Wiki Guy de Rambaud
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Catherine Ségurane

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Lettre de Soleiman à François Ier concernant le siège de Nice.

Catherine Ségurane - en niçois Catarina Segurana - est née en 1506, à Nice[1].


Cette héroïne, sorte de Jeanne d'Arc ou de Jeanne Hachette nissarde, s'illustre lors du siège de Nice en 1543. François Ier s'est allié aux Turcs contre l'empereur Charles Quint, et le roi Henri VIII d'Angleterre. A cette époque, Nice est sous le contrôle de Charles III, duc de Savoie, et fait donc partie de l'Empire[2]. Le jour de l'Assomption 1543, Nice subit depuis déjà trois jours le siège ... Alors que les Niçois épuisés s'estiment en mauvaise posture, une lavandière nommée Catherine Ségurane prend la tête des assiégés et essaie de leur rendre courage. Elle prend un drapeau rouge au croissant d'or des mains des ennemis. Puis elle monte sur la muraille, se retourne et montre ses fesses aux ennemis pour se moquer d'eux[3].

Figure emblématique du Pays niçois, Catarina est l'expression d'un fort sentiment patriotique et identitaire[4]. D'ailleurs les Niçois ont comme surnom les Seguran[5].

Le combat de Catarina Segurana et des Nissards de la forteresse n'évite pas à 5.200 habitants restés dans la ville, et ayant capitulés, d'être capturés pas Barberousse et emmenés généralement pour être des esclaves chrétiens des Turcs.

Deux jeunes écrivains niçois A. Fenocchio et François Barberis écrivent pour la fête du 15 août 1863 :

O Catarina Segurana, che nen rappèles la plus bêla pagina de la nuostra istoria, tu ancuei resseu lu salut de toi lu tieu fraire iNissart e accetta la regioissensa dei nuostre cuor, e prinsipalamen d'un giornal che, en portan lo titre doù Sincaire, fa revieure lo tieu nom en la novèla generassion dei tieu consitojen[6].

Le chevalier Jean Baptiste Toselli écrit pour les exploits de Catherine en 1543, qu'ils sont les cauchemars de certaines petites gens, qui, sans respect pour aucune chose et moins encore pour le culte des traditions, cherchent à y jeter du blâme, parodiant à tort et à travers notre héroïne, comme si les parodies même du grand Voltaire avaient pu diminuer la renommée de Jeanne-d'Arc[7].

Si l'action héroïque de Catherine Ségurane ne trouve pas de louanges auprès de certains écrivains, c'est parce que donna plebea la fece... Le vrai peuple de Nice, au contraire, ne veut pas laisser plus longtemps dans l'oubli nos pères, qui, par leur héroïsme, ont bien mérité de la patrie, et sont dignes d'être rappelés à l'admiration de la postérité. Le chevalier Jean Baptiste Toselli écrit en 1864 :

Et pourquoi ne dresserions-nous pas un monument à Catherine Ségurane, à cette personnification de la vertu populaire, à cette femme célèbre qui, en 1543, par son courage et ses vaillants efforts, a délivré Nice, sa patrie, de l'invasion étrangère[8].

Masséna, Garibaldi et Catherine Ségurane, sont les personnages célèbres de Nice et forment un surprenant amalgame et témoignage évident d'une histoire éclatée[9].

Le personnage[]

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Catarina Segurana.

L'historien du XIXe siècle, Louis Durante indique qu'elle est née en 1506 de parents obscurs, vivant de leur travail[10]. René Bo-Durbano la voit née en 1507. Le chevalier Jean Baptiste Toselli, plus sérieusement, parle du commencement du XVIe siècle[11]. Comme en dehors de l'épisode du siège de Nice, aucun document n'existe sur Catherine Ségurane, il n'est guère facile d'écrire sa biographie.

L'activité de son père Joseph Ségurane ne se limite pas à la pêche. Apprécié comme journalier agricole dans toutes les tâches saisonnières : labours, récoltes, vendanges, entretiens de jardins et autres besognes, l'ouvrage ne lui manque pas[12].

Catherine Ségurane, contrairement à Jeanne d'Arc ou à Jeanne Hachette n'est pas belle. Elle est connue parmi le peuple que sous le nom de dona maufaccia, mots qui, en dialecte niçois, signifient femme mal faite[13]. Elle est une bugadiera (lavandière) vivant à Nice[14]. Catherine vit aussi d'un petit commerce en plein vent. Elle est décrite comme une femme du peuple[15], contrairement à Jeanne Hachette, mais comme - en partie à tort - Jeanne d'Arc.

Le siège de Nice (1543)[]

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Les raisons du siège[]

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Tortures d'esclaves chrétiens par les Ottomans.

Charles-Quint avertit, dès 1529, l'Europe que le roi François Ier est train de faire alliance avec les Ottomans. Cette rumeur d'abord démentie se traduit par un traité conclu avec Soliman, fin 1536.

Depuis Castro jusqu'à Brindes, les Barbaresques saccagent ravagent les côtes de Naples, et les esclaves chrétiens vont par milliers peupler les harems turcs. Dans le même temps les armées de notre allié ravagent les Balkans[16].

François Ier se parjure en transgressant sa propre décision, prise le 10 septembre 1523, de renoncer solennellement à tous les droits que pourrait avoir la couronne de France sur Nice. Nice est sous le contrôle de Charles III, duc de Savoie, et fait donc partie de l'Empire[17]. Une flotte et une armée turques viennent assiéger, en 1543, la ville de Nice.

Les débuts du siège.[]

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Siège de Nice par les Ottomans (1543).

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Catherine Segurane.

Le 15 août 1543, le château et la ville de Nice sont attaqués par les cent-dix galères, quarante fustes et quatre grandes nefs de Khayr ad-Din Barberousse. Vingt mille Turcs, des sipâhî et des janissaires mettent le siège devant la ville. S'ajoutent à cette armada déjà considérable vingt-deux galères françaises[18]. Sur terre, une puissante artillerie commence à pilonner ciblent la ville.

Nice est défendue par les troupes du duc de Savoie, mais pas par la population tout entière, comme le raconte Wikipédia. Une partie des habitants fuient en Provence, d'autres à Gènes. Les serfs se réfugient dans les montagnes[19].

Segurana se distingue par son ardeur martiale et est admise dans la tour de Cinq-Caire, un des endroits les plus menacés. Dès le début du siège elle fait l'admiration de tous par son ardeur et un courage au-dessus de son sexe. Elle monte jour et nuit la garde sur les remparts, partageant les périls et les fatigues de la garnison comme un simple soldat[20].

D'ailleurs, les troupes franco-turques donnent l'assaut à la porte Pairolière, puis à la tour Cinq-Caire. Après une canonnade de plusieurs jours, par une brèche les hordes turques pénètrent dans la ville. Catarina Segurana se jette résolument sur le porte-étendard ennemi. Il agite en signe de victoire un étendard rouge avec un croissant d'or[21]. Elle pousse un cri sauvage, et avec son son battoir à linge elle assène un coup violent sur la tête du Turc qui l’assomme[22]. Elle s'empare de son enseigne et, la brandissant d'un air de triomphe, ranime le courage de ses compatriotes, qui se précipitent avec fureur sur les assaillants et les chassent de tous les points[23]. Cette femme du peuple qui est censé avoir décidé de la victoire du 15 août par son courage. Luc Thevenon, Nice, cité d'histoire, ville d'art parle de plusieurs combattants turcs assommés à coups de battoir, et tombant en bas des remparts[24].

Comme Catherine montre ses fesses aux assiégeants, pour les narguer, les filles de joie vont donc explicitement lui être reconnaissantesErreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>. Nice résiste glorieusement aux efforts des armées alliées jusqu'au 22 août, époque de la capitulation.

La défense de la forteresse[]

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Acs

Forteresse de Nice.

François de Bourbon-Condé, comte d'Enghien, accompagne le capitaine Mathieu Badat et les Niçois, à Villefranche-sur-Mer, pour demander à Barberousse que la ville soit respectée et que les Turcs ne la pillent pas. A la suite des pourparlers, le capitaine Mathieu Badat va au château bannières déployées. 200 Niçois, emportent vivres et munitions, rejoignent les cinq-cent hommes de milices, défenseurs de la forteresse. Catherine continue le combat avec ces braves défenseurs, et s'y signale de nouveau par sa bravoure<ref>''Histoire de Nice depuis sa fondation jusqu'la l'annee 1792 : avec un aperçu sur les événements qui ont eu lieu pendant la Révolution Française la tout 1815 inclusivement'', Volume 2, Louis Durante, Favale 1823.</ref>. La ville est ravagée par les Ottomans. Dans la nuit du 6 au 7 septembre les Turcs entrèrent dans la ville. Les barbares, non contents d'un énorme butin, ruinent les églises, brisent les vases sacrés, violent les religieuses, mettent en se retirant le feu aux différens quartiers. Ils emmènent en esclavage 5.200 victimes de tous âges, sexe et condition. Barberousse fait charger deux galères détachées de sa flotte. Il choisit parmi les captifs deux-cent jeunes filles et garçons, les plus beaux. L'amiral des barbaresques les destine au Sultan Soliman. Heureusement les deux galères sont heureusement rencontrées en mer par Dom Garcie de Tolède, fils du Vice-Roi de Naples, commandant la flotte de Sicile. Ce marin très brave délivre les captifs, et les fait reconduire à Nice sous bonne escorte. Une nouvelle sommation de Barberousse au Gouverneur du château, Siméon de Balbs, après ses crimes de guerre reçoit cette courte réponse des défenseurs : Nous sommes tous déterminés de mourir les armes à la main. Le Chevalier d'Aulx, un allié des Turcs intercepte une lettre du marquis du Vast au gouverneur, qui annonce l'arrivée du Duc de Savoie au secours de la place. Les les assiégeants désunis, lassés par la résistance des Nissards, sans poudre, décident de lever le siège Les défenseurs du château voient arriver une partie des troupes du duc de Savoie Charles III, le 9 septembre 1543. Fidèle aux promesses faites aux habitants de Nice, le Duc de Savoie s'était occupé avec une activité infatigable à réunir les secours nécessaires pour leur délivrance. La région est dévastée et le sort des 5.000 autres captifs niçois est connu. Barberousse retourne à Constantinople, après avoir vendu publiquement, à Marseille, certains esclaves chrétiens. Il emmène avec lui 14.000 captifs, qui vont être esclaves chrétiens des musulmans[25].

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Gravure ottomane représentant le siège de Nice (1543).

De 1543 à nous jours[]

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Oumage a Segurana.

Dans le sillage de Jeanne Hachette à Beauvais et des dames de Marseille, au siège de 1524, Catherine Segurane, l'héroïne qui défend sa ville contre l'envahisseur est la réplique niçoise d'un type moitié historique, moitié légendaire assez répandu écrivent, à tort, dans leur Histoire de Nice et du pays niçois, Jean Ducat et Maurice Bordes (1976). Ce qu'on retrouve assez souvent, comme le montre Virginie Marie-France Cassidy, de l'Université de Maryland, dans Les enjeux du divertissement ce sont de nobles dames qui défendent leur territoire en l'absence de leur mari, comme par exemple Claudine de la Tour, comtesse du Roussillon, veuve de Just de Tournon, défend sa ville et son château contre les huguenots en 1567 et 1570[26]. À ce mythe de la résistance féminine, s'ajoute une considération divine. La tradition nous dit que la Vierge contribue à la victoire[27]. D'</nowiki>ailleurs, en 1877, Jules Bessi, archiviste des Alpes-Maritimes, dans son ouvrage Notices sur Ségurana publie un extrait du Manuscrit textuel du Journal authentique du Siège de Nice, censé être écrit en 1543 et dans lequel sont mentionnées le nom Ségurana et cette intervention divine :

Du côté de terre, même cannonade : les turcs et les françoys mêlés ensemble donnaient trois assaults à la brèche du bastion de la Peyrolière jusqu'au-delà de la tour des Cinq Quayre ou Quinquangle, où combattait Ségurana, et si terriblement, que sans l'aide de Dieu qui ne voulait pas laisser répandre le sang de ses fidèles par de tels chiens, il est à croire que facilement ils fussent entrés[28].

Au début du XXe siècle , l'universitaire italien Angelo De Gubernatis établit, dans Cronache della civiltà elleno-latina, une relation entre Catherine Ségurane et les mythes de vierges guerrières communes aux civilisations indo-européennes, de la Grèce antique à la Scandinavie, sans oublier les Amazones[29]. Catherine Ségurane est la source d'inspiration de nombreux écrivains, poètes, peintres et sculpteurs. Elle est fêtée officiellement à Nice le 21 novembre, et plus le 25, jour de la sainte Catherine. Le maire et les notables sont présents devant le bas-relief de la rue Sincaire. Dans l'église Saint-Martin-Saint-Augustin un service religieux est assuré. L'important groupe nationaliste identitaire de Nice rend tous les ans hommage à Catarina Seguna. Son image de femme et presque virile luttant contre les Turcs et des Français traîtres à l'Europe chrétienne plaît à tous ceux qui luttent contre trop d'immigration musulmane. Il dénonce comme toute l'Europe en 1543, la perfidie du roi de France, François Ier allié des barbaresques et des Ottomans. Ce roi livre avant le siège Toulon aux Turcs<ref>Orientalism in early modern France: Eurasian trade, exoticism, and the Ancien Régime, Armenian Research Center collection, Ina Baghdiantz McCabe, Berg, 2008.</ref>. Barberousse y fait construire une mosquée.

Une rue de Nice, perpendiculaire à la rue Sincaire, porte le nom de Catherine Ségurane. Il en est de même pour le Collège public situé dans cette rue.

Notes et références[]

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  1. Histoire de Nice depuis sa fondation jusqu'la l'annee 1792: avec un aperçu sur les évènements qui ont eu lieu pendant la Révolution Française la tout 1815 inclusivement, Volume 2, Louis Durante, Favale 1823.
  2. The Ottoman Empire and the world around it Suraiya Faroqhi p.33.
  3. Le Comté de Nice: de la Savoie à l'Europe : identité, mémoire et devenir : actes du colloque de Nice, MAGAIL Jérôme et GIAUME Jean-Marc, SERRE EDITEUR, 2006, p.193.
  4. Alain Ruggiero (sous la direction de), Nouvelle histoire de Nice, Privat, Toulouse, 2006, p. 94.
  5. Nouvel almanach du Comté de Nice : memoria e tradicioun, Marguerite Isnard, Roger Isnard, SERRE EDITEUR, 2006.
  6. Cités par Rapport d'une conversation sur le dialecte nicois, dissertations sur son origine et ses progrès, apercu orthographique, et pièces justificatives: suivi de tableaux de différentes langues et d'un glossaire, Jean Baptiste Toselli (chevalier.), C. Cauvin 1864.
  7. Rapport d'une conversation sur le dialecte nicois, dissertations sur son origine et ses progrès, apercu orthographique, et pièces justificatives: suivi de tableaux de différentes langues et d'un glossaire, Jean Baptiste Toselli (chevalier.), C. Cauvin 1864.
  8. Rapport d'une conversation sur le dialecte niçois, dissertations sur son origine et ses progrès, aperçu orthographique, et pièces justificatives: suivi de tableaux de différentes langues et d'un glossaire, Jean Baptiste Toselli (chevalier.), C. Cauvin 1864.
  9. Cahiers de la Méditerranée, Volume 43, Université de Nice. Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine, Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine, Université de Nice., 1991.
  10. Louis Durante, Histoire de Nice, vol. 2, p. 295.
  11. Jean-Baptiste Toselli, Biographie niçoise ancienne et moderne, tome second, Société typographique, 1860, p.221.
  12. Catherine la Lavandière, René Bo-Durbano, Publibook.
  13. Biographie universelle ancienne et moderne: ou histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes. Sap - Sej, Louis Gabriel Michaud, Desplaces 1863.
  14. La piraterie barbaresque en Méditerranée: XVI-XIXe siècle, Roland Courtinat, SERRE EDITEUR 2003.
  15. Roger Isnard, Per Carriera : dictionnaire historique et anecdotique des rues de Nice, Serre éditeur 2003.
  16. Histoire de François 1er, Eugène Maillard de La Gournerie, Mame, 1847.
  17. The Ottoman Empire and the world around it Suraiya Faroqhi p.33.
  18. La France et la Méditerranée: vingt-sept siècles d'interdépendance, Irad Malkin, BRILL 1990.
  19. Le Comté de Nice et ses peintres aux XVe et XVIe siècles, Marcelle Baby-Pabion, Publibook 2003.
  20. Histoire de Nice depuis sa fondation jusqu' a l'annee 1792: avec un aperçu sur les évènements qui ont eu lieu pendant la Révolution Française la tout 1815 inclusivement, Volume 2, Louis Durante, Favale 1823.
  21. Jérôme Magail, Le calendrier agropastoral et cultuel : Identité, mémoire et devenir, Le comté de Nice : de la Savoie à l'Europe : identité, mémoire et devenir, actes du colloque de Nice, 24-27 avril 2002, Serre 2006.
  22. Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut, Mémoires et publications de la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut, volume 97, Maison Léon Lasseau, 1994.
  23. Biographie universelle ancienne et moderne: ou histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes. Sap - Sej, Louis Gabriel Michaud, Desplaces 1863.
  24. Luc Thevenon, Nice, cité d'histoire, ville d'art, Serre 1993.
  25. France: annales historiques, Volume 1, Philippe Le Bas, Firmin Didot 1840.
  26. ''Les enjeux du divertissement dans "Les Nouvelles françaises"'', de Jean Regnault de Segrais, Virginie Marie-France Cassidy, University of Maryland, College Park. French Language and Literature, ProQuest, 2007.</span> </li> <li id="cite_note-27"><span class="mw-cite-backlink">[[#cite_ref-27|↑]]</span> <span class="reference-text">Dominique Bon,'' De Notre-Dame-du-Secours à Notre-Dame-du-Bon-Secours'', Les Cahiers de l'AN, Pratiques dévotionnelles, Études anthropologiques, n°1, automne 2003, Nice.</span> </li> <li id="cite_note-28"><span class="mw-cite-backlink">[[#cite_ref-28|↑]]</span> <span class="reference-text">Dominique Bon,<nowiki>'' De Notre-Dame-du-Secours à Notre-Dame-du-Bon-Secours'', Les Cahiers de l'AN, Pratiques dévotionnelles, Études anthropologiques, n°1, automne 2003, Nice.
  27. Nice-Historique, n°357 de l'année 1914, p. 73-74.
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