Wiki Guy de Rambaud
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                                        Le château de Sarzay  

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Ruines du donjon de Sarzay et de la tour-chapelle, et de murs de la deuxième enceinte de la motte castrale qui est à l'origine de la forteresse.

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La deuxième enceinte de l'ancienne motte castrale en rouge. En bleu le donjon-logis qui n'est construit qu'après 1420.

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Jusqu'au XVIIIe siècle à Sarzay il y a le donjon-logis, d’après Eugène Hubert (1895) défendu par cinq tourelles d'une grande hauteur avec meurtrières et mâchicoulis. Un double retranchement s'y voyait aussi et 38 tours diversement disposées, un solide pont-levis, des douves profondes et un étang situé au pied de ces murs protégeaient l'ensemble[1].

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Plan du donjon-logis de Sarzay[2].

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Le roman de Georges Sand, Le moulin d'Angibault s'inspire du château de Sarzay[3].

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Cet édifice est classé au titre des monuments historiques de la France. Il est répertorié dans la base Mérimée[4].

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Chambre au premier étage. En 1720 les marquis (depuis 1651) de Barbançois-Sarzay s'installent au château de Villegongis plus vaste et surtout plus confortable, érigé en marquisat en 1767, en faveur des Barbançois-Villegongis.

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Blason Pierre de La Porte et Anne Élisabeth Le Fèvre de Caumartin.

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Charles-Hélion, comte de Barbançois-Villegongis, descendant des Barbançois de Sarzay, se tourne avec zèle vers l’agriculture dans son domaine de Villegongis.

Le château de Sarzay, fort et majestueux. Ces deux mots qualifient naturellement le château de Sarzay, lorsque l’on aperçoit au loin ses cinq tours entourant le logis seigneurial. La seigneurie de Sarzay appartient à la famille de Barbançois qui construit le château et en reste propriétaire jusqu'en 1720. Elle est érigée en marquisat en 1651. L'édifice sert de cadre à George Sand pour son roman Le Meunier d'Angibault.

L’origine de la construction de cette impressionnante forteresse se trouve dans le conflit qui oppose la France et l’Angleterre durant la guerre de cent ans. Il est situé à la frontière des deux royaumes. Sa situation permettait de contrôler un gué ainsi que des voies de communications[5]. Cette zone frontière est traditionnelle depuis le XIIe siècle, Sarzay fait partie des nombreux châteaux construits parallèlement aux cours de l'Indre et de la Creuse[6], dont me parlait Gérard Mayaud, premier vice-président du Conseil Général de l'Indre.

Sarzay c'est d'abord une motte féodale, dont il ne reste de la deuxième enceinte qu'une tour chapelle, des fondations et des murs.

La seigneurie de Sarzay ne comprend qu'environ 2.000 hectares, mais la Maison de Barbançois ajoute à son nom celui de son nouveau domaine : voilà pourquoi les seigneurs de Sarzay signent: Barbançois-Sarzay[7].

La forteresse de Sarzay est bâtie de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe, formant un rectangle flanqué, à chaque angle, d'une tour ronde[8]. Mais le château de Sarzay est au moyen-âge une imposante forteresse médiévale comprenant 38 tours, des douves et 3 pont-levis, protégés par un étang[9].

Même s'il traverse la guerre de cent ans, les guerres de religion et même la révolution sans encombres, assez peu de choses subsistent il y 40 ans du château de Sarzay. Heureusement ses propriétaires actuels lui permettent de retrouver chaque jour un peu plus de sa grandeur de l'époque.

De nombreuses salles restaurées meublées lui redonnent sa splendeur. Le sommet des tours, où se situe une superbe charpente, permet de découvrir la beauté du paysage. Des douves profondes restaurées, la chapelle et la halle complètent la beauté du site.


Propriétaires successifs :


Barbançois seigneurs de Sarzay

  • Mathieu de Barbançois (ca 1280 - après 1348)
  • Guillaume II de Barbançois (1330 - 1412) x 1362 Jeanne Amblard
  • Hélion Ier de Barbançois (ap 1362 - 14??) x Catherine de Villaines
  • Jean de Barbançois (ca 1400 - ap. 1476) x Jeanne Françoise de Boisé
  • François Ier de Barbançois (1430 - ap. 1476) x Marguerite d'Ouzon


Barbançois barons de Sarzay (ca 1550 - 1651)

  • Charles de Barbançois-Sarzay (ap 1507 - ap. 1570), 1er baron de Sarzay x 1538 Anne de Louan
  • Pierre de Barbançois (ap 1538 - ap. 19 février 1590) x 1560 Françoise de Lezay
  • Léon Ier de Barbançois (ca 1560 - ap 1645) x 1610 Françoise du Rieu
  • Léon II de Barbançois (ap 1610 - ap 1651) x 1645 Jacqueline de Nuchèze, dame de Villegongis, fille de Jacques de Nuchèze ( - 1635), chevalier, seigneur de Baudiment, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et Jeanne de Launay.


marquis de Sarzay (1651 - 1818)

  • Léon II de Barbançois (ap 1610 - ap 1651) seulement à partir de 1651.
  • François de Barbançois (ap 1645 - 1719) x 1706 Catherine Chaspoux, fille de Jacques, seigneur de Verneuil, lieutenant des gardes du corps de Philippe d'Orléans et Anne-Claude Renaudot (1664 - 1720)


  • Louis-Charles de La Porte de Montval (16?? - 1750) acquisition par Louis Charles de la Porte de Montval du bien de messire François de Barbançois, marquis de Sarzay le 2 décembre 1719, devant Dupuys et Dutertre notaires au Châtelet de Paris, fils de Jean de La Porte (1636 - 1695), fermier général et Élisabeth des Ruelles
  • Pierre de La Porte (1710 - 1793) x 1739 Anne Élisabeth Le Fèvre de Caumartin, fils de Pierre de La Porte (1675 - 1745), fermier général, et Catherine de Soubeyran ( - 1710)
  • Jean de La Porte (1743 - 1818), intendant général de Lorraine et du Barrois, x 1768 Anne Marie Meulan des Fontaines.


  • Les marquis de Nicolaÿ de 1836 à 1908
  • La famille Journaux 1908 – 1983, famille de propriétaires, ingénieur, médecin de Sarzay.


Classé monument historique en 1910, chef d’œuvre en péril en 1970[10].


  • La Famille Hurbain depuis 1983 restaure le château[11].


Charles-Hélion, comte de Barbançois-Villegongis, descendant des Barbançois de Sarzay, suit les pas de son père (devenu marquis à la mort de ce dernier) et se tourne avec zèle vers l’agriculture dans son domaine de Villegongis.

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Château de Sarzay. Maillard, Marcel (1899-1977). Photographe. Ancien possesseur (1947).

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LES BARBANCOIS SEIGNEURS DE SARZAY (1300 - 1550)[]

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L'église de Roches/Barbansais fortifiée au XIVe/XVe siècle, au moyen de deux tourelles d'angle pleines partant du sol, au chevet, pour supporter le chemin de ronde.

Armes des Barbançois : de sable à trois têtes de léopard arrachées d'or. Couronne de Marquis. Supports et cimier Trois licornes d'argent[12]. Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), dans son Dictionnaire des familles ... écrit :

La famille de Barbançois appartient à la noblesse chevaleresque de la Marche et du Berry. On en trouvera des généalogies dans l'Histoire du Berry de la Thaumassière, dans le Dictionnaire de la Noblesse de la Chesnaye des Bois, dans les manuscrits de Chérin, dans l'Annuaire de la noblese de 1897, etc. Elle a eu pour berceau la terre de son nom, aux environs de Chatelus-Malvaleix, dans la Marche, et la conserva même âprès son établissement en Berry jusqu'aux premières années du XVIe siècle. La Chesnaye des Bois lui attribue pour premier auteur connu un Guillaume de Barbançois qui vers la fin du XIe siècle aurait fait une donation à l'abbaye de Notre-Dame du Pré Benoît. Il en fait remonter la filiation suivie à noble homme Mathieu de Barbançois, damoiseau, qui figure dans des actes de 1300, 1338 et 1348 comme Sgr de la terre de Sarzay, près de la Châtre, en Berry. Il attribue pour fils à celui-ci Guillaume de Barbançois, damoiseau, Sgr de Sarzay, qui aurait épousé en 1362 Jeanne d'Amblard et auquel seulement les preuves de Cour font remonter la filiation suivie[13].

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Du nord de la Marche au sud du Berry[]

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Le blason des de sable, à trois têtes de léopards d'or, arrachées et lampassées de gueule)[14].

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Un Guillaume de Barbançois vers la fin du XIe siècle fait une donation à l'abbaye de Notre-Dame du Pré Benoît[15].

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Le premier Guillaume de Barbansoys est domicili de la terre de Theve (ndlr : il s’agit du village de Thevet St Julien).

La famille de Barbançois, premiers seigneurs des lieux, appartient à la noblesse chevaleresque de la Marche et du Berry. On en trouve des généalogies dans l'Histoire du Berry de la Thaumassière, dans le Dictionnaire de la Noblesse de La Chesnaye des Bois, dans les manuscrits de Chérin, dans l'Annuaire de la noblesse de 1897, etc.[16].

Elle a pour berceau la terre de son nom, aux environs de Chatelus-Malvaleix, dans la Marche, et la conserve même après son établissement en Berry jusqu'aux premières années du XVIe siècle. La Chesnaye des Bois lui attribue pour premier auteur connu un Guillaume de Barbançois qui vers la fin du XIe siècle fait une donation à l'abbaye de Notre-Dame du Pré Benoît[17].

Chérin écrit d'autre part au comte de Vergennes le 27 mars 1780 :

La maison de Barbançois, originaire de la Marche et transplantée en Berry depuis environ quatre siècles, est connue depuis la fin du XIIe siècle et prouve sa filiation depuis 1360. Elle a des services et de bonnes alliances[18].

Le premier écrit qui signale la présence des Barbançois dans la région de La Châtre date de 1292 :

Feodum Guillelmi de Barbansoys, domicelli : ortum in vella theve ; terre juxta molendinum de Passu Ponte et quia sigillum non habetat, fecit presentes litteras sigillari de sigillo Aymerici de Vernage, Domicili ("Fief du seigneur Guillaume de Barbansoys sur la terre de Theve (ndlr : il s’agit du village de Thevet St Julien) ; terre placée à coté du Moulin de Passum Ponte. Comme il ne possède pas de sceau, il fait sceller la présente lettre par le seigneur Aymeric de Vernage[19].

Vella désigne une terre avec une exploitation agricole ; la dénomination domicili est plus élevée dans la noblesse que domicelli. Guillaume de Barbansoys est semble t'il le vassal de Emeric de Vernage[20]. Guillaume de Barbansoys est le père ou l'oncle de Mathieu. Vernage est peut-être le vrai nom de la famille de Vernage qui fait aussi des dons à l'abbaye de Notre-Dame du Pré Benoît ?

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Les premiers Barbançois à Sarzay[]

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Existe-t-il une structure plus ancienne remaniée entre 1350 et 1450, rien ne permet de l’infirmer ou de le confirmer ?[21].


Mathieu de Barbançois .

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Sarzay est située entre Le Tranzault et La Châtre.

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Ancien château seigneurial de La Châtre (Fiche Mérimée : PA00097309).

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Les vestiges de la deuxième enceinte de la motte féodale sont percés d'un porche agrémenté du blason des Barbançois.

Le Dictionnaire de la Noblesse de la Chesnaye des Bois en fait remonter la filiation suivie des Barbançois à noble homme Mathieu de Barbançois, damoiseau, qui figure dans des actes de 1300, 1338 et 1348 comme Sgr de la terre de Sarzay, entre Le Tranzault et La Châtre, en Berry.

La seigneurie de Sarzay, voisine donc de la ville de la Châtre, est acquise vers ce temps, et a, pendant plusieurs siècles, distingué l'aîné de cette maison[22]. Les Barbaçois sont une des plus nobles et plus anciennes de la Généralité du Berry[23].

La motte féodale de Sarzay, puis le petit château sont implantés ex nihilo loin des chefs-lieux de paroisses, à la limite des communes actuelles[24]. Sarzay est un petit village du Bas-Berry, qui est cité, avec le nom de Cerezay au XIIIe siècle. La paroisse, Parochia de Serasio, dépend de l'archevêché de Bourges. Elle est en 1327 Sersayum, puis de Serzayum en 1422[25].

Mathieu de Barbançois vend en l’an 1348. à Jean Gendrault et autres le Bois de la Lande. Dans le Contrat qui est en Latin, il est qualifié de Nobilis Vir, Domicellus, Domina de Sarzay[26]. C'est une famille de chevaliers dont les fils s'illustrent dans les batailles de la guerre de Cent Ans.

Sarzay est à la limite du royaume de France, face aux Poitou, Limousin et Aquitaine, possessions anglaises. Donc les premiers Barbançois fortifient le site. Mathieu de Barbançois est à l'origine qu'une motte castrale entourée d'un fossé et défendue par deux enceintes. De la deuxième il reste une tour-chapelle, des fondations et des murs. On accède à la basse-cour du château par une porte située au sud autre reste de la seconde enceinte. Au fronton de cette porte, on peut remarquer un blason du XIVe siècle très endommagé qui porte les armes des Barbançois.

De La Thaumassiere voit plutôt Matthieu de Barbançois (ca 1280 - après 1348), seigneur de Sarzay en 1338. La filiation suivie des Barbançois[27] s'établit depuis Mathieu de Barbançois, sgr de Sarzay en Berry, cité dans un acte de vente de 1348[28].


Barbançois seigneurs de Sarzay

  • Mathieu de Barbançois (ca 1280 - après 1348)
  • Guillaume II de Barbançois (1330 - 1412) x 1362 Jeanne Amblard
  • Hélion Ier de Barbançois (ap 1362 - 14??) x Catherine de Villaines
  • Jean de Barbançois (ca 1400 - ap. 1476) x Jeanne Françoise de Boisé
  • François Ier de Barbançois (1430 - ap. 1476) x Marguerite d'Ouzon


u>Guillaume II de Barbançois .

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Autres vestiges de la deuxième enceinte, la tour au premier plan et ce bout de mur.

Deols raoul

Ebbes le Noble de Déols est le père de Raoul le Large de Déols, qui fait bâtir le Chasteau Raoul à Châteauroux. Ce denier combat certainement les Hongrois avec son père en 937.

De La Thaumassiere attribue pour fils à Mathieu, Guillaume II de Barbançois (1330 - 1412), damoiseau, Sgr de Sarzay, qui épouse le 10 novembre 1362 Jeanne d'Amblard. Elle est la fille de Jean (1325 - 1362), Seigneur d'Amblard, de Varennes et de La Châtre. La belle-mère de Guillaume II de Barnçois est une La Chatre, descendante directe d'Ebbes le Noble de Déols, père de Raoul le Large de Déols, qui fait bâtir le Chasteau Raoul à Châteauroux, l'un des Princes de Déols.

Les preuves des généalogistes de la Cour ne font remonter la filiation suivie qu'à ce couple[29]. Guillaume II de Barbançois (1330 - 1412), écuyer et seigneur de Sarzay, fait bien parler de lui pendant le règne de Charles VI et les guerres des Anglais. Il s'empare même en 1360 de la ville de La Châtre, tombée en leur pouvoir, pendant qu'ils occupent les forteresses de Briantes, du Chassin et du Lys-Saint-Georges, voisines de celle-ci. Il rassemble jusqu'à 40 lances pour courir sus aux ennemis[30].

Sous la direction du chambrier de Déols Guillaume de Barbançois rassemble jusqu’à 40 lances (200 combattants et 40 pages ou varlets.. mais combien résident à Sarzay et sont à la solde du seigneur du lieu ? Les autres doivent être liés à des vassaux[31]. Mais la discipline de ces hommes laissant à désirer et quelques dégâts ayant été commis par eux à La Châtre, Guy Ier de Chauvigny, vicomte de Brosse (à Chaillac), baron de Châteauroux (1315 - 1365), x Blanche de Brosse de Boussac dame de Cézy, fille du baron Louis Ier de Boussac, Huriel et Sainte-Sévère — , s'en prend à Guillaume qu'il poursuit même extraordinairement. ce qui oblige ce dernier à solliciter auprès du roi des lettres de rémission qu'il obtiEnt le 7 février 1385 pour se mettre à couvert desdites poursuites[32].

En 1360, Guillaume est marié à Jeanne d'Amblard en 1362 et ils vivent à Sarzay[33].


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Vestiges de la deuxième enceinte, la tour de la chapelle et ce bout de mur.

Hélion Ier de Barbançois (ap 1362 - 1461) x Catherine de Villaines est le fils de Guillaume II de Barbançois (1330 - 1412) x 1362 Jeanne d"Amblard. Il est aussi qualifié du titre de nobilis vir. Hélion de Barbançois, écuyer; Sgr de Sarzay, de Châlons, etc., qui servit le Roi en 1418 la tète d'une compagnie de 14 écuyers et, s'attache ensuite au parti du Dauphin (Roi Charles VII), dont il obtient en 1422 une « gratification, et mourut en 1461 laissant de Catherine de Vilaines Jean, Sgr de Sarzay, et Jacquette de Barbançois, femme de Georges de la Châtre, grand fauconnier de France, et quatrième aïeule de Françoise de la Châtre, mère de Marie-Casimire de la Grange d'Arquien, reine de Pologne[34].

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La construction du château (1440)[]

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Autre donjon-logis berrichon le château de Forges fortifié par lettre patente de Charles VII de 1447 à son fidèle échanson, Jean de Poix.

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La forteresse médiévale comprend 38 tours et 3 pont-levis[35].

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L’architecture de Sarzay.

L’architecture de Sarzay appartient à un courant en vogue auprès des nobles de second ordre dans la première moitié du XVe siècle : le donjon-logis. Ce type d'édifice se rencontre déjà au XIIIe, en particulier avec le cas superbe du château de Blanquefort en Gironde. Du fait de la guerre de cent ans, on en trouve de très nombreux exemples, le donjon de Sully-sur-Loire, Loupiac dans le Rouergue, Anjogny en Auvergne. Citons également Jouy, Romefort et Forges dans le Berry... Dans ces châteaux, le donjon est l'édifice quasi unique de l'ensemble noble, à la fois tour maîtresse (fonction de défense, symbole de la puissance du seigneur), salle (fonction de réception) et logis (Mesqui, 1986)[36].

Jean de Barbançois (ca 1400 - ap. 1476), fils de Guillaume de Barbançois et Jeanne d'Amblard, est Damoiseau seigneur de Sarzay[37] marié d'abord le 27 décembre 1453 à Françoise de Boisé, fille du Sgr de Courcenay, puis en 1467 Isabeau du Puy de Vatan qui se remarie à Gilbert de Bertrand, Sgr du '[38]. Jean de Barbançois (ca 1410 - ap. 1476) continuant sa postérité, augmente aussi beaucoup sa fortune à partir de 1440. Cet accroissement de biens l'engage à bâtir et disposer convenablement le château de Sarzay qui date de cette époque. Vers 1420, Jean de Barbançois débute la construction d'un corps de logis formant un rectangle, flanqué de cinq tours rondes, la cinquième dessert les étages. Jusqu’à la fin de la guerre contre les Anglais le château-fort remplit sa mission sans être détruit[39]. Jean de Barbançois donne à bail en 1476 la terre de Barbançois et fait son testament le 12 septembre 1476'[40]. Par son testament du 12 septembre 1476, il choisit l'église de Sarzay pour le lieu de sa sépulture, en même temps qu'il arrête lui-même le détail de ses funérailles, suivant des instructions données en mourant à sa femme Isabeau du Puy de Vastan et à son fils aîné François de Barbançois. De nombreuses donations ou aumônes consignées dans ledit testament pour les pauvres et l'église de Sarzay, prouvent la générosité de ce seigneur et le soin extrême avec lequel il règle ses dernières dispositions[41].


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Charpente du logis-donjon.

François Ier de Barbançois (1430 - ap. 1476) x Marguerite d'Ouzon. François de Barbançois meurt assez jeune. Il est [Lhttps://www.cairn.info/feuilleter.php?ID_ARTICLE=PICA_MATTE_2010_01_0187 Président de la chambre des comptes du Bourbonnais][42]. Les ruines du château de Sarzay datent principalement des XVe et XVIe siècles[43]. Les tours sont couronnées de mâchicoulis. Le château culmine à quelque 30 mètres de haut, comporte quatre étages et la salle des gardes est au quatrième étage. Chaque pièce possède, en guise d'annexe, une petite chambre hexagonale située dans les tours d'angle. Une tourelle d'escalier, sur la façade, dessert directement à chaque étage les deux grandes pièces[44]. Sa descendance finit les travaux. La basse-cour comporte divers bâtiments du XVe siècle.


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Blason de la famille du Plessis de Richelieu

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Eglise Saint-Pierre - Sarzay.

Son fils, Hélion II de Barbançois (1467 - 1544) épouse le 25 octobre 1507 Aimée du Plessis de Richelieu, fille de François II du Plessis de Richelieu, sgr de Richelieu (?-1514), grande-tante du cardinal-duc de Richelieu, ministre et duc de Fronsac[45] x Guyonne de Laval (?-1494). Cette alliance avec une famille illustre et l'accroissement de biens l'engagent sans doute à bâtir et remanier convenablement le château de Sarzay qui date de cette époque. Hélyon, dit le Brave, outre qu'il devient seigneur de Sarzay, est gentilhomme ordinaire de la chambre du roi François Ier par lettres du 26 avril 153S, chevalier de l'ordre du Roi[46]. C'est un duelliste de talent. Sans entrer dans le détail de son célèbre duel, je dirai seulement que Saint-Julien, ayant reçu du sire de Sarzay une grave blessure, meurt quinze jours après. Hélyon II trépasse à son tour mais sept ans après, à 77 ans, c'est-à-dire en 1544, et par son testament du 12 septembre 1476, il choisit l'église de Sarzay pour le lieu de sa sépulture, en même temps qu'il arrête lui-même le détail de ses funérailles, suivant des instructions données en mourant à sa femme Isabeau du Puy de Vastan et à son fils aîné Charles de Barbançois. De nombreuses donations ou aumônes consignées dans ledit testament pour les pauvres et l'église de Sarzay, prouvent la générosité de ce seigneur et le soin extrême avec lequel il règle ses dernières dispositions[47].

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Aimée du Plessis de Richelieu est la fille de François II du Plessis de Richelieu, arrière-grand-père du cardinal-duc de Richelieu, ministre et duc de Fronsac.

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LES BARBANCOIS BARONS DE SARZAY (ca 1550 - 1651)[]

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Le château contient l'invasion anglaise. Du temps des guerres de religion la petite tour extérieure est remaniée, pour renforcer les abords est du donjon-logis, et protéger la partie faible de cette tour (Mesqui, 1984).


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Maquette du château de Sarzay.

Barbançois barons de Sarzay (ca 1550 - 1651)

  • Charles de Barbançois-Sarzay (ap 1507 - ap. 1570), 1er baron de Sarzay x 1538 Anne de Louan
  • Pierre de Barbançois (ap 1538 - ap. 19 février 1590) x 1560 Françoise de Lezay
  • Léon Ier de Barbançois (ca 1560 - ap 1645) x 1610 Françoise du Rieu
  • Léon II de Barbançois (ap 1610 - ap 1651) x 1645 Jacqueline de Nuchèze, dame de Villegongis, fille de Jacques de Nuchèze ( - 1635), chevalier, seigneur de Baudiment, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et Jeanne de Launay.


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Le baron représente les notables du Berry aux États-Généraux tenus à Orléans en 1564.

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Les huguenots d'Issoudun : épisode des guerres de religion en Berri : 1562.

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Charles de Barbançois reçoit de Charles IX d'abord le collier de l'ordre de Saint-Michel en témoignage d'estime et d'amitié[48].

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Charles de Barbançois est gouverneur de la ville et du château d'Issoudun.

Charles de Barbançois-Sarzay (ap 1507 - ap. 1570), 1er baron de Sarzay et Grand'maison, Chevalier de l'Ordre du Roy, Capitaine du Ban et Arrière-Ban de Berry (1545), député de la noblesse du Berry aux États généraux de 1564, lieutenant général des troupes du Roi en Berry, gouverneur d'Issoudun en 1S68, chevalier de l'ordre du Roi[49]. Il se marie (contrat) le 17 juin 1534 à Blois, avec Anne de Louan, fille de Joachim, seigneur de Grand'maison près de Blois. Il se remarie en 1547, avec Anne Bertrand du Lys, fille de François, Seigneur du Lys St Georges et de Boucquot (Pannetier de la Reine de Navarre Duchesse de Berry, le 20 novembre 1505). Charles de Barbançois devient à son tour baron de Sarzay. Dans l'intervalle, il est comme son père, et pour certains propos, en difficulté avec messire Olivier Guérin, sire de Beausse, mais le roi Henri II, qui les a l'un et l'autre en grande estime, s'étant fait expliquer le point qui les divise, leur pardonne. Par ordonnance royale du 1er juillet 1556, il décide :

Que leurs paroles et querelles demeurassent désormais éteintes comme si elles n'eussent jamais existé,

Ce qui rétablit la paix et la bonne harmonie entre ces deux seigneurs. Considéré lui aussi comme un chevalier fort courageux, il est, en 1545, élu capitaine du ban et de l'arrière-ban de Berry qu'il équipe et organise avec un soin extrême. D'autres preuves de dévouement données à l'armée et aux intérêts de la province, le font nommer plus tard trésorier par les notables pour les représenter aux États-Généraux tenus à Orléans en 1564. Un trait se rapportant au courageux sire Charles de Barbançois-Sarzay, mérite de trouver ici sa place: il concerne la ville d'Issoudun[50]. En 1562, cette ville se trouve pressée par l'armée des hérétiques qui en font le siège au moment où les malheureuses guerres de religion agitent le plus notre infortuné Bas-Berry. Les gens de la ville connaissant la vaillance et le courage du sire de Sarzay, l'appellent donc à leur secours, et s'étant empressé de s'y rendre, celui-ci répond si bien à leur attente que non seulement il les défend avec succès, mais encore ayant fait contre les assiégeants trois sorties furieuses, il les oblige à lever honteusement le siège pour la plus grande joie des habitants. A cette occasion, comme il rebâtit une de leurs tours, détruite alors par le canon de l'ennemi, ceux-ci lui donnent le nom de Tour de Sarzay, qu'elle conserve par la suite en reconnaissance de celui qui les a si courageusement défendus[51]. Plus tard, nous voyons que ce même Charles de Barbançois reçoit de Charles IX d'abord le collier de l'ordre de Saint-Michel en témoignage d'estime et d'amitié, puis la lieutenance générale des troupes en Berry par lettre royale du 29 janvier 1567. L'ayant ensuite invité avec instance à venir le trouver en sa résidence de Champigny, l'assurant de luy faire la meilleure chère qu'il luy serait possible (6 juin 1567), ce même roi, par lettre du 24 septembre 1568, l'appelle au gouvernement de la ville et du château d'Issoudun où pendant plusieurs années il continue à rendre au roi, comme au pays lui-même, les plus signalés services[52].


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Blason de Pierre de Barbançois (ap 1538 - ap. 19 février 1590).

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Blason de la famille du Lezay.

Pierre de Barbançois (ap 1538 - ap. 19 février 1590) chevalier, 2e baron de Sarzay, seigneur de Grandmaison et de Reuille, Gentilhomme Ordinaire de la Chambre du Roi, gouverneur d'Issoudun comme son père. Pierre de Barbançois, fils aîné de Charles lui succède comme baron de Sarzay. De bonne heure, il a appris le métier des armes : à 15 ans, il est déjà guidon des gens d'armes de M. de Voisins. Étant lui-même, comme la plupart des siens, d'une force et d'une adresse remarquables, il passe bientôt pour une des meilleures épées de son temps, ce qui lui attire d'ailleurs nombre de duels retentissants que l'histoire rapporte et dont il sort victorieux. A part ces actes de bravoure, d'ailleurs sans grande portée quant aux résultats, ce seigneur paraît s'être en même temps occupé avec succès d'agrandir et d'augmenter ses domaines en s'alliant à Françoise de Lezay des MARAIS, le 4 janvier 1561, fille et riche héritière de noble et puissant seigneur messire René de Lezay, lequel issu de la de Lusignan, est seigneur de Châtelain, des Marais, de Lezay et autres lieux. Simon Ier de Lezay dit le Brun (v. 1110 - v. 1181), est seigneur de Lezay, puis du château d'Angles-sur-l'Anglin pour les enfants de son frère Rorgon encore mineurs. Il est le fondateur du sous-lignage de Lezay de la Maison de Lusignan. Les armoiries de la maison de Lezay-Lusignan sont : burelé d'argent et d'azur de dix pièces, qui est de Lusignan, à l'orle de 8 merlettes de gueules ; au franc-quartier du même. Il rend hommage de sa terre des Marais à l'évêque de Poitiers le 20 septembre 1543, est cité avec la qualité de chevalier de l'ordre du Roi dans un acte du 15 avril 1575, et meurt, le 8 août 1588. Son fils fait placer dans la chapelle Sainte-Anne de l'église des Cordeliers de Poitiers, près de l'autel, un tableau où René de Lezay est représenté à genoux ayant à côté de lui l'écusson de ses armes entouré du collier de Saint-Michel[53].


Les barons de Sarzay qui suivent, toujours dans la ligne paternelle et par droit d'aînesse, sont :


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Blason de la famille du Rieu.

Léon Ier de Barbançois (ca 1560 - ap. 1645) Seigneur de Reuille, puis 3e baron de Sarzay et autres lieux. Il est fait maréchal de camp et chevalier de l'ordre de Saint-Michel vers 1620[54]. Premier maître d'hôtel du Roi et Gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi. Il se marie le 22 février 1610 à Guéret avec Françoise du Rieu de Villepréaux (1590 - 1661), fille de Jean du Rieu, écuyer, seigneur de Fontbuffeau (Saint-Léger-Magnazeix), seigneur de Villepréaux (Montaigut-le-Blanc), seigneur de Pisserot (Azérables), seigneur de St Martin et de Sainte Catherine, sénéchal de la Basse-Marche (1593), chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, marié à Barbe de Rechinevoisin. Ce seigneur meurt peu de temps après 1645 et son fils aîné, du même nom que lui, va prendre le titre de marquis de Sarzay, seigneur de Reville, Limeux, Chauday, Villegongis et autres dès 1651.


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Léon II de Barbançois se signale à l'attaque de l'île de Ré.

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Louis XIII lui fait l'honneur de lui donner la cornette blanche.

Léon II de Barbançois (ap 1610 - ap 1651) est 3e baron de Sarzay de la mort de son père à 1651. Il devient à cette date 1er marquis de Sarzay.

En 1631, c'est Léon II qui devient conseiller et maître d'hôtel du roi. Il se signale à l'attaque de l'île de Ré où le roi Louis XIII, sur le champ de bataille, lui fait l'honneur de lui donner la cornette blanche, l'ayant choisi dans tout ce qu'il y a de braves.

Léon II de Barbançois, fils aîné, x le 4juillet 1645 à Jacqueline de Neuchéze de la Villegongis, dame héritière de Villegongis, fille de Jacques de Nuchèze ( - 1635), chevalier, seigneur de Baudiment, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi Louis XIII et Jeanne de Launay. Il est maintenu dans sa noblesse le 14 juin 1669 par jugement de Perrotin de Barmont, subdélégué de l'intendant[55]. Il prend le titre de marquis de Sarzay, seigneur de Reville, Limeux, Chauday, Villegongis... en 1651.

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Fortifications de Burgus (Bourg-sur-Mer), par Hermann Van der Hem (1638). Léon II est nommé gouverneur de Bourg-sur-Mer (Bourg) par Louis XIII.

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LES BARBANÇOIS MARQUIS DE SARZAY (1650 - 1818)[]

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Plan de Sarzay au XVIIIe siècle par Eugène Hubert (1895).

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Le donjon-logis médiéval de Sarzay : sa porte d'entrée date du XVIIe siècle.

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Plan terrier de Villegongis, 1771, Archives départementales de l’Indre.

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Entrée du château, remonte à la fin du XVIIe siècle, sinon au commencement du XVIIIe.

Cette seigneurie est érigée en marquisat en 1651. D’après Eugène Hubert (1895) :

Le château de Sarzay était défendu par cinq tourelles d'une grande hauteur avec meurtrières et mâchicoulis. Un double retranchement s'y voyait aussi et 38 tours diversement disposées, un solide pont-levis, des douves profondes et un étang situé au pied de ces murs protégeaient l'ensemble[56].
Quand au château lui-même il ne fut pas compris dans les mesures rigoureuses édictées par Richelieu et Mazarin le vieux manoir conserve encore extérieurement son aspect à l’époque où les sires de Sarzay y résidaient, mais ce n’est là qu’une apparence[57].
On arrive au rez-de-chaussée par la tourelle centrale D, où se trouve, avec l’escalier desservant les deux étages et les combles du logis, la porte d’entrée du château de Sarzay est refaite au XVIIe siècle, sinon au commencement du XVIIIe siècle. Elle est située au pied d'une des tours[58].

Par le jeu des alliances, la famille de Barbançois devient propriétaire de la seigneurie de Villegongis au XVIIe siècle. Le château de Villegongis, construit au XVIe siècle par Jacques de Brisaye et Avoye de Chabannes, est longtemps le siège d'une importante seigneurie[59]. La famille de Barbançois qui a construit le château en reste propriétaire jusqu'en 1719. Ils quittent le donjon de Sarzay pour Villegongis, imposant château bien plus confortable.


Léon II de Barbançois (ap 1610 - ap 1651) est Mestre de camp de cavalerie au Régiment de Conty (le 2.11.1651), gouverneur de Bourg-sur-Mer (Bourg), 1er marquis de Sarzay à partir de 1651. baron de Sarzay de la mort de son père à 1651. Il devient à cette date 1er marquis de Sarzay. Du fait de Jacqueline de Neuchéze de la Villegongis, dame héritière de Villegongis, les Barbançois deviennent les marquis de Villegongis.


François le jeune de Barbançois (ap 1645 - ap. 1719), marquis de Sarzay (2e), Sgr de Dorne, marié en 1703, avec Anne de Refuge, puis marié (contrat) le 7 août 1706 à Paris, Grand Châtelet avec Catherine Chaspoux de Verneuil, fille de Jacques, seigneur de Verneuil, lieutenant des gardes du corps de Philippe d'Orléans et Anne-Claude Renaudot (1664 - 1720), dont Eusèbe de Barbançois (1716 - 1777). Le 2 décembre 1719, il vend Sarzay à Louis Charles de La Porte de Montval, devant MMes Dupuys et Duterte, notaires au Châtelet. Louis Carles de la Porte de Montval est le nouveau seigneur de Sarzay, qui n’est plus habité depuis et ne sert que de dépôt à grain. Le donjon devient un entrepôt, jusqu’à ce que la révolution l’endommage le rendant inutilisable.

En fait, Louis Charles de La Porte de Montval ne tarde pas à se faire saisir le château par ses créanciers :

Saisie et adjudication de la justice d’Angibault, terre et seigneurie de Sarzay, fief et terre de Montville faite par Gabillon procureur de la cour sur Louis Charles de la Porte de Montval, écuyer …
(…) Château de Sarzay, place forte entourée de murailles et de tours en laquelle il y a grange, pressoir, étable, jardin, autres appartenances et dépendances du dit lieu. Quatre colombiers situés en dedans du fort du dit château. L’étang pris et joignant les dites murailles et colombiers du dit château sous la dite basse cour ainsi qu’il s’étend et comporte dans la chaussée duquel étang il y a deux bondes.

Un autre parterre entouré de murailles étant proche le dit étang auquel parterre il y un (trou ?) d’homme....

Eusèbe de Barbançois né en 1716 n'est plus marquis de Sarzay, comme sa descendance.

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Les Barbançois quittent le donjon de Sarzay pour cet imposant château bien plus confortable vers 1719.

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SARZAY DE 1719 A 1983[]

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Seigneurs puis propriétaires :

  • Louis-Charles de La Porte de Montval (1705 - ap. 1730) acquisition par Louis Charles de la Porte de Montval du bien de messire François de Barbançois, marquis de Sarzay le 2 décembre 1719, devant Dupuys et Dutertre notaires au Châtelet de Paris.
  • Pierre de La Porte (1710 - 1793) x 1739 Anne Élisabeth Le Fèvre de Caumartin
  • Jean de La Porte (1743 - 1818) x 1768 Anne Marie Meulan des Fontaines


  • Marquis de Nicolaÿ 1836 à 1908
  • Famille Journaux 1908 – 1983
  • Famille Hurbain 1983[60].


Classé monument historique en 1910, chef d’œuvre en péril en 1970[61].

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La château de Sarzay de 1719 à 1789[]

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Vue de la campagne autour du logis-donjon de Sarzay.

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Château de Sarzay, son fossé et la chapelle-tour.

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On imagine difficilement Anne Élisabeth Le Fèvre de Caumartin, fille d'Antoine Louis François Le Fèvre de Caumartin, Marquis de Saint Ange, Comte de Moret, Conseiller d'Etat, Premier Président du Grand Conseil..., vivre dans le logement archaïque du donjon de Sarzay.

Le château de Sarzay traverse les siècles sans dommage et ne change de famille qu’au XVIIIe siècle vers 1720.

Louis Charles de La Porte de Montval est le nouveau seigneur de Sarzay. Mais il n'est pas que le 3e marquis de Sarzay (1719 - 1750), il est aussi seigneur du Magnet (1715 - ), de Mers-sur-Indre, de Villemort (1720 - ), des Radrets (1720 - ), d'Orsay (1720 - ), de Rochefolle (1724 - ) et de Saint-Denis-de-Jouhet, Grand maître des eaux et forêts du Berry et Conseiller du Roi.

Le donjon, très inconfortable, n’est plus habité depuis 1719 et ne sert que de dépôt à grain[62].


Saisie et adjudication de la justice d’Angibault, terre et seigneurie de Sarzay, fief et terre de Montville faite par Gabillon procureur de la cour sur Louis Charles de la Porte de Montval, écuyer, … :
Acquisition par Louis Charles de la Porte de Montval du bien de messire François de Barbançois, marquis de Sarzay datait du 2 décembre 1719, devant Dupuys et Dutertre notaires au Châtelet de Paris. (…) Château de Sarzay, place forte entourée de murailles et de tours en laquelle il y a grange, pressoir, étable, jardin, autres appartenances et dépendances du dit lieu. Quatre colombiers situés en dedans du fort du dit château. L’étang pris et joignant les dites murailles et colombiers du dit château sous la dite basse cour ainsi qu’il s’étend et comporte dans la chaussée duquel étang il y a deux bondes. Un autre parterre (ndlr : cette parcelle ainsi dénommée apparaît très clairement sur le relevé cadastral de 1832) entouré de murailles étant proche le dit étang auquel parterre il y un d’ho_me (ndlr : le caractère manquant est-il un « s » ou un « f » ? et que signifie ce terme ?). La vigne étant près le dit château (ndlr : une parcelle est appelée « champ de la vigne » sur le relevé cadastral de 1832. Correspond-elle exactement à ce descriptif ?) contenant l’œuvre de 5 hommes, ou environ, joignant les granges et basses cours susdites, d’une part, d’autre le chemin tendant de Sarzay à La Châtre et d’autre le chemin tendant de Vignollet à Beauffle[63].


A partir de cette date, les fermiers prennent l'habitude d'y déposer leurs grains et d'autres produits jusqu'à l'époque de la Révolution. L'étang est transformé en prairie entre 1757 et 1793[64].

Des actes de la première moitié du XVIIIe siècle décrivent le parterre comme :

[...] Un autre parterre entouré de murailles étant proche le dit étang auquel parterre il y a un d'homme [...][65].

Et la vigne comme :

[...] La vigne étant près le dit [parterre] contenant l'œuvre de 5 hommes, ou environ, joignant les granges et basses cours susdites, d'une part, d'autre le chemin tendant de Sarzay à La Châtre et d'autre le chemin tendant de Vignollet à Beauffle. [...][66].

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La château de Sarzay de 1789 à 1832[]

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La château de Sarzay au XIXe siècle.

Sarzay est sorti à peu près intact de la guerre de Cent Ans, des guerres de religion, de la Fronde, de la Révolution.

Du temps de la Révolution les cheminées et les planchers sont détruits. De là le triste état de l'intérieur dont la ruine prochaine est inévitable si l'on considère l'énorme lézarde du pignon sud, s’après Eugène Hubert (1895)[67]. Le donjon devient un entrepôt, jusqu’à ce que la révolution l’endommage le rendant inutilisable[68].

Inventaire des forteresses du département de l’Indre en 1793[69] :

Ce château d’une hauteur prodigieuse, flanqué de quatre tours à canardières, meurtrières et machicoulis à chemins couverts, étoit une de ces forteresses les plus conséquentes de l’ancien temps. Un étang, actuellement transformé en prairie, beignoit au levant les murs garnis de meurtrières d’une première enceinte fortifiée par des tours à canardières à tous les angles saillants et remplissoit d’eau les fossés du reste de son contour. Un pont-levis protégé par deux de ce ces tours en défendoit l’entrée. Un petit fort à l’entablement duquel sont deux tours en guerites s’opposoit à celle de la seconde enceinte également fortifiée par des tours à canardières.
De toutes ces fortifications en partie détruites, il n’existe en leur entrée que quelques tours et le château fort en quelque sorte inhabité, auquel il n’a été fait aucun changement, et qui offre les mêmes moyens de résistance qu’il se pouroit avoir lors de sa construction. La loi qui atteint plus particulièrement ces sortes de forteresses susceptibles d’ailleurs d’être mises promptement en état de défense, semble devoir nécessiter la destruction totale de tout ce qui peut y avoir trait. Néanmoins comme le principal corps de logis peut être d’une très grande utilité pour conserver les différentes productions des terres qui dépendent de cette propriété, il suffira, je crois pour la tranquillité publique, de se borner à abattre les parties supérieures des quatre tours qui accompagnent ce bâtiment (ndlr, ce qui fut certainement réalisé si l’on en juge par les photographies du tout début du siècle). Les décombres serviront à combler le fossé en face de l’entrée à pont-levis (ndlr : ce qui a été fait). Quand aux tours placées aux extrémités du bâtiment des granges, écuries et bergeries de la basse cour, elles pourront être conservées sans inconvénient.

En 1832, le château conserve encore, avec son pont-levis, la plupart des douves qui le protégeant autrefois ainsi que les tours de l'enceinte dont il ne reste plus qu'une, celle de la chapelle.

L'entrée actuelle, une décoration porte au niveau du sol, et les plusieurs grandes fenêtres du rez-de-chaussée, ainsi que le logis de la ferme sont apparemment ajoutés à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle.

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La château du temps des Nicolaÿ[]

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Sarzay, église Saint-Pierre : armoiries de la famille de Nicolaÿ.

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La château de Sarzay quand la famille de Richard et Françoise Hurbain l'achète est dans un état désastreux (photo Eugène Hubert (26 Fi).

Le Château de Sarzay, en bien triste état après la Révolution change de main en 1836 et devient la propriété des marquis de Nicolaÿ de 1836 à 1908. L’édifice semble voué à l’abandon[70].

En 1832, il conserve encore, avec son pont-levis, la plupart des douves, ses protections d'autrefois, ainsi que les tours de l'enceinte devenues des pigeonniers. Celle de la chapelle est un poulailler[71].

Les marquis de Nicolaÿ sont des aristocrates, ils ne vivent pas dans ce donjon délabré même pendant quelques jours en été. Possédant cette ruine ils vont la vendre aux Journaux qui vont en être propriétaires de 1908 à 1983. Ce sont de riches paysans, un ingénieur, un médecin... mais restaurer le patrimoine n'est pas la priorité à cette époque dans le Bas-Berry.

Les douves et l'étang sont mis en culture. De plus, si l'on étudie le sol de la cour et les côtés nord et sud du logis, on voit par des traces de murs fort épais allant dans diverses directions et par des amorces constatées sur les parements extérieurs et s'élevant jusqu'au second étage des tours, qu'autrefois il y a d'importantes annexes. Celles-ci sont nécessitées alors par l'exigüité du château, qui n' guère que 20 mètres de long sur 10 mètres de large, par l'importance de la famille des Barbançois, et par le nombreux personnel de service.

Puis les douves sont comblées et mises en culture. C'est la famille de Richard et Françoise Hurbain qui vont les remettre en eau après bien des difficultés. L’étang à l’est du château est devenu une jolie prairie oblongue.

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La château de Sarzay et George Sand (XIXe siècle)[]

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Le château de Blanchemont.

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Les ruines du château de Sarzay par Placide Verdot en 1874[72].

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Une des pièces du château avec la cheminée refaite avec le blason des Barbançois.

Le Parc romantique George Sand veut mettre en valeur les lieux fréquentés par Sand comme par ses héros Nohant, Sarzay, Ars, etc.[73].

Le château de Sarzay et sa basse-cour, dont la longère construite au XIXe siècle avec les débris des fortifications, servent de cadre à George Sand pour son roman Le Meunier d'Angibault (1844). Le château de Blanchemont est en fait le château de Sarzay :

Ce château n’a jamais été d’une grande défense : les murs n’ont pas plus de cinq à six pieds d’épaisseur en bas, les tours élancées sont encorbellées. Il date de la fin des guerres de féodalité. Cependant, la petitesse des portes, la rareté des fenêtres, et les nombreux débris de murailles et de tourelles qui lui servaient d’enceinte signalent un temps de méfiance où l’on se mettait encore à l’abri d’un coup de main. C’est un castel assez élégant, un carré long renfermant à tous les étages une seule grande pièce, avec quatre tours contenant de plus petites chambres aux angles, et une autre tour sur la face de derrière servant de cage à l’unique escalier. La chapelle est isolée par la destruction des anciens communs ; les fossés sont comblés en partie, les tourelles d’enceinte sont troquées à la moitié, et l’étang qui baignait jadis le château du côté nord (ndlr : en réalité l’étang est à l’est du château) est devenu une jolie prairie oblongue, avec une petite source au milieu... ce qu’il appelait le château neuf et les vastes dépendances de la ferme, situées au pied du manoir antique et bordant une très grande cour fermée d’un côté par un mur crénelé, et de l’autre par une haie et un fossé plein d’eau bourbeuse (…). Le château neuf n’est rien qu’une grande maison de paysan, bâtie, il y a peut-être cinquante ans, avec les débris des fortifications.

La chapelle sert de poulailler[74].

Le château dans son ensemble fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 29 janvier 1912[75], puis classé chef d’œuvre en péril en 1970.

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Sarzay ça n'est pas qu'une tour.

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LE CHÂTEAU DE SARZAY DEPUIS 1983[]

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La château de Sarzay est peu à peu restaurée. C'est une tâche immense.

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La château de Sarzay de nos jours.

Le château est racheté au début des années 1980 par la famille de Richard et Françoise Hurbain qui en assure la restauration des douves, la construction de halles (sur un modèle médiéval), la restauration de dépendances pour en faire des chambres d'hôtes et un gîte rural.

Il faut espérer qu'après les condamnations, les persécutions en tous genres et l'absence totale de subventions locales les politicards et les administrations voient le travail accompli et se mettent à aider les propriétaires qui essaient de restaurer ce chef d’œuvre en péril.

la construction est impressionnante, les tours culminants à une trentaine de mètres de haut. Il existait à l’époque une première série de fortifications qui permettait de sécuriser environ cinq hectares autour du donjon, ce qui offrait la possibilité d’accueillir la population locale en cas d’attaque. L’on y trouvait aussi les dépendances nécessaire à la vie du château. Aujourd’hui ces fortifications ont quasiment disparu[76].

Une seconde enceinte, des douves en eau ceinturaient le donjon en lui même. Devenues inutiles l’on comble les douves afin d’accroître les terres cultivables. Le propriétaire actuel, Richard Urbain, les a remis en eau. Il fallu enlever le remblais accumulé ce qui ne fut pas une tache facile vu le volume à extraire ( plusieurs centaines de mètres cubes). Des 6 tours à l’origine il n’en reste plus qu’une seule debout[77].

La halle se situe dans la basse cour, c'est un bâtiment construit par le propriétaire actuel en 1990 avec des matériaux anciens sur le modèle de la halle de Cluis. Ce type de bâtiment médiéval approprié à la vie d'une basse-cour à cette époque permet aujourd'hui d'abriter des animations estivales[78].

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La halle construite sur le modèle de la halle de Cluis.

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NOTES ET REFERENCES[]

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  1. Château de Sarzay
  2. Massereau T. Le château de Sarzay (Indre). In: Bulletin Monumental, tome 67, année 1903. pp. 343-357.
  3. Berry and Creuse Valley: Berry et Vallée de la Creuse, Lodya, Edilivre, 21 mai 2019.
  4. Référence de la notice PA00097467
  5. Château de Sarzay (2020)
  6. Le château de Sarzay (Indre), description et éléments de réflexion, Laurent Journaux
  7. Massereau T. Le château de Sarzay (Indre). In: Bulletin Monumental, tome 67, année 1903. pp. 343-357.
  8. Référence de la notice PA00097467
  9. The historic houses, castles and gardens of France: the official guide to sites open to the public, Bertrand Du Vignaud, Ministère de la culture, Éditions de la caisse nationale des monuments historiques et des sites, 1986.
  10. Historique du château
  11. Historique du château
  12. Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Dictionnaire des familles ...
  13. Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Dictionnaire des familles ...
  14. Le château de Sarzay (Indre), description et éléments de réflexion, Laurent Journaux
  15. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, par C. d'E.-A. [Chaix d'Est-Ange. 1903-1929.]
  16. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, par C. d'E.-A. [Chaix d'Est-Ange. 1903-1929.]
  17. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, par C. d'E.-A. [Chaix d'Est-Ange. 1903-1929.]
  18. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, par C. d'E.-A. [Chaix d'Est-Ange. 1903-1929.]
  19. Copies du XVe siècle d'aveux et de dénombrements faits au seigneur de La Châtre (archives départementales de l'Indre inventaire de la série A. p. 182.
  20. Le château de Sarzay (Indre), description et éléments de réflexion, Laurent Journaux
  21. Château de Sarzay
  22. Esquisses biographiques du département de l'Indre; ou, Aperçu historique sur la principauté de Déols, Baronnie, comté et marquisat et enfin duché de Chateauroux (ancien Bas-Berri). Amador Grillon des Chapelles. Benjamin Duprat, 1864.
  23. Histoire de Berry, contenant tout ce qui regarde cette province, & le diocèse de Bourges : la vie & les Éloges des hommes illustres, et les généalogies des maisons nobles, tant de celles qui sont éteintes, que de celles qui subsistent à présent, par Gaspard Thaumas de la Thaumassiere, Éditeur en la boutique de L. Billaine, 1689.
  24. Limousin médiéval: le temps des créations : occupation du sol, monde laïc, espace cistercien : recueil d'articles, Bernadette Barrière, Presses Univ. Limoges, 2006.
  25. Toponymie générale de la France, Ernest Nègre, Librairie Droz, 1990.
  26. Histoire de Berry, contenant tout ce qui regarde cette province, & le diocèse de Bourges : la vie & les Éloges des hommes illustres, et les généalogies des maisons nobles, tant de celles qui sont éteintes, que de celles qui subsistent à présent, par Gaspard Thaumas de la Thaumassiere, Éditeur en la boutique de L. Billaine, 1689.
  27. Cf. Bibl. nat. Dossiers Cherin.
  28. Annuaire de la noblesse de France, Volume 53. Au Bureau de la publication, 1897.
  29. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, par C. d'E.-A. [Chaix d'Est-Ange. 1903-1929.]
  30. Massereau T. Le château de Sarzay (Indre). In: Bulletin Monumental, tome 67, année 1903. pp. 343-357.
  31. Château de Sarzay
  32. Massereau T. Le château de Sarzay (Indre). In: Bulletin Monumental, tome 67, année 1903. pp. 343-357.
  33. Nobiliaire du Berry, par H. Desgranges, St-Amand 1965-1969 (ouvrage inachevé arrêté à Baudard).
  34. Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Dictionnaire des familles ...
  35. The historic houses, castles and gardens of France: the official guide to sites open to the public, Bertrand Du Vignaud, Ministère de la culture, Éditions de la caisse nationale des monuments historiques et des sites, 1986.
  36. Le château de Sarzay (Indre), description et éléments de réflexion, Laurent Journaux
  37. Nobiliaire du Berry, par H. Desgranges, St-Amand 1965-1969 (ouvrage inachevé arrêté à Baudard)
  38. Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Dictionnaire des familles ...
  39. Château de Sarzay (2020)
  40. Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Dictionnaire des familles ...
  41. Massereau T. Le château de Sarzay (Indre). In: Bulletin Monumental, tome 67, année 1903. pp. 343-357.
  42. Massereau T. Le château de Sarzay (Indre). In: Bulletin Monumental, tome 67, année 1903. pp. 343-357.
  43. Base Mérimée : Centre ; Indre ; Sarzay
  44. Base Mérimée : Centre ; Indre ; Sarzay
  45. Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Dictionnaire des familles ...
  46. Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Dictionnaire des familles ...
  47. Massereau T. Le château de Sarzay (Indre). In: Bulletin Monumental, tome 67, année 1903. pp. 343-357.
  48. Massereau T. Le château de Sarzay (Indre). In: Bulletin Monumental, tome 67, année 1903. pp. 343-357.
  49. Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Dictionnaire des familles ...
  50. Massereau T. Le château de Sarzay (Indre). In: Bulletin Monumental, tome 67, année 1903. pp. 343-357.
  51. Massereau T. Le château de Sarzay (Indre). In: Bulletin Monumental, tome 67, année 1903. pp. 343-357.
  52. Massereau T. Le château de Sarzay (Indre). In: Bulletin Monumental, tome 67, année 1903. pp. 343-357.
  53. Histoire généalogique des grands officiers de la couronne, tome III, p. 89. Article de cette maison
  54. Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Dictionnaire des familles ...
  55. Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Dictionnaire des familles ...
  56. Château de Sarzay
  57. Château de Sarzay
  58. Château de Sarzay
  59. Chartrier des seigneuries de Sarzay et de Villegongis (18 J). 1200-1899 18 J 1-10..
  60. Historique du château
  61. Historique du château
  62. Château de Sarzay (2020)
  63. Château de Sarzay
  64. Le château de Sarzay (Indre), description et éléments de réflexion, Laurent Journaux
  65. Le château de Sarzay (Indre), description et éléments de réflexion, Laurent Journaux
  66. Le château de Sarzay (Indre), description et éléments de réflexion, Laurent Journaux
  67. Château de Sarzay
  68. Château de Sarzay (2020)
  69. consultable aux Archives de Châteauroux
  70. Château de Sarzay (2020)
  71. Massereau T. Le château de Sarzay (Indre). In: Bulletin Monumental, tome 67, année 1903. pp. 343-357.
  72. Archives départementales de l'Indre, 6 Fi 55
  73. Magazine littéraire, Numéros 295 à 300. 1992.
  74. Château de Sarzay
  75. Base Mérimée : Centre ; Indre ; Sarzay
  76. Château de Sarzay (2020)
  77. Château de Sarzay (2020)
  78. Visite Château de Sarzay
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