Wiki Guy de Rambaud
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                 Théodore Saulnier de Cugnon, sieur de Villehaye




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Théodore Saulnier de Cugnon, sieur de Villehaye n'est pas sous-lieutenant des chevau légers de la garde, comme l'écrit Patcelte, dans Morlaix au travers des ages, Jean le Barbier (1692/1725), sans donner ses sources.

Blason Saulnier de Villehaye

Blason Saulnier, sr de la Ville-Haye (et de Kerhars), ress. de Morlaix. : De gueules à trois lions d’argent (Arm. 1696).

Blason cugnon-0

Les Saulnier de Cugnon portent : d'argent à la fasce de sinople accompagné en chef de trois merlettes rangées en sable, en pointe d'une rose de gueule feuillée de sinople.

Théodore Saulnier, sieur de Villehaye est peut-être né vers 1666 à Cons-la-Grandville (Barrois) et décédé en 1723 à Morlaix (rue des Vignes). Après 1720, son patronyme est Théodore Saulnier de Cugnon, sieur de Villehaye.


Théodore Saulnier de Cugnon, sieur de Villehaye n'est pas sous-lieutenant des chevau légers de la garde, comme l'écrit Patcelte, dans Morlaix au travers des ages, Jean le Barbier (1692/1725), sans donner ses sources. Il n'est pas marié à Marie Françoise Bertault, puis Hélène-Jeanne de Bruc. Sur Google on ne retrouve rien de tout cela, uniquement les informations sourcées qui suivent.


Descendant côté maternel des Cugnon, famille noble des Ardennes, et des Le Saulnier, des Bretons, côté paternel Jean François Saulnier, sieur du Mesnil, est la tige des Saulnier de Cugnon. Il est élevé noblement avec son frère par son oncle Jan Saulnier du Mesnil, mari de Jacquette Turin, veuve de Julien Hurel Des Esar, de Mesnil-Mauger, dans le Calvados, d'où le nom Saulnier du Mesnil. Sa mère, Barbe Cugnon, est la fille de Valentin de Cugnon et d'Anne de Circourt, morts au château de Gommery, en l'année 1636[1].

Théodore Saulnier de Cugnon, sieur de Villehaye et son frère, Jean François Saulnier, sieur du Mesnil, exercent le commerce en gros depuis 1688 jusqu'en 1706. Mais comme son frère, il occupe les premières charges de Morlay, où ils ont toujours vécu noblement[2]. En 1704, il devient consul de Morlaix. Il est en 1705-1706 (6 juillet), jurat de Morlaix, assesseur en 1708, échevin en 1712 et 1715[3]. En 1711, Saulnier de Villehay est juge consulaire de Morlaix[4][5].

Théodore Saulnier de Cugnon, sieur de Villehaye, se marie le 20 novembre 1693 à Morlaix (Saint Mathieu) avec Jeanne Yvonne Le Grand, fille d'Hervé Le Grand (1629 - 1671), Sieur de La Villeneuve et Jeanne de Kergroas (1629 - 1693).en 1686 avec Demoiselle Francoise Le Bonisac (1673 - avant 1713).

Lui et son frère, Jean François Saulnier, sieur du Mesnil, reçoivent des Lettres de reprise de noblesse maternelle, par eux obtenues le 2 août 1720, avec confirmation desdites lettres, par patentes expédiées à Lunéville, le 3 novembre 1735[6].


Voir article détaillé : Cugnon


Voir article détaillé : Saulnier de Cugnon


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Ancienne Mairie de Morlaix.

SA FAMILLE ET SA JEUNESSE[]

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Sa famille[]

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Evrard de Cugnon

Son grand-oncle, Evrard II de Cugnon et sa femme.

Descendant côté maternel des Cugnon, famille noble des Ardennes, et des Le Saulnier, des Bretons, côté paternel, Jean François Saulnier, sieur du Mesnil, est la tige des Saulnier de Cugnon.

Jean François Saulnier est le fils de François Saulnier du Mesnil, capitaine au Régiment de la Ferté[7], marié à Barbe Cugnon. Elle est la fille de Valentin de Cugnon et d'Anne de Circourt, morts au château de Gommery, en l'année 1636[8].


Voir article détaillé : Régiment de la Ferté


Côté maternel, Evrard frère de leur grand-père, Valentin, ancêtre donc des Saulnier de Cugnon a comme quartiers les de Grummelscheidt, du Mesnil, d’Ochain, de Lomprez, de Masbourg, de Rochefort, de Lellich, de Beauclain, de Walde, des Armoises, de Pouilly, de Custine, de Gorcy, de Hautoy. La famille desdits Cugnon, originaire du duché de Luxembourg, où elle a rang & séance parmi les gentilshommes dudit duché, et le frère de sa mère, Barbe de Cugnon, a épousé la nièce du maréchal de Fabert[9].

Sa jeunesse (1666 - 1688)[]

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Théodore Saulnier de Villehaye est natif de Cons-la-Grandville (Barrois).

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Morlaix, rue du Pavé (paroisse Saint-Mathieu).

Jean François Saulnier, sieur du Mesnil et son frère sont les neveux de Noble Homme Jan Saulnier du Mesnil (16?? - après 1687) qui les élèvent :

leur père ayant consommé son bien & partie de celui de sa femme, pour faire honneur aux emplois qu'il a eu dans les armées, auroit laisser les supplians en bas-âge, sans aucun secours que de la part de N. Saulnier, leur oncle paternel, demeurant pour lors à Morley en Bretagne, lequel les prit aupres de luy, où ils ont été élevés et tenus pour nobles[10].

Ce Jan Saulnier du Mesnil est le mari de Jacquette Turin, en juillet 1677, à Morlaix rue du Pavé (paroisse Saint-Mathieu). Elle est veuve de Hurel Des Esar, d'une famille anoblie en 1523, de Mesnil-Mauger, dans le Calvados, d'où le nom Saulnier du Mesnil :

Robertus Hurel au Mesnil Hurel unum feodum.

La famille Turin, issue vraisemblablement de la maison de Thurin de Puicheric en Languedoc, s'est fixée à Brest en la personne de noble Jean Turin, lieutenant de l'artillerie du château de Brest en 1560. Son fils cadet, écuyer Nicolas Turin, capitaine meurt au service du Roi du temps des guerres de religion. Il est l'auteur des Turin de Montmuel, Procureurs au Parlement de Rennes[11].

L'Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 du Finistère les dit d'origines espagnoles, certainement car ils font des affaires à Cadix et Séville[12]. La fille de sa femme se marie avec Xavier Ollivier de Kersaintgilly (1650 - 1712). Il est parrain de son neveu en 1687 au Faou.

On a des déclarations fournies pour la réformation du domaine du Roi, sous la juridiction de Morlaix, par Jean Saulnier, sieur du Mesnil pour une maison à Morlaix rue des Vignes (1677/1681)[13].

Bourgeois (1688 - 1706)[]

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Une rue à Morlaix.

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La Mairie de Morlaix et une partie du port.

Le Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, d'Ambroise Pelletier (1758) se trompe en nous disant qu'en exerçant comme son frère, Jean François Saulnier, sieur du Mesnil, le commerce en gros depuis 1691 jusqu'en 1706, ils dérogent[14]. Le Dictionnaire Universel De Commerce... est très clair sur la question :

La Profession mercantille doit être regardée comme noble & indépendante. En France Louis le Grand par deux de fes Edits, l'un du mois d'Août 1669, & l’autre du mois de Décembre 1701, a permis à fa Nobleffe de faire le commerce en gros tant par mer que par terre, fans déroger ; & l'on a fouvent vû des Marchands François & Etrangers annoblis par nos Rois, en confidération de l’utilité de leur commerce, ou pour avoir fait à Paris & dans les Provinces des établiffemens importans de Manufactures. En Bretagne le trafic même en détail ne déroge point à la Noblesse : lorsque les Nobles de cette Province veulent entreprendre le négoce, ils laiffent dormir la Nobleffe, c'est-à-dire, qu'ils ne la perdent point, mais feulement qu'ils ceffent de joüir des privilèges des Nobles tant que leur commerce dure ; & qu’ils reprennent la Noblesse en quittant le trafic, fans qu'ils foient tenus de prendre aucunes lettres de réhabilitation[15].

Saulnier de Villehay est négociant dès 1688.

En 1704, à Morlaix, d’Alençon des Essarts est juge, Bertherand de Savigny, 1er consul et Saulnier de Villehay, 2e consul en charge du siège consulaire de Morlaix.

Théodore Saulnier de Villehay est en 1705-1706 (6 juillet), jurat de Morlaix. Il est assesseur en 1708, échevin en 1712 et 1715[16].

En 1711, Saulnier de Villehay est juge consulaire de Morlaix[17][18]. Les juges nommés par le suffrage libre de leurs pairs jugent sommairement sans espèces et sans frais et administrent la justice aussi gratuitement qu’elle leur est confiée[19].

En 1711, il est aussi Commissaire de Morlaix. Les commissaires se prennent d'abord parmi les plus notables habitants, et plus tard parmi les gens de loi[20].

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Blason Sau[l]nier, sr de la Villehaie (d'Hozier).

DÉNONCIATIONS DE TRAFICS (1688)[]

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Dénonciations de trafics (1688).

A Morlaix, le Sieur de Villehay, marchand à Morlaix, écrit au Contrôleur général le 3 juillet 1688 :

Malgré l'interdiction, beaucoup de draperies d'Angleterre, d'Irlande et de Hollande entrent en Bretagne, surtout à Saint-Malo. Deux bâtiments ont quitté le port de Tréguier pour Jersey et Guernesey afin de charger des ballots de toiles. L'un doit décharger à Tréguier quinze tonneaux vendus à un marchand, l'autre viendra de Royan et débarquera à Saint-Malo. Si les fraudes continuent les manufactures françaises ne résisteront pas...[21].

Cela figure dans la Correspondance des Contrôleurs généraux. Ce trafic, qui s'élève, s'il faut en croire Saulnier de Villehaye, négociant à Morlaix, à près de 500.000 écus, nuit considérablement aux manufactures françaises. Les armateurs se servent de passavents et connaissements signés à Tréguier aux foires épiscopales[22].

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Le vieux port de Morlaix.


MÉMOIRE POUR THÉODORE SAULNIER (1706)[]

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Le navire de Villehaye va aux îles d'Amérique.

En 1706, par jugement du 17 février, rendu par Louis Alexandre de Bourbon (1678 - 1737), comte de Toulouse, Mr Louis II Phélypeaux de Pontchartrain (1643 - 1727) autorise Théodore Saulnier, sieur de Villehaye à envoyer la Marie du Mur de Morlaix, avec comme capitaine Jean Siochan, aux îles d'Amérique.

Le navire est chargé de 400 barils de farine, eau-de-vie et autres marchandises d'une valeur de 70.000 livres. Le voyage va durer 36 mois. En 1706, le 6 mai, suivant déclaration de l'armateur, le navire de 120 tonneaux, armé en guerre et marchandises de Toulouse, les sieurs Cadoué, Cottard et Lévesque, commandants les vaisseaux "Le bien acquis". "Le Benjamin";; et "Les trois frères’’, de Nantes, coupables d'avoir amariné, le 4 Juillet 1706, le vaisseau "La Marie du mur" de l'avoir pillé et détourné de la route de Saint-Domingue pour la conduire à La Martinique, sont condamnés solidairement à payer à Saulnier 300 livres de dommages et intérêts, par raison de l'amarinement du dit bâtiment “La Marie du mur” et en outre à lui payer les gages et loyers de l'équipage pendant les quatre jours de sa détention en mer, à remplacer trois barriques de vin enlevées.

Le texte du Mémoire[]

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L'autorisation accordée par le chancelier de France[]

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Louis II Phélypeaux de Pontchartrain.

Mémoire pour Théodore Saulnier, sieur de Villehaye, et consorts, propriétaires du vaisseau "la Marie du Mur", demandeurs, contre les capitaines Cadou, Cottard et L'Evêque, leurs amateurs et cautions, défendeurs, Duportault, en 1710 :

Le 17 février 1706, Louis II Phélypeaux de Pontchartrain (1643 - 1727), chancelier de France du 5 septembre 1699 au 1er juillet 1714, autorise Théodore Saulnier, sieur de Villehaye, à envoyer la Marie du Mur de Morlaix, capitaine Jean Sioc'han aux îles d'Amérique. Le voyage doit durer 36 mois. Suivant déclaration de l'armateur (6 mai 1706) le navire, de 120 tonneaux, armé en guerre et marchandises, est chargé de 400 barils de farine, eau-de-vie et autres marchandises d'une valeur de 70.000 livres[23].

Le Comte de Toulouse casse les précédents jugements[]

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Le comte de Toulouse, en 1706, juge l'affaire Saulnier.

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Extrait du jugement du procès important fait pour Saulnier, sieur de Villehaye, suite à au sujet de l'amarinement de son navire.

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Brick armé de 120 tonneaux, comme la Marie du Mur.

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Saint Domingue, vue du mole Saint-Nicolas.

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Le quai de la manufacture des tabacs à Morlaix, par Ozanne.

Louis Alexandre de Bourbon (1678 - 1737), comte de Toulouse, amiral de France[24], vu par nous l'arrêt du conseil du 8 juin dernier par lequel et pour les causes y contenus. Sa Majesté a cassé la sentence du juge de la Martinique du 7 décembre 1706 et l'arrêt supérieur du 16 mars suivant rendu au sujet de l'amarinement du navire la "Marie du Mur"[25] et tout ce qui s'est ensuivi et pour faire droit tant sur la demande formée par le sieur Saulnier afin de dommages et intérêts contre les capitaines Cadoué, Cottard et Lévesque, que sur leur liquidation, elle a évoqué le tout à soi et à son conseil et renvoyé les parties devant nous, pour procéder sur les informations faites par le juge de la Martinique avec défense de se pourvoir ailleurs pour raison dudit arrêt signifié le 28 dudit mois, - la sentence dudit jour 7 décembre 1706 qui condamne les défendeurs à payer au demandeur la somme à laquelle pourront monter le loyer de tout l'équipage dudit navire pendant quatre jours de sa détention en mer, après avoir justifié le prix du dit loyer et des gages de ses matelots et à lui fournir et remplacer trois barriques de bon vin ou la valeur d'icelle, et en 50 livres pour être distribuées, et à la moitié des dépens faits de part et d'autre - ledit arrêt du conseil supérieur dudit jour 16 mars qui a mis les appellations et ce dont il a été appelé au néant, amendant et corrigeant en ce qui touche les 50 livres pour être distribuées aux matelots, leur adjuge 250 livres au-delà, le résidu de la sentence exécuté selon sa forme et teneur, et condamne lesdits Cottard, Cadoué et Lévesque à l'amende de l'appel et en tous les dépens tant de la cause principale que d'appel, - les procédures sur lesquelles ils sont intervenus et celles faites en conséquence, - les requêtes à nous présentées, la première par Théodore Saulnier de Ville-Haye, tant pour lui que pour ses consorts et propriétaires dudit bâtiment en question tendant à ce qu'il nous plaise, faisant droit sur le renvoi porté par l'arrêt du conseil du 8e juin dernier condamner les capitaines Cadoue, Cottard et Lévesque et les armateurs de leurs vaisseaux en tous les dommages et intérêts soufferts pour l'injuste amarinement de leur vaisseau et ton ce qui s'est ensuivi pour lesquels le suppliant retraint à la somme de 100.000 livres, si mieux nous n'aimons ordonner que la liquidation en sera faite par experts et gens à ce connoissant suivant l'état y attaché comme aussi aux peines de droit et en tous les dépens, contenant ladite requête qu'au mois de mai 1706 ayant chargé ce bâtiment à Morlaix de diverses marchandises pour l'envoyer à Saint-Domingue sous la conduite du capitaine Siochan, il fut arrêté dans sa route le 4 juillet suivant par lesdits Cadoué, Cottard et Levesque commandant les navires le Bien acquis, le Benjamin et les Trois-Frères, de Nantes, lesquels après avoir amariné le bâtiment quoiqu'il leur eut montré les pièces qui pouvaient assurer sa navigation, l'ont pitié et mené à la Martinique où, après avoir porté sa plainte à l'Intendant pour demander à être dédommagé de la perte qu'ils lui avaient causée en le détournant de sa route et pour les vivres qu'ils lui avaient pris et les hardes de son équipage, il a été rendu in compétemment ladite sentence et arrêt qui ne lui ont adjugé que la somme de 300 livres de dommages et intérêts qui doivent être très considérables pour les mauvais traitements faits à Siochan et à son équipage qu'ils ont chassé de leur vaisseau contre toute sorte de règle, pour avoir enlevé des barriques de vin, consommé les vivres et pillé les hardes de ses matelots contre l'article 20 du titre des prises de l'ordonnance du mois d'août 1681, pour l'avoir après cinq jours de détention obligés d'aller à la Martinique où la plus grande partie de ses gens sont morts ou demeurés malades, ce qui l'a forcé d'y vendre sa cargaison qui était de plus de 70 000 livres sans compter les assurances qui devaient produire plus de 100 000 livres et sur laquelle il a perdu considérablement, s'étant trouvé réduit à 50 000 livres après un voyage de quinze mois, que d'ailleurs on ne doit pas rejeter la demande du suppliant sur ce que lesdits preneurs ont offert de remettre Siochan en possession de son vaisseau, puisque ce dernier se trouvait hors de sa route et pillé, s'il avait accepté l'offre sans savoir ce qui manquait à son bord et en avoir dressé un procès-verbal, il n'aurait pu se pourvoir pour son dédommagement qui ne doit recevoir aucune difficulté ; l'état des dommages, intérêts et dépens attaché à la dite requête[26].

La partie adverse[]

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Extrait du jugement du procès important fait par Saulnier, sieur de Villehaye, suite à au sujet de l'amarinement de son navire (2e partie).

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Navires français aux Antilles.

La seconde présentée par lesdits capitaines Cadoué, Cottard et Lévesque à ce que acte leur soit donné des offres qu'ils ont toujours faites même par-devant les juges de la Martinique, de payer audit Saulnier ou à Siochan ce qu'ils peuvent lui devoir pendant les quatre jours qu'ils l'ont arrêté suivant qu'il a été décidé et liquidé par l'arrêt du Conseil supérieur de 16 mars 1707, en conséquence le déclarer non recevable et mal fondé en toutes ses demandes, fins et conclusions, et en cas de refus par ledit Saulnier d'accepter lesdites offres si nous nous portons à avoir égard à son refus et sur celui à renvoyer les parties par-devant des experts que se sera à ses frais et en évènement qu'il sera condamné dans tous les dommages et intérêts qu'il leur a causés et causera et aux dépens[27].
Autre requête audit Saulnier à ce qu'il nous plaise condamner les défendeurs en tous les dommages et pertes qu'il a pu souffrir pour l'injuste amarinement de son vaisseau et au quadruple de toutes les choses qu'ils en ont enlevé et attendu qu'ils ne conviennent pas de la somme à laquelle lesdits dommages doivent être fixés suivant l'état qu'ils ont présenté, les renvoyer devant des experts et gens à ce connaissant pour en faire la liquidation et estimation dans tel délai qu'il nous plaira, lesquels experts auront convenu par les parties sinon nommés d'office[28].
Autre requête présentée par lesdits défendeurs tendant aux mêmes faits. Le certificat du 30 janvier dernier de plusieurs armateurs et capitaines de vaisseaux et ce qui a été remis par les parties respectivement et tout considéré.

Le jugement[]

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Le port de Morlaix, par Ozanne[29].

Nous en vertu du pouvoir à nous attribuer à cause de notre dite charge d'amiral, faisant droit sur et tout, avons condamné et condamnons solidairement lesdits Cadoué, Cottard, Levesque, leurs armateurs et cautions envers ledit Saulnier en 300 livres de dommages et intérêts pour raison de l'amarinement du dit bâtiment La "Marie du Mur" et en outre à lui payer la somme à laquelle se trouveront monter les gages et loyers de tout l'équipage audit navire pendant les quatre jours de sa détention en mer suivant l'état qui en sera arrêté par les officiers de l'amirauté et encore à lui fournir et remplacer trois barriques de bon vin ou la valeur d'icelles à dire d'experts dont les parties conviendront, sinon nommés d'office, à quoi faire lesdits Cadoué, Cottard, Lévesque, leurs armateurs et cautions seront contraints par toutes voies dues et raisonnables, même par corps.
Mandons aux lieutenants et à tous autres officiers du siège de l'amirauté de Morlaix et de Nantes et autres, qu'il appartiendra de tenir la main à l'exécution du présent jugement, et ordonnons au premier huissier ou sergent que ce requis de faire pour son entière exécution tous exploits requis le nécessaire et de ce fait lui donnera pouvoir.
Fait à Versailles le 17e jour de février 1710. Signé : PELLETIER[30].

LETTRES DE REPRISE DE NOBLESSE (1720 - 1735)[]

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Le Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758), nous dit que :

Extrait n°1 du Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois[]

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Les Saulnier de Cugnon, extrait n°1.

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Baronnie Cons-Granville.

Saulnier (Jean-François & Théodore frères), sieurs Duménil 8 de Vilhay, obtinrent permission de reprendre 8 suivre la noblesse, & porter es armes de Barbe de Cugnon leur mère, avec relief du défaut d'avoir renoncé à la succession de François Saulnier leur père, dans le tems prescrit par la coutume de Saint Mihiel, & de pouvoir ajouter à leur nom celui de Cugnon, & s’appeler Saulnier de Cugnon, par lettres expédiées à Lunéville le 2 août 1720, contenant : "Que feu François Saulnier]], sieur Duménil, leur père, capitaine au Régiment de la Ferté, étant en garnison à Longwy, y auroit épousé Barbe Cugnon leur mère", lesquels ayant fixé leur résidence au village de Villers-la-chèvre, qui étoit un arrière-fief appartenant à la famille des Cugnon, relevant de sa baronnie de Cons, aujourd'hui le marquisat de Lambertye, sous la coutume de Saint Mihiel, les supplians seroient nés, l'aîné audit Villers, & l'autre à Grandville, même coutume, suivant qu'il est prouvé par leurs extraits-baptistaires ; que leur père ayant consommé son bien & partie de celui de sa femme, pour faire honneur aux emplois qu'il a eu dans les armées, auroit laisser les supplians en bas-âge, sans aucun secours que de la part de N. Saulnier, leur oncle paternel, demeurant pour lors à Morley en Bretagne, lequel les prit...[31].

Extrait n°2 du Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois[]

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Les Saulnier de Cugnon, extrait n°2.

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Coutumes du bailliage de Saint Mihiel.

Fabert

Le frère de Barbe de Cugnon, ancêtre des Saulnier de Cugnon est le mari de la nièce d'Abraham, marquis de Fabert, maréchal de France en 1650.

... aupres de luy, où ils ont été élevés et tenus pour nobles ; que cependant étant arrivés à un âge plus avancé, ils auroient fait leurs efforts pour retrouver les titres de noblesse de leur père fans avoir pu y reuffir, ce qui les a poussé à demander le nom et les armes de leur mère fuivant et conformément à la coutume de Saint Mihiel où ils font, à l'effet qu'ils ont démontrés que Barbe Cugnon, leur mère etoit fille de Valentin de Cugnon et d'Anne de Circourt ses père & mère, morts au château de Gommery, en l'année 1636, que Valentin, frère d'Évrard, de Jacques de Cugnon, & beau-frère de Jacques de Foullon, donna, le 26 juin 1629, son dénombrement de la terre de Villers-la-chèvre, en conséquence des reprises qu'il en auroit faites à Jean de Custine, baron de Cons; ladite terre de Villers-la-chèvre lui appartenant du chef de N Custine, son ayeul, à qui cette terre auroit été donnée en arrière-fief pour apportionnement que d'ailleurs, par sentence du bailliage d'Étain, du 17 févr. 1663, le père desdits Jean-Franc. & Théodore Saulnier, a, du chef de Barbe Cugnon sa femme, partagé noblement, conjointement avec les autres enfans & héritiers de Valentin Cugnon, les successions de leurs père & mère & ayeul, ainsi que Nicolas Cugnon, fils d'Évrard Cugnon, neveu de Valentin de Cugnon, avoit précédemment partagé avec ses co-héritiers le 25 mars 1659; lequel fit, le 4 novem. 1664, ses reprises au duc Charles IV, des Fiefs qu'il possédoit ès prévôtés de Sancy & de Longwy; duquel Évrard de Cugnon se voit encore l'épitaphe en l'église parochiale d'Esche, village dépendant de la prévôté de Verton, ci-devant bailliage de Saint-Mihiel, abandonné par les ducs, par échange fait avec les ducs de Luxembourg en 1602, sur lequel sont gravées les armes dudit Evrard de Cugnon, avec celles de seize quartiers de sa noblesse, qui sont Cugnon, Wal, Cromelfcher, Dumesnil, Dochieu, de Lomprey, de Masbourg, de Rochefort, de Lellich, de Valdz, de Beauclin, des Armoifes, de Custine, de Pouilly, de Gorcey & du Hautoy que la famille desdits Cugnon, originaire du duché de Luxembourg, où elle a rang & séance parmi les gentilshommes dudit duché, est alliée à celles d'Armancourt, de Haflel, de Gemon que le frère de ladite Barbe de Cugnon avoit épousé la nièce du maréchal de Fabert, & que le père desdits Jean François & Théodore Saulnier a rempli avec distinction les emplois honorables dont il a été pourvu, que d'ailleurs lesdits supplians n'ont point dérogé à la noblesse de Barbe Cugnon leur mère, ayant été dans les premières charges de Morlay, où ils ont toujours vécu noblement[32].
Il n'est pas fait mention d'armoiries, mais ils portent d'argent, à la fasce de sable, accompagnée en chef de trois merlettes de gueules, & en pointe d'une rose de même[33].
Jean-François Saulnier de Cugnon, sieur du Mesnil, & Théodore Saulnier de Cugnon, sieur de Vilhay, tous deux demeurans en la ville de Morlay en Bretagne, obtinrent relief de défaut d'entérinement en la cour souveraine, des lettres de reprise de noblesse maternelle, par eux obtenues le 2 août 1720, avec confirmation desdites lettres, par patentes expédiées à Lunéville le 3 nov. 1735, contenant Que le 2 août 1720, ils auroient obtenu des graces de Léopold I, des lettres-patentes, par lesquelles, & en conformité d'un prescrit de la coutume de Saint Mihiel permet... [34].


Extrait n°3 du Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois[]

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Les Saulnier de Cugnon, extrait n°3.

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Coutumes de Bretagne.

... de reprendre la noblesse de Barbe Cugnon leur mère, d'en porter le nom & les armes; lesdites lettres entérinées en la chambre du conseil & des comptes du duché de Bar, le 29 dudit mois 1720; que cependant on pourroit leur former quelques difficultés sur l'exécution & jouissance desdites lettres-patentes, en ce que :
1°. ils ont négligé d'en obtenir la confirmation nécessaire en exécution de l'édit du 19 décembre 1730, qui ordonne que tous ceux qui ont obtenu des lettres de noblesse, reprise de noblesse maternelle, de réhabilitation ou de confirmation, depuis l'année 1697 jusqu'alors, seront tenus d'en produire les titres au greffe du conseil d'état, pour en obtenir la confirmation, à peine contre ceux qui auroient négligé de satisfaire à cette obligation dans le terme du délai porté audit édit, d'être privés & déchus du bénéfice desdites lettres ; que les supplians étant alors domiciliés dans une province éloignée des états, ils n'auroient pu a avoir connoissance de cet édit & y fatisfaire.
2°. Que lesdites lettres de reprise de noblesse maternelle par eux obtenuës le 2 août 1720, ne faisant aucune mention qu'ils ont exercé le commerce en gros depuis 1691 jusqu'en 1706, on pourroit leur objecter que ne l'ayant pas exposé, & que conséquemment n'ayant pas été relevés de cet acte de dérogeance à noblesse, lesdites lettres ont été subreptivement impétrées & obtenuës, & ne doivent point avoit d'exécution, quoique dans les requêtes & mémoires qu'ils ptésentèrent pour les obtenir, ils ayent exposé qu'ils avoient été juges consuls en ladite ville de Morlay, qualité que l'on sçait n'être jamais possédée que par des gens de commerce; que d'ailleurs il est établi, tant par un édit du R. T. C , donné au mois de décembre 1701, que par la coutume de la province de Bretagne, résidence des supplians, que le commerce en gros ne déroge point.
3°. Enfin que lesdites lettres de reprise de noblesse maternelle ayant été adressées pour les enregistrement & entérinement, tant en la cour souveraine & Barrois, qu'en ladite chambre des comptes de Bar. Les supplians après en avoir obtenu l'entérinement en ladite chambre des comptes, ont négligé d'en poursuivre l'enregistrement en ladite cour souveraine de Lorraine, en sorte qu'il leur importe d'être relevés de tous lesdits défauts de formalité, & d'obtenir de nouvelles lettres, consitmatives des premières. Les armes n'y sont pas rapportées[35].

MARIAGE AVEC FRANÇOISE LE BONISAC (1686)[]

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Jean François Saulnier, sieur du Mesnil, se marie en 1686 dans l'église du Faou.

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Le port du Faou au XVIIIe siècle.

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La Maison de Pays, au Faou, appartient aux Bonisac-Le Bris et les Saulnier en hérite ainsi que de plusieurs autres belles maison de cette ville. C'est une très riche famille de marchands de drap et de soie.

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Le négoce des soieries est très lucratif. Celui des toiles est de plus en plus concurrencé par d'autres pays fabricants.

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Les Bonisac-Le Bris possèdent aussi une autre maison à l'emplacement de ce commerce.

Jean François Saulnier, sieur du Mesnil, se marie en 1686 :

... mil six cent quatre vingt six, treize octobre la messe est donnée la bénédiction nuptiale a noble homme Jan Francois Saulnier de la paroisse de Saint Mathieu dans Morlaix, apres ? mois ? signé f Jager Vicaire de la paroisse de Saint Mathieu dans Morlaix Demoiselle Francoise Le Bonisac fille Honorable Pierre Le Bonisac et demoiselle Margueritte Le Bris. N du Sieur ? Saulnier du dit Morlaix ? les dicts aultres quy aussi signent.

Messire Guénolé Le Bris (1610 - 1661) est Procureur et notaire du Faou, à L'Hôpital-Camfrout, en 1642[36]. Un certain Jacques Rouxel doit 200 Livres à Guénolé le Bris du Faou, depuis le 8 octobre 1658. La fille le Bris (épouse du marchand de drap Bonisac) réclame au fils Rouxel l'argent dû à sa famille et tient bon. Le procès court. La dette envers les Le Bris se monte en 1707 à 1250 livres payables en deux termes. On tranche à 800 Livres (plus 350 Livres à la cour)[37]. La succession de Sébastien Le Bris, mentionne qu'il rend aveu en 1643 à l'écuyer Charles Robin pour une maison acquise près des halles[38]. Cette maison est vendue aux Le Bris au milieu du XVIIe siècle. En 1655, Marguerite Le Bris possède déjà un immeuble. En 1675, Marguerite Le Bris (1639 - 1704), belle-mère de Jean François Saulnier, hérite de plusieurs biens au Faou. A partir de son mariage, en 1664, l'histoire de la Maison de Pays se confond avec celle de la maison voisine située au nord, l'actuel magasin de vêtements le Vet club. Les Bonisac ont probablement agrandi la demeure dont la nouvelle façade dépasse de 4 mètres l'alignement actuel de la maison. Les deux maisons s'interpénètrent et communiquent. Pendant deux siècles, elles ont le même propriétaire. Il tient boutique dans l'une et vit parfois dans l'autre. Le surplus est loué[39].

La famille Le Bris compte plusieurs commerçants établis au Faou au XVIIee siècle. Propriétaires et à l'aise, on trouve entre autres Jan, fabrique de Saint-Sauveur en 1630 (il laisse son nom sur la tour du clocher lors de la première campagne de travaux) et François qui s'occupe des finances de l'église en 1700. Des bourgeois très catholiques ! Cette Marguerite Le Bris (fille de Guennolé) est née à Daoulas en septembre 1639. Elle s'y marie le 7 février 1664 puis s'installe place des Halles, avec son mari Pierre Bonisac (1630 - 1683), originaire de Landévennec. Il est lui-aussi marchand de drap et de soie. Nous n'avons pas trouvé d'inventaire après le décès de Pierre Bonisac mort de maladie le 31 Mai 1683, nous dit une historienne locale[40]. Son fils, André Bonisac, dernier survivant de six enfants, travaille dans la boutique mais sa faible constitution l'emporte dans la tombe à 36 ans en 1705. Marguerite Le Bris (1639 - 1704), mère d'André Bonisac, lui a légué ses immeubles 407 et 408, rapportant nonnante livres par an, avant de mourir âgée de 64 ans en 1704. Après plusieurs années de procédures menées depuis le Faou par Jean François Saulnier, sieur de Mesnil, marchand et ancien consul de Morlaix, veuf de Françoise Bonisac, l'héritage tombe enfin en 1712 dans son escarcelle, car il est neveu d'André Bonisac.

Jean François Saulnier, sieur du Mesnil, veuf de Françoise Bonisac est garde de ses enfants. Il vit au Faou pendant quelques années, après le décès de son épouse. Propriétaire place Saint-Joseph et côté Saint-Sauveur, il s'est installé près des halles[41]. Jean François Saulnier et noble demoiselle Francoise Le Bonisac (1667 - 1710) ont trois enfants, dont :

¤ Jean-Gaspard Saulnier de Cugnon (1695 - 1753), écuyer, tige des Saulnier de Cugnon. Leurs enfants conservent les maisons du Faou une quinzaine d'années puis les cèdent [42].
¤ François Saulnier, sieur du Mesnil. Prise de la Dépêche de Liverpool, de 55 tonneaux, venant d'Antigua chargée de sucre, coton et rhum, prise le 28 janvier 1745 par la frégate du Roi, l'Émeraude, capitaine de Saint-Alouarn, armé en course au Havre par M. J. du Bocage et F. du Mesnil.

CAPITATION (1720)[]

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Les Saulnier (du Mesnil et Villehaye) habitent hors de l'ancienne porte des vignes.

Le sieur Villehay Saunier paie 12 Livres pour la capitation de 1720, à Morlaix. Il habite rue des Vignes qui descend la colline du Creou, longe l’église Saint-Dominique après laquelle elle devient la rue au Fil. En 1720, il y a encore une porte en-bas de la rue, derrière l’église[43].

Il vit après cette porte[44].

Cette maison, en 1678-1681, figure sur des déclarations fournies pour la réformation du domaine du Roi, sous la juridiction de Morlaix, faites par son oncle Jean Saulnier du Mesnil[45]. Il en hérite très certainement de son oncle.

SON MARIAGE (1693)[]

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La Vie de Saint Tanguy et de Sainte Haude d'Albert Le Grand dominicain de Morlaix XVIIe siècle, grand-oncle de son épouse.

Blason saulnier du mesnil

Blason Saunier du Mesnil : D'argent au chevron d'azur accompagné de trois trèfles de sable (1696).

Théodore Saulnier de Villehaye se marie le 20 novembre 1693 à Morlaix (Saint Mathieu) avec Jeanne Yvonne Le Grand, fille d'Hervé Le Grand (1629 - 1671), Sieur de La Villeneuve et Jeanne de Kergroas (1629 - 1693).

Son beau-frère est Jean-Alexandre Le Grand (1664 - 1736), commissaire aux logement des gens de guerre, écuyer, Gentilhomme de la grande vénerie du Roi. C’est une charge anoblissante qui permet surtout d’échapper à un certain nombre d’impôts. Il paie 130 Livres de capitation en 1720 et a une gouvernante pour ses enfants[46]. Elle est une petite-nièce d'Albert Le Grand (1599 - 1641), Prêtre de l’Ordre des Frères Prêcheurs, Profès du couvent de Rennes, né à Morlaix, auteur de La vie, gestes, mort et miracles des saints de la Bretagne armorique, en 1637.

Les témoins sont Jean François Saulnier, sieur du Mesnil, Marie Jegou de Kermarquer, et Yves Quemener, Sieur de Penfrat (1648-1710)).


Le couple a deux enfants, mais qui meurent en bas âge :

- Jeanne Appoline Saulnier 1699-1699

- Jean François Saulnier 1703-1704.


Théodore Saulnier de Villehaye élève en partie les enfants de son frère Jean François Saulnier, sieur du Mesnil. Il est le parrain de sa nièce Marie Saulnier en 1714.

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Le quai de la Manufacture de tabac à Morlaix.

NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  2. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  3. LISTE DES MAIRES ET PROCUREURS-SYNDICS
  4. Volume 1 de Correspondance des intendants avec le contrôleur général des finances, 1677-1689: naissance d'une administration, sous-série G7, inventaire analytique, Anette Smedley-Weill, Archives nationales, 1989.
  5. Histoire politique et municipale de la ville et de la communauté de Morlaix depuis les temps reculés jusqu'à la Révolution Française, Georges Le Jean, Guilmet, 1846.
  6. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  7. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  8. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  9. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  10. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  11. Bulletin et mémoires ..., Volume 93, Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine 1991.
  12. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Articles B 4160-4670 et appendice. Inventaire des fonds des Amirautés de Morlaix et de Quimper, du Consulat and de Tribunal de commerce de Morlaix. Rédigé par J. Lemoine and H. Bourde de La Rogerie, Volume 3 de Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Finistère. Typographie A. Jaouen, imprimeur de la Préfecture, 1902.
  13. Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Loire-Inferieure. Archives civiles. Series A a C, Volume 1, Collection des inventaires-sommaires des archives départementales antérieures à 1790, Impr. et librairie administratives de P. Dupont, 1865.
  14. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  15. Dictionnaire Universel De Commerce: Contenant Tout Ce Qui Concerne Le Commerce Qui Se Fait Dans Les Quatre Parties Du Monde, par terre, par mer, de proche en proche, & par des voyages de long cours ... : Divisé en III Volumes et en IV Parties. P - Z, Volume 3, Jacques Savary des Bruslons, Rédacteur Philémon Louis Savary, Éditeur Estienne, 1742.
  16. LISTE DES MAIRES ET PROCUREURS-SYNDICS
  17. Volume 1 de Correspondance des intendants avec le contrôleur général des finances, 1677-1689: naissance d'une administration, sous-série G7, inventaire analytique, Anette Smedley-Weill, Archives nationales, 1989.
  18. Histoire politique et municipale de la ville et de la communauté de Morlaix depuis les temps reculés jusqu'à la Révolution Française, Georges Le Jean, Guilmet, 1846.
  19. CONSULAT ET JURIDICTION CONSULAIRE DE MORLAIX
  20. Histoire politique et municipale de la ville et de la communauté de Morlaix depuis les temps reculés jusqu'à la Révolution Française, Georges Le Jean, Guilmet, 1846.
  21. Global Trade, Smuggling, and the Making of Economic Liberalism: Asian Textiles in France 1680-1760, Europe's Asian Centuries, Felicia Gottmann, Springer, 2016.
  22. Foires et marchés en Bretagne à travers les siècles, Michel Duval, Editions Breizh hor bro, 1982. p.275.
  23. Fonds de l'amirauté de Morlaix, B. 4163.
  24. Bastard de Louis XIV, protecteur des Le Proux de la Rivière et des Mottet
  25. Sainte-Marie du Mur ou Notre-Dame du Mur, nom d'une église collégiale de Morlaix.
  26. APPENDICE I. — TRIBUNAL DE COMMERCE DE MORLAIX
  27. APPENDICE I. — TRIBUNAL DE COMMERCE DE MORLAIX
  28. APPENDICE I. — TRIBUNAL DE COMMERCE DE MORLAIX
  29. Nicolas-Marie Ozanne (1728-1811), Illustrations de nouvelles perspectives des ports et rades du royaume de France.
  30. APPENDICE I. — TRIBUNAL DE COMMERCE DE MORLAIX
  31. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  32. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  33. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  34. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  35. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  36. AD 4 E 67/6 - 1642.
  37. LE FAOU RUMENGOL 1996
  38. LE CONTACT 1997
  39. LE CONTACT 1996
  40. LE CONTACT 1997
  41. LE CONTACT 1996
  42. LE CONTACT 1997
  43. La ville de Morlaix, quartier par quartier, d'après la capitation de 1720.
  44. LA RUE DES VIGNES ET LA FONTAINE AU LAIT
  45. Loire-Inférieure, Volume 1 de Inventaire-Sommaire des Archives Départementales Antérieures à 1790 / Archives Civiles - Série A à C / Inventaire-Sommaire des Archives Départementales Antérieures a 1790 / Archives Civiles - Série A à C. F. Ramet. Éditeur Dupont, 1865.
  46. La ville de Morlaix, quartier par quartier, d'après la capitation de 1720.
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