Wiki Guy de Rambaud
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LECLERC DE PULLIGNY JEAN

Jean Leclerc de Pulligny, polytechnicien.

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Signature de Jean Leclerc de Pulligny.

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'Traité d'hygiène, Leclerc de Pulligny (1908).

Blason le clerc

Blason des Le Clerc et Leclerc de Pulligny.

Jean Leclerc de Pulligny ou Le Clerc de Pulligny, est né le 9 novembre 1859 au château de Chesnay-Haguest, à Écos, et mort le 7 avril 1939 à Antibes, dans sa villa, Lou Mas, rue des Cèdres, route du Cap[1]. Il est enterré, comme sa femme, au cimetière du Vésinet.


Descendant de la Famille Le Clerc, fils du Vicomte Félix Augustin Leclerc de Pulligny, Jean Leclerc de Pulligny est un polytechnicien français (1878), diplômé l’École nationale des ponts et chaussées (1880)[2], il est entre autres :

- Ingénieur au canal de Nivernais (1883 - 1898)[3], à Auxerre[4].

- Ingénieur du port de Marseille (1898).

- Directeur général de la Société de construction du port de Pernambouc (= Recife) de 1909 à 1910.

- Délégué du Ministre des Travaux publics aux congrès de navigation à Manchester (1890), Londres (1893), La Haye (1894), Bruxelles (1898)[5].

- Fondateur et vice président de l'Assistance par le travail à Marseille (1891)[6],

- Fondateur de l'Association coopérative de consommation des employés civils de l'Etat à Marseille (1892)[7],

- Chevalier de la Légion d'honneur (1898)[8].

- Directeur de la Mission française d'Ingénieurs aux Etats-Unis (1913). C'est une importante mission et il revient régulièrement aux USA exposer ses idées. Il préside d'ailleurs de nombreuses associations franco-américaines.

- Secrétaire du Comité consultatif des Arts et Manufactures au Ministère du Commerce (1902 à 1909[9].

- Attaché à l'Office du travail (1893)[10], il est le rédacteur du Bulletin de l'Office du travail au ministère du Commerce[11].

- Secrétaire de la Commission d'hygiène industrielle du même ministère,

- Président de l’Union de libres penseurs et de libres croyants pour la culture morale (créée en 1907).

- Ingénieur-général des ponts et chaussées[12], en 1910, demeurant 4, cité Vaneau à Paris[13].

- Fondateur d'associations philanthropiques,

- Officier de la Légion d'honneur (1910).

Nombreuses missions à l'étranger pour l'étude de questions d'hygiène et de démographie[14].

Inventeur, Pulligny est à l’origine de l’interdiction des boîtes de conserve peintes ou vernies à l'aide de couleurs à base de plomb et d'objectifs photographiques avec le Commandant Puyo.

Franc-maçon rationaliste, souvent accusé d'anticléricalisme[15][16], leplaysien, il fréquente ou correspond avec des savants ou des hommes politiques de plusieurs pays. Proche de Maurice Barrès, il contribue au développement des Cahiers de la Quinzaine et influence parfois le choix de son contenu.

Dans d’innombrables livres, articles et conférences, il dénonce chez les modernes leur dédain pour le passé et la misère qu’ils imposent à la classe ouvrière[17].

Il est aussi en partie à l’origine du développement de l'enseignement l’Histoire des religions[18].

Chef de bataillon du génie militaire pendant la Première Guerre mondiale, grièvement blessé.

SA FAMILLE

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LECLERC DE PULLIGNY félix

Félix Leclerc de Pulligny.

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Son père se reconstruit un château à partir de ruines.

Descendant de la Famille Le Clerc, fils du Vicomte Félix Augustin Leclerc de Pulligny, Jean Le Clerc de Pulligny est comme tous les autres Le Clerc du XIXe siècle le descendant du puîné des frères Leclerc, René, qui sauve du temps de la Révolution, la vie de la famille du général et marquis Galiot Mandat de Grancey et rachète leur château et leurs terres. Ce René Le Clerc n’est rapidement plus révolutionnaire et après sa mort, son fils, Augustin Leclerc, est fait comte et chevalier de l'ordre de l'Éperon d'or.

Son père, Félix Augustin Leclerc de Pulligny, et son oncle Victor sont autorisés à ajouter à leur nom patronymique celui de Pulligny, et à s’appeler, à l'avenir, Leclerc de Pulligny[19].

Jean Leclerc de Pulligny est né Le Clerc et ne reprend le nom complet de certains de ses ancêtres qu’après ce décret. Toutefois il ne faut pas confondre les Leclerc de Pulligny et la famille de Pulligny éteinte à la fin du Moyen Âge et dont ils ne descendent que par les femmes.

Félix Augustin Leclerc de Pulligny, son père est explorateur, archéologue, amateur de beaux-Arts, botaniste, maire, auteur de plusieurs livres et études. Il restaure deux châteaux et des églises, peint sculpte... Le 20 juin 1849, il se marie à Paris avec Geneviève Huvé de Garel, fille d'un grand propriétaire terrien issu d’une famille d’architectes du roi[20].

Les grands-parents maternels de Jean Le Clerc de Pulligny sont séparés et du côté paternel, son oncle a élevé dix ans le fils de sa femme, Léon Belot de Ladureau. Il se marie avec Camille de Malaret, l’une des Petites Filles modèles de la comtesse de Ségur, Camille que l'on retrouve dans Les Malheurs de Sophie.

D'azur, à deux épées d'argent, garnies d'or, et passées en sautoir, les pointes en haut; au chef cousu de gueules, au lion de Saint-Marc ailé d'or, tenant un livre d'argent[21].

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Manoir des Huvé de Garel à Vesly.

SA JEUNESSE

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Polytechnique et l’École nationale des ponts et chaussées

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Extrait de son dossier à l'École polytechnique.

Jean Leclerc de Pulligny est bachelier es lettres en 1875, bachelier es sciences en 1876[22]. Son dossier de l'École polytechnique, où il est élève à partir de 1878, nous fait une description physique de lui qui correspond à ses photos :

cheveux châtains - front ordinaire - nez moyen - yeux bleus - bouche moyenne - menton rond - visage ovale,

mais grâce à ce dossier nous savons qu’il est de très grande taille pour l'époque : 1,84 au de 1,66 m..

Ses notes sont bonnes et il est 36e en 1879 sur 237 élèves et dans la botte : 33e en 1880 sur 235 élèves.

Pulligny fait après cela l'École nationale des ponts et chaussées (1880)[23].

Congrès internationaux de navigation (1890 - 1898)

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Ouverture du Canal de Manchester par le yacht "Norseman", en 1894.

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Congrès de 1898 tenu à Bruxelles .

Délégué du Ministre des Travaux publics aux congrès de navigation à Manchester (1890), Londres (1893), La Haye (1894), Bruxelles (1898)[24].

Il écrit :

- Ministère des Travaux publics. Quatrième Congrès international de navigation intérieure, tenu à Manschester en 1890. Canal maritime de Manchester, notice par M. de Pulligny – 1892.

- Septième Congrès International de Navigation tenu à Bruxelles en 1898. Rapports des délégués français sur les travaux du Congrès.‎ Imprimerie Nationale, 1900 ; 439 pp., 12 planches hors-texte dépliantes.‎ ‎Rapporteurs : M.M. Pavie ; Hirsch ; de Mas ; La Rivière ; F. Paul-Dubois ; Barbet ; Galliot ; Mengin-Lecreulx ; de Pulligny ; Desprez ; Guérard ; Charguéraud ; Ducrocq ; Derome ; Chahay de Fronchimont ; Boutteville et Bourguin. Sujets débattus :

relèvement du niveau de la retenue d'un barrage ; consolidation des radiers d'un barrage ; utilisation des chutes comme force motrice ; résistance au mouvement des bâteaux ; traction mécanique le long des canaux ; porte d'écluse à un seul ventail ; étanchéité de la cuvette et digues d'un canal ; élévation mécanique, de bief en bief, des eaux servant à l'alimentation d'un canal ; mode de cabature des marées ; moyens de consolidation des talus des canaux maritimes ; dragages ; ports maritimes ; entrepôts ; hangars ; ports francs ; les ports du littoral de la Belgique : Heyst, Bruges, Ostende ; travaux du port d'Anvers ; Meuse en Belgique.
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Le Cours de la Rivière le Mersey et le Canal Maritime de Manchester.

LES GRANDS TRAVAUX

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Canal du Nivernais (1883 - 1898)

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Carte générale du canal du Nivernais.

Jean Leclerc de Pulligny est ingénieur ordinaire puis en chef au canal du Nivernais (1883 - 1898)[25], à Auxerre[26]. Cet ingénieur est chargé du service :

  • 1° de la partie de la rivière d'Yonne comprise entre la limite du département de la Nièvre et Auxerre ;
  • 2° de la rivière de Cure, depuis le pont du tunnel d'Arcy jusqu'à Cravant ;
  • 3° du canal du Nivernais, depuis la limite du département de l'Yonne, jusqu'à son embouchure dans l'Yonne, à Auxerre;
  • 4° du canal de la Cure;
  • 5° du réservoir des Sellons dans le département de la Nièvre[27].

Il écrit Un nouveau tracé des ovales[28].

M. Mazoyer, Ingénieur en chef est nommé, en remplacement de M. Leclerc de Pulligny, appelé à un autre service[29].

Il écrit à cette époque :

- Note sur les marées de la Méditerranée et le marégraphe de Marseille, avec un appendice sur le niveau moyen des mers en Europe, Marseille : impr. de Barlatier et Barthelet, 1891.

- Hygiène et sécurité des travailleurs dans les ateliers industriels, Paris, Office du travail, 1895.

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Canal du Nivernais : fin du canal du Nivernais dans l’Yonne à Auxerre.

Marseille (1898)

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La misère est un réel problème déjà au début du XXe siècle, et pas qu'à Marseille où Pulligny est actif.

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Le bassin de la Joliette, à Marseille, au début du XXe siècle.

Même s'il travaille à Auxerre, Pulligny est le fondateur et vice président de l'Assistance par le travail à Marseille, en 1891[30], qui est à l'origine de l'adoption de ce mode de charité par les autres associations[31].

Pulligny est aussi le fondateur de l'Association coopérative de consommation des employés civils de l'Etat à Marseille, en 1892[32].

Il crée un service départemental de désinfection avec la commission nommée par arrêté de M. le préfet, en 1893. Pulligny est nommé la même année administrateur auxiliaire de la caisse d'épargne à Marseille.

Ingénieur du port de Marseille (1898), il est responsable du 2e arrondissement du Service maritime des Bouches du Rhône[33].

M. Cordier est chargé à la résidence de Marseille, du 1er arrondissement du service maritime du département des Bouches du-Rhône et du 7e arrondissement du contrôle de la voie et des bâtiments des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, en remplacement de M. Leclerc de Pulligny, mis en service détaché.

Leclerc de Pulligny est mis à la disposition du ministre du commerce et de l'industrie et doit partir au Brésil.

Il est fait Chevalier de la Légion d'honneur en 1898[34].

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Le Vieux Port de Marseille.

Pernambouc (Recife) de 1909 à 1910

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Le port de Recife en 1905 avant les travaux.

Le gouvernement lui permet de travailler pour la Société des Batignolles au Brésil.

Le 4 août 1908, Edmond Bartissol, ingénieur et entrepreneur de travaux publics, et Démétrio Ribeiro passent un contrat avec le gouvernement brésilien pour les travaux d'amélioration du port de Pernambouc. Pour mener à bien leur tâche, ils constituent une société anonyme, la Société de construction du port de Pernambouc, dont le siège est installé 7 rue de La Fayette à Paris.

La Société des Batignolles qui siège au conseil d'administration de cette société, est chargée plus spécialement par le contrat du 19 janvier 1910 d'assurer l'organisation et l'exécution des travaux. Aussi envoie-t-elle sur place une mission et Pulligny comme Directeur général de la Société de construction du port de Pernambouc (1909 - 1910) et organisateur des travaux du port de Pernambuco, Recife, Brésil, en 1909 (10 millions de $ de travaux, sur 5 ans)[35].

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Construction d'entrepôts et de quais à Pernambuco.

LE SAVANT

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Un disciple de Frédéric Le Play

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La misère vers 1900.

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Caricature des membres des Charity Organization Societies.

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Société d'Assistance par le Travail des VIIIe et XVIIe. Sortie de l'Ouvroir.

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Des membres des Charity Organization Societies.

Au Congrès international des Charity Organization Societies, qui se tient en 1896 à Genève, Leclerc de Pulligny reprend les idées de son rapport de 1895 sur la réduction des secours publics à domicile. Cet ingénieur des Ponts et Chaussées, le playsien actif à la Société d'économie sociale, représente au Congrès la Société internationale pour l'étude des questions d'assistance, en même temps qu'il y est délégué de l'Office du travail. La double position de l'orateur, officielle et privée, est caractéristique de la période[36].

La Note de l'Office du travail sur les sociétés privées d'assistance par le travail [37] démontre qu'il existe des tensions au sein de l'administration sur ce sujet : l'enthousiasme que Pulligny manifeste dans sa note est nettement tempéré par l'introduction à celle-ci, qui est très probablement de la plume de Camille Moron, le directeur de l'Office[38].

Comme le précise nettement Pulligny :

Un des buts principaux de cette organisation serait de permettre la réduction au minimum des secours d'assistance publique à domicile, en tant que ces secours seront distribués en argent, à des pauvres valides, et destinés aux besoins ordinaires de la vie.

Jean Le Clerc de Pulligny reprend exactement les principes et la méthode de la charité scientifique :

réaliser une enquête avant toute attribution de secours, faire de la disposition à travailler la pierre de touche de toute aide aux indigents valides, diriger ceux-ci vers des œuvres privées d'assistance par le travail, favoriser la collaboration de tous les éléments charitable publics et privés.

Il déclare lors de son discours :

Un des buts principaux de cette organisation serait de permettre la réduction au minimum des secours d'assistance publique à domicile, en tant que ces secours seront distribués en argent, à des pauvres valides, et destinés aux besoins ordinaires de la vie.

Les sociétés d'assistance par le travail, comme Pulligny le souligne, jouent elles aussi le rôle d'organisatrices de la charité. Nombreuses à Paris, certaines siègent dans une mairie d'arrondissement et collaborent étroitement avec le bureau de bienfaisance municipal.

Pulligny est rédacteur en chef du Bulletin de l'Office du Travail en 1899.

Un proche de Charles Péguy

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Charles Péguy.

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Comme peu de nobles et de bourgeois de son temps Jean Le Clerc de Pulligny a la la fibre sociale et se soucie de l'hygiène. Il habite 4 cité Vaneau. Souvent il héberge des pauvres, mais il ne vit pas comme un pauvre.

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Péguy va parfois déjeuner avec sa chère femme chez les Pulligny, 30, rue Notre-Dame-des-Champs.

Par une manière de hasard Péguy qui ne parle pas anglais fréquente des anglicistes valeureux parmi son cercle d’amis, dont l’ingénieur libre penseur Jean Leclerc de Pulligny.

Peu de temps après la publication de la Situation II, de Péguy, un certain Jean Le Clerc de Pulligny, l'un des nombreux collaborateurs des Cahiers de la Quinzaine, envoie un courrier aux bureaux du journal pour approuver la dernière diatribe contre le monde moderne[39]. Pulligny approuve sa critique du Bloc radical-socialiste et de certains intellectuels qui les soutiennent.

Péguy écrit :

Comme le chrétien se prépare à la mort, le moderne se prépare à la retraite.

Pulligny, lui, critique bien des aspects du monde moderne et pas seulement les conditions de vie faites au peuple. Pour lui les modernes n’ont rien inventé et rejettent les leçons du passé :

La philo a commencé avec Aristote ; l’amour propre des modernes les attache à leurs systèmes par une vanité scolaire. Si peu instruits qu’ils sont qu’ils soient ils ont pour le passé le mépris aisé des docteurs.

Jean Leclerc de Pulligny, s'active autour de lui pour faire connaître les Cahiers de la Quinzaine, notamment par huit lettres à des amis occupant des fonctions importantes. Il collabore aux cahiers IV-9 (janvier 1903), rapportant certains événements liés à la grève générale des mineurs sous le nom transparent de Jean le Clerc, et V-7 (janvier 1904), à propos de la grève d’Armentières.

Charles Péguy souvent commence à rédiger un texte après réception d'une lettre de Pulligny et parfois la commente. Répondant à une lettre de son collaborateur, il se dit enchanté que celui-ci présente ses objections sous forme de propositions. Il va parfois déjeuner avec sa chère femme chez les Pulligny, 30, rue Notre-Dame-des-Champs. Parfois la réponse de Péguy ne se fait pas attendre et montre des désaccords. Le lundi matin, 19 mars 1906, il lui écrit :

Non, mon cher Pulligny, ne mettez pas mon nom au bas de cette circulaire ; je me suis fait une règle de vie absolue de ne signer jamais ... Votre dévoué Charles Péguy[40].

Péguy reprend la plume et commence son troisième cahier pour répondre à Pulligny, traducteur de A new Catechism. Péguy nous dit dans l'Avertissement qu'il a longtemps hésité à publier l'œuvre de Mangasarian. Il est certain qu'il a gardé plusieurs mois le manuscrit. Mais le 13 octobre 1903, Pulligny, las d'attendre, demande à A. Bourgeois de lui éditer. Péguy change d'avis. Il décide d'aller plus loin et publie intégralement la version française que Pulligny a intitulé : Un monde sans dieu. Il a cédé en effet aux instances de Jean Le Clerc de Pulligny, même s’il se méfie des catéchismes, tous viciés par le dogmatisme. Toutefois Mangasarian, l’auteur se limite à une argumentation purement rationnelle et ne préconise pas l’oppression politique, comme certains Français. Notez bien, confie-t-il à Leclerc de Pulligny que cette question de l'enseignement de l'histoire religieuse est une de celles que je traite dans ma thèse. Péguy se fâche toutefois quand il lit : Jésus n'avait aucune hygiène.

L'objet du différend entre Péguy et Pulligny est Le But de la vie, Mangasarian, Un nouveau catéchisme, Préface de E. Vandervelde,... Paris : le traducteur, 1907 ou Le Monde sans Dieu.

Dans le Cahier de février 1907 (BarCochebas), il répond à Jean Le Clerc de Pulligny, son hostilité à toute conception du progrès dans toutes les métaphysiques.

Pulligny et le rationalisme

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Jean Leclerc de Pulligny.

Jean Leclerc de Pulligny, laïc et libre penseur[41], en tant que franc-maçon de tendance rationaliste, s’intéresse vivement à l’histoire des religions.

Président de l’Union de libres penseurs et de libres croyants pour la culture morale (créée en 1907). Il finance le congrès de la Société Renan en 1923[42].

Il fonde en 1907 l’Union des libres penseurs et libres croyants pour la culture morale. Cette association regroupe des libres penseurs et des protestants libéraux occupant de hautes responsabilités dans l’administration.

En janvier 1908, Pulligny prend l'initiative avec un petit groupe de penseurs et de savants, membres du Groupe d'Études et de propagande rationalistes dont Georges Renard, professeur au Collège de France; Laisant, ancien député; Maurice Vernes, directeur adjoint de l’Ecole des Hautes-Études de rencontrer le Ministre de l'Instruction publique, Gaston Doumergue[43].

La délégation demande au ministre de faire insérer dans le budget et dans la loi de finances en préparation les crédits nécessaires pour organiser dans les principales universités de France un enseignement de l'Histoire générale des religions. Le ministre, confirmant les assurances données précédemment sur le sujet par Aristide Briand, et répond favorablement à sa demande.

Ses idées sociales

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Villa Trianette, Le Vésinet, la demeure des Pulligny, où sa femme accueille des jeunes filles pauvres.

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Les ravages de l'alcoolisme chez les ouvriers.

En 1908, Jean Leclerc de Pulligny publie un Traité d'hygiène industrielle qui introduit en France l'utilisation de la glace dans la pêche industrielle dans le but d'augmenter les quantités de poissons transportés et les durées de campagnes de pêche.

Mais, il se soucie surtout de la vie des ouvriers et de leurs conditions de travail. Le portrait qu’il fait de l’ouvrier exploité par le capitalisme sauvage est sans concession :

Son métier est souvent fatiguant et les grèves fréquentes. Ignorant et grossier, le malheureux procrée sans cesse au hasard de ses cuites. Sa femme est épuisée par ses grossesses incessantes et les soins réclamés par ses enfants la détruisent. Obligée d’accomplir trop de tâches, elle n’arrive à rien faire et se décourage. Sa maison est un taudis où ses enfants crient entassés, et le père y reste le moins sensible. Il va au bar où il trouve sa consolation et laisse le meilleur de son salaire, et ce qu’il rapporte chez lui ne suffit pas pour sa nourriture, quand sa femme a pris le nécessaire pour ne pas mourir de faim, elle et ses enfants. Fatigué, il n’a qu’une idée, boire. Boire pour se réconforter, boire pour se distraire, boire pour oublier et l’on comprend que si l’ouvrier nanti succombe assez facilement aux tentations qui nuisent à sa santé, l'ouvrier misérable est vaincu par elles sans combat.

Pour lui la condition faite aux femmes par les patrons du XIXe siècle est pire que la vie dans les campagnes dans le temps. Yvette Roudy le cite dans La Femme en marge :

L'ingénieur en chef des ponts et chaussées, Leclerc de Pulligny, écrit de son côté : "L'eau est partout; sur le sol où les débris de filasse se noient dans ..."[44].

Il écrit :

- Les Conditions de l'hygiène dans les filatures de lin, Paris 1903.

L'inventeur

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Objectif réglable Landscape No. 1 gravé Puligny. A. Darlot (A. Turillon) Paris n ° 7574 circa 1897.

Inventeur, Pulligny est le concepteur d'objectifs photographiques avec le Commandant Puyo et à l’origine de l’interdiction des boîtes de conserve peintes ou vernies à l'aide de couleurs à base de plomb.

Les objectifs réglables

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Le commandant Puyo.

S’il est plus du fait de ses études un opticien qu’un photographe, il fait de la photo en amateur. Dès 1902, Leclerc de Pulligny, spécialiste de l’optique lié au Photo-Club de Paris, s’intéresse à l’aberration de réfrangibilité (aberration chromatique) qui réside dans les optiques simples dites anachromatiques car non corrigées, à la différence des objectifs perfectionnés dits achromatiques

Émile Joachim Constant Puyo, dit le commandant Puyo (1857 - 1933) a fait comme Leclerc de Pulligny des études à Polytechnique.

Alors qu’Étienne Wallon enseigne les principes de ces aberrations en tant que défauts contre lesquels luttent les opticiens, Puyo et Leclerc de Pulligny comprennent tout le profit que peut en tirer le pictorialiste. Pour Puyo, co-inventeur avec Leclerc de Pulligny de ces objectifs, il s’agit d’une nouvelle branche de la science optique. C’est à cette époque que Pulligny met au point avec Constant Puyo un objectif photographique tirant parti des aberrations optiques pour obtenir le flou artistique.

Ils écrivent le livre :

Les Objectifs d'artiste, pratique et théorie des objectifs et téléobjectifs anachromatiques, Paris : P. Montel, 1924, Bibliothèque de la ″Revue française de photographie″.

Le plomb dans les boîtes de conserve

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Le plomb des boites de conserve semble bien avoir été l’une des causes de la mort de membres de l’expédition Franklin (1845 - 1847).

Pulligny ne pas publie dans les Cahiers de la Quinzaine un article intitulé : Les Poisons industriels, Hygiène industrielle générale[45].

A cette époque, les soudures se font au plomb et vont s’avérer dangereuses pour le consommateur. L’intoxication par le plomb des boites de conserve semble bien avoir été l’une des causes de la mort de membres de l’expédition Franklin (1845 - 1847) enterrés sur l’ile Beechey.

Dans la France de 1879, le Comité consultatif d’hygiène recommande, au grand dam de la chambre syndicale des ouvriers boîtiers de Nantes, l’utilisation d’étain fin et les préfets sont priés par circulaire d’interdire l’usage du plomb dans la fabrication des boites de conserve ; l’exécution de cette interdiction ne va être effective qu’en 1891 sans être toutefois vraiment appliquée dans le détail puisqu’en 1908 Jean Leclerc de Pulligny rappelle dans les Annales d’hygiène publique et de médecine légale l’arrêté ministériel du 23 mai de la même année qui interdit la vente de boites peintes ou vernies avec des couleurs au plomb à partir du 1er août 1909 tant pour les produits français que pour les étrangers[46].

MISSIONS ET FONCTIONS A L'ETRANGER

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1915. Carte postale de l'Exposition Panama-Pacifique à San Francisco.

Du fait de ses fréquents séjours à l'étranger ses filles vont se marier avec des diplomates, parfois fils de diplomates, comme Marcel Jouffroy d'Abbans, fils de Louis Jouffroy d'Abbans.

Jean Leclerc de Pulligny est Directeur de la Mission française d'ingénieurs aux États-Unis, de septembre 1911 à août 1914, organisée par M. Sembat, Ministre des Travaux publics.

En mars 1913 : lors de la seconde convention, nationale des Good Roads Federal-Aid, à Washington, Pulligny développe devant son auditoire les méthodes françaises de construction des routes, les comparant de façon à celles anarchiques mises en œuvre aux U.S.A. :

Here in the United States, it seems to me that you began with complete liberality, not to be impolite enough to call it anarchy, and perhaps you are now on the road toward a little centralization.

Ce qui peut se traduire ainsi : Ici aux États unis, Il me semble que vous avez commencé dans une libéralité complète; ne soyons pas trop impoli pour l'appeler anarchie, et peut-être que maintenant vous êtes sur la voie (le chemin ou la route) d'une petite centralisation.

Au banquet pour le 75e anniversaire de l'American Statistical Association, en 1914, Leclerc de Pulligny prend la parole au nom de la Société de Statistique de Paris.

Puis, il est le Délégué rapporteur, pour la France, à l'Exposition universelle et internationale de San Francisco, en septembre-octobre 1915.

LA GUERRE

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1914 -1918

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Pendant la Première Guerre mondiale, Jean commande un bataillon du génie. Il est grièvement blessé et obtient la croix de guerre 1914-1918.

Après la guerre

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Sifflet en terre cuite offert par Pulligny au MNATP, en 1932.

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Il meurt le 7 avril 1939 à Antibes, dans sa villa, Lou Mas, route du Cap.

Après la guerre, il réside à Antibes et échange avec des hommes politiques et des savants, dont Albert Einstein. Il poursuit des recherches sur la dessiccation des mollusques, dans l'espoir d'obtenir des poudres protéinées, susceptibles de lutter contre la dénutrition.

Pulligny et son gendre, Robert du Mesnil du Buisson (1895 - 1986), en 1932, font un don au MNATP. Une adresse est indiquée, celle du commandant de Pulligny qui demeure à Antibes, route du Cap, Lou Mas. Ce don comporte une douzaine d’objets achetés à Antibes dont deux sifflets en terre cuite [47].

Il écrit après la guerre :

- Le Congrès des ingénieurs à l'Exposition de San-Francisco et l'achèvement du Canal de Panama, Paris, 19, rue Blanche, 1917, Société des ingénieurs civils de France. Extrait des Mémoires de la Société, Bulletin de mai 1917.

- en 1922 : L'Exercice des alités, ou la Clinicinésie, Paris : Masson, 1922, Extrait de la Presse médicale, 27 mai 1922, n° 42.

- en 1925 : Pour les médecins automobilistes le pouls au chronographe, Paris : Masson, 1925, Extrait de la Presse médicale, n° 78.

Il meurt le 7 avril 1939 à Antibes, dans sa villa, Lou Mas, route du Cap[48]. Jean Leclerc de Pulligny est inhumé au cimetière du Vésinet avec sa femme Theodora et sa fille Dora.

MARIAGE ET DESCENDANCE

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Mariage

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Du côté de sa grand-mère Braam-Morris Theodora Lucassen descend de Lewis Morris, juge en chef de New York et gouverneur britannique du New Jersey.

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Theodora Lucassen est la petite-fille du Colonel Theodore Lucassen, administrateur des Indes néerlandaises et industriel.

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La belle-mère de Leclerc de Pulligny.

Jean Leclerc de Pulligny se marie avec Théodora Lucassen, fille de Théodore Lucassen et Magdalena van Braam-Morris, le 24 janvier 1884 à Vernon. Théodora est née le 13 décembre 1860 à Tégal (Java).

Son père est industriel à Java et membre comme sa mère d’une famille célèbre du patriciat hollandais. Otto van Rees, gouverneur général des Indes néerlandaises, ministre des colonies se marie avec une Lucassen, puis avec une Braam-Morris.

Mon trisaïeul côté maternel, Adolphe Zoude, construit en 1841 pour le compte du Colonel Theodore Lucassen, administrateur des Indes néerlandaises et industriel des fabriques de sucre[49]. Il en construit deux autres pour Otto Carel Holmberg de Beckfelt. Ils sont six techniciens français. Il est le plus jeune (22 ans) et le seul natif de Tournai[50].

Jean et son père, Félix Leclerc de Pulligny figurent d'ailleurs dans le Nederland's Patriciaat. Théodora Lucassen est fondatrice de L'œuvre du repos des jeunes filles, dans la villa Trianette, leur imposante demeure au Vésinet, au 2, avenue Rembrandt. Elle a loge et nourrit, pendant bien des années, une quinzaine de personnes[51].

Ils vivent en partie à Paris :

- en 1905 au 18, rue de Fleurus (Paris, VIe),

- au 30, rue Notre-Dame-des-Champs (VIe),

- avant de s’installer au 4, cité Vaneau (VIIe) en 1912.

Théodora Lucassen meurt le 19 septembre 1922 au château du Petit Montjoux à Thonon-les-Bains, chez l'un de ses gendres diplomate, Pierre de Chevilly. Elle est enterrée au cimetière du Vésinet. Son décès est signalé par l’Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe, de 1922.

Jean Leclerc de Pulligny et Théodora Lucassen ont quatre filles, qui ont une nombreuse descendance.

Jean Leclerc de Pulligny est le dernier des membres mâles de la branche de Pulligny, mais la branche de Frédéric Le Clerc n'est en rien éteinte. Un autre Frédéric Le Clerc est polytechnicien et il a une nombreuse famille.

Descendance

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LECLERC DE PULLIGNY MADELEINE

Madeleine Leclerc de Pulligny, sa fille, à un bal costumé.

Robert du Mesnil du Buisson

Un de ses gendres : l'archéologue français Robert du Mesnil du Buisson dans ses fouilles en Syrie au début des années trente.

¤ Dora Leclerc de Pulligny, née le 4 janvier 1885 à Auxerre, décède le 14 septembre 1901 à Meiringen, où elle est en soins.


¤ Henriette Leclerc de Pulligny est née le 18 juin 1886 à Auxerre. Henriette se marie avec Pierre d’Humilly de Chevilly (1872 - 1948), le 30 août 1910, à Thonon-les-Bains. Pierre d’Humilly de Chevilly est diplomate. Elle décède en 1951, sur les rives du lac Léman château du Petit Montjoux à Thonon-les-Bains. À Viry (Haute-Savoie), se trouve le manoir d’Humilly appartenant aux comtes d’Humilly de Chevilly, d’une famille d’ancienne noblesse citée depuis le XIVe siècle. Elle y rencontre le futur roi du Maroc, qui leur rend visite à l'époque de la Société des Nations. Pierre d'Humilly de Chevilly est tour à tour Vice-consul à Düsseldorf, consul de France à Seattle et à Cardiff, chef du bureau d'ordre au ministère des affaires étrangères, Vice-Consul à Washington et en Alaska. Leur fille se marie au comte de Foras, descendant d’Amédée de Foras.


¤ Madeleine Leclerc de Pulligny est née le 4 août 1888 à Auxerre. Madeleine épouse Marcel Jouffroy d'Abbans (1885 - 1956), fils du comte Louis Jouffroy d'Abbans et d’Ida Leclerc de Pulligny (sa cousine germaine !), le 13 avril 1910, à Paris. Elle meurt le 20 février 1972 à Reignier, en Haute-Savoie. La Famille de Jouffroy d'Abbans de cet Attaché au Gouvernement d'Alger remonte au chevalier Jean Jouffroy, seigneur de Bletterans qui teste en 1347, selon Moreri, et son Grand Dictionnaire historique, ou mélange curieux de l'histoire sacrée et profane. Le chef de la branche d’Abbans fait une demande et présente ses preuves en 1782 pour les honneurs de la Cour. Les sires d'Abbans ont leur sépulture en la cathédrale Saint-Étienne de Besançon à côté de celles des grands barons de Franche-Comté. Marcel est aussi le descendant du Marquis Claude François Jouffroy d'Abbans et le petit-fils Joseph de Jouffroy d'Abbans. Ils ont trois filles (descendance Meunier de Pulligny, Noetinger et Pâris de Bollardière).


¤ Jeanne Leclerc de Pulligny est née le 24 janvier 1898 au Vésinet. Jeanne est bachelière ès lettres et ancienne élève de l’école du Louvre. Elle se marie au comte Robert du Mesnil du Buisson (1895 - 1986), fils d’Auguste du Mesnil du Buisson et Berthe Roussel de Courcy, le 26 juin 1923 dans le VIIe arrondissement de Paris. Jeanne Leclerc de Pulligny meurt le 19 juin 1964 au château de Champobert, dans l’Orne. Le comte Robert du Mesnil du Buisson est aussi lieutenant au 6e régiment de chasseurs à cheval, lors de son mariage, puis chef d'escadron de cavalerie. Commandeur de l'ordre de la légion d'honneur, croix du combattant volontaire, croix de guerre 1939-1945, médaillé de la résistance, médaillé de Verdun, de la Syrie, commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres, il est président de la Société d'histoire et d'archéologie de l'Orne, président de la Société ethnographique de Paris... Ils ont une très nombreuse descendance, dont une fille mariée à Jean-François Burgelin, des médecins, un général, des chercheurs en agronomie...

NOTES ET RÉFÉRENCES

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  1. Revue de folklore français et de folklore colonial, Volumes 9 à 11, Société de folklore français et du folklore colonial, Paris 1939.
  2. Dossier Officier de la Légion d'honneur (1910), Base Léonore.
  3. LECLERC de PULLIGNY Jean Florentin Marie Félix Augustin
  4. Dossier Officier de la Légion d'honneur (1910), Base Léonore.
  5. Dossier Officier de la Légion d'honneur (1910), Base Léonore.
  6. LECLERC de PULLIGNY Jean Florentin Marie Félix Augustin
  7. LECLERC de PULLIGNY Jean Florentin Marie Félix Augustin
  8. Dossier Officier de la Légion d'honneur (1910), Base Léonore.
  9. Dossier Officier de la Légion d'honneur (1910), Base Léonore.
  10. Dossier Officier de la Légion d'honneur (1910), Base Léonore.
  11. LECLERC de PULLIGNY Jean Florentin Marie Félix Augustin
  12. LECLERC de PULLIGNY Jean Florentin Marie Félix Augustin
  13. Dossier Officier de la Légion d'honneur (1910), Base Léonore.
  14. Dossier Officier de la Légion d'honneur (1910), Base Léonore.
  15. Le Jubilé Loisy de 1927. Entre histoire des religions et histoire du christianisme
  16. La Libre pensée en France, 1848-1940, Bibliothèque de l'Evolution de l'Humanité, Jacqueline Lalouette, Albin Michel, 2001. p.68.
  17. The Passion of Charles Péguy: Literature, Modernity, and the Crisis of Historicism, Glenn H. Roe, Oxford University Press, 2014.
  18. Le Jubilé Loisy de 1927. Entre histoire des religions et histoire du christianisme
  19. Décret impérial, Bulletin des lois de France, p. 91.
  20. Une famille d'architectes du roi, les Huvé : Huvé de Garel et de Boinville, Chartres, Mantes, Paris, Vesly-en… , de Robert du Mesnil du Buisson.
  21. Roll of Arms of Contemporary Scientists
  22. Dossier Officier de la Légion d'honneur (1910), Base Léonore.
  23. Dossier Officier de la Légion d'honneur (1910), Base Léonore.
  24. Dossier Officier de la Légion d'honneur (1910), Base Léonore.
  25. LECLERC de PULLIGNY Jean Florentin Marie Félix Augustin
  26. Dossier Officier de la Légion d'honneur (1910), Base Léonore.
  27. Annuaire historique du département de l'Yonne
  28. Annales des ponts et chaussées. 1re partie. Mémoires et documents relatifs à l'art des constructions et au service de l'ingénieur. 1897-1964. 1903/01 (SER8,T9).
  29. Annales des ponts et chaussées: Mémoires et documents relatif à l'art des constructions et au service de l'ingénieur. 1re partie. Partie technique, Partie 3, Ecole nationale des ponts et chaussées. Commission des Annales, Éditeur A. Dumas, 1888.
  30. LECLERC de PULLIGNY Jean Florentin Marie Félix Augustin
  31. Dossier Officier de la Légion d'honneur (1910), Base Léonore.
  32. LECLERC de PULLIGNY Jean Florentin Marie Félix Augustin
  33. Annales des ponts et chaussées: Mémoires et documents relatif à l'art des constructions et au service de l'ingénieur. 1re partie. Partie technique, Partie 3, Ecole nationale des ponts et chaussées. Commission des Annales, Éditeur A. Dumas, 1888.
  34. Dossier Officier de la Légion d'honneur (1910), Base Léonore.
  35. San Antonio Express. (Texas.), Vol. 46, n ° 267, Ed. 1 Dimanche, Septembre 24, 1911.
  36. Langage de la réforme et déni du politique. Le débat entre assistance publique et bienfaisance privée, 1889-1903, Christian Topalov
  37. Note de l'Office du travail sur les sociétés privées d'assistance par le travail Paris, Imprimerie nationale, 1895.
  38. Langage de la réforme et déni du politique. Le débat entre assistance publique et bienfaisance privée, 1889-1903, Christian Topalov
  39. The Passion of Charles Péguy: Literature, Modernity, and the Crisis of Historicism, Glenn H. Roe, Oxford University Press, 2014.
  40. Revue d'histoire littéraire de la France, Volume 73, Partie 1, Société d'histoire littéraire de la France, A. Colin., 1973.
  41. La Libre pensée en France, 1848-1940, Bibliothèque de l'Evolution de l'Humanité, Jacqueline Lalouette, Albin Michel, 2001. p.68.
  42. Le Jubilé Loisy de 1927. Entre histoire des religions et histoire du christianisme
  43. [https://pharisienlibere.wordpress.com/2007/05/11/ferdinand-buisson-et-lenseignement-du-fait-religieux/ Ferdinand Buisson et l’enseignement du fait religieux, Article publié dans Le petit Méridional le 2 février 1908, reproduit dans La foi laïque, Hachette, 1912.
  44. Yvette Roudy, La Femme en marge, Flammarion 1982, p. 97.
  45. Mystique et Politique, Charles PÉGUY, de Alexandre DE VITRY et Antoine COMPAGNON, Robert Laffont/bouquins/segher, 2015.
  46. Hygiène industrielle, Boulin, Courtois-Suffit, Lévy-Sirugue, J. Courmont. Avec figures dans le texte, Paris : J.B. Baillière & Fils, 1908 et Interdiction des boîtes de conserve peintes ou vernies à l’aide de couleurs à base de plomb, Annales d’hygiène publique et de médecine légale, série 4, no 10, 1908, p. 453 à 455.
  47. http://www.mucem-sifflets-terre-cuite.fr/presentation/collecteurs.php
  48. http://www.mucem-sifflets-terre-cuite.fr/presentation/collecteurs.php
  49. Sugar, Steam and Steel: The Industrial Project in Colonial Java, 1830-1885, G. Roger Knight, University of Adelaide Press, 2014. p. 46.
  50. Sugar, Steam and Steel: The Industrial Project in Colonial Java, 1830-1885, G. Roger Knight, University of Adelaide Press, 2014. p. 46.
  51. Archives Nationales, Fonds Max Lazard, 28/1:30, page 23 de l'inventaire, Association Le repos des jeunes filles, Le Vésinet, Yvelines, brochure, 1920.
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