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                        Les sous-branches des Zoude



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Très beau catalogue d'Anna Cassano sur la cristallerie Zoude.

Sur la Famille Zoude, ses origines, les premiers membres, les principales branches voir :


Voir aussi :

Sous-branche des Zoude de Ferooz et de Courrière[]

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Zoude (Bouge, Namur) : ferme des Zoude dès le XVIIe siècle.

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Maison de Michel Zoude, 149 rue des Brasseurs, datant de la 1re partie du XVIIIe siècle[1].

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Michel Zoude devient Seigneur de Ferooz et Beuzet.

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Michel Zoude prête de l'argent à Hubert Petiaux (1684 - 1751), beau-père de Sébastien Zoude (1707 - 1779). La maison de ce dernier sert de garantie.

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Château-Ferme de Georges Zoude, à Courrière.

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Michel François Zoude est Chanoine gradué de la Cathédrale de Namur.

Michel Zoude (1665 - 1759) est né le 20 novembre 1665, à Namur, et y est décédé le 9 mars 1759, à l’âge de 93 ans. Échevin de Namur, maître de forges, est l'auteur de la sous-branche des Zoude de Ferooz et de Courrière.

Le 11 mai 1725, Michel Zoude et son épouse Marie Ignace Thiery, acquièrent tous les droits de la forge de Thon, dite du Fourneau, qui peuvent compléter à Martin Doucet de Tillier et à Pierre François Wasseige. Ils commencent par rembourser tous les créanciers hypothécaires. Comme Michel Zoude se rend compte que les installations sont vétustes, il entreprend la reconstruction de celles-ci.

Le 9 août 1726, Ferdinand, comte de Hamal et de Fléchin vend à Michel Zoude les raspes du terne d'Ermont à Hour-en-Famenne (fol. 192 v°.)[2].

2 octobre 1734, Philippe-Joseph Helman, baron de Ruysbrook, engage Feroz et Beuzet à Michel Zoude. (LXXI, 97. cfr. 100.) et la vend le 27 juillet 1736[3].

Le 19 août 1738, Hubert Petiaux, beau-père de Sébastien Zoude (1707 - 1779) contracte un emprunt de 4.225 florins auprès de Michel Zoude. Le septembre 1743, Petiaux rembourse Michel Zoude la rente de 169 florins au denier 25 créée cinq ans auparavant sur la maison portant pour enseigne le Cheval renversés...[4].

Michel Zoude se marie le 10 mai 1693, à Namur, avec Marie-Barbe Jamart (1673 - 1700). Ils sont les parents entre autres de :

¤ Georges Zoude de Courrière, né le 24 novembre 1696 - Namur, et décédé le 13 novembre 1773, au château de Courrière. Il est industriel, seigneur de Courrière et bourgmestre de Namur. Ce n'est qu'en 1741 que Bernard de Barsy parvient à vendre la seigneurie à l'industriel et bourgeois namurois Georges Zoude au prix de 11.000 florins. Ce nouveau propriétaire entreprend la modernisation du corps de logis seigneurial. Les dernières années de l'existence de ce personnage sont marquées par un remariage qui le conduit à déshériter son unique enfant, Marie-Ignace, épouse de noble Philippe Jamar de Maillen, seigneur de Libois. Il existe un registre des cens et rentes tenu par Quentin Doucet brasseur, Georges Zoude, Jeanne Richald et Henri Joseph de Séverin, seigneurs de Courrière (1692 -1816 1 registre/294). Finalement, cette sous-branche de la famille s'étant éteinte, la seigneurie passe, dans les dernières années de l'ancien régime, à la fille d'un autre cousin du maître verrier, renommée, elle aussi, Marie-Ignace, épouse de Henri-Joseph de Séverin.

Michel Zoude de Ferooz se remarie le 11 août 1701, à Namur, avec Marie Thiery (1683 - 1766), sœur du receveur général des Domaines Barthélemy Thiery[5]. Ils sont les parents entre autres de :


¤ Anne Ignace Zoude est née le 5 juillet 1702, à Namur et décédée le 14 mai 1774, à Namur, à l’âge de 71 ans. Elle se marie le 19 août 1727, à Namur, avec Arnould Monseu (1702 - 1762), bourgeois marchand, appartenant à une famille d'importants tanneurs de la place, frère du bourguementre de Namur. Il hérite de son beau-frère le chanoine Michel II Zoude.


¤ Michel François Zoude est né le 21 juillet 1718, à Namur et y est décédé le 20 juin 1778, à l'âge de 59 ans. C'est le directeur du Séminaire et Chanoine gradué de la Cathédrale de Namur.


¤ Augustin Zoude de Longchampiau est né le 1er juillet 1703, à Namur et meurt le 12 juillet 1784 à Namur, à l'âge de 81 ans. Il est maître de forges, échevin. Il acquiert le dernier tiers du fief de Longchampeau, propriété à la fin du XVIIe siècle à un jésuite, en 1758, à Éghezée. En effet, le 10 août, Phillipa de Gollaert, veuve de Ferdinand-Maxime de Tamison, vend à Augustin. Zoude le tiers de la dîme de Fraucour, appelée Longchampiaux (fol. 237, 248.)[6].

On a l'enregistrement de sa patente de membre du Conseil provincial depuis 1746. On y trouve dès lors en date du 26 novembre 1749 celle du receveur des exploits Augustin Zoude, appartenant à une famille de bateliers de la Basse Sambre, devenus armateurs et industriels[7].

Augustin Zoude continue l'œuvre de son père il construit à Thon une nouvelle digue afin de garantir l'atelier contre les inondations et assurer une réserve d'eau suffisante pour ne pas devoir redouter les périodes de sécheresse.

Augustin Zoude épouse le 12 Octobre 1737, à Namur, Marguerite Raymond (1705 - 1775), fille de Gérard Raymond et de Marguerite Misson. Ils ont deux filles :


¤ Janne-Catherine Zoude Zoude de Longchampiau, née le 30 avril 1743, à Namur, mariée le 8 novembre 1768, à Namur, avec Gislain Collart. En 1785, à Gislain Colart et Janne-Catherine Zoude, sa femme, la dîme de Longchampiau et la seigneurie de Béez (fol. 266.)[8].


¤ Marie Zoude de Longchampiau et de Courrière est née le 5 mai 1745, à Namur, décédée après 1791. Elle se marie le 26 novembre 1776, à Namur, avec Henri de Séverin (1736 - 1806), avocat, échevin et Conseiller au Conseil de Namur. Ils ont des enfants, mais cette sous-branche des Zoude tombe en quenouille.

Sous-branche des Zoude de Saint-Hubert[]

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Blason jooris

Blason des Jooris à Namur[9].

Zoude michel blason

Blason de Michel Zoude, maître de forges, mais aussi de Gilles et de Sébastien Zoude[10].

Gilles de Zoude (1668 - 1740), Sergent de la Cour de Justice, brasseur, est l'auteur de la sous-branche des Zoude nobles. Il est né le 1er septembre 1668, à Namur, et décédé le 20 décembre 1725, à Namur, à l’âge de 57 ans. Il est brasseur. L'ancienne Brasserie Zoude, Thomas, de Saint-Hubert, Gustin et Ribeaucourt, est située à l'emplacement du bâtiment du Foyer Namurois (portant les numéros 87 à 93). Il est l'aïeul de Léopold Zoude (1771 -1853) et le bisaïeul de Charles Zoude (1794-1860, tous deux membres du Congrès national en 1830. Abandonnant la batellerie, cette branche s'intéresse à la sidérurgie dans la région de Saint-Hubert. Issu de ces maîtres de forges ardennais, Ernest (1886 - 1946), avocat à Bruxelles et administrateur de banques, obtient en 1938 un titre personnel de chevalier, au port des armes de famille : azur à une mouette d'argent. Devise : Dum stridet ridet. Les Zoude nobles sont aujourd'hui en voie d'extinction.

Gilles se marie le 11 août 1706, à Namur, avec Anne Dessuenne, née le 17 juin 1666, à Namur, et décédée le 6 décembre 1712, à Namur, à l’âge de 46 ans. Elle est la fille de Jean Desuenne (ca 1640 - 1709), bourgeois de Namur, et Anne Jacob.

Gilles se remarie le 6 juillet 1713, à Namur, avec Adrienne Joris (1680 - 1748), peut-être de la famille des futurs barons Jooris, qui figure dans l'Armorial de Namur, fille d'Alexis Joris et Jeanne Brennet.

Gilles est le père de :

¤ Alexis Zoude (1714 - 1774), curé de Presles

¤ Augustin Zoude, qui suit.

¤ Pierre Zoude (° 1718) est encore maître-batelier.

¤ François Zoude (1722 - 1811), qui est l'auteur des Zoude de Saint-Hubert.

Descendance d'Augustin Zoude[]

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A Namur, les trois maisons, Rue du Collège, d'Augustin Zoude.

¤ Augustin Zoude, né le 3 décembre 1715, épouse le 27 août 1752, à Leffe, Marie Michaux (1725 - 1782). Il est Maître-batelier et échevin de Namur, maître de forge, receveur des exploits du Conseil provincial... A Namur, Rue du Collège, aux 43-45-47, Augustin Zoude, le 23 mai 1755, fait construire trois maisons[11]. Elle sont attenantes à l'hôtel de Groesbeeck et à celui de Propper.

Augustin Zoude, en 1784, en sa qualité d’héritier dudit : Meffire Michel-François Zoude, Chanoine gradué de la Cathédrale à Namur, touche 8.333 florins. Cet héritage recense des biens, meubles, immeubles. Il meurt donc après 1784.

Augustin Zoude et Marie Michaux ont onze enfants, dont :

¤¤ Alexis Zoude est né le 6 avril 1759, à Namur, et y est décédé le 28 mars 1826. Il est marchand-batelier. Il se marie le 2 mai 1791, à Namur, avec Marie-Catherine Mahaux (1769 - 18??). Le 18 mai 1805, vers les neuf heures et demi du matin, le sr Alexis Zoude, batellier de profession, demeurant rue des Brasseurs, porte plainte contre un portefaix qui dans un cabaret l'a accusé d'avoir volé trois chevaux à Otrante (province de Lecce, sud de l'Italie). Le Commissaire de police à Namur, entre 1801 et 1810, est Thomas Jean-Baptiste Marie Mathieu de Nantes, excellent policier français, qui prend l'affaire au sérieux[12]. Alexis Zoude et Marie-Catherine Mahaux sont les parents entre autres de :

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Charles Zoude.

¤¤¤ Charles Zoude est né le 6 novembre 1794, à Namur, et décédé le 28 mai 1860, à Namur, à l’âge de 65 ans. Il se marie en janvier 1832, à Tillier, avec Victoire Doucet de Tillier (1802 - 1867). Elle est la fille de Pierre-Henry Doucet De Tillier (1757 - 1820), Propriétaire, Seigneur de Tillier et Cécile-Scolastique-Francoise Noel, dont la mère est une membre de la Hubert de Saint Hubert. Il est avocat, puis juge suppléant au tribunal de première instance de Namur et bâtonnier de l'ordre des avocats. Il est aussi journaliste. Avant les journées de septembre 1830, il fait partie de la députation envoyée à La Haye. Il siège au Congrès national de 1830 et est membre de la commission qui élabore la Constitution belge. Il est élu bourgmestre de Namur de 1839 à 1842 et président du Conseil provincial de la province de Namur.

Descendance Zoude de Saint-Hubert[]

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Maison de François Zoude, 109 rue des Brasseurs, datant de la 2e partie du XVIIIe siècle[13].

¤ François Zoude est né le 27 juillet 1722 à Namur, et décédé le 14 mars 1811, à Namur, à l’âge de 88 ans. Il est maître-batelier et rentier. Il se marie le 25 juillet 1757, à Merbes-le-Château, Hainaut, avec Marie-Rose Dubois (1729 - 1809). Les parents de sa Femme sont inhumés dans l'église de Merbes-le-Château, devant l'autel de la Sainte Vierge. Épitaphe :

Ici reposent les corps de Jean Joseph Dubois, en son temps négociant à Merbes le Château décédé le 9 février 1766, âgé de 75 ans, et de Marie Jeanne Lefrancq, son épouse, décédée le 27 octobre 1780, âgée de 83 ans; de Léopold Joseph, leur fils, décédé le 29 juin 1764, âgé de 30 ans et Marie Rose Aubry, son épouse, décédée le 28 octobre de la dite année, âgée de 25 ans; et de Marie Caroline Dubois, leur fille, décédée le 3 décembre 1792, âgée de 56 ans, épouse de Maximilien Lelièvre.

François Zoude (1722 - 1811) et Marie-Rose Dubois (1729 - 1809) sont les parents entre autres de :

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François-Joseph Drion-Zoude fait bâtir le Château du Petit-Chapois, entre 1799 et 1800.

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Le Château du Petit-Chapois dans les années 70.

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Le moulin forge de Victor Zoude.

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Photo de Léopold Zoude de Saint-Hubert.

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La scierie Zoude à Poix.

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Les scieries et la chapelle, qui est l'ancienne maison des Zoude de Saint-Hubert.

¤¤ Marie-Éléonore Zoude (1759 - 1838) se marie le 4 septembre 1786, à Namur, avec François Drion (1756 - 1816). Il est Maître verrier. En 1797, François-Joseph Drion, époux d’Éléonore - et pas Marie Zoude, acquiert Chapois (à Gosselies). François-Joseph Drion-Zoude fait bâtir le Château du Petit-Chapois, entre 1799 et 1800. Cette famille de maîtres des forges va être anoblie et porter le titre de baron. Elle a l'autorisation de porter le nom du château qu'elle habite, Drion du Chapois. En 1838, comparaissent : MM. Auguste-Désiré Drion, négociant, domicilié à Gosselies; Adrien Drion-Guerité, administrateur de la société anonyme de manufactures de glaces, verres à vitres, cristaux et gobeleterie, domicilié à Bruxelles; François Joseph Drion, aussi négociant, domicilié à Gosselies; Charles Barbais, propriétaire, domicilié à Bonnines, près de Namur, et François Piéton, inspecteur de postes, domicilié à Namur, agissant tant pour eux que pour et au nom de madame Éléonore Zoude, veuve de M. François-Joseph Drion, leur mère, pour laquelle ils se portent solidairement fort, d'une part; Et MM. Félix-Adolphe Lebon, propriétaire, demeurant à Charleroi, et Charles Joseph-Désiré Lévêque, secrétaire de la caisse hypothécaire à Bruxelles et y domicilié d'autre part; Lesquels, voulant, avec l'autorisation ultérieure du gouvernement, constituer une société anonyme pour l'exploitation du charbonnage de Sacré-Madame, situé à Dampremy [14].


¤¤ Julie Zoude est née le 14 février 1761, à Namur. Elle se marie le 7 janvier 1788, à Jodoigne, Brabant-Wallon, avec François Joseph Drion (1751 - 1838), avocat.


¤¤ Marie-Rosalie Zoude, née le 5 octobre 1762 - Namur, décédée le 5 juillet 1829 - Namur, à l’âge de 66 ans, mariée le 11 avril 1785, Namur, avec Philippe Drion, maître de forge.


¤¤ Victor Zoude-Mazure est né le 24 juillet 1766, à Namur, et décédé le 10 décembre 1819, à Namur, à l’âge de 53 ans. Il est Maître de forges et conseiller de Régence. Il se marie le 8 septembre 1789, à Namur, avec Marie-Marguerite Mazure (1765 - avant 1840), soeur de Joseph Mazure, échevin de Namur, et Clémentine Mazure. Le moulin de Villeval est la propriété de Théodore Robinet. En 1780, Marie-Antoinette Vandembulle, veuve de Théodore Robinet et remarié au Baron de Rock, de Maestricht vend les installations. Elles comprennent une batterie de chanvre, une scie à bois, des dépendances et se complète de bonniers de terres et de bonniers de bois. Le tout est vendu pour la somme de 2.300 florins. A la fin du XVIIIe siècle, le moulin est acheté par la Famille Zoude et transformé en forges. Victor Zoude introduit de nombreuses demandes d'agrandissement la préfecture sous le régime français. Victor Zoude obtient la permission de construire un fourneau de minerais de fer, près de son usine de Villeval, avec une roue hydraulique supplémentaire. Il a aussi des forges à Thon-Samson. Le 16 avril 1804 un arrêté autorise le citoyen Victor Zoude-Mazure à construire, dans la commune de Masseblète, département de Sambre-et-Meuse, une forge pour convertir en fer la fonte provenant du haut-fourneau dont il est propriétaire au même lieu[15]. Ils ont cinq enfants, dont :

¤¤¤ Clémence Zoude se marie avec Maximilien Demelin, maître de la poste aux chevaux au relais de Mons, y tenant son bureau à l'hôtel de l'Aigle d'Or, place d'Armes. Attendu que l'acte prérappelé passé a Siraux devant les notaires Hubert et Berlemont, le 22 décembre 1846, porte en substance que les époux Demelin-Zoude cèdent et abandonnent, à titre d'échange, au prince de Ligne, un domaine d'une contenance de 101 hectares et d'un revenu de 11.500 ; qu'en contre-échange le prince de Ligne cède et abandonne aux époux Demelin-Zoude une prairie de la contenance d'un hectare 44 ares ; que cet échange est fait moyennant une soulte et retour de 228.000 francs de la part de Eugène Ier de Ligne, prince de Ligne.


¤¤ Léopold Zoude de Saint-Hubert (1771 -1853), maître de forges, commissaire du gouvernement près la banque de Belgique en 1844, député à la Chambre des représentants jusqu’en 1848. Il se marie le 11 novembre 1798, à Namur, avec Marie-Clémentine Mazure. Au XVIIIe siècle, Dom Nicolas Spirlet, dernier abbé de Saint-Hubert, crée sur le ruisseau de Poix une scierie, une forge, une platinerie et une fenderie. Après le rachat par la famille Zoude des biens industriels de l'abbaye, Léopold Zoude et son petit-fils Louis s'occupent principalement de canaliser les eaux de la Lomme. Cinq chutes d'eau totalisant 43 mètres de hauteur sont aménagées de 1829 à 1880. En 1880, on aménage l'étang à un kilomètre en amont de cette centrale. Il est chargé de stocker l'eau de la rivière[16]. En 1831, Léopold Zoude obtient l’autorisation de construire une scierie dite Scierie d’en Haut, moyennant certaines conditions telles qu’une roue de 8,7 m de diamètre, une prise d’eau sans barrage et une digue de protection du village. En 1861, la scierie est transformée en fabrique de pâte à bois et en 1871 elle sera activée par deux turbines horizontales de marque allemande Volter. Lors de la construction du chemin de fer, la famille Zoude, s'alliant à d'autres industriels détenteurs de brevets, créent une usine de carbonisation de bois. On y pratique la carbonisation du bois par le procédé de distillation[17]. Léopold Zoude de Saint-Hubert (1771 -1853) et Clémentine Mazure ont au moins un fils :

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Maximilien Zoude.

¤¤¤ Maximilien Zoude de Saint-Hubert (1799 - 1865) est né le 3 juillet 1799 et décédé le 23 janvier 1865 à Saint Hubert. Il se marie le 30 novembre 1825 avec Marie Adèle Josèphe Lalieu (1802 - 1885). Il continue l’exploitation et l'extension industrielle des entreprises du Val de Poix, au XIXe siècle, en rachetant certains établissements, comme la fenderie-fonderie de Poix, en 1857, et en équipant de nouveaux complexes le long de la Lemme. La famille Zoude fait construire une première maison à Saint-Hubert, vers 1844, en partie transformée ensuite en chapelle. Maximilien et Marie Adèle Josèphe Lalieu sont les parents de :

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Le château Zoude, de Saint-Hubert (1865).

¤¤¤¤ Louis Zoude de Saint-Hubert (1828 - 1888) sort de l'Ecole Centrale en 1850 avec le premier diplôme de la section des métallurgistes. Habitant la commune de Hatrival, dont il est le bourgmestre pendant trente ans, il y établit une distribution d'eau. Il fait ensuite construire une église, des écoles, des routes... Homme fortuné, il fait construire juste à côté de la première maison des Zoude, l'actuel château de Saint-Hubert, en 1865, au milieu des scieries du Val-de-Poix. L'industrie faisant défaut dans les Ardennes; il l'y introduit en tirant parti des ressources naturelles de ce pays boisé, sillonné par des cours d'eau. Il est conseiller provincial et chevalier de l'ordre de Léopold.


¤¤¤¤ Léopold Zoude, né le 20 août 1827, à Moustier, décédé après 1878 au château de Saint-Hubert, marié le 24 septembre 1849, à Saint Hubert, avec Henriette Marie Melanie Perleau (1827 - 1904). C'est la soeur de la femme de Louis qui est cité : Établissement d'un moulin à Tan, sur le ruisseau de Ninson, à Grupont, par Jean-Henri Perleau-Taziaux, négociant à Saint-Hubert. 1830. Léopold Zoude et Marie Melanie Perleau (1827 - 1904) ont trois enfants, dont :

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L'usine de carbonisation des Zoude.

¤¤¤¤¤ Aline Zoude, née le 6 avril 1852, au château de Saint-Hubert, décédée en 1932, mariée le 1er mai 1872, à Saint Hubert, avec Prosper van der Smissen, (1851 - 1923), industriel à Alost. Un témoin raconte : Tout le monde appelait Prosper Kapiteintje, le petit capitaine. Il est proche parent du général Alfred van der Smissen (1923 -1895), le père présumé du Général Weygand.


¤¤¤¤¤ Henri Zoude est né le 5 mars 1854 au château de Saint-Hubert, et décédé le 26 octobre 1909, au château de Saint-Hubert, à l’âge de 55 ans. Il se marie le 16 octobre 1883, à Bruxelles, avec Marie Charlotte de Quirini (1860 - 1930). Le château de Keumiée appartient à cette époque à la famille Cornil. Louise Cornil (1879 - 1955), fille de Charles Cornil, épouse Léon de Quirini (1859 - 1933), cousin germain de cette Marie Charlotte de Quirini. C'est ainsi que le château-ferme de Quirini porte ce nom. Les Quirini proviennent de Velaine, du château Quirini. Ils sont reconnus nobles au XIXe siècle. Ils sont les parents de :

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Zoude nobles : d'azur à l'oie sauvage essorante, tenant par le bec une limace, le tout de sable, mais existe aussi le tout d'argent[18].

¤¤¤¤¤¤ Marie Zoude est née le 27 novembre 1888, au château de Saint-Hubert, et décédée le 21 octobre 1971 à Etterbeek. Elle se marie avec Émile Misson (1885 - 1937), docteur en droit et notaire, conseiller provincial de la province de Luxembourg (1925 - 1932), sénateur des arrondissements de Arlon-Marche-Bastogne-Neufchateau-Virton (1932 - 1936). Ils ont sept enfants.

¤¤¤¤¤¤ Ernest Zoude est né le 18 janvier 1886, au château de Saint-Hubert et décédé le 29 janvier 1946, au château de Saint-Hubert, à l’âge de 60 ans. Il se marie le 3 mai 1910, è Roeselare, avec Anna de Brouckère (1890 - 1966). Anna est de la famille de Brouckère, la branche anoblie le 13 septembre 1817, qui s'est distinguée à Bruxelles au XIXe siècle par plusieurs personnalités politiques libérales. L'Armorial général de Janssens et Duerloo cite l'anoblissement le 14 juillet 1938 d'Ernest Zoude, et de la concession personnelle pour le titulaire du titre de chevalier. Blasonnement : "d'azur, à la mouette volante d'argent. Ernest (1886-1946), avocat à Bruxelles et administrateur de banques, bourgmestre de Saint-Hubert. En 1944, il fait face aux officiers nazis et évite la prise d'otages.

NOTES[]

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  1. Namur, Volume 17 de Patrimoine architectural et territoires de Wallonie, ISSN 2030-6547, Ghislain Geron, Thérèse Cortembos, Editions Mardaga, 2011.
  2. Les fiefs du comté de Namur, Volumes 4 à 5, Publications de la Société de Namur, Stanislas Bormans, Éditeur Wesmael-Charlier, 1875.
  3. Les fiefs du comté de Namur, Volumes 4 à 5, Publications de la Société de Namur, Stanislas Bormans, Éditeur Wesmael-Charlier, 1875.
  4. LA MAISON L'ENSEIGNE DU CHEVAL RELEVÉ (1738), RUE DE L'ANGE, N° 105, NAMUR, RÉSIDENCE DE L'ENTREPRENEUR HUBERT PETIAUX.
  5. Voir ASAN, p. 399 et TOUSSAINT, J. Les verreries et cristalleries Zoude ou une dynastie de maîtres verriers, dans Patrimoine verrier en Namurois, Monographies du Musée des Arts anciens du Namurois, n° 12, 1997, p. 43.
  6. Les fiefs du comté de Namur, Volumes 4 à 5, Publications de la Société de Namur, Stanislas Bormans, Éditeur Wesmael-Charlier, 1875.
  7. Inventaire des archives du Conseil provincial de Namur , t.3, Les archives du greffe /F. Courtoy, C. Douxchamps-Lefèvre.
  8. Les fiefs du comté de Namur, Volumes 4 à 5, Publications de la Société de Namur, Stanislas Bormans, Éditeur Wesmael-Charlier, 1875.
  9. Armorial du Namurois
  10. Armorial du Namurois
  11. Namurcum, Volumes 5 à 10, Société archéologique de Namur 1920.
  12. Un commissaire de police à Namur sous Napoléon: Le registre de Mathieu de Nantes (10 vendémiaire an XII - 28 août 1807), Histoire, justice, sociétés, ISSN 2033-0251, Antoine Renglet, Axel Tixhon, Presses universitaires de Louvain, 2014.
  13. Namur, Volume 17 de Patrimoine architectural et territoires de Wallonie, ISSN 2030-6547, Ghislain Geron, Thérèse Cortembos, Editions Mardaga, 2011.
  14. Pasinomie: collection complète des lois, décrets, arrêtés et règlements généraux qui peuvent être invoqués en Belgique, Éditeur Bruylant, 1838.
  15. 3 , Bull. 360, n° 3785.
  16. Centrale - Musée - Le village de Poix
  17. Centrale - Musée - Le village de Poix
  18. Armorial du Namurois
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