Wiki Guy de Rambaud
Advertisement

.

.

.

.

.


                        L'abbaye royale d'Homblières, en Vermandois

.

.

.

.

.

Sceau homblieres

Sceau du Chapitre de l'abbaye d'Homblières au XIIe siècle.

A671

Homblières à la fin de l'Empire.

A685

Maquette de l'abbaye d'Homblières.

Aho19

Portail de l'ancienne abbaye d'Homblières.

L'abbaye royale de Notre-Dame d'Homblières, en Vermandois n'a pas laissé grand souvenir dans la mémoire des hommes. Ses bâtiments ont disparu. Son histoire même est fort mal connue[1].


Homblières a un long passé. Le cimetière et la villa d'Abbeville (350 - 420), sur le territoire actuel de la commune d'Homblières forme un établissement rural lète assez important du temps de la fin de l'Empire. La villa est incendiée au début du Ve siècle. Avec le temps, les maisons autour du cimetière gallo-romain de la villa d'Abbeville à Homblières deviennent un hameau d’Homblières[2].

On trouve trace de ce village, alors appelé Humularia, sur des documents datés du VIIe siècle. Humularia est formé du bas-latin humulus (houblon), pour lequel on a la forme carolingienne Hummolariae[3].

Les origines de l'abbaye sont obscures et ses premières centaines d'années d'existence ne le sont pas moins. L'abbaye est fondée au début VIIe siècle, par saint Éloi de Noyon (588 - 659)[4] et peuplée de moniales.

Après avoir distribué aux pauvres la plus grande partie de ses biens, sainte Hunégonde dote de l'autre le monastère d'Homblières, notamment de la terre de Lambais, qui devient peut-être le premier patrimoine de cette abbaye et elle son abbesse.

Après l'abbaye est ravagée par les Vikings et les guerres. Les religieuses deviennent des débauchées. L'Eglise et les seigneurs du lieu croient remédier à sa désagrégation spirituelle en y envoyant une abbesse énergique et pieuse, appelée Berthe. La nouvelle supérieure ne réussit guère dans sa tâche[5].

Aussi, au lendemain du décès de Berthe, survenu l'an 948, les autorités ecclésiastiques expulsent les religieuses incorrigibles et les remplacent par des bénédictins tirés de Saint-Rémi à Reims.

Dès l’année 949, époque de leur entrée dans l’abbaye, les religieux ont quarante-deux abbés, dont le dernier est Eugène Hercule Camille de Rohan-Guéméné (1737 - 1816)[6].

En 949 on choisit pour abbé un certain Bernier, qui compose successivement la vie de la sainte et le récit de la translation de ses reliques.

Les Abbés sont sous la coupe des comtes de Vermandois de 949 à 1145. L'abbaye bénédictine d'Homblières se voit accorder la justice sur les domaines octroyés. L'abbaye d'Homblières possède la justice sur le Petit Homblières. Toutes les abbayes rurales de la région de Saint-Quentin possèdent dans cette ville une maison refuge[7].

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

Avant le début du VIIe siècle[]

.

A664

Coupe en verre gravé : chrisme et scènes de l'Ancien Testament (dite " coupe d'Homblières")

A681

Paysage du côté d'Abbeville de nos jours.

Augusta Viromanduorum (Saint-Quentin) semble comme désertée au IVe siècle par les Gallo-romains[8]. Même si la ville voisine est en partie détruite de nombreuses voies de communications permettent d'écouler les récoltes et le bétail.

Homblières a un long passé avant de porter ce nom. Le cimetière et la villa d'Abbeville (350 - 420) forment un établissement rural lète assez important du temps de la fin de l'Empire. Mais, la villa agricolae est incendiée au début du Ve siècle. Certains historiens pensent que les propriétaires de la villa sont Germains et les laboureurs des Gallo-Romains[9].

A Homblières il y a la voie romaine qui relie Saint-Quentin à Maquenoise, située en Région wallonne dans la province de Hainaut, probablement par le tracé de l'actuelle route nationale de Guise à Homblières. Une voie antique Saint-Quentin-Duronum-Etroeungt (Avesnois) traverse aussi la commune, selon A. Piette. C. Poette nous dit qu'une autre chaussée gallo-romaine traverse l'actuelle commune d'Homblières. Elle va de Chatillon-sur-Oise, forteresse gallo-romaine, au castrum de Camaracenses–Cambrai[10].

Abbeville devient un hameau d’Homblières. Il est composé de quelques maisons habitées par les propriétaires et les serfs qui sont attachés à cette exploitation agricole assez importante. Elle est située près de la ferme de l’Espérance, à 101 mètres d’altitude, dans un de ces petits vallons qui prennent naissance du côté de Fonsomme et de Fontaine Notre-Dame, et à la convergence de deux chemins, dont l’un va à Morcourt, et l’autre d’Homblières à Fonsomme[11]. Abbeville appartient à l'abbaye d'Homblières qui est fondée au VIIe siècle, par saint Eloi[12]. De nos jours le hameau comme l'abbaye n'existent plus.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

Après le début du VIIe siècle[]

.

Des missionnaires irlandais sont en grande partie responsables de la christianisation du nord de la France dans le VIIe siècle. Leur exemple de diffusion de l’Évangile et de la création de petites retraites rurales suscite la fondation de plus de dix-huit communautés monastiques en Picardie, dont quatre le long de la rivière Somme : Saint-Riquier, Corbie, Mont-Saint-Quentin, et Homblières[13].

.

.

.

.

.

Saint Éloi de Noyon (588 - 659)[]

.

A647

Le chancelier de France Éloi remet les scels à Clothaire II.

Aho3

Triptyque de la vie de saint Éloi, Chapelle de la Visitation à Crocq.

Homblières et son abbaye portent de temps immémorial le nom d'un ruisseau qui prend au nord-ouest de Marcy et se dirige vers Saint-Quentin, par Harly, et les marais de la Somme.

Ce lieu est d’abord appelé villa humolarias (lieu où l’on trouve du houblon : humulus, en latin). Selon les parchemins l'appellation évolue :

En 948, il est question d’Humolariae ; en 959, de Cella humolariensis ; au XI° siècle, de villa Sancte-Marie humoralis ; en 1135, de Humblerie ; en 1160, de Umbleres' ; en 1188, de Homblarie ; en 1233, de Hombelieres ; en 1234, de Honblieres ; en 1257, de Humblires , puis de Humbleries ; et en 1339, de Homblires, pour enfin trouver le nom actuel dans les années suivantes…[14].

Les origines du monastère sont obscures et ses premières centaines d'années d'existence ne le sont pas moins. La maison est fondée au début VIIe siècle, par saint Éloi de Noyon (588 - 659)[15], évêque de Noyon (641 - 659), Trésorier du roi Dagobert. Il crée de nombreux monastères : Gand, Péronne, Chauny, Ourscamp, Homblières.

Saint Éloi de Noyon (588 - 659) nomme plusieurs abbesses avant Sainte Hunégonde (638 - 690), paraît-il après la mort du saint en 659[16]. Quoiqu'il en soit nous n'avons rien pas de date précise de la fondation du monastère.

Nous savons juste qu'au commencement du VIIe siècle Homblières devient un village et une simple Communauté de filles. Le saint Évêque Éloi impose le voile à des jeunes filles Vierges qui désirent vivre dans la continence et la retraite. Ainsi reçoit il les vœux de sainte Aure (630 - 666), qu'il fait abbesse d'un monastère à Paris, et d'une sainte Godeberte, supérieure d'un autre en la ville de Noyon, par Clovis II.

Sainte Hunégonde (638 - 690) est tenue sur les fonts baptismaux par saint Éloi, son évêque. Il est dit, dans la légende, qu’encore jeune enfant Sainte Hunégonde (638 - 690) alloit toutes les nuits assister aux prières que faisoient de saintes religieuses établies à Homblières. On appelle encore Chemin de sainte Hunégonde, un chemin vert conduisant des Lambais à Homblières.

.

.

.

.

.

Sainte Hunégonde (638-690)[]

.

A683

Statue d'Hunégonde dans la petite église d'Homblières.

Aho4

Le Pape saint Martin Ier (600 - 665) lui permet d'être religieuse.

Aho2

Autre statue d'Hunégonde à Homblières.

Cette sainte est née au château de Lambay, autrefois Lambais, Lambaïdis. Ce n'est plus à présent qu'un hameau dépendant du village d'Urvillers.

Sainte Hunégonde (638 - 690), dit l’abbé Peitavy, étoit une demoiselle noble du pays, native et habitante d’un hameau qu’on nomme Lambais, à une lieue et demie au midi de Saint-Quentin. Comme cette famille est riche et puissante, bébé elle est tenue sur les fonts de baptême par saint Éloi, avant que celui-ci devienne évêque de Noyon.

La tradition rapporte qu’Hunégonde, Hunegundis, dès son plus jeune âge, donc vers 645, va toutes les nuits de Lambais à Homblières pour assister à l’office des matines. Le chemin de Lambais à Homblières, passe par Neuville Saint-Amand et va être surnommé le chemin de Hunégonde.

Fiancée très jeune à un nommé Eudalde, elle échappe à ses engagements. Après la mort de saint Éloi de Noyon, en 659, ses parents veulent qu'elle s'engage dans l'état de mariage. Sachant Eudalde, qu'on lui propose pour époux, a de la piété, elle obtient de lui qu'ils fassent ensemble un pèlerinage à Rome avant la célébration de leurs noces. Elle est dotée de biens, maisons, métairies... En faisant ce voyage à Rome, elle est reçue par le Pape saint Martin Ier (600 - 665). Elle devient religieuse. Son promis apprend cette nouvelle avec douleur. Il abandonne cette Hunégonde qui revient toute seule à pied, ne mangeant que du pain sec, des fruits qu’elle cueille au bord du chemin. De retour dans son pays, elle se retire au couvent d’Homblières[17].

Après avoir distribué aux pauvres la plus grande partie de ses biens, Hunégonde dote de l'autre le monastère d'Homblières, notamment de la terre de Lambais qui devient peut-être le premier patrimoine de cette abbaye, et elle son abbesse.

Eudalde, être sans fierté, se dévoue au service du monastère d'Homblières. Ce riche seigneur donne même tous ses biens au monastère. Il se charge des affaires que les religieuses ont au dehors, et est comme leur procureur.

On représente sainte Hunégonde portant une église sur sa main. Cette image fait souvenir qu'elle emploie toute sa fortune pour bâtir un monastère. Elle l'agrandit de 670 à 692.

Hunégonde prie sans cesse, mais elle tombe malade et en meurt. Se sentant proche de sa dernière heure, elle se fait administrer l’extrême-onction et le Saint-Viatique. Elle expire le 25 août 690[18].

Le 6 octobre 946, Son corps est déterré à cause des miracles qui s’opèrent sur son tombeau. Depuis, il s'est fait plusieurs translations de ses reliques.

Elle est, avec saint Étienne et saint Éloi, la patronne d'Homblières[19].

.

.

.

.

.

Les raids vikings (851-859)[]

.

Aho1

Sac d'une abbaye par les Normands.

Aho8

Les Normands en Picardie.

L'église mérovingienne d'Homblières s'est-elle conservée jusqu'aux incursions normandes ? Selon Pierre Heliot, L'abbaye d'Homblières et la châsse de sainte Hunégonde aux Xe et XIe siècles, celle qui existe vers 850, est très certainement une ou plusieurs fois incendiée par les Vikings[20].

Les invasions des Normands sont des pénétrations lointaines, brèves avec destructions exemplaires et pillages systématiques des abbayes et villes de la région, comme à Saint-Riquier en 845 et 881. Par le chenal de la Somme, Saint Quentin, et sa région sont pillées en 851, puis en 859. La Basilique de Fulrad, achevée 59 ans auparavant avec les subsides de Charlemagne, brûle comme pratiquement tout le pays. La communauté religieuse d'Homblières souffre assurément beaucoup des incursions normandes et de l'anarchie qui s'ensuit.

Le 3 août 881, Les rois Louis III et Carloman II remportent une importante victoire sur les Vikings à la Bataille de Saucourt-en-Vimeu. Cependant, en 882, l'abbaye Saint-Vincent de Laon est pillée, en 883 Saint-Quentin fut brûlée et en 885, l'abbaye Saint-Médard de Soissons est incendiée lors de raids vikings. En 891, c'est au tour de Balâtre, Roye, Roiglise et Noyon d'être incendiés.

Des potentats locaux, comtes insatiables, brigands de grand chemin ravagent la région. Les avatars multiples subis par les communautés religieuses du pays, comme Corbie, par exemple, font de cette idée pessimiste une certitude. L'affaiblissement du pouvoir royal entraîne la révolte des barons mécontents. En 920, lors d'une assemblée à Soissons les barons détrônent le roi Charles le Simple. Ses vassaux dirigés par le comte de Paris, Robert, s'emparent de Laon. Le 30 juin 922, Robert Ier est sacré roi à Reims. Charles le Simple n'accepte pas cette destitution et lève une armée qui affronte l'armée de Robert à Soissons, le 15 juin 923. Robert est tué. Les pertes et les ravages ou pillages sont nombreux. On n'a pas grand'chance de se tromper en imaginant que les moniales ne se soucient pas beaucoup de réparer les dommages [21].

A cette époque les nombreux religieux à l'approche des Vikings, des Hongrois, ou autres ravageurs professionnels entassent précipitamment leurs reliques en des coffres, puis courent se mettre à l'abri eux et leurs précieux fardeaux[22].

.

.

.

.

.

Berthe (948)[]

.

Aho5

Maquette de l'abbaye d'Homblières[23]. En 948, Homblières est certainement en ruines et le monastère bien moins imposant.

Aho7

L'église d'Homblières est bâtie en 1634, mais sur les ruines d'une église dédiée à Saint-Etienne citée dans une charte de 947.

Aho10

L'abbaye d'Homblières est dans un parc qui existe en partie encore.

On croit remédier à sa désagrégation spirituelle du monastère en y envoyant une abbesse énergique et pieuse, appelée Berthe, vers le milieu du Xe siècle. Abbesse à Reims, Berthe, respectée pour sa piété, est demandée par le Comte Albert Ier de Vermandois, dit le Pieux (916 - 987), et placée à Homblières. On n'y a pas oublié les anciens bienfaits et l'extrême régularité d'Hunégonde, mais les religieuses ignorent où son corps repose.

Les difficultés rencontrées dans leur recherche nous invitent à croire que l'abbaye reste longtemps déserte après les incursions dévastatrices des Normands et que, sous le gouvernement de Berthe, le chevet de son église demeure en ruines[24].

Berthe découvre le sixième jour d'octobre 946 le corps d'Hunégonde, et aussitôt commencent à s'opérer des miracles en tout genre sur son tombeau.

Voici ce qu’on lit dans les mémoires de Coliette, au sujet de cette découverte :

... Un mois et et deux jours après qu’il fut découvert, Transmarus, évêque de Noyon, accompagné de Raoul, son archidiacre, qui lui succéda en 950 dans son siège épiscopal ; du prêtre Gison, de Robert, Doyen de l’église de Saint-Quentin, et d’un nombre considérable d’autres personnes illustres, vint lui-même exhumer le corps d’Hunégonde. Ce riche dépôt, pendant l’intervalle des trente-deux jours, dont on vient de parler, n’avoit cessé de jeter un éclat des plus radieux, de répandre une odeur des plus suaves et d’opérer d’insignes miracles. La cérémonie s’en fit le septième jour de novembre avec une pompe magnifique [25].

Paul Coliette reproduit dans le premier volume de ses Mémoires pour servir à l’Histoire du Vermandois, l’acte de donation et d’annexion de la paroisse d'Homblières à l’abbaye, ainsi que treize autres chartes qu’il a extrait du cartulaire de cette abbaye[26].

.

.

.

.

.

Les religieuses débauchées (948)[]

.

Aho6

Johann Heinrich Ramberg, illustration pour le conte de Jean de La Fontaine Les lunettes.

Aho11

La communauté religieuse d’Homblières est des plus transgressives.

Berthe étant décédée, le relâchement revient aussitôt dans la Communauté.

Les nonnes d’Homblières n’ont pas laissé une grande réputation de vertu. Après la mort de l’abbesse Berthe, elles se livrent à de scandaleux écarts, et sont remplacés, fin 948, par de Bénédictins[27].

Un historien du nom de Surius s’exprime ainsi sur ce changement.

La cause de l’expulsion des religieuses d’Homblières fut leur libertinage, qui s’étant introduit dans le secret des cellules, y avait causé d’horribles ravages dans ce sexe faible, au mépris de la virginité. Le scandale et la licence y avaient été introduits par un nommé Magnère, homme distingué par sa naissance dans le Vermandois, qui, ayant conçu un mauvais dessein sur une religieuse de cette maison, laquelle elle-même n’était pas sage, qui au contraire était d’une humeur pétulante et d’une mauvaise conduite, ressentit sur son corps la vengeance divine, par une pourriture qui s’y fit insensiblement connaître, et remplit tout le pays de la mauvaise odeur de son incontinence[28].

D’autres historiens racontent que les débauches du Chevalier Magnère, ou Magnier, et des religieuses attirent sur les coupables et sur le couvent l’indignation des hommes et la vengeance du ciel. Il paraît, du reste, qu’à cette époque de croyance et de foi, les communautés de filles dans les campagnes sont exposées à toutes sortes de dangers[29]. Magener arrête de séduire les religieuses, après parait-il une apparition de Hunegund[30]

La mère du premier Abbé d'Homblières, Bernier de Ribemont, future abbesse d’Origny, Marcenne (ca 885 - 940), fille d'un chevalier de Bavière est sœur converse de l'abbaye de Homblières. Elle a un enfant adultérin avec le comes Eilbert de Florennes (905 - 977)[31].

En 949, Raoul de Gouy ayant appris la mort d’Herbert II, comte de Vermandois, se porte avec ses troupes dans les environs de Saint-Quentin et incendie le monastère d’Homblières. Mais il reçoit bientôt le châtiment de ses crimes. Les enfants d'Eilbert de Florennes (905 - 977) marchent contre lui, et le tuent[32].

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

Les Abbés sous la coupe des comtes de Vermandois (949-1145)[]

.


Abbé Bernier de Ribemont (949-982)[]

.

Aho8-0

La charte du roi Louis IV d'Outremer officialise l'expulsion des moniales et l'introduction des moines.

Bernard d'italie

Le Roi Bernard d'Italie est-il le trisaïeul de l'Abbé Bernier.

Gerberge de saxe

Gerberge de Saxe (913 - 984), reine de France.

Aho

Possessions de l'abbaye d'Homblières au Xe siècle.

Aahom1

Homblières es au sud de la source de la Somme.

Au lendemain du décès de l'Abbesse Berthe, survenu l'an 948, les autorités ecclésiastiques expulsent les religieuses incorrigibles et les remplacent par des bénédictins tirés de Saint-Rémy de Reims[33]. La charte du roi Louis IV d'Outremer officialise l'expulsion des moniales et l'introduction des moines.

Eilbert est le fondateur des abbayes de Saint-Michel en Thiérarche, de Waulsort et de Bucilly, c'est le restaurateur de l'abbaye d'Homblières, tel que le font connaître les chartes et quelques fragments de textes narratifs étrangers à l'abbaye de Waulsort.

Eilbert de Florennes (905 - 977) installe à Homblières,Bernier, son fils adultérin, qu’il a eu d’une abbesse d’Origny[34]. C'est officiellement le Comte Albert Ier de Vermandois, dit le Pieux (916 - 987) qui donne pour Supérieur et premier Abbé, Bernier, religieux d'une vertu consommée. Albert Ier de Vermandois, dit le Pieux (916 - 987) est le demi-frère de Bernier, tige des Ribemont. En effet ce personnage semble avoir été châtelain de Ribemont avant de prendre l'habit de moine.

Bernier c'est l'écuyer du comte dans le poème Raoul de Cambrai. Sa mère est l'abbesse d’Origny Marsende ou Marcenne, citée par Flodoard, dans son Histoire de l'église de Reims, par le Cartulaire d'Origny-Sainte-Benoîte, le Miroir. Marsende est la maîtresse d'Herbert II de Vermandois 890-943). Selon le poème Raoul de Cambrai, l'abbesse Marsende et ses nonnes, sont brûlées en 940, sous les yeux de Bernard ou Bernier, lors de l'incendie de l'abbaye d'Origny.

C'est certainement après ce drame que Bernier embrasse la profession monastique à l'abbaye de Saint-Rémi de Reims d'où, avec quelques confrères, il est tiré pour assurer la réforme du monastère d'Homblières. La prudence et la sagesse avec lesquelles il y gouverne fait que souvent les Comtes de Vermandois viennent s'y recueillir dans la piété. Héribert III (954 - ca 1000) lui voue une affection singulière, ainsi que la plupart des autres Comtes.

Bernier obtient du pape Jean XII la confirmation de la nouvelle réforme faite à l'abbaye d'Homblières, par une bulle datée de 957, dans laquelle il est qualifié de vénérable abbé. Bernier sait profiter de la protection de Gerberge de Saxe (913 - 984), la reine de France, mère de la femme d'Albert Ier de Vermandois, dit le Pieux (916 - 987), et de quelques seigneurs pour augmenter les revenus d'Homblières. Ainsi, en 959, il obtient un bien au village de Rumigny et en 959, deux manses de terre, des mains d'Herbert (ca 920 -983), comte de Meaux, son demi-frère, abbé de Saint-Médard de Soissons.

L'abbaye d'Homblières attire les dons de plusieurs Seigneurs, de plusieurs familles opulentes, des chefs de l'Eglise de Saint-Quentin, et de divers Bourgeois de cette ville, dont les chartes anciennes ont précieusement conservé les noms. Elle devient bientôt fort riche et n'en abuse point. Elle est confiée d'abord à la tutelle de Saint-Remi de Reims. Elle passe ensuite sous la coupe des comtes de Vermandois, dont l'avouerie est encore reconnue par le pape en 1145[35].

Le chevalier Wallo, en 957, pour le salut de l'âme de son épouse bien-aimée Frednid et avec l'accord de ses fils Wallo et Gilbert et de ses filles Bertha et Frednid, donne à l'abbaye d'Homblières quatre manses d'alleux et les vignes, prés et bois leur appartenant dans la villa de Remigny, pagus de Vermandois. Le monastère pet disposer librement de deux de ses manses[36]. Ses terres font partie du bénéfice des comtes de Vermandois, mais le miles Wallo les possèdent en alleux[37].

En 971, Gerold vend aux moines d'Homblières une vigne pour trois livres d'argent, soit 720 deniers[38].

Bernier gouverne cette abbaye jusqu'en 981 ou 982 avec tant de piété qu'encore au siècle suivant on le qualifie d'abbé de sainte mémoire. Il compose la vie de sainte Hunégonde, et le récit de la translation de ses reliques.

.

.

.

.

.

Abbé Albricus (982-1018)[]

.

Aho16

Le Vermandois.

Albricus ne devient abbé d'Homblières qu'après 982. C'est lui qui reçoit comme profès, en son abbaye, avant 988, Lambert, le châtelain de Saint-Quentin[39]. Lambert de Ribemont (ca 945 - 1010) est le fils de l'Abbé Bernier.

Le comte Albert Ier de Vermandois, dit le Pieux (916 - 987) approuve un échange de terrains à Homblières, entre ladite abbaye et trois bourgeois de Saint-Quentin, en 982, 28e année du règne de Lothaire[40].

.

.

.

.

.

Abbé Richard Ier (1018-1025)[]

.

Aho.

Plan de l’emprise de la fouille avec positionnement de l’abbaye Sainte-Vanne de Verdun.

Aho15

Richard de Saint-Vanne.

Le bienheureux Abbé Richard de Saint-Vanne est un célèbre réformateur. Originaire de Reims, il étudie sans doute à l’école cathédrale. Devenu chanoine et doyen du chapitre de la même cathédrale de Reims il renonce à ses privilèges pour se faire moine bénédictin[41]. Richard dirige plusieurs monastères et notamment celui d'Homblières de 1018 à 1025[42]. Il lui fait infiniment d’hon­neur par sa régularité et les hauts emplois auxquels il est élevé, après en avoir abdiqué le gouvernement entre les mains de Valeramne, Wallerand.

Baudoin, comte de Flandre, lui donne l'administration de plusieurs monastères, entre autres, de ceux de Saint Pierre de Gand, de Saint-Amand (1013-1018), de Saint-Bertin et de Saint-Josse de Dommartin. On rapporte qu’il est abbé ou le réformateur de plus de vingt un monastères, tant en Flandre, qu’en France et en Allemagne[43].

Richard de Saint-Vanne devient aussi abbé de Lobbes, en 1020, à la demande de Wolbodon, évêque de Liège, pour y appliquer la Réforme lorraine destinée à extirper les abus. En 1033, il remet son titre entre les mains de Réginard, évêque de Liège.

Selon Baudri de Noyon, dans sa Chronique de Cambrai, le comte Albert II de Vermandois (980 - 1021) est un calomniateur, un bouffon, et aussi un homme parjure qui mène une vie dissolue. Quand il tombe malade il fait venir un saint homme de l'abbaye d'Homblières, Wallerand, et il le suit au monastère, du temps de Richard. Cependant, une fois guéri, il revient dans ses châteaux et reprend sa vie antérieure[44].

C'est sous son abbatiat, qu'en 1018, le domaine d'Autreville, donné par Childéric II aux moines d'Elnon en 661, est rétrocédé à l'abbaye d'Homblières.

Fin 1026, Richard Ier part pour le pèlerinage de la Terre Sainte qu'il achève au mois de juin de 1027. Il est accompagné dans son voyage. de tout ce qu’il y a de plus distingué parmi les Seigneurs, les Prélats et les Abbés. Ils sont 700. Le grand pèlerinage de 1027, organisé et mené par Richard, abbé de Saint-Vanne de Verdun, est devenu le modèle de ce nouveau type de pèlerinages terrestres. C'est une expédition militaire suite aux systématiques attaques de pèlerins isolés[45].

.

.

.

.

.

Abbé Walerannus/Wallerand (1025-1043)[]

.

Aho0

Abbaye d'Homblières[46]].

Aho17

Les comtes de Vermandois carolingiens.

Moine, Walerannus/Wallerand exerce les fonctions de prévôt de l'abbaye lorsqu'il est fait abbé par Richard de Saint-Vanne pour lui succéder. Ce choix intervient quelque temps après la mort du Comte Albert II de Vermandois (980 - 1021). Selon certaines chartes Waleranne est abbé d'Homblières de 1026 à 1043, année de sa mort, survenue après le mois d'août[47].

Eudes/Othon de Vermandois (979 - 1045), comte de Vermandois de 1010 à 1045 et abbé, confirme les biens de l'abbaye d'Homblières [48], et des transactions faites avec les habitants de Latois. Otton, comte de Vermandois et abbé de Saint-Quentin confirme à Homblières les juridictions des bois et prés périphériques appartenant à la villa d'Homblières, avec le ban de la route publique jusqu'à la limite des terres adjacentes à la villa. Lambert, châtelain de Saint-Quentin, fils de l'Abbé Bernier, et plus tard moine à Homblières a, du temps de l'abbé Albéric, donné ces droits à l'abbaye par un transfert légal avec l'accord du comte Albert Ier de Vermandois, dit le Pieux (916 - 987)[49].

Une notice rapporte que l'abbé Walderan approche Ultric, un chevalier du château de La Fère, au sujet de la taxe de protection (salvamentum) de Quessy, une villa d'Homblières. Cette taxe est en son temps dans la main d'Otton, comte de Vermandois, mais Ultric la détient aujourd'hui d'Anselme, châtelain de La Fère. Désirant alléger le paiement, Waleran a fait un don à Ultric et désormais la taxe sera payée à La Fère plutôt qu'à Laon, où les habitants de Quessy s'en acquittent habituellement[50]

Les Seigneurs du Vermandois, à l'exemple d’Eudes/Othon de Vermandois (979 - 1045), assistent dans le monastère d'Homblières, à la fête de la sainte Patronne de cette maison. Ils laissent avant de partir des marques de leur dévotion envers sainte Hunégonde, et de leur reconnaissance envers les moines qui les ont bien reçus honnêtement chez eux. Remplis de ces beaux sentiments les deux frères, Arnoul et Thierry, donnent généreusement à cette abbaye un bien qu’ils possèdent au village de Séboncourt. Othon en confirme la donation. La charte est signée à Homblières par les personnes les plus distinguées présentes à la fête patronale.

.

.

.

.

.

Abbé Bernard (1043-1049)[]

.

Bernard devient abbé d'Homblières en 1043, selon Colliette, et Claude Emmeré indique que Bernard parle encore en 1049[51].

.

.

.

.

.

Macaire d'Homblières (1049-1059)[]

.

Aho14-0

Denier des comtes de Vermandois fabriqué en 1050 à Saint-Quentin.

L'abbé Macaire d'Homblières célèbre, le IV des ides d'août 1051, la translation du corps de sainte Hunégonde, première abbesse de ce monastère quand il abrite des moniales[52].

Est-ce la même personne qu'un certain Marcellus que la tradition dit avoir été envoyé par Malbod, abbé de Saint-Amand (1018-1065), pour être abbé d'Homblières ?[53].

.

.

.

.

.

Henry d'Homblières (1059-1091)[]

.

Aho12

L’abbaye de Nogent-sous-Coucy, au XVIIe siècle, planche gravée du Monasticon Gallicanum.

Henry, abbé d'Homblières, assiste en 1059 au sacre de Philippe Ier, roi de France[54].

L'abbaye de Nogent-sous-Coucy est fondée après 1059 par le lignage de Beaumont et cet Henry[55].

Le 25 juin 1066, il assiste, aux côtés des abbés de Saint Eloi de Noyon et du Mont-Saint-Quentin, à la translation des cendres et des ossements de saint Eloi, en la cathédrale de Noyon[56].

Nommé en 1074, pour être l’abbé de Saint-Remi de Reims; il continue de diriger l'abbaye d'Homblières. L'archevêque nomme un nouvel abbé également extérieur à Saint-Remi : Henri d'Homblières, qui dirige aussi la nouvelle fondation de Nogent-sous-Coucy. Les moines de Saint-Remi peu satisfaits de leur nouvel abbé, protestent devant le pape, accusant Henri de devoir sa charge à la corruption. Manassès le soutient contre l'abbaye et deux moines sont excommuniés par l'archevêque et un frère aveuglé sur son ordre pour avoir refusé le nouvel abbé. L'accueil que Saint-Remi réserve à Henri n'est donc guère plus favorable. Les moines rejettent un abbé imposé[57].

L'abbaye de Nogent-sous-Coucy se trouve, vers 1090, sub regimine seu procuratione de l'abbé d'Homblières et de Saint-Rémi de Reims[58].

Henry résigne l'Abbaye de Nogent à Geoffroy d'Amiens (1066 - 1115), futur évêque et saint, vers l'an 1095.

.

.

.

.

.

Abbé Erleboldus (ou Erlebold) (1091 - 1095)[]

.

Dès 1091, Erlebold est abbé d'Homblières, et en 1094, il reçoit l'autel d'Urvillers, don de Jean, le coûtre de Saint-Quentin[59].

.

.

.

.

.

Abbé Richard II (1095-1100)[]

.

De Richard II, successeur d'Erlebold nous ne savons rien, si ce n'est qu'il préside aux destinée de l'abbaye d'Homblières en 1095, selon Claude Emmeré[60].

Le croisé Werry, dit Satrape, chevalier, apparaît en 1100 dans le cartulaire d'Homblières[61].

.

.

.

.

.

Aubery, abbé de Sainte-Hunégonde[]

.

M. Aubery, abbé de Sainte-Hunégonde, engage Santeul, chanoine à l'Abbaye de Saint-Victor de Paris, à composer des hymnes en l'honneur de cette sainte, et quand elles sont composées, il néglige de les faire chanter. Santeul fait à cette occasion une pièce de vers intitulée Diva Hunegundis Querimonia, dans laquelle la sainte elle-même se plaint à l'abbé Aubery de sa négligence.

Santeuil envoie la Plainte de sainte Hunégonde sur son hymne rejetée à Fénelon qui répond :

Pour moi, Monsieur, je trouve que vos vers ont une politesse qui ne devrait point craindre celle que vous dites qui est à Versailles. Je les ai lus avec avidité, et la pente était si raide que je n'ai pu m'arrêter depuis le commencement jusqu'à la fin.

Le fief de Lambais appartient à l'abbaye d'Homblières qui, en 1146, en racheta l'avouerie moyennant l0 livres, à Hugues de Vendeuil, dit le captif, chevalier.

Au commencement du XIIe siècle, le village du Mesnil-Saint-Laurent n’est encore qu’un hameau sans importance appartenant à l’abbaye d’Homblières.

Pierre, neveu du comte Hébert IV et son épouse, donne à l'abbaye d'Homblières les biens qu’ils possèdent à Sissy, en 1060. C’est par la concession d’un fief à Harly, d’un fonds à Croix, d’un alleu, et d’autres biens considérables, qu’Olivier de Rouvroy, Evrard et son fils Etienne, un Mathieu de Fontaine et plusieurs autres seigneurs crurent pouvoir mériter la sépulture dans le monastère d’Homblières[62].


La production et la reproduction des chartes à Notre-Dame de Homblières, un ancien couvent qui est devenu une abbaye bénédictine de moines à la fin du Xe siècle, a produit un cartulaire vers 1169[63].


L'abbaye d'Homblières vit après 1145, bien peut-être, mais sans éclat, jusqu'à sa suppression en 1607[64].

Hugues Ier, abbé d'Homblières, concède aux religieuses de Montreuil-les-Dames en Thiérache la petites dîme des chevaux et du bataille à Pisieux, un lieu appartenant à l'autel de l'abbaye dans la villa d'Urvillers pour une livre de cire chaque année. Cette concession a été demandée par Bernard, abbé de Clairvaux (1150 et 1136)

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

Les Abbés (1145-1500)[]

.

L'abbaye d'Homblières vit après 1145, bien peut-être, mais sans éclat, jusqu'à sa suppression en 1607[65].

.

.

.

.

.

Abbé Baudouin[]

.

Aho

Sceau de l'Abbé Baudouin

Robert d’Etaves, Eudes le gros, ou Crassus, croient en 1150, ne pas reconnaître trop chèrement la grâce de les avoir admis au nombre des religieux, en y attachant à perpétuité une partie des dîmes de Landricourt, et les rentes pécuniaires d’Attilly qu’ils possèdent [66].

La dame Oda, épouse d’un Robert de Roupy, fait revêtir, à Homblières, en 1150, l’habit religieux ses deux fils, Gérard et Jean, fort jeunes, et lui donne par reconnaissance les dîmes d’Ablaincourt[67].

Pierre, dit la Vieille, en portant dans le même monastère son corps exténué par la maladie, y fait présent de toute la terre qu’il possède depuis le bois de cette abbaye jusqu’au terroir de Rouvroy, dont il est seigneur en partie, en l’an 1165…[68]

.

.

.

.

.

Aho

Charte de l'Abbé Baudouin et du Chapitre d'Homblières.

Abbé Baudouin

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

Les Abbés (1500-1789)[]

.

Aho14

The cartulary and charters of Notre-Dame of Homblières.

Ses archives sont transférées en 1607 à l'abbaye rémoise, qui lui redonne vie en 1679, comme simple prieuré[69].

éphémère transformation en chapitre de nobles dames en 1788[70].

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

L'abbaye après 1789[]

.

Aho

Le château d'Homblières construit à l'emplacement et avec les pierres de l'abbaye d'Homblières.

En 1793, les moines bénédictins sont dispersés comme tous les autres religieux, et leurs biens vendus ou confisqués au profit de la nation[71].

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

NOTES ET RÉFÉRENCES[]

.

  1. L'abbaye d'Homblières et la châsse de sainte Hunégonde aux Xe}} et XIe siècles, Pierre Heliot, Bibliothèque de l'école des chartes, Année 1961, Volume 119, Numéro 119, pp. 226-233.
  2. Homblières
  3. Les noms de lieu de la France; leur origine, leur signification, leurs transformations; résumé des conférences de toponomastique générale faites à l'École pratique des hautes études (Section des sciences historiques et philologiques) (1920), Longnon, Auguste, 1844-1911. Marichal, Paul Georges François Joseph, Paris, E. Champion 1920.
  4. Histoire particulière de la ville et de l'église de St-Quentin, Quentin La Fons, Gomart, Doloy, 1834.
  5. J. van der Straeten, Sainte Hunégonde d'Homblières, son culte et sa vie rythmique, dans les Analecta bollandiana, LXXII (1954), p. 39 ss. et surtout p. 50-52.
  6. HOMBLIERES
  7. Saint-Quentin, Jean-Luc Collart, Revue archéologique de Picardie 1999, Volume 16, pp. 67-128.
  8. Jean-Luc Collart, Recherches archéologiques récentes à Saint-Quentin et Vermand : leur apport à la question de la localisation du chef-lieu des Viromandui dans l’Antiquité, Mémoires de la fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, tome LII, 2007, p.9-39.
  9. War and Society in the Roman World, Volume 5 de Leicester-Nottingham Studies in Ancient Society, Volume 5 de Social Analysis, John Rich, Routledge, 1993.
  10. Carte archéologique de la Gaule: 02. Aisne, Blaise Pichon, Editions MSH 2003.
  11. Homblières
  12. Histoire particulière de la ville et de l'église de St-Quentin, Quentin La Fons, Gomart, Doloy, 1834.
  13. Robert Fossier, La terre et les hommes en Picardie Jusqu'à la fin du XIIIe siècle, 2 vol. (Paris, 1968), 1: 167-174.
  14. UNE ORIGINE HOUBLONNIERE
  15. Histoire particulière de la ville et de l'église de St-Quentin, Quentin La Fons, Gomart, Doloy, 1834.
  16. Carte archéologique de la Gaule: 02. Aisne, Blaise Pichon, Editions MSH 2003.
  17. HOMBLIERES
  18. Sainte Hunégonde
  19. Les petits Bollandistes : vies des saints. T. X, Du 18 août au 9 septembre, d'après les Bollandistes, le père Giry, Surius... , Guérin, Paul (1830-1908), Bloud et Barral (Paris) 1876.
  20. L'abbaye d'Homblières et la châsse de sainte Hunégonde aux Xe et XIe siècles, Pierre Heliot, Bibliothèque de l'école des chartes, Année 1961, Volume 119, Numéro 119, pp. 226-233.
  21. L'abbaye d'Homblières et la châsse de sainte Hunégonde aux Xe et XIe siècles, Pierre Heliot, Bibliothèque de l'école des chartes, Année 1961, Volume 119, Numéro 119, pp. 226-233.
  22. L'abbaye d'Homblières et la châsse de sainte Hunégonde aux Xe et XIe siècles, Pierre Heliot, Bibliothèque de l'école des chartes, Année 1961, Volume 119, Numéro 119, pp. 226-233.
  23. Histoire et patrimoine
  24. L'abbaye d'Homblières et la châsse de sainte Hunégonde aux Xe et XIe siècles, Pierre Heliot, Bibliothèque de l'école des chartes, Année 1961, Volume 119, Numéro 119, pp. 226-233.
  25. HOMBLIERES
  26. HOMBLIERES
  27. HOMBLIERES
  28. HOMBLIERES
  29. HOMBLIERES
  30. Newman, William Mendel The Cartulary and Charters of Notre-Dame of Homblieres. Edité par THEODORE EVERGATES Giles Constable, Medieval Academy Books Livres, n°97 (1990).
  31. Essai historique sur la ville de Ribemont et son canton, Charles Gomart, Doloy, 1869.
  32. HOMBLIERES
  33. When Ego Was Imago: Signs of Identity in the Middle Ages, Volume 3 de Visualising the Middle Ages, Brigitte Bedos-Rezak, BRILL, 2010.
  34. Essai historique sur la ville de Ribemont et son canton, Charles Gomart, Doloy, 1869.
  35. The cartulary and charters of Notre-Dame of Homblières, edited with an introduction by Theodore Evergates, in collaboration with Giles Constable, on the basis of material prepared by W. M. Newman (Cambridge [Mass.] : Medieval Academy of America, 1990 ; in-4°, LX-308 pages, ill. [Medieval Academy Books, 97]). Bibliothèque de l'école des chartes, 1991, Numéro 149-2, pp. 489-490.
  36. Homblières
  37. Famille et pouvoir dans le monde franc (VIIe-Xe siècle): essai d'anthropologie sociale, Volume 33 de Publications de la Sorbonne: Histoire ancienne et médiévale, ISSN 0290-4500, Régine Le Jan, Publications de la Sorbonne, 1995.
  38. Famille et pouvoir dans le monde franc (VIIe-Xe siècle): essai d'anthropologie sociale, Volume 33 de Publications de la Sorbonne: Histoire ancienne et médiévale, ISSN 0290-4500, Régine Le Jan, Publications de la Sorbonne, 1995.
  39. Mémoires pour servir à l'histoire de la province du Vermandois, Berthoud, 1771.
  40. Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Aisne, archives ecclésiastiques, séries G et H, Archives départementales de l'Aisne, Auguste Matton, Impr. A. Cortillot, 1885.
  41. Loachim Vos, Lobbes. Son abbaye et son chapitre : Histoire complète du monastère de Saint-Pierre à Lobbes et du chapitre de Saint-Ursmer à Lobbes et à Binche, t. I, Louvain, Ch.Peeters,‎ 1865.
  42. Les religieux de l'Abbaye d'Homblières (de 948 à 1790), 1ère Partie : Les abbés réguliers, Gérard Monsieur
  43. Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique, civile et militaire de la province du Vermandois, Louis Paul Colliette, Berthoud, 1771.
  44. L'Art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes, des chroniques, et autres anciens monuments, depuis la naissance de Notre-Seigneur, imprimerie Moreau, 1818.
  45. Le pèlerin occidental en Terre sainte au Moyen Âge, Volume 13 de Bibliothèque du Moyen Âge, ISSN 0779-4649, Aryeh Graboïs, Éditeur, De Boeck Supérieur, 1998.
  46. [http://sastq.fr/articles/les-religieux-abbaye-homblieres-948-1790-2eme-partie-art211.php?PHPSESSID=07a7bd6886793c2766613dfde9262ebb Les religieux de l'Abbaye d'Homblières, 2e} partie : Les abbés commendataires
  47. Les religieux de l'Abbaye d'Homblières (de 948 à 1790), 1ère Partie : Les abbés réguliers, Gérard Monsieur
  48. Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Aisne, archives ecclésiastiques, séries G et H, Archives départementales de l'Aisne, Auguste Matton, Impr. A. Cortillot, 1885.
  49. Acte n°212240 dans Chartae Galliae. Edition électronique: Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2014. (Telma). Date de mise à jour : 16/09/2011. Première version : 10 juin 2010.
  50. Acte n°212241 dans Chartae Galliae. Edition électronique: Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2014. (Telma). Date de mise à jour : 16/09/2011. Première version : 10 juin 2010.
  51. Les religieux de l'Abbaye d'Homblières (de 948 à 1790), 1ère Partie : Les abbés réguliers, Gérard Monsieur
  52. Vincent Desprez, o.s.b, Les Macaire dans l'occident chrétien (IVème-XIIème siècles)
  53. Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique, civile et militaire de la province du Vermandois, Louis Paul Colliette, Berthoud, 1771.
  54. Les religieux de l'Abbaye d'Homblières (de 948 à 1790), 1ère Partie : Les abbés réguliers, Gérard Monsieur
  55. Aux origines de la seigneurie de Coucy, la lignée des Boves-Coucy, Olivier Leblanc, Revue archéologique de Picardie 2005, Volume 1, Numéro 1-2, p. 149.
  56. Les religieux de l'Abbaye d'Homblières (de 948 à 1790), 1ère Partie : Les abbés réguliers, Gérard Monsieur
  57. WALON, ABBÉ DE SAINT-ARNOUL DE METZ, ou la difficulté d'être Lorrain à la fin du XIe siècle.
  58. Aux origines de la seigneurie de Coucy, la lignée des B.oves-Coucy, Olivier Leblanc, Revue archéologique de Picardie 2005, Volume 1, Numéro 1-2, p. 149.
  59. Les religieux de l'Abbaye d'Homblières (de 948 à 1790), 1ère Partie : Les abbés réguliers, Gérard Monsieur
  60. Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique, civile et militaire de la province du Vermandois, Louis Paul Colliette, Berthoud, 1771.
  61. Croisés de France – 1095 1396
  62. Homblières
  63. When Ego Was Imago: Signs of Identity in the Middle Ages, Volume 3 de Visualising the Middle Ages, Brigitte Bedos-Rezak, BRILL, 2010.
  64. The cartulary and charters of Notre-Dame of Homblières, edited with an introduction by Theodore Evergates, in collaboration with Giles Constable, on the basis of material prepared by W. M. Newman (Cambridge [Mass.] : Medieval Academy of America, 1990 ; in-4°, LX-308 pages, ill. [Medieval Academy Books, 97]). Bibliothèque de l'école des chartes, 1991, Numéro 149-2, pp. 489-490.
  65. The cartulary and charters of Notre-Dame of Homblières, edited with an introduction by Theodore Evergates, in collaboration with Giles Constable, on the basis of material prepared by W. M. Newman (Cambridge [Mass.] : Medieval Academy of America, 1990 ; in-4°, LX-308 pages, ill. [Medieval Academy Books, 97]). Bibliothèque de l'école des chartes, 1991, Numéro 149-2, pp. 489-490.
  66. Homblières
  67. Homblières
  68. Homblières
  69. The cartulary and charters of Notre-Dame of Homblières, edited with an introduction by Theodore Evergates, in collaboration with Giles Constable, on the basis of material prepared by W. M. Newman (Cambridge [Mass.] : Medieval Academy of America, 1990 ; in-4°, LX-308 pages, ill. [Medieval Academy Books, 97]). Bibliothèque de l'école des chartes, 1991, Numéro 149-2, pp. 489-490.
  70. The cartulary and charters of Notre-Dame of Homblières, edited with an introduction by Theodore Evergates, in collaboration with Giles Constable, on the basis of material prepared by W. M. Newman (Cambridge [Mass.] : Medieval Academy of America, 1990 ; in-4°, LX-308 pages, ill. [Medieval Academy Books, 97]). Bibliothèque de l'école des chartes, 1991, Numéro 149-2, pp. 489-490.
  71. HOMBLIERES
Advertisement