Wiki Guy de Rambaud
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                        Prosographie des Erlaut-Herlaut



Blason herlaut

Blason Herlaut-Herlau-Erlaut (d'Hozier).

La famille Erlaut-Herlaut-Herlant est fort ancienne

Nous avons un don par Marie, veuve de Philippe Maillart, par devant Geoffroi, doyen de Beauvais, d'une rente de trois sous sur la maison d'Eude Herlant, sise "in deserto belvacensi", à la maison de Saint-Lazare de Beauvais. Beauvais, mars 1226[1].

Nicole/Nicolas Erlaut (ca 1390 - après 1467)

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Le premier Erlaut-Herlaut, dont les armes sont D'argent au chevron d'azur, accompagné de trois roses du même, tigées & feuillées de sinople, selon Essais historiques et chronologiques, privilèges et attributions nobiliaires et armorial, par le Comte H. Coustant d'Yanville[2], est Nicole/Nicolas Erlaut (ca 1390 - après 1467). Il est dit dans des quittances royales :

Notre amé et feal secretaire maistre Nicole Erlaut, receveur général dudit aide.

Dans une autre quittance en 1431, on peut lire :

Nous, conte d'Estarac, confessons avoir eu et receu de maistre Nicolas Erlaut, receveur général de l'ayde de..., selon Sceaux gascons du moyen âge : (gravures et notices)[3].

Nicole/Nicolas est reçu Maître extraordinaire de la Chambre des comtes de Paris, le 16 novembre dudit an 1461, en exercice jusqu'au 9 août 1465. Ce Nicolas est à la fin de sa vie Trésorier-Général de Languedoc en 1466/1467, selon la Bibliothèque de l'École des chartes[4].

Antoine Erlaut (ca 1400 - après 1471)

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A189

Un receveur général des finances.

A la génération suivante, un autre Antoine Erlaut (ca 1400 - après 1471) est reçu général de la Cour des aides en 1461, puis est Premier Général des séances ou audiences au Conseil et aux Plaidoiries de la Cour des aides, selon le Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France (1933). Jacques Herlaud (ca 1410-1483) remplace certainement son père comme Maître extraordinaire de la Chambre des comtes de Paris, jusqu'en 1483, selon Essais historiques et chronologiques, privilèges et attributions nobiliaires et armorial, par le cte H. Coustant d'Yanville, Chambre des comptes de Paris (1866-1875).

Un autre Nicole ou Nicolas d'Erlaut (ca 1410-avant 1469) est trésorier du Dauphiné, selon Mémoires de Messire Philippe de Comines, seigneur d'Argenton, où l'on trouve ..., de Philippe de Commynes[5]. Sa femme, Jeanne de Vi(c)try (ca 1420-après 1494), est d'une famille de drapiers parisiens. Ils ont au moins trois enfants :


Jehan Erlault est reçu en l'office de général maître des monnoyes (1457 - 1471), selon le Recueil de documents relatifs à l'histoire des monnaies frappées par les rois de France, depuis Philippe II jusqu'à François Ier, de Félicien de Saulcy (1879-1892).

  • Une fille qui se marie avec Nicole Bataille (1438-1482), le plus grand légiste du royaume de France, avocat à Nancy en 1473. Il meurt de chagrin car sa femme, mère de 12 enfants, le trompe avec de jeunes hommes.
  • Jacques Erlaut (ca 1445-1509), le 14 avril 1469, est commis et le fils de feu maistre Nicolas Erlaut, son pere, en son vivant trésorier et receveur general des finances de Languedoc. Il est est secrétaire du roi, receveur de sa cour de Parlement, receveur des gages du parlement en 1497. Le fief de Gaucourt en 1498 à lui. Il est notaire et secrétaire du Roi, lors de son hommage (22 août 1498), mais aussi écuyer, et donc seigneur de Villers-sous-Saint-Leu. Puis il est général des finances en Bourgogne, selon Lettres de Louis XI, roi de France: publiées d'après les originaux pour la Société de l'histoire de France, Bernard Édouard de Mandrot (1890). Jacques épouse, par contrat du 8 juillet 1496, Sidonie de Cyvrieu (ca 1480-1553), damoiselle, fille de Geoffroy, garde de la monnaie de Lyon, et de Guyonne de Thomassin. Sa veuve rend hommage pour Gaucourt, le 18 juillet 1509. Sidonie se remarie avec Charles du Plessis (1484 - 1559), de 10 mai 1511. Jacques et Sidonie ont 4 enfants, dont :

Jehan Herlaut (1498 - après 1539) rend hommage pour Gaucourt en 1526. Aux assemblées de la noblesse de Senlis, en 1539, Jean de Herlaut, escuyer, seigneur de Villers sous Saint Leu, est absent, nonobstant la comparence qu'ayant offert faire pour luy Daniel Vizet son procureur aux causes à Senlis, nous dit le Nouveau coutumier général, ou Corps des coutumes générales et particulières de France: et des provinces connues sous le nom des Gaules; exactement verifiées sur les originaux conservez au greffe du Parlement de Paris, & des autres cours du royaume, de Charles Antoine Bourdot de Richebourg, Julien Brodeau, Toussaint Chauvelin, Charles Du Moulin, François Rageau, Jean-Marie Ricard, Gabriel Michel de La Rochemaillet (1724). Il est à noter qu'à partir de lui Erlaut devient Herlaut.


Au XVIIe siècle nous avons deux Herlaut :

Mottet hotel des rats

Hôtel des Rats à Compiègne.

Jérôme Herlaut (ca 1620-après 1685), n'est qu'un riche marchand marinier, à Compiègne et à Paris. Il est peut-être le fils de Jean Herlaut qui possédait en 1640 la troisième partie d'une maison, sise dans le ravelin de la porte du Pont, proche le moulin Bocquet. Jean est aussi un maître poissonnier. Il achète le petit hôtel des Rats à Compiègne en 1683, pour 4.050 livres, à Jean le Caron de Brissocourt, maître des Eaux et Forêts de la forêt de Laigue, selon le Bulletin de la Société historique de Compiègne (1911). Son fils, Nicolas-Jérôme lui constitue une rente. Le 24 juillet 1685, il est un marchand résidant ordinairement en la ville de Compiègne. Il n'est toutefois pas pas qu'un négociant. Il a été l'élu de Compiègne. Cette charge consiste à répartir l'impôt et à juger en première instance les contribuables.

    • Nicolas-Jérôme Herlaut , son fils, est né vers 1650 et mort le 12 mai 1716 à Paris. Ce financier, très proche de Michel Chamillart (1652 - 1721), est le trésorier général des Gardes-Françaises et des Gardes suisses, l'un des six grands financiers lotisseurs de la place Vendôme. Son prénom est parfois écrit Nicolas-Hierosme et son nom orthographié Herlaud ou Herlant. Il se marie à Claude Leguilier, le 13 février 1681, à Compiègne, paroisse Saint-Jacques.
    • La fille de Jérôme, Claude Herlaut, est mariée à Pierre Cressent, maître de la Poste de Gournay.


Henry Herlaut2

Henry Herlau(t)est debout à droite.

Henry Herlau (ca 1630 - après 1696) fait une présentation du serment d'échevin de Paris en 1687 (O1 31 fol 174). Il porte : D'or, au chevron d'azur, accompagné de trois roses de gueules. Henry est conseiller de la Ville et ancien échevin et quartenier. Henry est aussi conseiller du Roy en l'Hôtel de Ville, Administrateur, gouverneur et Receveur Général de l'Hôtel-Dieu de Paris en 1691, selon 44l'Inventaire-sommaire des Archives hospitalières antérieures à 1790 (1884). Lors d'un tirage au lot qui a lieu le 21 juillet 1669, pour lequel on a fait appel à un apprenti de la Savonnerie du nom d'Antoine Foyer, la première tenture en huit pièces échoit à Henry Herlau. Il est représenté sur une célèbre toile d'Hyacinthe Rigaud, avec les quatre échevins de la moitié droite de l'oeuvre, Pierre Lenoir, Claude Bellier et Vincent Marescal. Sur une peinture de Nicolas de Largillière 1656-1746, il est debout à l'extrême droite, selon Nicolas de Largillierre, Musée Jacquemart-André (2003). Il est membre de la juridiction consulaire. Herry est le père de :

Antoine Herlau (1650-1734) est prêtre, prend le bonnet de docteur en Théologie de la Faculté de Paris le 13 août 1682. Par la suite il fait partie de la Maison Royale de Navarre, et est Doyen de la Faculté. Il meurt dans la Maison des Docteurs de Navarre, le 14 octobre 1734. Ce Docteur est dit recommandable par sa solide piété et par son amour pour les Pauvres... a Fait pendant sa vie et à sa mort de grandes Aumônes. Il n'a jamais eu de Benefice et n'en a jamais désiré. Il a fini à l'âge de 84 ans une vie très édifiante par une mort toute Chrétienne. Il est gouverneur de l'Hôtel-Dieu en 1689. Son blason est tout petit peu différent, selon d'Hozier. Antoine Herlau, de la maison de Navarre, a avec Bossuet plusieurs conférences particulières, mais sans réussir à poser les bases d'un accord.


Motte

Champlieu, Donneval, La Motte.

Mottet château

Le château de La Motte, construit avec les ruines de celui de Donneval.

Nicolas-Hiérosme Herlaut de La Motte père, conseiller du Roy, est controlleur ordinaire des guerres. Il acquiert cette charge en 1685, est estably à Compiègne et estimé riche de cent mil livres et plus, selon Revue nobiliaire, héraldique et biographique (1862), Etats des privilégiés en 1688.

Les Foucault, seigneurs de la Motte, Donneval, à Béthisy, et de Champlieu, au sud de la forêt de Compiègne, viennent, au milieu du XVIIe siècle, s’établir au château de La Mothe, bâti avec les ruines d’un ancien manoir et monopolisent les fiefs d’Orrouy et des Eluats, avec des droits sur Champlieu. Mais Messire Antoine de Foucault, chevalier, Maistre de camp, est tué en 1650, et Henri de Foucault l'est en 1673, comme mousquetaire du roi, fils aîné de Mr d’Orrouy.

En 1673, la famille est sûrement éteinte et ses terres sont vendues à Nicolas-Hiérosme Herlaut. Jérôme père achète,le 18 mai 1683, La Motte, Champlieu, Donneval, avec leurs maisons seigneuriales, selon Recueil des reglemens rendus jusqu'à présent concernant les droits d'amortissemens, francfiefs, nouveaux acquests et usages: avec les decisions du Conseil de l'année 1689 & autres rendus depuis. Ensemble les instructions faites pendant le bail de Pillavoine, & les regies de Cordier & Basset, et deux tables, l'une chronologique & l'autre par matieres. Ouvrage necessaire a toutes personnes qui sont dans le cas de connoitre, de payer & de recevoir lesdits droits (1729). Marguillier de la paroisse Saint Antoine, il n'apprécie pas de ne plus être aux côtés du prêtre à certains moments, comme d'habitude. Cette querelle va durer des années, de 1702 à 1705, et il va jusqu'à ne plus fournir de registres paroissiaux neufs. Le prêtre fait intervenir des huissiers, puis la justice. Il se marie d'abord à une cousine de Guillaume Baron, Sieur du Tiagou, Conseiller du Roy, Subdélégué à Mortagne et Louis Crosson. Veuf, en 1671, il se remarie avec Antoinette de Lavaux, veuve de Pierre Moreau, marchand de bois, bourgeois de Paris, intéressé dans les affaires du roi. Sa belle-fille, Suzanne Moreau, se marie avec l'un de ses fils. Son beau-fils, Pierre Moreau de Champlieu se marie avec la fille de son beau-frère Mottet.

La petite-fille de sa femme, Marie Moreau (1704-1782) se marie en 1727 avec Jean Michelin, écuyer - Conseiller & secrétaire du Roy, Commissaire ordinaire des guerres, demeurant rue Beaubourg, l'ancêtre des Michelin. Un acte du Conseil d'Etat du Roy, fait à Versailles, le 5 février 1692, ordonne que l’article neufiéme de l’Edit du mois de février 1689 et l’arrest du dix-neufiéme may 1691 seront executez, en faveur du sieur Hyerosme Herlaut Conseiller de Sa Majesté, Receveur des Consignations de Beauvais, Chaumont et autres lieux ; et en consequence casse et annulle toutes les Sentences du Juge de Pompoin, du vingt-uniéme Novembre et quatriéme Decembre dernier. Extrait des Registres du Conseil d’Estat Sur la Requeste présentée au roy en Son Conseil, par Nicolas Hyerosme Herlant Conseiller de Sa Majesté, Receveur des Consignations du Bailliage et Siege Presidial de Beauvais, Chaumont, Bernoville, Meru, Angy, Grandvillé, Prevosté de Pompoin, et autres Jurdictions Seigneurialles et Subalternes, scituées dans le ressort ; Contenant qu’ayant eu avis que dés l’année 1687. le dix-huit Janvier, il avoit esté vendu par Decret en ladite Prevosté de Pompoin des Maisons, Terres et Héritages Saisis réellement… (BNF, F-23641 (304).


A123

Allées et carrefour en forêt de Compiègne, par J.B. Oudry.

Remond

Maître Antoine Nicolas Rémond de Champlieu, son beau-frère (Musée des beaux-arts d'Orléans).

A130

Blason Mottet de La Motte.

Jérôme Herlaut de La Motte de Champlieu, est aussi seigneur de Donneval et autres lieux, il se marie avec Suzanne Moreau.

Messieurs Les presidens Lieutenans Conseillers Du Roy Et Esleu de L’eslection De Compiegne, Suplie humblement hierosme herlant Sieur Delamotte Conseiller du Roy Grenetierau Grenier a sel dudit Compiegne Du fait qu’il a plu a sa Majesté, Le pourvoir de la ditte charge de Conseillier Du Roy Grenetier au Grenier a sel du dit Lieu suivant Les provisions qui lui ont esté expediée Le huit Decembre de lannée mil Six cens quatre vingt dix huit. Et en laquelle charge il a esté recu En la Cour des aidesle vingt trois du mesme mois Et Suivant Lacte qui lui y a esté aussi expédié. Et ensuite installé audit Grenier Comme il paroit par l’acte signé de Pronnay et Datte du trois Janvier de l’année derniere mil Six Cens quatre vingt dix neuf, le tout attaché a la presente requeste, Et D’autant que le Supliant de ses vois faire enregistrer en nostre greffe Messieurs ses dittes Lettres de provision. Et acte fait en Consequence il esté Conseillier de vous baillies Laditte presente requeste pour estre sur ce pourvu. A Consideré Messieurs il vous plaise ordonner Ledit Enregistrement estre fait en vostre Greffe pour jouir par le Suppliant des droits privilege et Immunité a lui acordé a cause de laditte charge et office. A signé bien. Herlant H. Faisans droit sur la presente requeste Et apres avoir ouy le procureur du Roy en Consantant avons ordonnés que lesdittes lettres de provision arrete la fonction En la Cour et arrete l’Installation audit grenier seront regissoit en nostre greffe pour y avoir reconnu quand leur soing est a Jour pour le supliant des droits privileges et attribution fait au bureau de la ditte Election, le vingt deux avril mil Sept Cents. R.Levesque, Poulletier, Coustant, Faroul, Thibault, procureur du Roy. Jérôme loue, en 1714, ses terres de Donneval à Denis Charon pour 300 livres et les autres pour 350 livres, quatre chapons et 12 pigeonnneaux. Il est controlleur au grenier et magasin à sel de Compiègne à sel en 1709 et en 1722. Il est conseiller élu en l'élection cité en 1715, nous dit Études locales pour servir à l'histoire de Compiègne, par Arthur Bazin (1900). En 1721, Jérôme doit 2.500 livres car les exonérations des droits de francs-fiefs sur La Motte, Champlieu, Donneval et autres lieux sont supprimés par une loi de 1715. Le Roi s'étant fait représenter en son Conseil les adjudications de bois ecclésiastiques faites par le sieur Rivié , grand-maître des eaux et forêts de la Généralité de Soissons : savoir, dans la maîtrise de Noyon le 17 novembre 1721, de 42 arpens 15 verges de jeune futaie, restant de 100 arpens des bois de Carlepont, dépendans du chapitre de Noyon, à Jérôme Herlaut de la Motte , marchand de bois, demeurant à Compiègne, moyennant la somme de 26.933 livres, pour livre, et autres charges de ladite adjudication. Présent au mariage de son neveu Mottet en 1723, il est dit Conseiller du Roi en l’élection de Compiègne et Officier dans les véneries du Roi. En 1723, son neveu, Nicolas Mottet de La Motte, bourgeois de Paris a le droit à la moitié des terres achetées par Jérôme Herlaut père. Ses terres rapportent à Nicolas Mottet de La Motte 636 livres en argent, un muid de grains, 36 pigeonnaux, huit chapons, un agneau et 200 gerbes. Nous avons d'Herlant de La Motte, une lettre sur arrêt ordonnant qu'il lui sera tenu compte de 7.732 livres, 10 sols, un liard sur le prix de son adjudication de chablis de la forêt de Compiègne le 24 avril 1723 (O1 67 fol 776).

Nous avons aussi Marguerite Heurlant mariée le 15 février 1683 à Louis II Mottet de La Motte de la branche de la famille Mottet de Paris, Mantes, et Compiègne.


Antoine Herlaut (ca 1500-1573) est prieur de la Sorbonne et Docteur en théologie de la Faculté de Paris. Hospes en 1533, Socius en 1536, docteur en 1540, il est choisi, cette dernière année, avec Démocharès, pour professer au collège. C'est alors qu'il commente Pierre Lombard. Recteur de l'Université de Paris il est choisi pour être le Confesseur & premier Aumônier de la reine Catherine de Médicis. Prédicateur du Roi Charles IX, il est nommé évêque de Chalon-sur-Saône (1561-1573)... Il est d'une branche relativement pauvre de cette famille que l'on retrouve à Paris et dans l'Oise.

NOTES ET RÉFÉRENCES

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  1. Enrichissements de la Bibliothèque nationale de 1945 à 1960: dons et acquisitions, Bibliothèque Nationale, 1960.
  2. Essais historiques et chronologiques, privilèges et attributions nobiliaires et armorial, par le Comte H. Coustant d'Yanville, Chambre des comptes de Paris (1866-1875).
  3. Sceaux gascons du moyen âge : (gravures et notices), de Paul Laplagne Barris (1888-1892).
  4. Bibliothèque de l'École des chartes, Volumes 86 à 87 (1925).
  5. Chroniques ... Contenans les cruelles guerres civilles entre les maisons d'Orleans et de Bourgongne ... commenceant l'an 1400. ou finist celle de Jean Froissart, et finissant l'an 1467. ... Reveue, corrigee et enrichie sur les exemplaires de la Librairie du Roy, Enguerrand de Monstrelet, Chez Marc Orry, 1603.
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