Wiki Guy de Rambaud
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                                 Monet Deidier

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Monet Deidier devient Consul de Marseille en 1554.

Monet Deidier, Monnet Didier, Dédier, Deydier... est né vers 1492, à Marseille. Il est décédé après 1554, à Marseille.


Monet Deidier est né dans une famille de riches pêcheurs marseillais. Mais sa mère est une Napollon, cousine de Sanson Napollon, futur gouverneur du Bastion de France, et de Thomas Lenche.

Monet est d'abord Patron de barque. Puis Deidier va peschier du courail és pays de l'obéissance de haut et puissant roi d'Airguiers. Les Deidier et les Tinchés, Provençaux, trafiquoient fur les côtes voisines de Tabarque, bien avant 1551[1]. Pour Féraud, l’historien de la Calle, en 1524 Thomas Linchès et Didier sont autorisés, par les Capitulations de Constantinople, à s’établir sur environ dix lieues de côtes, pour y faire la pêche du corail et le commercé du blé, des laines, des cuirs et cires et d'autres produits du Pays, à la charge de quelques redevances[2].

Le 20 octobre 1543, la Compagnie de Monet Deidier charge pour Alger 54.600 kilos de sel à Marseille[3].

Monet est élu Troisième Consul de Marseille en 1554[4]. A cette époque il n'est certainement plus en Tunisie. Mais il finance Carlin Deidier, son fils et Thomas Lenche, son associé qui ont obtenu de la Régence d'Alger, l'autorisation de pêcher le corail sur toute la côte orientale de la Barbarie moyennant une très forte redevance annuelle. Ils fondent à 10 de km à l'ouest de la Calle, au lieu-dit la Vieille Calle, la première Compagnie du corail qui sera baptisée le Bastion de France.

Ce fils de pêcheurs finit sa vie écuyer. Il est le père de Carlin Deidier, écuyer [5] et le grand-père de Cosme Deidier et de Pierre Rambaud. Monet est aussi l'ancêtre de la famille de Rambaud et de nos cousins, la famille Gaillard de Saint Germain.

Lucrèce de Gasquet, élevée à l'Abbaye Royale de Saint-Cyr, se marie avec son descendant le Chevalier Deidier, Gentilhomme de Marseille, qui n'a point laissé de postérité[6].

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Monument érigé à la mémoire du Bastion de France.

SA FAMILLE[]

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Les Deidier[]

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Blason deidier

Blason des Deidier.

Monet Deidier est né dans une famille de riches pêcheurs marseillais. Le Guillaume Deidier, qui teste à Marseille en 1351, mariée à une certaine Mabille, est certainement son ancêtre ou un parent de celui-ci[7]. Deux de ses frères sont patrons de barque, comme lui. Donc on a plus affaire à des pêcheurs ou matelot, mais à des propriétaires de navires. Ils se sont peut-être enrichis en pêchant le corail sur les côtes.

Joseph Deidier, marié en 1697 à Lucrèce de Gasquet, est maintenu dans sa noblesse, le 11 janvier 1708, par jugement de Cardin le Bret, premier président au Parlement de Provence. Il justifie qu'il descend de Monnet Deidier, écuyer, dont le fils, Carlin Deidier, écuyer, épouse Marguerite de Gonfaron par contrat du 27 juillet 1542[8].

Les Napollon[]

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Blason napollon

Blason des Napollon.

Monet Deidier est, selon la Reconstitution des familles marseillaises du XIVe au XVIe siècle, à partir des actes notariés, de François Barby, le fils de Urbane Napollon (1462-1539), dont l'oncle est Antoine Napollon (1456-1512), maître-calfat royal, grand-père d'Hugona Napollon (1500-1556), femme de Thomas Lenche. Le successeur moral de Thomas Lenche, Sanson Napollon (1583-1633) est l'arrière-petit-fils d'Antoine Napollon. Cette famille Napollon est d'origines napolitaines[9], même si la mère de Sanson est une Cipriani et si son père vit en Corse à sa naissance. Nicolas de Napoli, pêcheur marseillais d'origines napolitaines, mort captif en Catalogne est le grand-père d'Urbane. Il est l'arrière-petit-fils de Jauffrey, décédé en 1372[10]. Sanson Napollon (1583-1633), gouverneur du Bastion de France se marie avec Françoise de Raoulx.

BIOGRAPHIE[]

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Avant la fondation de Bastion de France[]

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Les Deidier font du négoce et de la pêche au corail à partir de Tabarka, dès le début du XVIModèle:Exp siècle.

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Soliman le Magnifiqueer, confirme ce privilège à son allié François Ier.

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Gravure de 1890 : Ruines du Bastion de France.

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Thomas Lenche et Monet Deidier, s'installent aussi à La Calle.

La pêche du corail est une industrie organisée sur les côtes d'Afrique depuis bien des siècles. La ville nommée Tuniza, dans l'antiquité punique et romaine, devient Marza El Kharaz (= le port aux breloques). Vers 1286, le commerce et la pêche au corail donne à ce port, appelé aussi El Kala (La Calle), une prospérité importante. La Calle sert de havre aux navires, grâce à sa presqu'île allongée, parallèle au rivage, qui en fait un abri naturel, que la providence semble avoir pour les navigateurs, sur cette côte inhospitalière. Des pêcheurs de corail, corses et marseillais, s'y installent à partir de 1450. Est-il possible que la richesse des Deidier à partir du XVModèle:Exp siècle et le mariage avec une Napollon soient liés à ce type de pêche ?

Depuis plusieurs siècles, la ville de Marseille entretient des relations commerciales assez actives avec tout le nord de l'Afrique. La Compagnie Marseillaise des Concessions d'Afrique ou la Compagnie d'Afrique s'installe, en 1450, sur la cote Barbaresque entre Bône (Annaba).

Les Deidier et les Tinchés, Provençaux, trafiquoient fur les côtes voisines de Tabarque, bien avant 1551[11].

Pour Féraud, l’historien de la Calle, en 1524 Thomas Linchès et Carlin Didier autorisés par les Capitulations de Constantinople, ils acquièrent des populations arabes le droit de s’établir sur environ dix lieues de côtes, pour y faire la pêche du corail et le commercé du blé, des laines, des cuirs et cires et d'autres produits du Pays, à la charge de quelques redevances[12].

En 1524 Carlin Deidier n'a pas encore dix ans, selon les actes notariés[13]. Il s'agit donc de son père, Monet Deidier, auquel il succède.

Sa compagnie se passe de toute ingérence officielle[14]. Il déclare toutefois se référer à certaines autorisations du dey d'Alger, confirmées par lettres patentes de sa majesté[15].

En 1534, en raison du traité de paix conclu avec Charles-Quint, Moulay Hassan, sultan de Tunis, offre aux Chrétiens le monopole de la pêche au corail. De Tabarka à Bône, toute la côte est mise sous contrôle chrétien, en échange d’une redevance de 5% sur le trafic commercial versé au Trésor Public tunisien. Mais l’acte signé est difficile à exécuter car les tribus algériennes sont réfractaires aux ordres de Tunis[16].

En 1540, La Sublime Porte, du temps de Soliman le Magnifiqueer, confirme ce privilège à son allié François Ier, moyennant une redevance très importante. A la suite de ce contrat, des campagnes de pêche sont organisées avec des barques, navires à rames et à voiles latines de modestes dimensions et armées par des équipages cap corsins (originaires du Cap Corse), qui sont souvent la proie des navires barbaresques.

Le 20 octobre 1543, la Compagnie de Monet Deidier charge pour Alger 54.600 kilos de sel menu, à Marseille, en tout 65.000 kilos de sel[17].

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La Vieille Calle, ex-Bastion de France, est trop souvent confondue avec La Calle.

La fondation de Bastion de France[]

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Bastion de France au XVIIe s.. Source DU BASTION DE FRANCE À LA CALLE

Lenche et Deidier fondent le Bastion de France et des Etablissements qu'on désigne, dès lors, sous le nom de Concessions d'Afrique ou de Mazouie[18]. Le territoire des Concessions d'Afrique est compris entre le cap Roux à l'Est et la rivière Scybas (l'Oued el Kebirn des Seba), à l'Ouest.

Ils fondent d'abord dans une anse du rivage, que les musulmans nomment Bou Malek, à quelques lieues à l'Est de Bône, un comptoir de commerce et une station pour la pêche du corail, connue depuis sous le nom de Bastion de France. Son premier lou Bastadoun, c'est-à-dire, en Provençal, la petite Bastide, devenu ensuite en français bastion[19]. Ils créent la Magnifique compagnie du corail.

Monet Deidier finance son fils Carlin Deidier, mais il n'est pas cité au niveau de la fondation de Bastion de France. En 1554, Monet Deidier est Troisième Consul de Marseille. Le premier est Cosme de Monteaux, le second, Louis d'Impérial[20].

C'est certainement en partie du fait de ce Monet Deidier que mon ancêtre, son petit-fils, Pierre Rambaud devient l'un des principaux sociétaires à la création de la quatrième Compagnie du Corail de Tunisie. Comme Marseille fait le commerce avec le Levant et qu'elle bénéficie de privilège datant du bon René, se sont ses négociants qui vont organiser ce trafic de luxe[21].

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Ruines du Bastion de France (Vieille Calle).

MARIAGE ET DESCENDANCE[]

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Une Sauzède[]

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Siège de Marseille en 1524.

Monet se marie le 27 juin 1514 à Marseille à Jeanne Sauzède (ca 1490-ca 1555). Elle est la fille de Michel Sauzède (ca 1460-1529), corroyeur ou cardeur, fils d'André Sauzède, natif d'Aubenas. Il s'est marié à Marseille en 1480. Mort avant 1530. Son fils Jean Sauzède a de nombreux enfants[22]. Michel Sauzède (ca 1460-1529) figure en 1524 sur une liste de citoyens qui se sont distingués pendant le siège de Marseille par Charles de Bourbon[23]. Il est cité parmi les principaux bourgeois et marchands de Marseille[24]. Michel Sauzède teste une dernière fois le 24 mars 1529 Julien à Marseille.

Sa descendance[]

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Jeanne Sauzède et Monet Deidier sont les parents de :


Blason rambaud d'hozier

Blason des Rambaud.

  • Jeanne Deidier se marie au patron de la Sainte-Marthe, Pierre Manoly Reynier. C'est un homme aux origines modestes, mais qui doit être relativement riche car il teste six fois de 1556 à 1588. D'ailleurs cette famille Reynier connaît une rapide ascension sociale, puisque plusieurs membres de la famille Reynier-Manoly figurent dans l’Armorial de Marseille, au XVIIIe siècle. Ils sont les parents de :
    • Lucresse Reynier-Manoly (1555-1625), femme de Pierre Rambaud[25]. Nous avons un arrêt du Conseil privé, règnes de Henri III et Henri IV concernant Honoré Venture, Pierre Rambaud, Victor de Lestrade et Simon Bedarides, marchands de Marseille, agissant en leurs noms et en celui de Pierre Vieu, sieur de Noyers et d'autres associés...[26]. En juillet 1591, il est un des principaux sociétaires à la création de la quatrième Compagnie du Corail de Tunisie, fondée et dirigée par Louis d'Aix et Charles de Casaulx (1547-1596), les deux chefs de la Ligue catholique à Marseille[27].


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Thomas Lenche et Monet Deidier, s'installent aussi à La Calle. Carlin Didier succède à son père.

Blason signier

Blason des Signier de Toulon.

Carlin Deidier succède à son père en Afrique de Nord. Écuyer, il épouse Marguerite de Gonfaron par contrat du 27 juillet 1542[28]. Sa femme est la fille de Cosme, marchand bourgeois. Elle est dite veuve de Carlin Deidier, en 1567[29]. Mais c'est impossible, car il teste le 1er février 1571 à Marseille[30]. Cosme Gonfaron, son beau-père, figure, comme son grand-père maternel, sur une liste de citoyens qui se se sont distingués pendant le siège de Marseille, par Charles de Bourbon[31]. Cosme Gonfaron est le petit-fils du consul Antoine Gonfaron. Il est fils de Guillaume Gonfaron, chez qui en son temps tous les verriers de Provence se procurent les matières propres à la fabrication du verre ad faciendum vitra. Il est Troisième consul en 1528. Mort entre octobre 1548 et août 1549[32]. Carlin Deidier et Marguerite de Gonfaron sont les parents de :

    • Cosme Deidier. Ce docteur en droit civil de l'Université d'Avignon en 1585 est avocat. Il est Consul de Marseille en 1591, puis député aux États généraux de 1593, dits États de la Ligue. Comme il est envoyé à Paris par Charles de Casaulx (1547-1596), chef de la Ligue à Marseille. Cosme Deidier se marie à Marseille, le 6 janvier 1588, avec Marguerite Dupuis. Elle est la petite-fille du Capitaine Servian, considéré par l'auteur de l'Histoire mémorable, comme un des nobles et redoutables chevaliers, barons, grands capitaines. Ce Piémontais est un riche armateur marseillais, même s'il est surtout connu en tant que capitaine de la marine de Provence, au service du roi[33].

NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Encyclopédie méthodique: Commerce ..., Volume 1, Partie 2, Charles-Joseph Panckoucke (París), Panckoucke.
  2. Histoire des villes de la province de Constantine. La Calle : et documents pour servir à l'histoire des anciennes concessions françaises d'Afrique, Féraud, Laurent-Charles (1829-1888), V. Aillaud et Cie (Alger) : 1877. p. 92 et 93-94.
  3. Histoire du commerce de Marseille, Volume 3, Chambre de commerce et d'industrie de Marseille, Gaston Rambert, Plon, 1951.
  4. Histoire analytique et chronologique des actes et des délibérations du corps et du conseil de la..., Louis Mery, F. Guindon p.8.
  5. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. XIV. Des-Dug. - 1915 / par Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), C. Hérissey (Évreux) : 1903-1929, p.53.
  6. Histoire héroique et universelle de la noblesse de Provence, Volume 3, Artefeuil (pseud.?), Louis Ventre (seigneur de la Touloubre), Ernest Rozière (vicomte de), la veuve Girard; se vend chez F. Seguin, 1786.
  7. Reconstitution des familles marseillaises du XIVe au XVIe siècle, à partir des actes notariés, de François Barby.
  8. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. XIV. Des-Dug. - 1915 / par haix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), C. Hérissey (Évreux) : 1903-1929, p.53.
  9. Études d'histoire provençale, Volume 72 de Publications universitaires de lettres et sciences humaines d'Aix-en-Provence, Ophrys, 1971.
  10. Reconstitution des familles marseillaises du XIVModèle:Exp au XVIModèle:Exp siècle, à partir des actes notariés, de François Barby.
  11. Encyclopédie méthodique: Commerce ..., Volume 1, Partie 2, Charles-Joseph Panckoucke (París), Panckoucke.
  12. Histoire des villes de la province de Constantine. La Calle : et documents pour servir à l'histoire des anciennes concessions françaises d'Afrique, Féraud, Laurent-Charles (1829-1888), V. Aillaud et Cie (Alger) : 1877. p. 92 et 93-94.
  13. Reconstitution des familles marseillaises du XIVModèle:Exp au XVIModèle:Exp siècle, à partir des actes notariés, de François Barby.
  14. Questions diplomatiques et coloniales : revue de politique extérieure paraissant le 1er et le 15 de chaque mois, T26 (1908) / sous la dir. de Henri Pensa, (Paris), T 26, 1908, p.629.
  15. Mémoires, Institut historique de Provence, v.13, 1936, p.30.
  16. DU BASTION DE FRANCE À LA CALLE
  17. Histoire du commerce de Marseille, Volume 3, Chambre de commerce et d'industrie de Marseille, Gaston Rambert, Plon, 1951.
  18. Histoire des villes de la province de Constantine. La Calle : et documents pour servir à l'histoire des anciennes concessions françaises d'Afrique, Féraud, Laurent-Charles (1829-1888), V. Aillaud et Cie (Alger) : 1877. p. 92 et 93-94.
  19. Histoire des villes de la province de Constantine. La Calle : et documents pour servir à l'histoire des anciennes concessions françaises d'Afrique, Féraud, Laurent-Charles (1829-1888), V. Aillaud et Cie (Alger) : 1877. p. 92 et 93-94.
  20. Histoire analytique et chronologique des actes et des deliberations du corps et du conseil de la... Louis Mery, F. Guindon p.8.
  21. La fascination du corail, Charles Paolini, Le gerfaut, 2004.
  22. Provincia, Société de statistique, d'histoire de d'archéologie de Marseille et de Provence, 1921.
  23. Histoire analytique et chronologique des actes et des délibérations du corps et du conseil de la..., Louis Mery, F. Guindon, p.222.
  24. Provincia, Société de statistique, d'histoire de d'archéologie de Marseille et de Provence, 1926 (T6), p.213.
  25. Reconstitution des familles marseillaises du XIVModèle:Exp au XVIModèle:Exp siècle, à partir des actes notariés, de François Barby.
  26. Inventaire des arrêts du Conseil privé: (règnes de Henri III et de Henri IV). p. 252, François Dumont - 1976.
  27. Volume 14, Deutsches Historisches Institut (Paris, France), Germany (West). Bundesministerium für Bildung und Wissenschaft, Artemis Verlag, 1986.
  28. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle (1903), Chaix d'Est-Ange, Volume: 14, Évreux, C. Hérissey.
  29. Marseille au temps des troubles, 1559-1596: morphologie sociale et luttes de factions, Volume 52 de Recherches d'Histoire et de Sciences Sociales, Wolfgang Kaiser, Traduit par Florence Chaix, Editions de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 1992.
  30. Reconstitution des familles marseillaises du XIVModèle:Exp au XVIModèle:Exp siècle, à partir des actes notariés, François Barby. source: 390E-130 - f°107 - A9839 - Deed - Original.
  31. Histoire de Marseille, Augustin Fabre, Éditeur Olive, 1829, p.59.
  32. Provincia, Société de statistique, d'histoire de d'archéologie de Marseille et de Provence, 1921.
  33. La Grande Maîtresse, nef de François Ier: recherches et documents d'archives, Histoire maritime, ISSN 1285-297X, Max Guérout, Bernard Liou, Presses Paris Sorbonne, 2001, p.220.
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