Wiki Guy de Rambaud
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                                        Jean Le Clerc

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Portrait de Jean Leclerc (1586 - 1633), début 1622, à Rome, par Antoine van Dyck (collection : Fondation Barker Welfare, New York, Canada - 1985-01-17).

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Le Clerc changent de blason pour souligner leur rôle de chevaliers au service de la République de Venise.

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La croix de l'ordre des Chevaliers de Saint-Marc.

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Portrait de Carlo Saraceni, maître de Jean Le Clerc.

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Saraceni et Le Clerc Le Doge Enrico Dandolo (1123-1205) et les capitaines de la Croisade prêtant serment (1621).

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Le festin d'Hérode, basilique Saint-Jean-Baptiste de Chaumont, par Jean Le Clerc (vers 1630).

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Le maître Le Clerc a comme élève Jean Nocret.

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Pourquoi Jean le Clerc apparaît-il comme un peintre important de l'exposition ? M. Pétry s'interroge sur la place de l'artiste au sein de l'école lorraine et montre quel a été son rôle dans la diffusion du caravagisme. Pétry Claude. Magazine : Dossier de l'art n° 8 Page : 52-63.

Jehan Le Clerc ou Jean Leclerc, est connu en Italie sous le nom de Giovanni di Chere[1]. Stefano Ticozzi appelle cet artiste Giovanni di Cheve ou le Pensionante del Saraceni (Pensionnaire de Saraceni)[2][3]. Il est né à Nancy, dans l'est de la France, en août 1586[4] et meurt le 8 octobre 1633, dans sa ville natale, selon André Félibien[5] d'hydrophysie. Il est enterré dans l'église Saint-François-des-Cordeliers aux côtés de sa première épouse[6], juste à côté du palais des ducs de Lorraine dont elle renferme les tombeaux.


Jean Le Clerc est un membre de la famille noble Leclerc de Pulligny[7]. Son père, Claude II Leclerc de Pulligny, trésorier général des finances ducales en 1563, doit quitter les États du duc de Lorraine, étant persécuté du fait de ses convictions protestantes. Il perd à la fois ses terres, ses titres de noblesse, ses fonctions, et ses privilèges[8]. Il devient, vers 1580, le secrétaire de Charlotte Catherine de La Trémoille (1568 - 1629), princesse de Condé et de Tarente, qui épouse en 1586 du chef des huguenots, le prince Henri de Bourbon-Condé[9]. Sa mère, Claudon Mengin de Pulligny, reste catholique[10].

Jean Le Clerc arrive en Italie, avec son frère Alexandre Le Clerc, avant 1602. Ils ont 16 et 15 ans et vont y rester plus de 20 ans[11]. Ils mettent leurs épées au service de la république de Venise dans sa lutte contre les Ottomans (Turcs) et suivent d'abord la carrière des armes[12][13]. Déjà avant eux leur grand-père maternel, Jean Mengin, est capitaine des Bandes noires du Piémont. Comme les Le Clerc combattent presque en permanence de 1601 à 1617 les Ottomans pour les Vénitiens le Doge Antonio Priuli, et le Sénat de cette république les font chevaliers de l'Ordre de Saint-Marc[14]. Ils sont nommés ambassadeurs des ducs de Lorraine à Venise[15]. C'est d'ailleurs à Venise à Rome que Jean passe plus de vingt années de sa courte existence, selon André Félibien[16].

En 1610, à 24 ans, il va parfois peindre auprès de Carlo Saraceni (1479 - 1520), de l'École vénitienne. Le Clerc adopte la manière de peindre de son maître, très influencée par le luminisme de Caravage. Il signe en 1619 sa première oeuvre, Mort de la Vierge Marie, du nom de Giovanni Le Clerc[17]. Les deux artistes réalisent plusieurs oeuvres ensemble et certaines de ses oeuvres sont attribuées à Saraceni. Il est certainement celui que l'on surnomme le Pensionante del Saraceni (Pensionnaire de Saraceni)[18][19]. À la mort de Saraceni en 1619, Le Clerc termine la grande composition inachevée, le Doge Dandolo et les capitaines de la Croisade prêtant serment. Il s'essaie également avec succès à la gravure[20] à l'eau-forte[21]. Ses travaux italiens sont très remarquables comme on peut le constater en visitant le Palais des Doges et en voyant cette toile gigantesque[22][23].

Preuve qu'il impressionne ses contemporains, Carlo Saraceni (1479 - 1520), Charles Vénitien, le mentionne dans son testament en 1620 plusieurs fois[24]. André Félibien rappelle que pendant très longtemps plusieurs toiles de Le Clerc sont attribuées à Carlo Saraceni (1479 - 1520) ou l’inverse par les meilleurs experts[25]. Jean Le Clerc est enregistré pour la première fois avec Saraceni en 1617, alors qu'il a déjà 30 ans et donc un artiste mature et indépendant, Pour Le Clerc voir C. Péty, "Jean Le Clerc", in L'Art en Lorraine au temps de Jacques Callot, catalogue d'exposition, Nancy, Musée des Beaux-Arts, 13 juin - 14 septembre 1992, pp. 218-38[26].

Selon la Société d'histoire et d'archéologie Lorraine, il est surtout un peintre baroque : incontestablement le meilleur peintre d'histoire qu'ait connu la Lorraine. L’Histoire de Lorraine nous dit que le plus grand des peintres lorrains de cette époque, le Nancéien Jean Leclerc, dont les gravures inspireront l'art de Georges de la Tour (1593 - 1652), s'est partagé entre Rome (1616 - 1617), Venise (1617 - 1619), Nancy (1622 - 1633). Nancy devient un foyer caravagesque important autour du peintre et graveur Jean Le Clerc[27].

Jean et son frère Alexandre Le Clerc se voient conférer à leur retour en Lorraine une rente comme anciens ambassadeurs le 22 avril 1622. Leur titre de chevalier de Saint-Marc est officiellement reconnu en Lorraine. Il est anobli ou plus exactement confirmé dans sa noblesse par Henri II. Cette noblesse attribuée aussi à son frère est héréditaire le 28 mai 1622[28]. Il ne faut pas non plus négliger l'importance de l'union qu'il contracte le 14 janvier 1629 avec Marguerite Navel dont le père est munitionnaire au service du Duc[29]. Il devient le peintre officiel des ducs de Lorraine et de Bar, Henri II de Lorraine (1608 - =1624), François II de Lorraine (1625), puis Charles IV de Lorraine (1625 - 1675). Selon les Archives de Nancy il est toujours peintre en l'état de S.A. en 1629[30]. Alexandre Le Clerc, son frère aîné, est musicien du Henri II de Lorraine[31].

Mais Le Clerc, cet élève exceptionnel de Carlo Saraceni , comme l’écrit l’Encyclopédie Larousse; en revenant à Nancy se met à peindre des ouvrages de sainteté pour les églises de Nancy ou des portraits des ducs de Lorraine. Tout cela ne vaut pas ses œuvres italiennes. Le Lorrain revient donc à Nancy en 1622. Ce peintre d'histoire baroque caravagesque va se rattacher désormais à l'école de Lorraine. L'oeuvre de cet homme de foi et d'aventures devient en Lorraine plus intimiste, moins caravagesque, sur une thématique surtout religieuse. Le Clerc est le peintre officiel des ducs de Lorraine et de Bar, très pieux, mais aussi des Jésuites de Nancy et des Carmélites à Chaumont (Haut-Marne), dont un Banquet d'Hérode. Mais il introduit en Lorraine une peinture nouvelle, marquée par la technique du clair-obscur, le goût des contrastes lumineux, comme en témoignent les visages puissamment éclairés par la tache ovale formée par la table dans ses tableaux Le repos en Égypte et Le Concert nocturne. Il favorise la diffusion en France des peintures représentant des sujets nocturnes, style repris plus tard par Georges de La Tour et Jacques Callot[32].

Le maitre Jean Le Clerc a plusieurs élèves (Pietro della Vecchia, Jean Nocret, Louis de Berman[33], Jean Tassel (1608-1667), Charles Poerson, Rémond Constant, François Vernier, filleul du duc François, pour une durée de deux ans et moyennant 400 francs[34][35] et Martin Colelly.

Jean Le Clerc meurt à Nancy le 20 octobre 1633.

Très longtemps ses oeuvres sont oubliées, détruites, ou attribuées à d'autres peintres. Elles se sont mal conservées, sont mal restaurées, ou plus généralement perdues[36]. Désormais, il apparaît comme un peintre important dans les expositions, comme celle sur L’art en Lorraine au temps de Jacques Callot et est étudié comme diffuseur du Caravagisme[37].

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Jean Le Clerc (1525/1530), Clovis à la bataille de Tolbiac, tapisserie de Bruxelles, carton de Jean Leclerc, Palais du Tau, Reims.

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SA FAMILLE[]

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Folmar de Metz

La noble Berta et son mari Folmar Ier, comte de Metz, de Bliesgau et Saargau, ont remis le domaine royal de Rodena au monastère de Mettlach en tant que dotation pieuse, gravure dorée au dos de la Mettlach Staurothek du XIIIe siècle.

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Le château de Haute-Pierre remonte à la fin du XIIe siècle.

Jean Le Clerc est un membre de la famille noble Leclerc de Pulligny[38].

Mengin Le ClercMoingins dis li clers, nous dit le Trésor des chartes de Lorraine, semble être le premier Le Clerc (ou Leclerc) connu. Mengin Le Clerc, de Deyvittei (Deyviller, Vosges, duché de Lorraine). Il vend en 1355, à Jean de Nomeny, deux parts en héritages de feu Philippin de Girecourt, écuyer, en la ville de Folz sous le château de Faucompierre, moyennant 26 petits Florins d'or[39]. Lepage avance que Faucompierre est le chef-lieu d'une seigneurie appelée Folz (Faulx)[40]. Les Le Clerc descendent par Catherine de Haute-Pierre, belle-mère de Mengin Le Clerc, des plus anciennes familles de Lorraine, de croisés et même des comtes palatins de Metz.

La première mention du château de Haute-Pierre remonte à la fin du XIIe siècle. il est alors entre les mains d'Albert de Paroye. A la fin du XIIIe siècle, il est partagé en 2 entre Jean, avoué de Nomeny, et Renaud de Neufchâtel, maris respectifs des deux filles de Liébaut de Haute-Pierre, descendant d'Albert de Paroye, sire de Haute-Pierre.

Le nom Leclerc devient au XIXe siècle Leclerc de Pulligny en partie à cause de sa parenté avec Clémence de Pulligny, selon les Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc.


Article détaillé : Famille Le Clerc


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Ses ancêtres[]

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Faucompierre

Sa femme est une descendante des Haute-Pierre, de Toullon, de Paroye et des comtes palatins de Metz. Elle est la sœur de Philippin de Girecourt, écuyer, mari d'une Pulligny. Elle possède et garde le château de Faucompierre avec Mengin Le Clerc[41].

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La Famille Le Clerc dans L'Armorial général de la Touraine[42].

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Alix Le Clerc (1576 - 1622). Affiche : Alix Le Clerc : la Révolution de l'instruction.

Treves gilles de

Gilles de Trèves (1515 - 1582) est un de ses grand-oncles.

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Baie 13. Vitrail de l'église des Cordeliers offert par Catherine de Trèves et Claude Leclerc. 2e quart du XVIe siècle[43].

Jean Le Clerc naît dans une famille noble. Jehan Leclerc de Pulligney est anobli le 3 janvier 1464[44]. Il est au service des ducs de Lorraine. Jean est le petit-neveu de Gilles de Trèves, Garde des Sceaux et homme de confiance des ducs de Lorraine. Il est également le neveu de Pierre Leclerc du Vivier, conseiller et surintendant des finances du cardinal Charles de Lorraine (1567 - 1607) et du duc Philippe-Emmanuel de Lorraine[45], père entre autres de Chrestienne Le Clerc du Vivier et de la grand-mère maternelle de Marie Madeleine de Castille, femme du célèbre Nicolas Fouquet. On voit, d'après les relations de son oncle avec Charles III de Lorraine, qu'il est aussi son banquier. Les lettres du duc montrent, par exemple, que pour la dote de Madame la grande duchesse, Christine de Lorraine, qui se marie le 2 mai 1589, Pierre Leclerc du Vivier avance la somme[46].

Cette famille Le Clerc', ou Leclerc de Pulligny (1355 - 2019), ou Leclerc, est une famille de la noblesse de Lorraine, mais dont les membres pendant presque sept siècles vont devoir affronter bien des épreuves du fait de leur conversion au protestantisme ou de leurs idées révolutionnaires en 1789.

Saffroy ne se trompe pas quand il écrit :

Les Le Clerc ont perdu leurs titres du fait des guerres de religion[47].

Effectivement leur grand-père est écuyer, seigneur de Pulligny, Ceintrey, Voinémont, Malaucourt-sur-Seille, Chamagne, Érize-Saint-Dizier, Saint-Dizier... Mais leur père calviniste perd ses titres, mais aussi ses biens, mais il apostasie et ne meurt pas en exil, mais à Pulligny.

Les frères Le Clerc, dont ce peintre des ducs mettent leurs épées au service de Venise dans sa lutte contre l'Empire ottoman. La République de Venise les fait Chevaliers de Saint-Marc. Leur titre de chevalier de Saint-Marc est officiellement reconnu en Lorraine. Jean est anobli - ou plus exactement confirmé dans sa noblesse - par Henri II. Cette noblesse retrouvée aussi par son frère est héréditaire le 28 mai 1622[48]. et le Duc de Lorraine leur redonne la noblesse héréditaire, le 28 mai 1623, mais pas leurs biens. 

Pourtant, la Famille Le Clerc, est d'origines authentiquement nobles. Ils figurent dans Bibliographie généalogique, héraldique et nobiliaire de la France (Paris, 1968-1988). Une douzaine de pages leur sont consacrées dans Le Calendrier de la Noblesse de Touraine, de 1868, de Carré de Busseroles. François-Alexandre de la Chenaye-Aubert parle d'eux et de leurs alliances, et Badier aussi dans son Dictionnaire de la noblesse. Il figure tout naturellement dans le Nobiliaire de Lorraine et du Barrois d'Ambroise Pelletier, car ils vivent longtemps dans le du Barrois. Nous les retrouvons dans le Grand dictionnaire historique de Louis Moréri, l'Armorial de Rielstrap. Leurs blasons figurent aussi chez Charles René d'Hozier, comme celles de tous leurs familles alliées. De nos jours les Le Clerc sont présents dans différents numéros d’Héraldique et généalogie, et dans Le Nobiliaire de Normandie d'Edouard de Magny. Les lettres de noblesse de leurs ancêtres sont déposées aux archives de la préfecture du département de la Meurthe. À voir aussi sur les Le Clerc :

¤ Comte Doynel de La Sausserie, Postérité de Philippe Louis Thibault de Senneterre, marquis de la Carte et de la Ferté,

¤ d’Armagnac del Cer, comte de Puymege, Les vieux noms de la France du Nord et de l’Est,

¤ Tisseron, Annales historiques, nobiliaires et biographiques,

¤ Répertoire des généalogies françaises imprimées du Colonel Arnaud.

Son oncle, Pierre Leclerc du Vivier a une descendance illustre.


Article détaillé : Mengin Le Clerc

Article détaillé : Alix Le Clerc

Article détaillé : Pierre Leclerc du Vivier


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Mengin Le ClercCatherine de Gircourt
   │  
   ├── Colin Le Clerc, échevin
      ∞ N des Petitgoust anoblis
      │  
      ├── Jacques Le Clerc, conseiller
      │  
      ├── Jehan Leclerc de PulligneyN de Pulligny ???
         │  
         ├── Nicole Le Clerc, prêtre
         │  
         ├── Mengin II Le Clerc[49][50].
            ∞ Mengette N
            │  
            ├── Thierry Le Clerc de Roville
            │  │  
            │  ├── Pierre Le Clerc de Roville[51].
            │  │  ∞ Alix de Billy
            │  │  │  
            │  │  ├── Marguerite Le Clerc[52].
            │  │     ∞ Nicolas de Gondrecourt, ambassadeur[53].
            │  │     │
            │  │     │     ... --> Descendance Gondrecourt... 
            │  │  
            │  ├── Demange Le Clerc
            │     │
            │     ├── Jean Le Clerc (1500-1602)
            │     │   ∞ Anne Sagay
            │     │   │
            │     │   ├── Alix Le Clerc
            │     │   │
            │     │   │   --> Père de six enfants[54].
            │  
            ├── Claude Leclerc de PullignyCatherine de Treves de Xirocourt
               │
               │ --> Claudon Le Clerc 
               │    x 1546 Nicolas de Lescut de Saint Germain 
               │
               │ --> Barbe Le Clerc 
               │    x 1554 Jean de Lescut de Saint Germain[55].
               │    │
               │    │    ... --> Descendance de Rennel, de Rutant, de Bermand...
               │
               │ --> Jean Le Clerc[56].
               │     x 1567 Élisabeth Champenois de Nogent[57].
               │
               │ --> Marie Le Clerc[58].
               │    x Nicolas Humbelot[59].
               │    │
               │    │    ... --> Descendance Humbelot...
               │
               │ --> Pierre Leclerc du Vivier
               │      x 1561 Anne Fériet de Varangéville 
               │
               │ --> Claude II Leclerc de Pulligny
               │      x (1) 1580 Claudon Galland de Pulligny[60].
               │      x (2) 1583 Claudon Mengin de Pulligny[61].

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Ses parents[]

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Claude II Leclerc de Pulligny (1532 - 1598) est Trésorier de la compagnie du comte de Vaudemont.

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Charlotte Catherine de La Trémoille (1568 - 1629).

Son père est avant sa naissance valet de chambre de Charles III et lui rend foi et hommage pour la terre de Cintrey[62].

Claude II Leclerc de Pulligny (1532 - 1598), se marie en 1580 avec Claudon Galland de Pulligny (1552 - 1582), inhumée dans la nef de l’église de Pulligny, fille de Mengin (dont le père est anobli le 15 novembre 1531) et Françoise du Gaillard[63].

Veuf il se remarie, en 1583, avec Claudon Mengin de Pulligny (1550 - 1626). Il s’agit de deux personnes totalement différentes. La première Claudon est morte, selon sa plaque mortuaire, en 1582. Jean Le Clerc naît en août 1586 d'une deuxième épouse descendante d’une famille d’ancienne noblesse qui tire son origine de la Lorraine allemande, où est située la baronnie de Mengin ou de Menghen, sur la Sarre, dont les barons sont reconnus chevaliers libres dès le XIIe siècle. Son père est capitaine dans les bandes de Piémont. Elle reste attachée à la religion catholique même après la conversion de son mari.

Claude II Leclerc de Pulligny (1532 - 1598) est Trésorier de la compagnie du comte de Vaudemont.]]. Selon le Nobiliaire de Normandie :

Il embrassa la religion protestante et perdit sa noblesse. Ses biens furent confisqués[64].

Jean, son fils, naît à Nancy en 1586. Son père doit quitter les États du duc de Lorraine, étant persécuté du fait de ses convictions protestantes. Il devient le secrétaire de Charlotte Catherine de La Trémoille (1568 - 1629), princesse de Tarente, qui épouse en 1586 le chef des huguenots, le prince Henri de Bourbon-Condé[65].

Toutefois son père n’est pas mort en exil, comme il est parfois écrit, car il est à nouveau seigneur en partie de Pulligny[66]. Il est enterré en 1598 dans l'église de Pulligny, où sa plaque subsiste jusqu'en 1893. Les héritiers Claude Le Clerc, dont Jean Le Clerc? confirment de la cession par eux d'une part de la seigneurie de Cumières-le-Mort-Homme, le 30 juin 1598[67]. Cela n'est là certainement qu'une partie de son héritage.

Sa mère, Claudon Mengin de Pulligny, Jean et ses huit frères et sœurs sont restés dans la religion romaine[68][69]. Jean est le fils de cette Claudon Mengin, fille de Jean, coseigneur de Pulligny, capitaine au service de la France dans les Bandes noires de Piémont[70].

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Chrétienne

Statue de Chrestienne Le Clerc du Vivier, sa cousine germaine[71].

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Ses frères et sœurs[]

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Généalogie des Platel du Plateaux (Nobiliaire de Saint-Mihiel).

¤ 1. L'ancêtre des actuels Le Clerc de Pulligny, Alexandre Le Clerc, va, nous allons le voir, accompagner son frère à Venise pour combattre les Ottomans. Ce musicien est fait lui-aussi chevaler et anobli en même temps que Jean. Cette noblesse est reconnue par les ducs de Lorraine qui redonne à la Famille Le Clerc sa noblesse héréditaire, des pensions, mais pas leurs biens. Alexandre épouse en 1623 Madeleine Platel du Plateau (1598 - 1625). La maison Platel, Plateel, Platteel des Flandres est à l'origine des Platel du Plateaux en Lorraine (Nobiliaire de Saint-Mihiel). Alexandre Le Clerc, veuf, se remarie en 1626avec Charlotte de Mercy, fille de Franz de Marsal, major de Marsal, Contrôleur général des Salines de santé. Alexandre Le Clerc et Madeleine Platel du Plateau (1598 - 1625) ont un fils :

Nicolas, marié à Anne Fériet de Lezey.


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Sébastien Le Clerc (1637-1714), Musée des châteaux de Versailles et Trianon.

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Sébastien II Le Clerc (1673-1763), Château de Versailles et de Trianon.

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Étienne Jeaurat par Alexandre Roslin. La descendance de son frère Laurent Le Clerc compte de nombreux artistes.

¤ 5. L'un des frères de Jean, Laurent Le Clerc (1586-1691) est maître orfèvre. Bien que fils de Claude II Leclerc de Pulligny, ex-noble lorrain et secrétaire (vers 1580) de la Princesse de Tarente[72], il naît dans une famille dont les biens sont spoliés par les ducs pour avoir embrassé le protestantisme. Laurent Le Clerc (1595-1691) est placé chez un orfèvre vers l'âge de dix ans. Il commence son tour de France étant encore assez jeune. Il travaille à Paris en 1610 et à Lyon en 1630. Laurent Leclerc revient à Metz en 1635, s'y établit. En arrivant, il épouse, paroisse Saint-Gorgon, une veuve nommée Catherine de Ronne, déjà avancée en âge. Elle est la sœur d'un administrateur de l'abbaye Saint-Symphorien. Laurent, après avoir longtemps travaillé, devient aveugle vers 1676. Il meurt le 4 octobre 1691, âgé de 96 ans, selon son acte de décès de la paroisse Saint-Martin de Metz. De Catherine de Ronne il laisse deux enfants :

une fille (1636-1714),
un fils, Sébastien Le Clerc (1637 - 1714), le célèbre graveur, né le 26 septembre 1637[73]. En 1673, Sébastien Le Clerc (1637-1714) se voyant assez bien établi et en état d'aller encore plus loin dans la suite, pense à se fixer entièrement en se mariant. Il épouse, le 21 novembre 1673, dans la paroisse Saint-Hippolyte, une des filles de Josse van den Kerkhove, teinturier ordinaire du Roi aux Gobelins. Il en a dix-huit enfants, 13 garçons (dont 7 sont morts avant lui), et cinq filles, dont une morte en bas âge. Cette famille van den Kerkhove nous est connue par le Mémoire historique & généalogique sur la très ancienne noble maison de Kerckhove, par P. E. de Borcht :
l'aîné des garçons est du mois de septembre 1676 et prénommé comme son père Sébastien II Leclerc (1673-1763). C'est un peintre, reçu à l'Académie en 1704, un professeur de géométrie et de perspective à l'Académie Royale de Peinture vers 1741.
Laurent-Josse Le Clerc entre au Séminaire de Saint-Sulpice en 1696. Il est bachelier de Sorbonne au commencement de 1700, licencié au commencement de 1704. Il ne prend pas le bonnet. Il est ordonné prêtre à la fin de 1702. Il enseigne la théologie trois ans au Séminaire Saint-Sulpice de Tulle, et huit dans celui d'Orléans. C'est un ecclésiastique célèbre en son temps.
Louis-Augustin Le Clerc (1688-1771), sculpteur qui devient un artiste danois. Il est sculpteur du Roi à la Cour danoise et professeur à l'Académie royale danoise des beaux-arts. Il contribue à introduire le rococo français au Danemark.
Marie-Charlotte Le Clerc se marie, le 25 février 1722, au graveur Edmé Jeaurat (1688-1738), frère du peintre Étienne Jeaurat. Ils sont les parents de :
Nicolas Henri Jeaurat de Bertry (1728-1796), peintre français, du XVIIIe siècle
Edmé II Jeaurat (1725-1803), professeur de mathématiques à l'école militaire 1753, succède à Lalande dans la rédaction de La Connaissance des temps (1772), décrit une lunette à double image dite diplantidienne (1778). Essai de perspective à l'usage des artistes (1750), Tables de Jupiter (1766). Académie des sciences (1763).


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Plusieurs frères et sœurs de Jean Le Clerc sont natifs de Metz.

¤ 2. L'aîné se fait religieux dans l'ordre des Carmes.


¤ 3. Une fille est religieuse.


¤ 4. Elisabeth Le Clerc qui est marraine de Sébastien Le Clerc (1637 - 1714) en 1637 à Metz, sa ville natale.


Article détaillé : famille Leclerc de Pulligny


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Dessin de Louis-Augustin Le Clerc (1688-1771) pour le relief du frontispice, Palais de Christiansborg (brûlé en 1794).

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VENISE - ROME (1601 - 1622)[]

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Pour Venise Jean Le Clerc est d'abord un officier lorrain à son service, puis un ambassadeur des ducs de Lorraine. Dans cette ville il apprend la peinture et devient un maître des plus brillants parmi les peintres caravagesques à Venise et à Rome.

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LEURS ÉPÉES CONTRE LES OTTOMANS[]

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Les Le Clerc partent pour Venise très jeunes pour combattre les Ottomans, mais pas au départ pour y être artistes ou ambassadeurs.

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Avant leur départ (avant 1601)[]

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Château de Montoy à Metz, ville où Guillaume Frel vient prêcher à trois reprises.

Jean et son frère aîné Alexandre sont nés à Nancy. Leur soeur Elizabeth et leur frère Laurent sont nés à Metz. Donc du fait des idées calvinistes de leur père la famille vit à Metz. Sur le plan religieux, la proximité de la Suisse et l’appartenance au Saint-Empire romain germanique favorisent l’adoption de la Réforme dès les années 1520. La ville devient un important foyer protestant, qui ne disparaîtra qu'après la révocation de l’édit de Nantes[74].

Avant leur départ très jeune pour Venise Jean et Alexandre sont catholiques. Ils ont même un frère moine et une soeur religieuse. Ils ne sont plus nobles et les biens de leur père sont saisis, mais leur famille est à la cour de Nancy et leur mère est encore riche. D'ailleurs leur père à son retour d'exil avant octobre 1598 est coseigneur de Pulligny et enterré dans la nef de l'église de Pulligny, où sa plaque subsiste très longtemps[75].

Bellange revient d'Italie en 1602. Or les frères Le Clerc vont y rester plus de 20 ans. Avant de quitter Nancy, ou plutôt en Italie, Jean Le Clerc a du recevoir les leçons ou tout au moins suivre les conseils de Jacques de Bellange (1575 - 1616), peintre officiel de la cour ducale. À son retour en 1622 à Nancy Le Clerc lui succède.[76].[77]. Jacques Bellange et Jean Le Clerc ont sept choses en commun : Claude Deruet, le Duché de Lorraine, Henri II de Lorraine, la Lorraine, le Musée lorrain, Nancy, Nicole de Lorraine.

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Les comptoirs vénitiens (1601 - avant 1617)[]

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Le réseau commercial italien dans le bassin oriental de la Méditerranée.

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Saint François-Xavier prêchant. Il fait le portrait de son élève Louis de Berman.

Après la chute de l'Empire byzantin, la menace représentée par les invasions turques en Europe maintient ce front commun entre les deux républiques, notamment au sein de la Sainte-Ligue, qui remporte en 1571 une victoire majeure contre la flotte ottomane lors de la bataille navale de Lépante[78]. Parallèlement, le recul de la part du commerce mondial transitant par la Méditerranée pendant les grandes découvertes rend caduques les ambitions de domination commerciale des républiques italiennes, ainsi que les tensions qui en résultent[79].

Les enfants de nobles sont peu nombreux à embrasser la carrière de peintre ou de graveur, mais c'est aussi le cas de son futur élève Louis de Bermand, gentilhomme d'une famille très riche et ancienne, qui ne dédaigne pas de se faire peintre[80].

À son arrivée en Italie Jean n'est d'ailleurs plus noble du fait des choix religieux de son père, mais il a de l'argent. Être un héritier permet de voyager et d'être élève de grands maîtres. Lui et son frère mettent leurs épées au service de la république de Venise dans sa lutte contre les Turcs et suivent la carrière des armes[81][82], comme leur grand-père maternel, Jean Mengin, capitaine d'infanterie française en Italie du Nord, unités nommées d'après la couleur de leur drapeau Bandes noires.

Comme les Le Clerc combattent presque en permanence de 1601 à 1617 les Ottomans pour les Vénitiens le Doge de 1618 à 1623, Antonio Priuli, et le Sénat de cette république les font chevaliers de l'Ordre de Saint-Marc[83][84]. Ils sont nommés ambassadeurs des ducs de Lorraine à Venise[85].

Quand le duc Henri II de Lorraine accepte leur titre vénitien rt leur rend la noblesse héréditaire, le 28 mai 1623, il rappelle qu’ils ont vécu pratiquant les mœurs étrangères et parcourant les provinces les plus éloignées de nous. Effectivement, les œuvres de Jean Le Clerc, comme Têtes d’hommes enturbannés ou Saint François-Xavier prêchant, démontrent une bonne connaissance des peuples du Proche-Orient et de leurs costumes.

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Elsheimer et Saraceni[]

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Adam Elsheimer (1578 - 1610), maître de Jean Le Clerc.

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Adam Elsheimer (1578 - 1610), 'Frankfurter Kreuzaltar.

Le Clerc va parfois prendre des leçons chez Adam Elsheimer (1578 - 1610) à Rome, un important peintre baroque allemand dès le début du XVIIe siècle. En 1610, à 24 ans, il va aussi parfois peindre auprès de Carlo Saraceni (1479 - 1520), de l'École vénitienne.

Le Clerc adopte la manière de peindre de son maître, très influencée par le luminisme de Caravage. Selon Adriana Augusti : A Venise, Carlo Saraceni et Jean Le Clerc sont des peintres caravagesques. Jean signe en 1619 sa première oeuvre, Mort de la Vierge Marie, du nom de Giovanni Le Clerc[86].

Les deux artistes réalisent plusieurs oeuvres ensemble. Il est certainement celui que l'on surnomme le Pensionante del Saraceni (Pensionnaire de Saraceni)[87][88]. Il est son élève depuis 1603, selon la Société d'histoire et d'archéologie Lorraine[89], mais également l'élève d'Adam Elsheimer (1574 - 1610)[90]. Elsheimer est le plus célèbre des peintres allemands du XVIIe siècle.

Les œuvres de l’Italien Saraceni, de l’Allemand Elsheimer et du Français Jean Le Clerc sont assez proches pour certains experts[91]. Il est vrai qu’avant 1610, date du décès d’Adam Elsheimer, ils travaillent très souvent ensemble[92].

Jean Le Clerc travaille à Venise et à Rome en compagnie de Saraceni, qui devient son ami. Elsheimer vit à Rome, où il meurt en 1610. Avec un style adouci, Saraceni connaî un succès considérable, envoyant des retables jusqu'à Tolède. Il a aussi exécuté des tableautins, souvent sur cuivre, qui le rapprochent d'un autre maître bien différent du Caravage, l'Allemand de Rome Adam Elsheimer. Ce dernier situe de petite scènes, volontiers bibliques, dans de grands paysages idylliques.

Jean Le Clerc termine les Saraceni laissés inachevés. Mais aussi le chevalier d'Arpin, Alessandro Turchi ou Marcantonio Bassetti. Le pensionnaire de Saraceni aussi et il de l'est de la France comme Le Clerc.

Jean Le Clerc est aussi avant 1617 un chevalier qui navigue d'une possession de Venise à une autre. Cependant à partir de cette date il ne quitte plus guère Saraceni jusqu'à sa mort. D'abord à Rome, puis à Venise !

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Drapeau officiel de la République de Venise utilisé par le doge Domenico Contarini.

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ROME (1616 - 1619)[]

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Les Le Clerc sont à Rome en 1617[93]. Cela veut dire qu'avant cette date ils sont revenus des provinces les plus éloignées de Venise, sont fait chevaliers et peignent à Venise.

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Compagnon d'atelier de Carlo Saraceni[]

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Etude pour saint Jean accoudé auprès du tombeau vide de l'Assomption de la Vierge 1616/1620[94].


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A Rome (1617 - 1619)[]

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Jean Le Clerc, Concert nocturne (Rome, 1617).

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Jean Le Clerc, Le vendeur de poulet (1618).

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Jean Le Clerc. Le marchand de fruits (1615-20).

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Jean Le Clerc, Le Reniement de saint Pierre, vers 1615-1625, Douai, Musée de la Chartreuse.

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Jean Le Clerc : Fruits et carafe.

Jean Leclerc est enregistré pour la première fois avec Saraceni en 1617, alors qu'il avait déjà 30 ans et donc un artiste mature et indépendant[95].

Jean réside à Rome, Via di Ripetta[96]. À Rome, il évolue, comme Guy François, dans le sillage de Carlo Saraceni, qui est alors le plus brillant des caravagesques de Rome. Le Clerc est surnommé le Pensionante de Saraceni, littéralement le pensionnaire de Saraceni, par allusion à Carlo Saraceni, installé à Rome entre 1598 et 1619, et qui là-bas patronne et enseigne à de nombreux artistes dans son atelier – dont son Pensionante.

En 1617-18, il peint, notamment au palais du Quirinal, avec Carlo Saraceni, et ils sont les auteurs de : Le Miracle de Saint-Bernon, pour la paroisse allemande romaine de Santa Maria dell’Anima. Il réalise par la suite une gravure de cette œuvre.

Le Pensionante oppose les influences de son maître Saraceni : une certaine délicatesse (toute vénitienne) dans la touche, une recherche d’élégance et un rien de statisme dans la composition, et une absence de passion (qu’elle soit sacrée ou profane) dans l’expression – bref un caravagisme très atténué, même si le luminisme y est d’une absolue fidélité à la leçon du Maître. Toutes choses qui apparaissent avec la force de l’évidence dans le Marchand de fruits.

Le seul tableau qu'on puisse assigner avec quelque certitude à la période romaine de Le Clerc est le Concert nocturne de la pinacothèque de Munich. L’artiste reprend dans cette œuvre la tradition des peintres caravagesques par les jeux de lumières, avec les visages puissamment éclairés. La Nouvelle Revue des Deux Mondes, d’avril-juin 1974, juge Le Concert nocturne confus et peu convaincant. Pourtant d’autres critiques estiment y voir un rapport entre le traitement de la lumière chez Le Clerc et La Tour. Le Concert nocturne inspire, en 1630, à Georges de La Tour Le paiement des droits, et à Le Clerc une nouvelle œuvre en 1628 : Le souper galant. Il existe un rapport entre le traitement de la lumière par ces deux artistes[97].

Les opinions varient en ce qui concerne le Reniement de saint Pierre (galerie Corsini, Florence) donné tantôt à Le Clerc, tantôt à Saraceni[98].

Jean Le Clerc ajoute une certaine délicatesse toute vénitienne dans la touche, une recherche d’élégance et un rien de statisme dans la composition. C’est un caravagisme très atténué, même si le luminisme y est d’une absolue fidélité à la leçon du grand maître. Mais une absence de passion qu’elle soit sacrée ou profane dans l’expression le différencie de ses maîtres. Toutes choses qui apparaissent avec la force de l’évidence dans Le marchand de fruits.

Jean adopte la manière de Saraceni au point, assure Félibien, que certains tableaux de Le Clerc passent pour être de ce dernier. C'est le cas de Le reniement de saint Pierre (galerie Corsini, Florence) est une scène de beuverie qui annonce sa Scène de cabaret. L’ombre s’oppose à la lumière, comme dans son Concert nocturne. Il existe un autre Reniement de saint Pierre, peint vers 1615-1625, à Douai, au Musée de la Chartreuse. Cette oeuvre est un belle illustration de caravagisme européen.

En 1619, il grave la Mort de la Vierge de Carlo Saraceni[99].

Selon la Société d'histoire et d'archéologie Lorraine et André Félibien l'ancien élève surclasse de loin son maître[100].

A partir de cette époque Le Clerc est classé parmi les peintres baroques. Il est considéré comme lorrain par les critiques français et pour les Anglo-saxons. Toutefois, les Italiens l’appellent Giovanni di Chere ou Giovanni Le Clerc[101].

La mode des habits français est telle que, d'après Baglione, le peintre Carlo Saraceni, maître de Jean Le Clerc de Nancy, ne s'habille que comme son élève...[102].

Jean accompagne Saraceni à Venise en 1619.

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A Venise (1619 - 1622)[]

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Saraceni et Le Clerc Le Doge Enrico Dandolo (1123-1205) et les capitaines de la Croisade prêtant serment (1621), fragment.

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Jean Le Clerc grave, en 1619, Mort de la Vierge de Saraceni.

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Jean Le Clerc termine une Annonciation à Feltre (église Santa Giustina), en 1621.

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Portrait de Jean Leclerc (1586 - 1633), début 1622, à Rome, par Jan de Bisschop (1628 - 1671).

Carlo Saraceni et Jean Le Clerc s'établissent à nouveau à Venise fin 1618[103] .

Début 1619, la première toile connue de Giovanni Le Clerc est une Mort de la Vierge, qu’il réalise surtout dans l'atelier de Rome. Dans ce tableau il peint deux femmes que nous retrouverons dans La mort de la Vierge; de Nicolas Poussin (1594-1665), peinte à Paris en 1623.

L'activité du Lorrain est mieux connue à Venise. Il y achève les peintures que Saraceni, décédé à la fin de novembre 1619, n'a pas terminées, notamment une grande composition d’histoire pour la salle du Grand Conseil au Palais Ducal de Venise[104]. Le Doge Enrico Dandolo incitant les chevaliers à la croisade, qu'il termine en 1621[105]. Un critique d'art lorrain écrit :

Une toile magnifique, une œuvre véritablement saisissante et qui reflète la manière des meilleurs maîtres vénitiens. Le dessin est fier, d'un grand style, la couleur est splendide et l'ensemble n'est pas trop inférieur aux immortels chefs d'œuvres des Véronèse, Tintoret, Palma et autres maîtres au milieu desquels elle est placée.

Jean termine également une Annonciation à côté de Feltre (église de Santa Giustina), en 1621. Le Naufrage (villa Contarini, à Piazzola sul Brenta) est attribué alternativement au maître et au disciple. La facture nerveuse, les attitudes compliquées, les vêtements aux plis agités semblent confirmer la seconde hypothèse. Leurs deux manières restent, quoi qu'il en soit, très proches et leurs œuvres difficiles à distinguer[106]. Ses personnages captifs en costumes orientaux, sont certainement des souvenirs de voyages et de combats au Moyen-Orient de Le Clerc. Néanmoins le Dictionnaire du XVIIe siècle de François Bluche pense qu'il ne fait que terminer l'œuvre et la signer. L’Histoire de Lorraine nous dit que :

Le plus grand des peintres lorrains de cette époque, le Nancéien Jean Leclerc, dont les gravures inspireront l'art de Georges de la Tour (1593-1652), s'est partagé entre sa ville natale et l'Italie. C'est à Venise qu'il a passé presque toute son existence.

Le repos en Égypte est une œuvre de cette période.

La Résurrection de Lazare, datable de sa période vénitienne, de l'art religieux, est le premier tableau de l’artiste à entrer au Louvre.

Saraceni et Le Clerc sont les maîtres du peintre vénitien Gasparo Della Vecchia, père de Pietro della Vecchia (1603-1678). Les premières œuvres de ce dernier, deux représentations de saint François, et une Crucifixion (1633, San Lio, Venise) sont fortement influencées par Carlo Saraceni et son disciple Jean Leclerc, ce qui amène à penser que della Vecchia est formé très jeune par eux.

Le duc Henri II de Lorraine écrit à leur retour en Lorraine :

La sérénissime république les classait parmi les hommes industrieux d'où le premier rang... digne de porter l'Ordre de Saint-Marc, auquel il aurait été eslevé pour récompenser des services signalez qu'ils auraient rendus à la seigneurie de Venize...

Jean Le Clerc est surnommé le vénitien[107], mais lui et son frère sont ambassadeurs des ducs de Lorraine et très appréciés des Vénitiens, mais, peut-être du fait de la mort de Carlo Saraceni, après avoir terminé ses tableaux, Jean et son frère retournent dans leur petite patrie.

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PEINTRE LORRAIN (1622 - 1633)[]

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Les Leclerc de Pulligny (Mémoires de la Société archéologique de Touraine).

La Lorraine va participer à la révolution artistique du début du XVIIe siècle et le rôle de Le Clerc, dit le vénitien, n’est pas des moindres. Jean Le Clerc tient la première place à la cour[108].

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Palais des ducs de Lorraine.

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DU TEMPS D'HENRI II DE LORRAINE (1622 - 1624)[]

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Henri II de Lorraine fait beaucoup pour les frères Le Clerc.

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Le retour en Lorraine (1622)[]

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Henri II de Lorraine.

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Gravure de Jean Le Clerc, Repos pendant la fuite en Égypte (1620-1630).

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Le Doge Antonio Priuli.

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Lion de Saint-Marc.

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La salle du Grand Conseil de Venise, où est exposé sa toile gigantesque Le Doge Enrico Dandolo (1123-1205) et les capitaines de la Croisade prêtant serment.

Jean Le Clerc revient en Lorraine après avoir connu le succès à Venise[109], au tout début de l’année 1622[110], ou selon d’autres fin 1621[111]. Mais son portrait par Antoine van Dyck est daté de 1622 et l'auteur ne part de Flandres pas avant fin 1621 pour l'Italie, où il s'installe pendant six ans. Dyck y étudie les maîtres italiens tels que Titien et Véronèse, tout en commençant sa carrière de portraitiste à succès.

Le duc Henri II de Lorraine estime que lui et son frère ont mérité d'estre admis au service de nostre personne en qualité d'homme de chambre ordinaire. Il touche également une rente comme ancien ambassadeur dès 26 avril 1622 de cent réseaux de blé sur la recette de Marsal pour chaque année[112].

Les Le Clerc reviennent en même temps que Jacques Callot qui a leur âge, va être anobli comme eux et mourir la même année que Jean Le Clerc[113]. A Nancy, Jean est parrain de Jean et Catherine, enfants de François Barbonnois, peintre, et Suzanne, sa femme, le 4 mai 1622. Jean est dit sur l'acte chevalier de Saint-Marc[114]. La marraine est la femme de Jacques Callot, Charlotte de Flondres[115][116].

Rapidement Le Clerc a une réputation qui dépasse largement les limites du duché[117]. D’ailleurs lui aussi n’hésite pas à faire des emprunts aux écoles du nord de l’Europe notamment à Bartholomeus Spranger ou à Jan van der Straet[118].

Le Clerc contribue surtout à diffuser en Lorraine une forme de caravagisme issue de Saraceni, mais qui ne saurait expliquer, comme on l'a avancé, celui de Georges de La Tour[119].

Si son retour en Lorraine marque un tournant, son travail y est moins connu que celui à Rome et Venise[120]. La chronologie des œuvres lorraines reste très incertaine et repose sur une série d’hypothèses. Le peintre contribue alors à y introduire une peinture nouvelle, marquée à la fois par Caravage et par l'art de Venise, dont l'étude pose le difficile problème de l'école lorraine v. 1620-1630. Les liens qui unissent Le Clerc à Callot, La Tour et Deruet sont certains. Ses tableaux présentent de forts contrastes lumineux, avec des coloris stridents ou rares, des formes anguleuses modelées avec fermeté : art inspiré de Saraceni, mais d'une fièvre toute personnelle, compromis entre le maniérisme lorrain tardif et la nouvelle esthétique caravagesque[121].

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Noblesse et peintre officiel des ducs (1623)[]

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Blason des Le Clerc (1623 à nos jours)

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Portrait de Jean Leclerc (1586 - 1633), début 1622, à Rome, par Antoine van Dyck (collection : Fondation Barker Welfare, New York, Canada - 1985-01-17).

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Les familles de l'ancienne chevalerie lorraine et leurs blasons (Jean Cayon).

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Palais des Ducs de Lorraine, à Nancy.

Jean devient le peintre officiel des ducs de Lorraine et de Bar, Henri II de Lorraine (1608 - 1624), François II de Lorraine (1625), puis Charles IV de Lorraine (1625 - 1633). Son titre de chevalier de l’Ordre de Saint-Marc, attribué par le Doge Antonio Priuli, et le Sénat de Venise, est officiellement reconnu en Lorraine :


Extrait des minutes déposées aux archives de la préfecture au département de la Meurthe, reproduite par le Calendrier de la Noblesse de Touraine de 1868, de X. Carré de Busseroles et Claude Lorrain e i pittori lorenesi in Italia nel XVII secolo[122] le 28 mai 1623 :

Henri par la grâce de Dieu, duc de Lorraine, duc de Calabre, Bar, Gueldres, marquis de Pont-à-Mousson, Nomeny, comte de Provence, Blament, Zulphen, etc... A tous qui ces présentes lettres verront et erront, salut. Les âmes belles et généreuses qui guidées au de là du commun, en leur pointe par les ailes de la vertu, bien qu'elles aient cela de particulier que de pouvoir se former assez de gloire dedans leur propre vérité sans se voir obligées d'en mendier les marques de soi; toutefois comme les actions recommandables mectent en estime dedans le monde, les personnes auxquelles elles reluisent, se fait que les remarques et princes absolus décorent de titres relevez les particuliers qu'une bonne conduite rend illustres pour animer par tels exemples à bien faire ceux que amour de soy même doit porter au désir d'une belle récompense entre les vivants par les eschellons de l'honneur, lesquels se terminent à la qualité éminente de la noblesse comme en leur fin, dont les souverains se sont rendus les distributeurs ainsi que d'un loyer proportionné aux actions relevés. Comme nous ayons eu de tout temps cette inclination que d'en honorer le mérite, la part que nous l'aurions veu paraître avec …mais toujours plus volontiers ez personnes de nos sujets lorsqu'elles s'en sont rendues capables; sur la connaissance que nous avons des belles parties qui sont en nos chers et bien aymez Jean et Alexandre Le Clerc frères natifs de notre bonne ville de Nancy, et du rang que l'expérience qu'ils se sont acquise, pratiquant les mœurs étrangères et parcourant les provinces les plus éloignées de nous, leur donne parmi les hommes industrieux d'où le premier rang est digne de porter l'ordre de chevalier de Saint-Marc, auquel il aurait été eslevé pour récompenser des services signalez qu'ils auraient rendus à la seigneurie de Venize; l'autre mérité d'estre admis au service de nostre personne en qualité d'homme de chambre ordinaire des nostres; ayant de ceste considération, trouvé convenable de les décorer et eslever au grade de noblesse, puisqu'ils nous en auroient très humblement fait supplique et que nous espérons qu'ilz seront pour exemple à ceux qu'un désir de vivre dans la postérité contient par sa grandeur de la reconnaissance dedans l'ornière de la vertu. Scavoir faisons que, pour ces causes et autres bons respects de notre cognoissance particulière et à nous mouvans, avons, de nostre certaine science, place, pouvoir, grace spéciale et authorité souveraine, annobly et anoblissons, et du titre du noblesse décoré et décorons iceux Jean et Alexandre Le Clerc, ensemble leurs enfans, postérité et lignée naiz et à naistre en leurs mariages, masles et femelles. Voulons et nous pour qu'eux et leurs dits enfans et postérité soient reconnus, pour nobles en tous lieux et affaires, dedans et leur jugement, et jouyssent et usent de tous honneurs, libertez, franchises, droicts, privilèges et prérogatives dont jouyssent et ont accoustumé jouyr et user les autres nobles de nos pays; qu'ilz, puissent prendre et recevoir ordre de chevalerie, acquester châteaux, forteresses, seigneuries, haultes, moiennes et basses justices et tous autres fiefz et arrière-fiefz bans et héritages nobles, de quel, nom, qualité et dignité qu'ils soient, pour par eulx, et leurs dictes postérité et lignée les tenir et posséder noblement et paisiblement ensemble biens qui leur sont obvenuez et eschuez, obviendront e hériteront par successions, donations ou autrement, et de pouvoir tester et disposer entre vifz et par dernière volonté comme bon leur semblera et ainsi que si d'ancienneté ils estoient instruicts de noble lignée, sans qu'ilz soient … ny puissent estre costraincte de les vendre, alliéner et mettre hors de leurs mains en quelque manière qu'il soit.

Ces lettres de noblesse héréditaire ne leur sont pas attribuées en tant que peintres, mais comme anciens ambassadeurs et pour les services qu'ils ont rendus à la Sérénissime République. D’ailleurs, son frère n'est cité comme peintre qu'une fois et comme musicien des Ducs parfois. Nous savons que Jean reçoit en 1624 10.000 francs du duc Henri II de Lorrainepour certaines bonnes considérations[123], mais c'est exceptionnel. Les terres de leur famille ne leur sont pas rendues.

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DU TEMPS DE FRANÇOIS II DE LORRAINE (1625)[]

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Jean Le Clerc, en 1622, par Anthony van Dyck.

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François II de Lorraine.

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Jean Le Clerc (1525/1530), Baptême de Clovis , tapisserie de Bruxelles, carton de Jean Leclerc, Palais du Tau, Reims.

En 1625, son protecteur, François II de Vaudémont (1572 - 1632) devient Duc, mais pendant cinq jours seulement. Il trouve le temps de lui commander plusieurs tableaux.

En 1695, on a le xompte que rend Hiérosme Terre, conseil1er, trésorier et receTeur général des finances du duc de Lorraine François II. - Sommes payées : à Jean Le Clerc, peintre, pour ouvrages à la chapelle du château de Viviers. Jean Le Clerc réalise, en effet, le décor de la chapelle de son château de Viviers, disparu au XIXe siècle, le plafond de sa résidence - une grande commande officielle -[124] et un nombre assez important de tableaux[125]. Il est payé tous les ans :

Au Sr Le Clerc, chevalier, peintre à Son Altesse, la somme de quatre cens quarante frans, scavoir quatre cens frans pour reste et parpaye des ouvrages que Monseigneur lui a faict faire en la chapelle du chasteau de Vivier, et quarante frans pour les chassis de trois tableaux que mondit seigneur a faict mettre au cabinet de l'hostel de Salm. Au Sr Jean Le Clerc.... six cens frans pour le tableau de Vivier et autre qu'il repete. Au sieur Le Clerc chevalier de St Marc, peintre de Monseigneur, la somme de trois cens cinquante frans pour trois tableaux qu'il a faict et delivré à Monseigneur, savoir deux de son portraict, dont l'un desquelz mondit seigneur l'auroit donné à Madame la Grande Duchesse de Toscane, sa belle sœur, et l'autre à Monsieur de Luxembourg, comme aussy le portrait de Monsieur le Cardinal de Lorraine, son fils, que Monseigneur a faict pareillement donner à sa dite sœur, raccomodé celuy du duc René qui est en son cabinet, peinct un recoing de la versure de sa chapelle de Vivier et doré en quelques endroictz d'icelle[126].
  • Au Sr Le Clerc, chevalier, peintre à Son Altesse, la somme de quatre cens quarante frans, scavoir quatre cens frans pour reste et parpaye des ouvrages que Monseigneur lui a faict faire en la chapelle du chasteau de Vivier, et quarante frans pour les chassis de trois tableaux que mondit seigneur a faict mettre au cabinet de l'hostel de Salm[127].
  • Au Sr Jean Le Clerc.... six cens frans pour le tableau de Vivier et autre qu'il repete[128].

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DU TEMPS DE CHARLES IV DE LORRAINE (1625 - 1633)[]

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Charles IV de Lorraine.

Jean est le peintre en titre du duc, Charles III de Lorraine, en 1629[129]. En 1629, les portraits de la famille ducal, exécutés par Jean Le Clerc, payés par la Recette générale des finances du duc François sont envoyés de Lorraine en Italie[130].

Charles IV de Lorraine lui cède, en 1632, tel droit, nom, raison et action qui lui appartenaient sur une maison sise en la rue du vieil faubourg St Nicolas de Nancy[131]. Cette maison est certainement proche de l'église du noviciat des Jésuites, où il a beaucoup travaillé[132].

Chez Jean Le Clerc, un même sentiment plastique convient à l'expression des deux grandes entreprises de foi et d'aventure que sont la mission lointaine et la croisade. De fait, esprit de croisade, esprit missionnaire, esprit de pèlerinage convergent.

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DES SUJETS RELIGIEUX[]

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L'Adoration des bergers, église Saint-Germain-de-Paris.

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Jean Le Clerc, L'adoration des bergers.

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Jean Le Clerc, Adoration des bergers (église Saint-Nicolas de Nancy ; musée de Langres).

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La Résurrection de Lazare.

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Jean Le Clerc, La méditation de Saint François d'Assise.

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Jean Le Clerc, Musée du Breuil de Saint-Germain, Langres.

Chez Jean Le Clerc, un même sentiment plastique convient à l'expression des deux grandes entreprises de foi et d'aventure que sont la mission lointaine et la croisade. De fait, esprit de croisade, esprit missionnaire, esprit de pèlerinage convergent souvent[133].

Dom Calmet et l’historien Lionnois parlent, avec assez de détails, de cet homme très pieux. Il est membre de la Congrégation des hommes, dont font partie : François II de Lorraine, Charles IV de Lorraine, et peu d’autres membres. Il faut être jugé qualifié[134].

Dans le Collège des Jésuites de Nancy, fondé en 1610, il y a plusieurs tableaux de Jean Le Clerc. Il y a dans ce collège une belle chapelle, affectée à la Congrégation des hommes. Le tableau de saint Jean l’évangéliste est aussi de la main de le Clerc[135]. Peut-être en partie du fait de son grand-oncle, Gilles de Trèves, doyen de la collégiale Saint-Maxe, mais surtout de son talent Jean Le Clerc devient le peintre des jésuites lorrains. Les tableaux du maître-hôtel de l’église des jésuites sont certainement eux-aussi de lui. Jean Leclerc est encore membre de la confrérie de N.-D. de Nancy en 1632, pour laquelle il fait un don important[136].

L'essentiel de l'œuvre lorraine est religieuse. On va lui donner trois gravures (les Deux Moines, les Veilleuses, Sainte Madeleine) d'après Georges de La Tour. Cette attribution est maintenant rejetée[137].

Dès que Le Clerc retourne dans sa Lorraine natale, il enrichit de morceaux très rares prefque toutes les Eglifes de Nancy, qui fe parent de fes productions. De la facilité dans l'exécution, de la netteté dans les idées, & beaucoup d'expreffion dans le fentiment, tels font les caracteres du génie de ce peintre[138].

  • Banquet d'Hérode, église Saint-Jean-Baptiste, collégiale de Chaumont.


Le Bulletin de la Société d'archéologie lorraine indique cette liste[139] :


- Saint Pierre. — Saint Paul. — Saint François-Xavier — La Sainte Vierge. — Nativité de Jésus-Christ. — Sainte Pélagie. — La Madelaine. — Saint Ignace.


  • Congrégation des hommes. — Saint Jean-l'évangéliste.
  • Annonciades. — Un Crucifix.
  • Capucins. — Saint Félix.
  • Dames du Saint-Sacrement. — L'Adoration des Bergers.
  • Minimes de Bon-Secours. — Deux tableaux représentant des anges.
  • Dames du Refuge. — Un tableau dans un des parloirs.
  • Chez M. Barbe. — Saint Antoine de Padoue.
  • Paroisse Saint-Roch, où on voyait aussi huit tableaux faits par Jean Leclerc[140].


Dom Calmet, Lionnois et Lepage nous donne une liste de quelques une de ses toiles[141] :

  • Pierre, de l’église Saint Nicolas à Nancy,
  • La nativité de Jésus-Christ[142],


  • Saint Paul[143],
  • La Sainte Vierge,
  • Sainte Pélagie,
  • La Madeleine,
  • Saint Ignace,
  • Saint Jean l'évangéliste[144],
  • Dans l'église Saint-Sébastien de Nancy, on trouve au maître-hôtel un Martyre de saint Sébastien. Le peintre Bermand, ami et élève de Le Clerc, lui sert de modèle est payé 250 francs[145].
  • Deux tableaux représentant des anges[149],
  • Un tableau dans un des parloirs[150],
  • Saint Antoine de Padoue[151].
  • L'adoration des bergers. Eglise Saint-Nicolas de Nancy.

Le Christ et saint Pierre, l'Adoration des Bergers et La prédication de saint François-Xavier, de l’église Saint-Nicolas à Nancy et Le Festin d’Hérode, à Chaumont (Haute-Marne), église Saint-Jean-Baptiste sont attribués à Jean Le Clerc.

Le Portement de Croix est mentionné par Chamblin de Blancherie dans son Essai d’un tableau historique des peintres de l’École française… avec le catalogue de leurs ouvrages offerts à l’émulation et aux hommages du public dans le Salon des Correspondances. Un Portement de croix, soi-disant d’un certain Bachelier, peintre du roi, est attribué en 1956 à Le Clerc par François-Georges Pariset. Il est dérivé d’une eau-forte de Jacques Callot (Nancy, 1592-1635).


1623


1630

  • Dans l’église Saint-Martin à Pont-à-Mousson, l’autel et retable de saint Pierre-Fourier, avec les motifs latéraux et leurs peintures, sainte Catherine et saint Augustin qui sont de Jean Leclerc, de Nancy et datent de 1630. La chapelle et son décor sont édifiés par les Jésuites en 1630, et dédiés à saint Antoine. C'est à la suite de l'expulsion des Jésuites en 1768 que l'église passa aux mains des chanoines réguliers qui, alors vouèrent la chapelle au Bienheureux Pierre Fourier, leur réformateur[152].


1631

L’attribution du Martyr de saint Laurent, de Nancy (1631, église Saint-Sébastien de Nancy), à Jean Le Clerc est due à F. G. Pariset (1976). La facture est robuste et réaliste, les couleurs vénitiennes, le traitement des personnages, le rendu des expressions et des gestes sont assez semblables à ceux de L’Adoration du veau d’or. Cette copie ancienne et de belle qualité reste un hommage aux maîtres vénitiens de la Renaissance en Lorraine. Le martyr de Saint-Laurent qui vient de la Chartreuse de Bosserville, tableau attribué à Paul Véronèse, est en fait une œuvre de Jean Le Clerc rendant hommage à ce peintre[153].


1632

Jean Leclerc est encore membre de la confrérie de Notre-Dame de Nancy en 1632, pour laquelle il fait un don important.

  • Saint François Xavier prêchant aux Indiens, à Saint-Nicolas, puis Nancy, Musée historique lorrain, exécuté le 11 février 1632.
  • Le 11 février 1632 le recteur du Collège des jésuites, Jean Bonnet, lui commande un tableau de neuf pieds de hauteur et sept pieds de longueur représentant La prédiction de saint François Xavier[154]. Nous sommes, à la fin de sa vie, et Jean Le Clerc se remémore ses voyages et ses combats. Même s’il s’agit de l’action missionnaire aux Indes orientales, ce sont des moyen-orientaux qu’il peint[155], comme dans Têtes d’hommes enturbannés. Aucune concession à l’allégorisme dans cette œuvre où passe une impression de haute mer.

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UN PEINTRE ET GRAVEUR LORRAIN[]

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Peintre[]

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Le souper galant, Le Clerc Jean (1628).

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L'adoration de l'enfant Jésus.

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Le bénédicité d'après Callot (attribué à Le Clerc).

De retour en Lorraine (av. mai 1622), le peintre contribue à y introduire une peinture nouvelle, marquée à la fois par Caravage et par l'art de Venise, dont l'étude pose le difficile problème de l'école lorraine v. 1620-1630 ; les liens qui unissent Le Clerc à Callot, La Tour et Deruet sont certains. Ses tableaux présentent de forts contrastes lumineux, avec des coloris stridents ou rares, des formes anguleuses modelées avec fermeté : art inspiré de Saraceni, mais d'une fièvre toute personnelle, compromis entre le maniérisme lorrain tardif et la nouvelle esthétique caravagesque.

Le rédacteur de l’étude sur Jean Le Clerc, dans les Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie Lorraine, écrit à propos de son chef d’œuvre, Le Doge Enrico Dandolo (1123-1205) et les capitaines de la Croisade prêtant serment, du palais des Doges : Quelle ne fut pas notre surprise en contemplant une toile magnifique, une œuvre véritablement saisissante et qui reflète la manière des meilleurs maîtres de l’école vénitienne. Le dessin est fier, d’un grand style, la couleur est splendide et l’ensemble n’est pas trop inférieur aux immortels chef d’œuvre des Véronèse, des Tintoret, des Palma et autres grands maîtres au milieu desquels elle est placée[156].

Marqué par les recherches luministes des peintres établis à Rome et influencés par l'art de Michelangelo Merisi, dit Le Caravage (1571-1610), Le Clerc reprend à Nancy la technique du clair-obscur. Ses tableaux présentent de forts contrastes lumineux, avec des coloris stridents ou rares, des formes anguleuses modelées avec fermeté. Un art inspiré aussi de Saraceni, mais d'une fièvre toute personnelle, qui allie le maniérisme lorrain tardif et la nouvelle esthétique caravagesque.

Les liens qui unissent Le Clerc à Callot, La Tour et Deruet sont certains. Le Clerc entretient des liens avec Georges de La Tour (1593-1652)[157] et les artistes lorrains. Les affinités ne manquent pas entre ses œuvres et celles de La Tour. C’est sans doute grâce aux œuvres de Le Clerc que La Tour prend connaissance de la peinture caravagesque. Il est aussi un rival. Quand au début des années 1620, Georges de La Tour décide de s'installer à Lunéville, berceau de la famille de sa femme, il sait que le marché nancéien, dominé par Jacques Bellange jusqu'à sa mort en 1616, mais bientôt investi par Claude Deruet et Jean Le clerc revenus d'Italie respectivement en 1619 et avant 1622, lui est en grande partie fermé. Georges de La Tour n’est pas le peintre des ducs et il n’est pas non plus anobli.

Le souper galant date de 1628, et il fait aussi penser comme Le Concert nocturne aux œuvres de l’école d’Utrecht. Ce curieux dessin pourrait représenter un épisode de l'histoire du Fils prodigue, ce dernier dissipant son bien auprès d'une courtisane. La morale de la parabole semble cependant plus un prétexte pour l'artiste qu'une source d'inspiration. Le thème évoque également les banquets caravagesques.

Jean Le Clerc est également très proche des scientifiques de son temps. Il adopte des préparations brunes, pratique nouvelle, mais très fréquente en Italie. Son Reniement de saint Pierre est la magistrale application de complexes problèmes de perspective dans une architecture éclairée par plusieurs sources de lumière. Il est devenu l’artiste préféré des jésuites de la villa Corsini, à Florence, où les règles de la perspective sont effectivement appliquées à une architecture compliquée éclairée par plusieurs sources de lumière. Ces recherches auxquelles le Père du Breuil va bientôt consacrer un chapitre de La perspective pratique occupent les milieux scientifiques de Nancy et Pont-à-Mousson. Le Père Jean Levrechon s’est retrouvé avec Le Clerc dans l’art des peintres vers une poétique de la facticité et vers une magie naturelle.

Avant cela le père de sa femme est commissaire des grains (1595-1597), puis commissaire des Magasins. Sa belle-mère, Élisabeth Braulche est suffisamment riche pour prêter de l'argent à un cousin de l'Auditeur des comptes du duché de Lorraine pour acheter une maison neuve.

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La gravure[]

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Trois vaches et un vacher, Ecouen, musée national de la Renaissance.

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Jean Le Clerc, gravure extraite de La vie de saint Ignace de Loloya.

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La vielleuse, Marseille, MuCEM, Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée.

Jean Le Clerc s'essaie aussi avec grand succès à la gravure[158] à l'eau-forte[159]. Une oeuvre de Quatre pièces en Clair-Obscur est attribuée à Jean Le Clerc. Son œuvre peut être réparti entre plusieurs cotes. Il est conseillé de consulter en priorité celles de l'œuvre monté, lorsqu'il existe. Certains œuvres peuvent être décrits pièce à pièce, partiellement ou dans leur intégralité, dans le catalogue BN-Opale Plus[160].

Pour l’une de ses œuvres, Mort de la Vierge, une eau forte réalisée à Rome en 1619, sa biographie dans les Mémoires de l’Académie de Montpellier parle d'une pointe moelleuse, où le naturalisme est tempéré par la beauté des expressions; le travail, habile, a de l'analogie avec celui de Guide, en gardant toutefois plus de pesanteur et plus de chaleur[161]. Comme l'a déjà proposé Jacques Thuillier, il est fort possible que Poussin ait eu connaissance de la gravure que réalise en 1619 le Lorrain Jean Le Clerc d'après un des multiples tableaux de Carlo Saraceni sur ce thème. On y décèle par exemple, outre une profonde percée architecturale, une même rhétorique théâtrale de l'émotion balançant, par les gestes, entre contenance et exubérance[162]. Cette œuvre de Jean Le Clerc, Mort de la Vierge, d'après Carlo Saraceni, 1619, est à Londres, au British Museum.

Il grave d'après Saraceni Le Repos en Egypte[163] une estampe qui est d'un grand mérite et d’une grande habileté pittoresque, et pourtant Jean Le Clerc a vu ses gravures emportées dans l'oubli[164]. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

À Ecouen, le musée national de la Renaissance a une gravure qu’il attribue à Jean Le Clerc : Trois vaches et un vacher. La vielleuse est à Paris, au Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée.

Jean Le Clerc, occupé à ses travaux de peinture, n'a toutefois gravé qu'accidentellement. Ce que témoigne assez le petit nombre d'estampes qu'on a de lui et où d'ailleurs on chercherait vainement, dans l'exécution comme dans le dessin, quelque chose qui ressemble à la gravure en question[165].

Une gravure de Le Clerc, Têtes d'hommes enturbannés, est au musée du Louvre.

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UN MAÎTRE[]

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Camma, Coupe d'or, Charles Poerson.

Le maitre Jean Le Clerc a comme élève :

¤ Pietro della Vecchia. Les premières œuvres connues du père montrent une forte influence de Carlo Saraceni et de l'élève et collaborateur de Saraceni Jean Le Clerc. C'est une indication importante que della Vecchia s'est entraînée avec eux. Comme son travail montre pendant un certain temps certaines caractéristiques caravagesques, on pense qu'il passe du temps à Rome et Venise avant le départ de Le Clerc d'Italie fin 1621 ou début 1622[166].

¤ Jean Nocret, élève de Jean Le Clerc, maître lorrain, Nocret entreprend un voyage à Rome. Sur place, il rencontre Nicolas Poussin et exécute des copies pour monsieur de Chantelou.

¤ Louis de Berman[167], un de ses très riches cousins. Louis de Berman, peintre paysagiste lorrain, XVIIe siècle, né à Nancy, selon Dom Calmet. Dans le goût de Claude Gelée, dont il est élève, ainsi que de Jean le Clerc qui lui apprend le portrait. Il étudie à Rome, revient à Nancy où il meurt vers le milieu du XVIIe siècle. Leclerc peint son portrait dans le tableau de saint François Xavier à l'église du Collège des Jésuites à Nancy[168].


¤ Jean Tassel (1608-1667) naît dans une famille de peintres, mais c'est avec son maître Jean Le Clerc qu'il s'initie plus spécifiquement au nouveau luminisme caravagesque.

En 2002, la Revue, Le Pays lorrain, conclut non sans raison : Jean Le Clerc dont l'étude continue à plonger l'historien dans l'embarras... Est-il un maître ? .

Charles Poerson, comme ses parents ont des relations avec la Cour de Lorraine, se rend à Nancy. Charles Poerson a 15 ans en 1624. C'est l'âge de l'apprentissage et il se présente vers 1625 chez Jean Le Clerc, devenu un spécialiste des scènes religieuses[169].

En 1628, Jean Le Clerc prend aussi comme apprenti François Vernier, filleul du duc François, pour une durée de deux ans et moyennant 400 francs[170][171].

Et puis il est le maître de Rémond Constant (1575 - 1637). Sa mère, Nicole de Trèves, est de la famille de Gilles de Trèves, l’un des grands-oncles de Jean Le Clerc[172]. Il est le fils de fonctionnaires ducaux, comme les Le Clerc et les Trèves[173]. Contrairement à son maître, Jean Le Clerc, il se contente d'un bref voyage en Italie. Les experts rapproche le Saint Sébastien et Saint Roch de Rémond Constant, du Saint François-Xavier prêchant aux Indiens de Jean Le Clerc.

Il y a dans l'église des Jésuites de Nancy, une confrérie sons l'invocation de l'Immaculée Conception, qui compte parmi ses membres les ducs François II et Charles IV, la duchesse Nicole, Henri de Lorraine, marquis de Moy, beaucoup de personnes qualifiées, des magistrats, des artistes (parmi, lesquels Jacques Callot, les peintres Jean Le Clerc, Rémond Constant, etc.)[174]. Rémond Constant est peintre de feu Monseigneur le cardinal[175].

Le Clerc a aussi un autre élève qui est reçu comme bourgeois de Nancy, Martin Colelly, peintre, mais aussi serviteur de Jean Le Clerc, avec attestation de ce dernier portant qu'il l'a servi pendant sept années[176]. Certainement un un peintre raté ?

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SA MORT[]

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Cénotaphes des ducs de Lorraine, dans l’église Saint-François-des-Cordeliers, où il est lui aussi inhumé[177].

Au début d'octobre 1633, Jean Le Clerc se trouve gravement malade ; incapable de mener à bien les deux commandes de Chaumont, il demande à Rémond Constant de les achever[178].

Il devient hydropique[179], et meurt le 20 octobre 1633, à Nancy, âgé de seulement 46 ans, un an après son protecteur, François II de Vaudémont. Il est inhumé dans l’église Saint-François des Cordeliers aux côtés de sa première femme, qui renferme les tombeaux des ducs de Lorraine, aux côtés de sa première femme[180].

L'encyclopédie Larousse nous dit que :

Ses tableaux présentent de forts contrastes lumineux, avec des coloris stridents ou rares, des formes anguleuses modelées avec fermeté : art inspiré de Saraceni, mais d'une fièvre toute personnelle, compromis entre le maniérisme lorrain tardif et la nouvelle esthétique caravagesque. L'essentiel de l'œuvre lorraine est religieuse : Adoration des bergers (église Saint-Nicolas de Nancy ; musée de Langres), Saint François Xavier prêchant aux Indiens, Nancy, Musée historique lorrain, Banquet d'Hérode, parfois contesté, collégiale de Chaumont).

Les pièces d'archives qui font connaître les commandes confirment cette date le 8 octobre 1633, un peu plus d'un mois après la prise de Nancy par les troupes de Louis XIII et Richelieu.

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SES MARIAGES, SA DESCENDANCE[]

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Mariage avec Anne des Pilliers (1623)[]

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Blason maison des Pilliers.

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Bataille de Nordlingen le 3 août 1645 entre une armée française et une armée impériale dans laquelle combattent des Lorrains comme Mercy et Leclerc de Landremont.

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Johann von Sporck et ses officiers de grenadiers, dont Lean Leclerc de Landremont, à la bataille du Saint- Gotthard (1664).

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Le général Franz von Mercy.

Jean Le Clerc se marie en après son retour en Lorraine, vers 1623, à Nancy, avec Anne des Pilliers, fille de Thierry II, écuyer, seigneur de Mazeley, et Anne de Girecourt[181][182]. La Maison des Pilliers est une vieille famille d’officiers supérieurs dans les armées de l’empire qui portent : De gueules, à 3 piliers d'argent, en pal 2 et 1.3. La famille des Pilliers est originaire de Mirecourt. Ils sont seigneurs de nombreuses seigneuries : Mirecourt, Racécourt, Vroville, Mazeley...[183]. Ils sont les parents de :

Jean II Leclerc de Landremont (1624 - 1666) est encore un enfant à la mort de son père. Il se marie le 27 février 1645 avec Hélène (ou Catherine) Vaultrin, fille de Nicolas et Hélène Claudon.

Jean II Leclerc de Landremont (1624 - 1666) devient capitaine des cuirassiers dans le régiment du général Franz von Mercy, autre Lorrain au service de Sa Majesté Impériale et Catholique, tué à la bataille d'Alerheim en 1645.

Le 14 mars 1647, la Bavière signe une trêve avec la Suède et la France. Cela provoque la colère d'un groupe d'officiers dirigé par Werth, amo du général de Mercy, qui lancé une mutinerie pour tenter de ramener la Bavière dans la guerre. Johann von Sporck et Leclerc font partie de ceux qui rejoignent Werth et donc l'armée impériale. Le 12 octobre 1647, l'empereur Ferdinand III fait Johann von Sporck lieutenant-maréchal.

En 1660-61, nous trouvons mention de procès avec Jean Leclerc, dit Landremont, Jean Jouvenot, encore François Cherrier et Martin Noël ; en 1665, avec la veuve de Voirin Contal.

Sporck crée un régiment de cavalerie en 1663, avec des Lorrains entrés au service d'Empire. Ce régiment va appartenir au baron-général Pierre-Ernest de Mercy en 1678 et combattra les Ottomans qui attaquent la Hongrie en avril 1663. Leclerc avec un contingent de vétérans français, dirigé par Coligny, participe à la Guerre contre les Turcs en Hongrie (1663 - 1664). Lors de la campagne de 1663, Johann von Sporck commande la cavalerie et donc a comme officiers le jeune Mercy et Le Clerc. Les débuts dela campagne ne sont point heureux. L'armée autrichienne perd, le 7 août 1663, á la bataille de Barkan, et est contrainte de céder aux vainqueurs Neuhausel, Neutra, Novigrad, Freistadt et d'autres places de la Hongrie. Mais ils gagnent en revanche à la bataille de Saint-Gotthart, le 1er août 1664. Spork fait d'une défaite annoncée une victoire. Ses cuirassiers tombent sur les spahis en criant : La victoire ou la mort ! áAprès ce choc meurtrier, les spahis qui échappent au sabre de ces braves traversent en désordre la Raabet et sont emportés par les flots. Le 10 août, la paix est signée par les Impériaux à Temeswar.

Le 28 janvier 1665 (3E 8204), nous avons un Jean Leclerc, sieur de Landremont, jadis capitaine au régiment de M. le général de Mercy, demeurant à Dombasle, cité pour et au nom de Hélène Claudon, femme au sieur Nicolas Vaultrin, absent de plusieurs années, demeurant audit Dombasle, sa belle-mère... Ils sont les héritiers bénéficiaires de noble Nicolas Claudon, licencié en droit, receveur à Lunéville, leur frère et oncle.

Le 28 juillet 1666, Jean Leclerc de Landremont meurt à 42 ans à Dombasle. Il a deux fils, dont :

François Leclerc de Landremont, Fermier du sel à Maizieres et seigneur d'Azoudange, Maitre de poste... marié avec Anne-Marie Mangin, fille de défunt Pierron Mangin, échevin de ville à Marsat, le 16 avril 1671.

Jean II et François ont comme descendant illustre : Charles Hyacinthe Leclerc de Landremont, comte et chef d'escadron en 1788. La république en fait un général[184]. Il est néanmoins arrêté en partie à cause des accusations de Robespierre... Mlle de Landremont, son arrière-petite-fille, se marie poutant avec Louis Eugène de Robespierre[185].

Pierre, mort-né (1625/1628), est le frère de Jean II Leclerc de Landremont.

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Mariage avec Marguerite Navel (1629)[]

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Veuf, Jean Le Clerc se remarie le 14 janvier 1629, à la paroisse de Saint-Sébastien de Nancy, avec Marguerite Navel ou Navelle, dont le père Geoffroy est concierge de l’hostel de Salm, en 1614, puis munitionnaire au service du Duc[186][187]. Avant cela le père de sa femme a été commissaire des grains[188] en 1595 - 1597, puis Commissaire des Magasins[189]. Sa belle-mère, Elisabeth Braulche est suffisamment riche pour prêter de l’argent à un cousin de l’Auditeur des comptes pour acheter une maison neuve[190]. Ils sont les parents de :

Claude-Nicolas, fils du sieur Jean Le Clerc, chevalier (de Saint-Marc) et peintre eu l'état de S. A., et damoiselle Marguerite Navelle (Navel), sa femme, est baptisé en la paroisse de Saint-Sébastien de Nancy, le 18 février 1630. Son parrain est honoré seigneur Claude-Nicolas de Monby, Premier gentilhomme de la chambre du cardinal Nicolas François de Lorraine, sa marraine damoiselle Claude Vallée[191].
Catherine Leclerc
Catherine Leclerc

À sa mort ses enfants sont encore en bas âge et sa seconde épouse très jeune.

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APRÈS SA MORT[]

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Le fils de Jean Le Clerc et d’Anne des Pilliers, Jean II Le Clerc (1624-1666), est encore un enfant à la mort de son père. Il est décédé 31 ans plus tard, le 28 janvier 1665, sieur de Landremont, demeurant à Dombasle, jadis capitaine au régiment du général de Mercy[192].

1630. 18 février. Claude-Nicolas, fils du sieur Jean Le Clerc, chevalier (de Saint-Marc) et peintre en l'état de S. A., et damoiselle Marguerite Navelle (Navel), sa femme. Honoré seigneur Claude-Nicolas de Monby parrain, damoiselle Claude Vallée marraine[193].


Son frère, Alexandre Le Clerc, ambassadeur, militaire, musicien des ducs, peintre[194], est l'ancêtre du député à la Convention Claude-Nicolas Leclerc et de Frédéric Le Clerc, directeur des hôpitaux de Tours, et écrivain, mais aussi de Jean Leclerc de Pulligny, polytechnicien et sa famille.

Ils portent : D'azur, au lion d'or placé au flanc dextre, lampassé et armé de gueules ; à senestre deux épées d'argent en sautoir : deux étoiles d'or. l'une en chef et l'autre en pointe. Contrairement aux descendants de son autre frère qui ne sont plus nobles en 1789 et révolutionnaires, l'avant-dernier Le Clerc de Vrainville émigre et est marquis selon la Liste générale des pensionnaires de l'ancienne liste civile, avec l'indication sommaire des motifs de la concession de la pension, en 1833.

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Ce qu'il reste de son oeuvre ![]

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Louis XIV jeune à cheval (Jean Nocret).

Ses oeuvres importantes sont :

¤ Le Christ et saint Pierre de l'église Saint Nicolas à Nancy

¤ Saint François Xavier prêchant aux Indiens (Nancy)

¤ Le Festin d'Hérode.

¤ Doge Dandolo prêchant la croisade (Venise, palais des Doges)

¤ Le concert(Alte Pinakothek, München).

Jean Le Clerc dont l'étude continue à plonger l'historien dans l'embarras ...[195]. Jean Tassel est l'élève du Lorrain Jean Le Clerc, nous dit l’encyclopédie Larousse. Après sa mort, il va à Rome[196]. Son œuvre atteste l'influence de son maître[197].

Après la mort de son maître, Jean Le Clerc, Jean Nocret (1612-1672), un de ses élèves quitte lui-aussi Nancy pour achever sa formation à Rome. Ils signent à trois avec Rémond Constant le 8 octobre 1633, 12 jours avant la mort de Le Clerc[198]. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Nocret Jean Nocret], né à Nancy, est effectivement élève de son compatriote[199].

En 1876, Meaume écrit au sujet de Jean Le Clerc : L’artiste dont nous allons retracer la trop courte existence est incontestablement le meilleur peintre d’histoire qu’ai produit la Lorraine. Il écrit aussi à propos d’une œuvre : Par quelle étrange aberration veut-on toujours que Callot ait été pour quelque chose dans cette pièce ? Quant a l'attribution du fond à Jean Le Clerc, il suffit d'avoir vu les belles pièces que cet artiste a gravées pour être convaincu qu'il n'est pour rien dans celle de Deruet[200].

Dom Calmet, Lionnois et Lepage nous donne une autre liste de quelques unes de ses toiles (souvent les mêmes) : Saint Pierre, Saint Paul, Saint François Xavier, exécuté le 11 février 1632, La Sainte Vierge, La nativité de Jésus-Christ, Sainte Pélagie, La Madeleine, Saint Ignace, Saint Jean l'évangéliste, Saint Sébastien, Crucifix, Saint Félix, L'adoration des bergers (musée de Langres), Deux tableaux représentant des anges, Un tableau dans un des parloirs, Saint Antoine de Padoue, Saint François Xavier prêchant aux Indiens est exposé à Nancy, au Musée historique lorrain. Une autre Adoration des bergers est dans l'église Saint-Nicolas de Nancy.

Son œuvre est en grande partie perdue. C’est le cas de la collection de François II de Lorraine, son protecteur, de certaines commandes des jésuites et autres maisons religieuses, perdus les autres portraits des ducs de Lorraine... [201].

Nancy ne possède que deux tableaux de Jean Le Clerc... Que sont devenus les tableaux de l'église des Jésuites du collège de Nancy ?[202].

De temps en temps une œuvre lui est attribuée, mais la majeure partie est perdue. C’est le cas de la collection de François II de Lorraine, son protecteur, de certaines commandes des jésuites et autres maisons religieuses. Que sont devenus les tableaux de l'église des Jésuites du collège de Nancy ? De même aucun expert ne sait dans quelles collections peuvent se trouver les portraits des ducs de Lorraine. Henri Le Page dans Le département de La Meurthe: statistique, historique et administrative écrit que dans la paroisse Saint-Roch à son époque on peut admirer aussi huit superbes tableaux faits par Jean Le Clerc. Mais de nos jours le musée de Nancy ne possède que deux tableaux de Jean Le Clerc...

Plusieurs de ses œuvres sont aux États-Unis, dont :

  • Scène de cabaret, Washington, Osuna Gallery
  • La résurrection de Lazare, New-York, collection particulière.


  • Le banquet d'Hérode, est à la collégiale de Chaumont.
  • Têtes d'hommes enturbannés, l'une de ses gravures est au musée du Louvre.

Les peintures de Jean Le Clerc sont très rares, et se vendent plusieurs centaines de milliers de dollars, comme pour son Adoration des Bergers[203].

Venise conserve encore son chef-d'œuvre, Le Doge Enrico Dandolo et les capitaines de la Croisade prêtant serment.

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RÉFÉRENCES[]

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  1. Œuvres d’artistes français, ou d’une nation proche, visibles à Rome: de la Renaissance à 2020, François Chartrain, Atramenta, 2021. ISBN 9523409425, 9789523409422.
  2. Neues allgemeines Künstler-Lexicon oder Nachrichten von dem .... Georg Kaspar Nagler · 1835.
  3. Pensionante del Saraceni
  4. Œuvres d’artistes français, ou d’une nation proche, visibles à Rome: de la Renaissance à 2020, François Chartrain, Atramenta, 2021. ISBN 9523409425, 9789523409422.
  5. Claude Lorrain e i pittori lorenesi in Italia nel XVII secolo: mostra Accademia di Francia a Roma, aprile-maggio 1982, Jacques Thuillier, Accademia di Francia (Rome, Italy), De Luca, 1982.
  6. Les archives de Nancy, ou Documents inédits relatifs à l'histoire de cette ville, Henri Lepage, L. Wiener, 1865, v.3, p.316
  7. Œuvres d’artistes français, ou d’une nation proche, visibles à Rome: de la Renaissance à 2020, François Chartrain, Atramenta, 2021. ISBN 9523409425, 9789523409422.
  8. Œuvres d’artistes français, ou d’une nation proche, visibles à Rome: de la Renaissance à 2020, François Chartrain, Atramenta, 2021. ISBN 9523409425, 9789523409422.
  9. Bénézit Emmanuel, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, Gründ, 1976, v.6.
  10. Œuvres d’artistes français, ou d’une nation proche, visibles à Rome: de la Renaissance à 2020, François Chartrain, Atramenta, 2021. ISBN 9523409425, 9789523409422.
  11. George Lalleman et Jean Le Clerc: peintres et graveurs lorrains. Édouard Meaume · 1876. Kessinger Publishing (22 mai 2010) ISBN-10 ‏: 1162339349 ISBN-13 : 978-1162339344
  12. Carré de Busseroles, Le Calendrier de la Noblesse de Touraine (1868), p.279.
  13. Abecedario de P. J. Mariette et autres notes inédites de cet amateur sur les arts et les artistes: et autres notes inédites de cet amateur sur les arts et les artistes. Ouvrage publié d'après les manuscrits autographes conservés au cabinet des estampes de la Bibliothèque impériale, et annoté par ..., Pierre Jean Mariette, Philippe de Chennevières, Anatole de Montaiglon, J.-B. Dumoulin, 1856, v.3, p.97.
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  22. Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, A. Lepage (Nancy), Musée lorrain (Nancy), 1876 (SER3,VOL4), pp.71 et 72. Voir : Jean Le Clerc (et suivantes)
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  26. Pensionante del Saraceni
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  29. Pétry Jean-Claude, Entre Callot et La Tour, Jean Le Clerc cet inconnu, Dossier de l’art, n° 8, pp. 52-63.
  30. Les archives de Nancy, ou Documents inédits relatifs à l'histoire de cette ville, Henri Lepage, L. Wiener, 1865, v.3, p.249.
  31. Pétry Jean-Claude, Entre Callot et La Tour, Jean Le Clerc cet inconnu, Dossier de l’art, n° 8, pp. 52-63.
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  43. Hérold Michel. Les vitraux disparus de l'église des Cordeliers de Nancy. In: Bulletin Monumental, tome 142, n°2, année 1984. pp. 159-172
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  48. Mémoires de la Société archéologique de Touraine, Société archéologique de Touraine, 1866, v.18, p.541.
  49. Il est anobli par le duc Antoine de Lorraine le 1er mars 1512 avec son frère Thierry et ils portent d'or au léopard de gueule, armé, lampassé et couronné d'azur au chef de même chargé de trois besants d'or. Société d'archéologie lorraine. Mémoires de la 1893 (SER3, VOL21 = T43), p.103.
  50. Hérold Michel. Les vitraux disparus de l'église des Cordeliers de Nancy. In: Bulletin Monumental, tome 142, n°2, année 1984. pp. 159-172
  51. Ce fief de Roville est situé à proximité d'Épinal.
  52. Marraine en 1606, Nobiliaire de Saint-Mihiel de Dumont, 1864, page 217, mariage Dictionnaire de la noblesse contenant les généalogies, l'histoire & la ... de François-Alexandre de La Chenaye-Aubert|La Chesnaye-Desbois]], Badier, 1774- page 278.
  53. Avocat à Saint-Mihiel. Conseiller à la Cour des Grands Jours. Président des Grands Jours de Commercy en 1633. Conseiller d'État de Lorraine et ambassadeur à Mayence, fils d'un conseiller d'État sous le duc Charles III, il est envoyé en Espagne en 1606. D'après François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, il est le 8e degré issu de Humblet de Gondrecourt, administrateur des finances de Robert, comte de Bar, conseiller des États du Barrois en 1358 et décédé en 1360.
  54. Ascendant des familles Vaudré et Puis, banquiers d’Épinal, de Gironcourt, de Saint-Haouen, de Sury-Apemont, de Villentroys, Bastien, Delsart, Collet, Fefvrel... (Renard Edmond, La Mère Alix Le Clerc... , p.6n.)
  55. Vice-bailli de Nancy, Tabellion à Nancy et Lieutenant de bailli, comte du Saint-Empire romain germanique, seigneur de Pixéricourt et de Malzéville.
  56. Argentier de Charles III de Lorraine (1543-1608), conseiller, auditeur en la Chambre des Comptes de Lorraine. Bulletin de la Société d'archéologie lorraine, de Société d'archéologie lorraine - 1855, p.249.
  57. Créancière du duc qui lui constitue une rente de 367 écus (en plus de celle de 1607 qu'elle perçoit déjà de concert avec son frère), assignée comme la première sur la recette du comté de Vaudémont. Nobiliaire de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier ; préf. d'Otto de Habsbourg-Lorraine ; introd. de Jacques Choux, Paris : Éditions du Palais royal. Descendante de Wambert de Soissons, comte de Chaumont, baron de Nogent, marié en 1243 julien avec Sophie de Rynel.
  58. Jean Le Clerc est allié par elle à diverses bonnes maisons de Paris.
  59. Son père est écuyer et seigneur de Sergueux et Langres en Champagne. Nicolas est bailli de Châtillon-sur-Seine. Il est anobli par lettres de noblesse de Charles III de Lorraine, le 23 février 1565. Source : François-Alexandre de La Chenaye-Aubert.
  60. Inhumée nef de l’église de Pulligny, fille de Mengin et Françoise du Gaillard. Société d'archéologie lorraine. Mémoires de la 1893 (SER3, VOL21 = T43), p.103.
  61. Il s’agit de deux personnes totalement différentes. La 1er Claudon est morte selon sa plaque mortuaire en 1582. Jean Le Clerc naît en 1586. Cette deuxième femme est la descendante d’une famille d’ancienne noblesse qui tire son origine de la Lorraine allemande, où est située la baronnie de Mengin ou de Menghen, sur la Sarre, dont les barons sont reconnus chevaliers libres dès le XIIe siècle. Son père est capitaine dans les bandes de Piémont. Elle reste attachée à la religion catholique après la conversion de son mari.
  62. Les Communes de la Meurthe: journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département, Henri Lepage. Éditeur : A. Lepage, 1853, p.214.
  63. Inhumée nef de l’église de Pulligny, fille de Mengin et Françoise du Gaillard. Société d'archéologie lorraine. Mémoires de la 1893 (SER3, VOL21 = T43), p.103.
  64. Nobiliaire de Normandie. Tome 1 / publ. par une société de généalogistes, avec le concours des principales familles nobles de la province ; sous la dir. de É. de Magny. Librairie héraldique d'A. Aubry (Rouen). 1863, p.321 et 322.
  65. Bénézit Emmanuel, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, Gründ, 1976, v.6.
  66. Mémoires de la Société d'archéologie lorraine 1893 (SER3,VOL21 = T43), p.25.
  67. Étienne Delcambre, Marie-Thérèse Aubry, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790- 1949, page 114.
  68. Carré de Busseroles, Le Calendrier de la Noblesse de Touraine (1868), p.272 et suivantes.
  69. Œuvres d’artistes français, ou d’une nation proche, visibles à Rome: de la Renaissance à 2020, François Chartrain, Atramenta, 2021. ISBN 9523409425, 9789523409422.
  70. Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, l'explication de leur armes, & l'état des grandes terres du royaume ... : On a joint à ce dictionnaire le tableau généalogique, historique, des maisons souveraines de l'Europe, & une ..., Franc̜ois Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier, La veuve Duchesne, 1775, v.10, p.36.
  71. Anguier. Musée du Louvre, Aile Richelieu - Rez-de-chaussée - Section 18a.
  72. Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne... Section des beaux-arts / Ministère de l'instruction publique..., Chauvat François, Charvet Léon (1830-1916), 1905 (SESSION29), confirmé par Moreri et par La France protestante ou vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire, depuis les premiers temps de la réformation jusqu'à la reconnaissance du principe de la liberté des cultes par l'Assemblée nationale: ouvrage précédé d'une Notice historique sur le ..., Volume 6, Eugène Haag (Théologien), Emile Haag, Genève, 1856, p.471.
  73. Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne... Section des beaux-arts / Ministère de l'instruction publique..., Chauvat François, Charvet Léon (1830-1916), 1905 (SESSION29), confirmé par Moreri et par La France protestante ou vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire, depuis les premiers temps de la réformation jusqu'à la reconnaissance du principe de la liberté des cultes par l'Assemblée nationale: ouvrage précédé d'une Notice historique sur le ..., Volume 6, Eugène Haag (Théologien), Emile Haag, Genève, 1856, p.471.
  74. Marie-José Laperche-Fournel :Stratégies matrimoniales en milieu protestant. Quelques réseaux familiaux messins au XVIIe siècle , in Histoire, économie & société, 1997 (p. 617-646).
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  76. George Lalleman et Jean Le Clerc: peintres et graveurs lorrains. Édouard Meaume · 1876. Kessinger Publishing (22 mai 2010) ISBN-10 : 1162339349 ISBN-13 ‏: ‎978-1162339344
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  83. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois - Page 459. Ambroise Pelletier · 1758.
  84. Ordre de Saint-Marc : Après la translation du corps de saint Marc, évangéliste, d'Alexandrie à Venise, cette république se place sous la protection du saint, et institue un ordre de chevalerie en son honneur, auquel elle donne son nom. Le doge est grand maître, et confère cet ordre en récompense des services rendus à la république
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  132. Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, A. Lepage (Nancy), Musée lorrain (Nancy), 1876 (SER3,VOL4), p.80. Voir : Jean Le Clerc (et suivantes).
  133. Choné Paulette, Emblèmes et pensée symbolique en Lorraine, 1525-1633: comme un jardin au cœur de la chrétienté, p. 57.
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  138. Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres de Lorraine : avec une réfutation de La Bibliothèque Lorraine de Dom Calmet..., de Chevrier (François Antoine), 1754, article Le Clerc, t.1, p.208.
  139. Bulletin de la Société d'archéologie lorraine, publié par La Société, 1853, t.4, p.100.
  140. Le département de La Meurthe: statistique, historique et administrative, Henri Le Page, Peiffer, 1843, v.2, p.424.
  141. Réunion des sociétés des beaux-arts des départements ..., France Ministère de l'instruction publique, 23e sess. (1899), p.467
  142. En 1876 dans l'église Saint-Nicolas de Nancy.
  143. Tous les deux d'abord dans l'église de Girecourt, selon Dom Calmet.
  144. Dans l'église de Girecourt.
  145. Nouvelle description de la France, Jean-Aimar Piganiol de La Force, 1754, p.439.
  146. Dans l'église des Annonciades
  147. Dans l'église des Capucins
  148. Dans l'église du Saint-Sacrement
  149. Dans l'église des Minimes de Bon-Secours
  150. Dans l'église des Dames du refuge
  151. Chez Monsieur Barbe
  152. Monuments historiques
  153. Nancy, Musée des beaux-arts- peintures italiennes et espagnoles, XVIModèle:Exp-XIXModèle:Exp siècles, Clara Gelly Blandine Chavanne.
  154. Saint François-Xavier prêchant aux Indiens, Nancy, Musée historique lorrain.
  155. Choné Paulette, Emblèmes et pensée symbolique en Lorraine, 1525-1633: comme un jardin au cœur de la chrétienté', p. 56.
  156. Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, A. Lepage (Nancy), Musée lorrain (Nancy), 1876 (SER3, v.4), p.76. Voir : Jean Le Clerc (et suivantes).
  157. Meaume E., Georges Lalleman et Jean Le Clerc, peintres et graveurs lorrains, M.A.S.L., pp. 29-30
  158. Le Clerc Jean, Illustrateur, Recueil.
  159. Dictionnaire général des artistes de l'école française ..., Émile Bellier de La Chavignerie · 1882. p.953.
  160. Voir aussi les inventaires imprimés du département des Estampes et de la photographie, en particulier, pour les graveurs français, l'Inventaire du fonds français, 1932 (cote libre-accès : 017 EST IFF). Notice n° : FRBNF40388964.
  161. Mémoires: Section des lettres, Académie des Sciences et lettres de Montpellier, 1857, v.2 (1855-57), p.240.
  162. Poussin avant Poussin : la "Mort de la Vierge" retrouvée, par Pierre-Yves KAIRIS (paru dans Revue de l'art, t. 128, 2000, p. 61-69)et J. Thuillier, op. cit. à la note 2, p. 31.
  163. Encyclopédie illustrée de la Lorraine, René Taveneaux, Hubert Collin, Laurent Versini, Editions Serpenoise, 1987, v.1, p.132
  164. Mémoires: Section des lettres, Académie des Sciences et lettres de Montpellier, 1857, v.2 (1855-57), p.240.
  165. Journal de la Société d'archéologie et du comité du Musée lorrain, Société d'archéologie lorraine, 1864, p.10.
  166. Altomani & Sons: Altomeeani 2003, Andrea Ciaroni, Éditeur Altomani & Sons, 2003. ISBN 8874221002, 9788874221004.
  167. Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, 1854, p. 93. Dom Galmet, Bibliothèque lorraine et dictionnaire de Siret. Durival, II, p. 49.
  168. Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, 1854, p. 93. Dom Galmet, Bibliothèque lorraine et dictionnaire de Siret. Durival, II, p. 49.
  169. Charles POERSON, peintre Lorrain du 17ème siècle.
  170. Claude Lorrain e i pittori lorenesi in Italia nel XVII secolo: aprile-maggio ..., de Accademia di Francia (Rome, Italy) - 1982 – p. 78.
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  179. Les archives de Nancy, ou Documents inédits relatifs à l'histoire de cette ville, Henri Lepage, L. Wiener, 1865, v.3, p.316.
  180. Les archives de Nancy, ou Documents inédits relatifs à l'histoire de cette ville, Henri Lepage, L. Wiener, 1865, v.3, p.316 et Lepage, 1865, t. III, p. 316.
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  200. Recherches sur la vie et les ouvrages de Jacques Callot: suite au Peintre-graveur français de M. Robert-Dumesnil, Edouard Meaume, J. Renouard, 1860, v.2, p.431.
  201. Partis paraît-il à Florence, mais où ?
  202. Abecedario de P. J. Mariette et autres notes inédites de cet amateur sur les arts et les artistes: et autres notes inédites de cet amateur sur les arts et les artistes. Ouvrage publié d'après les manuscrits autographes conservés au cabinet des estampes de la Bibliothèque impériale, et annoté par ..., Pierre Jean Mariette, Philippe de Chennevières, Anatole de Montaiglon, J.-B. Dumoulin, 1856, v.3, p.7.
  203. http://files.shareholder.com/downloads/EBAY/0x0x40301/c82940dc-bf2b-48d3-9faf-840eb5a98b51/EBAY_News_2000_1_18_General.pdf. 17th Century Jean Le Clerc Masterpiece Offered on eBay Great Collections.
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