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                                   Les Mèdes



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Représentation de nobles Mèdes.

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Les langues indo-iraniennes sont parlées d'abord dans les plaines eurasiennes, mais après la dispersion de ces peuples les populations restées sur place parlent toujours des langues indo-iraniennes.

Mèdes : en Persan : ماد (= Mad), en Perse ancien : Māda, en Babylonien : Umman-Mand, en Grec : Μηδία (= Media), en Kurde : Mâd. Les Mèdes sont un ancien peuple indo-iranien qui constitue un royaume dans la portion Nord-ouest de l'Iran actuel, avec pour capitale Ecbatane (ou Hangmatana ou Hamadan).

Les Mèdes, comme les Perses, tribus arrivent, en plusieurs vagues, à partir de 2800 avant J.- C. en Iran[1]. Les Mèdes s'installent dans la région lors de la première vague de migration indo-iranienne à la fin du IIe millénaire avant notre ère (vers 1000 avant J.C.) et au début du Ier millénaire avant notre ère (vers 900 avant J.C.). Elles sont toutes regroupées autour du lac d'Ournia au Ier millénaire. Ce n'est alors qu'un conglomérat de tribus et de petits chefs[2].

Cette période de migration coïncide avec un vide du pouvoir au Proche-Orient. Après la mort de Teglath-Phalasar en 1077, les rois assyriens sont progressivement submergés par les attaques des Araméens, qui finissent de leur enlever leurs possessions dans la Djézireh durant la seconde moitié du XIe siècle, et coupent leurs voies de communication vers l'ouest. Cela permet à de nouveaux peuples de passer à travers le Caucase et de s'installer. Babylone est incapable de stabiliser sa situation politique, et finit par sombrer dans l’anarchie[3]. Le souverain élamite, Hutelutush-Inshushinak (c. 1125 - 1105) est vaincu par le roi babylonien Nabuchodonosor Ier qui parvient jusqu'à Suse, et il doit se réfugier à Anzan. La dynastie élamite, donc de la puissance dominante de l'Iran antique, les shutrukideq disparaissent vers le début du XIe siècle. De 1000 à 753, on ne connaît aucun roi élamite.

On sait qu'à cette époque des peuples iraniens, en premier lieu les Mèdes et les Perses, s'installent dans l'Iran occidental[4].

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Roi mède et son épouse.

L'origine des Mèdes[]

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Art mède : cheval (1000 avant notre ère). Les Ārya sont des cavaliers qui ont inventé le char.

Les Mèdes sont un peuple indo-iranien, qui conquiert d'abord le Nord-Ouest de l'Iran, entre les régions montagneuses du Zagros occidental et de l’Elbrouz. Ils y sont venus depuis le corridor des steppes d'Eurasie, en même temps que les Perses qui leur sont apparentés.

Les textes assyriens, babyloniens et grecs les voient s'installer en Iran au milieu du IXe siècle, ils sont sans doute présents dans cette région depuis longtemps[5].

Pour l'auteur du chapitre X du Livre de la Genèse, les Mèdes sont encore cantonnés là où nous les font voir aussi les documents assyriens du IXe siècle avant notre ère, dans le pays de Rhagæ ou Médie Rhagienne, au nord de la Grande Médie ou Médie propre, où ils ne pénètrent qu'au VIIIe siècle.

Les travaux de J. Oppert établissent que les Mèdes ne sont pas des Ārya. Leur noblesse, les Arya-zanta est d'origines indo-européenne, mais la majeure partie de la nation est touranienne[6].

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Flux migratoires supposés des peuples indo-européens vers 1.000 avant J.-C..

La conquête[]

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Ērān, Īrān, la Terre des Ārya, est peuplée au niveau de la Médie d'une population touranienne nombreuse.

Géographiquement, l’Iran n’est qu’un couloir, un passage entre la Bactriane et la Mésopotamie, l’Asie antérieure et l’Inde ; historiquement, Mèdes et Perses s’y sont à peine arrêtés dans leur marche vers la région des fleuves.

En réalité, l’Asie antérieure, bien qu’encaissée entre des limites naturelles franchement accusées, n’est point isolée de l’Europe et du reste du continent ; l’apparition d’une des peuplades sauvages à peu près inconnues qui vivant en nomades de l’autre côté des brumes du Pont-Euxin détermine la catastrophe qui faire éclater une situation dès longtemps tendue, et met fin aux grandeurs et aux turpitudes de l’empire d’Assyrie.

Hérodote raconte ainsi l’événement :

Cyaxares, fils de Phraortes…, tenait Ninive assiégée après avoir remporté une victoire sur les Assyriens, quand intervint une armée de Scythes, commandée par leur roi Madyas, fils de Protothye ; elle était entrée sur le territoire des Mèdes en poursuivant les Cimmériens fugitifs, que d’Europe elle avait rejetés en Asie… Il y a, du Palus Mœtis au Phase, fleuve de Colchide, trente journées de chemin pour un bon marcheur ; de la Colchide à la Médie la distance est courte ; car, entre les deux contrées, il ne se trouve qu’une nation, les Saspires…. Les Scythes, toutefois, n’y entrèrent pas de ce côté ; ils prirent une route beaucoup plus longue en tournant le Caucase et en le laissant à droite. Auprès des monts, les Scythes et les Mèdes se heurtèrent ; ceux-ci furent vaincus et perdirent l’empire de l’Asie dont les Scythes s’emparèrent…. Les Scythes furent maîtres de l’Asie pendant vingt-huit ans, et, par leur brutalité, par leur ignorance, ils bouleversèrent tout : car, outre les tributs, ils exigèrent de chacun ce qu’il leur convint d’imposer, et, de plus, ils rôdèrent sans relâche çà et là, pillant à leur gré. Enfin, Cyaxares et les Mèdes en invitèrent le plus grand nombre, les enivrèrent et les mirent à mort[7].

De fait, le rôle des Mèdes, dans cette crise importante de l’histoire de l’Occident, n'est pas aussi important que vont le prétendre les auteurs classiques. Nous savons cependant qu’après l’expulsion ou l’extermination des Scythes, l’empire assyrien est réparti entre Cyaxares et Nabopolassar, roi ou vice-roi de Babylonie. Le dernier rejeton des Sargonides, le dernier des lions de Ninive, Ashur-etil-ilani, périt dans son palais en flammes[8].


Montée en puissance[]

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Carte de l'empire mède à la période de son expansion maximale.

Dynastie mède[]

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Etablissement de la royauté chez les Mèdes[]

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Delacroix, La mort de Sardanapale (1827). Arbace, un des généraux de Assurbanipal, roi d'Assyrie, profite de ce débauché pour devenir roi de son peuple.

Les tribus mèdes restent longtemps isolées, indépendantes les unes des autres; et, après s'être quelque temps réunies sous un roi, elles sont enveloppées, comme toutes les autres peuplades de la Haute Asie, dans les conquêtes de Ninus. La Médie reste donc soumise à la domination des Ninivites jusqu'au VIIIIe siècle, c'est-à-dire jusqu'à la révolution dont le Mède Arbacès est le principal auteur, en 759.

Les Mèdes, toutefois, ont quelque peine à reconstituer leur nationalité. Ils ont à lutter contre les dissensions intestines et contre les attaques des souverains de l'empire assyriene, qui s'efforcent de les replacer sous leur domination.

A la mort d'Arbacès, les Mèdes n'ayant pas élu de roi, les cantons se gouvernent eux-mêmes. Mais ils se fatiguent bientôt de l'anarchie, et ils rétablissent la royauté au profit d'un des hommes les plus habiles et les plus sages du pays, Deioclès (720 avant J.-C. - 665 avant J.-C.).

Deioclès (694 avant J.-C. - 665 avant J.-C.)[]

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Deioclès

Deioclès.

Deioclès (720 avant J.-C. - 665 avant J.-C.), Déjocès, Deioces, Deiokes selon la prononciation grecque, Dayaukku selon la prononciation mède, Dayuka selon une prononciation perse ou encore Diyako ou Diako, d'abord juge, est le premier roi des Mèdes.

Phraortès (665 avant J.-C. - 633 avant J.-C.)[]

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Phraortès (685 avant J.-C. - 633 avant J.-C.), fils de Deioclès, est le second roi des Mèdes et le fondateur du gouvernement mède.

Comme son père, Phraortès se lance dans des guerres contre l'Assyrie, mais est battu et tué par leur roi Assurbanipal, lors d'une bataille contre les Assyriens.

Cyaxares[]

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Tombe de Cyaxares, Qyzqapan, Sulaymaniyah (Kurdistan irakien).

Cyaxares succède à son père Phraortès.

Langue[]

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Religion et société[]

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Faravahar, l'aspect visuel d'Ahuramazda.

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Temple de Tepe Nush e-Jan.

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Un Mède lors d'un rituel religieux.

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Religion des Mèdes.

Dans la Médie, les tribus Ārya sont précédées par les Tūrya Touraniens, leurs éternels adversaires, des steppes d'Eurasie. Ces tribus touraniennes de la Médie forment une population nombreuse et compacte. Leur rivalité a parfois un caractère marqué d'antagonisme religieux. La réforme de Zoroastre, suivie par les tribus mèdes rend la lutte encore plus acharnée. Dans les hymnes de l'Avesta, l'adjectif Tūrya est lié à plusieurs ennemis du zoroastrisme comme Fraŋrasyan (le serpent Afrāsīāb). C'est la lutte éternelle entre les deux principes que Zoroastre a cru discerner dans le monde moral et dont il a fait la base de sa religion. Cet antagonisme se trouve ainsi transportée dans le domaine des faits réels et historiques.

Il existe très peu de sources concernant la religion des habitants de Médie. Les sources primaires pouvant donner des affiliations religieuses des Mèdes, trouvées jusqu'ici comprennent les découvertes archéologiques de Tepe Nush-e Jan et les Histoires d'Hérodote (historien Grec, 484 - v. 425). Les découvertes archéologiques qui donnent les structures du temple de Tepe Nush-e Jan et son l'autel du feu, montrent un héritage commun du culte du feu typique d'une religion de type mazdéen.

Lorsque, vers le Xe siècle avant l'ère chrétienne, la Médie commence à entrer dans le mouvement de l'histoire générale par la conquête, nous en voyons la population divisée en six classes hiérarchiquement échelonnées, sinon six castes fermées, dont Hérodote nous a conservé les noms, Mages, Arizantes, Buses, Struchates, Budiens et Parétacéniens.

Les quatre premières correspondent exactement aux classes de la société aryenne à l'âge védique et à celles de la Perse suivant Hérodote: ce sont les prêtres, les guerriers, les agriculteurs et les pasteurs. Leurs noms sont purement aryens.

Le premier est le perse magus, le sanskrit magha, il signifie les grands. Hérodote mentionne la tribu Mède des Magi (ou Magus) comme celle qui fournit les prêtres (ou mages), tant pour les Mèdes que les Perses. Ils proviennent d'une caste sacerdotale dont les fonctions se transmettent de père en fils.

La forme originale du second se restitue facilement en Ariyazanlus, ceux de la race des Ārya.

Dans le troisième on reconnaît le perse buzd, le sanskrit bhûdja (= indigéne).

Le quatrième enfin est le perse tchatrauvat (= vivant sous la tente).

Les deux dernières classes sont tout à fait inférieures et dédaignées. Ce sont des serfs et des nomades. Cela rappelle vaguement les fonctions tripartites indo-européennes. Sauf que les producteurs y ont des divinités liées à la paix, à la beauté physique, aux récoltes, aux troupeaux, à la prospérité, à la richesse et au grand nombre, à l'amour et la sensualité[9].

Ērān, Īrān qui peut se traduire par Terre des Ārya permet de mieux comprendre le sens sanskrit d'Ārya, noble et fidèle.

Les deux classes supérieures, celles des prêtres et des guerriers, parlent entre elles, selon Strabon nous l'atteste, le même langage que les Perses, les Bactriens et les Sogdiens, et cet idiome doit être en Médie une sorte de langue aristocratique.

Du fait des populations d'origines absolument diverses, le zoroastrisme, apporté par les tribus Ārya, ne s'est pas conservé pur de toute altération et de tout mélange adultère. Et, en effet, le système religieux des Mèdes est très différent de celui des Perses.

La religion des Mèdes est le magisme, proche de la religion zoroastrienne. Tous les historiens spécialistes de l'antiquité s'accorde à dire que Cyrus, quand il se révolte contre les Mèdes et détruit leur puissance au profit des Perses, rétablit la religion de Zoroastre. Donc la religion des Mèdes diffère de celle des Perses et n'est pas du mazdéisme pur. Le premier chapitre du Vendidad-Sadè place dans les pays de Ragha et de Kakhra, c'est-à-dire le centre de la Médie, comme le berceau de graves hérésies dans la religion mazdéenne, hérésies dont l'une est caractérisée par l'usage de la crémation des corps après le décès.

Mais de tous les personnages divins qu'ils ont empruntés à l'Assyrie, celui que les Mèdes placent le plus haut est Mylitta ou Anaïtis, identique à la Mère des dieux de Phrygie et à l'Astarté des Phéniciens. Nous n'en voulons pour preuve que les grands et si curieux bas-reliefs religieux sculptés sur les rochers de Maltaï, à la frontière de l'Assyrie et de la Médie, et sur ceux d'YasiliKaïa, vers l'extrême limite des possessions de l'empire médique en Asie-Mineure, bas-reliefs qui, les uns et les autres, ont évidemment eu le même peuple pour auteur. Mithra est un nom mède et ce peuple a Mithra comme divinité suprême.


Ils jouent un rôle significatif à la cour du Roi mède Astyage qui les utilise comme conseillers, interprètes des rêves et devins. Les historiens classiques les considèrent comme les Mages de la religion Zoroastrienne. Dans les noms personnels des Mèdes enregistrés par les Assyriens (entre le VIIIe et IXe siècle) il y a des exemples d'utilisation de noms théophores contenant Maždakku qui est également le nom de Ahura Mazdâ (ou Aura-Mazdâ, "Seigneur-Sagesse") qui est la divinité centrale de l'ancienne religion Mazdéenne. Les chercheurs ne s'entendent pas sur le fait que ce sont ou pas des indications de la religion des Mèdes.

Igor Mikhailovich Diakonoff avance qu'Astyage, et peut-être même Cyaxare, avaient déjà embrassé une religion dérivée des enseignements Zoroastres, qui n'était pas identique à la doctrine de Zarathoustra. Nora Elisabeth Mary Boyce estime que l'existence des Mages en Médie, avec leurs propres traditions et formes de culte, était un obstacle au prosélytisme Zoroastrien. Elle écrit que les traditions Zoroastriennes dans la ville Mède de Rhagae remontent probablement au VIIIe siècle. Il est suggéré qu'avant cette époque, une forme de Mazdéisme avec les traditions Iraniennes existait en Médie et les strictes réformes de Zarathoustra commencèrent à se répandre à l'Ouest de l'Iran au cours du règne des derniers Rois Mèdes au VIe siècle. Il est également suggéré que Mithra (ou Mithras) un Dieu Indo-iranien, peut avoir été vénéré par les Mèdes comme leur divinité suprême.

trouvés à ce jour sont les découvertes archéologiques dans Tepe Nush e-Jan, noms personnels des individus médians, et les Histoires d'Hérodote. La source archéologique donne la première des structures du temple en Iran et le «intensifié autel du feu" découvert il est lié à l'héritage iranien commune du "culte du feu". Hérodote mentionne médian Mages comme une tribu médian fournissant prêtres pour les Mèdes et les Perses. Ils avaient une "caste sacerdotale" qui passait leurs fonctions de père en fils. Ils ont joué un rôle significatif dans la cour de la médiane roi Astyage qui avait dans sa cour certaines médianes comme «conseillers, les interprètes de rêve, et devins". Historiens classiques "à l'unanimité" considérés les Mages comme prêtres de la foi zoroastrienne. De les noms personnels des Mèdes enregistrée par les Assyriens (en 8e et 9e siècles BCE) il ya des exemples d'utilisation du mot indo-iranien arta- (lit. "vérité"), qui est familier à la fois Avestan et vieux perse et aussi des exemples des noms theophoric contenant Maždakku et aussi le nom "Ahura Mazda". [53] érudits sont en désaccord si ce sont des indications de la religion zoroastrienne des Mèdes. Diakonoff estime que "Astyage et peut-être même Cyaxare avaient déjà embrassé une religion dérivée à partir des enseignements de Zoroastre" qui était pas identique à la doctrine de Zarathoustra et Mary Boyce estime que «l'existence des Mages dans les médias avec leurs propres traditions et formes de culte était un obstacle à prosélytisme zoroastrienne là." [53] Boyce a écrit que les traditions zoroastriennes dans le médian ville de Ray remonte probablement à la 8e siècle avant notre ère. [54] Il est suggéré que, dès le 8ème siècle avant notre ère, une forme de «mazdéisme avec les traditions iraniennes communs" existait dans les médias et les strictes réformes de Zarathoustra commença à se répandre dans l'ouest de l'Iran pendant le règne des derniers rois médians dans 6e siècle avant notre ère. [53]

Automne[]

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Kurdes et les Mèdes[]

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NOTES[]

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  1. Iran: aux sources de la civilisation, Collection L'esprit des lieux, Jean Mathé, Annie Crozat-Mathé, Renaissance Du Livre, 1999.
  2. Iran: aux sources de la civilisation, Collection L'esprit des lieux, Jean Mathé, Annie Crozat-Mathé, Renaissance Du Livre, 1999.
  3. Paul Garelli et André Lemaire, Le Proche-Orient Asiatique, tome 2 : Les empires mésopotamiens, Israël, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « La Nouvelle Clio »,‎ 2001. p. 56-59.
  4. Marie-Jean Stève, François Vallat, Hermann Gasche, Christelle Jullien et Florence Jullien, Suse, Supplément au Dictionnaire de la Bible, Letouzey & Ané, no 73-74,‎ 2002-2003.
  5. G. Windfuhr, Dialectology and Topics, The Iranian Languages, Oxon et New York, 2009, p.5-8.
  6. LA CIVILISATION ET LES GRANDS FLEUVES HISTORIQUES, par LÉON METCHNIKOFF
  7. LA CIVILISATION ET LES GRANDS FLEUVES HISTORIQUES, par LÉON METCHNIKOFF
  8. LA CIVILISATION ET LES GRANDS FLEUVES HISTORIQUES, par LÉON METCHNIKOFF
  9. Georges Dumézil, Mythe et Épopée I. II. & III., Gallimard, Paris, 1995.
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