Wiki Guy de Rambaud
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Jean rambaud

Jean Rambaud.

Signature rambaud jean

Signature de Jean Rambaud.

Pléville Le Pelley (Versailles)

Un de ses gendres, Pléville Le Pelley, capitaine de vaisseau du roy et du port de Marseille, futur Ministre de la 1re République.

Jean II Rambaud est né le 29 avril 1703 à Saint-Chamas et périt malheureusement à la fin de la Guerre de Sept Ans (1756 - 1763), début 1761, selon le dossier IREL de l'un de ses fils, le lieutenant-colonel Benoît de Rambaud, âgé de 10 ans[1].


Jean II Rambaud est un membre de la famille Rambaud, qui est fort ancienne. Mais il n'est que le fils d'un patron de barques, un des Rambaud des bords de l’Étang de Berre.

François Bluche, dans La noblesse au XVIIIe siècle, remarque que certaines familles, après un brillant départ, retombent, perdant ainsi tous leurs privilèges, comme c'est le cas pour les Ra(y)mbaud d'Aix-en-Provence (1364 - 1564). Ce spécialiste de la noblesse ajoute qu’elles regagnent parfois après plusieurs générations une position sociale conforme à leurs origines. C'est le cas avec avec Jean II Rambaud (1703 - 1762). Elles régularisent alors leurs situations.

Le 24 octobre 1730, à Martigues (paroisse de Ferrières), il épouse Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787), fille d’un patron de barque martégal, dont la veuve est remariée au père de Jean II Rambaud. Écrivain de barque, donc cultivé pour son temps, il hérite de deux barques. Jean Rambaud devient armateur et patron de vaisseaux marchands. Il est l'un des négociants avec l'outre-mer de Martigues. Il est cité, le 18 juin 1738, pour ses activités entre le port de Carthagène et la France[2].

Comme le port de Martigues connait un grand déclin économique, il va résider à Marseille, en 1739. Jean Rambaud est fait capitaine de la Capitainerie des Garde-côtes de Marseille, le 28 août 1740[3]. Rambaud est négociant avec l'outre-mer à Marseille[4]. Jean II Rambaud (1703 - 1762) devient un membre de la bourgeoisie de Marseille[5][6].

Jean Rambaud affirme avec beaucoup d'exagération qu'ils pouvaient en débiter jusqu'à 20.000 pièces de soie achetée au Levant. Le ministre refuse pour ne pas gêner le commerce des dorures et autres étoffes de Lyon[7].

Le capitaine est en mer le 13 octobre 1750, jour de baptême de son fils Benoît de Rambaud. Son fils aîné, Jean Michel Rambaud (1738-1792), est nommé officier dès qu'il rejoint le régiment des milices de Marseille. Georges Pléville Le Pelley, futur Ministre, Gouverneur du port de Marseille, devient son gendre et capitaine corsaire.

Toute les hommes de la famille Rambaud combattent durant la Guerre de sept ans (1756 - 1763). Il est armateur corsaire et meurt fin 1761 ou début 1762. Son épouse décède rue Grignan et un de ses fils, Allées de Meilhan où vont se déployer les fastes de la bonne société au XIXe siècle[8].

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Len Port de Marseille au XVIIIe siècle.

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SA FAMILLE[]

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Arbre généalogique[]

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Voir article détaillé : La descendance Rambaud de Poncius d'Arles


Ses proches parents[]

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AIX

Lettre du Révérend-Père Auguste de Manosque, capucin (au Couvent des RP Capucins d'Aix-en-Provence). Benoît de Rambaud fait faire une recherche concernant ses origines nobles.

Le 15 septembre 1788, Benoît de Rambaud, un des fils de Jean, chevalier de Saint-Louis et lieutenant-colonel, fait faire une recherche concernant ses origines nobles par un Révérend-Père, Auguste de Manosque, capucin définiteur, du Couvent des R.P. Capucins d'Aix-en-Provence. La réponse est encourageante. Le Définiteur dit que si Benoît et sa famille peuvent prouver leurs origines depuis 1274 cela leur évitera des frais très importants pour rien. Benoît de Rambaud est selon tous les actes officiels écuyer à la fin de sa vie.

Jean II Rambaud est un membre de la famille Rambaud, qui est fort ancienne. Sa filiation vraiment suivie à partir d'actes notariés et de sources écrites publiées commence au XIVe siècle avec des jurisconsultes Les Ra(y)mbaud d'Aix-en-Provence (1364-1564). Mais Melchior Rambaud, fils d'un notaire né écuyer, marié à Alexandra de Lavison, n'est que marchand. Leurs descendants sont des patrons de barque, marié à des filles de patrons de barque, les Rambaud des bords de l’Étang de Berre, jusqu'à ce Jean II Rambaud (1703 - 1762).

Les Rambaud sont des descendants de la Famille Lavison et de la Famille Surian, du fait de l'épouse de Melchior Rambaud, Alexandra de Lavison (ca 1610 - 1654).


Article détaillé : Les Ra(y)mbaud d'Aix-en-Provence (1364-1564)


Article détaillé : Rambaud des bords de l’Étang de Berre


SA JEUNESSE[]

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Les Rambaud sont marins pendant 150 ans à Saint-Chamas, Martigues, Marseille... Tartane allant du canal de Berre à la Méditerranée.

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Gravure : Vue de Martigues (XVIIIe siècle).

Jean II Rambaud (1703 - 1762) est né le 29 avril 1703 à Saint-Chamas. Mais le 1er décembre 1725 à Martigues (paroisse de Ferrières), son père, Jacques Rambaud (1675 - après 1730), cinquante ans, veuf de Catherine Chapus (1676 - 1721), patron de barque, habitant de Saint Chamas, épouse en secondes noces Catherine Arnaud (1686 - après 1730), fille de feu Pierre et de Catherine Moine ou Moyne, veuve de Benoît Lieutaud (1680 - 1720) et mère de Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787). A partir de cette date les Rambaud habitent à Martigues.

En 1730, les liens entre les deux familles seront renforcés par le mariage de Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787) avec Jean, fils de Jacques Rambaud (1675 - après 1730), son père.

Rambaud, dont la belle écriture démontre qu'il est instruit, est écrivain de barque, à la naissance de sa fille, le 23 septembre 1731, à Martigues (paroisse de Ferrières)[9].

Jean II Rambaud est d'abord marin à Saint-Chamas. Puis, le 24 octobre 1730, à Martigues (paroisse de Ferrières), il épouse Marie Magdeleine Lieutaud (1711-1787), fille d’un patron de barque martégal, avec qui il a été élevé quand son père, veuf, s'est remariée avec la mère de sa femme, elle-aussi veuve. Jean hérite de deux barques. Il Rambaud devient armateur et patron de vaisseaux marchands.

Rambaud est l'un des négociants avec l'outre-mer de Martigues. Il est cité, le 18 juin 1738, pour ses activités entre le port de Carthagène et la France[10].

Asur9

Suriane, un des anciens domaines des Surian à Saint-Chamas. Jean II Rambaud descend des Lavison et des Surian.

MARSEILLE[]

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Est-il parent de Pierre Rambaud, de San-Remo, établi à Marseille, auquel un Ordre du roi fait défense de commander à aucun navire, le 28 septembre 1734 ?[11]. C'est possible, car nous retrouvons ces Rambaud ligures armateurs de son gendre le corsaire Georges Pléville Le Pelley.

Rue Près le Petit Mazeau[]

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L'hôtel de ville de Marseille en 1740.

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Le Petit Mazeau (O), l'église des Accoules (E), Palais de la Cour du Lieutanat (B), Maison Commune de la Ville (A).

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La rue de La Guirlande ou Près le Petit Mazeau mène à la place du même nom.

Comme le port de Martigues connait un grand déclin économique, Jean et Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787) et leurs deux filles, Catherine et Marie Ursule Rambaud (1735 - 1780), s'installent à Marseille, paroisse Notre-Dame des Accoules, vers 1737. Magdeleine Lieutaud est enceinte de Jean Michel Rambaud (1738-1792).

Jean II fait de meilleures affaires que son parent, un autre Jean Rambaud, négociant de Marseille, obligé de passer un concordat avec ses créanciers le 7 décembre 1717[12].

Jean II Rambaud (1703 - 1760/1761) devient un membre de la bourgeoisie de Marseille, ce qui nécessite une maison d’une valeur d’au moins 10.000 livres et des amis bien placés[13]. Cette maison est rue Près le Petit Mazeau, à Marseille, derrière l’hôtel de ville. Être bourgeois de Marseille donne des privilèges comparables à ceux de la noblesse au niveau de l’impôt. Selon l'Inventaire après décès de la Sénechaussée de Marseille 2B 803, du 03/09/1669 (numéro de vue 635-368) et son testament chez Me Compian, du 05/1667, on trouve un Jacques Rambaud, à Marseille, quartier du Corps de Ville, déjà au Petit Mazeau. Il est hôte et enseigne de la ville de Livourne et celle de Gênes. Pierre Rouzan, hôte du « logis du Rozier » à la rue du Petit Mazeau, choisit en 1695, d’aménager deux appartements quy sont au dessoubz du plain pied de la rue[14].

La rue Près le Petit Mazeau, à Marseille, est derrière l’hôtel de ville. En 1740 on trouve encore de nombreux de riches bourgeois et nobles possédant des hôtels particuliers dans ce quartier près du port. Par exemple, Joseph de Vitalis, procureur du roi à la police et Jean-Baptiste de Pastoret, conseiller du roi en l'Amirauté, conseiller de ville, procureur du roi au Tribunal de police, lieutenant général de l'amirauté de Provence, habitent dans cette petite rue du Petit-Mazeau[15]. Claude Emmanuel Joseph Pierre, marquis de Pastoret (1755-1840) y naît cinq années après Benoît de Rambaud. On y trouve aussi le fabriquant de cartes à jouer et tarots de Marseille[16].

Mazeau est un mot francisé pris du provençal : Mazeou, en latin Macellum, halle ou marché. Et on a effectivement la place du même nom, avec les marchés de viandes.

Jean II Rambaud (1703-1762) porte : D'azur à un lion d'or lampassé de gueules rampant contre un rocher d'argent et regardant un soleil d'or mouvant de l'angle dextre du chef, figure sur l'Armorial de la ville de Marseille : recueil officiel dressé par les ordres de Louis XIV, et chez d'Hozier[17].

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Les Rambaud habitent rue Près du Petit Mazeau (entre l'ancien palais de justice et l'hôtel de ville).

Officier des Garde-côtes[]

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Jean II

Jean II est officier des Garde-côtes.

En 1740, il y a en Provence 40 compagnies de milice-garde-côtes, faisant au total le nombre de 2.000 hommes de troupes. On peut y ajouter plus de mille officiers retirés avec l'agrément du Roi, & dont la plupart seroient encore très en état d'être employés, dans le cas où leurs services seroient jugés nécessaires. Une commission à Versailles fait Jean Rambaud capitaine de la Capitainerie des Garde-côtes de Marseille, par Commission du 28 août 1740[18].

La noblesse fournit ordinairement les officiers des milices garde-côtes, qui servent à titre gratuit. Les officiers sont des militaires du pays. On peut en déduire que Jean est un ancien officier de la Marine royale. Quoique d'après son dossier militaire, son fils aîné, Jean Michel Rambaud (1738-1792), va être nommé officier très jeune en s'engageant dans ce régiment des milices de Marseille.

Négociant avec l'outre-mer[]

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Jean a une belle maison derrière l'hôtel de ville entre l'église des Accoules et l'abbaye Saint-Victor.

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Intérieur du port de Marseille, Joseph Vernet.

Jean II Rambaud hérite de deux barques. Officier du roi, il va devenir un riche armateur, capitaine de vaisseaux marchands, négociant avec l'outre-mer[19], armateur, capitaine corsaire. Ces derniers, comme les capitaines de navires marchands, ne dérogent pas.

Nous avons aussi à la même époque Ange Rambaud (1733 - 1807) qui est l'un des piliers du négoce marseillais. Mais il est un descendant des Rambaud du Lyonnais, donc sa parenté avec Jean est plus que lointaine.

Georges Pléville Le Pelley devient le gendre et Gouverneur du port de Marseille. Il bénéficie des relations sur le port de son beau-père. Il va finir Amiral, Ministre de la Marine et Sénateur.

Jean Rambaud avec beaucoup d'exagération affirme à propos de la soie achetée au Levant qu'ils pouvaient en débiter jusqu'à 20.000 pièces. Le ministre refuse pour ne pas gêner le commerce des dorures et autres étoffes de Lyon[20].

LA FIN DE SA VIE[]

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Capitaine d'un vaisseau (1746)[]

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Jean Rambaud, subrécargue sur une tartane devient capitaine d'un vaisseau appartenant au chef de la communauté juive d'Alger.

La correspondance du consuls de France à Alger nous apprend que 22 février 1746 :

Envoi à Mahon, à la requête du dey, du nommé Jean Rambaud, subrécargue sur la tartane du patron Bouyer pour conduire à Alger un vaisseau appartenant au chef de la communauté juive, immobilisé faute d'un équipage compétent, après la mort par noyade de son capitaine[21].

Le subrécargue désigne, dans l'activité de transport maritime, une personne responsable qui représente à bord d'un navire soit le propriétaire de la cargaison, soit le chargeur, soit l'armateur, soit encore l'affréteur. Il s'agit d'un agent exerçant une ou plusieurs fonctions spécifiques. Le patron Bouyer est du Martigues[22].

16 mai 1746. Alger : attente du retour de Port-Mahon du subrécargue Jean Rambaud[23].


Capitaine du "Saint-François" de Marseille (1750)[]

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Le capitaine est en mer le 13 octobre 1750, jour du baptême de son fils Benoît de Rambaud. En effet, le 7 décembre 1750, à Cadix, Pierre Bigodet Desvarennes, consul de France à Cadix, écrit à Antoine Louis Rouillé, comte de Jouy, secrétaire d'État de la Marine qu'il a reçu la dépêche du ministre du 9 novembre. Il ajoute :

On a pu sauver la barque "le Saint-François", capitaine Rambaud, de Marseille, avec un chargement de laines de Barbarie ; dispositions prises et ordres donnés par Desvarennes à Rambaud pour empêcher toute déprédation du chargement...[24].

La Barbarie c'est la côte des Barbaresques, c'est-à-dire le littoral du Maghreb du Maroc à la Libye.

A Cadix, Pierre Bigodet Desvarennes, consul de France à Cadix, écrit à Antoine Louis Rouillé, comte de Jouy, secrétaire d'État de la Marine (1er février 1751) :

... affaire du capitaine Rambaud dont le négociant Vallés, le correspondant, rendra compte aux intéressés du navire ; Rambaud s'occupe du rapatriement de l'équipage ; Desvarennes a déjà rapatrié une partie de l'équipage du navire naufragé à Ayamonte...[25].

Le même demande les ordres du ministre, après l'enquête de Lusignan (Vincent de Lusignan-Mamachi), pour le remboursement à Vallés des frais causés par le naufrage du Saint-François, capitaine Rambaud, de Marseille, le 1er novembre 1751. Un arrangement est enfin trouvé avec les intendants de la santé de Cadix dans l'affaire de la barque le Saint-François, capitaine Rambaud, le 29 novembre 1751.

Sa mort (fin 1760/début 1761)[]

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Vue générale de la Bataille de Minorque du 20 mai 1756, peu après le débarquement français sur Minorque.

Toute les hommes de la famille Rambaud et le mari de sa fille, le capitaine de vaisseaux Georges Pléville Le Pelley combattent durant la Guerre de sept ans (1756 - 1763).

Jean II Rambaud périt comme capitaine corsaire sur mer à la fin de la Guerre de Sept Ans (1756 - 1763), en fin 1760/début 1761.

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Frégate s'échouant à côté de Marseille.

SON MARIAGE ET SA DESCENDANCE[]

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Son mariage (1730)[]

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Rue Grignan de nos jours.

Jean épouse Magdeleine Lieutaud, fille de François Lieutaud, un capitaine de barques et Catherine Arnaud, le 24 octobre 1730 à Martigues (paroisse de Ferrières). Magdeleine est née en 1711 à Martigues (paroisse de Ferrières). Elle décède le 28 avril 1787 à Marseille, rue de Grignan, paroisse Saint-Férréol. La rue de Grignan, où elle habite, est située dans les nouveaux quartiers de Marseille. Les négociants s'y font construire des hôtels particuliers. Raoul Busquet, dans son Histoire de Marseille, est émerveillé rue Grignan par des rampes de balcon de fer forgé, de style Louis XVI, avec trépieds, flammes, draperies, et glands de cordelières d’une souplesse et d’un effet décoratif admirables… Dans cette rue et deux ou trois autres vont se déployer les fastes de la bonne société au XIXe siècle[26].

Nous avons un Pierre Rambaud, rue Grignan, qui figure dans l'Armorial des échevins de Marseille : de 1660 à 1790 échevins de Marseille[27]. En 1718, cet échevin, Pierre Rambaud, accompagné de deux capitaines de quartier, va assister au cantat, c’est-à—dire au service funèbre qui se fait annuellement, dans l’église de l’0bservance, pour le repos de l’âme de Pierre de Libertat, qui a tué Casaulx, le chef des ligueurs de Marseille[28]. Ce Pierre est peut-être un cousin lointain.

Sa descendance[]

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La statue du Ministre de la Marine et des Colonies, Georges Pléville Le Pelley, son gendre, à Granville.

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Agathe de Rambaud, née Mottet.

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Joseph Antoine Rambaud est décédé le 24 novembre 1777 à Marseille, aux Allées de Meilhan.

Jean II Rambaud (1703 - 1762) et Magdeleine Lieutaud sont les parents de :


¤ Catherine Rambaud, marraine de son neveu Joseph Pascal Pléville le Pelley, le 30 mars 1766, mariée à François Pache, Officier royal, décédé le 9/01/1782 à Marseille, rue de la Porte d'Aix (Inventaire). Nous avons un Marc Pache, fermier de l'entrée des huiles étrangères, en cette ville en 1735.


¤ Marie Ursule Rambaud est née le 21 octobre 1735, à Martigues (paroisse de Ferrières). L'affaire de Corse rondement menée, Pléville épouse Marie Rambaud… et décide de s'installer à Marseille. Pléville écrit dans ses mémoires :

Dans l'automne de 1755, j'épousais à Marseille Demoiselle Marie Ursule Reimbaud, fille d'un capitaine comme moi. J'en eu un fils et deux filles.

En réalité, on retrouve ce mariage daté du 17 octobre 1757, dans les registres paroissiaux de la paroisse Notre Dame des Accoules, à Marseille. Georges Pléville Le Pelley va être Gouverneur du port de Marseille, Amiral, Ministre de la Marine et des Colonies du 15 juillet 1797 au 27 avril 1798, Sénateur, Officier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis et de l'Ordre de Cincinnatus, il est l'un des premiers Grands officiers de la Légion d'honneur.


¤ Jean Michel Rambaud (1738-1792) est nommé sous-lieutenant à 18 ans dans le régiment des milices de Marseille, il finit sa vie capitaine de la Garde nationale et élu à Saint-Domingue. Il est un défenseur des noirs, mais est néanmoins tué pendant la Révolution haïtienne.


¤ Benoît de Rambaud, sans être avant cela aide-commissaire de la Marine et aide-ingénieur[29], est Aide de port, dès l'âge de 14 ans[30]. Magdeleine Lieutaud ne se rend pas au mariage de son fils, Benoît de Rambaud avec Agathe Rosalie Mottet, en 1785, à Versailles où les témoins du marié sont Suffen et Villaret de Joyeuse. Benoît, ingénieur de la Marine, est fait lieutenant colonel et chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Il est le mari d'Agathe Rosalie Mottet, Berceuse du futur Louis XVII, une véritable mère pour lui, écrit Alain Decaux.


¤ Le Sieur Joseph Antoine Rambaud est né en 1744 à Marseille. Il est décédé le 24 novembre 1777 à Marseille, aux Allées de Meilhan, où vont se déployer les fastes de la bonne société au XIXe siècle[31]. Il est enterré Cimetière Saint-Martin. C'est un capitaine de vaisseaux marchands. Il est le parrain de son neveu Joseph Pascal Pléville Le Pelley, le 30 mars 1766. Il est possible que lors de l'armement de la Pintade, en 1777, le Rambaud associé d'Arbaud soit la même personne[32]. Arbaud et Rambaud, négociants à Marseille, armateurs pour l'Isle de France en 1779... idem pour les mouvements dans les années 1780 et Grenier frères, Arbaud et Rambaud[33].


La veuve de Benoît de Rambaud, Agathe Rosalie Mottet, hérite des Rambaud. Du temps de la Restauration elle a 10.000 francs de rentes dues donc à 200.000 francs de capital. Comme ses parents sont ruinés ce capital lui vient du père de son mari. Benoît a plusieurs frères et sœurs, on peut donc en conclure que Jean II Rambaud (1703 - 1762) est un négociant assez important et riche de Marseille. Un million de livres c'est une somme considérable, même si la réforme monétaire de Calonne, le 30 octobre 1785, abaisse la livre à 0,290 g d'or fin et à 4,45 g d'argent fin[34].

NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787), Cote de référence FR ANOM COL E 345, Référence Internet ark:/61561/up424mglfhnf
  2. P 415 V, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Bouches-du-Rhône. Archives civiles. Série B. Librairie administratives de P. Dupont, 1932.
  3. f° 599, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Bouches-du-Rhône. Archives civiles. Série B. Librairie administratives de P. Dupont, 1932.
  4. La Provence au XVIIIe siècle: La vie économique, Paul Masson, Librairie Hachette & cie., 1936, v. 3. p.154.
  5. Guy de Rambaud, Pour l’amour du Dauphin, Anovi 2005.
  6. Armorial de la Provence, du comtat Venaissin,, de la principauté d'Orange, des baronnies, du Gapençais, de l'Embrunois, du Briançonnais et du comté de Nice : détermination des blasons par la nouvelle méthode des nombres signalétiques, les Provençaux titrés et anoblis au XIXe siècle, devises, dictons, cris de guerre, fiefs titrés et terres seigneuriales / docteur Séverin Icard ; avec la collaboration de G. Abbadie, G. Arnaud, A. Grimaud et J.-B. Roume. Protat frères (Mâcon) : 1932.
  7. Histoire du commerce français dans le Levant au xviiie siècle, Paul Masson, 1911, p.494.
  8. Les belles demeures de Mmarseille
  9. Date de naissance : source Provence Généalogie.
  10. P 415 V, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Bouches-du-Rhône. Archives civiles. Série B. Librairie administratives de P. Dupont, 1932.
  11. AD 13, f° 159 v°.
  12. AD 13, f° 57.
  13. Guy de Rambaud, Pour l’amour du Dauphin, Anovi 2005.
  14. Les belles demeures de marseille
  15. Répertoire des travaux de la Société de Statistique de Marseille, Volume 34, 1872.
  16. Cartes à jouer et tarots de Marseille : la donation Camoin, Musée du Vieux-Marseille, Alors Hors Du Temps, 2004.
  17. D'Hozier, Provence I, p. 652 (texte). Provence 2, p. 1246 armorié.
  18. f° 599, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Bouches-du-Rhône. Archives civiles. Série B. Librairie administratives de P. Dupont, 1932.
  19. La Provence au XVIIIe siècle: La vie économique, Paul Masson, Librairie Hachette & cie., 1936, v. 3. p.154.
  20. Histoire du commerce français dans le Levant au xviiie siècle, Paul Masson, 1911, p.494.
  21. Correspondance des consuls de France à Alger 1642-1792: inventaire analytique des articles A.E. BI 115 à 145, Archives Nationales, Mohamed Touili, Centre historique des archives nationales, 2001.
  22. Gazette de Brunswig: 1755 Éditeur Le Beau, 1755.
  23. AE/B/I/115-AE/B/I/145 - F°346-348. Affaires étrangères. Correspondance reçue du consulat d'Alger (1642-1792)
  24. Archives Europe AE/B/I/211-AE/B/I/300 - Fol. 267-268v
  25. Archives Europe AE/B/I/211-AE/B/I/300 - Fol. 25-29v
  26. Les belles demeures de marseille
  27. Armorial des échevins de Marseille: de 1660 à 1790, Octave Teissier, Société anonyme de l'imprimerie marseillaise, 1883, p.88.
  28. Fêtes patronales et usages des Corporations et Associations qui existaient à Marseille avant 1789; leurs armoiries. ... Avec 27 planches représentant les blasons ..., Marcel de REGIS DE LA COLOMBIÈRE, Joseph François LAUGIER, Aubry, Boej, 1863. p.33.
  29. Histoire maritime de France depuis la guerre de Nimègue jusqu'à nos jours, Léon Guérin, v. 2, p.124.
  30. Dossier militaire de Benoît de Rambaud, C.A.O.M. Aix-en-Provence.
  31. Les belles demeures de marseille
  32. Négociants marseillais au XVIIIe siècle, contribution à l'étude des économies maritimes - Page 937.
  33. Cargaisons indiennes Solier et Cie, 1781-1793 - Page 91, de Louis Dermigny - 1960.
  34. Thuillier Guy. La réforme monétaire de 1785. In: Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 26ᵉ année, N. 5, 1971. pp. 1031-1051.
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