Wiki Guy de Rambaud
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Sceau caluau

Sceau de Jean Caluau en 1522.

Acalu32

Angoulême du temps de la Renaissance.

Blason calluau

Blason des Caluau.

Acalu4

Caluau assiste au couronnement, de la reine Claude de France.

Jean Caluau, Calvi, Joannes Calueau, Cavelli chez Eubel, Jean Salvi chez Jean Malet[1], Calveau, est né en 1469[2], à Clichy, et est décédé le 29 juin 1522, à Lyon. Per Nykrog le dit, dans Chrétien de Troyes: romancier discutable (1996), mort le 1er juin 1521[3]. Mais il se trompe. Jean est décédé à la cour royale de Lyon[4].

Jean Caluau est un membre de la Maison Caluau. Il bâtit au niveau du château familial le grand château de l'Oisellerie. Jusqu'à sa mort en 1522 il fait partie de l'élite judiciaire qui accompagne François Ier depuis son enfance. En effet, Jean Calluau (parfois Calveau, ou Callueau) est au moins depuis 1503 conseiller des requêtes du duc de Valois, et de sa sœur Marguerite d'Angoulême. Le service des princes, puis du roi, lui procure plusieurs charges ecclésiastiques et offices royaux[5].

Jean est :

  • Licencié en droits, Chanoine de Saintes[6], puis d’Angoulême ;
  • Au service du futur roi François Ier, comme conseiller dès 1503[7], de sa soeur ainée en 1504, et sa mère depuis 1499 ;
  • Au service de Charles, duc d'Alençon, depuis 1512[8];
  • Premier abbé commendataire de l'abbaye de la Couronne (1515-1522)[9] ;
  • Le Dauphin, l'évêque local et Caluau veulent fonder une università à Angoulême[10].
  • Jehan Calvau appartient au conseil de régence de 1515[11];
  • Maître des requêtes de l'hôtel (1515-1522)[12];
  • Conseiller au Parlement de Paris (1515)[13];
  • Conseiller de Louise de Savoie, mère du roi de 1515 à 1520[14], mais aussi son aumônier[15];
  • Évêque de Senlis du 16 mars 1515 à juin 1522[16];
  • Garde des sceaux particulier du Valois (1516)
  • Membre de la Commission pour visiter les comptes des principaux officiers comptables  de (juillet 1517 à avril 1519)[17].
  • Abbé commendataire de l'abbaye de La Couture au Mans (1518-1522).
  • Membre de la Grande Ambassade en Suisse (1521-1522).


Jean Caluau a un grand crédit par la puissante protection de Louise de Savoie, mère du roi. Il jette les bases de la fortune de la Maison Caluau. En même temps il fait commencer dans le château familial le grand bâtiment qui regarde le nord et élever cette élégante et gracieuse tour ronde qui en décore l'extrémité orientale. Le château de l'Oisellerie, avec ses adjonctions successives au cours du XVIe siècle, illustre l'ascension de la Maison Caluau[18].

Très riche il prête de l'argent au roi[19]. Le roi lui en est très reconnaissant. C'est un familier de sa cour[20]. Avant son avènement il est l'un de ses plus influents conseillers[21]. Comme ambassadeur du roi il participe à des réunions à Amboise qui vont aboutir au Concordat de 1516[22].

Caluau assiste au couronnement, le dimanche 10 mai 1517, de la reine Claude de France (1499-1524) et est, quelque temps après, choisi comme arbitre dans le procès de Barbe du Bois, veuve de François, comte de La Rochefoucauld, parrain de François Ier, couple à l’origine des Marquis de Montendre, Ducs de La Rochefoucauld-Doudeauville et des Montendre-Longchamps[23].

Jean Caluau participe à l'entrevue du Camp du Drap d'or en 1520[24].

Jean fait partie de la grande ambassade en Suisse de René, bâtard de Savoie, de décembre 1521 à février 1522. Il meurt à son retour de Rome, à la cour à Lyon[25].




Acalu9

Jean Caluau participe à l'entrevue du Camp du Drap d'or en 1520.






SA FAMILLE[]

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La Maison Caluau[]

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Oisellerie

Château de l'Oisellerie.

Blason lambertie

Blason de sa belle-sœur, une Lambertie.

Fumé hotel

Hôtel des Fumé à Poitiers.

Jean Caluau est un membre de la Maison Caluau, famille de la noblesse échevinale d’Angoulême, qui possède, entre autres biens, le fief et château de l'Oisellerie, près d'Angoulême. Elle doit son élévation sous le règne de François Ier au fait qu'Arnaud Caluau de l’Oisellerie, dont Jean est le troisième fils[26], fait construire l'Oisellerie, et est procureur général de Louise de Savoie, mère du roi[27].

Jean est le frère de Guillaume Caluau de l'Oisellerie, marié à Héliette de Lambertye, de la Maison Lambertye qui tient de temps immémoriaux un des premiers rangs dans la noblesse du Périgord. Guillaume Caluau de l'Oisellerie est :

  • Magistrat
  • Conseiller au corps de ville d’Angoulême en 1508;
  • Trois fois maire en 1509/1510, en 1517/1518, et en 1530,
  • Échevin de 1539 à 1583
  • Lieutenant général de la sénéchaussée d'Angoumois.
  • Procureur de feu Madame en Angoumois

Guillaume Caluau de l'Oisellerie se veut poète. Il est l'auteur de plusieurs acrostiches : à propos de la naissance des enfants du roi François Ier, et de la visite de la reine et des enfants du roi à Angoulême, en juillet 1530, et d'un autre, où il fait son propre éloge sous le pseudonyme de Louis Estivalle[28].

Son neveu, François Caluau (1518-1574), fils de Guillaume Caluau de l'Oisellerie, écuyer, est aussi seigneur de l'Oisellerie et du Plessis et maître-d'hôtel ordinaire de la reine, valet de chambre du roi. Il épouse demoiselle Marguerite Royer, écuyer, seigneur de la Roque-Saint-Emilion, près Libourne[29].

Sa nièce, Héliette Caluau, fille de Guillaume Caluau de l'Oisellerie se marie en 1538 avec Nicolas Fumé de La Perrière, Enquêteur en Poitou, Maire de Poitiers en 1546.

Un Jean Calueau, autre neveu, fils d'André est député du clergé de la Sénéchaussée d’Angoumois aux Etats généraux de Blois, en 1576 et 1588. Il est Révérend et archidiacre de l’église d’Angoulême, puis aumônier ordinaire de Catherine de Médicis [30].

Ses héritiers vont devoir faire de nombreux procès au Trésor royal qui à sa mort récupère ses biens[31].


Les Caluau portent : d'azur chargé d'un croissant d'argent et d'une étoile de même. Cet écusson se trouve sur les cheminées, et, à l'angle du pignon, un chien lui sert de support[32]. Le blason de ses descendants du fait du château et de la terre de L'Oisellerie est différent : D'azur à deux étoiles d'argent, au croissant de même en pointe, et au chef de gueules chargé d'un vol d'argent. La Devise : prius mori[33].

On retrouve cette famille encore illustre en Picardie au XIXModèle:Exp siècle.



Maison de Calhau
│ ???
│
Étienne Caluau, prévôt d'Angoulême, en 1463
│ ???
│
Arnauld Caluau de l'oisellerie
   ∞ ??? 
   │
   ├── André Caluau, échevin en 1518
   │  ∞ ???
   │  │
   │  ├── Jean Calueau (1500-1584)
   │   
   ├── Jean Caluau (1469-1522)
   │
   ├── Guillaume Caluau de l'Oisellerie
      ∞ 1516 Héliette de Lambertye
      │
      ├── François Caluau (1518-1574)
      │  ∞ 1565 Marguerite Royer de La Roque
      │  │  
      │  ├── René de Caluau, vicomte
      │    ∞ Marguerite de Lamarthonie
      │    │  
      │    ├── Gaston de Caluau 
      │      ∞ N des Ruaulx
      │      │  
      │      ├── Jean de Caluau, vicomte
      │        ∞ 1642 Anne du Tillet
      │         
      ├── Héliette de Caluau 
      │ ∞ 1538 Nicolas Fumé de La Perrière
        │
        ├── Jeanne Fumé 
          ∞ Martin Maubué de Vernay   
          │
          ├── Françoise Maubué 
            ∞ 1578 Joseph Le Proust de La Sellounière
            │
            ├── François Le Proust de La Sellounière 
              ∞ 1608 Françoise Barbarin (branche des Barberini)
              │
              ├── Estienne Le Proust de La Varenne 
                ∞ 1646 Marguerite Vergne (1622-1702)
                │
                ├── Jean Le Proust des Varennes (1654-1738) 
                   ∞ 1675 Catherine Michel
                   │
                   ├── Pierre Le Proux de La Rivière (1676-1735) 
                     ∞ 1712 Claude Elisabeth Chamion
                     │
                     ├── Pierre Éloy Le Proux de La Rivière 
                       ∞ 1741 Marie Agathe Mora (1720-1802)
                       │
                       ├── Agathe Le Proux de La Rivière
                         ∞ 1763 Louis Melchior Mottet
                         │
                         ├── Agathe Mottet (1764-1853)
                           ∞ 1785 Benoît de Rambaud



Acalu23

Angoulesme.



Le château de l'Oisellerie[]

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Oisellerie 1

Entrée du château de l'Oisellerie.

Acalu6

Partie Renaissance du château de l'Oisellerie.

Le château de l'Oisellerie est bâti à partir de 1498 pour Arnaud Caluau, procureur général du comté d’Angoulême, puis continué au début du XV{{}}e siècle (entre 1516 et 1522) pour Jean[34].

Il est composé d'un corps de logis flanqué à l'est d'une tour ronde et à l'ouest d'un grand pavillon carré, est bâti, selon Vigier de la Pile, par Jean Caluau, évêque de Senlis et abbé de La Couronne. La chapelle occupe la partie de l'ouest du château. Elle n'a rien de remarquable qu'un autel soutenu par quatre piles, dans le genre de celui du château de Fontguyon, mais décoré avec moins de goût. Deux jolies verrières à une des fenêtres du grand château représentent les armes des Caluau; dans l'une, les armes sont celles d'Arnauld Caluau de l'oisellerie ; dans l'autre, ce sont les môme armes, mais augmentées d'un chef cousu de gueules au vol d'argent.

Les descendants d'Arnauld modifient l'écusson primitif de la famille pour rendre parlantes les armes des seigneurs de l'Oisellerie. Les écussons se trouvent au milieu d'un encadrement couvert de jolies arabesques. Ces verrières sont d'un bel effet; elles portent les initiales de l'artiste qui les a peintes : L. B.

Dans le jardin, une fontaine très abondante est décorée avec goût. Les eaux sont reçues dans un bassin orné de sculptures. On y voit les armoiries des Caluau et celles des Lambertye, des Desruaux, familles avec lesquels les Caluau sont alliés[35].

C'est Guillaume Caluau de l'Oisellerie qui fait modifier et embellir le château de l'Oisellerie en ajoutant une galerie ouverte surmontée de lucarnes pour relier un logis à pignon du XVModèle:Exp siècle à une aile perpendiculaire bien dans le goût du XVIModèle:Exp siècle[36].



Acalu8

Château de l'Oisellerie.





BIOGRAPHIE[]

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Acalu21

Cathédrale d'Angoulême.

Jean Caluau, fils de Arnault Caluau, procureur de très haulte et puissante princesse madame la contesse d'Engoulesme, est licencié en droits d'abord chanoine de Saintes, puis d’Angoulême [37]. Maistre Jehan Calueau est chargé envoyé par le maire et la comtesse d’Angoulême de contrôler des comptes début mai 1499[38].

Jean est à cette date déjà conseiller de la comtesse d’Angoulême. Il signe des comptes de son maire en 1500.

Des lettres d'Anne de Bretagne, à la comtesse d'Angoulême, Louise de Savoie, accordent à la reine de France (1499-1514) le droit de juint sur le sel et les droits sur le port saunier de Cognac, à la charge de payer à la comtesse d'Angoulême annuellement la somme de deux mille livres tournois, et cela jusqu'à ce que le procès pendant entre lesdites dames soit jugé par le grand Conseil, le 19 août 1500. Maistre Jehan Calueau, au nom et comme procureur de nostre très chère et bien amee cousine la comtesse d'Angolesme, comme ayans la tutelle, garde et gouvernement et administradon de nostre très cher et très ame cousin Francois, duc de Vallois et comte dudit Angolesme.... Jean est dit honnourable homme et saige maistre Jehan Calueau, licencie es droitz, procureur de haulte et puissante dame madame Loyse, comtesse d'Angolesme... premier maistre des requestes...[39].

Jean signe avec Louise de Savoie, en 1507, les lettres patentes portant organisation de la mairie de Cognac[40].



Conseiller des princes[]

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Conseiller du Dauphin (avant 1503-1515)[]

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Acalu10

François d'Angoulême, futur François Ier.

Nous savons par le fragment d'un compte des gages des officiers de Mr le duc de Valois, datant de 1503 que Jehan Caluau est déjà son conseiller[41]. Le Dauphin n'a que neuf ans.

Le mercredi 13 novembre 1504. Jean Caleau, conseiller du comte d'Angoulême, expose que, madame d'Angoulême ne peut sortir du château, à cause de l'état de sa santé dont un médecin peut justifier. Il offre défaire complètement évacuer le château d'Amboise pendant la confrontation, pour le procès du Maréchal de Gié[42].

Avant l'avènement du roi en 1515, il est un de ses plus influents conseillers du roi François Ier[43]. Mais il conseille aussi Charles IV, duc d'Alençon (1489-1525).

Les maîtres des requêtes sont utilisés pour des missions judiciaires, financières, militaires, diplomatiques et en province. Toutefois, leur présence au Conseil du matin est tout à fait exceptionnelle. Tout au plus peut-on retenir le nom de certains d’entre eux qui semblent avoir été un peu plus présents que les autres. On retient notamment les noms de Jean Caluau, Jean de Langeac, Claude Dodieu, Lazare de Baif ou Charles de Marillac[44].

On observe une évolution dans les origines géographiques des conseillers de François IIer au cours du règne. Au début, le Conseil est partiellement affecté par les origines des Valois d’Angoulême (Artus et Guillaume Gouffier, Jean Caluau, Louis de La Tremoille, Philippe Chabot pour la partie Angoulême ; Louise de Savoie et René de Savoie pour la partie Savoie)[45].

Le Catalogue des actes de François Ier mentionne Jean Caluau (ou Calluau) et nous dit qu'il est maître des requêtes de l'hôtel alors que le prince est duc d'Angoulême (depuis début janvier 1515). Il succède à Claude de Seyssel (1450-1520), conseiller et maître des requêtes de Louis XII[46].



Maître des requêtes de Madame d'Angoulême (avant 1504)[]

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Acalu11

Marguerite de Valois-Angoulême (1492-1549), sœur de François.

Jean Caluau est Maître des requêtes en 1504 de Marguerite de Valois-Angoulême (1492-1549), sœur de François :

Le xxvje jour du mois de mars, l'an xv° iiij (1504), me suis présenté au château d’Amboise par-devers et à la personne de Me Jean Caluau, Me des requestes de madame d’Angoulesme, ouquel, en parlant à sa personne, l'ay ajourné à la requeste dudit de Rohan à être et soy comparoir par-devant vous mesdits seigneurs à trois heures après midi d’iceluy jour, en l'ostellerie où pend pour enseigne l’image de saint Martin, ès dits fauxbourgs de Saint-Denis de ladite ville d'Amboise, pour jurer de dire, déposer et porter bon et loial témoignage de vérité, etc[47].
... et dès l'heure alla iceluy du Reffuge par-devers madite dame d'Angoulesme, et peu après nous amena ladite demoiselle Françoise en une des ‘salles dudit chasteau, laquelle, en la présence dudit Maudon et absence dudit procureur général, fîmes jurer comme les précédents témoins; et depuis par ledit maître Jean Caluau, Me des requestes de madite dame, nous fut dit que madite dame luy avoit donné charge de nous amener, si bon nous sembloit, par-devers lesdites de Fléac. et de Polignac,qui étoient en leurs chambres malades, pour et affin de voir si étoient en disposition de pouvoir déposer; auquel fimes réponse qu’étions mauvais médecins pour nous connaître en telles affaires, et dîmes audit de Maudon quey allast s’il vouloit pourvoir leur disposition, afin de nous requérir, icelles veuës, ce qu’il verroit à faire[48].



Déposition de Jean Caluau, Maître des requêtes de Madame d'Angoulême (1505)[]

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Du XVIIIModèle:Exp jour d'avril, a Blois, par nous, de Luynes et Buynart.

Maistre Jehan Calveau maistre des requestes de l'ostel de madame d'Angoulesme, aagé de trente six ans ou environ, tesmoing produict par le procureur general du Roy, sur les IIIModèle:Exp, depuis le mot: tellement que alla Pierre; VIIIModèle:Exp depuis le mot: et comme celle; IXeModèle:Exp, depuis le mot mais luy a tousjours; XIIModèle:Exp, depuis le mot on scet assez, jusques au mot: et que ledit de Rohan, et depuis le mot et luy a dit et communicqué, jusques au mot: dont le Roy; et XIXModèle:Exp articles des addictions dudit procureur contre messire Pierre de Rohan[49].
Dit et deppose, apres serment par luy fait de dire verité, que, l'an mil cinq cens et ung, ou environ, autrement du temps n'est recors, madicte dame d'Angoulesme dist a luy qui deppose que ledit de Rohan luy avoit fait requeste de lui donner les ventes et honneurs qu'estoient deux a ladite dame a cause de l'achapt de la fouretz d'Estampes, que ledit de Rohan avoit achaptée d'ung nommé messire Ardouyn de Maillé, avec la seigneurie de Fontenay : et disoit ledit de Rohan, ainsi que madicte dame dist audit depposant, que, en l'achapt par luy fait de ladite terre de Fontenay, ladite fouretz d'Estampes, qui estoit mouvant du fief de madite dame a cause de sa chastellenye de

Chizé, avoit esté estimée de IVModèle:Exp mil escuz; et commanda madicte dame audit depposant faire la despeche audit de Rohan desdits ventes et honneurs qu'elle avoit donnéez audit de Rohan qui estoit la sixieme partie desdits quatre mil escuz; et ledit depposant dicta ladite despeche a ung des secretaires de madite dame, qui, depuis, la fist despecher: et est recors ledit deposant que, peu apres ladite despeche, les officiers de madicte dame en ladicte chatellanie de Chysé saisisent et mirent en la main de madicte dame ladite forestz d'Estampes, pour ce qu'ilz disoient que ledit de Rohan devoit la tierce partie du revenu de l'année de ladite fourest, dont ledit de Rohan escripvit a madite dame et audit depposant; et, par le commandement de madite dame, luy qui deppose luy fit fere la despeche du don de la tierce part et de tout et tel droit qui, a cause dudit achapt, pouvoit conpeter et apartenir a madite dame; et luy fit ladicte dame lesdits dons, bien liberallement ainsi que ledit depposant vid[50].

Dit plus ledit depposant que, peu apres lesdits dons ainsi faitz, comme dessus a depposé, ledit de Rohan fut convenu par ung des lignagers dudit Ardouyn de Mailhé, en matiere de retraict; et en parla ledit de Rohan a madite dame et depuis, luy qui deppose, par ordonnance de madicte dame, laquelle commanda audit depposant entendre diligemment allafere dudit de Rohan, et luy fere tout le pleisir et service que pourroit faire, et luy fit ledit depposant memoires pour empescher ledit retraict, qui furent baillez a maistre Jehan Picard, secrétaire dudit de Rohan[51].



Au service de Charles, duc d'Alençon (1512)[]

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Acalu12

Charles IV, duc d'Alençon.

Jean Caluau est au service de Charles IV, duc d'Alençon (1489-1525) depuis 1512[52]. Charles IV de Valois, duc d’Alençon (1489 - 1525 à Lyon), est un prince de sang de la maison des Valois. Il est le beau-frère du roi François Ier depuis 1509 et son plus proche héritier dans l'ordre de succession au trône de France.

Jean Caluau est l'un des trois conseillers des d'Alençon, en 1512. Il touche 120 livres tournois de gages[53].

Charles IV épouse, en effet, en 1509, Marguerite d'Angoulême, fille de Charles d’Orléans, comte d'Angoulême, et de Louise de Savoie, sœur aînée de François Ier. C'est certainement du fait de ce mariage avec la fille de Louise de Savoie qu'il devient un conseiller de Charles IV, duc d'Alençon. Son père, Arnauld Caluau de l'oisellerie est procureur général de la comté d'Angoulême, conseiller du corps de ville d'Angoulême, maire et échevin en 1501/1503[54].

Jean est procureur-général de Louise de Savoie[55]. Caluau a la confiance de Louise de Savoie, qui le convoque fréquemment à son Conseil (1515-1516)[56].



Acalu13

Château d'Amboise.




Conseiller du roi[]

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Conseiller du roi et Maître des requêtes (1515-1522)[]

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Acalu2

Claude de Seyssel présentant au roi Louis XII la traduction en français de Thucydide.

Acalu14

Reliure livre à Maistre Jehan Calluau premier maistre des requestes de Mons.r

Acalu26

Des cas des nobles hommes et femmes représentant un lit de justice au parlement de Paris, tenu par Charles VII de France. Vers 1450.

Acalu17

Guillaume Budé succède à Caluau comme Maître des Requêtes.

Acalu22

Caluau est nommé arbitre au sujet de l'héritage de la châtellenie de La Rochefoucauld (1517).

La mère du roi, Louise de Savoie, maintient et soutient au Conseil Florimond Robertet et Semblançay, mais introduit également Artus Gouffier, François de Tournon, Jean Caluau, Jean de Selve, Philibert Babou, Jean Brinon et Gilbert Bayard, soit 17 % des principaux conseillers du règne[57].

En 1515, les principaux conseillers du roi sont Louise de Savoie, Artus Gouffier, Antoine Duprat, Florimond Robertet, Neufville, Jean Caluau, Semblançay, René de Savoie, La Palice, La Trémoille[58].

Jean Calueau, ou Calveau, est désigné comme maître des requêtes. Dans un acte daté d'Avignon du 9 février 1516, Jean Calveau prend le titre de maître des requêtes. On a les Lettres de réception du serment de fidélité au roi de Jean Caluau, maître des requêtes de l'hôtel, à Lyon, le 16 mars 1516[59]. l touche comme maître des requêtes 170 livres tournois de gages en 1517[60].

Dans une lettre à Erasme, Guillaume Budé (1467-1540) indique qu'il lui succède comme Maître des requêtes. La décision est entérinée par le Parlement le 21 août 1522[61].

Il est aussi Conseiller au Parlement de Paris (1515)[62].

Permission au duc d'Alençon de tenir un échiquier à Alençon,et commission à quatre conseillers au Parlement de Paris, dont Caluau, pour y assister. Lyon, 20 mars 1515[63].

Commission au sieur de La Martinière, président au Parlement de Paris, et à Jean Caluau, maître des requêtes, pour juger un différend survenu entre le Parlement et le sénéchal de Provence. Avignon, 9 février 1515[64].

Commission à Jean Calveau (aliàs Calluau), évêque de Senlis, maître des requêtes de l'hôtel, pour aller siéger aux Grands jours qui se tiendront à Poitiers, du 12 septembre au 10 novembre. Corbeil, 10 août 1519[65]. Les Grands Jours sont, sous l'Ancien Régime, des sessions extraordinaires tenues par les parlements en dehors de leur siège ordinaire, dans des villes secondaires éloignées de celui-ci afin d'offrir un recours accessible aux justiciables et de réprimer les abus, spécialement après des périodes de troubles.

Conseiller du Parlement de Paris le 16 janvier 1515[66].

Nous, René, bastard de Savoye, conte de Villars et de Tende, grand seneschal et gouverneur de Prouvence, Mondot de la Marthonie, chevalier, premier président en la court de parlement a Paris, et Jehan Caluau, maystre des requestes ordinaire de l'hostel du roy, commissaires en ceste partie a nous pour le bien de la justice et soublaigement des subgectz du dit seigneur au dit pays, ordonne sur les articles et remonstrances a nous faictes par les gens des trois estatz d'icellui pays de Prouvence, ainsi et par la forme et maniéré qu'il est contenu en la fin de chacun des dits articles. En tesmoing de ce, avons signé de noz mains ces présentes, le XXIIe jour de fevrier, l'an mil cinq cens et quinze. Le bastard de Savoye. De la Martonie. Caluau[67].

Comme ambassadeur du roi il participe avec Jacques Olivier, troisième président au Parlement, à des réunions à Amboise qui vont aboutir au Concordat de 1516[68].

Membre de la Commission pour visiter les comptes des principaux officiers comptables (de juillet 1517 à avril 1519)[69].

Le 19 mai 1517, nous apprend Barrillon, le roi quitte Paris et y laisse monsr le chancelier, le bastard de Savoye et les quatre généraulx de France pour visiter les comptes des principaux officiers comptables affin de scavoir si on pourroit trouver quelques restes.

La commission se met rapidement au travail. On ignore sa composition complète, mais on sait qu’elle comprend, outre René de Savoie, l’évêque de Senlis Jean Calvau, Gilles Berthelot, maître de la Chambre des comptes, Jehan Brinon et Anthoine Vachot, tous deux auditeurs et un certain Bertrand Gontard. Parmi les généraux, seule est attestée la participation d’Henri Bohier, qui travaille au sein de cette instance de juillet 1517 à avril 1519. Celle-ci fonctionne donc au moins pendant vingt et un mois.

Jean est choisi comme arbitre dans le procès de Barbe du Bois, veuve de François, comte de La Rochefoucauld, parrain de François Ier, couple à l’origine des Marquis de Montendre, Ducs de La Rochefoucauld-Doudeauville et des Montendre-Longchamps[70]. Il s'agit d'une transaction au sujet de la succession de François, comte de La Rochefoucauld, décédé en 1516, et de Barbe du Bois, sa femme, modifiant l’accord conclu au château d’Amboise le 27 janvier 1517, entre Joachim de Chabannes, chevalier, baron de Rochefort en Auvergne et de Curton, tant pour lui que pour Claude de La Rochefoucauld, sa femme, d’une part ; Anne de Polignac, veuve de François II, comte de La Rochefoucauld, Hubert de la Rochefoucauld, baron de Marthon et de Girac, d’autre part : ceux-ci assignent à ladite Claude chacun 200 livres de rente en droit de châtellenie, dont 100 rachetables dans trois ans, la première sur la châtellenie de La Rochefoucauld, le second sur la baronnie de Cellefrouin (9 octobre).



Les grands jours de Poitou[]

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Acalu16

Millénaire de Sainte Croix de Poitiers.

La bibliothèque canonique: contenant par ordre alphabétique toutes les matières ecclesiastiques et bénéficiales nous dit que :

Es grands jours de Poitou, qu'on avoit tenu a Poitiers l'an 1519 aucuns de Messieurs de la Cour de Parlement avoient commencé la reformation des Religieuses du monastère de sainte Croix & du monastère de la Trinité dudit Poitiers. Et incontinent aprés que le Roy François I & la seigneurie s'en furent allez de Poitiers. Monsieur Jean Calvau, lors Evefque de Senlis, poursuivit ladite reformation : & par force & violence les deux Abbesses defdits deux Monastères furent suspendues de leurs dignitez Abbatiales, et amenées en autres Monastères reformez, avec autres Religieuses : qui ne fut fans grands douleurs desdites Dames Religieuses; chofe piteuse à voir, car lesdites Abbesses estoient de bonnes & grosses maisons: sçavoir est, celle de la Trinité, de la maison d'Amboife, & celle de sainte Croix, de la maison de Condé. Et si estoient icelles Abbesses Dames vertueuses, chastes, pudiques, & charitables, faisans aumofnes publiques & particulières chacun jour : en forte que les pauvres mendians estoient par elles nourris, les malades confortez & visitez d'aumosnes secrètes, les pupilles entretenus, & les veuves secourues en leurs pauvretez, & n'avoit esté sçeu qu'en leurs Monastères eussent esté faites choses dissolues ne fcandaleuses[71].



Conseiller de Louise de Savoie (1515-1520)[]

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Acalu3

Louise de Savoie.

Jean Caluau est Conseiller de Louise de Savoie, mère du roi de 1515 à 1520[72].

Caluau a la confiance de Louise de Savoie, qui le convoque à son Conseil (1515-1516), et le charge (ce n'est pas peu dire) de tractations intéressant son douaire (1518-1520), conjointement avec le Bâtard de Savoie[73]. La reine-mère a un douaire très complet : Maine et Anjou (aides, tailles, domaine), Amboise, Epernay, Romoranlin, etc.). Son fils lui fait de fréquentes largesses : en 1517, par exemple, il lui abandonne les restes du receveur général de Languedoc; elle a aussi le profit des confirmations d'office (300.000 écus, d'après l'ambassadeur florentin)... Et c'est ainsi que de 1518 à 1520, l'évêque de Senlis, Jean Caluau, et le Bâtard de Savoie composent avec les procureurs de Villeneuve-de-Rouergue, du Mont Saint-Michel, d'Angle, de Salon, et des boulangers de Pontoise[74].

Jean Caluau est aussi son aumônier[75].



Garde des sceaux particulier du Valois (1516)[]

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Acalu33

Portrait de Charles IV de Bourbon, duc de Vendôme (1489—1536).

François Ier conserve pendant deux ans, le domaine & la seigneurie du Duché de Valois, après son avènement à la Couronne, depuis le premier janvier 1515, jusqu'au vingt-huit décembre 1516.

Par ses Lettres du dix-huit février 1515, il nomme Gouverneur du Valois & de l'Isle de France, Charles de Bourbon Comte de Vendôme. Cette charge ne doit pas être confondue avec celle de Bailly Gouverneur. Charles conserve son Gouvernement jusqu'à la fin de l'année 1519. Le Roi en dispose en faveur de François de Bourbon, comte de Saint-Pol, frère du Ccmte de Vendôme. Les provisions lui en sont expédiées au château de Cheverny, le seize décembre 1519.

Le Roi avoit alors un Garde des sceaux particulier, pour son Duché de Valois. Jean Caluau Maître des requêtes, est dépositaire de ces sceaux en 1516. Ils lui ont été confiés, à cause de son rare mérite. Il jouit alors des deux abbayes Saint-Pierre de la Couture & La Couronne[76].


Membre de la Grande Ambassade en Suisse (1521-1522)[]

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ACALU

Le Grand Bâtard de Savoie.

Jean Caluau en 1519

règle les litiges entre Charles de Savoie et son demi-frère, René de Savoie, dit le Grand Bâtard de Savoie. Ce sont là des affaires importantes pour François Ier et la Savoie, mais aussi des affaites de familles. Cela nécessite un serviteur du royaume habile et discret[77].

Jean Caluau en 1519 est Conseiller du roi et Maître des requêtes de René de Savoie, selon la Correspondance de Marguerite D'angouleme.

Jean Caluau participe à l'entrevue du Camp du Drap d'or en 1520[78].

Par des lettres de créance, datées de Paris, le 15 décembre 1521, et postérieures de quelques jours au départ de la grande ambassade, François Ier accrédite auprès du Corps helvétique son oncle, René de Savoie, dit le Grand Bâtard de Savoie, comte de Villars et de Tende, grand-maître de France, ses cousins, les Srs de La Palisse, maréchal, et le comte de Vauguère, grant escuier, Galeas Visconti, chevalier de l'ordre, Jean Caluau, évêque de Senlis, Henri Bohier, général des finances de Languedoc, et autres noz ambassadeurs et déléguez. Parmi ces derniers, figurent en première ligne le Sr de la Rochepot et le capitaine Jean de Diesbach, arrivés en Suisse quinze jours avant leurs collègues, Antoine de Lamet, déjà chargé d'une mission aux Ligues depuis plusieurs mois, Jean Morèlet du Museau, trésorier des guerres, René du Chesnel, bailli de Touraine, Jacques Ragueneau, receveur des tailles de Poitou, André Le Roy, et plusieurs personnages de moindre importance[79].

Jean Caluau est en Suisse le 29 décembre 1521. Reçu le 1er janvier 1522. Le but est demander des secours aux Confédérés en vue de la reconquête de la Lombardie.

Il retourne en France en février 1522, puis il va à Rome. Il meurt le 29 juin 1522 à la cour royale de Lyon[80].


Lettre du bâtard de Savoie, de Chabannes, de Galéas de Saint-Seurin et de Jean Caluau, évêque de Senlis, à François Ier, l'informant qu'ils se hâtent pour rejoindre le plus tôt possible « Messieurs des Ligues » suisses ; La Brelle.



Créancier du roi[]

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Acalu18

Le "Roi-Chevalier", entouré de sa cour.

Les comptes d'Outreseine de 1513-7 sont clos. Jean Caluau et Bernard Gontard sont créanciers de 76.000 livres tournois pour la trésorerie du roi avant son avènement[81].

Il continue ses prêts très généreux au roi[82].

Lettres ordonnant qu'il sera baillé et, délivré à l'évêque et au chapitre de Senlis une somme de 6,000 livres; tournois autrefois prêtée au roi en deux versements faits, les années 1518 et 1521, A Lambert Meigret, alors trésorier de l'extraordinaire des guerres, par feu Jean Caluau, ancien évêque de Senlis qui a légué ladite somme par son testament A son successeur, Guillaume Petit, et audit chapitre, pour être employés aux réparations de la cathédrale dé Senlis. Paris, 5 août 1534[83].

Les ecclésiastiques bénéficiaires de ses dons, comme ses héritiers, vont avoir beaucoup de mal à être remboursés de ses prêts au roi[84].



Acalu5

Écu de France couronné de François Ier (valeur trois livres tournois).





Charges ecclésiastiques[]

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Abbé commendataire de l'abbaye de La Couronne (1514-1522)[]

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Acalu7

Abbaye de la Couronne à côté d'Angoulême.

Jean IV Caluau est le 35Modèle:Exp abbé de La Couronne et 1er commendataire[85]. Pourtant il appartient au clergé séculier et doit être en procès quatre années de suite contre un infirmier élu pas ses frères, puis transiger[86].

Le service de la famille royale fait qu'il a; là encore, le soutien du roi[87]. La bulle du Pape du 23 avril 1515 confirme cet accord[88].

Jean Caluau se met en possession de l'abbaye. L'abbé touche d'importants secours du roi et sa mère. Il fait d’importants travaux dans cette dernière abbaye. Il fait travailler aussi aux réparations de l’église de La Couronne et à l’achèvement de l’hôtel abbatial[89].

Jean Caluau fait élever un jubé :

abbatialis mensae reditus in usum monasterii convertit ; utramque ecclesiae aram (ut vocant) et cancellum erexit, et, positis chorum inter et altare lapideis mirae molis et operis columnis quatuor, fornices totumque suffulsit aediflcium[90].



Évêque de Senlis (1515-1522)[]

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Acal0

Jean est un protégé de Louise de Savoie.

Acalu15

Cathédrale de Senlis (extrémité méridionale du transept).

Acalu20

Senlis, l'ancien évêché.

Acalu44

Cathédrale de Senlis.

Acalu42

Il est jusqu'à abbé commenditaire de l'abbaye de La Couronne (XVIIe siècle).

Acalu43

Ruines de l'abbaye de La Victoire, près Senlis.

Après la mort de Charles de Blanchefort, évêque de Senlis, arrivée le 29 août 1515, le chapitre envoie une députation en cour pour en faire part au roi ou à la duchesse d'Angoulême, sa mère et régente, et demander leur agrément pour l'élection de son successeur.

La réponse de la régente, adressée au chapitre, lui désigne Jean Caluau, qui est élu. Le concordat de Bologne en 1516 confirme que ce n'est plus le chapitre qui désigne son évêque. Déjà dans le cas de Caluau la duchesse envoie à Senlis de grands officiers de la couronne, dont Jacques Olivier, le Président du Parlement, ou Roger Barme, l'avocat du roi pour exercer une pression sur les chanoines[91].


Lettre adressée par la Régente au Chapitre de Senlis, le 5 octobre 1515.

A nos chers et bien amés les Doyen, Chanoines et Chappitre de Senlis. De par la duchesse d'Angoulmoys et d'Anjou, Régente en Fiance.

Chers et bien amez. Maistre Michel Péan, l'un de vos confrères, est venu devers nous, lequel nous a dit et certifié le déceps et trespas de vostre feu évesque et pasteur, dont sommes desplaisans, car c'estoit ung très bon, notable et vertueulx personnaige, en nous advertissant du jour par vous assigné pour procéder à l'ellection de vostre futur évesque. Et, auparavant la venue de vostre dit confrère, avions esté advertie dudit trespas, et vous avons escript le vouloir, désir et singulière affection que le Roy, nostre seigneur et fllz et nous avons à ce que nostré amé et féal Conseiller et Maistre des Requestes ordinaire de nostre dit seigneur et fllz et de nous, Maistre Jehan Calveau, abbé de La Couronne, soit pourveu dudit évesché, comme personnage à nous agréable, et que pour les louables meurs, vertuz et mérites qui sont en sa personne, congnoissons estre pour bien régir, gouverner et administrer ledit évesché comme avez peu veoir par nos dites lettres; ce que encores avons bien voulu dire à vostre dit confrère, et remonstrer le plaisir et service que, en ce faisant vous ferez à nostre dict seigneur et fllz et à nous, et le bien qui en pourra advenir à vostre dicte église ainsi que par icelluy vostre confrère pourrez entandre vous priant croyre que, suyvant en ce l'intencion et vouloir dudit seigneur et de nous, nous mectrons peyne de faire pour vostre ditee église chose de quoy vous contanterez et congnoistres que vous recommandons ung personnage qui le mérite et beaucoup plus grant chose que n'est ceste-cy, et que pour riens ne vouldriez que ne l'eussiez pour vostre évesque et pasteur.

Chers et bien améz, Nostre Seigneur soit garde de vous. Donné à Amboise, le VModèle:Exp jour d'octobre[92].

Jean est évêque de Senlis du 6 mars 1515 à juin 1522[93] ou le 16 du même mois, selon d'autres sources[94].

Il existe des lettres de réception du serment de fidélité de Jean Caluau, évêque de Senlis, maître des requêtes de l'hôtel, pour le temporel dudit évêché. Lyon, 16 mars 1515[95].

Jean fait son entrée dans son diocèse en 1517[96]. Selon d'autres sources, les députes des seigneurs et vassaux de l'évêché, des quatre barons de Brasseuse, Pontarmé, Raray et Survilliers, le portent sur leurs épaules,le 31 janvier 1518, depuis le grit de Saint Rieul, près la chapelle de Saint-Sanctin[97]. L'archevêque de Bourges et plusieurs grands officiers de la couronne sont venus de Paris pour assister à la cérémonie.

Don pour sa vie durant à Jean de Caluau, évêque de Senlis, des revenus qui proviennent des droits perçus sur les bois de l'évêché, lorsqu'ils sont coupés et mis en vente [98].

Jean fait des dons à sa cathédrale, notamment en 1517 de riches ornements et à la Collégiale Saint-Rieul de Senlis. C'est lui qui fait les vitraux du chœur de la cathédrale[99]. Il fait don à son église de Senlis de ses plus belles chapes, chasubles et tuniques de drap d'or, ornées de ses armes. Il fait construire à ses frais les quatre grandes croisées qui éclairent le rond-point du monument.

L'évêché de Senlis est occupé au seizième siècle par des hommes supérieurs qui réunissent à la sollicitude pour les âmes une passion ardente du beau ce sont Charles de Blanchefort, Jean Caluau, Guillaume Petit et René le Rouiller[100].

En mai 1519, Jean Calveau bénit l'église de l'abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lès-Senlis[101]. Dans l'année 1519, des plaintes sont adressées à cet évêque sur le relâchement de la discipline ancienne du monastère de la Victoire. Le prélat, d'après les enquêtes prises sur les lieux, rend une sentence contre les abbé, prieur et religieux de la maison, portant suspension de toutes fonctions ecclésiastiques. Il provoque secours et assistance du bailli de Senlis pour l'exécution de la réforme qu'il croit nécessaire de rétablir dans cette circonstance. Ou sait que ces mesures sévères font cesser le désordre.



Abbé commendataire de l'abbaye de La Couture au Mans (1518-1522)[]

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Acalu

Abbaye de La Couture.

Acalu0

Fenêtres remaniées par Jean Caluau.

A la mort de Michel Bureau, François Ier oppose à Jean Bougler, prieur de Solesmes, abbé élu, son candidat, Jean Caluau, évêque de Senlis[102]. C'est une lutte inégale où le premier nommé connaît jusqu'aux cachots royaux et doit finalement s'avouer vaincu. Jean devient abbé commendataire de l'abbaye de La Couture, au Mans[103]. Pourtant le concordat de 1516 prévoie que seules les abbayes déjà en commende seront maintenues dans cet état[104].

Celui-ci fait reprendre la croisée de l'église et restaurer les croisillons nord et sud. Sa notice dans le Gallia Christiana nous apprend qu'outre la restauration du transept, il fait exécuter la clôture du chœur et élever un rétable à quatre colonnes entre le chœur et l'autel[105].

Les armes mutilées et le nom de ce bienfaiteur de La Couture se voient encore dans différents endroits du monument. On lit encore assez facilement son blason un champ chargé d'une étoile à cinq branches en cœur avec au-dessous un croissant en pointe les cornes sus haut, un chef chargé de deux ailes d'oiseau[106].

Les deux croisillons sont constitués par des murs romans des XModèle:Exp et XIModèle:Exp siècles, dont on aveugle les fenêtres. Ils sont repris et flanqués de petits contreforts au XIVModèle:Exp siècle, par l'abbé de La Couture, Jean Caluau, évêque de Senlis (1518-1522).

Dans la façade du croisillon nord, au-dessus de la grande fenêtre à meneaux ouverte au XIVModèle:Exp siècle, se trouve le blason, sculpté sur pierre (détérioré la révolution), de Jean Caluau. Écu chargé du'une étoile à cinq branches en cœur et d'un croissant, les deux cornes embrassant l'étoile, en pointe au chef chargé de deux ailes d'oiseau. Une crosse surmonte l'écu. - Une inscription, sur pierre, entourée d'une moulure, porte en capitales gothiques gravées IOHS EPS SILVANETEN. (Johannes episcopus Silvanectensis).

Le même blason, très fruste, sd trouve également au pignon du croisillon sud, au-dessus des bâtiments de l'actuelle préfecture, et aussi sur deux contreforts du même croisillon. L'écusson du contrefort du côté du jardin de la préfecture est admirablement conservé. Il est surmonté d'une crosse à volute ornée de feuillages.

Évocation,au Grand Conseil d'un procès entre Jean Bouglier, religieux de la Couture du Mans, appelant du sénéchal du Maine; et le procureur du roi en ladite sénéchaussée, d'une part, et Jean Caluau, évêque de Senlis, abbé de La Couture, et le prieur Claustral de la dite abbaye, d'autre part. 24 octobre 1518[107].



Acalu19

FDC cathédrale de Senlis.


De Diderot (discussion) février 12, 2014 à 13:01 (UTC)


Recherche documentaire : Archives municipales d’Angoulême, Gallica, Google livres...      




NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Bibliotheque d'humanisme et renaissance, Volume 34, 1972, p.285.
  2. Procédures politiques du règne de Louis XII, Maulde La Clavière, René de, Impr. nationale (Paris) 1885.
  3. Chrétien de Troyes : romancier discutable, Volume 213 de Publications romanes et françaises, ISSN 0079-7812, Per Nykrog, Librairie Droz, 1996, p.338n.
  4. Contemporaries of Erasmus: A Biographical Register of the Renaissance and Reformation, Volumes 1 à 3, Peter G. Bietenholz, Thomas Brian Deutscher, University of Toronto Press, 2003, p.245.
  5. Paris, capitale des livres: le monde des livres et de la presse à Paris, du Moyen Âge au XXe siècle, Paris bibliothèques, Frédéric Barbier, Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Bibliothèque historique de la Ville de Paris 2007, p.96.
  6. Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, J. Lefraise (Angoulême) 1887 (SER5,T9).
  7. Vente aux enchères publiques d'une collection importante de Chartes.
  8. Chrétien de Troyes : romancier discutable, Volume 213 de Publications romanes et françaises, ISSN 0079-7812, Per Nykrog, Librairie Droz, 1996, p.338n.
  9. Châteaux de France au siècle de la Renaissance, Jean Pierre Babelon, Flammarion, 1989.
  10. Histoire d'Angoulême et de ses alentours, Univers de la France et des pays francophones: Série Histoire des villes, Pierre Dubourg-Noves, Privat, 1989.
  11. L’ARGENT DU ROI, Vie et destin des institutions financières, Philippe Hamon
  12. Contemporaries of Erasmus: A Biographical Register of the Renaissance and Reformation, Volumes 1 à 3, Peter G. Bietenholz, Thomas Brian Deutscher, University of Toronto Press, 2003.
  13. La crosse et le sceptre: les prélats d'état sous François Ier et Henri VIII, Cédric Michon, Tallandier, 2008, p.295.
  14. Contemporaries of Erasmus: A Biographical Register of the Renaissance and Reformation, Volumes 1 à 3, Peter G. Bietenholz, Thomas Brian Deutscher, University of Toronto Press, 2003.
  15. Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, J. Lefraise (Angoulême) 1887 (SER5,T9).
  16. Pindare avant Ronsard: de l'émergence du grec à la publication des Quatre premiers livres des Odes de Ronsard, Volume 6 de Etudes ronsardiennes, Numéro 355 de Travaux d'humanisme et Renaissance, Jean-Eudes Girot, Librairie Droz, 2002, p.21n.
  17. L’ARGENT DU ROI, Vie et destin des institutions financières, Philippe Hamon
  18. Congrès archéologique de France, Volumes 152 à 153, Société française d'archéologie 1997.
  19. Congrès archéologique de France, Volumes 152 à 153, A. Picard et fils, 1997.
  20. Châteaux de France au siècle de la Renaissance, Jean Pierre Babelon, Flammarion, 1989.
  21. Chrétien de Troyes : romancier discutable, Volume 213 de Publications romanes et françaises, ISSN 0079-7812, Per Nykrog, Librairie Droz, 1996, p.338n.
  22. Les origines de la réforme: L'Église catholique. La crise et la Renaissance, Volume 2, Pierre Imbart de La Tour, Librairie d'Argences, 1946, p.463.
  23. Dictionnaire des dictionnaires. Lettres, sciences, arts, encyclopédie universelle. T. 7 / sous la dir. de Paul Guérin, Impr. réunies (Paris) 1895, Guérin, Paul (1830-1908). Directeur de publication.
  24. Jean Thenaud, Volume 3 de Le triumphe des vertuz, Titia J. Schuurs-Janssen, René Ernst Victor Stuip, Droz, 2007.
  25. Dictionnaire des dictionnaires. Lettres, sciences, arts, encyclopédie universelle. T. 7 / sous la dir. de Paul Guérin, Impr. réunies (Paris) 1895, Guérin, Paul (1830-1908). Directeur de publication.
  26. Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, J. Lefraise (Angoulême) 1887 (SER5,T9).
  27. Contemporaries of Erasmus: A Biographical Register of the Renaissance and Reformation, Volumes 1 à 3, Peter G. Bietenholz, Thomas Brian Deutscher, University of Toronto Press, 2003, p.245.
  28. Jacques Baudet, Dictionnaire biographique des Charentais, Paris, Le Croît vif, 2005, p.262.
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  30. Le Glaneur poitevin: revue littéraire, Pierre Amédée Brouillet, A. Dupré, 1867.
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  34. Châteaux de France au siècle de la Renaissance, Jean Pierre Babelon, Flammarion, 1989.
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  40. Le Temps du Privilège à Cognac. Le Corps de Ville de ...
  41. Vente aux enchères publiques d'une collection importante de Chartes.
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  51. Procédures politiques du règne de Louis XII, Maulde La Clavière, René de, Impr. nationale (Paris) 1885.
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  53. King's Sister - Queen of Dissent: Marguerite of Navarre (1492-1549) and Her Evangelical Network, Volume 1, Studies in medieval, Jonathan A. Reidn BRILL, 2009.
  54. Le Glaneur poitevin: revue littéraire, Pierre Amédée Brouillet, A. Dupré, 1867.
  55. Statistique monumentale de la Charente, Jean Hippolyte Michon, Derache, 1844.
  56. Bibliothèque d'humanisme et renaissance, Volume 34, 1972, p.285.
  57. Conseils et conseillers sous François Ier, Cédric MICHON.
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  59. Louise de Savoie et Claude de France à Lyon : étude sur la première régence, Emile Baux, Rey, 1902, p.12.
  60. King's Sister - Queen of Dissent: Marguerite of Navarre (1492-1549) and Her Evangelical Network, Volume 1, Studies in medieval, Jonathan A. Reidn BRILL, 2009.
  61. Pindare avant Ronsard: de l'émergence du grec à la publication des Quatre premiers livres des Odes de Ronsard, Volume 6 de Etudes ronsardiennes, Numéro 355 de Travaux d'humanisme et Renaissance, ISSN 0082-6081, Jean-Eudes Girot, Librairie Droz, 2002, p.21n.
  62. La crosse et le sceptre: les prélats d'état sous François Ier et Henri VIII, Cédric Michon, Tallandier, 2008, p.295.
  63. Catalogue des actes de François Ier, Marichal, Paul (1870-1943), : François Ier (roi de France ; 1494-1547), Impr. nationale (Paris), Tome 1.
  64. Catalogue des actes de François Ier, Marichal, Paul (1870-1943), François Ier (roi de France ; 1494-1547), Impr. nationale (Paris), Tome 1.
  65. Catalogue des actes de François Ier, Marichal, Paul (1870-1943), François Ier (roi de France ; 1494-1547), Impr. nationale (Paris), Tome 5.
  66. Contemporaries of Erasmus: A Biographical Register of the Renaissance and Reformation, Volumes 1 à 3, Peter G. Bietenholz, Thomas Brian Deutscher, University of Toronto Press, 2003, p.245.
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  69. L’ARGENT DU ROI, Vie et destin des institutions financières, Philippe Hamon
  70. Dictionnaire des dictionnaires. Lettres, sciences, arts, encyclopédie universelle. T. 7 / sous la dir. de Paul Guérin, Impr. réunies (Paris) 1895, Guérin, Paul (1830-1908). Directeur de publication.
  71. La bibliothèque canonique: contenant par ordre alphabétique toutes les matières ecclesiastiques et bénéficiales, Volume 2, Laurent Bouchel, Claude Blondeau, Guillaume De Luynes, 1689, p.100.
  72. Contemporaries of Erasmus: A Biographical Register of the Renaissance and Reformation, Volumes 1 à 3, Peter G. Bietenholz, Thomas Brian Deutscher, University of Toronto Press, 2003.
  73. Bibliothèque d'humanisme et renaissance, Volume 34, 1972, p.285.
  74. Semblançay (?-1527) : la bourgeoisie financière au début du XVIe siècle..., Spont, Alfred (1863-1899), Hachette (Paris), 1895.
  75. Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, J. Lefraise (Angoulême) 1887 (SER5,T9).
  76. Histoire du Duché de Valois par Claude Carlier, Histoire du Duché de Valois, Claude Carlier, Juillyn, 1764.
  77. King's Sister - Queen of Dissent: Marguerite of Navarre (1492-1549) and Her Evangelical Network, Volume 1, Studies in medieval, Jonathan A. Reidn BRILL, 2009.
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  79. Histoire de la représentation diplomatique de la France auprès des cantons suisses, de leurs alliés et de leurs confédérés; ouvrage publié sous les auspices des archives fédérales suisses, Rott, Edouard, Staemfli (Berne), Alcan (Paris), 1900-1935.
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  106. Eglise de Notre-Dame de la Couture au Mans
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