engager ses réserves pour empêcher les Français de percer sa ligne. Ernest de Rambaud est cité une fois de plus à l’ordre du jour pour son attitude courageuse lors de cette journée du 18 août[472][473].

Mais, Bazaine, obnubilé par les combats qui ont lieu sur son aile gauche (au sud), sous-estime ce qui se passe sur son aile droite (au nord) et oublie de soutenir Canrobert en difficulté. Toute la journée les obus tombent sur la 2e division. La concentration d’artillerie allemande est importante.

Dans la soirée après avoir attaqué l’ennemi et subit de nombreuses offensives allemandes, les rescapés doivent subir les attaques de régiments de la Garde. Les pertes ennemies sont très importantes. Dans la nuit le 4e corps d’armée reçoit l’ordre de se replier sur Le Sansonnet[474]. L'issue du combat est incertaine, mais Bazaine décide néanmoins de se replier sur Metz.

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Mort du major von Halden.

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Siège de Metz (18 août - 27 oct.)[]

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Combats d'Ernest et sa 1re brigade à l'ouest de Metz (1870).

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Ernest de dos à la bataille de Servigny (31 août 1870).

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Reddition de Bazaine à Metz.

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Valeureux officiers et soldats brûlant leur drapeau pour qu'il ne tombe pas aux mains des Prussiens.

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La Brigade Bellecourt à l'Armée du Rhin.

Confiée au maréchal Bazaine, l'armée du Rhin est bloquée sous les murs de Metz à partir du 18 août. Il faudrait rejoindre l’armée de secours en ne laissant que 50.000 hommes pour défendre Metz, et faire face aux Allemands à Verdun. Mais, là encore, l’Empereur laisse une grande armée se faire encercler. Bazaine va disposer en tout avec la garde nationale, les mobiles et 20.000 paysans en armes, de 240.000 hommes et une puissante artillerie. Les fortifications de la ville sont importantes. Mais, bien entendu, le ravitaillement devient vite très rare et le moral des hommes et des officiers baisse.

Le 31 août, vVers midi, le général de Ladmirault, sortant du conseil de guerre qui vient d’être tenu, annonce avec une joie rayonnante que nous allons avoir enfin une vraie bataille ! Nous aborderons l’ennemi de front, en cherchant à le tourner par sa gauche. On ne se bornera pas à le canonner, mais nous le forcerons à mesurer son infanterie avec la nôtre !

La 2e division du général Grenier défend la rive gauche de la Moselle à Lorry-les-Metz. Ils n’ont plus que du cheval à manger et pas de foin pour les chevaux. Et pas de tentes et de bidons... Les actions militaires sont le fait de compagnies franches qui essaient d’empêcher l’ennemi de construire des fortifications autour de la ville. Une attaque est menée… toute l’armée perce les lignes ennemies sous une pluie diluvienne. Mais à la nuit, le commandant de la place obtient de Bazaine que ces héros reviennent pour défendre Metz… toujours sous la pluie.

La 2edivision combat le 1er septembre en face de Poixe. Des offensives allemandes et leurs tirs d’artillerie causent des pertes importantes aux assiégés.

Le 4e corps d’armée est chargé d’établir des défenses entre Longueville et Woippy. Les officiers se demandent à nouveau pourquoi Bazaine ne brise pas le blocus allemand. Quelques attaques couronnées de succès montrent que c’est possible. La 1ère brigade Bellecourt, que commande Ernest s’empare de Lessy et de Vigneulles[475]. La brigade prend ensuite Plesnois. Mais le maréchal lui a désigné des lignes à ne pas dépasser[476].

La nouvelle de la capitulation de l’Empereur et la proclamation de la république confirmée vers le 10 septembre par un officier échangé, est annoncée le 12 par Bazaine à ses officiers. Elle crée chez eux une stupeur douloureuse. Mais le siège continue.

Le maréchal Lebœuf, l'un des principaux responsables de notre défaite cherche à se faire tuer, il ne réussit qu’à faire tuer les officiers de l’état-major du 4e corps. Ernest est l’un des rares survivants, mais il est gravement blessé.

Le 7 octobre les négociations commencent. Le 17, Bismarck fait courir le bruit que la France est à feu et à sang, que les anarchistes tiennent Paris et que le drapeau rouge flotte partout en province. Bazaine dit n’avoir plus de vivres et de munitions. Le 27 octobre 1870, Bazaine se rend. Metz capitule. 31 drapeaux français sont détruits ou brûlés pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi. La capitulation de Metz livre aux Allemands 3 maréchaux, 6000 officiers, 173.000 soldats un matériel considérable, 1600 canons et 250.000 fusils. L’opinion publique française est atterrée et Gambetta déclare :

Metz a capitulé. Un général sur qui la France comptait, même après le Mexique, vient d'enlever à la patrie en danger plus de cent mille de ses défenseurs. Le maréchal Bazaine a trahi. Il s'est fait l'agent de l'homme de Sedan, le complice de l'envahisseur, et, au milieu de l'armée dont il avait la garde, il a livré, sans même essayer un suprême effort, cent vingt mille combattants, vingt mille blessés, ses fusils, ses canons, ses drapeaux et la plus forte citadelle de la France, Metz, vierge, jusqu'à lui, des souillures de l'étranger[477].

Les officiers du 4e corps contrairement à d’autres se bornent à promettre d’obéir aux ordres de Bazaine. 42.483 hommes de son armée sont morts pour rien sans avoir laissé à l’ennemi un seul drapeau, ni un seul canon. Le lieutenant-colonel de Rambaud est grièvement blessé et a la fièvre typhoïde. Il est mal soigné mais ne se rend cependant que le 29 octobre 1870, soit deux jours après les autres officiers[478]. Le colonel R. de Courson de La Villeneuve, en 1903, écrira un livre sur les exploits de La brigade Bellecourt à l'Armée du Rhin. Il raconte les attaques en masse au ravin de la Cuve, à Vernéville, à Servigny[479].

La seconde armée allemande est alors libre de rejoindre la vallée de la Loire dans le but de vaincre l’Armée de la Loire[480].

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IIIe RÉPUBLIQUE (1870-1899)[]

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PRISONNIER GRIÈVEMENT BLESSÉ[]

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Les Adieux des soldats à leurs officiers, Le 29 octobre 1870, à l´issue du siège de Metz. Ernest est grièvement blessé ei a la fièvre typhoïde, mais on est pas en 14 ou en 40, les Allemands le soignent très bien.

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Galliffet, prince de Martigues, devient son ami en captivité. Ce général est comme Ernest de Rambaud descendant d'une Mottet de Tarascon.

Depuis le 19 juillet, Ernest de Rambaud fait campagne contre l'Allemagne, mais, le 29 octobre 1870, après une centaine de jours de combats, hospitalisé, il est emmené dans un hôpital à Cologne. En cinq mois de guerre contre la Prusse, les Français laissent entre les mains de leurs adversaires 371.981 hommes et 11.810 officiers. Ces prises posent aux Allemands un problème d’autant plus difficile à gérer qu’elles se sont faites par vagues brutales. Surpris par leur propre succès, ils doivent improviser.

Toutefois, Ernest, gravement blessé et atteint de la fièvre typhoïde, reçoit les soins de médecins habiles et de religieuses dont le dévouement est à toute épreuve, et ces soins comme aussi la nourriture se proportionnent suivant la gravité de la maladie[481]. Malgré l'état déplorable des prisonniers à leur arrivée, les médecins militaires allemands parviennent peu à peu à faire baisser le taux de mortalité quotidien des prisonniers.

C'est dans les hôpitaux de Metz, du temps de Bazaine, que sont morts 6.500 militaires et 2.000 civils. D'après les observateurs, notamment suisses et français, qui peuvent visiter ces prisonniers, leurs conditions de détention sont jugées acceptables. Ernest parle l'allemand avec le personnel hospitalier. C'est une langue qu'il a longtemps étudié au lycée et à Polytechnique. C’est même la matière où il a ses meilleures notes à Polytechnique.

De son côté, la Croix-Rouge se mobilise pour créer des services adaptés aux besoins des prisonniers. Sous l’emblème d’une Croix verte pour ne pas créer de confusion avec l’agence internationale de secours aux militaires blessés, elle fonde le Comité international de secours aux prisonniers de guerre. Ernest de Rambaud saura se souvenir du travail de son ami Dunant et de la Croix-Rouge après la guerre en acceptant de devenir directeur du service hospitalier de la Croix-Rouge, pour la France et ses colonies.

Ernest de Rambaud est donc soigné trois mois et demi dans un hôpital prussien de Cologne. Le 15 février 1871, Ernest est convalescent. Les officiers peuvent rentrer chez eux s’ils renoncent à leur faire la guerre. Ernest refuse de trahir à sa patrie. Il est assigné à résidence à Cologne. Il reçoit néanmoins , comme ses collègues, du gouvernement allemand une demi-solde de captivité[482]. Les Allemands le logent dans un hôtel réquisitionné. Les officiers conservent leurs armes et les objets leur appartenant en propre. On les rencontre dans la meilleure société, au théâtre, au concert[483].

En captivité, Ernest de Rambaud devient l’ami du dernier prince de Martigues, le général et futur ministre Galliffet. Il a commandé la brigade de chasseurs à cheval qui charge héroïquement à Sedan, faisant l'admiration du roi de Prusse qui prononce une phrase devenue historique : Ah, les braves gens !.

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LA COMMUNE (1871)[]

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Georges Le Pelley de Pléville et son cadeau des Anglais, volé à ses descendants par les communards.

En France, Paris, affamé, épuisé, bombardé, après l'échec de la sortie de Buzenval se rend le 28 janvier 1871. La situation anarchique à Paris correspond au mensonge fait par le passé par Bismarck au général Boyer. Une partie du peuple de Paris, désespéré par la misère résultant du siège et des nouvelles lois qui l'accablent, se fédèrent avec de nombreux bataillons de la Garde Nationale, puis avec une partie des troupes de Paris, ils forment le 26 mars 1871, le Conseil de la Commune de Paris.

Le gouvernement légal se retire à Versailles où siège l'Assemblée et décide avec l'aide d'une armée formée avec les prisonniers revenus d'Allemagne et des paysans de faire le siège de la capitale. Cette armée est commandée par Galliffet, qui est l'ami d'Ernest. Les combats sont sanglants. Tout d’abord, les notables et les prêtres sont massacrés. Puis, la ville est bombardée. Les communards brûlent les principaux édifices (dont les registres et les archives des Parisiens). Ils pillent l'appartement des descendants de Georges Pléville Le Pelley, cousins d'Ernest.

Le 21 mai 1871, les Versaillais pénètrent dans Paris et livrent de furieuses batailles pendant la semaine sanglante. La répression se poursuit pendant de longs mois. De cette répression approuvée par une bonne partie des Français naît la IIIe république qui a su réprimer les Communards.

Le dossier militaire d'Ernest du 15 février 1871 au 26 octobre 1872 est disponible. Ce qui veut dire qu’il n’a pas participé ni à l’insurrection communarde ni à sa répression. Il est certainement très faible, puisque l'armée ne fait pas appel à lui.

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LE COMTE DE CHAMBORD[]

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Le Comte de Chambord.

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Bague offerte à Ernest de Rambaud par le comte de Chambord. Au doigt de sa petite-fille, Pauline de Rambaud, née en 1919 au Pirée.

Ernest a 53 ans, le 26 octobre 1872, quand il est nommé au poste de sous-chef d'état-major général du 7e corps d'armées. Le 1er novembre 1872, le ministère le nomme chef d'état-major de la 18e division d'infanterie du 9e Corps. Ernest figure comme tel dans l'Annuaire de l'Armée française..., publié par le Ministère de la guerre de 1873.

Il est toujours au même poste le 7 mars 1874 quand naît son fils Jean dans la maison où il vit alors 14, rue des Amandiers à Tours. Les témoins sont son ami le général-comte de Gramont, un monarchiste, général commandant la 35e brigade d'infanterie et un cousin de l'enfant le comte Frédéric Le Clerc du Châtel.

Ernest n'a pas d'avancement de 1870 à la retraite. Un courrier dans son dossier de l'armée de terre précise qu'une loi de la IIIe république condamne les prisonniers de Sedan et de Metz à ne plus avoir d'avancement et que c'est son cas..

En réalité ce sont certainement ses idées royalistes et ses origines nobles qui lui valent de ne pas finir général comme la plupart des autres polytechniciens. A cette époque de nombreux nobles et royalistes ou partisans de l’empereur sont chassés de l’armée. Ils sont remplacés par d’anciens sous-officiers. Son ami, le général-comte de Gramont, IXe duc du nom, frère de ministre, ne peut devenir divisionnaire. Les bureaucrates des ministères disent de lui :

A une certaine morgue qu'il cache sous l'apparence d'une familiarité hautaine. A conservé le sentiment très vif de son origine aristocratique. Parle trop de politique.

Ernest rencontre le comte de Chambord. Selon sa petite-fille, Pauline de Rambaud, il va en Autriche à la demande du prétendant légitimiste. Ils discutent des heures et des heures de l'avenir de la France. Henri d'Artois lui fait cadeau de l'une de ses bagues, que sa descendante va aimer porter.

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LE CAMP DU RUCHARD (1873)[]

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Patrimoine de France nous dit que :

Le camp militaire du Ruchard est mis en place en 1873 par le colonel Ernest de Rambaud, polytechnicien. Il est alors assorti d'une école de tir dans la partie nord des Landes du Ruchard[484].

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La lande du Ruchard[]

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Landes du Ruchard.

À l’origine, le Ruchard est une réserve de chasse royale. Depuis le XVe siècle, la forêt de Chinon a connu plusieurs défrichements : pour l’agriculture et la recherche de fer puis pour le fauchage de l’herbe tendre. Ces landes créent un vaste ensemble de végétation spécifique qui est reconnu à l’échelle européenne pour sa valeur écologique. Elles sont issues d’une déforestation ancienne, suivie de pâturage. Suite à la baisse de cette activité qui a permis l’entretien d’espaces de prairies, une végétation d’arbres et d’arbustes a pu se développer sur le sol siliceux et humide[485].

En 1860, avant sa création, dans les Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres d'Indre-et-Loire l'ont dit de la lande du Ruchard :

Nous avons tous entendu parler de cette fameuse lande de six mille hectares, dite du Ruchard, qui s'étend presque d'Azay-le-Rideau à la Vienne, vers l’Île-Bouchard et Chinon ; mais peu de personnes ont eu l'occasion ou la curiosité de visiter ce désert. [...] Le Ruchard, Messieurs, aucune ruine n'indique qu'il ait jamais été habité. D'où vient donc cette malédiction apparente attachée à cette lande traversée que par une seule route départementale, celle de l’Île-Bouchard à Azay-le-Rideau, et c'est dans sa partie la plus étroite ; il n'y a pas de chemins tracés de main d'homme ; aucun arbre ne s'y élève ; et entre Vilaines et Avon, sauf la cabane de planches récemment élevée pour servir d'abri aux chevaux pas un seul bâtiment.

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Création du camp du Ruchard[]

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Camp du Ruchard crée par Ernest de Rambaud.

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Camp du Ruchard.

En 1872, Ernest de Rambaud crée le camp du Ruchard[486]. Le Camp militaire du Ruchard, à Avon-les-Roches, en Indre-et-Loire, est situé à l'est de la forêt de Chinon.

Quand Ernest arrive fin 1872, il n'existe pour ainsi dire rien dans la lande du Ruchard. Le camp occupe 1.442 ha de landes. La mise à disposition de ces terrains au profit du Ministère de la Défense s'exerce par le biais d'un bail de location (15 francs l'hectare). Malgré la modicité des crédits accordés à cet établissement, il va fonder cette école en moins de deux ans.

Ernest installe des baraques à double parois en maçonnerie, avec fermes en madriers de 6 m de portée, planches, couverture en tuiles. Elles font 28 mètres de longueur et son prévues pour 40 hommes et des sous-officiers logés séparément aux extrémités. Chaque compagnie a 3 baraques et 3 autres sont bâties pour le petit état-major, la section hors rang, les ateliers et magasins. Un régiment dispose de 39 baraques. Les officiers ont des chambres distinctes. Seuls les officiers supérieurs et de l'état-major du régiment logent dans des baraques qui coûtent plus cher. Il existe bien entendu des écuries qui sont aménagées pour 60 chevaux. Ernest de Rambaud résout à moindres frais le problème de l'eau et installe des lavoirs de propreté[487].

Des routes sont faites, des cibles posées. Grâce au zèle actif et intelligent de Baptiste Tramond, futur commandant de l'École Saint-Cyr de 1884 à 1889, Ernest de Rambaud peut respecter les délais. Dès qu'une baraque est terminée elle est aussitôt occupée et la vie de travail commence. Le camp en 1874 est une vraie ruche en pleine activité[488]. Dans la salle d'armes sont rangés et classés tous les modèles inventés, essayés, rejetés et adoptés dans toutes les armées du monde civilisé... Ernest réussit une symbiose entre les militaires et la lande[489].

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Le camp du Ruchard[]

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Camp du Ruchard de nos jours[490].

Le Ruchard va devenir la troisième école de tirs de la France dès 1873. Du fait de sa situation géographique elle comprend une énorme circonscription : près de la moitié de notre territoire national en dépend. Des côtes de la Manche aux Pyrénées, tous les régiments des divers corps d'armée de cette zone doivent successivement envoyer leurs officiers et sous-officiers passer deux mois au camp du Ruchard.

L'école d'application du Tir s'installe deux ans plus tard en 1875 et perdure jusqu'en 1914.

Une partie des Landes du Ruchard est donc, depuis la fin du XIXe siècle, le terrain d’entraînement de l’Armée de Terre. Peu perturbés par ces activités, les milieux naturels s’expriment pleinement[491]. Les terrains du camp sont achetés à la commune d'Azay-le-Rideau par l'armée française le 21 février 1884.

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DIRECTEUR DES HOPITAUX C.R.[]

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Début des hôpitaux de la Croix-Rouge : Dunant soignant les blessés dans l’église de Castiglione après la bataille de Solférino, image tirée du film D’homme à homme, de Christian Jacque, 1948.

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Florence Nightingale à l’hôpital de Scutari, gravure sur bois vers 1880.

Le 30 mars 1877, à Versailles sa mère décède seule en sa demeure au 9, rue Neuve à Versailles, à l'âge de 77 ans[492]. Le 28 juin 1895, sa sœur Ernestine de Rambaud décède à Roanne, au 10, cours de la République. Le comte Amédée d'Allonville de Réclainville, son beau-père, décède à son tour le 6 septembre 1885, 9 rue Neuve à Versailles, à l'âge de 81 ans. Il est triste car ce beau-père lui a permis de faire ses études et lui laisse tout son héritage.


Le 14 février 1877, Ernest de Rambaud est admis à faire valoir ses droits à la retraite, à titre d'ancienneté de services (décision du Président de la République)[493]. Il cesse ses activités en avril 1877. Ernest touche une retraite relativement importante grâce aux relations de son ami Gallifet. Il a aussi 6.000 livres de rente (20.000 euros), des terres, des bois et d'autres biens, dont des vignes à Montlouis. Mais le bois et les productions agricoles se vendent mal. Sa femme s'en plaint dans ses courriers. Les terres sont affermées à 4 %. D'où seulement 48 francs de revenus, alors que leur valeur est 1.200 francs par ectare.

En 1885, il habite au 29 rue de l'Orangerie, à Versailles[494], puis au 21, rue Jouvencel, puis 6, rue des Tournelles[495] à Versailles (à quelques mètres du parvis de la cathédrale Saint-Louis), ou au Château de La Hauteville.



Son ami, Henry Eugène Séguineau de Préval est chargé de tous les hôpitaux français, puis, en 1871, de l'approvisionnement de Paris. Cet Intendant général inspecteur est Vice-président de la Croix-Rouge française. Ernest est membre de l'Ordre de Malte. Du fait de son amitié avec Dunant rencontré sur les champs de batailles italiens, de son beau-père clinicien, et des liens des derniers d'Allonville avec Dunant, il devient Directeur du service hospitalier de la Croix-Rouge, pour la France et ses colonies.


Ernest s'occupe de l'éducation de ses jeunes enfants. Il résout des équations mathématiques pour se distraire, fait beaucoup de travaux forestiers et agricoles à la Hauteville. Il fait toutefois cultiver par un fermier les 40 hectares, devant la gare de Montfort-l'Amaury, dont il a hérité de sa tante Tocquiny de Villarceaux. Parfois, il retourne en Touraine, visiter ses vignes, héritées de son arrière-grand-père, Joseph Dubernad. .

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LE PROCÉS (1896)[]

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Frédéric Le Clerc, père de l'épouse d'Ernest, obtient en 1871 la séparation d'avec sa femme, Marie Eugénie Meusnier (1824 - 1894). Il s'installe au Nouveau-Mexique. Marguerite de Rambaud est mariée, mais sa soeur, Jeanne Le Clerc, ne le sera qu'en 1877 et Maurice André Le Clerc n'a que 7 ans. Le départ de Frédéric Le Clerc fait que Marie Eugénie Meusnier et ses deux enfants se retrouvent sans nouvelle et sans argent, selon une de ses descendantes. Il est donc étonnant que le testament de Marie Eugénie Meusnier provoque des disputes et un procès.

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Quotité disponible des biens de sa belle-mère[]

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Tribunal de Tours.

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Jeanne Goussard de Mayolle, née Le Clerc.

Sa femme hérite en partie de sa mère. Comme ma trisaïeule et son mari Ernest de Rambaud sont, selon sa sœur cadette, Jeanne Le Clerc privilégiés au niveau héritage, il y a procès entre les époux Goussard de Mayolles et les époux de Rambaud :

Une dame veuve Le Clerc est décédée à Tours le 25 févr. 1894, laissant pour héritiers ses trois enfants : la dame Goussard de Mayolles, née Jeanne Le Clerc, la dame de Rambaud, née Marguerite Eugénie Le Clerc, et le sieur Marc André Le Clerc. Aux termes de son testament reçu par Me Girault, notaire à Bourgueil, le 27 juillet 1892, elle avait disposé de toute la quotité disponible de ses biens au profit exclusif de la dame de Rambaud. Lors de l'inventaire, on trouva au domicile de la défunte divers papiers et documents et notamment une nombreuse correspondance qui par ordonnance de M. le président du tribunal civil de Tours, fut confiée à Me Bréchet nommé séquestre à cet effet.

La quotité disponible avec 3 enfants est de 25%. Mes ancêtres récupèrent donc la moitié de l'héritage de Marie Eugénie Meusnier (1824 - 1894), fille d'un apprêteur en soieries, fils de Simon Meusnier-Badger et d'un bourgeois, procureur du roi, maire de Saint-Epain, agriculteur, propriétaire en 1830...

Les époux Goussard de Mayolles, se proposant d'intenter contre la dame de Rambaud une action en captation et nullité du testament et voulant puiser des éléments de preuve dans la correspondance, ont, en novembre 1895, assigné devant le tribunal civil de Tours, les époux de Rambaud, le sieur Le Clerc et le sieur Bréchet es qualité, pour faire ordonner que'avant le partage ou la licitation des papiers de la succession qu'ils demandaient aussi par leur exploit introductif, les pièces et documents qui se trouvaient entre les mains de Bréchet, séquestre, seraient pendant trois mois déposés au greffe du tribunal où les parties pourraient en prendre communication soit par elles-mêmes, soit par leurs conseils, et y faire tels relevés qui leur paraîtraient utiles ou si mieux semblait au tribunal, entre les mains du notaire liquidateur et dans les mêmes conditions.

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Jugement pour les lettres[]

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Sa belle-sœur raconte ses aventures dans Une Française chez les sauvages.

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Le fils de Frédéric Leclerc, Maurice.

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Faire-part de décès de Françoise d'Allonville, née Gaudelet d'Armenonville, veuve en premières noces de Georges de Rambaud. Ernest a hérité de sa famille et cela n'a posé aucun problème de partage d'héritage.

Le tribunal civil de Tours rend, à la date du 12 février 1896, le jugement suivant :

Attendu que les époux Goussard de Mayolles se proposant d'intenter contre les époux de Rambaud une action en captation et nullité du testament authentique de la dame veuve Le Clerc, demandent à être autorisés à prendre connaissance des lettres très nombreuses trouvés dans la succession;
— Qu'ils prétendent trouver dans ces documents la preuve de la captation qu'ils entendent faire juger par le tribunal;
— Attendu que les époux de Rambaud défendeurs ne contestent pas le droit de copropriétaire que la dame Goussard de Mayolles peut avoir dans les lettres objet du litige;
— Attendu que de son côté Duclaud, signataire de certaines de ces lettres, est intervenu dans l'instance; — Que la demande, régulière du reste en forme, n'est contestée par aucune des parties en cause;
— Attendu enfin qu'André Le Clerc, l'un des cohéritiers, a déclaré s'en rapporter à la justice dans toutes ces demandes;
— Attendu en outre, que les époux de Rambaud ont formé une demande reconventionnelle ayant pour but de faire restituer à la succession des lettres que la dame Goussard de Mayolles aurait en sa possession;
— Qu'il résulte, en effet, des conclusions signifiées par la demanderesse qu'elle possède des lettres adressées par la dame de Rambaud à la dame veuve Le Clerc sa mère;
— Que le principe de la copropriété des lettres trouvées dans la succession étant admis par toutes les parties en cause, celles que la cohéritière, la dame Goussard de Mayolles, peut posséder pour une cause quelconque, doivent faire retour à la succession ;
— Quelles doivent donc faire l'objet de l'examen du tribunal en même temps que celles confiées a Bréchet par ordonnance du président de ce siège en date du 5 mai 1894, Enregistrée ;
— Attendu que, par suite de ce qui précède, le tribunal n'a plus qu'à statuer sur le moyen à employer pour distinguer les lettres ayant un caractère purement confidentiel, celles qui n'ont aucune utilité pour l'appréciation de la demande principale et celles au contraire qui peuvent servir à la soutenir ou à y défendre ;
— Qu'en présence de la grande quantité de lettres objet du litige, il y a lieu d'en confier l'examen à des experts qui auront pour mission de les cataloguer, pour ainsi dire, comme il est dit ci-dessus ;

Par ces motifs :

— Reçoit Duclaud intervenant dans l'instance;
— Nomme MM. Gizors Gorce et Bréchet experts, lesquels devront prêter serment entre les mains du président de ce siège ou entre celles du magistrat qui, en cas d'empêchement, le remplacera;
— Dit que ces experts se feront remettre toute la correspondance trouvée au domicile de la dame Le Clerc, de cujus, et actuellement entre les mains de l'un d'entre eux, M. Bréchet, et ce dans le délai de huit jours ;
— Leur donne pour mission d'examiner toute cette correspondance, d'en extraire toutes les lettres ou parties de lettres pouvant servir soit à soutenir une action en captation de testament, soit à y défendre ;
— Dit que si dans certaines de ces lettres, ils rencontrent des passages d'un ordre particulièrement confidentiel ou secret, ils devront en extraire seulement les parties pouvant servira l'appréciation de l'instance pour laquelle elles sont réclamées;
— Dit que dans le cas où certaines de ces lettres ou passages de ces lettres leur paraîtraient d'une appréciation difficile ou douteuse, ou en cas de désaccord entre eux, ces lettres, cause de la difficulté, seront déposées au greffe et remises au tribunal qui les appréciera en chambre du conseil ;
— Dit encore que le surplus des lettres, ou encore celles qu'ils jugeront inutiles, seront par eux confiées à l'un d'entre eux pour être ensuite statué sur leur sort par le tribunal;
— Dit qu'en cas d'empêchement des experts ou de l'un d'eux seulement, il sera pourvu à leur remplacement par ordonnance du président ou du magistrat qui le remplacera rendue sur simple requête à qui présentée à cet effet par l'avoué de la partie la plus diligente, etc.

Appel principal par les époux Goussard de Mayolles, et appel incident par les époux de Rambaud et Duclaud.

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Arrêt de la Cour[]

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Jeanne Goussard de Mayolle, née Le Clerc, chez les sauvages.

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Ernest de Rambaud est officier de la Légion d'honneur.

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Marie Eugénie Meusnier (1824 - 1894) est décédée au 15 rue Buffon. Cette maison, sittuée en face des jardins de la préfecture, fait partie de l'héritage.

— En ce qui touche la demande de remise par la dame de Rambaud et par Duclaud des lettres qu'ils ont décrites à la dame Le Clerc, ayant un caractère confidentiel
Attendu que les époux Goussard de Mayolles soutiennent e ces lettres font partie de la succession de la dame Le Clerc et que la dame Goussard de Mayolles en a la copropriété en tant qu'héritière de sa mère pour un tiers; que cette prétention est mal fondée ; qu'il résulte des principes généraux du droit que le destinataire d'une lettre confidentielle n'en est pas maître absolu, qu'il ne peut en faire usage contre le gré de celui qui l'a écrite, à moins qu'elle ne forme titre à son profit ; qu'elle n'est sa propriété que sous la condition d'en respecter secret; qu'en cas de décès du destinataire, la lettre, qui ne peut être connue que de lui, doit, lorsqu'elle n'a pas été détruite, être remise à celui qui l'a écrite, conformément à l'intention commune de l'expéditeur et du destinataire, cette mise étant le seul moyen de respecter la condition du secret sous laquelle la lettre a été envoyée;
— Attendu que les premiers juges ont chargé des experts d'examiner la correspondance trouvée au domicile de la dame Le Clerc, d'en extraire toutes les lettres ou parties de lettres pouvant servir, soit à tenir une action en captation de testament, soit à y défendre, et à laisser de côté les passages, particulièrement confidents ou secrets;
— Attendu qu'il n'a été formé par aucun des héritiers de la dame Le Clerc une action en captation de testament : qu'un tribunal ne peut ordonner des mesures d'inclusion en vue d'une instance éventuelle; qu'il n'est saisi litige que par une demande qui précise son objet ;
— Que d'un autre côté, il est dès à présent constant que dès lettres confidentielles ont été adressées à la dame Le Clerc par la Dame de Rambaud et par Duclaud ; que leur action est justifiée principe; que pour déterminer celles de ces lettres qui sont confidentielles, il y a lieu, par suite de leur nature partielle, à une instruction spéciale; qu'il convient de les faire oser en la chambre du conseil où la cour verra quelles sont celles qui devront été remises aux demandeurs ; qu'on ne saurait prétendre avec raison que cette mesure est contraire aux règles de la publicité des débats et de la liberté de la défense; qu'en effet, les lettres litigieuses ayant été envoyées à la dame Le Clerc sous la condition tacite de n'être communiquées par elle à personne, il s'ensuit que cette condition serait violée par leur communication, faite aux parties en cause;
— Qu'il n'y a à faire aucune exception pour les lettres prétendues injurieuses; que s'il s'en rencontre parmi celles qui ont été adressées par la dame de Rambaud et par Duclaud à la dame Le Clerc, elles sont protégées contre toute révélation par leur caractère confidentiel; qu'il n'en est autrement que lorsque ces lettres sont injurieuses pour le destinataire lui-même ou pour des tiers, quand elles n'ont été déguisées sous le voile du secret que pour être en réalité communiquées;

En ce qui concerne les lettres non confidentielles :

— Attendu qu'il doit être donné acte à la dame Goussard de Mayolles de ce que la dame de Rambaud a offert devant le tribunal de laisser à sa disposition toutes les lettres par elle adressées à la dame Le Clerc qui n'étaient pas confidentielles ;
— Que le tribunal a omis de statuer sur ce point, des conclusions ayant été prises à cet égard à l'audience et régulièrement signifiées;

Sur la remise des lettres que détiendrait la dame de Mayolles :

— Attendu que les premiers juges ont condamné sous une astreinte pénale la dame de Mayolles à remettre aux experts dans la huitaine du jugement, les lettres de la dame Rambaud et de Duclaud qu'elle avait reconnu avoir en sa possession ; mais que cette reconnaissance ne résulte pas formellement des conclusions de première instance de cette dame; qu'elle affirme devant la cour n'avoir en sa possession aucune des lettres visées au jugement et que les extraits qu'elle en a faits ont été pris sur des copies de ces lettres fournies par un tiers; que le contraire n'est pas établi; Par ces motifs, donne acte à la dame Goussard de Mayolles de l'offre faite par la dame Rambaud de laisser à sa disposition toutes celles de ses lettres adressées à la dame Le Clerc qui n'ont pas un caractère confidentiel;
— Dit que les lettres confidentielles écrites par la dame de Rambaud et par Duclaud à la dame Le Clerc ne sont pas la copropriété des héritiers; qu'elles doivent être remises à la dame de Rambaud et à Duclaud, sans préliminaire d'expertise, ni communication et sans exception pour les lettres prétendues injurieuses, après examen en la chambre du conseil;
— Qu'il n'est pas établi que la dame Goussard de Mayolles ait eu en sa possession des lettres écrites à la dame Le Clerc par la dame de Rambaud et par Duclaud ; la décharge de la condamnation prononcée contre elle à cet égard;
— Dit que les lettres non confidentielles seront remises en l'étude du notaire liquidateur et qu'il sera statué par la liquidation sur leur attribution en même temps que sur celle des autres papiers de la succession;
— Ordonne que les lettres écrites par la dame de Rambaud et par Duclaud à la dame Le Clerc soient, sur le vu d'un simple extrait du présent arrêt notifié par la partie la plus diligente, envoyées par le séquestre Bréchet au greffe de la cour d'appel d'Orléans pour être déposées en la chambre du conseil de cette cour;
— Dit qu'elle déterminera les lettres ayant un caractère confidentiel et qu'un arrêt subséquent indiquera celles de ces lettres qui devront être remises à la dame de Rambaud et à Duclaud;

Infirme le jugement déféré à la cour en ce qu'il a statué autrement.

Du 29 juillet 1896. C. d'Orléans. MM. Dubec, Drioux, subst. Morel (du barreau de Paris) et Houssard (du barreau de Tours)[496].

Le procès est donc gagné par mes trisaïeux qui récupère quelques lettres confidentielles.

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SON DÉCÈS (1899)[]

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Sa mort et les réactions[]

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De rambaud fp

Faire-part de décès d'Ernest de Rambaud.

Le quotidien local de Versailles et sa région, Le Petit Versaillais, du 10 mars 1899, écrit :

Tous nous avons rencontré ce beau vieillard si sympathique, si loyal et si bon ! En quelques jours la mort l'a terrassé, mais il était chrétien et l'exemple de ses derniers moments, comme celui de sa vie sera la bien chère espérance et consolation de ceux qui le pleurent[497].

Le 16 février 1899, en effet, il est au Château de La Hauteville et propose à Germaine, sa fille d'aller assister aux cérémonies militaires, à l'occasion de l'élection d'Émile Loubet. Le lendemain malgré ses 80 ans, Ernest continue à travailler. Mais, vers 10h/10h30, il rentre défaillant, selon un courrier de Marguerite, sa femme. Les médecins diagnostiquent une congestion cérébrale. Il reçoit l'extrême onction de l'abbé Levaut presque sans connaissance. Il décède le 25 février 1899, au Château de La Hauteville

Les obsèques ont lieu à l'église cathédrale de Saint Louis le jeudi 2 mars. L'inhumation a lieu au cimetière Saint Louis, où les derniers adieux sont adressés au colonel de Rambaud par le colonel-comte Edmond Malher au nom de la société la Fraternelle militaire[498].

Son décès est signalé dans l'Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, de 1900[499] et de nombreux journaux.

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Sa famille en 1899 à son enterrement[]

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De rambaud fp1

Deuxième page du faire-part de décès d'Ernest de Rambaud, sa famille.

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Le Vicomte René-Simon-Jules Duchâtel et son épouse née Marie-Antoinette-Caroline Roger d'Arquinvilliers.

DE RAMBAUD germaine

Germaine de Rambaud, fille d'Ernest est ce jour là très en colère.

Gaillard de saint germain eugene

Eugène Gaillard de Saint-Germain âgé et mutilé de guerre.

Olivier le fer

Le Supérieur Olivier Le Fer de La Motte des Collèges du Sacré-Cœur de Caraquet et de Bathurst au Nouveau-Brunswick.

Jouffroy d'abbans

Le Comte Jouffroy d'Abbans.

LECLERC DE PULLIGNY IDA

Ida Leclerc de Pulligny (1858 - 1954), Comtesse Jouffroy d'Abbans.

LECLERC DE PULLIGNY JEAN

Jean Leclerc de Pulligny, polytechnicien, fils de Félix.

Duchastel courson

Marie Caroline du Chastel, vicomtesse de Courson.

D'épinay

Prosper d'Épinay.

Lesseux

Hubert de Bazelaire de Lesseux (1868 - 1935).

Château Hauteville

Le Château de La Hauteville où Ernest de Rambaud décède.

Sont présents outre sa femme :

  • Ses trois enfants.
  • Son beau-frère, Goussard de Mayolle, ingénieur des Arts et Manufactures et son épouse, née Jeanne Le Clerc.
  • Son neveu, par alliance, le Comte Eugène Gaillard de Saint Germain, ancien officier grièvement blessé, Receveur des finances, sa nièce, quelques uns de ses petits neveux, Georges, Roger, Ulric, Raoul et ses petites-nièces, Hermine et Yvonne, future Marquise Hurault de Vivraye, au château de Cheverny.
  • Le cousin de sa femme, le comte Augustin Leclerc de Pulligny (1818 - 1906).
  • La cousine de sa femme (qui est aussi sa cousine car descendante des Coustant), la vicomtesse du Chastel, Marie-Antoinette-Caroline Roger d'Arquinvilliers, veuve de René-Simon-Jules vicomte du Chastel (1827 - 1873), chef d'escadron de cavalerie. Elle est la mère de Renée du Chastel, épouse de Jacques Paulze d'Ivoy, comte de la Poype et la belle-sœur du sculpteur Augustin Courtet.
  • Sa cousine, la comtesse douairière de Lyrot, née Léontine de La Brousse (1820 - 1903), veuve du Comte Paul Alexandre de Lyrot de La Jarry (1819 - 1886), petit-fils du Général vendéen François Jean Hervé Lyrot (1732 - 1793).
  • Son cousin, Raymond Petitjean, Conseiller Référendaire à la Cour des Comptes, officier de la Légion d'honneur, fils de Jules Joseph Petitjean (1808 - 1885), Premier président honoraire à la Cour des Comptes, commandeur de la Légion d'honneur. Il est cité avec son fils.
  • Sa cousine, Madame de Bobet, née Louise de Vidaillan (1832 - 1916), Henri de Bobet, polytechnicien, général de brigade d'artillerie, ex gouverneur de la place de Laon et commandeur de la Légion d'honneur.
  • Ses cousins, le lieutenant-colonel d'artillerie et sa seconde épouse Anatole de Bobet (1833 - 1912), officier de la Légion d'honneur. Son arrière-grand-père est en 1789 député de la noblesse.
  • Sa cousine, Mademoiselle de Bobet (???)
  • Sa cousine, veuve du Comte Raymond Louis de Foucauld (1820 - 1863), saint-cyrien, chef d'escadron, officier de la légion d’honneur qui meurt en mer en revenant d’une campagne au Tonkin.
  • Son cousin, Aymar Céleste Joseph Le Pippre de Tincques (1827 - 1904), lieutenant-colonel d'artillerie, officier de la légion d’honneur, veuf d'Erina Delpla, fille de Justin Delpla, négociant, négrier et armateur à Bordeaux, viticulteur propriétaire au château de Latour-Camblanes. Sa femme est veuve du comte Mac Carthy (1827 - 1889), des lords de Carbery. Aymar Céleste Joseph Le Pippre de Tincques se remariée à sa belle-fille Catherine-Caroline Mac Carthy (1827 - 1889), dont l'oncle à la mode de Bretagne est le Maréchal Bugeaud, duc d'Isly Catherine-Caroline Mac Carthy est veuve du Général Daumas. En 1889 il est à nouveau veuf.
  • Madame Le Conte et sa fille (???)
  • Ses cousins, le commandant Henri Le Fer de La Motte (1832 - 1906), Commandant, directeur des forts de Brest et de l'arrondissement, chevalier de la Légion d'Honneur. Sa femme, Julia Lea-Wilson (1836 - 1902), d'une famille d'écuyers du Surrey.
  • Le fils de ses cousins, HH PP Georges de La Motte (1861 - 1918), jésuite breton envoyé aux États-Unis consacre ses forces aux missions indiennes des Montagnes Rocheuses, dont il ne tarde pas à être Supérieur. Il jouit d'un grand prestige au milieu de ses confrères. En 1906, lors de l'élection du successeur du R.P. Martin, général de la Compagnie de Jésus, plusieurs voix se portent sur son nom[500].
  • La fille de ses cousins, Dolorès Le Fer de La Motte (1863 - 1946) et son mari Jehan de Parcevaux (1862 - 1945). Il est descendant de Messire Pierre-André de Parcevaux, comme seigneur époux de dame Sibille de Trogoff, fille de messire Alexandre de Trogoff, bachelier de Bretagne, et de dame Élie du Chastel, partage avec le sire du Pont les biens avenus de la succession de feue dame Perrine de Tournemine, leur aïeule maternelle, le 4e jour après la fête de Saint-Jean-Baptiste, en 1091, mais aussi de Claude de Parcevaux.
  • Son cousin, Olivier Le Fer de La Motte, Inspecteur Principal des chemins de fer de la compagnie d'Orléans, et ses enfants. Il est veuf d'Henriette de Triquerville (1850 - 1885).
  • Le fils de ses cousins, Olivier II Le Fer de La Motte (1880 - 1958) fait ses études à Saint-Sauveur de Redon ; entre chez les Eudistes est ordonné à Halifax dans la Nouvelle-Ecosse par Mgr O'Brien, le 12 juin 1904. Directeur du juvénat de Chureh-Po'mt[501]. On ne sait rien sur Gabrielle, sa soeur.
  • Sa cousine, veuve de Félix Lachaud, née Clémentine Le Fer de La Motte et ses enfants.
  • Ses cousins, Ernest de Longueau Saint Michel (1832 - 1909), châtelain de Saint Michel et Isabelle Le Fer de La Motte (1836 - 1918), soeur d'Henri et Olivier.
  • La cousine de sa femme, Mademoiselle de Pulligny (laquelle ???).
  • Les cousins de sa femme, Jean Leclerc de Pulligny (1859 - 1939), polytechnicien et sa femme Theodora Lucassen (1860 - 1922), fille d'un industriel à Java cité dans le Nederland's patriciaat et leurs quatre filles.
  • La cousine de sa femme, Jeanne de Pulligny (1854- 1942), nièce du Marquis de La Carte, veuve de Saint-Ange Darde (1856 - 1893), capitaine de Cavalerie et mère de Renée Jeanne Eugénie Sophie Darde. Cette dernière se marie en 1911 avec le capitaine Paul d'Humilly de Chevilly (1870 - 1938).
  • Les cousins de sa femme, le Vicomte Paul Aurélien Charles Courson de Villeneuve (1849 - 1923), Secrétaire du Gouverneur de la Banque de France, officier, châtelain du Parc (Maine et Loire), son épouse Marie Caroline du Chastel et leur trois enfants.
  • Ses cousins, le Comte Louis de Lyrot et Gabrielle d'Epstein épousée à Varsovie, de nationalité russe. Parmi leurs enfants le comte Hervé de Lyrot est un banquier et un homme politique français.
  • Ses cousins, Fernand Augier de Moussac (1844- 1915) et Marguerite de Lyrot (1844- 1915) et leur fille surnommée Mimy de Moussac.
  • Ses cousins, le Comte Athanase de Couëssin (1850- 1922) et ses enfants.
  • Ses cousins, Charles de Couëssin (1851- après 1920), sa femme Jeanne Désirée Juliette Lorain de Montry et leur fille.
  • Ses cousins, les de Lannay (???)
  • Ses cousins, Antoine Charles de Lacoste de Laval (1851- 1949), Saint-Cyrien, Thérèse Marguier d'Aubonne (1866 - 1916) et leurs quatre enfants.
  • Sa cousine, Louise Marthe Marguier d'Aubonne (1874 - 1936), qui va se marier en 1900 avec Georges, fils du Baron Achille Clément de Clock de Longueville et Marie Berthe Guyot de Verseilles, descendant d'une famille de négociants hollandais établis à Bordeaux, anobli au XVIIIe s.
  • Ses cousins, Henri de Bobet (1826- 1986), général de division en retraite, son épouse Louise de Vidaillan (1832 - 1916) et leur fille.
  • Son cousin, Louis de Bobet (1826- 1986), officier de cavalerie.
  • Son jeune cousin, Louis de Bobet (1870- 1913)
  • Sa cousine, M. de Bobet (???)
  • Ses cousins, Victor Mottet de La Fontaine (1835 - 1924), avocat à la Cour d'appel, procureur et son épouse Hélène Guerre de Saint Odile (1845 - 1908)
  • Ses cousins, Georges Mottet de La Fontaine (1845 - 1925) et Jeanne Brochier (1849 - 1922).
  • Ses cousins, Adolphine Mottet de la Fontaine (1837 - 1929), veuve du Comte Victor de Résie (1829 - 1898), directeur des chemins de fer romains et ses enfants, dont Claire, femme de son cousin lointain par les Warren,

Hubert de Bazelaire de Lesseux (1868 - 1935), Saint-Cyrien, député, industriel... mère de Geneviève femme de Joseph de Pommery (1904 - 1981), sénateur lorrain nationaliste. Une autre fille Jeanne va se marier avec Georges Renaud d'Avènes des Méloizes (1867 - 1933), Saint-Cyrien, Lieutenant-colonel d'Infanterie, commandant le 505e régiment de chars de combat, à Rennes, président de la section d'Action française du 6e arrondissement de Paris.

  • Ses cousins, Marie-Mathilde Mottet de la Fontaine (1839 - 1927), veuve de Evariste Poute de Puybaudet (1831 - 1892), chef d'escadron détaché à l'Ecole impériale de Cavalerie. Accidenté, il est mis en non-activité et rayé des contrôles de l'Armée en 1870.

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Après son décès[]

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De Rambaud baron

Jean de Rambaud, fils d'Ernest.

De Rambaud Colombier

Descendance d'Ernest : Jean, Gérard et Édouard de Rambaud devant le colombier du château de Jouaignes.

Marguerite Le Clerc-de Rambaud touche comme veuve 1.667 francs de pension[503]. Elle décède bien des années après à La Hauteville, et est enterrée à ses côtés, en 1920.

Ses fils, Jacques et Jean de Rambaud font toute la guerre de 14/18 au front, malgré leur âge (44 et 40 ans en 1914). Ils ne sont pas militaires de carrièreb et normalement les civils de 35 à 41 ans vont dans la territoriale. Ils sont donc volontaires pour aller au front et ne pas aller dans la réserve de l'armée territoriale, qui accueille les Français de 42 à 48 ans[504].

Le petit-fils d'Ernest, Gérard de Rambaud, mon grand-père, est volontaire à 18 ans pour aller se battre dans un régiment d'infanterie. Comme sa mère est de Broons, il se retrouve dans un bataillon de Bretons, qui sont envoyés renforcés les unités de méridionaux qui en ont assez de cette boucherie. Nettoyeur de tranchées, il est gazé à l'ypérite. Un temps aveugle, un poumon en moins et l'autre mal en point. Il fera la guerre de 39 à 40, sera arrêté et emprisonné cinq semaines par les nazis. Spolié, il est expulsé de la zone rouge. En 1944 il va soigner des blessés avec son américains sous le la mitraille. Puis en il essaie à 46 an et ex gazé de s'engager dans la 2e DB du général Leclerc de Hautecloque, dont les parents sont ses amis.

Sur les cinq petits-neveux d'Ernest :

  • Roger Gaillard de Saint Germain (1872 - 1917), directeur du Crédit Lyonnais, est mort pour la France.
  • Ulric (1875 - 1945), est chef d'escadron d'artillerie.
  • Raoul (1879 - 1951), officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, est chef d'escadron de cavalerie.
  • Gaston (1884 - 1915) fait partie de la première génération d'Action française. Il est mort pour la France, comme capitaine au 24e R.I..

Sa petite-nièce, Yvonne Gaillard de Saint Germain (1888 - 1940) apprend en 1916 que son mari René Saint-Chapelle est mort lors des combats pour le fort de Vaux. Elle se remarie avec le comte Michel Hurault de Vibraye (1877 - 1949), co-héritier du château de Cheverny.

Son cousin, le lieutenant-colonel Henry Mottet de La Fontaine (1872 - 1917), est tué le 5 août 1917 à la bataille de Klein Zillebeke. Ce Mottet, arrière-petit-fils du grand-oncle d'Ernest est venu défendre le pays de ses ancêtres. Plusieurs autres Mottet de La Fontaine revenus s'établir en France vont finir leurs vies dans les camps nazis, du fait de leurs origines en partie britanniques.

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LES RAMBAUD DE FURMEYER[]

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Aaprambaud29

Les trois Furmeyer de Joseph Roman[505].

Semblable à ces voyageurs, dont parle Virgile, qui marchent dans l'obscurité de la nuit, parmi les ombres, Ibant obscuri sola nocte per umbras, nous éclairerons notre marche à travers les siècles, du flambeau de la Tradition confirmée par les données de l'histoire.


Article détaillé : Rambaud de Rurmeyer


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Vingt quatrième génération[]

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Guélix II achète les parts de Jacques Motte, Antoine Julien, Barthélemy de Rousset, Christophe Girard, Jean Martin, Vincent Simian, Guillaume Boysselli, pour 400 florins, entre les années 1511 et 1519; il vit encore en 1556

- Antoine, 1560-1566

Jacinthe, fille d'Antoine, neveu du précédent, en hérite, épouse Gabriel de Chambaud et ils vendent cette seigneurie à Guélix Rambaud en 1525 Antoine Rambaud, 1556-1566 — Jacques, son frère, 1566-1590 · Daniel de la Vil lette, son neveu, dont le père nommé Gaspard avait déjà hérité d'une partie de cette terre d'Antoine Rambaud, 1590-1600— Aubert, 1615-1642 - An toine-François, 1690-1717 Pompée, 1718-1730 Charles-Antoine, 1759-1789.

Au XVIe siècle, Guélis II Rambaud devient seigneur majeur de Furmeyer, du fait de l’achat de la terre de Furmeyer, en 1525, à Jaymonne Raymond Montrond. D’où le nom des capitaines Furmeyer que l’on retrouve chez tous les historiens qui parlent du Dauphiné, du temps des guerres de religion. Guélis Rambaud est grièvement blessé au début du siège de Pavie, pendant un hiver rigoureux qui pénalise les français, en décembre 1524 (G 1513). Après la captivité du roi François 1er, il est récompensé pour ses actes de bravoure et achète avec cet argent des terres dans le Gapençais. Guélis est coseigneur de Montgardin, Ancelle (1511), La Rochette, Veynes (1525), Montorsier, Faudon et Saint-Laurent du Croy en Champsaur (1563).

Les fils de Guélis II Rambaud, héros des guerres d’Italie, sont tous des chefs des protestants du Dauphiné et du Nord de la Provence et ses filles sont mariées à d'autres capitaines protestants.

Les biens du célèbre théologien Farel et de sa famille sont donnés par des juges papistes à leur cousin proche, Guélis II Rambaud, mais celui-ci a été converti clandestinement au protestantisme par le frère de ce grand humaniste. Autre proche parent célèbre des Rambaud, Lesdiguères est guidé vers le protestantisme et le métier des armes par le capitaine Antoine Rambaud de Furmeyer. A sa mort,Lesdiguères lui succède, et va être le dernier connétable des armées françaises.

Ce capitaine Furmeyer, Antoine Rambaud de Furmeyer, éphémère gouverneur du Haut-Dauphiné pour les réformés est de tous les affrontements qui ensanglantent le Dauphiné et la Provence, au début des guerres de religion, de 1562 à 63. Dans Les trois Furmeyer[16] Joseph Roman écrit :

Le premier capitaine protestant dont il soit fait mention à propos des guerres religieuses dans le Haut-Dauphiné, est Antoine Rambaud, seigneur de Furmeyer. Il fournit une carrière brillante mais éphé­mère, puisqu'il n'est pas question de lui hors des années 1562 et 1563. Videl, Chorier et les autres historiens qui ont prononcé son nom dans leurs ouvrages ne sont d'accord ni sur sa vie, ni sur sa mort, ni même sur son prénom, puisque les uns le nomment Jacques et les autres Antoine. Quelques documents nouveaux que j'ai pu recueillir me permettent de compléter la biographie de ce personnage et de donner sur sa famille des détails inédits. Ce ne fut pas un seul, mais en réalité trois frères Rambaud de Furmeyer qui embrassèrent le protestantisme et le soutinrent l'épée à la main dans le Gapençais.

Cette participation massive des Rambaud et des familles qui leur sont alliées à ces guerres n’est pas due uniquement au lien de parenté de parenté avec Farel (1489-1565), l’ami de Calvin. A la fin des guerres d’Italie, la plupart de ces officiers se retrouvent sans revenu. La perte progressive de certains droits féodaux, la pression démographique suscitent bien des vocations militaires. Le fameux Lesdiguères, François de Bonne, doit avant les guerres emprunter un cheval à l’aubergiste du village pour se déplacer.

Les Rambaud, eux, sont relativement riches, mais ils recherchent la gloire et veulent une vraie réforme de la religion, et un changement de la société vers plus de justice. D’ailleurs, un membre d'une branche cadette de la famille Rambaud, Honorat Rambaud (1515- 1585), à Marseille, ébauche et publie en 1572, une réforme de l’écriture, pour en faciliter l’accès aux laboureurs, bergers, porchiers, qui n’ont pas le temps de se consacrer à l’orthographe. Luther et Farel en traduisant la bible veulent la rendre compréhensible au peuple.

Les buts des chefs protestants sont des plus variés. Dans le Haut-Dauphiné, comme ailleurs, les pouvoirs de la noblesse sont amoindris et les libertés munici­pales ou provinciales diminuées. Une nouvelle société se met en place. La Cour voit des jeunes gens aux mœurs décadentes s’emparer du pouvoir et vouloir déjà asseoir le pouvoir absolu de la monarchie française, de l’Église dans toutes les campagnes ou les villes de France. Les Rambaud sont en face d’une Église décadente et toujours aussi intolérante, qui augmente encore ses pouvoirs et sa fortune aux dépens d’une noblesse enracinée dans ses terroirs, nostalgiques des guerres d’Italie et inquiète pour son avenir. A tout cela s’ajoute une certaine tradition locale de révolte : La province de Dauphiné, grâce à l’apostolat de Guillaume Farel, au vieux levain vaudois qui fermentait encore dans les vallées des Hautes-Alpes et à l'esprit novateur qui s'était répandu dans les universités de Grenoble et de Valence, s'engage, l'une des premières, dans la voie de la réforme, et du milieu des rangs protestants comme du sein des bataillons catholiques, on vit s'élever de hardis capitaines et d’habiles politiques. Le fait que Jacques Rambaud (1525-1595) soit chassé de l'Église et perde ses bénéfices va en grande partie provoquer la révolte de la noblesse du Gapençais, qui lui est très souvent apparentée.

La victoire d’Henri IV va coûter très cher aux survivants de la famille Rambaud et aux familles qui lui sont alliés. Sous le règne de Louis XIV, les descendants de cette famille protestante seront chassés de l’administration royale, mais également des conseils municipaux, contraint à une dispersion forcée et à abjurer, comme l’expliquera Ernest de Rambaud, leur descendant, un brillant polytechnicien, à ses enfants… pour que jamais ce crime ne soit oublié ! Leurs temples et leurs demeures sont rasés. Ils devront se cacher. Un million de Français sont tués, torturés, envoyés aux galères ou contraints à l’exil du fait de leur religion. Les Rambaud actuels descendent d’une branche cadette. Il est étonnant que cette famille ait survécu, et qu’elle se soit retrouvée à nouveau noble, hélas seulement juste avant la Révolution. La branche aînée, les Beaurepaire va également beaucoup souffrir de la Contre-Réforme.

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Vingt cinquième génération[]

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Jacques, son frère, 1566-1590; il fait héritier son neveu Gaspard de Montauban.


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Vingt sixième génération[]

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BONNE (François de), duc de Lesdiguières et du Champsaur, né le 2 avril 1541, guidon de la compagnie du capitaine Furméyer ( 1562),

On voit se distinguer l'ancêtre de Champolion, en 1562, sous les murs de Gap, qui sauve avec une quinzaine d'hommes son chef Furmeyer en perdition[506].





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Douzième génération[]

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Treizième génération[]

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Quatorzième génération[]

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Quatorzième génération[]

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Rabo dit l'enragé

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Johannes Rambaud de Guyenne (ca 1270 - 1342)

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 ├── Johannes II Rambaud de Guyenne 
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 |     ├── Rambaud de Guyenne
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 |   
 ├── Guillaume-Hugues Rambaud de Montgardin (1295- 1373)
                 │  ∞ 1342 Françoise Artaud d'Ancelle (ca 1320 - après 1350)
                    |
                    ├── Pierre Rambaud d'Ancelle (1345 - 1414)
                          |  ∞ 1380 Catherine Isoard

















Pierre II Raymbaud (ca 1310 – après 1365) [1]

├── Catherine Raymbaud
 ∞ 1360 Esprit membre Famille Isoard (http://gillesdubois.blogspot.fr/2009/11/les-isoard-de-chenerilles.html)
 │   
 ├── Bertrand Raybaudi (1340 - 1375)
 │  ∞ 1370 Antoinette Raymbaud (1350 - 1384)
    │
    ├── Baude Raymbaud 
    │  ∞ 1384 Bérenguier Vulpure de Littera
    |
    │
    ├── Guillaume Raymbaud de Venelles
       ∞ Mariola ??? (1390 - après 1468)
       │
       ├── Thomas Raymbaud (+ après 1487)   
       │                                                                                                                            
       │
       ├── Chiara Rimbaud (1420 - 1470/78)
       │  ∞ Jean de Monteux (+ avant 1469)
       │   
       │
       ├── Guillaume II Rambaud (1420 - après 1475)
       │   
       │
       ├── Pons Raybaudi (1420 - 1470/78)
         ∞ Antoinette Paul (1430 - après 1478)
         │   
         ├── Elziasse Rimbaud
         │  ∞ Pierre Mondin 
         │
         |   
         ├── Catherine Rimbaud 
         │  ∞ 1472 Jean Guyot (1450 - après 1531)
         │  |                                  
         |  ├── Izoarde Guyot
         │     ∞ Pierre de Trets
         │
         |
         ├── Pierre III Rambaud (1450 - ap. 1490)
            │                                    
            ├── F Rambaud
            │   ∞ 1518 H de Triennes
            |   |                                 
            |   ├── François de Triennes
            |      ∞ Jacqueline des Ayvelles
            |
            │                                    
            ├── Benoît Rambaud (1490 - av. 1552)
               │
               ├── Honorat Rambaud (1516 - 1586)
               |  ∞ Catherine Fabre (1530 - 1586)
               |   │   
               |   ├── Pierre Rambaud (1550 - 1627)
               |      ∞ 1585 Lucresse Reynier Manoly (1560 - 1628)
               |      │   
               |      ├── Pierre II Rambaud (° 1593)
               |      │ 
               |      │
               |      ├── Jeanne Rambaud (1600 - 1663)
               |         ∞ 1629 Jean-Christophe de Tournon (1580 - 1660)
               |         │   
               |         ├── Diane de Tournon 
               |            ∞ 1662 Antoine de Chateauneuf des Mées
               │
               │
               ├── Guillaume III Rambaud (1520 - avant 1562)         
                  ∞ 1552 Estevenette Ensuque (1539 - 1595)
                   │   
                   ├── Madeleine Rambaud (1553 - 1607)
                   │  ∞ 1572 Antoine de Rians (1550 - 1610)
                   |  │   
                   |  ├── Joseph de Rians (1573 - 1631)
                   │     ∞ 1606 Sybille d'Estienne
                   │                   
                   │   
                   ├── H Rambaud 
                   │  ∞ 1576 F de Beaumont
                   |  
                   │   
                   ├── H Rambaud 
                   │  ∞ 1588 F de Saint Honoré
                   │ 
                   |  
                   ├── Claude Rambaud 
                   │  ∞ 1604 Madeleine de Jarente-Maulsang
                   |  │   
                   |  ├── H de Rambaud
                   |     │   
                   |     ├── H de Rambaud
                   |        │   
                   |        ├── Thomas de Rambaud (1660 - 1718)
                   |           │   
                   |           ├── Thérèse Madeleine de Rambaud (1675 -1739)
                   │           |  ∞ 1717 François de Jacques (1685 - 1739) 
                   |           │   
                   |           ├── Jean Bernard de Rambaud (1690 - 1726)
                   │           |   ∞ 1717 Marie-Marguerite Monet (1695 - 1726) 
                   |               │   
                   |               ├── Jean-Charles de Rambaud (1725 - 1785)
                   |               │   
                   |               ├── Simon-Thomas Rambaud (1715 - 1788)
                   │  
                   │
                   ├── André Rambaud (1553)
                      ∞ 1583 Antoinette Bedos
                      │   
                      ├── Melchior Rambaud (1585 - 1649)
                         ∞ 1623 Alexandra de Lavison (1605 - 1664)
Melchior Rambaud (1585 - 1649)
  ∞ 1623 Alexandra de Lavison (1605 - 1664)
  │   
  ├── Jean Rambaud (1634 - 1679)
      ∞ 1655 Jeanne Maillet (1635 - 1697)
      │   
      ├── Jacques Rambaud (1675 - 1731)
         ∞ 1698 Catherine Chapus (1676 - 1721)
         │   
         ├── Jean II Rambaud (1703 - 1762)
             ∞ 1730 Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787)
             │   
             │── Marie Ursule Rambaud (1738-1780)
             |  ∞ 1757 Georges Pléville Le Pelley (1726 - 1805)
             │
             │   
             ├── Jean Michel Rambaud (1738 - 1792)
             │
             │   
             ├── Benoît de Rambaud (1750 - 1787)
                  ∞ 1785 Agathe Mottet (1764 - 1853) 


 Benoît de Rambaud (1750 - 1787)
  ∞ 1785 Agathe Mottet (1764 - 1853)
  │   
  │── Auguste de Rambaud (1786 - 1834)
      ∞ 1817 Françoise Gaudelet d'Armenonville (1800 - 1877)
      │
      ├── Ernestine de Rambaud (1821 - 1895)
      │  ∞ 1844 Léon Verger (1817 - 1891)
      |  │
      |  ├── Louise-Félicité Verger (1845 - 1934)
      |     ∞ 1868 Eugène Gaillard de Saint Germain (1835 - 1917)
      |     │
      |     ╰──┄┈ Descendance Gaillard de Saint Germain
      |
      │
      ├── Ernest de Rambaud
      |  ∞ 1868 Marguerite Le Clerc de Pulligny (1845 - 1920)
         │
         ├── Jean III de Rambaud (1874 - 1952)
Jean III de Rambaud (1874 - 1952)
 |   [hyp] N Iôn
 |   │
 |   ├── [hyp] Marie Antoinette Iôn (1915 - 1970)
 |   │    ∞ 1931 François Geoffray 
 |   │
 |   ├── ∞ 1947 Jacques Chaban-Delmas (1915 - 2000)
 |
 |
 │   ∞ Ernestine Million (1890 - 1978)
 |   │
 |   ├── Pauline de Rambaud (1919 - 2010)
 |   │    ∞ 1931 Désiré Roy (1899 - 1971)
 |   │
 |   ├── ∞ 1977 Henry Delbes (1915 - 2011)
 |
 |
 │   ∞ 1897 Eugénie Renault (1876 - 1949)
     │
     ├── Gérard de Rambaud (1898 - 1969)
        ∞ 1922 Valentine Odant (1900 - 1993)
        │
        ├── Édouard de Rambaud (1924 - 2012)
        │   ∞ 1946 Monique Lecouteux (1926 - 2012)
        │
        ├── Michel de Rambaud (1927 - 1980)
           ∞ 1952 Françoise Coëffet (1927 - 1994)
           │
           ├── Guy de Rambaud (° 1954)
              ∞  Nadia Arrivé (° 1964)
              │
              ├── Olivier de Rambaud (° 1990) 
Les Baux.

Les Baux.

Les Baux.


André de Rambaud x 1483 Annette Richier ou Richière (1465-1532)




  • --> Antoine Rambaud (1492-1517), fils de André de Rambaud (1438-1503)
  • x Jeanne Montauban du Villard (1490-1527)
    • --> Honorat Rambaud (1516-1586)
    • x 1550/1555 Catherine Fabre (1530-après 1585)
      • --> [hyp] Madeleine Rambaud
      • x 1572 Antoine de Rians
        • --> Joseph de Rians (1573-1631)
        • x Sybille d'Estienne (1590-1633)
          • --> Marc-Antoine de Rians (1607-1639)
          • x 1632 Marguerite de Bompar (1610-1654)
            • --> Louis de Rians (1639-1672)
            • x 1660 Anne Fauris de Saint-Vincens (1639-1679)
              • --> Charles de Rians
              • x 1710 Elisabeth de Sylvecane
                • --> Pierre de Rians
                • x 1740 Andrette de Rians
                  • --> Charles de Rians
                  • x 1776 Félicité-Perpétué de Suffren (1750-1792)
                    • --> Descendance de Rians


      • --> Pierre Rambaud (1555-1627), fils d'Honorat Rambaud
      • x 1585 Lucresse Reynier-Manoly (1552-1628)
        • --> Pierre II Rambaud (1593-après 1630)
          • --> Pierre III Rambaud (1625-après 1686)
            • --> Francisco James Rambaud (1650-après 1699)
              • --> Pietro IV (1690-après 1741)
        • --> Jeanne Rambaud (1600-après 1662)
        • x 1629 Jean Christophe de Tournon (1580-1660)
          • --> Diane de Tournon
          • x 1662 Antoine de Chateauneuf
        • --> Melchior Rambaud (1590-1651)
        • x 1629 Alexandra de Lavison
          • --> Magdalene Rambaud
          • x 1644 Claude Gabriel de Molières
          • --> Joan Françoy Rambaud (1644-1718)
          • --> Jean Rambaud (1634-1679)
          • x 1655 Jeanne Maillet (1635-1697)



                  • --> Ernest de Rambaud, fils d'Auguste de Rambaud
                  • x 1868 Marguerite Le Clerc de Pulligny
                    • --> Jean de Rambaud
                    • [hyp] x (2) N Iôn
                    • x (3) Ernestine Million
                      • --> Pauline de Rambaud
                      • x 1943 Désiré Roy
                        • --> Christian Roy-de Rambaud
                        • x Susan Heubusch
                    • x (1) Eugénie Renault
                      • --> Gérard de Rambaud (1898-1969)
                      • x 1922 Valentine Odant (1900-1993)
                        • --> Édouard de Rambaud (1924-2012)
                        • x 1946 Monique Lecouteux
                        • --> Michel de Rambaud (1927-1980)
                        • x 1952 Françoise Coëffet (1927-1994)


Tous les historiens sont d'accord pour dire qu'il est extrêmement difficile de savoir de ce qui s'est passé avant le XIIe siècle dans le nord de la Provence. Ces vallées subissent les invasions réitérées des Arabes, des Hongrois et les compétitions de plusieurs princes rivaux.

En 1032, la région de Montgardin fait partie du Heiliges Römisches Reich Deutscher Nation, en latin Sacrum Romanum Imperium Nationis Germanicæ (= Saint-Empire romain germanique). En ces temps obscurs, grâce aux travaux de quelques historiens et généalogistes nous connaissons les documents que Gaspard Rambaud de Beaurepaire fournit au XVIIe siècle pour être maintenu dans sa noblesse[2]. Il parle du mariage de la fille de Pons Rambaud, en 1067, et nous dit qu’il seigneur de Montgardin en 1080. Il fait voir en premier lieu le mariage de noble Catherine, fille de noble Pons Rambaud, coseigneur de Montgardin de l'année 1067 d'où l'on peut voir une Race conservée dans son lustre et ses qualités depuis plus de 600 ans. Un autre membre de cette famille montre ses actes à Marcellin Fornier (1592-1649), le spécialiste de l’histoire des Alpes du Sud qui conclut : Ce qu'il a parlé de la no­blesse des Messieurs Rambaud de Montgardin, m'a paru par actes signez en l'année 1067, comme lors coseigneurs de Montgardin[3]. Au XIXe siècle, le directeur des AD 05, et historien du Haut-Dauphiné, Joseph Roman, reprend ses deux dates de 1067 et 1080.

Les Rambaud sont des vassaux des comtes de Forcalquier, dans le royaume de Bourgogne. Car cette maison est du Gapençais, nous dit le Nobiliaire[4]... plus précisément de la vallée de Chorges, comme le précise Joseph Roman. Comme toutes les familles connues à cette époque, les Rambaud sont certainement des compagnons de Guillaume II, marquis de Provence (953-993), dit le libérateur, qui chassent du Haut Dauphiné et de Provence les bandes de pillards sarrasins. Ce sont les comtes de Forcalquier qui récompensent leur bravoure en les faisant castellanus, châtelains de Montgardin. La victoire est chèrement payée La famille Rambaud pleure les siens, comme le rappelle sa devise : Et habet sua gaudia luctus[5](= le deuil a ses charmes) et son premier blason est un drap mortuaire[6].

Pons Rambaud vivant en 1067 à Montgardin et Pons de seigneur de Montgardin en 1080 sont certainement la même personne, c'est qu'il n'existe pas vraiment de patronyme avant le XIIe siècle. Et nous retrouvons sur les actes le nom Rambaud écrit encore Rambaudi, Raymbaudus, Rambaldus, Raimbaldus, Raginbaldus, Raybaudus.... Et cela va durer des siècles. Rambaud vient du germanique Ragin-balths (= esprit audacieux) Le prénom Rambaud, très répandu du Ve au XIe siècle, devient patronymique dès cette époque lointaine. Plusieurs familles de noblesse chevaleresque conservèrent leur prénom pour nom, comme les Adhémar, les Grimoard, les Albert, les Béranger... devant lesquels par la suite l’usage a fait introduire la particule dite nobiliaire[7].

Les Rambaud sont donc des nobles de race, des gentilshommes de nom et d’armes. La noblesse chevaleresque est sans principe connu, et résulte d'une concession si ancienne , que les titres primordiaux se perdent dans la nuit des temps...[8]. Toutefois du fait de le leur patronyme, des dates, du blason de leurs descendants et des terres qu'ils possèdent, il est possible d'émettre une hypothèse sérieuse sur leurs origines.


UNE BRANCHE CADETTE DES MEVOUILLON ?

Une étude récente sur Les origines de la famille Mevouillon fait que Pons Rambaud (ca 1020-1080) peut être relié à cette famille. Pons II de Mevouillon (ca 930-986) et Richilde, originaire de l’Uzège, ont un nombreuse et illustre descendance, sauf un certain Rambaud qui est le puîné.

Nous le connaissons par la donation des huit frères à l'abbaye de Cluny en 1023[9]. C'est un grand propriétaire dans le Nyonsais[10]. Ses fils se prénomment Rambaud et Ripert Giraldi. Celui-ci, et sa femme, donnent, en 1094, une condamine au château de Trescléoux, en présence de leurs enfants Giraud, Guillaume, Pons et Ségura et Ponce Raymbaldi (CSV n° 302). L’indice onomastique et la localité de Trescléoux nous ramènent aux Mévouillon. Ripert est peut-être le filleul de son parent Ripert, évêque de Gap.

Rambaud a comme petit-fils Pons Raymbaldi, que je suppose être la même personne que Pons Rambaud. Les dates et les prénoms coïncident. Toutefois ce n'est pour l'instant qu'une simple hypothèse. Même si j'ai découvert dernièrement que les premiers Rambaud possèdent dans la Drôme au XIIIe siècle de nombreuses terres qui étaient jadis aux Mevouillon. Tout cela n'a jamais été vraiment étudié par les historiens du Dauphiné.. Le premier sceau des Mevouillon ressemble au blason de mes ancêtres à Marseille. Il figure dans l'Armorial de la ville de Marseille: recueil officiel, dressé par les ordres de Louis XIV. Les blasons des Rambaud de Maurienne, La Rocque et Maillou sont également presque identiques à ce sceau. Le prénom Rambaud est celui de nombreux descendants de Pons de Mevouillon. Ce dernier est précariste de Montas 945-954 (GCN Arles, n°256)[10]. Le terminium de la villa Jocondis à Mornas, lui est concédé en précaire par l’archevêque Manassès d'Arles, en 954[11]


LES RAMBAUD DE MONTGARDIN

Les premiers Rambaud

Les Rambaud héritent de la terre de Montgardin dès 1067. Pierre Rambaud de Montgardin est présent quand Guillaume de Forcalquier fait don à l’une de ses filles, le 5 juillet 1193, des châteaux de Ventavon, Upaix, Le Puget, Alamon. En juin 1202, noble Pierre Rambaud, seigneur important, assiste au mariage d’André Guigues VI, Dauphin du Viennois, à Saint-Firmin sur le Buech, avec Beatrix Claustral de Sabran, héritière des Forcalquier, du Dauphin du Viennois. Le premier coseigneur connu est Guy de Laval en 1170.

Catherine Rambaud, fille de Pons Rambaud (ca 1020-1080), se marie en 1067 avec un croisé Jean Joannis (1050-1097). Par contre nous ne connaissons pas les noms des premières épouses des Rambaud, à part Austrudis, femme de Pons Rambaud (ca 1020-1080).


LES RAMBAUD DE MAURIENNE

Au niveau des branches cadettes, Guillaume Rambaud est certainement un fils cadet de Bertrand. Il est cité à Embrun, en 1238, par l'Armorial haut-alpin. Guillaume est co-seigneur de La Bastie-Verdun après 1237, puis cité en 1254, pas en 1280. Il semble qu'il soit la tige d'une branche en Maurienne, qui est à l'origine des Rambaud de Maurienne, de Maillou et de La Roque, mais aussi de familles roturières en Savoie et à Lyon, comme le montre Philippe Rambaud, dans Les Rambaud, de la Maurienne au Lyonnais - XIVe- XIXe siècle[12] et P. Martin-Civat, dans Note sur les Rambaud, de La Grave en Dauphiné, dans le Cognaçais au XVIIIe siècle[13].

D'ailleurs, La France héraldique, de Charles Poplimont[14], nous dit que la famille de Rambaud a de son temps deux représentants : mon trisaïeul, Ernest de Rambaud, chef d'escadron d'état-major, à Versailles et de Louis Rambaud de La Roque, président du conseil général de la Charente.

Joseph Roman et l'Armorial haut-alpin confirment ce lien entre les Rambaud du Gapençais et ceux de Maurienne. En 1309, on a une sentence de l'officialité de Maurienne, portant déclaration de lettres de noblesse en faveur d'Humbert Rambaud et de ses frères. La famille Rambaud, de la Planoville de Valloires, se trouve ainsi être une des plus anciennes familles nobles de Valloires. Elle a fourni, dit M. de Cazenove, auteur d'un remarquable ouvrage sur les Rapin de Valloires, plusieurs hommes distingués. Parmi eux on cite le chevalier Rambaud de Tarsac, capitaine au régiment de royal-marine, qui vivait à la fin du siècle dernier et s'illustra par son courage. Les armes de cette famille, aujourd'hui éteinte, sont : D'azur au lion couronné d'or, tenant entre ses pattes dextre et senestre un bâton noueux au naturel posé en pal. Un cachet confirme cette description des armoiries des Rambaud ; mais il y a, de plus, au bas une croix de Saint-Louis. Voici la légende mise par M. Berard au-dessous : M. Rambaud de Tarsac, chevalier de Saint Louis, capitaine au régiment royal-marine en France, originaire de Valloires en Maurienne[15].  

Les Rambaud de Maillou

Parmi eux on cite le chevalier Rambaud de Tarsac, capitaine au régiment de royal-marine, vit à la fin du XVIIIe siècle et s'illustre par son courage.  

Les Rambaud de La Roque


Les Rambaud de La Sablière

Pierre-Thomas de La Sablière fédéraliste lyonnais, baron de l'Empire, Procureur général impérial, puis maire de Lyon.

Pierre-Thomas Rambaud est né dans une famille de notables lyonnais, dont plusieurs de ces ancêtres ont été Prévôt des Marchands et échevins. Ils sont originaires de La Grave et forment une branche cadette de la famille Rambaud, descendante des nobles Rambaud de La Maurienne. Nous avons une sentence de l'officialité de Maurienne, en 1309, portant déclaration de lettres de noblesse d'Humbert Rambaud et ses frères. Joseph Roman et les historiens spécialistes des Alpes, montrent que tous les Rambaud nobles de cette région descendent de Pons Rambaud et des Mevouillon. La famille Rambaud de Valloire se trouve ainsi être une des plus anciennes familles nobles du Valloires. Elle a fourni, dit Cazenove, auteur d'un ouvrage sur les Rapin de Valloires, plusieurs hommes distingués.

Noble Jean V Rambaud de Choseaux (1520-1565), marié à Marguerite Rapin de La Choudane meurt de la peste à Saint-Jean de Maurienne (près de la chapelle Saint-Roch) en 1565.

Leurs fils, noble Pierre Rambaud, est né à Saint-Jean de Maurienne (rue de l'Orme). Sa soeur Anne Rambaud ((1560-1632) est mariée à noble Humbert de La Balme, fils de Pierre. Noble Guillaume Rambaud est, en 1602, professeur en lettres humaines au collège de Lambert. Il est né à Valloires, d'où cette famille est originaire.

Au XVIe siècle, les premiers Rambaud émigrent et Jean VI Rambaud, s'installe aux Hières, à La Grave, en Dauphiné, vers 1580. Pourquoi Hières ? Il existe en 1229 un célèbre troubadour provençal du nom de Rambaud et qui est natif d'Hières. Cependant, ni les détails de la vie de Rambaud d'Hières, ni la date de sa mort ne sont connus. Hières est un gros hameau de La Grave et la coïncidence est troublante.

Gaspard Rambaud, l'un de ses fils, vit aux Hières (La Grave), au début du XVIIe siècle. Il est marchand et se marie avec une Marguerite, dont le patronyme nous est inconnu. Ils ont au moins deux fils :

  • Jean VII Rambaud qui est l'ancêtre des Rambaud de Maillou et de La Rocque, dans les Charentes et se fixe à Vibrac dès 1650.
  • Vincent Rambaud (ca 1620-1679), époux avant 1646 de Marguerite Mallein, des Hières, un marchand. Il est le père entre autres de :


Paul Rambaud (ca 1655-1713), marchand des Hières résidant à Lyon. Selon Pouvoir, identités et migrations dans les hautes vallées des Alpes occidentales, XVIIe-XVIIIe siècle (2003), de Laurence Fontaine, loge et nourrit un apprenti passementier venu de son village à Lyon. Il le raccompagne chez son maître. Il se marie le 15 juin 1679 dans son village avec Cécile Liotaud. Paul Rambaud déclare ses armes en 1692 : d’azur à l’aigle d’or. (d'Hozier). Il meurt le 12 novembre 1712 à Lyon.

Pierre Paul Rambaud (1687-1748), son fils, est né le 7 septembre 1687, paroisse Saint-Nizier à Lyon. Ce négociant de Lyon est cité comme faisant fonction de banquier dans Bourgeoisie et propriété immobilière en Forez aux XVIIe et XVIIIe siècles (1982), de Josette Garnier. Il se marie avec Claudine de Jame, fille de Charles, fille d'un marchand moulinier de soie à Lyon, le 28 février 1713, paroisse des Cordeliers à Lyon. Il meurt le 5 novembre 1748 à Lyon. Lui et sa femme ont six enfants dont :

  • André Rambaud (1715-après 1789), maître passementier, quatrième échevin à Lyon en 1768, fait enregistrer en l'élection de Bresse son certificat d'échevinage. Il épouse le 20 février 1748 à Lyon Jeanne Françoise Guiguet de La Chapelle. Les Guiguet de Vaurion porte : d'or, à l'arbre arraché de sinople ; au chef de gueules, à un lion léopardé d'argent. Ils sont seigneurs de Vaurion en Beaujolais, de 1751 à 1772, par acquisition et représentés à Lyon. Les prévôts des marchands et échevins de la ville de Lyon, attestent que André Rambaud, a exercé la charge d'échevin de la ville de Lyon pendant les années 1768 et 1769. André est recteur de l'Hôtel-Dieu de Lyon de 1756 à 1759, puis Trésorier en 1762/1763 et consul en 1774 et 1775. Il est aussi directeur de la Maison des filles pénitentes, selon l'Almanach astronomique et historique de la ville de Lyon: et des provinces de Lyonnois, Forez et Beaujolois; pour l'année 1787. Son blason est un différent : d'azur, à l'aigle d'or, au chef d'argent chargé de trois étoiles de sable.
** Jacques Claude Rambaud (1749-1826) est né à Lyon, rue Saint-Joseph, le 21 février 1749. Cet écuyer, devient lieutenant particulier civil en 1772, selon le Catalogue des gentilshommes de Lyonnais, Forez et Beaujolais, qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États Généraux de 1789, publié d'après les procès-verbaux officiels... Nouvelle édition... accompagnée d'un index bibliographique de Henri de Jouvencel. En 1783,  Gesse de Poizieux décède ; il est vivement regretté, et remplacé dans sa présidence de l'hôtel-Dieu par Claude Rambaud de la Vernouse. Il fait, le 13 juillet 1785, reprise de la seigneurie de la Vernouze. Le médecin naturaliste, ou Observations de médecine et d'histoire naturelle de Jean Emmanuel Gilibert nous dit que Rambaud de la Vernouse fut dangereusement malade d'une hémitritée ou fièvre tierce pernicieuse, en juillet 1786...  qui a conduit un malade si intéressant à la cécité. Depuis sa rougeole , il avait toujours conservé les yeux tendres et la vue faible, avait abusé de ses organes par des lectures trop longtemps soutenues. Il produit, le 22 mars 1789, pour assister l'assemblée de la noblesse de Bresse les certificats d'échevinage d'André et son extrait de baptême, dixit l'Armorial historique de Bresse, Bugey, Dombes, Pays de Gex, Valromey et Franc-Lyonnais, d'après les travaux de Guichenon, d'Hozier...   Claude se marie à Lyon (Ainay), le 21 décembre 1779, avec Sophie Agniel de Lavernouze, fille de Jean-Baptiste Agniel et de Catherine Cizeron. Les Agniel sont une notable famille protestante d'Uzès, venue à Lyon au début du XVIIIe siècle et qui abjurent. Les six soeurs de sa femme sont Sophie Agniel (Mme Terrasse du Pont de l'Aube), Mme de Saint-Priest, Mme de Varenard, Mme de Brosse, Mme de Chateauvieux et Mme de Corcelle. Rambaud relève le nom de Lavernouze, nous confirme Le Mémorial de Lyon en 1793, vie, mort et famille des victimes lyonnaises de la Révolution, Volume 2. Ils ont une fille. Puis on a le 5 septembre 1786 le mariage dans la chapelle de l'abbé Perrichon, chamarier de St Paul, prieur du Monlier, de Jacques-Claude Rambaud, écuyer, seigneur de La Vernouse, lieutenant particulier, avec Marie-Anne-Jeanne Valous, fille d'un chevalier, seigneur de La Prodi. Ils ont trois filles. Pendant le soulévement de 1793, il préside une commission, écrit dans Provincial magistrates and revolutionary politics in France, 1789-1795, Philip Dawson. Jacques Claude Rambaud rejoint l'orient éternel le 26 février 1826 à Lyon. Albert Lardret dans Le grand siècle de la franc-maçonnerie nous dit qu'il est membre de La Bienfaisance de 1784 à 1786.
    • Thomas Rambaud de Montclos (1750-1825), garde du corps de la compagnie de Luxembourg, combat lors du siège de Lyon en 1793. Ce capitaine de cavalerie réussit à passer en Allemagne, mais revient dès 1795. Thomas Rambaud rejoint l'orient éternel le 10 février 1825 à Lyon. Albert Lardret, dans Le grand siècle de la franc-maçonnerie, nous dit qu'il est membre de La Bienfaisance de 1777 à 1786[1].
  • Louis Rambaud (1718-1804) est né le 22 septembre 1718 à Lyon et décédé le 27 fructidor an XII (14 septembre 1804), à Saint-Cyr, à l'âge de 85 ans. La terre de La Sablière est acquise en 1765 par Louis Rambaud, écuyer, conseiller-secrétaire du Roi, Maison et Couronne de France, qui participe à l’Assemblée de la noblesse de la ville de Lyon, le 14 mars 1789. Louis Rambaud, en acquérant la Sablière y trouve établie une chapelle élevée par un de ses devanciers, le 18 septembre 1677. Le 29 septembre 1681, M. Goy, alors curé de Saint-Cyr, est chargé de la bénir. La chapelle est rénovée par le nouveau propriétaire. Louis Rambaud de La Sablière a pour successeur son neveu Pierre-Thomas Rambaud (14 mars 1754– 20 février 1845). Louis fait à deux hôpitaux un legs de 1.000 livres. C'est Maître. Pré, notaire à Lyon, qui en prévient l'administration.
  • Le premier Pierre-Thomas Rambaud (1716-1795) est anobli par lettres patentes, données à Versailles en mai 1777. Il est négociant, directeur de la Chambre de commerce, recteur de l'Hôtel-Dieu en 1760 et 1761, puis Trésorier en 1766/1767. Pierre-Thomas fait enregistrer dans les actes consulaires, le 18 février 1777, un certificat constatant qu'une maladie douloureuse a empêché son élection à l'échevinage. Il habite 70 rue Saint-Dominique.

Marie Briasson, mère de notre futur maire est la fille de Charles Claude et la nièce d'Antoine-Claude Briasson éditeur de l’Encyclopédie et de Catherine Geneston (1709-1796). Elle est la soeur de Marguerite Briasson, Madame de Brosse, mais aussi de Marie Madeleine Briasson (1735-1813). Charles-Claude Briasson est échevin lui-même en 1757 et 1758. Il fabrique des étoffes de soie. C'est une tradition de famille qu'il a mis quelques années pour faire sa fortune, toujours avec les deux mêmes dessins : ses robes à l'éclipse et ses robes à la comète qui brillent d'un vif éclat sur les paniers des grandes dames, dans les salons de Versailles. Madame Marie Briasson, veuve de Pierre-Thomas Rambaud fait à chaque hôpital de Lyon un legs de 150 francs. Ils ont trois enfants dont

    • Charles-Claude Rambaud-Brosse (1751-1825) est maire-adjoint de Lyon. Le 21 juin 1803, l'administration de la Bibliothèque et son conservateur sont installés par lui. L'adjoint Rambaud-Brosse évoque, en installant Delandine, les dilapidations révolutionnaires et l'envoi de livres à l'Angleterre ! Il espère combler les vides avec les séquestres des corporations séculières... La seconde station de télégraphe de la ligne Lyon-Toulon, inaugurée en 1821, est celle de Sainte-Foy-lès-Lyon. Le 29 août 1821, une convention est signée par Abraham Chappe et Rambaud-Brosse, maire de Sainte-Foy-les-Lyon (1820-1823). Il se marie en 1785 avec Marie-Victoire Brosse, qui meurt âgée, puisqu'elle donne pour des missions en Océanie en 1850.
      • Leur fils, Louis, est juge-auditeur au Tribunal, conseiller auditeur. (1829-1830).
    • Madeleine Rambaud (1756-1842) mariée le 9 avril 1777 à Lyon à Jean Baptiste Daudé de Valette, chevalier, seigneur du Poussey. Il est administrateur des hôpitaux de Lyon, puis négociant. Cette famille de Saint- Jean-de-Breuil est possessionnée à Romanèche. Ils sont représentés aux assemblées de la noblesse à Bourg, le 23 mars 1789, par Jean-Baptiste Daudé, seigneur du Poussey. Il habite place Louis le Grand.
    • Pierre-Thomas Rambaud







Dans les Baronnies, Hugues II Rambaud (1275-1352) après un différend avec les seigneurs des environs, voit son château d'Eygalayes-Gaudissard complètement rasé vers 1302. Il vend ce fief aux Pontevez. Hugues II Rambaud en 1330 devient à La Bâtie-Verdun vassal des Montauban, puis des Dauphins. Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze, possédée en 1277 par les Rambaud et les Gaufridi, est partagée vers 1334 entre les Dauphins, qui donnent à ses habitants une charte de libertés municipales (1341), et plusieurs coseigneurs les Remuzat, les Barrière, les Durfort, les Mauvoisin, les Ollivier et Hugues II Rambaud.






LES RAMBAUD DE FURMEYER


LA BRANCHE AÎNÉE

Les Rambaud de Beaurepaire

Jacques Rambaud de Furmeyer épouse Louise de Moustiers (1540-1607), fille d’Henri, seigneur de Ventavon et de Suzanne de Combourcier[18]. Le contrat de mariage est signé le 11 mars 1565 : mariage de noble Jacques de Rambaud, seigneur de Furmeyer, coseigneur de Montgardin, fils de Guélis...[19]. Le mariage a lieu le 26 mai 1565 à Ventavon. Les Moustiers sont une noble et ancienne famille du Gapençais de laquelle est Anselme de Moustiers, considéré à la cour de Bérenger II, comte de Provence en 1150, et qui porte : D'azur au lion d'or porté et lampassé de gueules[20]. Mais cette famille est autant engagée dans le camp catholique lors des guerres de religion que les Rambaud le sont dans le camp protestant. Charles, un de ses frères est capitaine chez les carcistes. Balthazard de Moustiers, c’est le fameux capitaine Gargas qui se bat contre Antoine Rambaud pour la possession de Tallard, en 1562. Il a tué en duel à Paris, en 1545, Claude de La Chaux. Condamné à mort, ses biens sont saisis, mais il est absous[21]... Jacques Rambaud de Furmeyer et Louise de Moustiers (1540-1607) n'ont pas d'enfant.

Jacques est séduit par le charme de Marguerite de Montauban, fille du seigneur Simon de Montauban et de Marguerite Rambaud. Marguerite, née en 1541. C'est sa jeune nièce. Il lui fait un enfant ! Les hommes du XVIe siècle ne condamnent pas la consanguinité, comme leurs descendants. Les dispenses de consanguinité sont nombreuses, permettant des mariages en famille. Marguerite est d'une famille très ancienne qui joua un rôle considérable dans l'histoire du Haut-Dauphiné et du Diois. Veynes, par exemple fit partie du fief des comtes de Die, ses ancêtres, puis de ses héritiers, les Aix-Artaud de Montauban[22]. Les de Flotte-Montauban-Rambaud descendent des Rambaud par les femmes.

Gaspard de Montauban-Rambaud (1545-1624)est un personnage important de l'histoire des Hautes-Alpes. Joseph Roman lui consacre un chapitre de son Tableau historique du département des Hautes-Alpes. Lesdiguièresle nomme gouverneur de Serres de 1576 à 1581, puis gouverneur de la citadelle de La Mure en 1580. Il prend Gap en 1577 pour le compte de Lesdiguières : Nota que du mercredy second de janvier 1577, sur les quatre heures après midy les seigneurs du Villar, de la Bastide, le capitaine Bragard sont despartis de cette ville avec troppe de quatre vingtz arquabusiers pour surpprandre Gap… Le 24 septembre 1588 il est dépêché par Lesdiguières pour aller visiter Monsieur de la Fitte qui commande Revel. Gaspard revient à Chasteau-Dauphin avec La Fitte le 26 septembre 1588. En 1590, il est le maître de l'artillerie de Lesdiguières. Il assiste le futur connétable et duc dans presque toutes ses expéditions. Gaspard devient également coseigneur de Rambaud le 3 avril 1599. Avant cela, il est nommé, en 1597, bailli des Montagnes, fonction qu’il occupe jusqu’en 1618. Il est également gouverneur de Gap de 1593 à 1619. Gaspard de Montauban-Rambaud est général des armées de Genève en 1602, puis colonel d'infanterie dans l'armée française. Syndic de la noblesse du Dauphiné, député par la noblesse des Alpes à tous les états de la province, il est également envoyé par les protes­tants à plusieurs synodes. Le roi le fait gouverneur d'Embrun, le 15 juin 1610. En 1614, il s'oppose à l'établissement des Capucins à Gap, en ayant lettre et commandement de Lesdiguières. Hélas celui-ci change d'avis. Gaspard est désormais considéré par les catholiques comme un protestant invétéré. Il teste le 22 novembre 1618 et le 20 novembre 1623. Gaspard de Montauban-Rambaud meurt le22 novembre 1624 à Grenoble. Gaspard a épousé Catherine de Flotte (1560-1627), fille du Capitaine Jean de Flotte et Ysabeau du Puy-Montbrun, le 1er septembre 1576, à Neffes. Son père, Jean de Flotte, a autorisation d'établir la RR dans sa maison. Elle est dame de Jarjayes, de Saint-André, et de Neffes et porte ses seigneuries à son mari Gaspard de Montauban en 1573. Sa femme est aussi en famille avec Charles du Puy-Montbrun, qui mène la lutte des protestants dans le Dauphiné, après la mort d'Antoine Rambaud, le premier des trois Furmeyer. Il conquiert presque toute la province. Le premier Flotte connu avec certitude est Arnaud Ier, témoin en 1044 dans un traité entre l'évêque de Gap et le comte de Provence. Parmi les descendants on peut citer le célèbre amiral Wilhelm Anton Souchon, dont la famille émigre vers 1700.

La famille de Nicolas Caritat de Condorcet (1743-1794)reste en France. Il épouse en 1786 Sophie de Grouchy (1764-1822) et ils sont les parents d'Elisa Caritat de Condorcet (1790-1859) qui se marie avec Arthur O'Connor (1763-1852).

Jean de Rambaud de Beaurepaire, leur fils, se marie en 1613 avec Judith d'Armand de Saléon (1601- 1656), née à Eyguians. Elle est la fille de Daniel, conseiller du Roi, avocat à la Chambre de l'Édit, bailli de robe courte en Piémont et Savoie, seigneur de Saleon et Vors, coseigneur de Châteauvieux, et baron de Lus[23]. Mais les Rambaud de Beaurepaire ne sont pas maintenus dans leur noblesse. Beaurepaire est un arrière-fief du côté d'Aubessagne (= Chauffeyer), dans le Champsaur. Cette famille semble éteinte, même si nous trouvons une Alice Rambaud de Beaurepaire mariée à Antoine de Joannis de Verclos, dont la fille, Marie Antoinette de Joannis de Verclos, épouse vers 1925 un ingénieur mexicain[24].

La Chesnaye-Desbois pense à mon avis à tort que les Champrenard descendent de Jacques Rambaud de Furmeyer, même s'il est possible qu'ils descendent des premiers Rambaud.



Les Rambaud de Champrenard

La Chesnaye-Desbois fait descendre les Rambaud de Champrenard de Jacques Rambaud de Furmeyer, gouverneur de Gap.

Le dernier des d'Agnot, François, seigneur de Champrenard, capitaine d’infanterie au régiment de Villeroy, est tué d’un coup de feu au siège de Turin en 1649. Sa sœur Marie apporte Champrenard à son mari Pierre Rambaud. Celui-ci, baptisé à Lyon le 27 février 1620, est fils d’honorable Claude Rambaud, marchand de soie à Lyon, y demeurant rue Saint Nizier, à l’enseigne de l’aigle d’or et de Barthélemie Duport. Pierre est le petit fils de Catherin Rambaud, notaire à Chaussan et de Jeanne Gagnière, lequelest lui-même fils d’autre Catherin Rambaud, notaire et lieutenant général de Riverie en 1541. Il est possible que ce Catherin soit un descendant des Rambaud, mais en 1541, Jacques Rambaud de Furmeyer est encore un adolescent. Il s'agit donc d'un autre Rambaud. La Chesnaye-Desbois commet parfois des erreurs, car son dictionnaire de la noblesse est un ouvrage considérable. Cependant pour Salomon toutes les familles Rambaud nobles des Alpes et de Lyon descendent de Pons Rambaud (ca 1020-1080).  


LES RAMBAUD DE MARSEILLE

Honorat  

Honorat Rambaud est né à Gap. Joseph Roman le classe avec les Rambaud de Montgardin et de Furmeyer[25]. Son père, noble Antoine meurt peu de temps après son grand-père André Rambaud (1438-1503)[26]. Orphelin dès la naissance d'un cadet de famille noble, Honorat (ou Honoré) voit sa mère, Jeanne Montauban du Villard, se remarier en 1525 avec un certain Grégoire Patel, qui habite à Tallard. Il n'est ni noble, ni d'une famille bourgeoise connue. Sa mère décède en 1527. Il étudie certainement dans une école pour jeunes nobles pauvres. Il doit oublier son blason pour vivre de son travail. Il choisit d'enseigner la grammaire aux fils de consuls marseillais. Certes, il déroge, il est habillé à la matelote, mais La déclaration des abus que lon commet en escrivant, va de tous temps être très appréciée. Voici un extrait du privilège donné le 18 mai 1577 par le roi Henri III. Ce dernier écrit : Notre cher et bien aimé Honoré Rambaud ayant, pour la commodité de chacun qui voudra apprendre de luy et pour la sienne aussi, composé un alphabet de quelques characteres qui pourront servir grandement à soulager les personnes, mesmes les petits enfans, de lire et escrire. L'invention duquel Alphabet il luy a esté permis de faire imprimer et mettre en lumiere tant à Tholouze qu'à Lyon…

Cet Honoré et sa famille ont comme blason : D'azur à un lion d'or lampassé de gueules rampant contre un rocher d'argent et regardant un soleil d'or mouvant de l'angle dextre du chef. La famille Rambaud figure dans le d'Hozier Provence, et elle figure aussi sur le premier Armorial de la ville de Marseille[27].  


Jean II Rambaud

La descendance d'Honorat sur Marseille et les bords de l'étang de Berre n'est plus noble, même si ces membres s'allient souvent à des familles nobles ou qui vont le devenir. François Bluche, dans La noblesse au XVIIIe siècle, remarque que certaines familles, après un brillant départ, retombent, perdant ainsi tous leurs privilèges. Ce spécialiste de la noblesse ajoute qu’elles regagnent parfois après plusieurs générations une position sociale conforme à leurs origines. Elles régularisent alors leurs situations.

Cet article complète mon article dans Provence Généalogie (n°134, 4e trimestre 2004), rubrique les Provençaux illustres, intitulé Les Rambaud ou des bords de l'étang de Berre à Versailles. Il complète et corrige la partie généalogie et histoire de mon livre Pour l'amour du Dauphin, ainsi que le chapitre consacré aux Rambaud du livre de mon cousin, Rodolphe Gaillard de Saint Germain, La Famille Gaillard de Saint Germain, qui terminait à l'époque ses études d'histoire à la Sorbonne.

Jean II Rambaud, deuxième du nom, est né et a été baptisé le dimanche 29 avril 1703, à Saint-Chamas. Il est mort en 1763. Descendant d'Honorat Rambaud, le célèbre grammairien marseillais et des Rambaud de Montgardin, Jean n'est ni un coseigneur du Dauphiné, ni un savant. Il n'est que le fils et le petit-fils de capitaines de barques de Saint-Chamas, bourgade sur les bords de l'étang de Berre. Toutefois, ces patrons de barques ne sont pas des miséreux. Son père et son oncle, André, paient la taille et ont des propriétés foncières encadastrées[28]. En 1725, son père est patron à Martigues et se remarie avec Catherine Arnaud, veuve de Benoît Lieutaud, patron. Comme Jean se marie avec la fille de sa belle-mère, il devient l'héritier de deux patrons.

Jean II Rambaud, de Martigues devient un important négociant pour le négoce entre Carthagène, à cette époque capitale du Département Maritime de la Méditerranée, en Espagne, et la France, comme le montre un document du 18 juin 1738[29]. Martigues connaissant un déclin économique, Jean va s'installer à Marseille, près de Notre-Dame des Accoules, en 1742. Rambaud devient rapidement un capitaine et négociant marseillais avec l'outre-mer connu[30]. Il fait de meilleures affaires que son parent, Jean Rambaud, négociant de Marseille, obligé de passer un concordat avec ses créanciers le 7 décembre 1717[31]. Est-il parent de Pierre Rambaud, de San-Remo, établi à Marseille, auquel un Ordre du roi faisait défense de commander à aucun navire, le 28 septembre 1734[32] ? C'est possible car nous retrouvons ces Rambaud ligures armateurs du capitaine corsaire Georges Pléville Le Pelley, gendre de Jean. Nous avons aussi à la même époque Ange Rambaud (1733-1807) qui est l'un des piliers du négoce marseillais et membre d’une loge constituée en 1767 par Saint-Jean d’Ecosse de Marseille en terre ottomane, Saint-Jean d’Ecosse de Constantinople. Les liens des Rambaud et de Pléville sont nombreux avant 1789.

En 1750, Jean II Rambaud n'est plus dit patron de barque, mais capitaine de vaisseau marchand. Il achète une très belle maison rue du Petit Mazeau, en 1754 à l'Hôtel-Dieu[33]. Cette vieille demeure située à côté de l'hôtel de ville et du port a une histoire[34]. Jean Rambaud est bourgeois de Marseille ce qui nécessite des relations et entre autres une demeure qui vaut au minimum dix milles livres. Cela donne droit par contre à des avantages que n'ont pas les bourgeois des autres villes. Son fils aîné, Jean-Michel Rambaud (1738-1792), par exemple, s'engage et est immédiatement sous-lieutenant en 1756, lors de la formation de Milices à Marseille, par commission de Monsieur le Duc de Villars.

En 1757, lors du mariage de sa fille, Ursule Rambaud (1735-1780), avec Georges Pléville Le Pelley, futur capitaine du port de Marseille, amiral et ministre de la Marine et des colonies, il est dit capitaine de vaisseaux marchands. Comme son gendre, Jean a des activités corsaires, mais il devient aussi armateur. Du fait de la situation, malgré son âge, il est à nouveau corsaire. Il décède à la fin de la Guerre de sept ans (1756-1764), selon l'épais Dossier militaire de son fils, Benoît de Rambaud, mon ancêtre.

En 1764, celui-ci devient Aide de port (= aide ingénieur constructeur) à l'âge de 14 ans, plus jeune que beaucoup de jeunes nobles. Il rejoint à La Martinique son frère, Jean-Michel Rambaud, lieutenant, blessé au siège de Fort Royal et son beau-frère Georges Pléville Le Pelley, capitaine du port de Fort Royal.

Pendant ce temps, la famille de Jean s'associe avec Jean-Baptiste d'Arbaud, qui est un descendant des Matheron de Peynier, famille alliée aux Rambaud. Nous connaissons les noms de quelques vaisseaux de la compagnie d'armement Arbaud et Rambaud, comme L'Euphrosine[35] et La Pintade[36]. Les Rambaud font du commerce avec le Levant. Ils affirment qu'ils peuvent débiter jusqu'à 20.000 pièces d'étoffes et de dorures. Le ministre refuse pour ne pas gêner le commerce des dorures et autres étoffes de Lyon[37].

Sous la Restauration, l'une des ses belles-filles, Agathe Mottet, pourtant très dépensière, possède encore 10.000 francs de rente, soit 200.000 francs de capital. Compte-tenu de ses autres pensions cela représente 120.000 francs - au minimum - qui doivent venir de Jean II Rambaud. Comme il a eu au moins cinq enfants, il laisse un héritage d'au moins 600.000 livres.  

Pléville Le Pelley

La famille de Rambaud compte parmi ses membres Georges Pléville Le Pelley, d'une très vieille famille normande, petit-fils du gouverneur de Granville. Le gendre de Jean II Rambaud est corsaire. Il va être gouverneur du port de Marseille, vice-amiral et ministre français de la Marine et des Colonies. Il est né à Granville le 29 juin 1726 et mort à Paris le 2 octobre1805. Son grand-père s'est ruiné au jeu à la cour et son père est un patron de Terre-Neuvas, pas plus riche que les Rambaud à cette époque. D'abord simple mousse, il fait la guerre de Succession d'Autriche (1740-1748), est capitaine Terre-Neuvas, est corsaire lors de la Guerre de Sept Ans (1756-1763). Après la guerre on le retrouve capitaine de port à La Martinique, puis, en 1767, capitaine de port à Marseille. En 1778, Georges-René Pléville Le Pelley fait fonction de lieutenant de vaisseau dans l’escadre Charles Henri d'Estaing sur le vaisseau amiral, le Languedoc. Il participe à toute la campagne et à ses différents combats. Il est chargé par d'Estaing de la vente des prises et du ravitaillement. Georges est un partisan modéré de la Révolution. Pendant la Terreur, il prend le commandement d’une division navale chargée de rapatrier un convoi de ravitaillement bloqué à Tunis, en remplacement de Vence accusé de trahison. Lui et Vence échappent de peu à la mort. Georges est pourchassé comme aristocrate. Robespierre l'accuse de trahison. Heureusement Thermidor va éliminer cette clique de dangereux assassins. Nommé contre-amiral au début de l’année 1797, en juillet Le Pelley est envoyé comme ministre plénipotentiaire, au Congrès de Lille, pour y traiter de la paix. En 1794, il est appelé à faire partie des Comités de Marine et de Commerce de la Convention, où ses conseils sont d’une grande utilité. Peu de temps après, il est nommé chef de division au Ministère de la Marine. Il dénonce la situation catastrophique de la Marine et des Colonies. Le 16 juillet 1797, Georges-René Pléville Le Pelley remplace Laurent Truguet comme ministre français de la Marine et des Colonies. Paul Barras le nomme à cette fonction du fait de ses idées profondément républicaines. Vice-amiral en avril 1798, il démissionne le 27 du ministère car, comme l’écrit l’historienne Monique Le Pelley-Fonteny, il prévoit Aboukir. Le Pelley est nommé sénateur en 1799. Puis, il est un des cinquante premiers titulaires de la Légion d’Honneur, le 2 novembre 1803. L’empereur le nomme grand officier de la Légion d’honneur, en 1804.  

LES DE RAMBAUD À VERSAILLES

Benoît et Agathe Mottet de La Motte

André Thérèse Benoît de Rambaud est né le 13 octobre 1750 à Marseille et baptisé le lendemain à la paroisse des Accoules. Benoît est décédé à l’hôpital de Saint-Louis du Sénégal et inhumé au cimetière européen de cette ville. Le futur écuyer et lieutenant-colonel Benoît de Rambaud est le fils d'un membre de la famille Rambaud appartenant à la bourgeoisie de Marseille, Jean II Rambaud. Benoît, dès l'âge de 14 ans, devient Aide de port à La Martinique, où son beau-frère, le futur ministre Georges Pléville Le Pelley, est capitaine de port. Combattant dans les milices pro-françaises en Corse, il y est à la paix ingénieur-géographe de la Marine. Le 1er septembre 1778, Benoît Rambaud est lieutenant à la Troisième légion des volontaires étrangers de la Marine du colonel d'Agoult. Pour ses compétences, ses actes de bravoure et du fait de ses blessures, il est un officier très apprécié des généraux et amiraux ayant combattu aux Indes. Leurs rapports, dont plusieurs très élogieux de Suffren, lui permettent de devenir le plus jeune chevalier de Saint-Louis et d'obtenir le grade de capitaine. Par contre, il n'est pas décoré de l'Ordre national de Cincinnatus, et du fait des séquelles d'une grave blessure, et de l'attitude des fonctionnaires du ministère de la Marine, il végète deux ans à Versailles. En 1784, il doit être nommé lieutenant-colonel pour effectuer une mission spéciale en Inde, mais cela ne se fait pas. L'année suivante, Benoît de Rambaud se marie avec Agathe Rosalie Mottet. Leur acte de mariage est présenté, avec ceux d'autres habitants de Versailles célèbres, aux archives municipales de cette ville. Il est vrai que les témoins du marié sont Suffren et Thomas Villaret de Joyeuse. Sa femme, Agathe Mottet, va élever le futur Louis XVII de sa naissance à son emprisonnement au Temple. Benoît est nommé capitaine dans le régiment de Pondichéry grâce à l'intervention de la marquise de Polignac, en 1787. Cependant il n'y va pas et devient commandant de la troupe du Sénégal et Inspecteur des affaires de la Compagnie.

Benoît de Rambaud doit aussi gouverner un royaume au coeur de l'Afrique. Sur son dossier militaire, il a également le titre de Commissaire particulier du Sénégal. Le chevalier de Boufflers nous dit que la compagnie du Sénégal ne respecte pas ses engagements vis-à-vis de Benoît. Il ne peut rejoindre le fort Saint-Joseph, à Galam, et décède des fièvres, comme ses hommes, lors de l'expédition pour rejoindre le royaume de Galam. Benoît est l'auteur de Supplément au mémoire sur Trinquemalay, 12 pages, une carte et 2 plans ([1 M 1671]) Messire Benoît de Rambaud, écuyer, fait faire des recherches sur sa famille dans le Dauphiné et à partir de lui tous ses descendants sont dits écuyers ou chevaliers sur tous les documents officiels (registres paroissiaux, état-civil, actes notariés, dossiers militaires... ). Malgré certains auteurs qui parlent de la comtesse de Rambaud et l'arrière-grand-père de l'auteur qui a le titre de baron dans la presse hippique de son temps, la famille n'est pas titrée. Par contre depuis 1786 tous les Rambaud portent une particule sur les actes officiels. Didier Grosdidier des Mathons cite Madame de Rambaud, Agathe Mottet, dans son Armorial Haut-Alpin, parmi les Rambaud de Montgardin, d'Ancelle et de Furmeyer.  

Agathe Mottet, épouse de Rambaud, plus connue sous le nom de Madame de Rambaud, est née à Versailles et est baptisée en l'église Saint-Louis de Versailles le 10 décembre 1764. Agathe est morte à Aramon, dans le Gard, le 19 octobre 1853 et enterrée à Aramon, puis au cimetière Saint-Véran, à Avignon, mais en 1891.

Agathe Mottet se marie se marie vingt jours avant la naissance du duc de Normandie (= Louis XVII), le 7 mars 1785, avec Benoît de Rambaud, protégé de Suffren, ami de Villaret de Joyeuse. Son mari, Benoît de Rambaud, meurt en revenant d’une expédition à Galam, au coeur de l'Afrique Noire, le 5 octobre 1787. Agathe est à Versailles la berceuse des Enfants de France, puis aux Tuileries, elle est attachée à la personne du Dauphin, le futur Louis XVII. Elle est la personne la plus proche de ce prince, comme le rappellera Alain Decaux, de sa naissance au 10 août 1792. Après l'avoir protégé des années pendant les funestes journées révolutionnaires, elle doit s'enfuir des Tuileries ce 10 août, après la prise des Tuileries, avec le fidèle Cléry. Il racontera, dans son Journal, comment ils ont évité de peu les prisons des massacreurs de Septembre. Alors que son cher Dauphin est emmené au Temple, elle demande néanmoins à être emprisonnée avec lui pour pouvoir le servir à nouveau. Puis, Agathe de Rambaud, comme tous les autres fidèles serviteurs de la famille royale, doit se terrer. Elle verra sa fille, Marie Célinie, mourir de privations.

Thermidor sauve Agathe et son fils, prénommé Auguste, comme le roi-martyr. Son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley devient amiral et ministre. Le frère d'Étienne Guillaume Picot de Bazus, un autre de ses beaux-frères, le savant Philippe Isidore Picot de Lapeyrouse, est maire de Toulouse. Elle revoit même par la suite son ami, le prince de Poix.

Connaissant le comte de Provence et Artois, elle ainsi que le prince ne s’attendent qu’à de l’ingratitude des frères de Louis XVI sous la Restauration. La naissance de Louis XVII avait contrarié les plans du futur Louis XVIII. Marie-Antoinette avait empêché de peu que son bébé mange du verre pilé introduit dans sa nourriture. Sous la Restauration, Agathe touche néanmoins une pension, qui s’ajoute à ses revenus qui sont d’environ 10.000 francs, somme assez considérable. Elle est invitée régulièrement aux Tuileries et rencontre la duchesse d’Angoulême et surtout la duchesse de Berry, princesse qui fréquente aussi sa cousine, mariée à un Russell de Swallowfield. Avec le général Wellington, cette grande Dame va permettre à Édouard de Warren, cousin d’Agathe, de devenir officier dans l’armée anglaise des Indes.

Madame de Rambaud dans les années 1830 va avoir 70 ans, et même ses rares ennemis disent qu’elle en paraît 10 ans de moins. C’est quelqu’un de très moderne et même si désormais des romans de gare la disent très bigote, ses amis ecclésiastiques lui reprochent de ne pas être catholique pratiquante. La réalité est que sa famille et ses proches sont tous francs-maçons, tout en étant royalistes. Ce qui, à l’époque, était possible en France, comme de nos jours de Madrid à Oslo, et bien entendu à Londres.

Quand en 1834, Naundorf, un étrange personnage venu de Prusse, arrive à Paris et prétend être Louis XVII. Agathe le rencontre et après une série de questions, en arrive à la conclusion qu’il est son prince. Celui-ci va vivre plus d’un an chez elle, en étant malade. Agathe de Rambaud va reconnaître sur son corps les mêmes marques et cicatrices qu'elle avait observées chez le Dauphin et confronter ses souvenirs avec le prétendant. Convaincue de la justesse de sa cause, elle devient l'un des plus fidèles partisans de ce Naundorf et regroupe autour d'elle d'autres anciens proches de la famille royale. Commence alors ce qui sera le dernier combat de sa vie, le plus passionné aussi, pour faire reconnaître son prince et le faire rétablir dans ses droits et prérogatives. Elle n’est en rien sénile. Au contraire, son témoignage pousse ceux qui la connaissent à reconnaître le prince, comme par exemple le comte Charles d’Hozier ou à être fortement ébranlé dans leurs convictions. C’est le cas du duc Sosthène de La Rochefoucauld, sorte de ministre de la culture de Charles X, et espion de la duchesse d’Angoulême, qui n’a aucune envie de partager son énorme héritage. Ou bien encore le comte d’Hozier. Elle n’est en rien intéressée, comme le proclame aujourd’hui des personnes qui ne connaissent pas cette énigme. Bien au contraire, elle se ruine pour son prince, comme le prouvent les actes notariés de sa famille.

Tant de calomnies ont occulté la vérité sur cette femme qu'il importait de lui restituer sa vraie personnalité m’a écrit Georges Bordonove, historien de nos rois. Dans ma biographie de mon ancêtre, Pour l’amour du Dauphin, j’ai essayé de lui restituer sa vraie personnalité. J’ai parlé aussi très longuement de la vie de Louis XVII et ses proches à Versailles, puis aux Tuileries. Et bien entendu j’ai raconté la survie des anciens serviteurs du roi pendant la Terreur. En ce qui concerne l’affaire Naundorff, à partir de nombreux documents en partie inédits, comme l’a écrit Philippe Delorme j’ai essayé de décrire l’ambiance régnant parmi les partisans de la survivance, qui sont souvent des membres de la famille d’Agathe de Rambaud. Celle-ci passe ses dernières années à Avignon, chez sa petite-fille, qui possède un hôtel particulier au pied du palais des Papes. Elle décède dans une métairie appartenant au mari de sa petite-fille à Aramon.  

Auguste et Françoise Gaudelet d'Armenonville

Auguste de Rambaud naît le 11 janvier 1786 et est baptisé le lendemain à la paroisse Saint-Louis de Versailles. Il meurt à Mexico le 9 janvier 1834, à l'âge de 47 ans. Auguste est le fils d'Agathe de Rambaud, qui élève le futur Louis XVII et de Messire André Benoît Thérèse de Rambaud, écuyer, capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Sa mère vit au château de Versailles avec le Dauphin, la famille royale et les membres de la Maison des Enfants du Roi. Ce roi Louis XVI, dont il va choisir de porter le vrai prénom usuel, et pas ceux de ses oncles, Georges Pléville Le Pelley et Benoît Mottet de La Fontaine. Auguste est orphelin très jeune et presque dès sa naissance, il est élevé par sa tante Marie Madeleine Mottet (1767-1817). Pendant ce temps, sa mère a été plus qu’une mère pour le futur Louis XVII, comme l'écrit l’historien Alain Decaux. Son oncle est Messire Pierre de La Brousse de Senesac, écuyer, seigneur de Bontems, maréchal des logis de Messieurs les gardes du corps du Roy (= capitaine de 1ère classe dans l'armée), compagnie du Luxembourg, chevalier de l'ordre militaire royal de Saint Louis. Auguste est élevé avec sa soeur, Madeleine Célinie de Rambaud et le futur colonel-baron Louis de La Brousse (1788-1842). Hélas, son oncle doit émigrer fin 1790. Il est colonel à l'armée de Condé pendant 8 ans[38]. Auguste est alors élevé par son grand-père, Louis Melchior Mottet (1735-1811), ancien commissaire-général (= chef d'escadre) de la Marine. Après la fuite de sa mère, le 10 août 1792, racontée par Cléry, ils essaient de se cacher à Paris [2]. Mais sa soeur meurt pendant la Terreur. Le cauchemar se termine et Auguste devient le 22 janvier 1804, employé au Ministère de la Marine, puis commissaire de 1ère classe à Toulon. Mais, la Marine française n'existant plus, en dehors des ports et de quelques navires corsaires, Rambaud accepte un poste de contrôleur des contributions directes, le 8 novembre 1810.

Royaliste, Auguste de Rambaud suit Louis XVIII à Gand. Le roi le nomme commissaire de guerre-adjoint titulaire et il est fait chevalier de la légion d’honneur. Hélas, il semble avoir comploté avec Chateaubriand lors de la Conspiration du bord de l'eau. Le ministre, le duc de Feltre, recommande de le nommer à Paris, en 1816, pour mieux l'observer. Il annote dans son dossier : sujet dangereux… à surveiller. Il est d'ailleurs mis en demi-solde le 16 octobre 1818.

Auguste de Rambaud qui vient de se marier à Françoise Gaudelet d'Armenonville le 8 juillet 1817[39] devient secrétaire du gouvernement de Versailles. Le prince de Poix, ami de sa mère, étant très malade à Mouchy, Auguste de Rambaud le remplace comme gouverneur de la Maison royale de Versailles et de Trianon, lieutenant général, marguillier d'honneur de la paroisse et secrétaire général du gouvernement de Versailles[40]. C'est dans l'ancien hôtel particulier de la Pompadour que naît son fils, Ernest de Rambaud. Comme va l'écrire sa mère, Agathe Mottet à Charles X : celui qui était à tous égards son bienfaiteur décède le 15 février 1819. Elle dit aussi qu'il s'est à cette époque déterminé à passer dans l'Inde où une puissante famille pouvait lui assurer quelque ressource pour améliorer son sort. Toutefois si sa famille occupe aux Indes, qui est presque anglaise, des fonctions importantes dans l'administration et l'armée du protectorat britannique d'Hyderabad, il n'obtient pas la restitution de la loge française de Cassimbazar[41]. Dans la réalité, il est envoyé par le roi en 1820 aux Indes en tant que directeur de cette loge[42] et il ne peut la récupérer dans cette tâche comme son prédécesseur. Auguste ne peut récupérer son poste à son retour en France. Il devient juste agent comptable des vivres, à Vendôme, à partir du 1er juin 1824. Il quitte sa femme et ses enfants pour se rendre en Amérique, où il donne des leçons de français et est traducteur. Auguste de Rambaud est mort à Mexico le 17 juillet 1834[43].  

Françoise Gaudelet d'Armenonville est née le 9 mars 1800 (18 Ventôse An VIII) rue Longue à Morlaix, section de la Roche. La rue où habitent les riches négociants de la ville. Témoin à sa naissance son oncle Raimond Gouïn, négociant à Morlaix et son frère Henri Jacques Gouïn, négociant à Tours, chevalier de la L.H., né le 14 février 1758, maire de Tours depuis 1795, député en 1815. Elle est élevée à Morlaix, puis à Paris et à Meaux. Voici son portrait par Candide Blaize (1795-1855) qui a peint aussi Georges Sand en 1830. Elle est la petite-fille de Jean-Baptiste III Gaudelet d'Armononville et d'une Vergier du Poue (descendante des Lantivy), côté paternel. Son grand-père maternel Armand Joseph Dubernad est cousin avec le ministre François Cabarrus et sa fille, Madame Tallien qui est devenue la princesse de Chimay. Il est cousin aussi avec les Lesseps, L'un de ses fils est le beau-frère du général Moreau et de l'amiral Bergeret.

Thérèse se marie à 17 ans à peine, à Paris, avec Auguste t de Rambaud et a deux enfants. Son mari n’est pas souvent là. Il voyage aux Indes, puis part au Mexique où il meurt en 1834. Elle a 34 ans. Il ne lui laisse que des demi-pensions relativement peu importantes. Heureusement, elle touche une pension de 600 francs. car sa belle-mère a élevé Louis XVII de sa naissance au 10 août 1792. Thérèse confie sa fille à cette dernière et envoie son fils dans des pensionnats.

Elle se remarie avec le comte Henri d'Allonville, qu’elle devait connaître depuis longtemps. En effet, elle est présente est présente au mariage du Capitaine Frédéric François Le Pippre avec Elisabeth Augustine Groult Desrivières, sa cousine germaine, le 28 août 1820 à Hanches (Eure et Loir). Les d’Allonville sont présents notamment Charles et son fils. Ils sont cousins avec les Groult des Rivières par les Petau et originaires de Montfort l’Amaury. Henri est le descendant d'une des plus anciennes et prestigieuses familles de la noblesse française, qui a payé cher sa fidélité au Roi Louis XVI. Celui-ci paie les études de son beau-fils et offre une dot importante à sa belle-fille, mais il ne sera pas présent au mariage de celle-ci. Car le comte et sa femme sont des anti-naundorfistes toujours prêts à critiquer Agathe de Rambaud et le fiancé est Naundorfiste et roturier.

Thérèse habite le château de la Hauteville (canton de Houdan). La ferme se compose de 150 hectares de terres et des bois. Elle vit aussi une partie de l'année dans son hôtel particulier, 9, boulevard de la Reine, à Versailles en 1844, à l'entrée du parc, à côté du bassin de Neptune. Ils possèdent également un appartement à Paris. A cette date, elle est dite propriétaire et rentière. Elle est décédée en sa nouvelle demeure (après 1851) : 9, rue Neuve Notre Dame, à Versailles, le vendredi 30 mars 1877. Elle transmet par héritage des vignes à Montlouis à son fils Ernest. Elle a été enterrée après le 30 mars 1877 à Versailles. Au 9, rue Neuve Notre Dame, à Versailles, ses domestiques en 1876, sont Adèle Borchet, née Halliot, qui a 46 ans et née à Holtein en Alsace et Louise Széron, qui a 24 a 26 ans et est née à Lanion, dans les Côtes du Nord. Sa voisine est la vicomtesse Guidoboni, née Fanny Lowel, une Anglaise.  

Ernest et Marguerite Le Clerc de Pulligny

Ernest de Rambaud est né à Versailles, dans l’hôtel du Gouvernement (ancien hôtel particulier de la Marquise de Pompadour), et est décédé en son château de La Hauteville le 25 février 1899[44]. Il est inhumé au cimetière Saint-Louis de Versailles le 2 mars 1899.

Ernest est le fils d'un commissaire administrateur des guerres, Auguste de Rambaud (1786-1834)[44] et de Françoise Gaudelet d'Armenonville (1800-1877)[45]. Son père est écuyer et officier, comme son grand-père avant lui. Il va mourir jeune à Mexico. Sa mère se remarie le 18 novembre 1834 avec le comte Amédée d'Allonville (1804-1885), descendant d'une des plus anciennes familles de la noblesse française[44]. Comme presque tous les hommes de sa famille, Ernest veut être officier. Son beau-père, Saint-Cyrien de la promotion 1820-1822, lui conseille de devenir polytechnicien. Après avoir réussi son examen, comme il est l'un des meilleurs élèves de sa promotion il est accepté à l'École d'application du Corps Royal d'État-Major [45]. Mais le choix cette école et celui courageux de sa grand-mère, Agathe de Rambaud, de soutenir celui qu'elle reconnaît comme étant Louis XVII, font que sa carrière va être bloquée.

Sous le Second Empire, il reconnaît un fils de Naundorf comme étant le prétendant légitime au trône. Après la proclamation de la IIIe République il séjourne au château de Frohsdorf. Le comte de Chambord, Henri V de France, lui fait cadeau de l'une de ses bagues. Et puis son ami le général marquis Gaston de Galliffet, prince de Martigues, ne devient Ministre de la Guerre que quatre mois après sa mort. Donc il n'est pas général. Il fait pourtant toutes les guerres du Second Empire. Il est même des conjurés qui font la Campagne de Paris en 1851, doux euphémisme qui peut se traduire par le coup d'état du futur Napoléon III[45]. Ernest est tour à tour aide de camp du général de Grouchy, de son cousin le général comte d'Allonville, du maréchal Baraguey d'Hilliers. Ils l'apprécient beaucoup et demande en vain de l'avancement pour lui[46]. Être aide de camp est, à cette époque là, très dangereux.

A l'étranger, du fait de ses actions courageuses et efficaces lors de trois des cinq batailles décisives de la Guerre de Crimée (1854-1856), il est l'un des rares non-Britanniques décoré de la Crimea Medal avec trois agrafes officielles (et pas des non autorisées françaises !)[45]. Il est vrai que c'est son unité qui sauve les survivants de la Brigade Légère après sa célèbre charge[45]. En Italie, Rambaud à Magenta (4 juin 1859) apporte la grande nouvelle de la victoire à Napoléon III[44]. Quelques jours plus tard, après la victoire de Melagno (10 juin 1859) dans un rapport, devenu historique même à l'étranger[47] le maréchal Baraguey d'Hilliers le recommande à nouveau à la bienveillance de l'empereur. Il trace avec d'autres anciens élèves de l'École d'État-Major les plans de la victoire de Solferino.

En Italie, devient l'ami d'un certain Henri Dunant. Certes, Ernest est enfin nommé chef d'escadron[44]. Il est fait officier de l'ordre impérial de la Légion d'Honneur, et reçoit la médaille d'Italie[45][48]. Mais comme pour la Crimée, c'est un pays étranger qui lui décerne la plus belle récompense. Vittorio Emanuele II di Savoia, roi d'Italie lui attribue la dignité de chevalier dans l'Ordre de Saint-Maurice & Saint-Lazare[45].

En 1870, il est sous Metz, chef d'état-major de la division Grenier et il est trois fois à l'ordre l'ordre de son corps d'armée[44][4]. Longtemps, les braves gens, soutenus par la présence du général Grenier et de son chef d'état-major, le lieutenant-colonel de Rambaud, se sont défendus contre les Allemands[49]. Mais Ernest de Rambaud est grièvement blessé. Il est très bien soigné en Allemagne, ce qui le surprend.

Il ne combat pas les Communards. Mais en 1872, le général Changy l'appelle à Tours comme sous-chef d'état-major général. Il concourt alors à la réorganisation du 9e corps[45] et installe en 1872 l'important camp militaire du Ruchard[44]. Ce sont ses derniers services : l'heure de la retraite sonne pour lui. Il vit ses dernières années au château de La Hauteville et à Versailles, ville qui l'avait vu naître. Du fait de son amitié avec Dunant et des liens de ce dernier avec les derniers d'Allonville, il est directeur du service hospitalier de la Croix-Rouge. À La Hauteville, il exploite ses terres et ses bois.

Ernest de Rambaud est malgré les idées légitimistes d'une partie de sa famille et de son beau-père, Amédée d'Allonville, un officier qui prend part à toutes les campagnes du Second Empire. D'ailleurs sur tous ses portraits et l'unique photo que nous connaissons de lui il porte une moustache en pointe et la forte barbiche au menton, comme l'empereur. Ernest a écrit : Reconnaissance dans l'Ille-et-Vilaine et Mémoire sur un levé de la ville de Rennes, par le lieutenant d'état-major E. de Rambaud, septembre 1844, 39 pages et levé (1 M 1239). Il est aussi l'auteur de Route d'Allemagne, de Pantin à Villeparisis, par le lieutenant d'état-major E. de Rambaud, 15 novembre 1845, 43 pages, tableau statistique et levé à vue (1 M 1293).  

Le 1er octobre 1867, Ernest est disponible. Il en profite pour épouser Marguerite Le Clerc de Pulligny, fille de Frédéric Le Clerc et Marie Eugénie Meusnier, le 2 mars 1868 à Versailles. Marguerite est née le 22 juillet 1845 à Tours. Elle a 23 ans, est très jolie, lui par contre a 49 ans. C'est la fille aînée d'un clinicien français, assez connu à cette époque, élevé et considéré comme son fils par le célèbre Pierre-Fidèle Bretonneau (1778-1862). Son beau-père est médecin en chef de l'hôpital général de Tours, professeur à l'école de médecine de Tours, chargé de la chaire d'histoire naturelle. Le trousseau de Marguerite est d'une valeur de 5000 francs, sa dot de 50 000 francs C'est une famille figurant sur L'armorial de Rielstrap (Tome I p. 432), armoiries du 28 mai 1623. Leurs cousins proches sont les comtes Leclerc de Pulligny. Marguerite descend par les femmes de grandes familles de la noblesse médiévale. Leur mariage fait l'objet d'un page entière dans le Calendrier de la noblesse de Touraine de 1868, de Carré de Busserolles. Il est cité dans la Revue héraldique, historique et nobiliaire, de 1868. La généalogie de la famille Le Clerc de Pulligny figure aussi bien entendu en bonne place dans cet ouvrage très connu. Voici le texte de leur acte de mariage :

Du lundi 2 mars 1868, 11h.30 et 1/2 du matin, acte de mariage de Auguste Louis Ernest de Rambaud, lieutenant colonel au corps d'état-major, officier de la légion d'honneur, demeurant à Versailles, rue Jouvencel 21, né en cette ville le 1er février 1819, fils majeur de Benoît Augustin Georges de Rambaud, ancien commissaire des guerres, décédé et de Thérèse Françoise Gaudelet d'Armenonville, sa veuve, aujourd'hui épouse de Monsieur d'Allonville, propriétaire avec elle, demeure à Versailles, avenue de Saint-Cloud, 15, ici présente et consentante. Et Marguerite Marie Eugénie Le Clerc, sans profession, demeurant avec ses père et mère à Tours (Indre et Loire), où elle est née le 19 juillet 1845, fille majeure de Louis Joseph Frédéric Le Clerc, docteur en médecine, médecin en chef à l'hôpital de Tours et de Marie Meusnier, son épouse, ici présents et consentants.

Lesquels futurs époux, le mère du futur et les père et mère de la future ont à l'instant représenté le certificat délivré le 29 février dernier par Maître Cabaret, notaire à Paris, constatant que le contrat de mariage des futurs a été passé le même jour devant le dit Maître Cabaret qui en a gardé minute. Nous, adjoint au maire de Versailles, vu :

les actes de naissance du futur, l'acte de décès du père du futur, la permission à lui donnée par le ministre de la guerre à l'effet de contracter le mariage dont il s'agit, le certificat de publication fait à la mairie de Tours sans opposition, les 9 et 16 février dernier les publications faites en cette mairie sans opposition les mêmes jours... A près avoir donné lecture aux parties comparants assistés ci- après nommés, des actes énoncés relatif à l'état et aux formalités de mariage ainsi que le chapitre six du titre de mariage sur les droits et devoirs respectifs des époux, avons reçu la déclaration de Auguste Louis Ernest de Rambaud qu'il prend pour épouse Marguerite Marie Eugénie Le Clerc et de la part de celle-ci qu'elle prend pour époux le dit de Rambaud. En conséquence nous avons déclaré au nom de la loi qu'ils étaient liés unis en mariage.

Tout ce qui a été fait en présence de Étienne Guillaume Ferdinand baron Picot de Buissaizon, propriétaire âgé de 58 ans, demeurant à Versailles, rue Neuve 31, cousin de l'époux, de Simon Louis François Boré-Verrier, major au régiment de carabiniers de la Garde, officier de la légion d'honneur, âgé de 46 ans, demeurant à Paris, avenue de la Tour Maubourg 36 ans, ami de l'époux, de Augustin Victor Le Clerc de Pulligny, propriétaire, âgé de 50 ans demeurant à Paris, rue Saint Florentin 4, cousin de l'épouse, et de Joseph Jules Eugène Géraudon, général de division, grand officier de la légion d'honneur, commandant la 18e Division Militaire de Tours, y demeurant, âgé de 64 ans, ami de l'époux, lesquels ont avec les époux, la mère de l'époux, les père et mère de l'épouse et nous l'adjoint faisant fonction d'officier municipal...

La dot est de 50.000 francs, de trousseau de 5.000 francs. Ernest hérite du château de La Hauteville. C'est beaucoup et c'est très peu. Ernest déclare avoir 6.000 francs d’armes et de chevaux… La solde d'un sous-lieutenant est inférieure au salaire des ouvriers parisiens les mieux payés. Celle d'un lieutenant-colonel d'état-major ne permet pas d'aller à toutes les réceptions, d'en donner et d'élever une famille. Avant le mariage la famille de la mariée doit prouver qu'elle est respectable et surtout suffisamment riche pour pourvoir aux frais du jeune ménage. Son contrat de mariage est fort long, donc nous nous contenterons de mentionner les signataires, car presque tous ont une biographie intéressante ou sont d'une famille qui n'est ni très riche, ni de la grande aristocratie, mais qui a laissé une trace dans l'histoire.

Mme Amélie David, sa cousine, Mme Rogeard, c'est Élisabeth Sophie Gouïn (1799-1881), épouse de Nicolas Rogeard, nièce de Henri Jacques Goüin-Moisant et belle-mère de Charles Lucas La famille Gouïn, originaire de Rennes et de ses environs, est l'une des plus célèbres de Touraine, notamment du fait de l'hôtel Gouïn. Sa mère, une Dubernad est la grand-tante d’Ernest de Rambaud.

M. le général de division de Géraudon (1803-1881), commande la 18e division territoriale (Tours, Le Mans, Blois, Poitiers) est son supérieur et son ami.Il est comte et Saint-Cyrien. Fils comme Ernest d'un Commissaire des guerres, il est l'un des responsables du coup d'état de décembre 1851. M. le baron Picot de Buissaizon, son cousin et ami,est le neveu du baron Étienne Guillaume Picot de Bazus et aussi du savant Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse M. Verrier, major au régiment des carabiniers de la Garde impériale, et Mme Verrier, amis. François Boré-Verrier, major au régiment de carabiniers de la Garde, officier de la légion d'honneur, âgé de 46 ans, demeurant à Paris, avenue de la Tour Maubourg Famille éteinte du fait le la 1èreguerre mondiale. En 1876, il est général, commandant la 1ère brigade de cuirassiers. M. et Mme A. Le Pippre, capitaine d’état-major, cousins et amis. Aymar Le Pippre (1827-1904) est le petit-fils du grand-oncle d'Ernest, le général-comte Louis Groult des Rivières. Il est l’auteur du Guide pour la préparation des transports de troupes par les chemins de fer en temps de guerre[50] et sa femme, Thérèse Delpla, veuve du comte Marc Carthy, cousin germain du maréchal Bugeaud. Aymar Le Pippre va se remarier avec leur fille Caroline Marc Carthy (1827-1889), elle-même veuve du général Eugène Daumas, directeur des Affaires en Algérie et spécialiste mondialement connu des races de chevaux et auteur de livres également sur l’Afrique du Nord. Les Le Pippre de Tinques figurent sur l’Armorial de Montfort-l’Amaury et étaient amis avec la duchesse de Berry et Madame de Tourzel. Les Mac Carthy descendent directement de Mogh Nuadbad, roi de Momonie (Irlande), tué à la bataille de Moylena, en 192[51]. Ils sont officiers du XVIe au XIXe, négociants en vins à Bordeaux à la fin du XVIIIe et négociants en vins à Bordeaux à la fin du XVIIIe. Louis XVI reconnaît leurs origines anciennes. Ils ont donc le droit aux honneurs de la Cour. Thérèse Delpla, Mme A. Le Pippre, est la fille de Justin Delpla, armateur corsaire de Bordeaux, qui acheta le Château de Latour-Camblanes et les vignes, en 1800. M. S. Le Pippre, ami et cousin. Septime Le Pippre (1833-1871) est né chez la comtesse des Rivières, née Gaudelet d'Armenonville, son aïeule, grand-tante d'Ernest de Rambaud, à Montfort-l'Amaury. Côté Marguerite Le Clerc de Pulligny :

Mme Veuve E. Le Clerc, son aïeule. Emmanuelle Aimée du Chastel est née le 10 juin 1790 à Chouzé-sur-Loire. Elle se sépare d'avec son mari en 1823. Elle vit Pierre Bretonneau, qui élève Frédéric et Marguerite comme s'ils étaient son fils et sa petite-fille. Le blason des du Chastel est D'argent à deux tours crénelées d'azur, accompagnées en pointe d'un léopard de gueules et en chef d'une étoile de sable. Elle est la cousine de Gaspard Séverin Duchastel qui va voter contre la mort du roi, très malade et porté par ses camarades girondins. Mlle Jeanne Le Clerc, sa sœur., M. le comte et Mme la comtesse de Pulligny, son cousin. Victor Le Clerc de Pulligny (1818-1906) est fait comte héréditaire palatin du palais du Latran, en février 1857. Il obtient avec son frère de relever le nom de Pulligny le 18 mars 1852. Tous deux y seront légalement autorisés par décret impérial du 25 Juin 1860 et décret du Conseil d'État du 3 août 1861. Les Le Clerc de Pulligny sont une famille citée dans le Nobiliaire de Normandie, d'Édouard Drigon de Magny. Augustin se marie avec Pauline Elizabeth de Fussey, le 17 mai 1852, à Paris. Elle est la fille du comte Jean Baptiste Édouard de Fussey, illustre veneur, pour l’Encyclopédie de la vénerie. Chérin envoie un mémoire où il conclut : La famille de Fussey passe avec raison pour l’une des plus anciennes de Bourgogne, où elle est connue depuis plus de 500 ans. Sur le vu de ce mémoire le marquis de Fussey avait eu le droit aux honneurs de la Cour. Le colonel Arnaud précise qu’ils portent :D'argent, à une fasce de gueules, accompagné de 6 merlettes de sable, 3 en chef rangées, et 3 en pointe, 2 et 1 (Bourgogne Lorraine). C’est en réalité une famille originaire du Barrois et il est amusant de constater qu’après 200 ans en Touraine après les Le Clerc n’ont pas oublié leurs origines. Gustave Chaix d’Est Ange, dans son Dictionnaire des Familles françaises, cite parmi les principales alliances de la famille Fussey, ce Le Clerc de Pulligny et indique que sa femme est veuve d'Hippolyte Frédéric Ladureau de Belot, dont elle a eu un fils qui est élevé pendant 10 ans par son beau-père Victor Le Clerc de Pulligny. Ce Léon Ladureau de Belot se marie avec l’une des petites-filles de Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur (l’une des Petites Filles modèles), Camille de Malaret (1848-1883). Hélas, ce n'est pas un mariage heureux ! Camille dès son plus jeune âge a des problèmes de santé. Elle meurt à 34 ans et leur fils peu de temps après. Victor est Président du C.A. du Chemin de Fer de Lyon à la Croix-Rousse[52]. Il meurt en 1906. La comtesse est morte dès 1875. M. et Madame la vicomtesse de Pulligny, sa cousine. Félix Leclerc de Pulligny (1821-1893). Les Huvé de Garel portent : D'argent, à un chevron d'azur accompagné de 3 merlettes de même. (Vexin) La plupart des membres de cette famille étaient architectes du roi[53]. Félix est le père de Jean Leclerc de Pulligny, polytechnicien comme Ernest et beaucoup de membres de sa famille. M. le comte et Mme la comtesse Frédéric du Châtel, son cousin et sa cousine. Ernest est aussi présent au mariage le 18 avril 1868, à Avignon, de sa nièce Félicité Louise Verger, la fille de sa sœur Ernestine de Rambaud, avec Eugène Gaillard de Saint-Germain, receveur particulier des finances, ancien officier. L'acte précise qu'il est domicilié à l'époque à Versailles.

Le lieutenant-colonel Ernest de Rambaud rejoint le camp de Chalons le 31 mai 1868[54] après 8 mois de disponibilité. C’est Baraguey d'Hilliers qui commande le camp de Chalons.

Le 4 février 1869 naît 24 rue Neuve, Germaine de Rambaud, son premier enfant. Il est chef d'état-major de la 7e division militaire. Le parrain est Édouard, vicomte de Vezet, d'une famille de la noblesse franc-comtoise, originaire de Vuillafans, où elle est citée dès 1394. Cet ami va être le commandant d'un bataillon de mobiles du Doubs pendant la guerre de 70.

Le 18 mai 1870 naît au 35 rue de l'Impératrice (actuellement rue Jeanne d'Arc), à Rouen, son fils Jacques. Le parrain est son ami Henry Eugène Séguineau de Préval, polytechnicien comme lui. Il était en Crimée, à Solferino et Magenta, avec lui. Ami de Dunant, il signe comme plénipotentiaire de l'empereur Napoléon III la Convention des blessés de guerre à Genève qui crée la Croix-Rouge (1863-1868). Il est Intendant militaire de Rouen. Ernest, futur directeur des services hospitaliers de la Croix-Rouge, l'aide déjà à développer les services de la C.R.. Il est chef d'état-major de la 2e division militaire ce qui lui donne beaucoup de pouvoirs administratifs. Nous les retrouverons dirigeant la C.R. française après la guerre.

Le 16 juillet 1870, Ernest est chef d'état-major de la 2ème division d'infanterie du 4ème corps d’armée du Rhin[45].  

AU XXE SIÈCLE ET AU XXIE

Marguerite Le Clerc-de Rambaud décédera bien des années après à La Hauteville, et sera enterrée à ses côtés.

Ses fils font toute la guerre de 14, malgré leur âge avancé, comme son petit-fils, Gérard de Rambaud, volontaire à 17 ans, gazé à l'ypérite. Sur ses cinq petits-neveux : Roger Gaillard de Saint Germain (1872-1917), directeur du Crédit Lyonnais, est mort pour la France. Ulric (1875-1945), est chef d'escadron d'artillerie. Raoul (1879-1951), officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, est chef d'escadron de cavalerie. Gaston (1884-1915) fait partie de la première génération d'Action française. Il est mort pour la France, comme capitaine au 24e R.I.. Sa petite-nièce, Yvonne Gaillard de Saint Germain (1888-1940) apprend en 1916 que son mari René Saint-Chapelle est mort lors des combats pour le fort de Vaux. Elle se remarie bien plus tard avec le comte Michel Hurault de Vibraye (1877-1949), co-héritier du château de Cheverny. Leur cousin, le lieutenant-colonel Henry Mottet de La Fontaine, est tué le 5 août 1917 à la bataille de Klein Zillebeke. Ce Mottet, arrière-petit-fils du grand-oncle d'Ernest est venu défendre le pays de ses ancêtres. Plusieurs autres Mottet de La Fontaine revenus s'établir en France finiront leurs vies dans les camps nazis,du fait de leurs origines en partie britanniques. La famille n'est toujours pas éteinte malgré un millénaire d'existence.


RAMBAUD, de Labazinie D'azur à 3 aigles d'or. (Arm. 1696, Périgueax, 1076, I.O.).



NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Une Famille du Lyonnais. Les Rambaud,...: Émile Salomon (1888 - 1945). Aix-les-Bains 1910.
  2. "Proceedings of the Huguenot Society of London." Historical and Genealogical Account of the Huguenot Family of Rambaut in France .... Major Bertrand R-R. RAMBAUT
  3. Les généalogistes, le roi et la cour en France, XVIIe-XVIIIe siècles (avec Chantal Grell) in Historiographie an europäischen Höfen (17.-18. Jahrhundert), Studien zum Hof als Produktionsort von Geschichtsschreibung und historischer Repräsentation, Markus Völkel et Arno Strohmeyer éd., Berlin, Duncker & Humblot, 2009, p. 255-274
  4. Une Famille du Lyonnais. Les Rambaud,... : Émile Salomon (1888-1945). Aix-les-Bains 1910.
  5. Histoire générale de Dauphiné, Nicolas Chorier, P. Charvys, 1661.
  6. Une Famille du Lyonnais. Les Rambaud,...: Émile Salomon (1888-1945). Aix-les-Bains 1910.
  7. Une Famille du Lyonnais. Les Rambaud,...: Émile Salomon (1888-1945). Aix-les-Bains 1910.
  8. "Proceedings of the Huguenot Society of London." Historical and Genealogical Account of the Huguenot Family of Rambaut in France .... Major Bertrand R-R. RAMBAUT, descendant des Rambaud de Guyenne.
  9. Les temps modernes
  10. Une Famille du Lyonnais. Les Rambaud,...: Émile Salomon (1888-1945). Aix-les-Bains 1910.
  11. Histoire générale de Dauphiné, Nicolas Chorier, P. Charvys, 1661.
  12. Une Famille du Lyonnais. Les Rambaud,...: Émile Salomon (1888-1945). Aix-les-Bains 1910.
  13. RICHÉ, Pierre. Les réfugiés wisigoths dans le monde carolingien In : L'Europe héritière de l'Espagne wisigothique. Madrid : Casa de Velázquez, 1992.
  14. Une Famille du Lyonnais. Les Rambaud,...: Émile Salomon (1888-1945). Aix-les-Bains 1910.
  15. "Proceedings of the Huguenot Society of London." Historical and Genealogical Account of the Huguenot Family of Rambaut in France .... Major Bertrand R-R. RAMBAUT
  16. ARCHIVES HISTORIQUES DU DÉPARTEMENT DE LA GIRONDE TOME VINGT-ET-UNIÈME BORDEAUX IMPRIMERIE G. GOUNOUILHOU 11, RUE GUIRAUDE, M DCCC LXXXI.
  17. ARCHIVES HISTORIQUES DU DÉPARTEMENT DE LA GIRONDE TOME VINGT-ET-UNIÈME BORDEAUX IMPRIMERIE G. GOUNOUILHOU 11, RUE GUIRAUDE, M DCCC LXXXI.
  18. Les Rambaud de Montgardin et Ancelle (Hélène et Thierry Bianco)
  19. Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes : avec bibliographie, armoiries, sceaux & portraits : Allemand, Félix (1844-1918).
  20. Roman, Joseph. Inventaire et analyse des documents du Moyen âge relatifs au Haut-Dauphiné.
  21. La Critique 529, article Rambaud & Is B 2623 & Armorial haut-alpin
  22. Les Rambaud de Montgardin et Ancelle (Hélène et Thierry Bianco)
  23. TH I p 49.
  24. BSEHA 1899 p 216.
  25. ADHA série E 169.
  26. Roman, Joseph. Etat ecclésiastique administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie...
  27. TH I p 74.
  28. TH I p 75.
  29. Critique
  30. Recueil d'armoiries des maisons nobles de France, Gourdon de Genouillac, Henri, 1860 - Paris : E. Dentu et Armorial universel, précédé d'un traité complet de la science du blason et suivi d'un supplément, tome 1, Jouffroy d'Eschavannes, E. (1820-...), 1844 - Paris, L. Curmer.
  31. Les Rambaud de Montgardin et Ancelle(Hélène et Thierry Bianco)
  32. J. Gosdidier, d’après ADHA série E 43)
  33. Les temps modernes
  34. Les temps modernes
  35. TH I p 79
  36. ADHA série E 173.
  37. ADHA série E 175.
  38. ADHA série E 175
  39. Is B 2629
  40. ADHA E 170.
  41. TH II p 310.
  42. Roman, Joseph. Etat ecclésiastique administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des...
  43. ADHA série E 175.
  44. F. Vallon-Corse.
  45. Dictionnaire, I, 655
  46. Is B 3990.
  47. Jacques Sacon, imprimeur-libraire lyonnais du XVIe siècle (1497-1529), Marion Chalvin, Marion | Master 2 Cultures de l'écrit et de l'image | Mémoire de Recherche | Septembre 2011 Lyon 2.
  48. (Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, p. 396.
  49. E 175, Armorial haut-alpin
  50. ADHA série E 175.
  51. ADHA série E 175.
  52. ADHA série E 173
  53. Roman, Joseph. Etat ecclésiastique administratif et féodal antérieur à 1789 …
  54. Supplément au Catalogue des actes du dauphin Louis II devenu le roi de ..., de Emmanuel Pilot de Thorey, Gustave Vellein, Société de statistique, des sciences naturelles et des arts industriels du département de l'Isère, Grenoble, 1899. Page 109.
  55. Catalogue des actes du dauphin Louis II devenu le roi de France Louis XI: relatifs à l'administration du Dauphiné, Emmanuel Pilot de Thorey, Société scientifique du Dauphiné, Société de statistique des sciences naturelles et des arts industriels du département de l'Isère, Grenoble, Imprimerie de Maisonville, V. Truc, successeur, 1899. Notes sur l'article: v. 2, p.359.
  56. ADHA série G 1512
  57. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, p. 396.
  58. (Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, p. 396..
  59. G 1513
  60. TH I p 77.
  61. Fillet, op, .cit. infra
  62. Acte de vérification de la noblesse de Gaspard de Rambaud au XVIIe siècle et F. Vallon-Corse.
  63. Acte de vérification de la noblesse de Gaspard de Rambaud au XVIIe siècle et F. Vallon-Corse.
  64. Bibliothèque historique et littéraire du Dauphiné (1864), Hyacinthe Gariel, E. Allier 1864.
  65. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Hautes-Alpes: Articles 1 à 249. Mandement & Marquisat de Savine, Volume 1 de Inventaire sommaire des Archives, départementales antérieures à 1790, Hautes-Alpes: Série E, Archives départementales des Hautes-Alpes, Imprimerie & Librairie Alpines, 1910.
  66. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Volume 1.
  67. [boite 43 - Pays d'Aigues (Vaucluse, France) - Fonds d'érudits 1511 - 1530].
  68. La chaîne sur la Genèse. Édition intégrale IV. Chapitres 29 à 50. Volume 14 de Orbis (Louvain, Belgium): Studienkreis "Geschichte der Sprachwissenschaft" (Germany). International Colloquium, Studienkreis Geschichte der Sprachwissenschaft, Piet Desmet, L. Jooken, P. Schmitter, P. Swiggers. Peeters Publishers, 2000. ISBN 904290884X, 9789042908840.
  69. Bousquet, Robert, E. 1981. The Sixteenth Century Quest for a Reformed Orthography: The Alphabet of Honorat Rambaud. Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance 53.
  70. J. Mossy, Dictionnaire de la Provence et du Comté-Venaissin, Claude François Achard, 1785, p. 140 et 141.
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  72. [boite 43 - Pays d'Aigues (Vaucluse, France) - Fonds d'érudits 1511 - 1530].
  73. Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Avignon, A. Barthélemy,‎ 1986.
  74. Saint-Chamas, Bouches-du-Rhône, 412 E 197 F ° 453.
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  76. Pertuis - Testaments 1551-1560. 3 E 56 n°548 f°1204.
  77. Julian : Contrat de mariage de Guillaume III (avec Étiennette Ensuque) - Saint-Chamas, 13250, Bouches-du-Rhône, 412 E 197 F ° 453.
  78. Collection des inventaires sommaires des archives départementales ... Bouches-du-Rhône, Ministère de l'intérieur, Typ. et lith. Cayer et ce., 1884. f° 19 v°).
  79. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Chambre des comptes de Provence Nos 1 à 1499, Blancard, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Impr. et librairie administratives de P. Dupont.
  80. L'encadrement religieux des fidèles au Moyen-Age et jusqu'au Concile de Trente: la paroisse, le clergé, la pastorale, la dévotion, Volume 109, Numéro 1 de Congres National des sociétés savantes. Section d'histoire médiévale et de Philologie, Volume 1, Comité des travaux historiques et scientifiques. Section d'histoire médiévale et de philologie, C.T.H.S., 1985.
  81. Naissance et développement d'une ville
  82. Arch. dép. B.-du-Rh., 40j E 116.fb 41 vol 87.
  83. ARLES ET LE RHÔNE A LA FIN DU MOYEN AGE LES LEVÉES ET LE PORT
  84. Le pont Flavien. (monument historique).
  85. 17 mars 1585 : Contrat de mariage (avec Marguerite SURIAN) - Miramas, 13140, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, 412 E 76 F° 34 ME MAYMBERT Pierre.
  86. Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Édition 3, Schlesinger Frères, 1872. p.86 et suivantes.
  87. Le Notaire, la famille et la ville: Aix-en-Provence à la fin du XVIe siècle, Histoire Notariale, Claire Dolan, Presses Univ. du Mirail, 1998.
  88. Volume 8 de Etat de la France, dans lequel on voit tout ce qui regarde le gouvernement ecclésiastique, le militaire, la justice, les finances, le commerce, les manufactures, Henri de Boulainvilliers, Henri de Boulainvilliers 1752.
  89. Archives Bouches-du-Rhône, 412 E 85 F° 344.
  90. Dictionnaire géographique, historique, archéologique et biographique de Communes du Département de Vaucluse, Jul Courtet, Bonnet, 1857.
  91. Archives Bouches-du-Rhône, 412 E 85 F° 344.
  92. 412 E 86 F° 51.
  93. Le Saint-Chamas médiéval du Baou: VIIe siècle - XVIIe siècle, Paul Lafran, Amis du Vieux Saint-Chamas, 1993. p.81.
  94. Histoire héroique et universelle de la noblesse de Provence, Artefeuil, Louis Ventre (seigneur de la Touloubre), Ernest Rozière (vicomte de), la veuve Girard; se vend chez F. Seguin, 1901. p.94.
  95. Jean Rimbaud conjoint GIRAUDON HONORADE p. 552 An 1614 Numéro/Source 363E-95.
  96. Livre de raison d'un notable et académicien aixois: Casimir de Barrigue, comte de Montvalon, 1774-1845. Claude-Alain Sarre. Mémoire & documents, 2003.
  97. Annales de la Faculté de droit et de science politique d'Aix-Marseille, Numéro 58, Presses universitaires de France, 1972.
  98. Archives Bouches-du-Rhône, 412/ E 85/F° 344/ME PERRIER
  99. 412 E 86 F° 51.
  100. Le Saint-Chamas médiéval du Baou: VIIe siècle - XVIIe siècle, Paul Lafran, Amis du Vieux Saint-Chamas, 1993. p.81.
  101. Le pays des quatre reines, Bernard Falque de Bezaure, A. Reynaud, 1973.
  102. L'Ancienne Principauté de Dombes Et Son Parlement: La Famille Cachet de Montézan, Des Cotes de Garnerans... Livre broché – 1 février 2012, Edition Français de Eudoxe de Lombardon-Montezan.
  103. Le pays des quatre reines, Bernard Falque de Bezaure, A. Reynaud, 1973.
  104. Vexillologie Provençale
  105. L'Ancienne Principauté de Dombes Et Son Parlement: La Famille Cachet de Montézan, Des Cotes de Garnerans... Livre broché – 1 février 2012, Edition Français de Eudoxe de Lombardon-Montezan.
  106. Au pays des Khédives: plaquettes égyptiennes - Page 277. John Ninet · 1890.
  107. 10 juillet 1656 : Contrat de mariage (avec Guillaume ATTENOUX) - Saint-Chamas, 412 E 394 F´ 169.
  108. Bastides, terres, hermas, prés, vignes au terroir dudit Goult, lieux dits : La Font-du-Castory, le Bougiéron Aigue-Soutel, Saint-Pan lally, etc., 26 novembre 1649 (fol. 1039).
  109. Gordes: notes d'histoire, Jean-Louis Morand, Mairie de Gordes, 1987.
  110. acte de mariage - RambaudMadeleineM1683 - Bouches du Rhône, Saint Chamas.
  111. acte de mariage - RambaudMadeleineM1683 - Bouches du Rhône, Saint Chamas.
  112. AD 13, f° 233v et f° 243v.
  113. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal 1764/1787. Dossier CAOM - IREL
  114. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal 1764/1787. Dossier CAOM - IREL
  115. P 415 V, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Bouches-du-Rhône. Archives civiles. Série B. Librairie administratives de P. Dupont, 1932.
  116. Histoire du commerce français dans le Levant au xviiie siècle, Paul Masson, 1911, p.494.
  117. f° 599, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Bouches-du-Rhône. Archives civiles. Série B. Librairie administratives de P. Dupont, 1932.
  118. La Provence au XVIIIe siècle: La vie économique, Paul Masson, Librairie Hachette & cie., 1936, v. 3. p.154.
  119. Guy de Rambaud, Pour l’amour du Dauphin, Anovi 2005.
  120. Armorial de la Provence, du comtat Venaissin, de la principauté d'Orange, des baronnies, du Gapençais, de l'Embrunois, du Briançonnais et du comté de Nice : détermination des blasons par la nouvelle méthode des nombres signalétiques, les Provençaux titrés et anoblis au XIXe siècle, devises, dictons, cris de guerre, fiefs titrés et terres seigneuriales / docteur Séverin Icard ; avec la collaboration de G. Abbadie, G. Arnaud, A. Grimaud et J.-B. Roume. Protat frères (Mâcon) : 1932.
  121. Les belles demeures de marseille
  122. La Provence au XVIIIe siècle: La vie économique, Paul Masson, Librairie Hachette & cie., 1936, v. 3. p.154.
  123. Histoire du commerce français dans le Levant au xviiie siècle, Paul Masson, 1911, p.494.
  124. P 415 V, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Bouches-du-Rhône. Archives civiles. Série B. Librairie administratives de P. Dupont, 1932.
  125. Georges René Le Pelley de Pléville (1726-1805), Bertrand Mayeux
  126. AD 13, f° 57.
  127. Guy de Rambaud, Pour l’amour du Dauphin, Anovi 2005.
  128. Georges René Le Pelley de Pléville (1726-1805), Bertrand Mayeux
  129. Les belles demeures de marseille
  130. Répertoire des travaux de la Société de Statistique de Marseille, Volume 34, 1872.
  131. Cartes à jouer et tarots de Marseille : la donation Camoin, Musée du Vieux-Marseille, Alors Hors Du Temps, 2004.
  132. D'Hozier, Provence I, p. 652 (texte). Provence 2, p. 1246 armorié.
  133. f° 599, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Bouches-du-Rhône. Archives civiles. Série B. Librairie administratives de P. Dupont, 1932.
  134. Correspondance des consuls de France à Alger 1642-1792: inventaire analytique des articles A.E. BI 115 à 145, Archives Nationales, Mohamed Touili, Centre historique des archives nationales, 2001.
  135. Gazette de Brunswig: 1755. Éditeur Le Beau, 1755.
  136. Textes pour servir à l'histoire de l'Algérie au XVIIIe siècle: Suivis de la guerre des quinze heures, Jean-Baptiste Barbe, Lucien Chaillou, André Alexandre Le Maire. FeniXX.
  137. Correspondance des consuls de France à Alger 1642-1792: ... Archives Nationales, ‎Mohamed Touili · 2001.
  138. AE/B/I/115-AE/B/I/145 - F°346-348. Affaires étrangères. Correspondance reçue du consulat d'Alger (1642-1792)
  139. Archives Europe AE/B/I/211-AE/B/I/300 - Fol. 267-268v
  140. Archives Europe AE/B/I/211-AE/B/I/300 - Fol. 25-29v
  141. Georges René Le Pelley de Pléville (1726-1805), ar Bertrand Mayeux
  142. P 415 V, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Bouches-du-Rhône. Archives civiles. Série B. Librairie administratives de P. Dupont, 1932.
  143. Les belles demeures de marseille
  144. Armorial des échevins de Marseille: de 1660 à 1790, Octave Teissier, Société anonyme de l'imprimerie marseillaise, 1883, p.88.
  145. Fêtes patronales et usages des Corporations et Associations qui existaient à Marseille avant 1789; leurs armoiries. ... Avec 27 planches représentant les blasons ..., Marcel de REGIS DE LA COLOMBIÈRE, Joseph François LAUGIER, Aubry, Boej, 1863. p.33.
  146. Georges René Le Pelley de Pléville (1726-1805), ar Bertrand Mayeux
  147. Georges René Le Pelley de Pléville (1726-1805), Bertrand Mayeux
  148. Les belles demeures de marseille
  149. Négociants marseillais au XVIIIe siècle, contribution à l'étude des économies maritimes - Page 937.
  150. Cargaisons indiennes Solier et Cie, 1781-1793 - Page 91, de Louis Dermigny - 1960.
  151. Histoire maritime de France depuis la guerre de Nimègue jusqu'à nos jours, Léon Guérin, v. 2, p.124.
  152. Dossier militaire de Benoît de Rambaud, C.A.O.M. Aix-en-Provence.
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  154. Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil F° 84.
  155. Georges René Le Pelley de Pléville (1726-1805), par Bertrand Mayeux
  156. Monique Le Pelley-Fonteny, Gilles Désiré dit Gosset, Michèle Chartrain, Mémoires d'un marin granvillais, Les Cahiers culturels de la Manche, Conseil général de la Manche.
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  158. Annuaire de la noblesse de France : Le Pelley du Manoir et de Pléville, p. 204-205.
  159. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783) / Baron Ludovic de Contenson (1861-1935). A. Picard (Paris). 1934.
  160. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783) / Baron Ludovic de Contenson (1861-1935). A. Picard (Paris). 1934.
  161. Monique Le Pelley-Fonteny, Gilles Désiré dit Gosset, Michèle Chartrain, Mémoires d'un marin granvillais, Les Cahiers culturels de la Manche, Conseil général de la Manche.
  162. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783) / Baron Ludovic de Contenson (1861-1935). A. Picard (Paris). 1934.
  163. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783) / Baron Ludovic de Contenson (1861-1935). A. Picard (Paris). 1934.
  164. Dictionnaire des marins francs-maçons, gens de mer et professions connexes aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles: travaux de la loge maritime de recherche La Pérouse, Jean-Marc Van Hille, Association ponantaise d'histoire maritime, L'Harmattan, 2011.
  165. L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, Volume 90, Benj. Duprat, Libraire de l'Institut, 1927 et 1955.
  166. Louis XVII: des documents-- des faits-- des certitudes-- : 1785-27 mars 1986, Xavier de Roche, Editions de Paris, 1986.
  167. La grande encyclopédie d'Henri Monin Inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Tome vingt-quatrième, Moissonneuse-Nord. 1995. p.851 article sur Karl-Wilhelm Naundorff.
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  169. Paul Airiau, La légitimité incertaine (1814-1853) : retour sur les faux Louis XVII, Revue d'histoire du XIXe siècle, 39 | 2009, 115-127.
  170. Guy de Rambaud, Pour l’amour du Dauphin, Anovi 2005.
  171. Armorial de la Provence, du comtat Venaissin,, de la principauté d'Orange, des baronnies, du Gapençais, de l'Embrunois, du Briançonnais et du comté de Nice : détermination des blasons par la nouvelle méthode des nombres signalétiques, les Provençaux titrés et anoblis au XIXe siècle, devises, dictons, cris de guerre, fiefs titrés et terres seigneuriales / docteur Séverin Icard ; avec la collaboration de G. Abbadie, G. Arnaud, A. Grimaud et J.-B. Roume. Protat frères (Mâcon) : 1932.
  172. Armorial de la ville de Marseille : recueil officiel dressé par les ordres de Louis XIV
  173. Présences françaises outre-mer, XVIe-XXIe siècles, Hommes et sociétés, Volume 1, Philippe Bonnichon, Pierre Gény, Académie des sciences d'outre-mer, Jean Nemo, KARTHALA Editions, 2012. p. 335.
  174. Lorient, XVIIIe siècle, Numéro 2 de Cahiers de la Compagnie des Indes, Florence D'Souza, Musée de la Compagnie des Indes, 1997.
  175. Revue historique des Mascareignes, Numéro 1, Indian Ocean International Historical Association, Éditeur Association historique internationale de l'océan Indien, 1998.
  176. Archives du dépôt des fortifications des colonies: Indes, Archives nationales (France), Alexis Rinckenbach, Documentation Française/Archives Nationales, 1998. pp. 42, 72, 121. ISBN 2110038748, 9782110038746.
  177. Présences françaises outre-mer, XVIe-XXIe siècles, Hommes et sociétés, Volume 1, Philippe Bonnichon, Pierre Gény, Académie des sciences d'outre-mer, Jean Nemo, KARTHALA Editions, 2012. p. 335.
  178. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
  179. La guerre aux iles de France et Bourbon, 1809-1810, Henry de Poyen-Bellisle, Imprimerie nationale, 1896.
  180. Le trésor de Barberousse, Paul Anski, Mon Petit Editeur, 2010.
  181. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. p.17.
  182. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. p.18.
  183. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. p.17.
  184. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. p.18.
  185. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. pp. 17, 18
  186. Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, F° 36, 79v°
  187. La Corse : son évolution au XIXe siècle et au début du XXe siècle ; Le Plan Terrier de la Corse au XVIIIe siècle, Albitreccia, Antoine (1892-1945). Éditeur : Lafitte (Marseille) : 1942
  188. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
  189. Lorient, XVIIIe siècle, Numéro 2 de Cahiers de la Compagnie des Indes, Florence D'Souza, Musée de la Compagnie des Indes, 1997.
  190. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. pp. 17, 18
  191. Indo-French Relations, Volume 2 de Indian council of historical research. Monograph series, Monograph series, K. S. Mathew, S. Jeyaseela Stephen, Indian Council of Historical Research. Éditeur Pragati Publications, 1999.
  192. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. p. 87.
  193. Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, F° 36, 79v°
  194. Armorial de la France. Magny, Ludovic de (1826-1914). "Archives de la noblesse" (Paris) 1874-1875.
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  196. L'Hôtel du Mess, anciennement aux Brugniart, Bontemps, Charpentier, Coustant, Esmangart de Beauval, de Frézals, Xavier de Bonnault d'Houët, 1911.
  197. Les hommes illustres du Département de l'Oise: bibliothèque du Beauvaisis: notices biographiques, critiques, analyses littéraires, citations d'ouvrages, documents particuliers, etc, Volumes 1 à 3, Charles Braine, Éditeur Desjardins, 1858.
  198. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Bureau de la publication, 1869.
  199. The County Families of the United Kingdom: Or, Royal Manual of the Titled and Untitled Aristocracy of Great Britain and Ireland : Containing a Brief Notice of the Descent, Birth, Marriage, Education, and Appointments of Each Person, His Heir Apparent Or Presumptive, as Also a Record of the ..., Edward Walford, Édition 6, Éditeur Robert Hardwicke, 1871.
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  212. Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, F° 36, 79v°
  213. Présences françaises outre-mer, XVIe-XXIe siècles, Hommes et sociétés, Volume 1, Philippe Bonnichon, Pierre Gény, Académie des sciences d'outre-mer, Jean Nemo, KARTHALA Editions, 2012. p. 335.
  214. Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, F° 36, 79v°
  215. Présences françaises outre-mer, XVIe-XXIe siècles, Hommes et sociétés, Volume 1, Philippe Bonnichon, Pierre Gény, Académie des sciences d'outre-mer, Jean Nemo, KARTHALA Editions, 2012. p. 335.
  216. Présences françaises outre-mer, XVIe-XXIe siècles, Hommes et sociétés, Volume 1, Philippe Bonnichon, Pierre Gény, Académie des sciences d'outre-mer, Jean Nemo, KARTHALA Editions, 2012. p. 335.
  217. Présences françaises outre-mer, XVIe-XXIe siècles, Hommes et sociétés, Volume 1, Philippe Bonnichon, Pierre Gény, Académie des sciences d'outre-mer, Jean Nemo, KARTHALA Editions, 2012. p. 335.
  218. Présences françaises outre-mer, XVIe-XXIe siècles, Hommes et sociétés, Volume 1, Philippe Bonnichon, Pierre Gény, Académie des sciences d'outre-mer, Jean Nemo, KARTHALA Editions, 2012. p. 335.
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  222. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. p.17.
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  226. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
  227. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. p.17.
  228. Histoire maritime de France depuis la guerre de Nimègue jusqu'à nos jours, Léon Guérin, v. 2, p.124.
  229. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. pp. 17, 18
  230. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
  231. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
  232. Histoire maritime de France depuis la guerre de Nimègue jusqu'à nos jours, Léon Guérin, v. 2, p.124.
  233. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
  234. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
  235. Pléville-Le-Pelley : mousse, corsaire, officier de vaisseau, amiral, ministre de la Marine, 1726-1805, Fougeray Du Coudrey Raoul, A. Dior (Granville) 1905.
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  237. Pléville-Le-Pelley : mousse, corsaire, officier de vaisseau, amiral, ministre de la Marine, 1726-1805, Fougeray Du Coudrey Raoul, A. Dior (Granville) 1905.
  238. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. p.18.
  239. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
  240. La Corse : son évolution au XIXe siècle et au début du XXe siècle ; Le Plan Terrier de la Corse au XVIIIe siècle, Albitreccia, Antoine (1892-1945). Éditeur : Lafitte (Marseille) : 1942
  241. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
  242. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
  243. Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, F° 36, 79v°
  244. La Corse : son évolution au XIXe siècle et au début du XXe siècle ; Le Plan Terrier de la Corse au XVIIIe siècle, Albitreccia, Antoine (1892-1945). Éditeur : Lafitte (Marseille) : 1942
  245. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
  246. La Corse : son évolution au XIXe siècle et au début du XXe siècle ; Le Plan Terrier de la Corse au XVIIIe siècle, Albitreccia, Antoine (1892-1945). Éditeur : Lafitte (Marseille) : 1942
  247. Lorient, XVIIIe siècle, Numéro 2 de Cahiers de la Compagnie des Indes, Florence D'Souza, Musée de la Compagnie des Indes, 1997.
  248. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry. Cote de référence FR ANOM COL E 345. pp. 17, 18
  249. Indo-French Relations, Volume 2 de Indian council of historical research. Monograph series, Monograph series, K. S. Mathew, S. Jeyaseela Stephen, Indian Council of Historical Research. Éditeur Pragati Publications, 1999.
  250. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. pp. 17, 18
  251. L'Île de France contemporaine, lettre-préface de Jules Lemaître, Rauville, Hervé de (1858-1935), Nouvelle librairie nationale (Paris), 1909, p.349.
  252. Plan Topographique de la partie de la Cote de l'Isle de France Comprise Depuis La Batterie & la Reine du Grand port Jusque a l'Embouchure de la Riviere du Poste / Levé par Mr Rambaud...
  253. Archives du dépôt des fortifications des colonies: Indes, Archives nationales (France), Alexis Rinckenbach, Documentation Française/Archives Nationales, 1998. pp. 42, 72, 121. ISBN 2110038748, 9782110038746.
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  256. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. p. 26.
  257. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. pp. 17, 18
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  259. Revue historique des Mascareignes, Numéro 1, Indian Ocean International Historical Association, Éditeur Association historique internationale de l'océan Indien, 1998.
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  261. La guerre aux iles de France et Bourbon, 1809-1810, Henry de Poyen-Bellisle, Imprimerie nationale, 1896.
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  263. Charles Cunat, Le bailli de Suffren : Sa vie, ses voyages, La Découvrance, 2008 (ISBN 9782842655655)
  264. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. pp. 17, 18
  265. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. pp. 17, 18
  266. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. p. 26.
  267. Archives du dépôt des fortifications des colonies: Indes, Archives nationales (France), Alexis Rinckenbach, Documentation Française/Archives Nationales, 1998. pp. 42, 72, 121. ISBN 2110038748, 9782110038746.
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  272. Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, F° 36, 79v°
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  274. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. p.18.
  275. Archives du dépôt des fortifications des colonies: Indes, Archives nationales (France), Alexis Rinckenbach, Documentation Française/Archives Nationales, 1998. pp. 42, 72, 121. ISBN 2110038748, 9782110038746.
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  277. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
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  279. Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, F° 36, 79v°
  280. Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789): dictionnaire prosopographique, Volume 51 de Ecole Nationale des Chartes Paris: Mémoires et documents de l'École des Chartes, Sylvie Nicolas, École nationale des chartes, 1998. ISBN 2900791219, 782900791219.
  281. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. p.18.
  282. Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, F° 36, 79v°
  283. Volume 2 de Guide des sources de l'histoire des Nations, Sources de l'histoire de l'Asie et de l'Océanie dans les archives et bibliothèques françaises, International Council on Archives, Saur, 1992, p.96.
  284. Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789): dictionnaire prosopographique, Volume 51 de Ecole Nationale des Chartes Paris: Mémoires et documents de l'École des Chartes, Sylvie Nicolas, École nationale des chartes, 1998. ISBN 2900791219, 782900791219.
  285. Armorial de la France. Magny, Ludovic de (1826-1914). "Archives de la noblesse" (Paris) 1874-1875.
  286. Comte Coustant d’Yanville, Dom François Coustant et les fêtes célébrées à Compiègne en 1744
  287. L'Hôtel du Mess, anciennement aux Brugniart, Bontemps, Charpentier, Coustant, Esmangart de Beauval, de Frézals, Xavier de Bonnault d'Houët, 1911.
  288. Les hommes illustres du Département de l'Oise: bibliothèque du Beauvaisis: notices biographiques, critiques, analyses littéraires, citations d'ouvrages, documents particuliers, etc, Volumes 1 à 3, Charles Braine, Éditeur Desjardins, 1858.
  289. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Bureau de la publication, 1869.
  290. The County Families of the United Kingdom: Or, Royal Manual of the Titled and Untitled Aristocracy of Great Britain and Ireland : Containing a Brief Notice of the Descent, Birth, Marriage, Education, and Appointments of Each Person, His Heir Apparent Or Presumptive, as Also a Record of the ..., Edward Walford, Édition 6, Éditeur Robert Hardwicke, 1871.
  291. Indian Archives, Volumes 8 à 10, Archives of India 1954.
  292. Swallowfield and Its Owners, Constance Charlotte Elisa Lennox Russell (Lady.), Éditeur Longmans, Green, and Company, 1901.
  293. L'Inde anglaise avant et après l'insurrection de 1857, Volume 2, Bibliotheca asiatica, Edouard de Warren (comte), Édition 3, réimprimée Éditeur Kailash, 1994.
  294. DEBRETT'S HOUSE OF COMMONS AND THE JUDICIAL BENCH. 1880. p.204.
  295. The Berkshire Archæological Journal, Volumes 41 à 44, Berkshire Archæological Society by Bradley & Son, 1937.
  296. The peerage and baronetage of the British empire as at present existing: arranged and printed from the personal communications of the nobility ...
  297. Armorial général, ou Registres de la noblesse de France, Louis Pierre d'Hozier, de 1868
  298. Mémoires de l'Académie de Vaucluse, de 1828
  299. A genealogical and heraldic dictionary of the peerage and baronetage of the British Empire, d'Henry Colburn, 1868
  300. Alain Decaux, Louis XVII retrouvé, Perrin, 1947.
  301. Dictionnaire des marins francs-maçons, Gens de mer et professions connexes aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles : Travaux de la loge maritime de recherche La Pérouse - Kronos N°e 56, Jean-Marc Van Hille, L'Harmattan, 2011.
  302. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
  303. f° 599, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Bouches-du-Rhône. Archives civiles. Série B. Librairie administratives de P. Dupont, 1932.
  304. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. p.17.
  305. Dictionnaire des marins francs-maçons, Gens de mer et professions connexes aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles : Travaux de la loge maritime de recherche La Pérouse. Kronos N° 56, Jean-Marc Van Hille, L'Harmattan, 2011.
  306. Louis-Thomas Villaret de Joyeuse: Admiral and Colonial Administrator (1747-1812). Kenneth Gregory Johnson. Florida State University Libraries (2006)
  307. Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t.VI, p.492.
  308. Documents généalogiques et historiques sur les familles nobles ou notables du Haut-Quercy, Georges Thonnat, 1977.
  309. Roux-Darleguy Andrée. Revue des périodiques français méridionaux. Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 44, N°175, 1932. pp. 365-369.
  310. Dictionnaire des marins francs-maçons, Gens de mer et professions connexes aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles : Travaux de la loge maritime de recherche La Pérouse - Kronos N° 56, Jean-Marc Van Hille, L'Harmattan, 2011.
  311. SEIGNEURS de CHAOURCES (SOURCHES)
  312. CHAWORTH (CHAOURCES)
  313. PERSONNALITÉS : TERNAY
  314. Chourses, Jean Godfroy de, capitaine au régiment de l'île de France 1772/1786
  315. Histoire de la franc-maçonnerie en France. Lettre liminaire de Me Richard Dupuy. Nouvelles Editions Latines, 1978. ISBN 723300633, 9782723300636.
  316. Chourses, Jean Godfroy de, capitaine au régiment de l'île de France 1772/1786
  317. Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, F° 36, 79v°
  318. Lorient, XVIIIe siècle, Numéro 2 de Cahiers de la Compagnie des Indes, Florence D'Souza, Musée de la Compagnie des Indes, 1997.
  319. Volume 2 de Guide des sources de l'histoire des Nations, Sources de l'histoire de l'Asie et de l'Océanie dans les archives et bibliothèques françaises, International Council on Archives, Saur, 1992, p.96.
  320. Présences françaises outre-mer, XVIe-XXIe siècles, Hommes et sociétés, Volume 1, Philippe Bonnichon, Pierre Gény, Académie des sciences d'outre-mer, Jean Nemo, KARTHALA Editions, 2012. p. 335.
  321. Lorient, XVIIIe siècle, Numéro 2 de Cahiers de la Compagnie des Indes, Florence D'Souza, Musée de la Compagnie des Indes, 1997 et Indo-French relations, Volume 2 de Indian council of historical research. Monograph series, Volume 2 de Monograph series, K. S. Mathew et S. Jeyaseela Stephen, Pragati Publications in association with Indian Council of Historical Research, 1999, p.127.
  322. Goiran H. Souvenirs français en Afrique du Sud : le régiment de Pondichéry (1781-1784), Moulins 1932, Crépin Leblond, Carnet de la Sabretache.
  323. French in India and Indian nationalism, 1700 A.D.-1963 A.D., Volume 2, ISBN 8176460532, 9788176460538. Pondicherry University. Dept. of History, K. S. Mathew. B.R. Pub. Corp., 1999.
  324. Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, F° 36, 79v°
  325. Médaille de table en argent offerte par le vice-amiral Suffren de Saint-Tropez à Villaret de Joyeuse
  326. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi, p. 38.
  327. Glachant Roger, Suffren et le temps de Vergennes, p. 372
  328. Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, F° 36, 79v°
  329. Présences françaises outre-mer, XVIe-XXIe siècles, Hommes et sociétés, Volume 1, Philippe Bonnichon, Pierre Gény, Académie des sciences d'outre-mer, Jean Nemo, KARTHALA Editions, 2012. p.335.
  330. Acte de baptême de Auguste de Rambaud, numérisé par les AD 78, 1112631, B, Versailles paroisse Saint Louis, 1786, p. 9.
  331. Dossier CAOM/Benoît de Rambaud.
  332. Présences françaises outre-mer, XVIe-XXIe siècles, Hommes et sociétés, Volume 1, Philippe Bonnichon, Pierre Gény, Académie des sciences d'outre-mer, Jean Nemo, KARTHALA Editions, 2012. p. 335.
  333. Les portes de l'or: le royaume de Galam, Sénégal, de l'ère musulmane au temps des négriers, VIIIe-XVIIIe siècle. Racines du présent, ISSN 0757-6366. Abdoulaye Bathily, L'Harmattan, 1989.
  334. Les portes de l'or: le royaume de Galam, Sénégal, de l'ère musulmane au temps des négriers, VIIIe-XVIIIe siècle. Racines du présent, ISSN 0757-6366. Abdoulaye Bathily, L'Harmattan, 1989.
  335. Présences françaises outre-mer, XVIe-XXIe siècles, Hommes et sociétés, Volume 1, Philippe Bonnichon, Pierre Gény, Académie des sciences d'outre-mer, Jean Nemo, KARTHALA Editions, 2012. p. 335.
  336. Présences françaises outre-mer, XVIe-XXIe siècles, Hommes et sociétés, Volume 1, Philippe Bonnichon, Pierre Gény, Académie des sciences d'outre-mer, Jean Nemo, KARTHALA Editions, 2012. p. 335.
  337. Présences françaises outre-mer, XVIe-XXIe siècles, Hommes et sociétés, Volume 1, Philippe Bonnichon, Pierre Gény, Académie des sciences d'outre-mer, Jean Nemo, KARTHALA Editions, 2012. p. 335.
  338. d'ALLONVILLE DE LOUVILLE Charles Auguste
  339. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  340. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  341. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  342. Historia general del Estado de México, María Teresa Jarquín, Manuel Miño Grijalva, Gobierno del Estado de México, 1998, v.4, p.464.
  343. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  344. Mémoire pour servir à l'inscription au Contrôle du ministère de la guerre, d'une solde de retraite de 750 francs, accordée par le Roi, le 31 octobre 1815, sur la proposition de M. le Duc de Luxembourg, à Mme veuve de Labrousse Pierre, sous-lieutenant des gardes du corps du Roi.
  345. Louis XVII: des documents-- des faits-- des certitudes-- : 1785-27 mars 1986- P‎age 578, Xavier de Roche - 1986.
  346. Haesaert J.-P. Louis XVIII à Gand en 1815. In: Revue du Nord, tome 49, n°194, Juillet-septembre 1967. pp. 521-533.
  347. 1815: (Tome Ier : la première Restauration, le retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours), Henry Houssaye, Editions des Régionalismes, 2015. ISBN 2366345194, 9782366345193.
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  349. Colloque historique Gand capitale du royaume de France
  350. Haesaert J.-P. Louis XVIII à Gand en 1815. In: Revue du Nord, tome 49, n°194, Juillet-septembre 1967. pp. 521-533.
  351. Bruchet Max. L'invasion et l'occupation du département du Nord par les Alliés (1814-1818). In: Revue du Nord, tome 6, n°24, novembre 1920. pp. 261-299.
  352. 1815: (Tome Ier : la première Restauration, le retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours), Henry Houssaye, Editions des Régionalismes, 2015. ISBN 2366345194, 9782366345193.
  353. Haesaert J.-P. Louis XVIII à Gand en 1815. In: Revue du Nord, tome 49, n°194, Juillet-septembre 1967. pp. 521-533.
  354. 1815: (Tome Ier : la première Restauration, le retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours), Henry Houssaye, Editions des Régionalismes, 2015. ISBN 2366345194, 9782366345193.
  355. Haesaert J.-P. Louis XVIII à Gand en 1815. In: Revue du Nord, tome 49, n°194, Juillet-septembre 1967. pp. 521-533.
  356. 1815: (Tome Ier : la première Restauration, le retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours), Henry Houssaye, Editions des Régionalismes, 2015. ISBN 2366345194, 9782366345193.
  357. Haesaert J.-P. Louis XVIII à Gand en 1815. In: Revue du Nord, tome 49, n°194, Juillet-septembre 1967. pp. 521-533.
  358. Colloque historique Gand capitale du royaume de France
  359. Colloque historique Gand capitale du royaume de France
  360. 1815: (Tome Ier : la première Restauration, le retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours), Henry Houssaye, Editions des Régionalismes, 2015. ISBN 2366345194, 9782366345193.
  361. Mardi 14 mars 1815
  362. Jacques-Olivier Boudon, Napoléon et la dernière campagne. Les Cent-Jours. 1815
  363. Colloque historique Gand capitale du royaume de France
  364. Colloque historique Gand capitale du royaume de France
  365. 1815: (Tome Ier : la première Restauration, le retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours), Henry Houssaye, Editions des Régionalismes, 2015. ISBN 2366345194, 9782366345193.
  366. Haesaert J.-P. Louis XVIII à Gand en 1815. In: Revue du Nord, tome 49, n°194, Juillet-septembre 1967. pp. 521-533.
  367. Jacques-Olivier Boudon, Napoléon et la dernière campagne. Les Cent-Jours. 1815
  368. 1815: (Tome Ier : la première Restauration, le retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours), Henry Houssaye, Editions des Régionalismes, 2015. ISBN 2366345194, 9782366345193.
  369. Colloque historique Gand capitale du royaume de France
  370. La légitimité incertaine (1814-1853) : retour sur les faux Louis XVII
  371. Napoléon, Biographie des contemporains.
  372. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi.
  373. Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, Centre national de la recherche scientifique (France), F. de Nobele, 1990, p.164.
  374. Histoire de Versailles : de ses rues, places et avenues, depuis l'origine de cette ville jusqu'à nos jours (1868), Le Roi, Joseph Adrien, 1797-1873, Volume: 1, Versailles : P. Oswald.
  375. Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, Centre national de la recherche scientifique (France), F. de Nobele, 1990, p.164.
  376. Armorial de la Chambre des Comptes de Dijon, d'après le manuscrit inédit du P. Gautier, avec un chapitre supplémentaire pour les officiers du Bureau des finances de la même ville, par J. d'Arbaumont (1881)
  377. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi.
  378. Statistiques de Chandernagor, 1823, 1827, 1838, Volume 78 de Publications de l'Institut français dendrologie, Joseph-Marie-Emmanuel Cordier, Achille Bédier, Jean Deloche, Institut français de Pondichéry, 1990, p.78.
  379. Mélanges De Linguistique Et D'anthropologie, Abel Hovelacque, Рипол Классик, 1994, p.28.
  380. La légitimité, Volumes 26 à 28, 1910.
  381. Historia general del Estado de México, María Teresa Jarquín, Manuel Miño Grijalva, Gobierno del Estado de México, 1998, v.4, p.464.
  382. Etat-civil MEXICO 1829-1900 49.
  383. Liste imprimée, Paris, imprimerie royale 1833, Bibliothèque Nationale, cote LF 158 53.
  384. Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870, Ecole pratique des hautes études. Section 4, Sciences historiques et philologiques, Volume 26 de Histoire et civilisation du livre, Roméo Arbour, Droz, 2003, p.446.
  385. Bulletin et mémoires ..., Volume 109‎ - Page 146, Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine - 2005.
  386. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  387. BNF, Richelieu, Cabinet des titres, Dossier bleu, 13, f. 12.
  388. Œuvres de Lavoisier: correspondance, Volume 4, Ministère de l'éducation nationale, Antoine Laurent Lavoisier, Rédacteur René Fric, Belin, 1955, p.188.
  389. Bulletin et mémoires ..., Volume 109‎ - Page 146, Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine - 2005.
  390. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi.
  391. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  392. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  393. Le Petit Versaillais (10 mars 1899)
  394. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  395. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  396. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  397. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  398. La campagne d'Italie de 1859: chroniques de la guerre, Volume 2, César Lecat Bazancourt (baron de), Édition 3, Amyot, 1862, p.432.
  399. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  400. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  401. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  402. Revue militaire suisse, v.4, 1859, p.235 et Storia politico-militare della guerra del l'indipendenza italiana (1859 - 1860), Volume 3, Pier Carlo Boggio, S. Franco e figli, 1867, p.205.
  403. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  404. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  405. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  406. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  407. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  408. Français & Allemands: histoire anecdotique de la guerre de 1870-1871, N. Hardoin, Édition : 8, Garnier, 1888, Notes sur l'article: vol. 3, p.250.
  409. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  410. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  411. Julian : Contrat de mariage de Guillaume III (avec Étiennette Ensuque) - Saint-Chamas, Bouches-du-Rhône, 412 E 197 F ° 453.
  412. Julian : Contrat de mariage de Guillaume III (avec Étiennette Ensuque) - Saint-Chamas, Bouches-du-Rhône, 412 E 197 F ° 453.
  413. Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Avignon, A. Barthélemy,‎ 1986.
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  417. Рамбо (Benoit-Auguste-George de Rambaud) Бенуа-Огюст-Жорж (1786-1834) ... Biographie de Georges Auguste de Rambaud, en russe, in Napoléon et la Révolution, 18 OCTOBRE 2020.)
  418. Armorial de la Chambre des Comptes de Dijon, d'après le manuscrit inédit du P. Gautier, avec un chapitre supplémentaire pour les officiers du Bureau des finances de la même ville, par J. d'Arbaumont (1881)
  419. Registres d’état-civil de Versailles, p.38, acte 96.
  420. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi.
  421. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi.
  422. Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, Centre national de la recherche scientifique, F. de Nobele, 1990, p.164.
  423. Histoire de Versailles : de ses rues, places et avenues, depuis l'origine de cette ville jusqu'à nos jours (1868), Le Roi, Joseph Adrien, 1797-1873, Volume: 1, Versailles : P. Oswald.
  424. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi.
  425. Mélanges De Linguistique Et D'anthropologie, Abel Hovelacque, Рипол Классик, 1994, p.28.
  426. Statistiques de Chandernagor, 1823, 1827, 1838, Volume 78 de Publications de l'Institut français dendrologie, Joseph-Marie-Emmanuel Cordier, Achille Bédier, Jean Deloche, Institut français de Pondichéry, 1990, p.78.
  427. La légitimité, Volumes 26 à 28, 1910.
  428. Historia general del Estado de México, María Teresa Jarquín, Manuel Miño Grijalva, Gobierno del Estado de México, 1998, v.4, p.464.
  429. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi 2007.
  430. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  431. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi 2005.
  432. Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870, École pratique des hautes études. Section 4, Sciences historiques et philologiques, Volume 26 de Histoire et civilisation du livre, Roméo Arbour, Droz, 2003.
  433. Les Princes de CHIMAY
  434. Dossier d'Ernest de Rambaud à l'École Polytechnique.
  435. Cours d'administration militaire ..., André Jean Vauchelle, J. Dumaine, p.140.
  436. De l'instruction publique en France, ouvrage utile aux familles, Émile de Girardin, p. 370 à 376, 456, 481.
  437. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  438. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  439. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  440. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  441. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  442. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  443. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  444. HISTOIRE DES CRIMES DU 2 DÉCEMBRE, Victor Schoelcher, Bruxelles 1852, tome I.
  445. Révolution militaire du 2 décembre 1851, précédée de "la Vérité quand même à tous les partis" et de curieux entretiens de l'auteur avec le prince Louis-Napoléon, Capitaine Hippolyte de Mauduit (1794-1862), : Librairie centrale (Paris), 1869, p.179.
  446. Le moniteur de l'armée: 1854.
  447. L'expédition de Crimée jusqu'à la prise de Sébastopol : chroniques de la guerre d'Orient. T. 1, Bazancourt, César Lecat (1810 - 1865 ; baron de), Amyot (Paris), 1857, p.21.
  448. Le Mémorial Français: Histoire de l'année. Par Em. Vander-Burch et Ch. Brainne, Firm. Didot, 1855. p.109.
  449. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  450. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  451. 1857 aide de camp du général d'Allonville de la division de cavalerie de Versailles? Almanach national 1857, p.721.
  452. P.94 et Annuaire officiel des officiers de l'armée active, France Ministère de la guerre, p. 48.
  453. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  454. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  455. Impressions ou récits historiques sur les événements militaires d'Italie, 1848, 1849, 1859, Paul de CHOULOT (Count, the Younger), 1866, p.68.
  456. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  457. La légitimité, Volumes 26 à 28, 1910. p. 563.
  458. Revue héraldique, historique et nobiliaire, Volume 6, 1868, p.239.
  459. Publication Paris, C. Tanera : 1872, Publication de la Réunion des officiers. Encyclopédie militaire
  460. Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou, Recueil de preuves, mémoires et notices généalogiques, servant à constater l'origine, la filiation, les alliances et les illustrations religieuses, civiles et militaires de diverses maisons et familles nobles du royaume, P. Louis Lainé, 1836, p.17.
  461. Volume 60 de Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlemens avis du Conseil d'état, publiée sur les éditions officielles du Louvre: de l'Imprimerie nationale, par Baudouin; et du Bulletin des lois; (de 1788 à 1830 inclusivement, par ordre chronologique) continuée depuis 1830, avec un choix d'actes inédits, d'instructions ministérielles, et des notes sur chaque loi, indiquant: 1 les lois analogues; 2 les décisions et arrêts des tribunaux et du Conseil d'État ; 3 les discussions rapportées au Moniteur. Suivie d'une table analytique et raisonnée des matières, Jean Baptiste Duvergier, A. Guyot et Scribe, 1860, p.465.
  462. Une famille d'architectes du roi, les Huvé (Huvé de Garel et de Boinville), Chartres, Mantes, Paris, Vesly-en-Vexin: notice généalogique, Marie Émile Leon Robert Du Mesnil du Buisson (comte.), La Gutenberg, 1958.
  463. Annuaire militaire de l’Empire Français, pour l’année 1870, publié sur les documents communiqués par le Ministère de la Guerre. Liste des Officiers et Fonctionnaires qui ont été inscrits d’après les actes de naissance qu’ils ont produits au Ministère de la Guerre. Chaque militaire peut être identifié par son nom, son prénom, ses décorations, son grade, son rang d’ancienneté et son corps d’armée.
  464. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  465. Le maréchal Canrobert: Bataille de Rezonville, Volume 5 de Le maréchal Canrobert: souvenirs d'un siècle, Germain Bapst, E. Plon, Nourrit et cie, 1911, p.127.
  466. Français & Allemands: histoire anecdotique de la guerre de 1870-1871, Volumes 1-2. Front Cover · N. Hardoin. Garnier, 1887.
  467. Lieutenant-colonel Rousset, Histoire générale de la guerre Franco-Allemande (1870-1871), Librairie Jules Tallandier.
  468. Français & Allemands: histoire anecdotique de la guerre de 1870-1871, N. Hardoin, Édition : 8, Garnier, 1888, Notes sur l'article: vol. 3, p.250.
  469. Français [et] Allemands, histoire anecdotique de la guerre de 1870-1871, Lonlay, Dick de, 1887, Franco-Prussian War, 1870-1871. Publisher Paris, Garnier.
  470. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  471. Jules Clarétie, Histoire de la Révolution de 1870-1871, Paris, L’Eclipse, 1872.
  472. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  473. Lieutenant-colonel Rousset, Histoire générale de la guerre Franco-Allemande (1870-1871), Librairie Jules Tallandier.
  474. Lieutenant-colonel Rousset, Histoire générale de la guerre Franco-Allemande (1870-1871), Librairie Jules Tallandier.
  475. Campaign of 1870-1871: the German artillery in the battles near Metz, E. Hoffbauer, H.S. King, 1874.
  476. Lieutenant-colonel Rousset, Histoire générale de la guerre Franco-Allemande (1870-1871), Librairie Jules Tallandier.
  477. Les causes du conflit
  478. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  479. H. Charles-Lavauzelle, 1903.
  480. Les causes du conflit
  481. Tableau historique de la guerre franco-allemande (15 juillet 1870 - 10 mai 1871).
  482. LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE ET LES PRISONNIERS DE GUERRE 1870-1945
  483. Tableau historique de la guerre franco-allemande (15 juillet 1870 - 10 mai 1871).
  484. Camp Militaire Du Ruchard
  485. Le Ruchard
  486. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  487. Vers l'armée nouvelle: république conservatrice et réforme militaire, 1871-1879, Jean-François Chanet, Presses universitaires de Rennes, 2006.
  488. 1871-1875. Au jour le jour, par le Mis de Biencourt, Biencourt, Charles de (1847-1924), Dentu (Paris), 1875, p.257.
  489. Bulletin de l'Association de géographes français, Numéros 422-430, Publié avec le concours du Centre national de la recherche scientifique, 1979.
  490. Le Ruchard
  491. Le Ruchard
  492. Bulletin et mémoires ..., Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, Notes sur l'article: v.109 2005, p.146.
  493. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  494. Tout-Paris, annuaire de la société parisienne, A. La Fare (Paris), 1885, p.420.
  495. Anciens propriétaires : 30 novembre 1686 : Laurent Bazire, puis le 11 juin 1703, Maître Bruneau, en 1817 des religieuses.
  496. Dalloz, jurisprudence générale Bureau de la Jurisprudence générale.
  497. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  498. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  499. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Directeur de publication, Révérend, Albert (1844-1911). Directeur de publication, Comte d'Angerville (Monaco), 1900, p.404.
  500. Missionnaires bretons d'outre-mer: XIXe et XX siècles, Collection "Histoire", ISSN 1255-2364, Joseph Michel, Presses Universitaires de Rennes, 1997.
  501. [file:///C:/Users/Acer/Downloads/196581-2%20(1).pdf DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE DU CLERGÉ CANADIEN-FRANÇAIS]
  502. Les français libres, l'autre résistance, Jean-François Muracciole, Tallandier 2013.
  503. Journal officiel de la République française, 1899.
  504. Les lois de recrutement.
  505. Bulletin historique et littéraire (Société de l'Histoire du Protestantisme Français), Vol. 31, No. 8 (15 Août 1882).
  506. Champollion: Nouvelle édition, Alain Faure · 2020.


2. Production pour la vérification des titres de noblesse par devers Monseigneur Dugué, Intendant Commissaire Député pour la Vérification des titres de noblesse de cette province du Dauphiné, preuves fournies par Gaspard Rambaud de Beaurepaire à la fin du XVIIe s., pour être maintenu dans sa noblesse.

3. Fornier, Marcellin (1592-1649), Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes : et particulière de leur métropolitaine, Ambrun, chronographique, et meslée de la séculière avec l'ecclésiastique... Tome I, pp. 203 et 204.

4. Armorial général de France,de 1696, dit des Généralités.

5. Revue archéologique, Volume 8, Ernest Leroux., 1851 et Dictionnaire d'épigraphie chrétienne : renfermant une collection d'inscriptions des différents pays de la chrétienté, depuis les premiers temps de notre ère ; suivi d'une classification géographique des inscriptions, et augmenté de planches, facsímile, et d'une liste d'abréviations servant à déchiffrer les inscriptions des différents siècles, Jean Jacques Bourassé, Louis Mas Latrie, Jacques-Paul Migne, J. P. Migne, 1852, sans oublier : Allard, Dictionnaire, 377 ; Chassard, 95.

6. Devoire et G1513 des AD 05.

7. La noblesse en France avant et depuis 1789, Édouard de Barthélemy, Librairie nouvelle, 1858.

8. Recherches historiques sur l'origine de la noblesse, les divers moyens par lesquels elle pouvoit être acquise en France, l'institution de la pairie, de la chambre des pairs, et des majorats, et l'établissement des ordres de chevalerie, de la légion d'honneur, Antoine-Louis de Laigue, Petit, 1815.

9. Mémoires et documents, Société de l'Ecole des chartes (France), Librairiere Droz, 1908, v.8, p.36.

10. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Marie-Pierre Estienne, Publications de l'Université de Provence, 2004.

11. Millénaire de la mort de Saint Mayeul, 4e abbé de Cluny, 994-1994: actes du congrès international Saint Mayeul et son temps : Valensole 12-14 mai 1994, Volumes 330 à 331 de Chroniques de Haute-Provence, Georges Duby, Société scientifique et littéraire des Alpes de Haute-Provence, 1997.

12. Philippe Rambaud, Les Rambaud, de la Maurienne au Lyonnais - XIVe- XIXe siècle (Éditions Nouvelles de Lyon, 2010).

13. P. Martin-Civat, dans Note sur les... Rambaud, de La Grave en Dauphiné, dans le Cognaçais au XVIIIe siècle. Bulletin de l'Académie Delphinale, 1958/61, t. III-VI, p. LII.

14. La France héraldique, de Charles Poplimont (E. Heutte et C[ie.], 1874).

15. Travaux de la société d'histoire et d'archéologie de la Province de Maurienne, Volume 2, La Société, 1867.

16. Bulletin historique et littéraire, Société de l'histoire du protestantisme français, 1882.

17. Rambaud Honorat (1578), La déclaration des abus que lon commet en escrivant, Lyon.

18. Grodidier des Mathons, Armorial Haut-Alpin, 2003 article Moustiers et AD13 Malte, Dossier 53.

19. Armorial Haut-Alpin, article Moustiers et AD.05. Acte reçu par Raymond Chitron, notaire de Veynes et Louis Jullien, notaire de Ventavon, G1513.

20. Dictionnaire historique, chronologique, géographique, généalogique, héraldique, juridique, politique et botanographique du Dauphiné, Allard, Guy (1735-1716), Gariel, Hyacinthe (1812-1890). Grenoble Allier, 1864, p.205.

21. Armorial Haut-Alpin, article Moustiers.

22. Armorial Haut-Alpin, article Montauban.

23. AD Drôme, E 37, AM Grenoble, CC 422 et La France protestante ou vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire, depuis les premiers temps de la réformation jusqu'à la reconnaissance du principe de la liberté des cultes par l'Assemblée nationale ; ouvrage précédé d'une Notice historique sur le protestantisme en France ; et suivi de pièces justificatives / Eugène et Emm. Haag Lieu / Dates Paris : Genève : J. Cherbuliez, 1846-1859, p.368 et Proceedings, De Huguenot Society of London, Spottiswoode, Ballantyne, 1937, p.136.

24. Memorias de la Academia Mexicana de Genealogía y Heráldica, 1986.

25. Joseph Roman, Critique du Nobiliaire de Dauphiné (Archives départementales des Hautes-Alpes, fonds Roman, F. 2231)

26. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Volume 1.

27. Armorial de la ville de Marseille: recueil officiel, dressé par les ordres de Louis XIV, publié pour la première fois, d'après les manuscrits de la Bibliothèque impériale, Godefroy Montgrand, 1864, p.190.

28. Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, dépôt de Marseille, sous la cote 119 E CC2. Cadastre de 1707. f° 233v et f° 243v.

29. P 415 V, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Bouches-du-Rhône. Archives civiles. Série B, Impr. et librairie administratives de P. Dupont, 1932.

30. La Provence au XVIIIe siécle: La vie économique, Paul Masson, Librairie Hachette & cie., 1936, v. 3.

31. AD 13, f° 57.

32. AD 13, f° 159 v°.

33. 6 HD B 12 Site de conservation Marseille Lien vers le fonds 6 HD 1-467 - Fonds de l'Hôtel-Dieu - Hôtel-Dieu de Marseille - 1125-1947 - 6 - HD - 1 - 467 Titre de propriété Analyse.

34. Histoire des hopitaux et des institutions de bienfaisance de Marseille, Volume 2, Augustin Fabre, Impr. et lithographie de J. Barile, 1855.

35. Histoire du commerce de Marseille: De 1660 à 1789; les colonies, ..., Chambre de commerce et d'industrie de ... - 1949.

36. Négociants marseillais au XVIIIe siècle,contribution à l'étude des économies maritimes, Charles Carrière, Institut historique de Provence 1973, p. 937.

37. Histoire du commerce français dans le Levant au XVIIIe siècle, Paul Masson 1911, p.494

38. Mémoire pour servir à l'inscription au Contrôle du ministère de la guerre, d'une solde de retraite de 750 francs, accordée par le Roi, le 31 octobre 1815, sur la proposition de M. le Duc de Luxembourg, à Mme veuve de Labrousse Pierre, sous-lieutenant des gardes du corps du Roi.

39. Louis XVII: des documents-- des faits-- des certitudes-- : 1785-27 mars 1986 - P‎age 578, Xavier de Roche - 1986 -

40. Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, Centre national de la recherche scientifique (France), F. de Nobele, 1990, p.164.

41. Mélanges de linguistique et d'anthropologie, Abel Hovelacque, Julien Vinson, Émile Picot, E. Leroux, 1880, p. 28

42. Statistiques de Chandernagor, 1823, 1827, 1838, Volume 78 de Publications de l'Institut français d'indologie, Institut Français d'Indologie. 78, Joseph-Marie-Emmanuel Cordier, Achille Bédier, Jean Deloche, Institut français de Pondichery, 1990, p.11

43. La légitimité, 1898, p.559.

44. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).

45. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210

46. La campagne d'Italie de 1859: chroniques de la guerre, Volume 2, César Lecat Bazancourt (baron de), Édition 3, Amyot, 1862, p.432.

47. Revue militaire suisse, v.4, 1859, p.235 et Storia politico-militare della guerra del l'indipendenza italiana (1859-1860), Volume 3, Pier Carlo Boggio, S. Franco e figli, 1867, p.205.

48. Base Leonore : LH/2262/52.

49. Français & Allemands: histoire anecdotique de la guerre de 1870-1871, N. Hardoin, Édition: 8, Garnier, 1888, Notes sur l'article: vol. 3, p.250.

50. Publication Paris, C. Tanera : 1872 Publication de la Réunion des officiers. Encyclopédie militaire

51. Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou, Recueil de preuves, mémoires et notices généalogiques, servant à constater l'origine, la filiation, les alliances et les illustrations religieuses, civiles et militaires de diverses maisons et familles nobles du royaume, P. Louis Lainé, 1836, p.17.

52. Volume 60 de Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlemens avis du Conseil d'état, publiée sur les éditions officielles du Louvre: de l'Imprimerie nationale, par Baudouin; et du Bulletin des lois; (de 1788 à 1830 inclusivement, par ordre chronologique) continuée depuis 1830, avec un choix d'actes inédits, d'instructions ministérielles, et des notes sur chaque loi, indiquant: 1 l°es lois analogues; 2 l°es décisions et arrêts des tribunaux et du Conseil-d'état; 3 l°es discussions rapportées au Moniteur. Suivie d'une table analytique et raisonnée des matières, France, Jean Baptiste Duvergier, A. Guyot et Scribe, 1860, p.465.

53. Une famille d'architectes du roi, les Huvé (Huvé de Garel et de Boinville), Chartres, Mantes, Paris, Vesly-en-Vexin: notice généalogique, Marie Émile Leon Robert Du Mesnil du Buisson (comte.), La Gutenberg, 1958.

54. Annuaire militaire de l’Empire Français, pour l’année 1870, publié sur les documents communiqués par le Ministère de la Guerre. Liste des Officiers et Fonctionnaires qui ont été inscrits d’après les actes de naissance qu’ils ont produits au Ministère de la Guerre. Chaque militaire peut être identifié par son nom, son prénom, ses décorations, son grade, son rang d’ancienneté et son corps d’armée.

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