Wiki Guy de Rambaud
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                                             Louis de Labrousse

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De la brousse louis

Le futur colonel-baron Louis de La Brousse est séquestré pendant des années avec sa mère et sa grand-tante dans la maison familiale devenue mairie de Cahuzac.

De labrousse-corbie

Louis de Labrousse se marie avec Amélie de Corbie (1785 - 1871). Elle décède à l'âge de 86 ans.

Louis de Labrousse est né le 7 septembre 1788 à Versailles, paroisse Saint Louis, et décédé le 3 septembre 1842, selon l'Annuaire de la noblesse, de 1842, en son logis vieux de La Roche-Chotard, à Saint-Philbert-de-Bouaine (Vendée). Il est enterré dans l'un des deux édicules de la famille de Labrousse-de Corbie et leurs descendances, les familles des comtes de Lyrot et de Moussac au cimetière de Saint-Philbert-de-Bouaine.


Louis de Labrousse est un membre de la famille Labrousse ou La Brousse appartenant à la noblesse militaire de Guyenne[1]. Son père et ses quatre oncles sont tous officiers dans les gardes du corps de Louis XVI. Ce qui est rare ! Bien entendu son père devient colonel dans l’armée des émigrés. Leurs terres et maisons sont vendus comme biens nationaux et ils sont persécutés. Du temps de l'Empire son père peut revenir.

Louis de Labrousse combat de 1803 à 1814 dans les armées de Napoléon. Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur le 18 décembre 1813[2] et est capitaine de cavalerie au retour des Bourbons.

Sous la Restauration, Louis-Marie de Labrousse, est sous-lieutenant-adjudant-major des gardes du corps, lieutenant-colonel, Chevalier de l'Ordre royal-militaire de Saint-Louis. Il est créé baron à titre personnel, par lettres-patentes du 28 octobre 1828[3]. Labrousse est aussi fait Commandant de l'Ordre royal de la Légion d'honneur[4]. Il commande avec le marquis de Bonneval la Compagnie de Noailles qui protège Charles X lors de son voyage de Rambouillet à Cherbourg après la révolution de 1830.


Louis de Labrousse se marie avec Amélie de Corbie (1785 - 1871), fille de Charles-Laurent de Corbie, écuyer, Conseiller du Roi, Substitut du Procureur général de la Cour des aydes[5]. Côté paternel, elle est la descendante d'une ancienne maison originaire de Beauvais, les Corbie. Côté maternel sa mère est une Savin, fille d'une Joly de Fleury. Les Savin sont une famille de royalistes décimée par les guerres de Vendée.

Du fait des excès de la Révolution il ne faut pas s'étonner de voir le couple Labrousse-Corbie faire ériger une croix à l'emplacement d'une bataille datant de insurrection légitimiste de 1832.

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DU TEMPS DE L'ANCIEN RÉGIME[]

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Les Labrousse[]

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Blason labrousse

De gueules à un cerf courant d'argent. Blason Labrousse de Guyenne[6].

Pierre Labrousse de Sénésac, son père, est un des nombreux fils de Jean, juge sénéchal, seigneur de Sénésac[7], et Marguerite de Cantal de Gaujac[8].

Les Labrousse de Cahuzac sont quatre frères officiers dans les gardes du corps de Louis XVI. Ce qui est beaucoup, même pour une famille de la noblesse du Périgord.

Les Labrousse de Cahuzac en Salardais sont des Labrousse de Guyenne, comme le prouve leur blason[9].

Comme Adèle de Labrousse, soeur cadette de Louis de Labrousse vit après le décès de son mari chez les marquis de Fayolles on peut penser que les Labrousse de Cahuzac sont une branche des La Brousse de Veyrazet qui sont alliés à cette famille.

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Ses parents[]

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Garde du corps - l'uniforme de la 4e compagnie en 1786.

Mottet famille

La famille de sa Femme, les Mottet [10].

Pierre Labrousse de Sénésac, son père est écuyer, seigneur de Bontems[11]. Sa mère est une Cantal de Gaujac.

Comme tous ses frères, Pierre, est officier au Régiment de Guyenne, puis de Viennois. Il combat lors de différentes batailles dans les Antilles. Après la guerre d'indépendance il est maréchal des logis (capitaine) dans la Compagnie des Gardes du corps du Roi, celle du duc de Luxembourg (4e compagnie, 3e Cie française)[12]. Pierre est aussi, comme ses frères, chevalier de Saint-Louis. Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet lui accorde la main de sa fille, Marie Madeleine en 1787. Elle est la nièce du Baron Benoît Mottet de La Fontaine, the last French Governor of Pondicherry[13].

Pierre de Labrousse est un temps Grand varlet de pied de la reine Marie-Antoinette[14].

Pierre de Labrousse devient sous-lieutenant instructeur des gardes du corps du Roi[15]. Magdeleine Mottet, sa femme élève Madeleine Célinie et son frère, Auguste de Rambaud, les enfants de sa soeur Agathe de Rambaud. Outre Louis de Labrousse, le couple a deux autres enfants avant l'émigration du mari. En 1789, et encore plus dans les années qui suivent, être fidèle au Roi, noble, chevalier de Saint-Louis ou officier des gardes du corps... vous expose à être massacré par la populace, être fusillé ou guillotiné. Pierre émigre dès fin 1790. P

Pierre Labrousse de Sénésac et Magdeleine Mottet ont deux enfants qui leur survivent.

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DU TEMPS DE LA RÉVOLUTION ET DE L'EMPIRE[]

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Sa jeunesse (1788 - 1815)[]

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Agathe de Rambaud jeune

Agathe Mottet-de Rambaud jeune, sa tanter, élève le Dauphin. Les témoins de son mari sont le Bailli Pierre André de Suffren et Louis Thomas Villaret de Joyeuse, futur amiral républicain et de l'Empire. Elle est la belle-sœur de Georges Pléville Le Pelley, futur amiral et ministre de la Marine et des Colonies sous le Directoire, Sénateur sous l'Empire.

Pierre Labrousse de Sénésac, son père, fait toutes les campagnes de l’armée des émigrés de 1792 à 1800[16]. Sa femme, qui ne divorce pas, est cloîtrée de force enfermée pendant des années à Cahuzac en Sarladais (Périgord) avec son Louis, et la tante de son mari[17]. Ils n'ont même pas le droit d'aller dans leur jardin. Leurs biens sont vendus comme biens nationaux[18].

Pierre Labrousse de Sénésac après huit campagnes de 1792 à 1800 revient d'émigration. Il a une fille en 1805 et meurt en 1813.

Louis de Labrousse combat de 1803 à 1814 dans les armées de Napoléon. Il s'engage à 15 ans, comme les fils de la noblesse militaire avant 1789. Il fait onze années de campagne, donc les guerres de l'Empire de 1804 à 1815[19]. Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur le 18 décembre 1813[20] et est capitaine de cavalerie au retour des Bourbons.

Louis se marie avec Amélie de Corbie (1785 - 1871), fille d'un Corbie et d'une Savin. Les Savin sont une famille de royalistes décimée par les guerres de Vendée. Le cousin de sa femme, le général Jean Savin (1765 - 1796) a été exécuté à Montaigu le 29 mars. L'oncle d'Amélie, Louis-Marc-Antoine Savin du Parc, capitaine dans la cavalerie, âgé de 25 ans, est fusillé. Sa jeune tante est guillotinée.

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DU TEMPS DE LA RESTAURATION[]

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La Compagnie de Noailles (1814 - 1830)[]

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Du temps du Prince de Poix (1814 - 1819)[]

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Philippe Louis de Noailles (1752 - 1819), Prince de Poix, est un ami de sa tante Agathe Mottet-de Rambaud.

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Le Prince de Poix (triangle rouge) et son protégé, Auguste de Rambaud (triangle bleu), cousin germain de Louis de Labrousse, qui vient de revêtir l'uniforme de Commissaire des guerres à Lille, le 23 mars 1815.

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Gravure du XIXe siècle : le duc et la duchesse de Berry, Louis XVIII, le duc de Bordeaux, la duchesse Angoulême et le futur Charles X.

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Les Tuileries sous la Restauration.

Au retour des Bourbons, Louis-Philippe de Noailles, Prince de Poix les accueille à Paris et est nommé lieutenant général. Il reprend ses fonctions de capitaine des Gardes du corps de la Compagnie de Noailles. Le prince de Poix habite en 1814 hôtel du quai Malaquais et y établit le bureau de la compagnie qu'il forme. Malgré son âge il est très actif.

D'ailleurs, la Première compagnie des six compagnies des gardes qui est prête, ou du moins celle qui commence le service, est la sienne, et la manière dont elle débute est pour le moins surprenante. Les gardes chassent les effets des gardes nationaux du corps de garde. Le Prince doit offrir plusieurs dîners aux vieux gardes pour faire oublier les méthodes de ces jeunes gardes[21].

Cette affaire divise la Cour. Les nouvelles maisons tiennent pour la garde nationale, les anciennes pour les Gardes du corps du roi. Le Prince de Poix s'étant avisé de dire qu'il allait falloir apprendre à les respecter se voit répliquer par le Maréchal Louis Gabriel Suchet :

La France les respectera quand ils seront mutilés à la guerre.

Cette critique est infondée. Louis de Labrousse est officier dans la compagnie de Noailles, la 2e compagnie (1re Cie française), dès 1814. Or, Louis de Labrousse est un vétéran des guerres napoléoniennes, comme 50% des effectifs de sa compagnie. Les autres sont des chouans ou d'anciens combattants dans l’armée des émigrés ou des unités étrangères. Les quelques jeunes nobles, comme Lamartine, ou les rares fils de la bonne bourgeoisie parisienne, comme Géricault, sont les seuls à ne pas être des anciens combattants[22].

Louis-Philippe de Noailles, Prince de Poix, père du Duc de Mouchy, est un ami de sa tante, Agathe de Rambaud. Son secrétaire intime est Auguste de Rambaud, cousin germain de Louis, qui a été élevé pendant trois années avec lui à Versailles. Il n'est donc pas étonnant de retrouver Louis dans cette compagnie de cavalerie. A peine incorporé, il est dirigé sur Beauvais. Lamartine nous a laissé, dans quelques lettres datées de Beauvais, ses impressions sur un séjour qui ne paraît guère l’avoir séduit. A peine arrivés, les Gardes reprennent les traditions d'avant 1789. Ils écrivent sur la porte d’un café ces mots : Hôtel privilégié des gardes du corps. Un passant ne salue-t-il pas un détachement, l’officier qui le commande le poursuit jusque dans l’intérieur d’une maison où il s’est réfugié ; ils renouvellent au théâtre les scènes d’autrefois en exigeant que tous les spectateurs applaudissent aux passages politiques de la Partie de chasse de Henri IV ; inventant mille arrogances pour molester les bourgeois, particulièrement ceux chez qui ils logent.

En 1814 Labrousse est instructeur à Beauvais et aux Tuileries[23]. Lamartine étudie les éléments de l’instruction de la cavalerie, se montre assidu aux exercices sur le terrain de manœuvres. Il devient à ceux du manège de première force, et la charge en douze temps lui est un badinage.

Le Louis-Philippe de Noailles, Prince de Poix, sa compagnie, et Auguste de Rambaud suivent le Roi à Gand. Le cousin germain de Louis, qui est aussi son ami, est fait Commissaire des guerres à Lille, le 23 mars 1815, par Louis XVIII.

En 1816, Labrousse est chef d'escadron, sous lieutenant adjudant. Il est fait chevalier de Saint Louis[24]. Ses cavaliers ont comme lui la brillante tenue des gardes : casque à chenille noire et haut plumet blanc, tunique bleu de roi à galons et à aiguillettes d’argent, culotte blanche, longues bottes à l’écuyère.

Louis de Labrousse est fait officier de la Légion d'honneur en 1818[25].

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Le soulèvement contre d'Audenarde (1817)[]

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Charles Eugène de Lalaing d'Audenarde.

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Paire de pistolets des Gardes du Corps du Roi, modèle 1814.

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Charles X, la Duchesse de Berry et leur entourage se méfient de certains bonapartistes officiellement devenus partisans de la cause sacrée des Bourbons .

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Lieutenant Garde royale de Louis XVIII (équivalence de grades : colonel.

Charles Eugène de Lalaing d'Audenarde se rallie à la Restauration, est admis, le 1er juin 1814, comme lieutenant dans la compagnie des gardes du corps de Noailles, et est appelé à commander cette compagnie le 1er novembre 1815, après avoir accompagné Louis XVIII à Gand.

Selon A Description of a Chart of Biography (1834) :

Élevés subitement à leurs grades, la plupart des officiers supérieurs de ce corps n'étaient pas même en état de commander dans les manœuvres. Quand le général d'Audenarde demanda qu'ils se préparassent du moins à donner cette preuve de capacité, ils trouvèrent cela exorbitant. Ils ne purent d'ailleurs pardonner à un guerrier qui n'avait combattu que les ennemis de la France... certaines mesures de discipline. Elles venaient de plus haut. et il paraît qu'on en avait calculé l'effet.

En avril 1817, dans la compagnie de Noailles, un soulèvement presque général a lieu contre un Charles Eugène de Lalaing d'Audenarde, lieutenant-commandant, donc véritable capitaine car le Prince de Poix est souvent absent. Les gardes du corps et les sous-officiers refusent d'obéir à leur lieutenant-commandant, et demandent qu'il se retire de la compagnie.

D'Audenarde est un pourtant un noble, ancien émigré, mais il a le tort d'être l'ancien écuyer de Joséphine et un général de Napoléon. Les officiers et gardes estiment que ses antécédents et ses opinions le rendent indigne de commander à de braves royalistes, bien qu'il eût suivi le roi à Gand. Pour cette fois, l'indiscipline est si manifeste et si grave que la compagnie est dissoute le 8 avril 1817[26].

Selon A Description of a Chart of Biography (1834) :

M. le duc de Mouchy, croyant trop facile la répression d'un tel désordre, n'y mit pas la prudence à laquelle l'engageait M. le comte de Jobal, major-général des gardes. M. de Mouchy et ses officiers semblaient ne pas se croire en sûreté dans un carré que formaient ces jeunes gens mutinés, au nombre d'environ quatre cents, et soutenus par leurs sous-officiers. Le général d'Audenarde ignorait alors par quelle suite d'intrigues on avait amené sa compagnie à ce degré d'insubordination; mais seul il se conduisit avec prudence, et avec un sang-froid imperturbable. Le duc de Mouchy court chez le roi, et le conseil s'assemble. La plupart de ces gardes du corps avaient été entraînés au Champ-de-Mars par leurs officiers.

L'indiscipline est si manifeste et si grave que la compagnie est dissoute le 8 avril 1817[27], après trois heures de délibération au conseil.

Le général d'Audenarde ne balance pas à offrir sa démission, dans l'espoir de faciliter, à un aussi grand nombre d‘officiers leur rentrée au service du roi. Mais Mouchy ne l'acceptant pas.

Selon A Description of a Chart of Biography (1834) :

Le général déclare alors à la compagnie que jamais il n'a pris de sa propre autorité les mesures qu'on lui reproche comme humiliantes pour le corps: qu'il a obéi, en cela, aux ordres formels du capitaine des gardes, et que s'il peut avoir, à son insu, quelque reproche à se faire à l'égard d'un seul garde du corps, il est prêt à donner toute la satisfaction qui sera désirée.

Mais le pavillon Marsan s'en émeut, et bientôt, à la prière instante du frère du Roi, la compagnie dissoute est reconstituée par un acte personnel de Louis XVIII, le 2 juin 1818[28].

Environ soixante gardes du corps en sont exclus, et le comte d'Audenarde en reste le lieutenant-commandant, mais avec une autorité restreinte par de sourdes entraves.

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Du temps du Duc de Mouchy (1819 - 1830)[]

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Charles de Noailles (1771 - 1834) succède à son père comme Capitaine de la Compagnie de Noailles.

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Selon l'Indicateur de la cour de France Labrousse habite 2, rue du Chenil[29].

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Blason de Louis de Labrousse.

La compagnie de Noailles est un corps privilégié. Selon Edouard Déchy, ancien garde :

Chaque compagnie des gardes comptait dans ses rangs beaucoup d’hommes titrés et portant de grands noms, des jeunes gens très spirituels, poètes, vaudevillistes, romanciers, musiciens, peintres, gens du monde, gens de café, maniant l'épée et montant brillamment à cheval, très susceptibles au point de vue de l'honneur de corps et personnel, hommes braves et fiers, parmi lesquels étaient de vieux grenadiers de la vieille garde, qui nous parlaient de l'époque ou ils étaient dans la garde du ler Consul, des émotions du camp de Boulogne, des horreurs de la guerre d’Espagne, des plaisirs de tous genres goûtés en Allemagne...[30].

La couleur distinctive de la compagnie de Noailles est le bleu. Ils sont surnommés les beaux Noailles[31]. De Nadaillac en est le colonel, le lieutenant adjudant-major, depuis le 1er novembre 1823, est Louis de la Brousse, chef d'escadron,[32].

Dans la compagnie de Noailles, on dit que l’influence du baron de la Brousse sur son capitaine, le Duc de Mouchy, fils de Louis-Philippe de Noailles, Prince de Poix, est très grande.

Les autres officiers le trouve rarement injuste. Mais il refuse un congé de deux mois à un subalterne désirant conduire aux eaux sa femme souffrante. Malgré les certificats de médecins, La Brousse et Mouchy se font juge d’une santé qu’il ne connaissent pas, et refusent de souscrire à sa demande[33].

Le même officier des gardes écrit :

Dans toutes les autres occasions j’ai toujours trouvé dans M. de la Brousse un homme froid, sévère, mais juste[34].

Le 29 novembre 1826 Louis et sa soeur Adèle de La Brousse sont sur la liste des émigrés qui sont indemnisés de la perte de biens vendus comme biens nationaux. Ils sont les seuls héritiers de Pierre Labrousse de Sénésac.

Louis-Marie de Labrousse, baron de la Brousse, sous-lieutenant-adjudant-major des gardes du corps, lieutenant-colonel, chevalier de Saint-Louis, officier de la Légion d’honneur, est créé baron à titre personnel, par lettres-patentes du 28 octobre 1828[35].

Le règlement d'armoiries précise que Louis porte désormais :

coupé au 1 d'argent à l'épée d'azur, au 2 de gueules au cerf courant d'or[36].

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L’expédition d’Espagne (1823)[]

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Prise des retranchements de Sainte-Marguerite devant la Corogne, le 5 juillet 1823.

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Le duc d'Angoulême lors de l'intervention française en Espagne.

L’expédition d’Espagne est la campagne menée en avril 1823 par la France afin de rétablir le roi Ferdinand VII d'Espagne sur son trône. Le but est le rétablissement de l'absolutisme et chasser les libéraux.

Selon A Description of a Chart of Biography (1834) :

Charles Eugène de Lalaing d'Audenarde placé, en 1823, à la tête des cinq escadrons fournis par les cinq compagnies des gardes pour la guerre d'Espagne, il fut vivement sollicité d'intervenir auprès du prince généralissime, afin que ces escadrons, restés sur les derrières de l’armée, fussent mis en première ligne, et puissent donner des preuves de leur zèle. La réponse du major-général Guilleminot fut très sévère, et, au nom du duc d'Angoulême, il menaça de sévir si une semblable demande était renouvelée : les gardes du corps restèrent à l'arrière-garde jusqu'à Madrid. Lorsque le roi d'Espagne fut sorti de Cadix, le général d'Audenarde reçut le grand cordon de l'ordre de Saint-Ferdinand, et peu de temps après le grade de lieutenant-général.

Selon Edouard Déchy, ancien garde :

... la campagne d’Espagne de 1823. Cette guerre laissant de longs loisirs à ces MM. de la maison du roi de France. ils n'avaient rien de mieux a faire, pour passer le temps, que de causer entre eux des aventures galantes qui tenaient un peu plus de place dans leur vie que les travaux et les études de la guerre. C'était, du reste, un résultat forcé de leur position, et non certainement un effet de leur volonté; car, on le sait, leur bravoure était proverbiale, et nombre d'officiers fort distingués, généraux de mérite, sont sortis de leurs rangs[37].

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De Saint-Cloud à Cherbourg (juillet/août 1830)[]

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Saint-Cloud, puis Rambouillet[]

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Uniformes des Gardes du Corps de la Compagnie de Noailles sous la Restauration, par Alain de Jenlis.

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Infanterie de la Garde royale, durant la Révolution de juillet 1830.

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Prise du Louvre, le 29 juillet 1830 ; massacre des gardes suisses, par Jean Louis BEZARD, 1833, musée Carnavalet, Paris.

Les 27/28 et 29 juillet 1830, c'est la révolution de juillet. Le 31 juillet, dans la nuit, Charles X quitte Saint-Cloud pour Trianon, puis Rambouillet. Tocqueville est témoin de cette fuite. Charles de Labrousse l'accompagne. Xavier de Montépin écrit dans Souvenirs intimes et anecdotiques d'un garde de corps des rois Louis XVIII et Charles X : La chute d'une trône :

Au moment où la sonnerie à cheval était répétée par les trompettes des quatre compagnies, je venais de trouver une monture. Notre adjudant major, le baron de Labrousse, avait mis à pied, en ma faveur, un de nos hommes d'équipage monté sur un cheval réformé et depuis quelque temps dressé au fourgon. J'acceptai cette rosse, que j'enfourchai aussitôt. Mais je n'avais pas fait vingt pas que je compris que je serais forcé de l'abandonner avant d'arriver à Rambouillet, où le roi venait d'ordonner à l'armée de se rendre.
— Tenez, me dit le baron de Labrousse, voilà le contrôle de la compagnie. Une partie de la solde du mois de juillet a été payée, la nuit dernière, sur cette feuille dressée à la hâte. Partez seul... vous arriverez avant les escadrons à Rambouillet; vous vous occuperez des vivres et des fourrages pour la compagnie, et demain vous établirez un contrôle plus correct et plus complet. En disant cela, il avait retiré du fond de son casque un volumineux chiffon à moitié effacé et graisseux[38].

Comme on voit malgré la révolution Labrousse se soucie du contrôle, de la gestion et de l'administration de sa compagnie. Xavier de Montépin nous parle du Baron Weyl de Navas, Sous—intendant des quatre compagnies des gardes qui est effectivement le cousin de la femme du Baron de Labrousse :

Leur uniforme, leurs épaulettes et les sauf-conduits qu'il avaient obtenus, aux avant-postes parisiens, les avaient fait respecter dans leur mission et leur personne. Le baron de Navas, pour aboutir au même but, devait faire reconnaître son rang d'intendant. Il s'adressa à son parent, le baron de la Brousse, notre adjudant-major, pour avoir un homme sûr, adroit et déterminé, qui se rendrait à Paris et lui ramènerait son cheval, sa voiture, ses armes et son uniforme ; car, on se le rappelle, notre intendant avait suivi l'année dans la tenue d'évadé des barricades, avec laquelle il s'était présenté devant le roi, le 28 juillet[39].

Dans la nuit du 31 juillet au 1er août, Charles X arrive au château de Rambouillet. Xavier de Montépin nous montre des gardes très soucieux de leur solde et bien conscient qu'ils vont être licenciés comme pendant la Révolution de 89.

Plusieurs camarades vinrent à mon secours, et nous pûmes présenter des contrôles en ordre, bien dressés, lisibles, qui remplacèrent le chiffon graisseux que m'avait remis le baron de la Brousse et les états provisoires que la marche et le bivouac m'avaient empêché de mettre au net, pour faire face au licenciement qui approchait et à la solde complétée qui devait le précéder[40].

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Rambouillet[]

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Charles X, présentant, après son abdication, le comte de Chambord, Henri V, à ses Gardes.

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Garde du corps du Roi (Compagnie de Noailles).

Le 2 août, à Rambouillet, dans l'après-midi, Charles X abdique.

Dans les onze régiments qui doivent accompagner la famille royale la plupart des soldats et même officiers désertent. La population est parfois hostile. Les gardes du corps chassent les faisans dans le parc, ou se baignent dans les canaux sous les fenêtres du château de Rambouillet[41].

A sept heures du soir, la famille royale passe une revue, au milieu d'une foule nombreuse que les gardes du corps repoussent. Les gardes du corps se rangent en haie, et, croisant leurs sabres au-dessus de la tête du Roi, crient avec transport : Vive le Roi! vive la famille royale! Le Roi, vivement ému, répond à travers ses larmes par des sourires affectueux[42].

Seuls des Suisses et un escadron de Gardes défendent la route de Paris. Beaucoup de Suisses ne songent plus qu'à rester chez eux avec un sauf-conduit[43].

Le Baron Weyl de Navas, Sous—intendant, cousin de Labrousse, se chargent les derniers défenseurs du Roi. Le matin on proclamé Henri V. Cette scène a excité l'enthousiasme des gardes du corps, et donné lieu à des protestations de fidélité[44].

Louis-Philippe envoie à Rambouillet quatre commissaires chargés de négocier les conditions du départ de Charles X et de sa famille vers l'exil. Comme cela ne suffit pas, sur ordre de Louis-Philippe, une troupe de 12.000 hommes de la Garde nationale et d'excités part à Rambouillet pour contraindre Charles X au départ.

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Cherbourg (16 août)[]

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Des rumeurs insensées parlent de massacres par les Gardes sur le trajet.

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Le baron de Labrousse est présent à l’embarquement du roi Charles X, à Cherbourg.

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Départ de Charles X à Cherbourg. Illustration pour Histoire de Cent Ans, de Jules Lermina (c 1870).

Charles X se met enfin en route vers Cherbourg où deux paquebots américains ont été dépêchés pour le prendre en charge.

Le jour même, le Duc de Mouchy, capitaine de la compagnie de Noailles, selon un de ses gardes - qui apprécie par contre Labrousse - raconte qu'il va à la Chambre des Pairs sur ordre du Roi. Il y va, mais déserte la cause de son souverain[45].

A Maintenon, l'escorte du Roi est formée de ses gardes du corps à cheval, de la gendarmerie d'élite, et, sur ses vives instances, de deux pièces de canon et de deux caissons, en tout mille huit cent soixante-dix hommes. Tout le reste de l'armée est congédié.

Labrousse et son cousin, le sous-intendant militaire baron Weyler de Navas, ne désertent pas, comme tous les courtisans à gros gagés qui se sont envolés avec le dernier écu[46].

Partout où ils passent des rumeurs parlent d'affrontements entre le peuple et les gardes, mais l'accueil est selon Théodore Anne bon et même parfois très bon. Mais les chevaux manquent de nourriture. Les gardes n'ont plus de palefreniers et doivent les nourrir. Le baron de Labrousse, en tant qu'officier supérieur a toujours ses domestiques[47]. Des officiers supérieurs de sa compagnie il n'y a plus que lui et son supérieur, le maréchal de camp marquis de Bonneval, lieutenant—major.

Dans Carentan, comme à Argentan et Vire, les maires exigent que les gardes du corps du roi portent la cocarde tricolore, pour leur ouvrir les portes, ce que Charles X refuse. Les commissaires de Louis-Philippe obtiennent finalement que le convoi poursuive sa route [48].

Arrivé à Valognes le 14 au soir, le roi fait ses adieux le lendemain à ses gardes du corps, et reçoit de la part des officiers, les étendards de chaque compagnie :

Je les reçois sans tache, leur dit-il, et j'espère que le duc de Bordeaux vous les rendra de même un jour.

Le 16 août 1830 Charles X et sa famille s'embarquent à Cherbourg pour l'Angleterre.

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Licenciement de la compagnie[]

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Bonneval commande la Compagnie secondé par Larousse.

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La famille royale au Royaume-Uni.

Les gardes de la Compagnie de Mouchy ne sont que 240 au licenciement de la compagnie, à Saint-Lô, le 23 août 1830. On connaît leur nom :

Contrôle nominatif de MM. les officiers supérieurs, inférieurs, gardes et trompettes de la compagnie, présens à l’embarquement du roi Charles X, à Cherbourg. Ledit contrôle établi sur celui qui a servi a et qui a été dressé, à cet effet, par MM. le général baron de Gressot, et Baron Weyler de Navas, sous-intendant militaire, chargés de ce licenciement[49].
Commandant de la compagnie : M. le maréchal de camp marquis de Bonneval, lieutenant-major[50].
État-Major : MM. Baron de la Brousse, sous-lieutenant adjudant-major. De Bonnegens, porte-étendant. Roaldès, chirurgien-major. Boireaux, trompette-major...[51].

Lors du licenciement de Saint-Lô, Théodore Anne écrit à propos de Labrousse :

J’ai vu des gardes pleurer en le quittant et en lui faisant leurs adieux. L’homme qui dans un pareil moment trouve des amis et des cœurs reconnaissans, mérite donc de n’être jugé qu’avec indulgence. Sans doute il s’est fait du mal dans la compagnie de Noailles, comme dans toutes les autres compagnies, mais je crois que ceux qui l’ont attribué à M. de la Brousse se sont trompés[52].


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DU TEMPS DE LA MONARCHIE DE JUILLET[]

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Le roi donne les drapeaux à la Garde nationale de Paris et de la banlieue (29 août 1830).

Toutes les Compagnies des gardes du Roi, dont le total dépasse 1.200 hommes, sont licenciées dès le 11 août 1830. Les officiers rentrent dans leurs foyers avec la solde de congé du grade dont ils ont le brevet et pouvaient être replacés dans les corps de l'armée.

Louis de Labrousse est alors lieutenant-colonel de cavalerie pendant quatre ans[53], contrairement à la plupart des légitimistes membres de sa famille. Certainement pour des raisons pécunières.

Quatre statues sont données par le colonel baron de La Brousse à l'église de Saint-Philbert-de-Bouaine[54].

Le 23 décembre 1834 il n'est plus officier[55]. Il touche 2.130 francs de retraite à partir de cette date[56].

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La croix du Baron de Labrousse[]

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La Duchesse de Berry, en 1832.

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La croix érigée par le Baron de Labrousse.

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Les Labrousse habitent à partir de 1837, à Nantes, 8, rue Notre-Dame.

L'insurrection royaliste dans l’Ouest de la France en 1832 est une tentative suscitée par la duchesse de Berry de relancer les guerres de Vendée afin de renverser la monarchie de Juillet.

La duchesse de Berry n'est pas une inconnue pour la famille de Louis. Elle rencontre de temps en temps sa tante, Agathe de Rambaud, à Montfort-l'Amaury. Elle reçoit à Londres Clotilde Mottet, une autre tante, mariée à Henry II Russell de Swallowfield. Les Savin, la famille de sa femme ont chèrement payé leur engagement royaliste lors des guerres de Vendée.

L’opération échoue rapidement en raison de la mobilisation locale assez faible, l’insurrection se limitant à l’Est de la Loire-Inférieure, le Sud-Est de l’Ille-et-Vilaine et le Nord de la Vendée.

Pour rappeler le Combat du Chêne (6 juin 1832), en 1834, le Baron de la Brousse, fait ériger une croix à l'emplacement de la bataille lors de insurrection légitimiste. Cette croix, de forme carrée, très simple, se dresse sur un petit tumulus ou ossuaire et est entourée de quelques arbres verts qui rappellent la mélancolie d'un cimetière. Cette bataille met fin à l'épopée de la Duchesse de Berry dans l'ouest. La duchesse, dont le mari a été assassiné en 1820, tente de soulever le bocage vendéen en faveur de son fils, qui a été proclamé roi sous le nom d'Henri V.

Sur le socle en granit de la croix on lit l'inscription suivante :

1864
Baronne de la Brousse
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La 1re Croix fut élevée'
en ce lieu en 1834
par le baron de la Brousse.

Les Labrousse habitent à Versailles, 30 rue des Bons Enfans (= rue du Peintre Le Brun) et à partir de 1837 à Nantes, 8, rue Notre-Dame[57]. À la même époque, Jean-Charles Silvestre ouvre sa librairie 30 rue des Bons-Enfants.

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Après son décès (1842)[]

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Acte de décès du colonel-baron Louis de Labrousse.

Extrait du plan de la traverse, joint au rapport de l'ingénieur, relatif à la demande de construction d'un mur de clôture de Mme de la Brousse / Signé par : de Genouillac, ingénieur ; Petot, ingénieur. 2 juin 1855.

Lors du décès du sieur Corbie, une instance s'engage entre sa veuve et Agathe Augustine-Amélie de Corbie (1785 - 1871), sa fille d'un premier lit. La demande tend à faire annuler le mariage pour défaut de capacité de celui qui a contracté, et subsidiairement à faire déclarer la veuve Corbie non recevable à exercer ses reprises, soit à raison d'un apport sans fondement, soit pour cause de la donation. Le jugement du tribunal de la Seine annule la clause relative à l'apport des 66.00 fr..

Sa veuve touche 3/6e de sa pension de veuve à cause de leur contrat de mariage (acquets). En 1842 deux de leurs sont mineurs et ils habitent à Nantes, 8, rue Notre-Dame[58].

Litiges, 1847-1869 : entre la commune de Saint-Philbert-de-Bouaine et Mme de La Brousse sur la propriété d'un terrain et d'un chemin (1847-1850, 1855-1857),

En 1866, le reliquaire en bronze vernis de l'église de Saint-Philbert-de-Bouaine est offert par Madame la Baronne de la Brousse, de la Roche-Chotard.

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MARIAGE ET DESCENDANCE[]

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Son mariage[]

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La famille de son beau-père, les Corbie[]

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Blason corbie

Blason des Corbie, la famille de son beau-père.

Arnauld de corbie

Arnauld de Corbie.

Louis de Labrousse se marie avec Agathe Augustine-Amélie de Corbie (1785 - 1871), fille de Charles-Laurent de Corbie, écuyer, Conseiller du Roi, Substitut du Procureur général de la Cour des aydes[59].

Amélie de Corbie est la descendante d'une ancienne maison originaire de Beauvais, les Corbie qui a donné un chancelier de France, Arnaud de Corbie (1325 - 1414), son neveu, Jean de Corbie, évêque de Mende entre 1413 et 1426, puis évêque d'Auxerre de 1426 à 1432, et Thomas de Corbie, anobli en 1389, cité dans le Dictionnaire des anoblissements du XIIIe au XVIIIe, de Genouillac[60]. On a aussi [https://fr.wikipedia.org/wiki/Fleur_d%27Issendolus sainte Fleur (1300 - 1347), fille de Pons de Corbie et sa mère Melhors de Merle[61].

La Bibliothèque de l’Arsenal (ms 4974) nous apprend que :

Cette maison vient de Robert de Corbie, natif de Beauvais sous le règne du roy Jean, lequel Robert fut père d’Arnaud, seigneur de Mareuil, premier president du parlement de Paris et ensuite chancelier. Il n’eut point d’enfants legitimes, mais deux bastards seulment qui furent legitimez savoir Philippe et Renaud, ce dernier n’eut point de postérité ; Philippe l’ainé eut lignée, qui fondit depuis en partie avec ces biens dans la maison de Duval, avec Germain du Val, sieur du Mesnil conseiller et secrétaire du roy dont est descendu le marquis de Fontenay-Mareuil, ambassadeur à Rome, qui eut une fille mariée avec M le duc de Gesvres, gouverneur de Paris, ayeul de celuy d’aujourd’huy.

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La famille de sa belle-mère, les Savin et les Joly[]

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Le mur de la maison des Savin à Saint-Étienne-du-Bois.

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La famille d'Adèle de Corbie[62].

Adèle de Corbie est propriétaire de la Roche-Chotard du fait de sa mère, Marie-Julie-Flore Savin (1763 - 1832)[63], fille d'un Savin et d'une Joly de Fleury. Son grand-père, Jean Pierre Joly, est Avocat au Parlement de Paris, secrétaire ordinaire des commandements de S.A.S. le prince de Condé.

Louis Savin, sieur de la Faucherie, et son épouse, Anne Arnault, sont seigneurs des fiefs de Beauvais et de la Roche-Chotard à partir de 1696. Toutefois, Louis Savin ne jouit pas longtemps de ses nouvelles propriétés, car il périt assassiné, ainsi qu'il paraît dans la sentence de mort pour assassinat commis en la personne dud. Louis Savin[64].

Marc-Antoine Savin (1706 - 1778), sieur de la Chaussière, propriétaire en partie de la Roche-Chotard et de Beauvais, est Avocat au Parlement, Intendant du Duc de Saint-Aignan[65]. Il hérite en partie de ce Louis Savin de La Faucherie, son grand oncle, lequel étoit veuf et donataire universel de défunte Dlle Arnault, auparavant veuve de Mathurin Arnaud de la Gaudinière... .

Jean Savin, général divisionnaire de l'armée de Charette, pris à la Sauzais des Lucs et fusillé à Montaigu est un de ses cousins qui participent aux guerres de Vendée.

Marc-Antoine Savin épouse Magdeleine-Guy Joly, de la famille Joly, qui ne se limite pas à la branche Joly de Fleury. Elle est entre la cousine germaine de :

- Marc-Antoine Bourdon de Vatry (761 - 1828), Ministre de la Marine le 11 messidor an VII.

- Rosalie Louise Cadet, femme de Marc-René de Montalembert (1714-1800) général, homme de lettres et ingénieur français.

- Baron Weyler de Navas, sous-intendant militaire, que l'on retrouve avec Labrousse officier des Gardes du corps du Roi.

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Amélie de Corbie[]

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Avant la Révolution[]

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L'Hôtel Meliand.

Le 6 juillet 1782, la grand-mère d'Amélie de Corbie, la dame Savin, Madeleine-Guy Joly (1730 - 1806) marie sa fille cadette au sieur de Corbie, et la dote de 80.000 francs, en paiement desquels, elle lui abandonne une maison sise à Paris, qu'elle a acquise depuis le décès de son mari, Marc-Antoine Savin de La Chamusière (1706 - 1778).

Marie-Julie-Flore Savin est née à Paris, le 28 décembre 1763.

Amélie de Corbie est née le 19 septembre 1785, Hôtel Meliand, 19 quai d'Anjou sur l'île Saint-Louis. Son père vient d'acheter 60.000 francs l'Hôtel Meliand aux héritiers du Colonel Henri Roland Lancelot Turpin de Crissé (1783). Cet hôtel particulier est classé de nos jours aux Monuments historiques a un portail d'entrée orné d'un écusson oval entouré de palmes. Un grand jardin s'étend du quai à la rue Saint-Louis en l'île.

Corbie vend son hôtel particulier le 12 Germinal An III, 1er avril 1795, à Mme Trollier de Fétan[66]. Mme Trollier de Fétan a acquis ladite propriété en remploi de deniers dotaux et paraphernaux de Charles Laurent de Corbie, demeurant à Paris rue Poultier, n° 4, suivant contrat passé devant Me Lherbette, notaire à Paris, moyennant un prix de 200,000 livres payé pour une partie comptant, et pour le surplus, suivant quittance reçue par le même notaire le 11 prairial an III.

Sa grand-mère, devenue veuve, se remarie, en 1784 à Paris, à Augustin Chendret d'Appreville, maréchal des logis en survivance, ancien conseiller au Châtelet de Paris, qui vient habiter en Vendée ou ensemble, rue du Petit-Bourbon à Paris.

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Après 1789[]

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Charles-Laurent de Corbie achète rue Hautefeuille, moyennant 60.000 francs la maison de Basan.

Le 3o juillet 1789, il est passé entre Madeleine-Guy Joly (1730 - 1806), la mère d'Amélie et sa tantes, ainsi que leurs maris, un acte par lequel la dame Savin consent à reprendre cette maison et à se reconnaître en échange débitrice de 80.000 francs. La maison est expressément affectée, par cet acte, à la créance des sieur et dame de Corbie. Nonobstant les clauses du contrat, la veuve Savin, Madeleine-Guy Joly (1730 - 1806) vend seule, par acte du 31 décembre 1791, la maison dont il s'agit, pour le prix de 75.000 francs. Elle ne paie aux sieur et dame de Corbie qu'une somme de 50.000 francs à valoir sur la dot constituée à cette dernière, avec déclaration que cette somme provenait du prix de la vente de la maison; 2.° une autre somme de 1 o,ooo francs, le 1 5 juin 1793 ; 3.° et le 9 germinal an 3 , une autre somme de 2o, ooo francs pour le complément de la dot. - Ces divers paiemens furent effectués en assignats, dont la valeur réelle, d'après l'échelle de dépréciation , ne s'élevait qu'à 37, ooo francs.

décédée à Versailles, le 12 octobre 1832, épouse à Paris, le 6 juillet 1782, Charles-Laurent-Côme de Corbie, dont elle divorce, le 1er ventôse an VII, pour protéger sa fortune compromise par la Révolution, la loi n'autorisant pas la séparation de biens. Elle habita tantôt Saint-Etienne-du-Bois, auprès de sa mère, tantôt la Roche-Chotard, dont elle obtint le domaine en partage. Elle n'eut qu'une fille unique qui suit.

Un jugement du tribunal civil (27 juin 1812) déclare adjudicataire Charles-Laurent de Corbie, ancien magistrat, de la maison de Basan, rue Hautefeuille, moyennant 60.000 francs[67].

Le 5 mai 1817, le sieur de Corbie, précédemment interdit par jugement du 29 août 1816, contracte mariage avec la dame Dupuis. Dans le contrat, le futur ment et se reconnait débiteur envers la future d'une somme de 66.000 francs, montant de ses apports dûment justifiés. Il lui fait de plus donation de tout ce dont la loi lui permet de disposer. Après sa mort, le 10 juillet 1817, un jugement du tribunal de police correctionnelle condamne à un mois de prison et 500 francs d’amende, cette dame Côme (?), veuve de Corbie, pour raison de calomnies envers la dame Savin, première épouse divorcée de M. de Corbie, ancien magistrat, et la demoiselle Amélie de Corbie, sa fille. La dame veuve de Corbie interjette appel de ce jugement. La cour confirme le premier jugement.

Le 16 août 1820, la maison est adjugée à Jacques Vincent père, et à Jean-François-Melon Vincent fils, marchands de papiers en gros, moyennant 67.200 francs[68].

Augustin Chendret d'Appreville, marié à la veuve de M. A. Savin de Beauvais et de la RocheChotard, habitait tantôt Bouaine, tantôt Saint-Etienne-du-Bois. Une dénonciation faite contre lui est conçue en ces termes :

…Je déclare au Comité de Sureté générale que Chendret ci-dessus nommé jouissait dans la

Vendée de la plus mauvaise réputation, que marié à une femme dont le fils était chef des brigands et qui a été fusillé à Noirmoutiers, il n'a cessé avec le brigand M. Savin d'aller de maison en maison, de village en village, d'inspirer aux citoyens des campagnes des sentiments d'insurrection contre le nouveau régime, que les voyages qu'il a successivement faits de Paris dans la Vendée, ses principes contre-révolutionnaires et ses liaisons avec les Savin, parents de sa femme qui ont tous joué un grand rôle parmi les brigands de la Vendée, l'ont fait dire qu'il entretenait des correspondances avec eux et qu'il était leur espion à Paris... il intrigue avec les cy devant nobles et prêtres…. (Arch. de la Roche-Chotard.)

Annulation sur la demande de la dame Savin, femme divorcée du sieur de Corbie, d'un arrêt rendu, le 26 Décembre 1809, par la cour d'appel de Poitiers, au profit des enfans et héritiers de la dame Savin, femme du sieur Lefévre de la Boulaye.

Son oncle Louis-Marc-Antoine Savin du Parc, capitaine dans la cavalerie, âgé de 25 ans, officier, est fusillé par les révolutionnaires en janvier 1794. Sa tante est guillotinée aux Sables.

En l'an 7, un divorce eut lieu entre les sieur et dame de Corbie ; alors celle-ci demanda contre son ci-devant mari, le remboursement intégral des 80.000 francs de la dot à elle constituée, et cette demande fut accueillie par deux jugemens du tribunal civil de Melun, des 1 3 germinal et 8 messidor an 7 : mais, sur l'appel , la contestation fut soumise à des arbitres qui, par jugement du 6 fructidor de la même année, décidèrent au contraire que le sieur de Corbie ne devait restituer les 8o, ooo francs que d'après la valeur réduite des assignats aux époques des paiemens. En 18o6, la mère, débitrice de la dot, est décédée. - La dame de Corbie a demandé le partage de sa succession en deux lots égaux. En même temps, elle a conclu au prélèvement en sa faveur d'une quotité de biens valant 42.500 francs pour la remplir de sa dot. Le 5 août 1808, jugement qui accorde à la dame de Corbie le prélèvement par elle réclamé.

- Mais, le 26 décembre 18o9, arrêt de la cour de Poitiers qui le lui refuse, sur le fondement que, par l'acte du 3o juillet 1789, il avait été interdit à la mère commune de vendre la maison par elle reprise, hors de la présence et sans le consentement de ses enfans ; que néanmoins elle a vendu cette maison hors de leur présence; qu'ainsi le sieur de Corbie, pouvant se défendre de recevoir en assignats le remboursement de la constitution dotale , s'est rendu parlà comptable de cette constitution , et passible de la perte qu'elle a éprouvée par la dépréciation du papier-nonnaie ; qu'enfin la dame de Corbie avait obtenu contre son mari la condamnation au remboursement total de sa dot, et qu'elle doit s'imputer d'avoir renoncé au bénéfice des jugemens rendus à son profit, et d'avoir compromis sur l'appel ' qui en avait été interjeté.

Cet arrêt violait ouvertement les articles 1 5 et 16 de la loi du 16 nivôse an 6, relative au mode de restitution des dots et autres conventions natrimoniales. Cette violation a été réprimée par l'arrêt suivant :

OU ï le rapport de M. Boyer, conseiller en la Cour ; les observations de Dupont, avocat de la demanderesse ; celles de Becquey-Beaupré, avocat des défendeurs ; et les conclusions de M. Daniels, avocat général ; Vu les articles 1 5 et 16 de la loi du 16 nivôse an 6 ; « Attendu qu'aux termes de l'article 1 5 précité, le sieur de Corbie ayant reçu, en assignats, le montant de la dot de son épouse, n'était tenu, après son divorce, de lui restituer ladite dot en numéraire, que suivant la valeur desdits assignats réduite d'après l'échelle de dépréciation ; Que, de son côté, et suivant l'article 16, la dame de Corbie venant au partage des successions de ses père et mère, n'était tenue d'y rapporter la dot reçue par son mari, que d'après la même réduction qu'il suit de là que l'arrêt attaqué n'a pu, sans contre venir expressément à la loi susénoncée, condamner la dame de Corbie à souffrir l'imputation intégrale de ladite dot, comme si elle eût été payée en numéraire metallique , et la débouter de sa demande en supplément du prix d'icelle ; Qu'en vain, pour pallier cette contravention , la cour d'appel séant à Poitiers a allégué la transaction passée entre les parties et leur mère , le 3o juillet 1789, par laquelle cette dernière s'était interdit la faculté de vendre la maison affectée au paiement de la dot, autrement qu'en présence et du consentement de ses filles et gendres, et qu'à la charge d'en employer le prix audit paiement , pour en induire que les sieur et dame de Corbie ayant, nonobstant cette clause, reçu, des mains des acquéreurs de ladite maison , le montant de ladite dot en assignats , s'étaient, par cela seul, rendus non-recevables à se plaindre du préjudice qu'un paiement de cette nature leur faisait éprouver ; Qu'en effet il ne suffisait pas aux sieur et dame de Corbie, pour s'affranchir de ce paiement, que la dame Savin se fût interdit la faculté de vendre la maison , si ce n'est aux conditions susénoncées; il eût encore fallu, pour l'empêcher de se libérer, soit une disposition législative , soit une clause formelle d'un acte qui lui eût interdit cette libération ; Mais qu'on n'allègue, de la part des défendeurs, l'existence d'aucune disposition, soit législative, soit conventionnelle, prohibitive dudit remboursement ; qu'ainsi les sieur et dame de Corbie , forcés de recevoir, étaient également obligés de recevoir en assignats, dont le cours était forcé à cette époque par les lois rendues sur le papier-nonnaie ; D'où il suit que la contravention ci-dessus signalée demeure entière ; Par ces motifs, LA COUR casse et annulle l'arrêt de la cour d'appel de Poitiers, du 26 décembre 18o9, &c.

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Sa descendance[]

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Caveaux du couple Labrousse-Corbie et leurs descendants Lyrot et Augier de Moussac.

Louis de Labrousse et Agathe Augustine-Amélie de Corbie (1785 - 1871) ont trois enfants. Leurs descendantes se marient aux comtes de Lyrot, Augier de Moussac et Couëssin.

1° Louis II de Labrousse (1825 - 1892), colonel de cavalerie, officier de la Légion d'honneur, meurt célibataire à Nantes, en 1892, laissant sa terre de la Roche-Chotard à sa sœur.


2° Léontine de Labrousse (1820 - 1903) épouse le Comte Paul de Lyrot (1819 - 1886), descendant de François Jean Hervé Lyrot (1732 – 1793 bataille de Savenay). Il est le beau-père du Comte Laurent Fernand Augier de Moussac et le grand-père de Hervé de Lyrot banquier et député.


3° Amélie de Labrousse (1822 - 1875) mariée le 26 avril 1849, à Nantes au Comte Charles de Couëssin (1819 - 1851), capitaine au long cours, commandant du bateau La duchesse Anne. Il part le 26 avril 1849 à Rio de Janeiro où il trouve la mort le 12 mai 1851.

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. La noblesse militaire de Guyenne (1715-1789): dictionnaire de biographies, Thomas Flichy, Mémoire & Documents, 2007. p.91.
  2. Dossier Légion d'Honneur de Louis de Labrousse
  3. Titres, anoblissements et pairies de la restauration 1814-1830, Volume 4, vicomte Albert Révérend, H. Champion, 1904.
  4. Dossier Légion d'Honneur de Louis de Labrousse
  5. De la paume à la presse: étude de topographie et d'histoire parisiennes : recherches sur les immeubles des 57 rue de Seine et 62 rue Mazarine, leurs occupants et leurs familles, Volume 4 de Paris et Île-de-France: Études et documents, Philippe Béchu, Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l’Île-de-France, 1998.
  6. Nouveau traite historique et archéologique de la vraie et parfaite science des armoiries, Éditeur Schneider, 1846.
  7. Acte de Mariage : Versailles Saint-Louis, Départementale, 1112632 M, 1787-1787.
  8. Les gardes du corps de Louis XVI, Gilbert Bodinier, Mémoire & Documents janvier 2005.
  9. Nouveau traité historique et archéologique de la vraie et parfaite science des armoiries, Éditeur Schneider, 1846.
  10. Armorial de la France: 1875, Volume 2, Archives de la Noblesse, 1875. p.23.
  11. Acte de Mariage : Versailles Saint-Louis, Départementale, 1112632 M, 1787-1787.
  12. Les gardes du corps de Louis XVI, Gilbert Bodinier, Mémoire & Documents janvier 2005.
  13. The Berkshire Archæological Journal, Volumes 41 à 44, Bradley & Son, 1937, p.132.
  14. SAINT-PHILBERT-de-BOUAINE
  15. Mémoire pour servir à l'inscription au Contrôle du ministère de la guerre, d'une solde de retraite de 750 francs, accordée par le Roi, le 31 octobre 1815, sur la proposition de M. le Duc de Luxembourg, à Mme veuve de Labrousse Pierre, sous-lieutenant des gardes du corps du Roi.
  16. Mémoire pour servir à l'inscription au Contrôle du ministère de la guerre, d'une solde de retraite de 750 francs, accordée par le Roi, le 31 octobre 1815, sur la proposition de M. le Duc de Luxembourg, à Mme veuve de Labrousse Pierre, sous-lieutenant des gardes du corps du Roi.
  17. Le Lot-et-Garonne dans la Révolution: 1789-1799, Jacques Clémens, Archives départementales de Lot-et-Garonne. Service éducatif des Archives départementales de Lot-et-Garonne, 1989.
  18. Le Lot-et-Garonne dans la Révolution: 1789-1799, Jacques Clémens, Archives départementales de Lot-et-Garonne. Service éducatif des Archives départementales de Lot-et-Garonne, 1989.
  19. Bulletin des lois de la République franc̜aise, Numéros 125 à 148, Imprimerie nationale, 1835.
  20. Dossier Légion d'Honneur de Louis de Labrousse
  21. Mémoires d'une femme de qualité, sur Louis XVIII, sa cour et son règne... Étienne Léon Lamothe-Langon, p. 297.
  22. Les derniers feux de la monarchie, Synthèses Historiques, Charles-Eloi VIAL, EDI8, 2016.
  23. La Quotidienne, Volume 1, Éditeur L.G. Michaud, 1814. p.34.
  24. Almanach royal, Testu, 1816, p.524.
  25. Dossier Légion d'Honneur de Louis de Labrousse
  26. Histoire du gouvernement parlementaire en France 1814-1848, Duvergier de Hauranne, Volume 4, Michel Levy Freres, 1860.
  27. Histoire du gouvernement parlementaire en France 1814-1848, Duvergier de Hauranne, Volume 4, Michel Levy Freres, 1860.
  28. Histoire du gouvernement parlementaire en France 1814-1848, Duvergier de Hauranne, Volume 4, Michel Levy Freres, 1860.
  29. L'Histoire de Versailles, de ses rues, places et avenues depuis l'origine... nous dit que c'est l'ancien Hôtel Girardin, de nos jours rue Jouvencel.
  30. Le moniteur de l'armée 1861.
  31. L'uniforme et les armes des soldats du XIXe siècle: 1814-1850, France, Grande-Bretagne, Allemagne Volume 1, Liliane Funcken, Fred Funcken, Éditeur Casterman, 1981.
  32. Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze, Volumes 38 à 39. Éditeur M. Roche, 1916.
  33. Mémoires: souvenirs et anecdotes sur l'intérieur du Palais de Charles X, et les événements de 1815 à 1830, Théodore Anne, Éditeur Werdet, 1831.
  34. Mémoires: souvenirs et anecdotes sur l'intérieur du Palais de Charles X, et les événements de 1815 à 1830, Théodore Anne, Éditeur Werdet, 1831.
  35. SAINT-PHILBERT-de-BOUAINE
  36. A. Révérend Titres, anoblissements et pairies de la Restauration
  37. Le moniteur de l'armée 1861.
  38. Souvenirs intimes et anecdotiques d'un garde de corps des rois Louis XVIII et Charles X : La chute d'une trône, Volume 2, Numéro 4, Xavier de Montépin, Éditeur Schnée, 1858.
  39. Souvenirs intimes et anecdotiques d'un garde de corps des rois Louis XVIII et Charles X : La chute d'une trône, Volume 2, Numéro 4, Xavier de Montépin, Éditeur Schnée, 1858.
  40. Souvenirs intimes et anecdotiques d'un garde de corps des rois Louis XVIII et Charles X : La chute d'une trône, Volume 2, Numéro 4, Xavier de Montépin, Éditeur Schnée, 1858.
  41. Chronique de juillet 1830, Volume 2, Louis Rozet, Éditeur T. Barrois et Duprat, 1832.
  42. Chronique de juillet 1830, Volume 2, Louis Rozet, Éditeur T. Barrois et Duprat, 1832.
  43. Chronique de juillet 1830, Volume 2, Louis Rozet, Éditeur T. Barrois et Duprat, 1832.
  44. Chronique de juillet 1830, Volume 2, Louis Rozet, Éditeur T. Barrois et Duprat, 1832.
  45. Journal de St.-Cloud à Cherbourg: ou Récit de ce qui s'est passé à la suite du roi Charles X, du 26 juillet au 16 août 1830, Théodore Anne, Éditeur U. Canel, 1830.
  46. Journal de St.-Cloud à Cherbourg: ou Récit de ce qui s'est passé à la suite du roi Charles X, du 26 juillet au 16 août 1830, Théodore Anne, Éditeur U. Canel, 1830.
  47. Journal de St.-Cloud à Cherbourg: ou Récit de ce qui s'est passé à la suite du roi Charles X, du 26 juillet au 16 août 1830, Théodore Anne, Éditeur U. Canel, 1830.
  48. Histoire du règne de Louis-Philippe Ier, roi des Français, 1830-1848, Didier et cie, 1857.
  49. Journal de St.-Cloud à Cherbourg: ou Récit de ce qui s'est passé à la suite du roi Charles X, du 26 juillet au 16 août 1830, Théodore Anne, Éditeur U. Canel, 1830.
  50. Journal de St.Cloud à Cherbourg: ou Récit de ce qui s'est passé à la suite du roi Charles X, du 26 juillet au 16 août 1830, Théodore Anne, Éditeur U. Canel, 1830.
  51. Journal de St.-Cloud à Cherbourg: ou Récit de ce qui s'est passé à la suite du roi Charles X, du 26 juillet au 16 août 1830, Théodore Anne, Éditeur U. Canel, 1830.
  52. Mémoires: souvenirs et anecdotes sur l'intérieur du Palais de Charles X, et les événements de 1815 à 1830, Théodore Anne, Éditeur Werdet, 1831.
  53. Dossier Légion d'Honneur de Louis de Labrousse
  54. SAINT-PHILBERT-de-BOUAINE
  55. Bulletin des lois de la République Française, Volume 23, Éditeur la République, 1843.
  56. Bulletin des lois de la République française, Numéros 125 à 148, Imprimerie nationale, 1835.
  57. Dossier Légion d'Honneur de Louis de Labrousse
  58. Dossier Légion d'Honneur de Louis de Labrousse
  59. De la paume à la presse: étude de topographie et d'histoire parisiennes : recherches sur les immeubles des 57 rue de Seine et 62 rue Mazarine, leurs occupants et leurs familles, Volume 4 de Paris et Île-de-France: Études et documents, Philippe Béchu, Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l’Île-de-France, 1998.
  60. BN, 4° Lm1 116
  61. Bertrand Galimard-Flamigny, Histoire de l'Ordre de Malte, Paris, Perrin,‎ janvier 2006 (ISBN 2-262-02115-5), p. 315-3167.
  62. Les Joly
  63. Saint-Philbert-de-Bouaine
  64. SAINT-PHILBERT-de-BOUAINE
  65. SAINT-PHILBERT-de-BOUAINE
  66. Procès-verbaux / Commission municipale du Vieux Paris, Imprimerie municipale (Paris), 1899-04-13.
  67. La rue Hautefeuille : son histoire et ses habitants (propriétaires et locataires), 1252-1901, contribution à l'histoire des rues de Paris, J.-B. Baillière et fils (Paris), 1901.
  68. La rue Hautefeuille : son histoire et ses habitants (propriétaires et locataires), 1252-1901, contribution à l'histoire des rues de Paris, J.-B. Baillière et fils (Paris), 1901.
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