Wiki Guy de Rambaud
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                                                            Lannux

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Aala2

Le premier des Seigneurs de Lannux reçoit le fief de Lanuce en concession de sa parente, Gisberge de Bigorre (1015 -1049), première reine d'Aragon et épouse du Roi Ramiro[1].

Coponius

Monnaie représentant les armes de la gens Coponia.

Aalanuza

Lanuza (Lanuce) est dans la vallée de la Tena, dont les seigneurs sont vassaux des Comtes de Bigorre, mais ceux-ci à leur tour rendent hommage aux Rois d'Aragon[2].

Lanuza

Historia de la familia Lanuza y antiguos documentos del Valle de Tena.

Aabq8

La Navarre et l'Aragon au IXe siècle.

Raymond VI

Baudoin de Toulouse (1165 - pendu à Montauban 1213) est le frère de Raymond VI de Toulouse, et le beau-père de Bertrand Raymond de Nogaret-Lanux, ministre cathare.

Aalan38

A part Guillaume de Nogaret (1257 - 1313) et ses descendants les Nogaret-Lannux devenus cathares voient leurs biens spoliés et les suvivants ne sont plus nobles.

Aalan36

L'écrivain Pierre de Lanux, en 1944, par Buffie Johnson.

Lanuce, por galicismo, se retrouve dans les archives aragonaises du XIe siècle, vient du latin lanucis, et se prononce Lanus, Lannux, Lanusse, Lanux...[3][4][5].


Selon mon cousin - au sens généalogique du terme - le poète, chef de file du mouvement parnassien, Charles Leconte de Lisle (1818 - 1894), nos ancêtres Lannux descendent des Copons, une illustre famille catalane, et eux même ont comme ancêtres, la gens Coponia, personnages de l'ordre équestre, dont des chevaliers à Tarragone à partir de l'époque d'Auguste. Mais cette ascendance c'est par les femmes. Mais qu'en est-il au niveau agnatique pour les Lannux ? Charles Leconte de Lisle (1818 - 1894) dit que sa mère, née de Lanux appartenait à la société aristocratique de l’île. Elle descendait d’une vieille famille du Languedoc, dont un représentant, le marquis François de Lanux, avait pris part à une conspiration contre le Régent — probablement la conspiration de Cellamare — s’était, après la découverte du complot, réfugié en Hollande, et enfin était venu s’établir, en 1720, à l’île Bourbon [6].


Voir article détaillé sur les Lanux


L'historien Jean de Jaurgain, le Diccionario Hispanoamericano de Heráldica, Onomástica y Genealogía (1998), et différents historiens aragonais, nous disent que la famille Lanuce-Lanuza descend des Comtes de Bigorre. Le premier des Seigneurs de Lanuce reçoit ce fief en concession de sa parente, Gisberge de Bigorre (1015 -1049), première reine d'Aragon et épouse du Roi Ramiro[7]. Ce fief est dans la vallée de Tena, dont les seigneurs sont vassaux des Comtes de Bigorre, mais ceux-ci à leur tour rendent hommage aux Rois d'Aragon[8].

Jaurgain précise que les Lanuza-Lannux sont la branche aînée de la Maison de Vasconie[9].

Les seigneurs de Lanuce forment deux branches. Les Lanuza s'installent à Lanuza et plus tard à Sallent de Gállego[10], dans l'ancien Comté de Sobrarbe.

Les membres de cette famille de Lanuza occupent des postes de hautes responsabilités à la Cour d'Aragon du XIe siècle à la Renaissance. C'est l'une des plus importantes lignées nobles du royaume d'Aragon.

Sereno :

- ¿ Quién son estos de Lanuça, e qué armas tienen, e qué renta tenía este señor ?

Alcayde :

De su renta ni vasallos yo no tengo notiçia. Sí que su ofiçio era el principal de Aragón, e que era uno de los más estimados cavalleros de aquel reyno. E parésçeme queste ofiçio de Justiçia de Aragón anda en este linaje; e de sesenta años a esta parte hasta el presente, yo he visto este ofiçio en el padre e en el hijo e en el terçero Johan de Lanuça que he dicho[11].


Voir article détaillé : Lanuza


Des Lanuza se réinstallent de lautre côté des Pyrénées, mais les blasons des Lanusse, Lanús et Lanuza se ressemblent[12].

En l'an 1050, le comte de Gascogne et d'Armagnac, Bernard II Tumapaler, comte de Gascogne et d'Armagnac fonde le monastère de Saint-Mont. Les premiers Lannux, selon le Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont : Ordre de Cluny, La violence, l'ordre et la paix: résoudre les conflits en Gascogne du XIee au début du XIIIe siècle et d'autres historiens, appartiennent aux grandes familles de l'aristocratie locale,[13]. Fort-Brasc de Lannux (ca 1035 - après 1085) est commilitone (compagnon d'arme) du Bernard II Tumapaler, comte de Gascogne et d'Armagnac. Il se fait comme son comte moine à Cluny, Ils font des dons au monastère de Saint-Mont, le protègent et y finissent leurs vies.

Il semble que du fait d'une alliance au XIIe siècle, Lannux et Nogaret ne forment un temps qu'une seule famille. Le blason adopté c'est l'arbre du Comté de Sobrarbe. Au XIVe siècle un cadet reprend le nom de La(n)nux et ajoute au blason des Lannux/Nogaret le lion des comtes de Bigorre, comme l'ont fait les Lanuza. D'après les écrivains, descendants des Lannux, Pierre de Lanux et Charles Leconte de Lisle (1818 - 1894), la famille Lannux descend par les femmes des Comtes de Toulouse. Effectivement, Baudoin de Toulouse (1165 - pendu à Montauban 1213), frère de Raymond VI de Toulouse, se marie à Alix de Lautrec. On lui connaît un seul enfant, Sérène de Toulouse-Lautrec, marié le 2 août 1231 avec Bertrand Raymond de Nogaret, ministre cathare, fils de Pierre, seigneur de La Valette et de Saint-Jory[14].

Les Nogaret du fait du catharisme de Raymond de Nogaret perdent leur rang dans la noblesse et leurs biens, sauf Guillaume de Nogaret (1257 - 1313) conseiller de Philippe le Bel.la famille de la femme d'Antoine, Florence de Béarn.

Un cadet reprend le nom de ses ancêtres Lannux. Il hérite uniquement de quelques biens dans le Béarn venant de la famille de la femme d'Antoine de Nogaret, Florence de Béarn. Il s'installe à Jagou, paroisse à côté de celle de Garos.

On a rocii moreu de P. de Lannux, de Garos, fo liurat au capperan de Gaston, cité dans un Rôle de achats faits à Orthez pour l'armée du Comte de Foix, le 26 janvier 1389[15]. Ce Pierre de Lannux est de ma famille, car il est de Garos. Il est chapelain du Prince Gaston III de Foix-Béarn, dit Gaston Fébus (1331 - 1391).

Quand le couple Philibée-Lannux décède, en 1750, les Lannux sont déjà une des 32 familles de négociants connus de Morlaix. Cet héritage et leurs talents vont leur permettre de devenir l'une des puissantes[16].

Les différentes branches de la famille Lannux sont réparables par l'adjonction au nom patronymique d'un nom de terre précise. Le Jean Lannux (1726 - 1801), qui se marie avec Marie Catherine Saulnier de Cugnon, apparaît comme sieur de Groix sur un extrait des registres du greffe du siège royal de Morlaix[17], du samedi 15 avril 1752.

Le Nobiliaire et armorial de Bretagne, de Potier de Courcy, nous parle de :

Lannux, seigneur de Kermabon, — de la Chaume, — du Rascofit (Rascoët) , paroisse de Garlan, évêché de Tréguier. Trois maires de Morlaix de 1753 à 1776[18].


Voir article détaillé sur la Descendance de Marie Catherine Saulnier de Cugnon, épouse Lannux

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Les Lannux sont originaires de la Bigorre. Ils vont en Aragon et forment deux branches : les Lanuza s'y installent tandis que les Lannux vont en Gascogne. Du Béarn, au XVIIe siècle, une branche s'installe dans l'Angoumois et l'autre, les Lanux, à Paris. Ceux des Charentes émigrent à Morlaix au XVIIIe siècle. Ces Lannux font du négoce à Séville et Cadix et sont Consuls d'Espagne à cette époque. On retrouve la branche parisienne dans l'Océan Indien. Les Lanuza sont juges héréditaire d'Aragon et des comtes très estimés à la cour de ce royaume.

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LES LANNUX : BIGORRE & ARAGON[]

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Les Comtes de Bigorre[]

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Les Lanuce-Lanuza, héritiers des comtes de Bigorre sont la branche aînée de la Maison de Vasconie, selon Jaurgain.

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Pour aller du comté de Bigorre au royaume d'Aragon il faut traverser la vallée de la Tena, où se trouve le fief de Lanuce.

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La première épouse du Roi Ramire, fille d'une Bigorre, concède le fief de Lanuce dans l'Alto Gállego (Aragon) à son parent Blasco Arnaldo, après 1038.

Ramiro3

Miniature de la première moitié du XIIe siècle représentant Sancho Ramírez de Aragón et son père Ramiro I d'Aragon (avec barbe).

Aala1-0

Château d'Escuer Alto, dont la construction par les Lanuza commence en 1123, selon des archives locales (Archives photographiques du gouvernement d'Aragon)[19].

Aalan26

Les Lanux-Lannux sont cités comme aristocrates dans le Cartulaire de Saint-Mont.

L'historien Jean de Jaurgain, le Diccionario Hispanoamericano de Heráldica, Onomástica y Genealogía (1998), et différents historiens aragonais, nous disent que la famille Lanuce-Lanuza descend des Comtes de Bigorre. A cette époque, le nom s'écrit Lanuce ou Lanuze, par galicismo, prononcé Lanus ou Lanuss. Ils sont également appelés Lanux, du fait des langues de l'époque[20][21][22].


Ramon Dat (ca 910 - 956), Comte de Bigorre, Regemundo de Bigorra, est le fils de Dato II Loup, Comte de Bigorre, et d'une certaine Lupa Sánchez, fille illégitime de Sancho García de Navarre (865 - 945) et sa maîtresse. Le Codex de Roda cite domna Lopa comme l'enfant de Sanzio Garseanis ... ex anzilla, déclarant qu'elle est mère de Regemundo de Bigorra[23]. Il se marie à Gersende ou Faquilène d’Astarac (ca 925 - après 955), comtesse d’Aure, dame de Larboust et d’Oueil fille d’Arnaud, comte d’Astarac et veuve d’Auriol d’Aure, comte d'Aure, des Quatre-Vallées et de Magnoac. Ils sont les parents de :


- Louis de Bigorre (ca 950 - 1005), succède à son frère aîné comme comte de Bigorre. Il n'a pas de descendance[24].

- Arnaud de Bigorre (ca 945 - 985), succède à son père comme Comte de Bigorre car il est le frère aîné[25], avec une épouse, dont la Foundation for Medieval Genealogy ne sait pas le nom, peut-être Tachilène, il a :


- Garcia Arnaud de Bigorre (965 - 1025/1032), fils d’Arnaud de Bigorre, neveu de Louis. Il succède à son oncle comme comte de Bigorre en 1005. En 1022, lors d'une importante cérémonie, Garcia Arnaud de Bigorre signe avant les autres grands seigneurs féodaux. Cela peut indiquer la primauté de Garcia Arnaud parmi les vassaux du duc de Gascogne. Il se marie vers 985 à Richarde (ca 970 - 1046), peut-être la fille du comte Arnaud d’Astarac (ca 950 - 1023). Garcia Arnaud de Bigorre et Richarde d'Astarac (?) sont les parents de :


- Gersende de Bigorre (986 - 1032/34), mariée vers 1011, à Bernard Roger de Carcassonne (981 - 1036/1038), fils de Roger de Comminges, Comte de Carcassonne et sa femme Adélaïde de Pons. Il est en 1012 comte de Couserans et Carcassonne, Seigneur du pays de Foix, Comte de Bigorre, du fait de sa femme[26]. Il sont les parents entre autres de :


- Gisberge de Bigorre (1014 - 1049) repose au monastère de San Juan de la Peña. La Crónica de San Juan de la Peña note e que de Roi Ramiro épouse la fille du comte de Bigorre appelée Hermissenda en 988. Le contrat de mariage est entre Ranimirus ... prolis Sanctioni regis et Gilberga filiam comitis Bernardi-Rodegari et comitissæ matris eius ... Garsinde. Il est daté du 22 août 1036 et énumère sa dot comme castellum ... Atheres, selon l'Histoire Générale du Languedoc. Elle adopte le prénom d'Ermesenda en tant que Reine d'Aragon. Ceci est confirmé par la charte datée d'octobre 1076 sous laquelle sa fille ancia comitissa Ranimiri regis filia et Armissende regina fait donation de biens au monastère de Santa Cruz de la Serós[27].


Blasco Arnaldo de Bigorra reçoit le fief de Lanuce en concession de sa parente, Gisberge de Bigorre (1014 - 1049), selon le Diccionario Hispanoamericano de Heráldica, Onomástica y Genealogía[28], après 1038. Une vieille inscription dans une tour d'une maison à Sallent de Gallego cite les Lanuza et dit qu'ils sont des réfugiés de la Cour de Barcelone. Il est vrai que la Comtesse de Carcassone, leur parente, doit quitter Barcelone du fait d'une révolte des nobles, au début des 1020. La région de Sallent/Lanuza c'est le Sobrarbe, la vallée de Tena, au cœur des sommets des Pyrénées, au milieu de la partie la plus septentrionale du Royaume. La vallée de Tena est située aux confins de la France, près de la source du fleuve Gallego, qui passe par Sallent. Ici se sont rassemblés les Reliques des Goths après 711 et se sont réfugiés de nombreux descendants des familles nobles[29]. Pour celle de Lanuza la Reine a certainement choisi un cousin pour protéger l'Aragon de la Bigorre sur l'autre versant des Pyrénées.

Jaurgain précise que les Lanuza-Lannux sont la branche aînée de la Maison de Vasconie[30].

Les seigneurs de Lanuce forment deux branches. Les Lanuza s'installent en Aragon, puis en Espagne. En l'an 1050, le comte de Gascogne et d'Armagnac, Bernard II Tumapaler (ca 1011 - après 1081), comte de Gascogne et d'Armagnac fonde le monastère de Saint-Mont. Les Lanux-Lannux sont cités, dès cette époque, comme aristocrates dans le Cartulaire de ce monastère. Roger et Julienne héritent certainement du fief de Lannux en Armagnac venant de leur mère.

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Aalanu1

Les Lannux/Lanuza sont originaires de la Bigorre.

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Lanuce ???[]

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Lanuza, dans la vallée de la Tena, est célèbre pour être le lieu de naissance de neuf juges d'Aragon membres de la famille Lanuza.

Le toponyme Lanuce va certainement donner son nom aux familles Lannux-Lanus et Lanuza.

Selon Roberto Faure, coauteur du Diccionario de Apellidos Españoles et le philologue Joan Coromines, il a peut-être pour origine le nom arabe al-nuzha', dérivé de la racine nzh', qui peut se traduire par s'éloigner[31].

En gascon Lannux correspond à lanus, un terrain de lande très maigre[32]. Le nom Lanuza peut aussi dériver du terme celtique latinisé landa ou lana, ce qui signifie pente.

En latin nux c'est la noix. Sur le blason des Lannux l'arbre ressemble à celui du Comté de Sobrabe, dont ils viennent.

Selon d'autres linguistes, c'est une corruption de Leonuza, car le blason de la famille de Lanuza, va être D'or à un lion de gueule et celui des premiers comtes de Bigorre est D'or à deux lions de gueules. Celui des Lannux, outre l'arbre du Comté de Sobrarbe (sans croix) a son lion, lui-aussi.

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Blason lannux

Blason des Lannux.


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La Vallée de Tena avant les Lanuce-Lanuza[]

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Eneko Arista

Comte de Bigorre, Iñigo Arista, devient roi de Navarre.

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Santa María de Isún (XIe siècle). Ce village fait partie du fief des Lanuza.

Après une rapide conquête d'une grande partie du territoire péninsulaire, Tarik ben Ziyad (subordonné de Musa Ibn Nusayr) prennent Saragosse en 714, et Huesca en 720.

L'origine du comté de Sobrarbe est enveloppée dans des légendes. Selon l'une d'elle, Garcia Ximenez, une noble basque établi entre le Cinca et le Gallego, se rebelle l'année 724 contre le pouvoir musulman. Avant le commencement de la lutte apparaît une croix rouge sur le dessus d'un chêne. Le nom de Sobrarbe vient de cette histoire: sobre + arbre (sur l'arbre) et son blason va emprunter ce symbole de la Reconquista aragonaise.

Les vallées hautes, dont celle de Tena, font partie du point de vue politique, militaire et économique d'al-Andalus. Les partisans de l'islam écrivent que les non musulmans doivent juste payer des tributs aux moros et peuvent pratiquer leur religion. Les sources chrétiennes insistent sur le fait que des chrétiens sont souvent esclaves des moros ou doivent fuir vers les montagnes. Cependant, il est clair qu'au milieu du siècle, les musulmans dominent complètement la région. En 732, il y a une expédition militaire faite par des Berbères venant de l'Atlas. Ils tuent les hommes, puis envoient en esclavage leurs femmes et leurs enfants. Les expéditions au nord des Pyrénées montrent bien que l'arrière est complètement contrôlé[33].

Au IXe siècle, un premier comté de Sobrarbe, sous la souveraineté carolingienne au début et native ensuite, avec le soulèvement de García el Malo et son mariage avec la fille du Comte de Bigorre, Iñigo Arista, quand il devient le premier roi de la dynastie navarro-aragonaise de Pampelune, de 824 à 851[34].

Au Xe et au début du XIIe siècle le Sobrarbe subit encore des raids des moros.

En 1016 - 1018 toute la région est libérée par Sancho Garcés III el Magno, qui y construit des forteresses. Il est très probable que le Alto Gállego soit régi administrativement par les comtes de Sobrarbe.

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Le chêne que l'on voit sur les blasons des Lannux c'est l'emblème de l'Aragon, l'arbre du Comté de Sobrarbe, symbole aussi de la Reconquista. On le retrouve dans le 1er quartier du blason de l'Aragon.

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Les Lanuza[]

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Blason lanuza

Blason des Lanuza. Les ailes d'argent viennent des Barons d'Escuer.

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Les terres des Lanuza dans le Sobrarbe.

Lanuza

Historia de la familia Lanuza y antiguos documentos del Valle de Tena.

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Vallée de Tena. Rio Gallego.

Aalan27

Ferrer et Beltran II de Leonuza prend part à la Reconquista de Zaragoza en 1118.

Aalan29

La bataille de Fraga, année 1134.

Aalan28

Sallent de Gállego au siècle dernier.

Ajm9

Bataille de Las Navas de Tolosa (1212).

L'une des plus importantes lignées nobles du royaume d'Aragon, les Lanuza, descendants des Comtes de Bigorre[35], s'installe à Lanuza et plus tard à Sallent de Gállego[36], dans l'ancien Comté de Sobrarbe.

Blasco Arnaldo de Bigorra (ca 990 - avant 1070) reçoit le fief de Lanuce - qui se prononce comme Lanusse ou Lanux[37] - en concession de sa parente, Gisberge de Bigorre (1014 - 1049), selon le Diccionario Hispanoamericano de Heráldica, Onomástica y Genealogía[38]. Ce fief est dans la vallée de Tena, dont les seigneurs sont vassaux des Comtes de Bigorre, mais ceux-ci à leur tour rendent hommage aux Rois d'Aragon[39]. Jaurgain précise même que les Lanuza-Lannux sont la branche aînée de la Maison de Vasconie[40], après 1038. Les Lanuza vivent d'abord dans un solar (bâtisse) à Lanuza[41]. Il est le père - ou apparenté - à :


- Roger de Lannux (voir chapitre Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont)

- Julienne de Lannux (voir chapitre Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont)


- Garcia Blasco (ca 1030 - après 1070), second titulaire de la seigneurie de Lanuza, apparaît dans un document de 1070. Luttant continuellement contre les Maures sur la ligne de la Cinca, Sancho Ramírez de Aragón prend Estada en 1087, et Monzón en 1088, mais ne réussit pas à capturer Tudela en 1087, malgré le soutien de Raymond IV de Toulouse et de troupes provençales, normandes et bourguignonnes[42]. Le Comte Centulle V de Béarn veut combattre lui-aussi, en 1088, combattre les moros. Il couche chez un vassal dans la vallée de Tena. Ce vassal se prénomme Garcia, mais il n'est pas de la famille Lanuza. Il est le père d'un autre Roger, Roger de Lanuza (ca 1050 - après 1094), sur lequel il y a des références écrites de 1092 et 1094.

- Dominus Beltran de Leonuza (ca 1020 - 1080) qui suit.


Dominus Beltran de Leonuza (ca 1020 - 1080) accompagne, en 1080, Sancho Ramírez de Aragón, fils de sa parente Gisberge de Bigorre (1014 - 1049) en Bigorre. Centulle V de Béarn refuse de rendre hommage à son Roi[43]. Le différent est pacifié, mais Beltran de Leonuza meurt en combattant ce comte[44]. Avec Doña Luisa ils sont les parents de :

- Ferrer de Leonuza (ca 1060 - après 1118), qui suit.


Ferrer de Leonuza (ca 1060 - après 1118), dont Zurita parle, participe à la conquête de Saragosse, avec les Franco-Normands dirigé par le croisé Gaston de Béarn en 1118. Il se marie à Alamanda, señora de Santa Olalla (Santolarieta ou Santolaria, fief du Major de Huesca). Les Santa Olalla sont une très ancienne famille des Asturias de Santillana qui passe en Aragon et y fait partie de la noblesse[45]. Les [Lanuza]] contrairement aux Lannux, qui sont restés des aristocrates, sont pendant un temps très court des mesnaderos aragonais, qui combinent travaux agricoles ou pastoraux, en temps de paix et miles en temps de guerre. Ce qui les distingue des autres pauvres chevaliers c'est qu'ils exercent le pouvoir judiciaire, sont juges ou Bayles, ou des hauts magistrats de la Valle de Tena et des montagnes pyrénéennes[46], puis Juges d'Aragon. Ferrer de Leonuza et Alamanda sont les parents de :

- Sancho Garcés de Santa Olalla (1100 - 1172) est un rico-hombre, seigneur de Santa Olalla de la Peña. Il adopte le nom de sa mère, très connu dans l'évêché de Huesca. Il est le premier d'une dynastie de juges locaux de la vallée de Tena. C'est peut-être aussi le 13eJuge d'Aragon, car il est présent à la confirmation des privilèges que fait Alphonse II le Chaste aux églises, aux hommes riches, aux villes et aux villes en l'an 1164. Son nom apparaît dans le document d'une concession réalisé par le même monarque en faveur du monastère de Veruela en 1172[47].

- Beltrán II de Lanuza (ca 1100 - après 1150), qui suit.


Beltrán II de Lanuza (ca 1100 - après 1150), seigneur de Lanuza, va avec Alfonso à la conquête de Saragosse, en 1118, puis aux combats pour Lerida et en 1134 à la bataille de Fraga. Il aide Ramiro II à réprimer une révolte des nobles en 1137. Puis il l'accompagne à l'abbaye de San Pedro, à Huesca, où le Princeps Aragonensis finit sa vie moine. Beltrán II donne la moitié de l'église de Inered à celle Loscas, en 1150. Il se marie à Greida, dame de Esun de Basa et Arguisal[48]. Il y a à Arguisal le petit monastère San Juan, qui n'existe plus. Il est fondé en 1093 par le Roi Sancho Ramírez, près d'Escuer. Beltrán II et Greida sont les parents de :

- Ferrer II de Leonuza (1150 - après 1212)


Ferrer II de Leonuza (1150 - après 1212) est le quatrième seigneur de Lanuza, Arguisal et Esun de Basa. Il combat à la bataille de Navas de Tolosa, en 1212. Il est juge de la vallée de Tena, comme il est dit dans les archives de Panticosa. Il fait construire un grand manoir avec une la tour, et graver sur une pierre un texte sur sa famille, au Casalon de los Lanuzas, à Sallent de Gallego[49], à partir du XIIe siècle. Il épouse Luisa, baronne de Escuer. Ses héritiers ajoutent à son blason nobiliaire les quartiers des Escuer, qui sont d'azur à une aile d'argent [50]. Ils ont pour enfants :

- Pedro,

- Greyda,

- Ferrer

- Beltrán

- et Luis.


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Voir article détaillé sur les Lanuza


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Alto Gállego.

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LES LAN(N)UX : ARMAGNAC[]

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Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont[]

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Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont : Ordre de Cluny.

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L'église de l'abbaye bénédictine de Saint-Mont est en partie du XIe.

En l'an 1050, le comte de Gascogne et d'Armagnac, Bernard II Tumapaler, comte de Gascogne et d'Armagnac fonde sur les ruines de l'ancien oppidum, le monastère de Saint-Mont, rattaché à l'ordre de Cluny.

Grâce au Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont : de l'Ordre de Cluny nous trouvons des Lan(n)ux qui sont peut-être les ancêtres des Lannux de Garos. Garcia-Brasc, membre de la famille Lannux a juré la sauveté au Prieuré après le comte Bernard II Tumapaler d'Armagnac. Les Lannux se retrouvent dans d'autres actes. Selon Hélène Couderc-Barraud, La violence, l'ordre et la paix: résoudre les conflits en Gascogne du XIe au début du XIIIe siècle les Lannux appartiennent à un groupe de seigneurs qui peuvent avoir un d'homme à homme avec le comte. C'est leur ancrage géographique qui leur confère leur poids particulier[51]. Ils sont des vassaux des Vicomtes de Corneillan.

Le monastère de Saint-Mont est fondée vers 1050 par le seigneur Raymond de Saint-Mont et Bernard II Tumapaler d'Armagnac (ca 1000 - après 1064). Roger de Lanux est présent parmi les seigneurs du comté d'Armagnac qui assistent ce comte d'Armagnac, à l'octroi des coutumes de Nogaro, en 1062.[52].

Garcia-Brasc, oncle des enfants de Brasc et Julienne de Lannux, est d'une famille qui a soutenu le monastère de Saint-Mont avant son attribution à Cluny et figure parmi la liste des seigneurs locaux importants qui ont juré de protéger les droits de compétence de la communauté en 1055[53].

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Les premiers Lannux (XIe siècle)[]

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Blasco Arnaldo de Bigorra (ca 990 - avant 1070)[]

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Le château des Corneillan.

Blasco Arnaldo de Bigorra (ca 990 - avant 1070) et une dame qui possède le fief de Lannux, à Riscle, en Armagnac, vassal des Corneillan. Ils sont les parents de :

- Roger de Lannux (ca 1020 - 1070). Vers 1060, un Roger de Lannus, Seigneur de Lannux, avec son neveu, et Julienne, mère de ce dernier, donnent aux moines de Saint-Mont le casal de Castays (maison et propriété). Le texte ne dit pas ou était situé ce casal , mais il n'est très certainement pas dans la commune de Lannux. Fort-Brasc devient seigneur de Lannux en 1070. Il succède à son oncle Roger, donc Brasc Ier est décédé

- Julienne de Lannux (ca 1015 - après 1060), qui suit.

Les deux autres frères sont des Lanuza qui semblent être nés d'une autre mère, quoique l'un d'eux a un fils qui se prénomme Roger.

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Julienne de Lannux (ca 1015 - après 1060)[]

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Les premiers Lannux (Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont : Ordre de Cluny).

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Julienne de Lannux (ca 1015 - après 1060) se marie à un seigneur de Montagnan. Barcugnan : église de Montagnan.

Julienne de Lannux (ca 1015 - après 1060) est la sœur de Roger. Elle se marie avec Brasc Ier (ca 1000 - avant 1070) qui appartient à une famille qui possède une partie de la seigneurie de Montaian ou Montagnan[54]. Montaia, Montaiá, Montaian ; Montaniani... est une ancienne localité qui se trouve aux environs de Labarthète, comme Lannux dans le canton de Riscle : aujourd'hui Montagnan[55]. Les coseigneurs sont les de Faget. Brasc a un frère, Garcia-Brasc, qui est encore vivant en 1085 et qui juge Arnaud-Brasc, son neveu, avec le Comte Bernard II Tumapaler d'Armagnac (ca 1000 - après 1064). Ce Garcia-Brasc jure la sauveté au Prieuré après le comte. Le Fort-Brasc, doyen de abbaye de Saint-Mont, en 1062, est peut-être un parent des Lannux. Brasc Ier de Montaian ou Montagnan (ca 1010 - avant 1070) et Julienne de Lannux (ca 1015 - après 1060) sont les parents de :

- Fort-Brasc de Lannux (ca 1035 - après 1085), qui suit.

- Arnaud Brasc (1060 - après 1085) ne veut pas donner sa part de l'église de Montagnan à l'abbaye bénédictine de Saint-Mont. Le conflit entre les frères est violent. Le texte indique qu'il y a un plaid et que les juges ont contraint (cogerunt) le frère aîné à faire aîné à faire un accord avec son frère. Le Comte, bien que devenu moine, conserve un prestige princier[56].

Arnaud-Brasc ayant attaqué une donation faite par Fort-Brasc, son frère, avec son consentement, les moines, pour faire cesser toute contestation, lui donnèrent deux chevaux, une jument et trois sols, moyennant quoi il abandonna toutes ses prétentions, c'est-à-dire les droits qu'il réclamait sur un paysan nommé Sans Aner de Cornes, sa femme et ses enfants, et un alleu qui avait donné lieu au procès. Il donna, en outre, une vigne et autres choses[57].

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Fort-Brasc de Lannux (ca 1035 - après 1085)[]

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Fort-Brasc de Lannux est commilitone du Comte d'Armagnac.

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Fort-Brasc est moine à l'Abbaye de Cluny jusqu'en 1085.

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Donation de Montaian par Fort Brasc de Lannux, en 1085 (Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont : Ordre de Cluny).

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Fort-Brasc finit ses jours moine à l'abbaye bénédictine de Saint-Mont.

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Son fils se marie avec une Sainte-Christie. Tronçon du rempart conservé à l’ouest de l’ancien castrum de Sainte-Christie.

Fort-Brasc de Lannux (ca 1035 - après 1085), chevalier, est un miles du comte Bernard qui soutient son maître lorsque celui-ci défend Saint-Mont contre l'archevêque Austinde[58]. Vers 1060, Roger de Lannux, Seigneur de Lannux jusqu'en 1070, avec Garciac Brasc, son neveu, et Julienne, mère de ce dernier, donnent aux moines de Saint-Mont le casal des Castay (maison et propriété). Le texte ne dit pas ou est situé ce casal, mais il est certainement dans la commune de Lannux. Il succède à son oncle maternel Roger de Lannux, comme seigneur de Lannux, du chef de sa mère Julienne, sœur du même Roger, en 1070. Le Comte Bernard II Tumapaler d'Armagnac (ca 1000 - après 1064) donne fréquemment à ses chevaliers le titre de commilitones (compagnons d'armes). Il les comblent de dons, en terres surtout. S'il les convoquent dans les plaids, ou pour des fêtes, ou en vue de quelque guerre, il les voient accourir et se presser en foule autour de lui. Certains chevaliers poussent même leur dévouement au suzerain jusqu'à le suivre dans le cloître. Ainsi, sous l'épiscopat de saint Austinde, c'est le cas de Fort-Brasc, seigneur de Lannux, près Riscle, et de quelques autres seigneurs qui vont jusqu'à Cluny avec leur maître, Bernard Tumapaler, comte d'Armagnac, et s'y revêtent du froc en même temps que lui et par amour pour lui. Avec lui encore, ils quittent Cluny deux ans après pour entrer ensuite, comme lui toujours, au monastère de Saint-Mont[59]. Fort-Brasc, seigneur de Lannux, est aussi seigneur de Montaian ou Montagnan. Il fait don de cette terre au monastère de Saint-Mont[60]. Pour pouvoir le faire, il obtient de Guillaume Fédac, vicomte de Corneillan, la renonciation à ses droits seigneuriaux sur ce domaine[61]. Ce chevalier se fait moine. Il fait ce don avec son frère, Arnaud. Cependant, Fort-Brasc étant parti pour être moine à Cluny, Arnaud, ne veut point respecter la donation qu'il a faite. Longtemps après, vers 1085, Fort-Brasc, revenu de Cluny, entre dans une violente colère contre son frère, apprenant sa conduite à l'égard du monastère et menace de le chasser, par la force, du domaine qu'il occupe injustement; néanmoins, après avoir plaidé contre Arnaud, devant Bernard Tumapaler et Garcia-Brasc, leur oncle, il consent à lui laisser l'usufruit d'une manse du domaine en litige[62].

Fort Brasc est aussi appelé Garcia-Brasc par certains auteurs :

Après enquête auprès de l'ancien comte Bernard II Tumapaler d'Armagnac (ca 1011 - après 1081), ce sont trois membres de l'aristocratie qui jugent en 1070 lors de l'affaire de l'alleu de Nogaro, Guillaume Garsie de Sainte-Christie, Fort Loup de Sion et Garsie Brasc de Lannux, qui appartiennent aux grandes familles de l'aristocratie locale[63][64].

Fort-Brasc de Lannux (ca 1040 - après 1085) est le père de :


- Brasc II de Lannux (ca 1050 - après 1090), qui suit.

- Roger II de Lannux (ca 1055 - après 1092), vers 1086, est témoin d'une transaction entre le couvent de Saint-Mont et Éléazar, chevalier, et Bertrande, sa femme, veuve du Vicomte de Corneillan[65]. Roger II est caution pour Arnaud de Béarn, dit de Clarac, chevalier, avec Auger II de Miramont, vicomte de Tursan, son beau-frère, et Arsieu de Navailles, dans un traité de paix qu'il fait avec Suave, abbé de Saint-Sever, vers 1092[66][67].

- Raymond-Garcia de Lannux (ca 1055 - avant 1100)[68], est cité en 1081 dans la transaction au sujet de Montaian[69]. Des messes sont dites pour l'âme de Ramon Garcia de Lanux dès le XIe siècle[70].

- Osset de Lannux (ca 1055 - après 1086) (acte LVIII)[71].

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Brasc II de Lannux (ca 1050 - après 1090)[]

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Brasc de Lannux donne un paysan au monastère (Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont : Ordre de Cluny).

Brasc II de Lannux (ca 1050 - après 1090), chevalier, miles de Lannux[72], se marie à une fille d'Arnaud-Garcia de Sainte-Christie. Ils donnent, vers 1090, à Saint-Jean de Saint-Mont la manse d'Aolin à Lafitte, c'est-à-dire un paysan qui doit pour redevances : quatre muids de froment, un de millet, un d'avoine, un porc de douze deniers, un mouton de six, une poule à la Noël, un charral de vin et la quête habituelle. Il doit, en outre, deux conques de froment pour droits de gerbadge et deux de vin pour droit de mostatge. De leur côté, les moines donnent à Brasc un cheval de cent sols[73]. Les Sainte-Christie appartiennent comme les Lannux aux grandes familles de l'aristocratie locale, et sont parmi les seigneurs de la terre auprès de Bernard Tumapaler[74]. Brasc II de Lannux (ca 1050 - après 1090) et une fille d'Arnaud-Garcia de Sainte-Christie sont les parents de :

- Pons de Lannux (ca 1090 - après 1140), qui suit.

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ALLIANCE AVEC LES NOGARET[]

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Guillaume de nogaret

Pons de Lannux est l'ancêtre de Guillaume de Nogaret.

La famille Nogaret tient une petite propriété ancestrale à Nogaret, près de Saint-Félix-de-Caraman (aujourd'hui Saint-Félix-Lauragais), d'où elle tire son nom. Le Saisimentum cite, pour la baylie de Saint-Félix, les noms de plusieurs Nogaret venus prêter serment de fidélité devant les commissaires royaux : Pons et Guillem de Nogaret16, le 8 octobre 1271, Bernard de Nogaret, entre le 20 et le 23 décembre. A ces données du Saisimentum ajoutons faisant une déposition devant les inquisiteurs Bernard de Caux et Jean de Saint-Pierre, un certain Vidal de Nogaret, de Saint-Félix. Comme cette déposition est du 8 décembre 1245, le personnage visé appartient à la génération précédente. Ils figurent dans le Saisimentum, sur la liste des barons, chevaliers, nobles de la baylie. Guillaume de Nogaret (1260 - 1313), appartient donc, par ses origines, à cette petite noblesse du Lauragais, généralement très favorable au catharisme. Son père perd du fait de ses idées cathares son rang dans la noblesse et ses biens[75]. Le conseiller du roi de France Philippe IV le Bel, garde du Sceau, les retrouve, mais pas toutes les branches, dont celle des Lannux.

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Pons de Lannux (ca 1090 - après 1140)[]

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Nogaret

Premier sceau des Nogaret-Lannux. Pons de Lannux se marie avec l'héritière des Nogaret.

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Mise en gage d'un paysan à Pouy par Arnaud de Lanux (XIIe siècle).

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Pouy : Vignoble de l'AOC Côtes-de-Saint-Mont.

Pons de Lannux (ca 1090 - après 1140) plaide avant 1139 pour s'exonérer des redevances féodales réclamées par l'évêque de Toulouse, Amelius Raymond du Puy (1105 - 1139). Il se marie avec la fille (ca 1130 - après 1191) d'Erméniard de Nogaret. Elle est héritière de Nogaret et de La Valette, soeur d'Etienne, inféodataire du château de Nogaret, en 1191, par Alphonse II, Roi d'Aragon et comte de Provence (1157 - 1196)[76]. La famille Nogaret tient une petite propriété ancestrale à Nogaret, près de Saint-Félix-de-Caraman (aujourd'hui Saint-Félix-Lauragais), d'où elle tire son nom. Etienne ne semble pas avoir eu de descendance et les blasons Lannux-Nogaret se ressemblent. On peut penser que Pons et Roger sont les ancêtres des Lannux et des Nogaret. Pons de Lannux-Nogaret (ca 1090 - après 1140) et la fille (ca 1120 - après 1191) d'Erméniard de Nogaret sont les parents de :

- Arnaud de Lannux (XIIe siècle) qui met en gage un paysan de Pouy (Podium), entre les mains des moines et du prieur du monastère de Saint-Mont :

Universis notum sit quod Arnaldas de Lanux impignoravit priori et monachis Sancti Montis арud Podium rusticum nomine Sanciumn de Serra pro .xxx. solidis morlanensibus. Fidejussores etiam super hoc dedit Fortanerium de Sabarta et Raimundum abbatem de Sancto Ypolito. Census vero rustici hic est .III modii tritici et una conca garbadge, .VI. modii vini, .XII. denarii pro porco, .VI. pro multone, .XII. denarii mendigancie. Hos pretaxatos .XXX. somlidos dedit Rotlannus, monachus Sancti Montis, ut inde plena refectio exhibeatur  ?. Cui hoc tenere delegatum est fratribus omnibus in die anniversarii patris sui Poncii. Si autem pignus solutum aliqundo fuerit de peccunia reddita procuretur aliud aliquid, unde anniversarium refectione non fraudetur. Tali enim, tenore hoč et a Rotlanno est factum et a fratribus concessum et ut si rusticus reddere nequierit, fidejussores suppleant[77].

- Roger III de Lannux (ca 1140 - après 1219), qui suit.

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Roger III de Lannux (ca 1130 - après 1219)[]

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Nogaro.

Roger III de Lannux-Nogaret (ca 1130 - après 1219), Seigneur de La Valette, est présent, en novembre 1219, parmi les seigneurs du comté d'Armagnac qui assistent Bernard V, comte d'Armagnac (1219 - 1244), à l'octroi des franchises de Nogaro, en présence de toute la cour d'Armagnac[78]. Les seniores du prieuré de Saint-Mont accordent à noble Roger de Lanux et à son fils Garcie-Brasc soixante sous morlans, représentés pour les deux tiers par une très bonne mule; ils reçoivent, en échange, à Daunian, une terre qu'un semimembris a donnée en gage pour vingt-quatre sous à Guillaume Aner, entré en religion[79]. Pierre de Daunian, chevalier, coseigneur, donne à Saint Mont un paysan à Lanux. Rogier de Lanux est cité dans cette charte. Roger III de Lanux-Nogaret (ca 1130 - après 1219) a comme enfants :

- Garcie-Brasc II de Lanux vit au XIIIe siècle.

- Deodat de Nogaret (ca 1150 - après 1206), qui suit.

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Deodat de Nogaret (ca 1150 - après 1206)[]

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Blason des Nogaret-Lannux.

Deodat de Nogaret (ca 1150 - après 1206), Dieudonné, fils de Roger, rend hommage au comte de Toulouse en 1173. Il est le trisaïeul du Chancelier du roi de France Guillaume de Nogaret (1260 - 1313) et certainement aussi la tige des Lannux et des ducs de la Valette et d'Epernon. Deodat de Nogaret se marie à une Séréna[80]. Ils sont les parents de :

- Pierre de Nogaret (1180 - 1231) qui suit.

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Pierre de Nogaret (1180 - 1231)[]

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En 1530, son descendant (?), Pierre de Nogaret, lui-aussi seigneur de La Valette, fait construire le château de Caumont.

Pierre de Nogaret (1180 - 1231), seigneur de la Valette[81] et de Salvaignac, gentilhomme fort estimé pour sa valeur, se marie vers 1206, avec Jeanne de Saint-Jory, héritière des terres de Saint-Jory et de Gragnague[82]. Avant 1222, Saint-Jory se trouve sous la domination des comtes de Toulouse. Triste souvenir pour Saint-Jory au XIIe siècle, leurs vassaux, véritables brigands, pillent l'église. Bernard Golèrlo le dit de seigneur de Saint-Jory de 1206 aux environs de 1231. Pierre de Nogaret et sa femme sont les parents de :

- Sobranseira de Nogaret (après 1206 - après 1246), veuve de Bernard Raymond.

- Raymond-Bertrand de Nogaret (après 1206 - 1240), qui suit.

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Raymond-Bertrand de Nogaret (après 1206 - 1240)[]

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En 1247, le château de Rabat-Miramont est rasé par Roger IV de Foix. Les Nogaret-Lannux voient leurs biens saisis par l'Inquisition.

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Monument commémorant les deux cents Parfaits brûlés à Montségur.

Raymond-Bertrand de Nogaret (après 1206 - 1240), Seigneur de la Valette et de Saint-Jory, est ministre et pafait cathare de 1228 à 1240[83]. Raymond-Bertrand est un Parfait que l'on rencontre dans le registre des inquisiteurs Bernard de Caux et Jean de Saint-Pierre, pour la première fois en 1228, à Toulouse[84]. Il est effectivement mentionné pour la première fois vers 1228. Il est alors à Toulouse avec le parfait Bernard de Saint-Estève. En 1238, il est à Laurac, en compagnie de Guilhem de Saint-André[85]. Guillaume de Nogaret, petit fils d'hérétique[86]. Nogaret est à la fin de vie protégé par la famille noble des Mazaroles. Des ministres cathares nous apprennent qu'à cette même époque Raymond de Nogaret séjourne à Gaja et dans ses environs. Il a dû mourir peu après[87], en 1240, car sa sœur Sobranseira, de Laurac, veuve de Bernard Raymond, déclare, dans sa confession du 18 juillet 1246, qu'il y a six ans ou à peu près deux hérétiques lui ont appris la mort de son frère[88]. Raymond de Nogaret se marie le 2 août 1231 avec Seréna de Toulouse-Lautrec, une des filles de Baudouin de Toulouse[89]. Son beau-père s'oppose à la Croisade de Simon de Montfort, en 1209, contre les cathares. Mais après avoir été méprisé il est pendu comme traître par son frère Raymond VI de Toulouse.

Raymond de Nogaret n'est pas mort sur le bûcher[90]. Après sa mort, un procès est venu atteindre la mémoire de Raymond de Nogaret.

Raymond de Nogaret et Seréna de Toulouse-Lautrec sont les parents de :

- Antoine de Nogaret (1232 - 1282), qui suit[91].

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Antoine de Nogaret (1232 - 1282)[]

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Nogaret venge, en s'emparant du Pape à Anagni, sa famille cathare victime des rigueurs de l'Inquisition.

Antoine de Nogaret (1232 - 1282) émigre à Montpellier du fait de la condamnation de son père. Cette ville est sous l'autorité du Roi d'Aragon[92]. Selon Eberhard von Regensburg, le père de Guillaume de Nogaret (1257 - 1313) est condamné comme hérétique. Pour Villani, son père et sa mère sont brûlés[93]. Ce n'est pas possible vues les fonctions de leur fils. Antoine de Nogaret se marie en 1252 avec Florence de Béarn, fille de Raymond de Béarn. Il donne à son gendre 300 livres de rente[94]. Ils sont massacrés lors des Vêpres siciliennes. Le couple a au moins deux fils :

- Pons de Nogaret (après 1252 - avant 1310), qui suit.

- Guillaume de Nogaret (1257 - 1313)

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Pons de Nogaret (après 1252 - avant 1310)[]

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Guillaume de Nogaret s'enrichit et redevient noble, mais il en est pas de même pour tous les descendants de cathares.

Pons de Nogaret (1255 - avant 1310). Vaissètte écrit que :

Guillaume de Nogaret dans son testament 5 du mois de Février de l'an 1309 (1310) appelle à sa substitution Bertrand et Thomas de Nogaret ses neveux, fils de son frère, dont il ne dit pas le nom. C'est de ce frère de Guillaume de Nogaret, que sont descendus les ducs d'Epernon.

Ce frère aîné s'appelle Pons. Il n'est en rien célèbre ou fortuné. Il est le père de :

- Bertrand de Nogaret (1275 - après 1310) (cité au testament du Chancelier)

- Thomas de Nogaret + après 1310 (cité au testament du Chancelier)

- [hyp] N. de Lannux (ca 1275 - avant 1310), qui suit.

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LES LANNUX A GAROS[]

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Histoire de Garos et Bouillon.

Une condamnation posthume a entraîné la confiscation des biens de Raymond de Nogaret, fait courant dans la procédure inquisitoriale. A l'issue de ce procès, le père de Guillaume va chercher un refuge à Montpellier où il s'établit avec les débris de sa fortune[95].

Avant cette condamnation les Nogaret sont nobles et figurent dans le Saisimentum, sur la liste des barons, chevaliers, nobles de la baylie. Du fait du catharisme, cette famille perd son rang dans la noblesse et ses biens.

Donc à part Guillaume de Nogaret (1260 - 1313), conseiller de Philippe le Bel, et ses descendants, les Nogaret-Lannux sont relativement pauvres et les écrits des siècles qui suivent parlent très peu d'eux.

La filiation avec les Ducs d'Epernon est contestée par la plupart des généalogistes et historiens.

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Garos et Jagou au XIVe siècle[]

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Garos : restitution du bourg castral[96].

GASTON VII

Sceau de Gaston VII de Béarn.

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Chrisme dessus la porte venant de l'église de Garos du temps des Lannux.

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Garos est l'ancien chef-lieu du Soubestre.

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Digue d'alimentation du moulin de Garos.

Entre la Rance et un affluent, le site de Garos est sur un éperon aux pentes tourmentées. Le plateau étroit a obligé l'habitat à s'étirer et à se disperser. Le terrain voisin de la motte castrale de Garos a pu être une basse-cour, car il est en surplomb aménagé et pouvait être bordé par une palissade. Gaston III de Foix-Béarn, dit Gaston Fébus (1331 - 1391) séjourne dans cette motte en cette motte en 1375.

Pierre de Marca, s’appuyant sur le Cartulaire de Larreule, aujourd’hui disparu, évoque un épisode qui voit, en 1232, Gaston VII de Béarn (1229 - 1290) confisquer la seigneurie de Garos qu’a confiée sa mère, Gersende de Provence, au vicomte de Louvigny[97]. Garos figure en 1286 parmi les castri et villis du Béarn, dont le vicomte Gaston VII dresse la liste au moment du règlement de sa succession. La modestie du village actuel laisse difficilement deviner l'importance du bourg castral médiéval. Pourtant, l'exploitation régressive des informations d'une longue série de censiers et du cadastre ancien, permettent la restitution du site castral vicomtal et de l'enceinte villageoise qui se développe à ses pieds[98]. Si la date de la charte originelle a malheureusement fait les frais d'une erreur de copie, l'évocation d'une fondation du vicomte Gaston renvoie, sans grand risque d'erreur possible, à Gaston VII à la fin de son long règne (1229 - 1290). Il est à l'origine des quelques bourgs castraux béarnais ayant échappé au silence documentaire (Castetbon, Castelnau-Camblong, Asson, Morlanne, Bugnein). Au-delà de cet élément chronologique, ce sont l'affranchissement des habitants, la liberté d'accès aux terrains de parcours du Gert, l'exemption de taxes et la création d'un marché qui sont documentés[99].

La place est en effet mentionnée dans l’acte réglant la succession de ce vicomte en 1286 et il est patent que celui-ci est à l’origine de nombreuses fondations visant à structurer administrativement et militairement la vicomté.

A Garos se constitue au XIIIe siècle un bourg castral vicomtal, lié à des clairières de défrichement. À l'origine de ce bourg se trouvent une paroisse dominée par l'abbé laïque. La mise en place de ce bourg, à cette époque, et le processus d'inurbamento confère au titulaire de l'abbadîe une place de premier rang dans l'aristocratie locale[100].

L'église médiévale dédiée à saint Barthélemy est aujourd'hui détruite. Elle était située à environ 700 m au nord-ouest de la motte, dans l'actuel cimetière, au lieu-dit Cabané. Elle se présente sur le cadastre comme une église rurale de plan roman : nef rectangulaire, abside ronde, au nord abside ronde pour une chapelle latérale, au sud sacristie donnant sur le choeur. L'église actuelle dédiée à saint Barthélémy, date de la première moitié du XIXe siècle. Elle a repris le plan roman simple d'une chapelle précédente dédiée à sainte Catherine, au lieu-dit Jagou, près du lieu-dit Lacrouts. Car il y a deux paroisses, mais aussi deux abbayes laïques. Sur la carte de Cassini, Jagou est un village différent de Garos, mais déjà à cette époque la paroisse est succursale de celle de Garos.

En 1385, un atelier de transformation métallurgique (chaudronnerie) est attesté. La même année, on compte à Garos 89 feux.

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N. de Lannux (ca 1275 - avant 1310)[]

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Le logo de la communauté de communes du canton d'Arzacq, dont Garos fait partie, semble inspiré par le blason des Lannux-Nogaret.

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Gaston Fébus (1331 - 1391).

N. de Lannux (ca 1275 - avant 1310), certainement un cadet, reprend le nom de ses ancêtres Lannux. Il hérite uniquement de quelques biens dans le Béarn venant de la famille de la femme de son père Antoine de Nogaret (1232 - 1282), Florence de Béarn.

Ce Lannux s'installe à Garos, village mentionné au XIIe siècle, plus précisément à Jagou (Jago, en 1343 dans les hommages de Béarn). Bien des siècles plus tard, le logo de la communauté de communes du canton d'Arzacq, dont Garos fait partie, semble inspiré par le blason des Lannux-Nogaret. N. de Lannux (ca 1275 - avant 1310) est le père de :

- N. de Lannux (ca 1305 - 13??)

- Pierre de Lannux (ca 1315 - après 1389). On a rocii moreu de P. de Lannux, de Garos, fo liurat au capperan de Gaston, cité dans un Rôle de achats faits à Orthez pour l'armée du Comte de Foix, le 26 janvier 1389[101]. Ce Pierre de Lannux est de ma famille, car il est de Garos. Il est chapelain du Prince Gaston III de Foix-Béarn, dit Gaston Fébus (1331 - 1391). Ce dernier se rend en la mote de Garos, près de la frontière du Marsan, pour signer le renouvellement des trêves avec Jean II, le 15 septembre 1375[102]. La motte de Garos est remise en état de défense par Gaston Fébus qui y séjourne cette année là. Mais, les dernières mentions du château de Garos émanent d'actes signés en ce lieu par Gaston Fébus en 1375. Un bassinet et des avant-bras d'armures sont envoyés par la bailliage de Garos pour équiper l'armée de Gaston Fébus[103]. A Garos, Gaston III confie, pour 300 fl., la ferme des redevances dans le bailliage de Captieux à Gassie de Begbeder.

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N. de Lannux (ca 1305 - 13??)[]

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Pendant presque deux cents ans on se sait rien des La(n)nux. Ils sont toutefois fort estimés dans le Béarn puisque Jeanicot de Lanux est Garde du corps du Roi Louis XI en 1475[104] et ses descendants membres de la haute domesticité royale, fonctions occupées par des gens bien nés à cette époque.

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Les Lannux au XVe siècle[]

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Jeanicot de Lanux (1440 - après 1475)[]

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Charles VII et ses gardes.

Jeanicot de Lanux (1440 - après 1475) est archer des gardes de Louis XI, en 1474 [105]. En 1474 et 1475, Louis XI crée deux nouvelles compagnies de gardes du corps, qui prennent la dénomination de première et deuxième compagnie française. Elles sont formées des archers attachés aux deux compagnies de cent gentilshommes, qui avec la compagnie écossaise composent la cavalerie de sa garde. Jeanicot de Lanux, dit de Fayeux, est Garde du corps du Roi Louis XI en 1475[106]. Il fait donc avant 1475 certainement partie des archers attachés aux deux compagnies de cent gentilshommes. Cela veut dire qu'il est très apprécié comme militaire, catholique, de grande taille et a de bonnes origines. Il est le père de :

- Pierre de Lannux (ca 1480 - après 1539) est chanoine et officiai de la cathédrale d'Aire-sur-l'Adour, Adurensis diocesis (1529/1539)[107].

- N de Lannux (° 1470).

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Les Lannux au XVIe siècle[]

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N. de Lannux (1500 - 15??). Il est le père de :

- Nous avons retrouvé en 1584 la trace d’un Fortenaire (Fortenario) de Lannux (ca 1535 - après 1584) dans le terrier de Garos.

- Guillaume de Lannux (ca 1530 - après 1577), qui suit.

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Guillaume de Lannux (ca 1530 - après 1577)[]

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Guillaume de Lannux est officier dans l'armée du maréchal de Bellegarde.

Guillaume de Lannux (ca 1530 - après 1577) est inscrit le 4 mai 1572 au rôle de la compagnie du capitaine, puis maréchal de Bellegarde[108]. Son capitaine, Roger de Saint-Lary de Bellegarde (1525 - 1579), est effectivement nommé maréchal de France par Henri III. Il obtient en 1577 le commandement de l'armée en Languedoc à égalité avec le maréchal de Damville. Ils luttent contre les protestants et assiègent Nîmes. Les deux hommes vont rapidement s'opposer. Saint-Lary se rapproche alors de Lesdiguières et des protestants du Dauphiné. Le roi lui ayant promis le gouvernement de Saluces avant de rétracter en faveur de Charles de Birague, Bellegarde, n'ayant pu obtenir définitivement le titre de maréchal de France, considère qu'il est mal récompensé de sa fidélité par le roi et décide alors de prendre la place de Saluces avec l'aide du duc de Savoie et de Lesdiguières. Il recrute une armée en Dauphiné et réussit l'opération en juin 1579. Donc Guillaume de Lannux combat à la fin de sa vie dans le camp protestant. Guillaume de Lannux se marie avec une Copons. Cette famille catalane s'est installée dans le Languedoc au XVe siècle. Noble Jean de Copons (ca 1455 - 1505) se marie vers 1485 avec Perrette du Pont. Ils sont parents de Peyronne et Pierre de Copons, qui est le tuteur de sa nièce en 1526. Guillaume de Lannux et la demoiselle de Copons sont les parents de :

- Tuxaa de Lannux né vers 1550, qui suit.

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Tuxaa de Lannux né vers 1550[]

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Les descendants de Tuxaa font partie de ce que l'on appelle la haute domesticité royale. L'un d'eux est Écuyer Ordinaire d'Anne d'Autriche (1601 - 1666).

- Tuxaa de Lannux est né vers 1550, à Jagou, paroisse disparue de Garos. Dans cette région où les familles nobles sont nombreuses, comme dans le Nord de l'Espagne après la reconquista, certains cadets durent choisir entre devenir marchand ou mourir de faim et disparaître. Toutefois certains choisissent d'aller à la Cour, soit pour être militaire ou faire partie de la haute domesticité de la famille royale. Un arrière-petit-fils de Tuxaa, Dominique Lannux de Castel, est écuyer Ordinaire d'Anne d'Autriche (1601 - 1666), femme de Louis XIII, Reine-mère et Régente de France, puis valet de Chambre Ordinaire de Marie Christine de Wittelsbach, Princesse de Bavière, épouse du Grand Dauphin, fils de Louis XIV et enfin de Marie Adélaïde de Savoie, Duchesse de Bourgogne, mère de Louis XV. Un autre petit-fils est premier valet de chambre de Monseigneur le Duc de Foix. La fille de Noël Lannux de la Chaume, l'autre arrière-petit-fils de Tuxaa, qui est à l'origine des Lannux de Roullet, et de Morlaix, est femme de chambre de la Duchesse de Foix. Tuxaa de Lannux est le père de :

- Auger de Lannux, né vers 1570, qui suit.

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Auger de Lannux, né vers 1570[]

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Jurat.

Auger de Lannux né vers 1570, à Garos. Il est jurat de Garos. En 1607 (sous Henri IV), à Garos, les cagots (population exclue du reste de la population dans la région, et contrainte à n'exercer que des métiers du bois) refusent de faire les cercueils et les tréteaux pour les supporter; les jurats et députés de la ville font alors une ordonnance par laquelle ils obligent les cagots à exécuter ces funèbres travaux, à toute sommation, et cela moyennant un salaire fixe, que paie le maître de la maison ou s'est produit le décès. Les cagots récalcitrants sont passibles d’une loi majeure. Auger est le père de :

- Joan de Lannux (1595 - 1674), qui suit.

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Joan de Lannux (1595 - 1674)[]

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Dominique est Premier valet de chambre de Monseigneur le Duc Henri François de Foix de Candalle (1640 - 1714) hérite de la garde-robe et la vaisselle d'argent du Duc de Foix. Auger II de Lannux, son frère est son secrétaire.

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La femme de Dominique est est Demoiselle suivante de la duchesse de Foix, en 1681. Sa nièce, Marie est sa femme de chambre et elle hérite la Duchesse.

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Jean Baptiste de La Nux est le mari d'une Magdeleine Philippon, fille d'Adam Philippon et d'une Le Paultre.

Joan de Lannux (1595 - 1674), propriétaire terrien, marchand. Joan de Lannux et Jeanne de Cauhapé sont les parents de :


- Agnès de Lannux (1624 - avant 1691) qui est mariée à Dominique de Sans, médecin, d'une famille de médecins béarnais. Une de leurs petite-filles et une arrière-petite-fille se marient avec des Lacassaigne, seigneurs et juges. D'autres, des Cazeneuve, ne figuent nulle part.


- Noël Lannux de la Chaume (1625 - 1709)

Voir article détaillé : Noël Lannux de la Chaume


- Auger II de Lannux (1627 - avant 1691) est Valet de chambre de Mme de Senéré, en 1661 puis Secrétaire du Duc Henri François de Foix de Candalle (1640 - 1714). Il est décédé jeune sans postérité à Paris.


- Jean-Baptiste de La Nux (1629 - 1709), écuyer, tige de la branche des Lanux

Voir article détaillé sur les Lanux


- Dominique de Lannux (1634 - 1718), sieur de Castel, est d'abord Valet de chambre ordinaire d'Anne d'Autriche (1601 - 1666), jusqu'en 1644. Elle est Reine de France et reine consort de Navarre et Régente du Royaume de France. Comme la mère d’Henri François de Foix de Candalle (1640 - 1714), Marie Claire de Bauffremont, était devenue dame d’honneur d’Anne d’Autriche, à la suite de sa propre mère, Marie Catherine de la Rochefoucauld, on peut se demander si le Béarnais monté à Paris n'est pas Valet de chambre ordinaire grâce à la famille du Duc, qui descend des Nogaret. Car il devient le Premier valet de chambre de Monseigneur le Duc Henri François de Foix de Candalle (1640 - 1714). Il demeure en son hôtel à Paris, rue Neuve Saint Augustin, paroisse Saint Roch, en 1681, puis rue Neuve-des-Petits-Champs, en 1715.Dominique de Lannux (1634 - 1718) se marie avec Françoise Piau (1660 - 1720), le 26 avril 1681[109]. Françoise Piau est Demoiselle suivante de la duchesse de Foix. Parmi les témoins au mariage Henri François de Foix de Candalle (1640 - 1714)[110] est cité. Comme la mère de la Duchesse est Charlotte du Lude et que sa Demoiselle suivante a comme père un marchand orfèvre au Lude, ce choix s'expliquer en partie. En 1691, il laisse l'héritage de son père à son frère Noël Lannux de la Chaume[111]. Henri François de Foix de Candalle (1640 - 1714) lui fait remettre à sa mort sa garde-robe ainsi que toute sa vaisselle d'argent, selon le testament du Duc de Foix). Il est présent au mariage de sa nièce le 4 octobre 1710, en l'hôtel du duc de Foix où elle est logée. Dominique de Lannux est inhumé le 22 septembre 1718 à quatre-vingt-quatre ans[112]. Il existe, aux A.N., un acte sur le Partage de la succession de Dominique de Lannux, bourgeois de Paris, et de Françoise Piau (1660 - 1720), sa femme[113]. Dominique de Lannux (1634 - 1718) et Françoise Piau (1660 - 1720) sont les parents de :

- Jean Dominique de Lannux, Avocat au Parlement, se marie à Françoise Siare (?)
- Marie Charlotte de Lannux (après 1681 - après 1751) se marie à Jean Baptiste Gérard Marchais (ca 1680 - avant 1751), fils de Jean Baptiste Marchais, sellier des Petites et Grandes Écuries du Roy[114]. Le marié est Conseiller des eaux et forêts de la Table de Marbre de Paris[115]. Ce personnage est cité par Jean Baptiste François de Lanux lors du décès d'Anne Marguerite Priqué, la mère de ce dernier, en 1751[116]. Le sieur Marchais, Conseiller honoraire de la Table de Marbre de Paris, est déclaré exempt de la taxe sur les francs-fiefs par arrêt du Conseil en 1750[117].


Voir article détaillé sur Joan de Lannux


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Jean-Baptiste de La Nux est écuyer et valet de la Reine. Son frère, Dominique de Lannux (1634 - 1718) est d'abord, lui-aussi, valet ordinaire d'Anne d'Autriche (1601 - 1666).

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LES LANNUX DE LA CHAUME[]

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Noël de Lannux (1625 - 1709)[]

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Noël de Lannux vit au château de la Mothe à Nersac.

Noël de Lannux est le fils aîné de Joan de Lannux (1590 - 1674), négociant de Garos, et de Jeanne de Cauhapé. Il apparaît sur un document d’inventaire des biens de son père fait le 5 juillet 1691. Il était natif de Garos (nord du Béarn), sa date de naissance peut être fixée en 1625, ses parents s’étant mariés en 1624.

Mais il quitte cette ville en 1641, il avait juste 17 ans, pour émigrer vers la Saintonge, au lieu de La Chaume paroisse de Roullet (entre Jurignac et la Couronne - N. 10- département de la Charente), où il vit encore en 1691. Il revient quelquefois à Garos, puis reste 17 ans sans y revenir, il revient en 1674, décès de son père et le 5 juillet 1691 pour faire l’inventaire de la succession.

D'après les recherches que nous avons faites en Charente, dans les minutiers des notaires, il ressort que Noël figure comme sieur de La Chaume (paroisse du Roullet), mais qu’entre 1673 date à laquelle nous trouvons le premier document le concernant et 1687, il demeure au château de La Mothe, paroisse de Nersac (Charente), appartenant au seigneur de Gentils, marquis de Langallerie et seigneur de Lamothe-Charente. Ce château sera vendu par la veuve de ce dernier en 1717.

- Dominique de Lannux de La Chaume (1680 - 1749), qui suit.

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Dominique de Lannux (1680 - 1749)[]

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Dominique de Lannux est Maître chirurgien à La Chaume et à Angoulême.

Dominique de Lannux de La Chaume (1680 - 1749), sieur de La Chaume, son père, demeure paroisse de Roullet en Angoumois en 1709, où il occupe les fonctions de maître chirurgien. Magdelaine de Villedary (1687 - 1767), sa mère est la fille de Jean II Villedary, maître papetier au moulin de Beauvais, paroisse de Nersac, et de Marie Clergeau.

On observe la présence de Louis Vildary et de Doulcet Villedary, papetiers à Couze (Bergerac) dès 1530. Un Jean Villadary, dit Douillon, est maître-papetier à Couze en 1566[118]. On retrouve un Jean Villedary, maître-papetier à Chaufour, près Bourg-du-Bost (Périgueux) en 1672. A la même date, son fils, Jean II est à la Couronne (Angoulême) depuis deux ans, avant d'exploiter les moulins de Chez Martin.

Les Villedary sont en effet papetiers en Angoumois à partir du XVIIe siècle. Quatre d'entre eux prénommés Jean exercent entre 1672 et 1719[119]. Les Clergeau sont aussi des papetiers.

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LES LANNUX A MORLAIX[]

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Jean Lannux du Rascoët (1726 - 1801)[]

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Lannux

Jean Lannux du Rascoët est Vice-consul d'Espagne.

Jean Lannux du Rascoët (1726 - 1801) se marie en 1756 à Morlaix avec Marie Catherine Saulnier de Cugnon.

Voir article détaillé :Descendance de Marie Catherine Saulnier de Cugnon

Voir article détaillé : Jean Lannux du Rascoët

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Les descendants de Tuxaa font partie de ce que l'on appelle la haute domesticité royale. L'un d'eux est Écuyer Ordinaire d'Anne d'Autriche (1601 - 1666).


Voir article détaillé sur les Lanux

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Diccionario Hispanoamericano de Heráldica, Onomástica y Genealogía, Alberto y Arturo García Carraffa, Mogrobejo Zabala S.l. 1998.
  2. L'art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes.... Maur Francois Dantine, Ursin Durand, Charles Clemencet, François Clément, Benoit Louis Prevost, Desprez Guillaume. chez G. Desprez, imprimeur ordinaire du roy & du clerge de France, 1770.
  3. Jean de Jaurgain. La Vasconie. Étude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava et de Biscaye, etc., de la vicomte de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne. Pau, Garet, 1902.
  4. Justicia de Aragón Lanuza, un linaje de magistrados al servicio del viejo reino
  5. Diccionario Hispanoamericano de Heráldica, Onomástica y Genealogía, Alberto y Arturo García Carraffa, Mogrobejo Zabala S.l. 1998.
  6. Edmond Estève, Leconte de Lisle : l’homme et l’œuvre, Boivin & Cie
  7. Diccionario Hispanoamericano de Heráldica, Onomástica y Genealogía, Alberto y Arturo García Carraffa, Mogrobejo Zabala S.l. 1998.
  8. L'art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes.... Maur Francois Dantine, Ursin Durand, Charles Clemencet, François Clément, Benoit Louis Prevost, Desprez Guillaume. chez G. Desprez, imprimeur ordinaire du roy & du clerge de France, 1770.
  9. Jean de Jaurgain. La Vasconie. Étude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava et de Biscaye, etc., de la vicomte de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne. Pau, Garet, 1902.
  10. Gran enciclopèdia catalana, Lanuza
  11. G. FERNÁNDEZ DE OVIEDO, Batallas y quinquagenas, ed. de Juan Pérez de Tude-la y Bueso, Madrid, Real Academia de la Historia, 2000, t. II, diálogo XXVII, p. 96.
  12. Los Lanusse: más de 150 años de historia argentina - Page 17. Miguel Ricardo Lanusse, ‎Augusto Golletti Wilkinson · 1991.
  13. La violence, l'ordre et la paix: résoudre les conflits en Gascogne du XIee au début du XIIIe siècle, Tempus (Médiévale), Hélène Couderc-Barraud, Presses Univ. du Mirail, 2008.
  14. Vicomté de Saint-Antonin
  15. Archives historiques du département de la Gironde, Volume 12, Société des archives historiques de la Gironde (Bordeaux, France), Chez Aug. Aubry, 1870. p.282.
  16. Guy de Rambaud, Les Lannux à Morlaix (1731 - 1811). La Gazette Saint Germain, Numéro 1, Janvier 2005.
  17. AD. Nantes - E. 1116.
  18. Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, 1890 (2, pp. 141-218).
  19. Château d'Escuer
  20. Jean de Jaurgain. La Vasconie. Étude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava et de Biscaye, etc., de la vicomte de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne. Pau, Garet, 1902.
  21. Justicia de Aragón Lanuza, un linaje de magistrados al servicio del viejo reino
  22. Diccionario Hispanoamericano de Heráldica, Onomástica y Genealogía, Alberto y Arturo García Carraffa, Mogrobejo Zabala S.l. 1998.
  23. Foundation for Medieval Genealogy, Comtes de Bigorre
  24. Hispanic-American Dictionary of Heraldry, Onomastics and Genealogy, Alberto et Arturo García Carraffa, Mogrobejo Zabala Sl 1998.
  25. Jean-Justin Monlezun, Histoire de la Gascogne depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Auch, J.-A. Portes, 1846 - 1854]
  26. Foundation for Medieval Genealogy, Comtes de Bigorre
  27. Foundation for Medieval Genealogy, Comtes de Foix
  28. Diccionario Hispanoamericano de Heráldica, Onomástica y Genealogía, Alberto y Arturo García Carraffa, Mogrobejo Zabala S.l. 1998.
  29. Geographia historica, de Castilla la Vieja, Aragon, Cathaluña, Navarra, Portugal, y otras provincias: con un catalogo de los Emperadores, y Reyes, que han dominado en España, Pedro Murillo Velarde, Pedro Murillo Velarde, en la oficina de D. Gabriel Ramirez, 1752.
  30. Jean de Jaurgain. La Vasconie, Étude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava et de Biscaye... de la vicomte de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne. Pau, Garet, 1902.
  31. Lanuza
  32. Toponymie générale de la France, Ernest Nègre, Librairie Droz, 1990.
  33. Durán Gudiol, Antonio (1988). Los condados de Aragón y Sobrarbe. Zaragoza: Guara. Editorial. pp. 30-93. ISBN 84-7611-038-3.
  34. Barrau-Dihigo, Lucien (1900). Les origines du royaume de Navarre d’après une théorie récente. Revue Hispanique. Vol 7 (21–22): 141–222.
  35. El trabajo: poema cívico, Fernando de Antón del Olmet, Éditeur C. Bermejo, 1935.
  36. Gran enciclopèdia catalana, Lanuza
  37. LA SAGA DE LA LANUZA: MESNADEROS LABRIEGOS Y JUSTICIAS OU GENTILHOMBRES
  38. Diccionario Hispanoamericano de Heráldica, Onomástica y Genealogía, Alberto y Arturo García Carraffa, Mogrobejo Zabala S.l. 1998.
  39. L'art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes.... Maur Francois Dantine, Ursin Durand, Charles Clemencet, François Clément, Benoit Louis Prevost, Desprez Guillaume. chez G. Desprez, imprimeur ordinaire du roy & du clerge de France, 1770.
  40. Jean de Jaurgain. La Vasconie, Étude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava et de Biscaye... de la vicomte de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne. Pau, Garet, 1902.
  41. Sallent, cabeza de el valle de Tena, sus autiguedades y varones, Leon Benito Marton, Francisco Picarte, 1750.
  42. Buesa Conde Domingo, El rey Sancho Ramírez. Guara, 1978.
  43. L'art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes.... Maur Francois Dantine, Ursin Durand, Charles Clemencet, François Clément, Benoit Louis Prevost, Desprez Guillaume. chez G. Desprez, imprimeur ordinaire du roy & du clerge de France, 1770.
  44. Crónica de la provincia de Zaragoza, Crónica general de España, José Fernando González, MAXTOR : 2003.
  45. Dictionnario de apellidos
  46. LA SAGA DE LA LANUZA: MESNADEROS LABRIEGOS Y JUSTICIAS OU GENTILHOMBRES
  47. Dictionnario de apellidos
  48. Crónica de la provincia de Zaragoza, Crónica general de España, José Fernando González, MAXTOR : 2003.
  49. Sallent, cabeza de el valle de Tena, sus autiguedades y varones, Leon Benito Marton, Francisco Picarte, 1750.
  50. Crónica de la provincia de Zaragoza, Crónica general de España, José Fernando González, MAXTOR : 2003.
  51. La violence, l'ordre et la paix: résoudre les conflits en Gascogne du XIe au début du XIIIe siècle, Tempus (Médiévale), Hélène Couderc-Barraud, Presses Univ. du Mirail, 2008.
  52. MONLEZUN, Histoire de la Gascogne, III, p. 15.
  53. Knightly Piety and the Lay Response to the First Crusade: The Limousin and Gascony, C. 970-c. 1130, Oxford University Press Academic Monograph, Marcus Graham Bull, Clarendon Press, 1993.
  54. Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont : Ordre de Cluny, Jaurgain, Jean de (1842-1920). Maumus, Justin (1865-19..). Société historique de Gascogne H. Champion (Paris) : 1904.
  55. Ravier Xavier. Sur la toponymie des cartulaires de Saint-Mont (Gers). Nouvelle revue d'onomastique, n°37-38, 2001. pp. 57-71.
  56. La violence, l'ordre et la paix: résoudre les conflits en Gascogne du XIee au début du XIIIe siècle, Tempus (Médiévale), Hélène Couderc-Barraud, Presses Univ. du Mirail, 2008.
  57. Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont : Ordre de Cluny, Jaurgain, Jean de (1842-1920). Maumus, Justin (1865-19..). Société historique de Gascogne H. Champion (Paris) : 1904.
  58. Knightly Piety and the Lay Response to the First Crusade: The Limousin and Gascony, C. 970-c. 1130, Oxford University Press Academic Monograph, Marcus Graham Bull, Clarendon Press, 1993.
  59. Saint Austinde, archevêque d'Auch (1000-1068) et la Gascogne au XIe siècle. Breuils, Alphonse. Auch : impr. de L. Cocharaux 1895.
  60. Knightly Piety and the Lay Response to the First Crusade: The Limousin and Gascony, C. 970-c. 1130, Oxford University Press Academic Monograph, Marcus Graham Bull, Clarendon Press, 1993.
  61. Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont ..., Jaurgain... Société historique de Gascogne. 1904.
  62. Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont ..., Jaurgain... Société historique de Gascogne. 1904.
  63. Saint Austinde, archevêque d'Auch (1000-1068) et la Gascogne au XIe siècle. Breuils, Alphonse. Auch : impr. de L. Cocharaux 1895.
  64. La violence, l'ordre et la paix: résoudre les conflits en Gascogne du XIee au début du XIIIe siècle, Tempus (Médiévale), Hélène Couderc-Barraud, Presses Univ. du Mirail, 2008.
  65. Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont : Ordre de Cluny, Jaurgain, Jean de (1842-1920). Maumus, Justin (1865-19..). Société historique de Gascogne H. Champion (Paris) : 1904.
  66. D. DU BUISSON, llist. monasterii S. Severi, pp. 189-190.
  67. La Vasconie: étude historique et critique sur les origines du ..., Jean de Jaurgain - 1902.
  68. Actes LXIX et LXXXVII-38. Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont : Ordre de Cluny, Jaurgain, Jean de (1842-1920). Maumus, Justin (1865-19..). Société historique de Gascogne H. Champion (Paris) : 1904.
  69. Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont : Ordre de Cluny, Jaurgain, Jean de (1842-1920). Maumus, Justin (1865-19..). Société historique de Gascogne H. Champion (Paris) : 1904.
  70. Samaran Charles. Le plus ancien cartulaire de Saint-Mont (Gers) (XIe-XIIIe siècles). In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1952, tome 110. pp. 5-56.
  71. Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont : Ordre de Cluny, Jaurgain, Jean de (1842-1920). Maumus, Justin (1865-19..). Société historique de Gascogne H. Champion (Paris) : 1904.
  72. Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont : Ordre de Cluny, Jaurgain, Jean de (1842-1920). Maumus, Justin (1865-19..). Société historique de Gascogne H. Champion (Paris) : 1904.
  73. Cartulaire du Prieuré de Saint-Mont : Ordre de Cluny, Jaurgain, Jean de (1842-1920). Maumus, Justin (1865 - 19..). Société historique de Gascogne H. Champion (Paris) : 1904.
  74. La violence, l'ordre et la paix: résoudre les conflits en Gascogne du XIee au début du XIIIe siècle, Tempus (Médiévale), Hélène Couderc-Barraud, Presses Univ. du Mirail, 2008.
  75. Dossat Yves. Guillaume de Nogaret, petit fils d'hérétique. Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 53, N°212, 1941. pp. 391-402.
  76. Filiation d'après la Feuda-Gabalorum et notes du dossier f 857 des archives départementales de la Lozère.
  77. Samaran Charles. Le plus ancien cartulaire de Saint-Mont (Gers) (XIe-XIIIe siècles). Bibliothèque de l'école des chartes. 1952, tome 110. pp. 5-56.
  78. MONLEZUN, Histoire de la Gascogne, III, 15.
  79. Samaran Charles. Le plus ancien cartulaire de Saint-Mont (Gers) (XIe-XIIIe siècles). Bibliothèque de l'école des chartes. 1952, tome 110. pp. 5-56.
  80. 40,000 ancêtres de Henri d'Orléans, comte de Paris (1908-1999) sur 41 générations et à travers 1,200 lignages, André De Moura, L'Harmattan (1 novembre 2003).
  81. 40,000 ancêtres de Henri d'Orléans, comte de Paris (1908-1999) sur 41 générations et à travers 1,200 lignages, André De Moura, L'Harmattan (1 novembre 2003).
  82. Revue historique de Toulouse: études sur le Vieux Toulouse, documents, bibliographie, Volumes 8 à 9, Imprimerie Saint-Cyprien, 1921.
  83. La Vaunage au temps des Nogaret (14e siècle), Maurice Aliger, Impr. Bené, 1983.
  84. Cordes sur Ciel, ou, L'échine du dragon: La cité cathare, Volume 1, Jean-Gabriel Jonin, Editions de Mordagne, 1991.
  85. Cordes sur Ciel, ou, L'échine du dragon: La cité cathare, Volume 1, Jean-Gabriel Jonin, Editions de Mordagne, 1991.
  86. Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 53, N°212, 1941. pp. 391-402.
  87. Église et hérésie en France au XIIIe siècle, Volume 147 de Collected studies, Yves Dossat, Variorum Reprints, 1982.
  88. Dossat Yves. Guillaume de Nogaret, petit fils d'hérétique. Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 53, N°212, 1941. pp. 391-402.
  89. Vicomté de Saint-Antonin
  90. Dossat Yves. Guillaume de Nogaret, petit fils d'hérétique. Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 53, N°212, 1941. pp. 391-402.
  91. 40,000 ancêtres de Henri d'Orléans, comte de Paris (1908-1999) sur 41 générations et à travers 1,200 lignages, André De Moura, L'Harmattan (1 novembre 2003).
  92. Cathares et Templiers, Raimonde Reznikov, Editions Loubatières, 1991.
  93. Dossat Yves. Guillaume de Nogaret, petit fils d'hérétique. Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 53, N°212, 1941. pp. 391-402.
  94. Thomas Louis. La vie privée de Guillaume de Nogaret. Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 16, N°62, 1904. pp. 161-207.
  95. Dossat Yves. Guillaume de Nogaret, petit fils d'hérétique. Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 53, N°212, 1941. pp. 391-402.
  96. Berdoy Anne. Des abbayes laïques, fossiles d’un peuplement per casalem intégrés dans des castra. Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 120, N°263, 2008. Le parcours de Guilhem Rainard, chanoine d’Agde. pp. 337-358.
  97. Berdoy Anne. Des abbayes laïques, fossiles d’un peuplement per casalem intégrés dans des castra. Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 120, N°263, 2008. Le parcours de Guilhem Rainard, chanoine d’Agde. pp. 337-358.
  98. Berdoy Anne. Des abbayes laïques, fossiles d’un peuplement per casalem intégrés dans des castra. Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 120, N°263, 2008. Le parcours de Guilhem Rainard, chanoine d’Agde. pp. 337-358.
  99. LA CONFIRMATION DES PRIVILÈGES DE LA COMMUNAUTÉ DE GAROS EN 1583, ÉCHO DÉFORMÉ DE LA CHARTE D'AFFRANCHISSEMENT DU XIIIE SIÈCLE, Anne Berdoy.]
  100. Cursente Benoît. Les abbadies ou abbayes laïques : dîme et société dans les pays de l'Adour (XIe-XVIe siècles). Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 116, N°247, 2004. pp. 285-305.
  101. Archives historiques du département de la Gironde, Volume 12, Société des archives historiques de la Gironde (Bordeaux, France), Chez Aug. Aubry, 1870. p.282.
  102. Gaston Fébus, prince des Pyrénées, 1331-1391, Pierre Tucoo-Chala, J.& D. éditions, 1991.
  103. La vie aventureuse de Gaston Phœbus, Jean Du Sault, A. & J. Picard, 1958.
  104. Histoire de la Gascogne depuis les temps les plus recules jusqu’à nos jours, Volume 4, Jean Justin Monlezun, Portes, 1847.
  105. Gers, Rediviva (Nîmes), F-J. Bourdeau, Éditeur C. Lacour, 1999.
  106. Histoire de la Gascogne depuis les temps les plus recules jusqu’à nos jours, Volume 4, Jean Justin Monlezun, Portes, 1847.
  107. Rôles gascons, transcrits et publiés par Francisque-Michel: 1290-1307, Volume 3, Auteur : Great Britain. Court of Chancery, Charles Bémont, Francisque Michel, Great Britain. Public Record Office, Impr. nationale, 1906.
  108. Gers, Rediviva (Nîmes), F-J. Bourdeau, Éditeur C. Lacour, 1999.
  109. Contrat passé chez Clément et le Normand, notaires au Châtelet de Paris.
  110. Notice n° 362, Archives nationales, Y//240-Y//241 - fol. 288 V°, Registres des insinuations du Châtelet de Paris (1681-1682)
  111. Notes prises aux archives de l'état-civil de Paris, avenue Victoria, 4, brûlées le 24 mai 1871, par le Cte de Chastellux, Henri-Paul-César (1842-....), Éditeur : J.-B. Dumoulin (Paris), 1875, p.364.
  112. Revue nobiliaire historique et biographique, Volume 9, Louis Sandret, Éditeur J.B. Dumoulin, 1874.
  113. Archives nationales, MC/ET/I/288 - MC/ET/I/501, MC/RE/I/7 - MC/RE/I/8 - MC/ET/I/300. Période : 1721 - 1721, Minutes et répertoires du notaire Nicolas Charles LE PRÉVOST, janvier 1720 - décembre 1729 (étude I).
  114. L'état de la France,: contenant tous les princes, ducs & pairs, & marêchaux de France ... ; les noms des officiers de la maison du roy Tome premier-tome troisième, Louis Trabouillet, Gosselin, Nicolas, Editeur au palais, chez Nicolas Gosselin, 1712.
  115. Source : contrat de mariage du 05/04/1715 de Jean Baptiste Marchais et Marie Charlotte de Lannux, passé chez Bezelle et Renard.
  116. Fonds : MC Cote : ET/XLIII/400 quittance Numéro : 38729, Intervenant 1 Première partie Nom: LANNUX DE Marie Charlotte Domicile :Paris Relations : veuve de l'intervenant 2 Intervenant 2 Cité dans l'acte Nom: MARCHAIS Jean Baptiste Gérard Profession :conseiller aux eaux et forêts. Domicile : Paris.
  117. Collection de décisions nouvelles et de notions relatives à la jurisprudence actuelle, Jean-Baptiste Denisart, Chapitre cathédral 1768.
  118. Filigranes et autres caractéristiques des papiers fabriqués en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, Raymond Gaudriault, Thérèse Gaudriault, CNRS, 1995. P.278.
  119. Cartes et plans imprimés de 1564 à 1815: collections des bibliothèques municipales de la région Centre : notices de la base BN-OPALINE, Béatrice Pacha, Ludovic Miran, Bibliothèque nationale de France, 1996. p.73.

A étudier : AD 64 : 1 J 617 Date de l'unité documentaire :1697-1830. Papiers privés et professionnels de la famille Lannux, de Garos (notaires de Soubestre, receveur de l'enregistrement d'Arzacq, hommes de loi).

Nous adressons nos plus vifs remerciements à Madame Evelyne Couteau, pour sa contribution importante aux recherches.

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