Wiki Guy de Rambaud
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                                      Culture d'Afanasievo

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Princesse de l'Altaï (plateau d'Ukok).

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Les rites funéraires près d'un kourgane se ressemblent en Eurasie et en Scandinavie.

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Encensoir de la culture Afanasyevskaya (RIA Novosti).

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Loulan, momie Tokharienne rousse de Xinjuang.

Le nom de la culture d'Afanasievo vient du nom du village de Afanasjeva Gora, dans la Sibérie méridionale, le bassin du Ienisseï et de celui des montagnes Afanasyevskaya. C'est une culture chalcolithique, indo-européenne, dans l'Altaï et le bassin de Khakassko-Minusinskaya, datant de 3300[1]- 2469 avant l'ère chrétienne[2]. D'un point de vue archéologique, elle dure de l'age du cuivre au début de l'âge du bronze.


Marija Gimbutas divise la culture kourgane en quatre stades et identifie trois vagues d'expansions :

  • Cultures kourgane I et II, entre -4400 et -3400 : culture de Sredny Stog
  • Culture kourgane III, entre -3500 et -2900 : Culture de Cucuteni-Trypillia
  • Culture kourgane IV, au IIIe millénaire : Culture Yamna[3].

La Culture d'Afanasievo succède à la Culture kourgane IV, du IIIe millénaire, dite Culture Yamna. Toutes les cultures des kourganes sont d'abord localisées au niveau de l'Ukraine. La culture d'Afanasievo, située près de l'Altaï, représente une étape de sa marche vers l'Est.

Les ancêtres des Samoyèdes - des Asiates - sont probablement au cours du IIIe millénaire avant l'ère chrétienne leurs voisins[4]. Par contre la culture d'Afanasievo ne disparaît pas vers -2200 submergée par une culture est-asiatique dite d'Okunievo, du Minoussinsk, comme il est parfois indiqué. D'ailleurs cette culture est antérieure à la culture indo-européenne d'Afanasievo[5].

Sur les rives du fleuve Ienisseï, en particulier dans le bassin Minoussinsk, la métallurgie progresse. Les recherches sur les objets témoignent de l'existence de trois principales cultures qui souvent se chevauchent: Afanasievo, Andronovo et Karassouk... mais surtout se succèdent.

Les porteurs de la culture d'Afanasievo disposent d'une nouvelle invention: le char de guerre léger à deux roues, tiré par des chevaux qui sont dressés pour les tracter. Ils fabriquent aussi des armes en bronze.

Ces avantages expliquent sûrement leur expansion fulgurante. Durant le IIe millénaire avant l'ère chrétienne, la culture d'Andronovo, au nord de la mer Caspienne, qui succède à la culture d'Afanasievo, domine une grande partie de l'Asie centrale, notamment la totalité du Kazakhstan, et de la Sibérie méridionale.

La civilisation d'Afanasievo dans le bassin de l'Ienisseï, au nord de l'Altaï, s'étend au sud-est et donne naissance à la culture de Keremchi, en Dzoungarie, laquelle à son tour est à l'origine de celle de Qäwrighul dans le Xinjiang . Cette dernière est à l'origine de celle des Agni-Koutchéens ou Arśi-Kuči, plus connus sous le nom de Tokhariens. Ils pénètrent dans l'ouest du bassin du Tarim. Cette idée de James Mallory comme quoi les proto-Tokhariens sont des descendants du peuple de la Culture d'Afanasievo est confirmée par la découverte de momies très anciennes, de types indo-européens, lors de fouilles à partir de 1970, certaines datant de -2000, dans le bassin du Tarim[6]. Les populations la Culture d'Afanasievo parlent deux langues indo-européennes, apparentées à celles des habitants du bassin du Tarim, encore utilisées vers la fin du Ier millénaire de notre ère. Bernard Sergent écrit que les Arśi-Kuči se sont installés dans la région du Tarim bien avant que ne commence l'expansion vers l'Asie, en provenance des mêmes régions européennes, des locuteurs des langues indo-iraniennes[7].


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R1b est l'haplogroupe le plus courant en Europe occidentale.

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LES STADES PRECEDENTS[]

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Liens entre d'autres cultures contemporaines.

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Famille et poteries de la Culture des Catacombes.

Kurgan est le turc terme pour un tumulus. Ce sont des monticules de terre et de pierres posées sur une tombe dans le contexte de l'Europe orientale et de l'Asie centrale, sans oublier ceux d'Anatolie. Les kourganes sont construits du Chalcolithique au Moyen-Âge, avec de vieilles traditions encore actives dans le sud de la Sibérie et l'Asie centrale.

Les cultures des kourganes sont divisées en différentes sous-cultures. Une pléthore de noms de lieux incluent le mot Kurgandu lac Baïkal à la mer Noire.

L'hypothèse Kurgan postule que les proto-Indo-Européens sont à l'origine de la culture Kurgan de la mer Noire et le Caucase et l'ouest de l'Oural. Elle est introduite par Marija Gimbutas en 1956 et combine les données de l'archéologie avec celles de la linguistique afin de localiser le foyer origine des proto-indo-européens[8].

Cette hypothèse a de fortes répercussions sur les études indo-européennes. Elle suppose une expansion progressive de la culture kourgane depuis son bassin originel des régions du Dniepr et de la Volga (première moitié du quatrième millénaire avant notre ère), jusqu'à embrasser la totalité de la steppe pontique (première moitié du troisième millénaire avant notre ère).

Des preuves archéologiques et linguistiques place la patrie des Indo-européens dans la région Nord du Pont. Les membres d'un groupe indo-européen (la culture Yamnaya) migrent par la suite vers les montagnes de l'Altaï occidental, où ils sont identifiables comme la culture Afanasievo.

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LA CULTURE D'AFANASIEVO[]

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Afanasjeva Gora[]

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Vallée de l'Iénisseï au sortir de l'Altaï.

Il y a des sites en Sibérie, datant de vers -22.000/-16.000 ans, où la population produit des outils très semblables à ceux des Européens. Les techniques de l'Aurignacien sont semblables aux outils provenant de sites de Buret et de Malte. En ce qui concerne le Gravettien les principaux sites de cette époque sont Tomskaya, Shestakovo, Atchinskaya, Taratchikha, Afanasjeva Gora, Shlenka, Novoselovo, Primorsk, Krasny Jar. Pour la période - 16.000/-15.000 ans le village de Afanasjeva Gora est encore cité[9]. Peut-on y voir un lien avec la Culture d'Afanasievo que l'on retrouve à Afanasjeva Gora, après la migration après 3500 avant l'ère chrétienne ?

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La longue marche[]

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Village botai.

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Reconstitution d'un visage d'un membre de la culture Botai à partir de son crâne.

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Bol en bois, IIIe millénaire avant J.-C. (RIA Novosti).

Après 3500 avant l'ère chrétienne, une partie de la population vivant dans les steppes de la Volga à l'Oural décide de marcher vers l'est. Les historiens ne savent pas pourquoi ils font ce trek de 2.000 km à travers les steppes kazakhs jusqu'aux montagnes de l'Altaï[10]. La migration afanasievo dure de 3500 à 3300 avant l'ère chrétienne.

La culture d'Afanasievo est intrusive dans la région de l'Altaï. Elle amène avec elle certains animaux domestiqués, des objets en métal, des poteries et des rites funéraires venant de la région entre la Volga et l'Oural. Cette migration est lente. Les Indo-Européens introduisent aussi l'équitation dans les steppes du nord du Kazakhstan. La culture Botai lui doit l'apprentissage de l'équitation qui permet de garder les troupeaux et chasser à cheval[11]. Jusqu'ici Les hommes de Botaï les chassent, mais ils commencent aussi à les domestiquer.

Sur les 2.000 km de leur migration, ils bâtissent seulement trois kourganes. Ces quelques emplacements des sites liés à Afanasievo situés dans les steppes et même une forêt de pins. Ils appartiennent encore à la culture Yamnaya[12]. Il est évident que les populations circulent entre l'Oural et l'Altaï avant ou après 3300 avant notre ère, ce qui fait que l'on retrouve de nombreux traits et pratiques Yamnaya dans l'Altaï.

Dans un cadre magnifique, entre les fleuves Ob et Ienisseï fleuves, la culture d'Afanasievo est apparue. Dans l'Altaï occidental et le plateau Ukok, on trouve les premières tombes de cette culture. Les migrants y rencontrent des tribus gens mongoloïdes de la ceinture forestière. Mais leurs rencontres sont rares car ces régions sont presque vides d'hommes. Toutefois la population de la taïga ouest du Lac Baïkal, en particulier, montre un mélange europoïde[13].

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Sépultures[]

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Un Kourgane de la culture afanasievo.

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Kurgan Karako 2, une des premières tombes Afanasievo dans l'Altaï.

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Reconstitution sépulture afanasjevo.

La culture est surtout connue grâce à ses sépultures qui comprennent généralement des groupes de kourganes, chacun jusqu'à 12 m de diamètre avec une bordure en pierre et couvrant une fosse fosse centrale contenant plusieurs inhumations.

Le village proto-historique de Afanasjeva Gora est situé dans le bassin du Ienisseï. Une nécropole de la culture d'Afanasievo y est fouillée. Elle est proche du village actuel de Bateni, dans l'Oblast autonome Khakass[14].

Les découvertes archéologiques ont trait à l'aménagement mobilier funéraire. Ils mettent en lumière dans ce cimetière, qui est la plus riche découverte près du mont Afanasjevo, des sépultures placées dans des enceintes circulaires construites avec des dalles de pierre. Les peintures des poteries rappellent celles de Suse et Khwarizm, comme certains petits ornements sur cuivre[15].

Cette culture d'Afanasievo s'installe en partie à la place de la culture de Kelteminar (-5500/-3500). Celle-ci correspond avec l'une des dernières étapes du Néolithique de Sibérie (la documentation la plus complète attestée dans la région du lac Baïkal, sur les rives de la rivière Angara). Les scientifiques estiment que la culture de Kelteminar est liée à la culture de la céramique Pit-peigne et appartient aux peuples finno-ougriens[16]. Donc la culture de Kelteminar (-5500/-3500) est citée comme un argument contre l'existence d'un Urheimat des langue proto-indo-européennes en Asie centrale. On va retrouver néanmoins les représentations particulières des animaux par cette culture de Kelteminar (-5500/-3500) dans l'art iranien, et cela va devenir emblématique de l'expression art des steppes[17].

Les restes et lieux de sépulture de la culture d'Afanasievo sont souvent préservés. Les premiers cimetières sont marqués en surface par des cercles en dalles de pierre. Par la suite se sont des tumulus également avec des cercles de pierres. Simples ou multiples les sépultures sont rarement rencontrés à deux lits, et avec une indication de l'inégalité des biens[18].

La photo qui suit montre une reconstitution d'un enterrement de la culture archéologique Afanasievo. Il comprend le squelette d'une femme enterrée avec des articles ménagers. Ce sont deux récipients en céramique, un Whetstone (outil de pierre pour aiguiser les couteaux). L'inhumation se passe de la façon suivante :

  • Dans la fosse creusée le cadavre est mis avec les objets qui doivent être utile dans l'au-delà.
  • Une motte de terre est érigée au-dessus ou des pierres, en fonction du terrain. C'est une structure d'enfouissement appelé kourgane.

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Reconstitution de l'enterrement d'une femme du temps de la culture d'Afanasevio

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La société[]

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La Culture d'Afanasievo est guerrière.

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La Culture d'Afanasievo de l'Altaï (Vladimir V. Mamadakov, Stepanov 1999).

La Culture d'Afanasievo, comme les autres cultures proto-indo-européennes, se caractérise par une économie surtout pastorale. L'économie consiste en l'élevage de bovins, de moutons, de chèvres et de chevaux, complétée par la chasse. L'agriculture est peu développée et ses techniques primitives. Ils vivent aussi de chasse et de cueillette[19].

Ces communautés du néolithique du sud de la Sibérie vivent autour du cours supérieur de la rivière Ob et du Ienisseï pendant le début du IIIe millénaire avant Jésus-Christ[20]. L'habitat est dispersé : de petits villages et des châteaux-forts, de grandes huttes rectangulaires[21]. Ils vivent surtout en famille et se déplacent. Pour loger ils creusent un trou dans le sol, le couvre avec une charpente des plus sommaires recouverte de peaux de bêtes[22]. La plupart du temps, la conduite des troupeaux de lieu en lieu, fait que les bergers vivent dans des tentes.

La religion consiste en des sacrifices de chevaux, le culte du feu, un Panthéon dominé par des dieux célestes et des divinités du Tonnerre[23].

Les cultures des kourganes sont patriarcales, hiérarchisées et guerrières. Elles sont fondées sur des dieux virils et guerriers. Les cultures des kourganes, comme les autres cultures indo-européennes, glorifient l'épée[24]. La culture d'Afanasievo domine militairement l'ouest de la Mongolie, le nord du Xinjiang, l'Est et le centre du Kazakhstan, avec des connexions ou des extensions au Tadjikistan et dans la région de la mer d'Aral.

des tribus mongoloïdes pénètrent dans la steppe de la Sibérie orientale et dans le bassin du Kuznetsk, à la fin du quatrième ou au début du troisième millénaire. Après avoir maîtrisé le territoire du bassin Kuznetsk et les forêts de l'Altaï, cette nouvelle population est en contact avec les éleveurs Afanasievo habitant cette région. Cette période de rencontres peut être à l'origine du déclin de la structure de clan matrilinéaire dans ses tribus mongoloïdes[25].

Au niveau des mariages l'endogamie est fréquente et outre les mariages entre cousins il existence un réseau d'allégeances et de dépendances réciproques. Les familles sont divisées en clans et en tribus. Il existe un système de chefferies, une hiérarchie plaçant au sommet des prêtres-magiciens et à la base un ensemble de producteurs-éleveurs de bestiaux et de chevaux.

La poterie est relativement peu décorative et suggère des contacts avec la culture de Kelteminar (-5500/-3500) des bords de la Mer d'Aral ou de la Caspienne[26].

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Cuivre et bronze[]

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Prince, princesse et leur escorte armée.

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Marteau du forgeron.

Une centaine d'objets métalliques de la culture Yamnaya sont trouvés dans les kourganes Afanasievo dans l'Altaï et les monts Sayan occidentaux, dont trois haches en cuivre, type Yamnaya classique, un marteau-hache, et deux poignards de cuivre typiques de la région Volga-Oural[27].

L'utilisation et la fabrication d'outils métalliques fait qu'ils sont en avance par rapport à leurs voisins, qui vivent dans les régions forestières de la Sibérie centrale. Dans la région montagneuse des monts Sayano-Altaï, les anciennes occupants peuvent découvrir et développer dans leurs tribus la production d'outils de cuivre. Parmi les personnes les plus respectées dans la communauté on trouve les forgerons.

Les Afanasevo sont les premiers en Sibérie à utiliser des métaux et des objets fabriqués par leurs artisans. Ils exploitent le minerai de cuivre qui affleure, mais de façon extensive. Ils obtiennent du cuivre, de l'étain, de l'argent et de l'or. Puis ils les forgent à froid et les décorent. Ces objets leur servent pour la guerre, la chasse, l'agriculture ou l'élevage. Il est possible qu'il y est des contacts avec la culture Machang et des échanges de techniques au niveau métallurgie[28].

D'une grande importance est l'attribution chronologique et culturelle. Des trouvailles d'objets en métal, forgés en cuivre pur, sont caractéristiques de la culture de Afanasievo. Parfois couteaux, poinçons, lance, bracelets et boucles d'oreilles sont identiques à ceux de la culture d'Andronovo, qui lui succède[29].

Des outils sont encore fabriqués à partir de pierres ou d'os. Des céramiques, des bateaux à fond rond et sphérique à fond plat, en forme d’œuf, et des encensoirs sont d'autres productions artisanales de cette culture. Des images de faucons et des figures humaines sur les masques funéraires ressemblent à celles gravées sur des stèles de la culture Karassouk et fournissent des preuves de continuité évidente entre elle et la culture Afanasievo[30].

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Leurs langues[]

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La grande famille des langues indo-européennes.

La langue des migrants évolue et devient différente des langues archaïques proto-indo-européennes de l'Anatolie. A cette époque, au début de la dispersion des Indo-Européens un dialecte est certainement parlé dans les steppes pontiques-Caspienne. Les langues de la culture d'Afanasievo révèlent des innovations qui viennent du fait qu'elle est séparée des cultures indo-européennes. Des preuves archéologiques indiquent que les différentes des cultures qui existent dans les steppes ont une influence sur la culture d'Afanasievo. Toutefois la variabilité régionale permet de dire que leur langue originelle est parlée dans une partie du Pontique-Caspienne steppes, peut-être dans la partie orientale[31].

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Le cheval de guerre[]

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Bloc sur l'Akhal-Teke.

Contrairement à des légendes le cheval de Przewalski n'est pas la monture des premiers cavaliers. Il n'a jamais été domestiqué par l'homme. Il en est de même pour la domestication du cheval de Prjevalski. Pouvoir l'élever pour la viande n'en fait pas un monture ou un cheval d'attelage.

La domestication du cheval est effectuée dès le Ve millénaire avant Jésus-Christ par les Proto-Indo-Européens. Les seules preuves de l'utilisation précoce du cheval comme moyen de transport, pour la guerre ou le travail se retrouvent uniquement dans des sépultures des steppes eurasiennes (de l'Ukraine au Kazakhstan) vers -4000 avant notre ère[32].

L’Akhal-Teke descend directement du cheval Turkoman, dont les vestiges archéologiques datés de l’époque des Scythes sont régulièrement découverts dans les tombeaux des montagnes de l’Altaï. Le Turkoman va donner naissance à plusieurs races de chevaux[33].

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NOTES ET REFERENCES[]

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  1. D.W. Anthony, Two IE phylogenies, three PIE migrations, and four kinds of steppe pastoralism, The Journal of Language Relationship, vol. 9 (2013), pp. 1-21.
  2. S. Svyatko. New Radiocarbon Dates and a Review of the Chronology of Prehistoric Populations from the Minusinsk Basin, Southern Siberia, Russia. Radiocarbon 2009.
  3. Marija Gimbutas, The First Wave of Eurasian Steppe Pastoralists into Copper Age Europe, J. Indo-European Studies, no 5, 1977, p. 277 et suiv.
  4. Numerals: Comparative-etymological Analyses of Numeral Systems and Their Implications : Saharan, Nubian, Egyptian, Berber, Kartvelian, Uralic, Altaic and Indo-European Languages, Volume 322 de Filozofická Fakulta: Opera Universitatis Masarykianae, Facultas Philosophica, Masarykova Univerzita Brno, 1999.
  5. Encyclopedia of Indo-European Culture.
  6. Dialogues d'histoire ancienne, Volume 166, Annales littéraires de l'Université de Besançon, CNRS, Institut des sciences et techniques de l'Antiquité Besançon, Presses Univ. Franche-Comté 1998.
  7. Bernard Sergent, Dialogues d'histoire ancienne, 1998, Volume 24, Numéro 24-1, pp. 7-40.
  8. Marija Gimbutas, The First Wave of Eurasian Steppe Pastoralists into Copper Age Europe, J. Indo-European Studies, no 5, 1977, p. 277 et suiv.
  9. LISITSIN, N.F., The Middle Late Palaeolithic in Siberia, Rossijskaâ arheologiâ, Moskva : Nauka 1996.
  10. The Horse, the Wheel, and Language: How Bronze-Age Riders from the Eurasian Steppes Shaped the Modern World, David W. Anthony, Princeton University Press, 2009.
  11. The Horse, the Wheel, and Language: How Bronze-Age Riders from the Eurasian Steppes Shaped the Modern World, David W. Anthony, Princeton University Press, 2009.
  12. The Horse, the Wheel, and Language: How Bronze-Age Riders from the Eurasian Steppes Shaped the Modern World, David W. Anthony, Princeton University Press, 2009.
  13. BOBROV, Vladimir V. On the problem of interethnic relations in south Siberia in the third and early second millenia B.C., in Arctic anhropology, vol. 25, n°2. Padison : University of Wisconsin Press, 1988.
  14. Kiselev, S. V. Drevniaia istoriia luzhnoi Sibiri, [2nd ed.]. Moscow, 1951 et Istoriia Sibiri s drevneishikh vremen do nashikh dnei, vol. 1. Leningrad, 1968 et La Grande Encyclopédie soviétique, 3e édition (1970-1979). 2010 The Gale Group, Inc.
  15. Kiselev, S. V. Drevniaia istoriia luzhnoi Sibiri, [2nd ed.]. Moscow, 1951 et Istoriia Sibiri s drevneishikh vremen do nashikh dnei, vol. 1. Leningrad, 1968 et La Grande Encyclopédie soviétique, 3e édition (1970-1979). 2010 The Gale Group, Inc.
  16. Yablonsky L.T. Kelteminar craniology. Intra-group analysis//Soviet Ethnography, Moscow, USSR Academy of Sciences, 1985, No 2. pp. 127-140.
  17. Kiselev, S. V. Drevniaia istoriia luzhnoi Sibiri, [2nd ed.]. Moscow, 1951 et Istoriia Sibiri s drevneishikh vremen do nashikh dnei, vol. 1. Leningrad, 1968 et La Grande Encyclopédie soviétique, 3e édition (1970-1979). 2010 The Gale Group, Inc.
  18. Kiselev, S. V. Drevniaia istoriia luzhnoi Sibiri, [2nd ed.]. Moscow, 1951 et Istoriia Sibiri s drevneishikh vremen do nashikh dnei, vol. 1. Leningrad, 1968 et La Grande Encyclopédie soviétique, 3e édition (1970-1979). 2010 The Gale Group, Inc.
  19. The History of Siberia, Routledge Studies in the History of Russia and Eastern Europe, Igor V. Naumov, David Collins, Routledge, 2006.
  20. Concise Oxford Dictionary of Archaeology, Oxford Paperback référence, Timothy Darvill, Édition 2, Oxford University Press, 2008.
  21. Nouvelle école, n°49, Alain de Benoist, Les indo-européens, Editions du labyrinthe 1997, p.36.
  22. The History of Siberia, Routledge Studies in the History of Russia and Eastern Europe, Igor V. Naumov, David Collins, Routledge, 2006.
  23. Nouvelle école, n°49, Alain de Benoist, Les Indo-européens, Editions du labyrinthe 1997, p.36.
  24. Nouvelle école, n° 49, Alain de Benoist, Les Indo-européens, Editions du labyrinthe 1997, p.36.
  25. SHER, Yakov A. et FRANCFORT, Henri-Paul. Répertoire des pétroglyphes d'Asie Centrale. fascicule n° 4, Sibérie du sud 4 : Cheremushny Log, Ust‘-Kulog. Stèles de Khakassie. in (Mémoires de la mission archéologique française en Asie Centrale, V, 4). Paris : De Boccard, 1999, pp. 5-6: ―L.P. Ziablin (1973, 65-73) et BOBROV, Vladimir V. On the problem of interethnic relations in south Siberia in the third and early second millenia B.C., in Arctic anhropology, vol. 25, n°2. Padison : University of Wisconsin Press, 1988, p. 40.
  26. Concise Oxford Dictionary of Archaeology, Oxford Paperback référence, Timothy Darvill, Édition 2, Oxford University Press, 2008.
  27. The Horse, the Wheel, and Language: How Bronze-Age Riders from the Eurasian Steppes Shaped the Modern World, David W. Anthony, Princeton University Press, 2009.
  28. Proceedings of the British Academy, Volume 121, 2002 Lectures, Oxford University Press, 2003.
  29. The Prehistory of the Silk Road, Encounters with Asia, Elena Efimovna Kuzʹmina, Victor H. Mair, University of Pennsylvania Press, 2008.
  30. Kiselev, S. V. Drevniaia istoriia luzhnoi Sibiri, [2nd ed.]. Moscow, 1951 et Istoriia Sibiri s drevneishikh vremen do nashikh dnei, vol. 1. Leningrad, 1968 et La Grande Encyclopédie soviétique, 3e édition (1970-1979). 2010 The Gale Group, Inc.
  31. The Horse, the Wheel, and Language: How Bronze-Age Riders from the Eurasian Steppes Shaped the Modern World, David W. Anthony, Princeton University Press, 2009.
  32. The Earliest Horse Harnessing and Milking. Retrieved 2010-12-27
  33. Clémence Fugain, L'Akhal-Téké, un cheval mythique, Cheval magazine, n° 474, mai 2011/ref>. . . . . .

    Le char à deux roues[]

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    Aca

    Propagation historique du char (Dbachmann WC).

    Aca19

    Char avec deux roues à rayons (culture d'Andronovo).

    Les premiers vrais chars sont connus dans les kourganes, datant de la fin du IIIe millénaire avant Jésus-Christ, de la culture eurasienne Sintashta-Petrovka en Russie et au Kazakhstan moderne. Cette culture est au moins partiellement dérivé de la culture Yemna antérieure. Les chars sépultures Sintashta-Petrovka ont des roues modernes par rapport à beaucoup de chars d'époques postérieures. La culture Andronovo au cours des prochains siècles va propager le char à travers les steppes de l'Oural et en Chine. Les chars vont apparaître au début de la mythologie indo-iranienne. Ils sont également très présents chez les Hindoue et la mythologie perse. La plupart des dieux appartenant à leurs panthéons sont représentés montés sur un attelage. Le mot sanskrit pour char est Ratha, dérivé du pluriel ret-h du mot proto-indo-européen rot-o (roue), que l'on retrouve également en latin et dans les langues germaniques, celtiques ou de la Baltique. Georges Dumézil écrit :

    Pour une raison non définie, grâce à la supériorité que constituaient le cheval de guerre et le char à deux roues, ils se sont répandus dans toutes les directions<ref>Georges Dumézil, Entretiens avec Didier Eribon, Gallimard 1987, p.110.
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