Wiki Guy de Rambaud
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A484

Radegonde et son frère survivant au massacre de leur famille. Désiré de Verdun est peut-être à gauche de la gravure. Clotaire Ier est à droite.

Désiré de Verdun, Desideratus, ou Didier de Verdun, né vers 500, peut-être à Dijon, mort le 8 mai 554[1], à Verdun. Ce saint est fêté le 23 août.


Désiré est d'abord précepteur de la future reine et sainte Radegonde et ses deux frères à la cour de Thuringe. Il est aussi Premier conseiller du roi Berthachar[2]. Puis il est conseiller du roi Thierri à la cour d'Austrasie, à Metz, mais aussi son prisonnier, avec son tout jeune fils, Syagrius[3]. Il conseille dans ses courriers à sa pupille Radegonde de ne pas se marier à Clotaire et consacrer le reste de sa vie à Dieu. Thierri le chasse de sa cour et lui défend de jamais reparaître devant lui[4]. Il est élu 9e évêque de Verdun (529-554). Ce qui provoque à nouveau la colère du roi. Il est injurié, dépouillé, mais encore mis à la torture. Désiré est obligé de fuir auprès de son métropolitain Nicet de Trêves. Didier demande au roi Théodebert sept mille pièces d'or afin d'aider ses concitoyens pour la reprise des affaires[5]. Désiré de Verdun sollicite la tenue d'un concile en Auvergne, et y assiste avec quinze autres évêques, qui en font l'ouverture le sept décembre de l'an 535. Il assiste au Concile d'Orléans. Roussel rapporte qu'il y a alors à la cour d'Austrasie plusieurs seigneurs qui vivent dans des incestes et des adultères publics. Les remontrances de Désiré ne les ayant pu corriger, il les dénonce à Nicet, de Trêves, qui les excommunie. Cela montre bien les pouvoirs importants de cet évêque.

La Meuse près de Verdun.

La Meuse près de Verdun.

La Meuse près de Verdun.


SA FAMILLE[]

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Salvi

Saint Salvi d'Albi.

Deux noms appartiennent au patrimoine de la gens Syagrii : le premier et le plus prestigieux, Syagrius, rappelle l'ancêtre illustre, dont entend descendre la famille : Flavius Afranius Syagrius, préfet du prétoire pour la Gaule et consul dans les années 380, qui semble avoir fait souche dans la région lyonnaise (où il est enterré). Ses descendants se lient par la suite au gré d'alliances matrimoniales à de puissantes familles gallo-romaines du Lyonnais, de Provence, d'Auvergne et d'Aquitaine. Or, celle qui nous intéresse, compte dans son patrimoine anthroponymique d'autres noms : Didier/Désiré (Desiderius). Le principe héréditaire de la transmission de ces trois noms s'avère donc fort utile à l'historien qui peut ainsi, face à des sources disparates, ordonner et reconstituer une esquisse de généalogie à travers ces deux siècles[6].

Désiré, ou Didier, de Verdun est le fils de Gondebaud de Burgondie, un noble lyonnais et d’une jeune femme noble de Soissons, d'origines gallo-romaines. Il est neveu de l'évêque Désiré de Bourges. Désiré de Verdun est marié à une noble dame de Toulouse, qui est peut-être une fille du roi Gesalic. Il a au moins quatre fils :

¤ Didier de Toulouse, dux


¤ Syagrius, évêque d'Autun à la fin du VIe siècle. En 599, le pape Grégoire lui décerne le pallium.


¤ Gondobald de Meaux, comte


¤ et Salvi d'Albi, évêque d'Albi entre 571 et 584, est d'une famille de l'Aquitaine première (Bourges)[7]. Ce denier est le père avec la noble et pieuse Herchenfrède de :

¤¤ Syagrius (564-629), comte d'Albi et gouverneur de Marseille; se marie avec une jeune fille d'une famille très illustre, c'est-à-dire sans doute romaine, malgré son nom germanique Bertolène[8].

¤¤ Rusticus, évêque de Cahors, assassiné en 630

¤¤ Didier de Cahors (né à Albi-† 15 novembre 655), évêque de 630 à 655. Frère de Rustique, nommé par le roi Dagobert Ier pour rétablir l'ordre franc à Cahors.


¤ La femme du duc Launebode de Toulouse, Bérétrude, est peut-être une fille de Désiré de Verdun. Son petit-fils est Didier, comte de Boulogne, dont nous allons retrouver l'arrière-petite-fille mariée au premier Robertien.

Descendance de Latinus, patrice de Lyon

Précepteur de Radegonde et ses frères[]

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Combats du roi Theodoric en Thuringe.

Bien que son père soit de Lagnieu, Désiré fait des études à Dijon.

Désiré est d'abord précepteur de la princesse Radegonde et ses deux frères à la cour de Thuringe. Berthachar, leur père est roi de Thuringe avec ses frères Balderich et Irminfried (= Hermenefried). Les raisons de la mort de Berthachar sont l'objet d'une controverse. Est-il tué par son frère Herminafried, ou lors d'une première attaque franque en 528/529. Avant ce crime, Désiré est aussi l'un des premiers conseillers du roi Berthachar[9].

En 529/530, Radegonde et son frère, sont capturés lors d'une attaque du roi des Francs Clotaire. Parmi les autres prisonniers se trouvent plusieurs nobles du pays de Thuringe, parmi lesquels un homme d'un talent éminent nommé Désiré[10]. C'est un des premiers conseillers de Bertier et le précepteur de ses enfants. Le roi d'Austrasie, Thierry, connaît son mérite. Il le reçoit avec bonté, l'attache à son conseil, lui ordonne de se rendre à sa cour et de lui être fidèle comme il l'avait été à son premier maître. Désiré va donc à Metz, avec son fils Syagrius, captif comme lui, et là, il gagne bientôt l'estime de Théodebert, fils aîné de Thierri[11].

SOUS LE RÈGNE DE THÉODORIC/THIERRI, ROI D'AUSTRASIE (511 - 534)[]

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L'évêque Venantius Fortunatus lisant ses poèmes à Radegonde.

Désiré conserve un grand attachement aux enfants de Berthachar, prisonniers comme lui et son fils, qui est en bas-âge, des rois Francs. Souvent les lettres du conseiller de Thierri/Théodoric, roi d'Austrasie (511-534) viennent consoler dans leur captivité les fils du roi de Thuringe[12].

L'avenir de la jeune Radegonde le préoccupe surtout continuellement. Cette princesse est d'une beauté extraordinaire, et Clotaire, à qui elle a échu dans le partage, la fait élever soigneusement dans le dessein de l'épouser. Mais Radegonde préfère l'humilité de la vie religieuse aux grandeurs du trône. Elle repousse les offres du roi de Soissons. Les conseils de Désiré la fortifient dans sa résolution de se consacrer à Dieu, et elle refuse de céder aux désirs de Clotaire. Sa beauté et sa vertu réussissent à calmer la luxure du Barbare, qui consent à différer de quelque temps, dans l'espoir qu'elle accède à sa proposition[13].

Sur ces entrefaites, Clotaire intercepte une lettre de Désiré, apprend par elle la cause de la résistance de sa prisonniére et s'en plaint vivement au roi d'Austrasie. Thierri, qui a déjà peut-être quelque raison pour douter de la fidélité de son conseiller, fait alors éclater toute son indignation et veut le tuer. Théodebert parvient à tempérer la fureur de son père, mais ne peut obtenir la grâce de Désiré. Thierri le chasse de sa cour et lui défend de jamais reparaître devant lui[14].

Évêque de Verdun (529/530)[]

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A483

Extrait d'un manuscrit qui provient des abbayes Saint Vanne et Saint Paul.

Désiré se retire à Verdun auprès de Théodebert, qui y fait sa résidence habituelle. Là, Désiré, dégoûté du monde où il n'a trouvé qu'amertume et déboire, encouragé par les conseils de saint Vanne, et l'espérance d'une tranquillité après laquelle il aspire depuis longtemps, décide de se vouer au service des autels. Il reçoit la tonsure cléricale des mains de notre évêque et entre dans la communauté de saint Pierre et saint Paul. Il remplit, dit Roussel, tous les devoirs du sacré ministère par une piété exemplaire, et une charité sans borne, distribuant aux pauvres tout ce qu'il possédait, et exhortant les riches à les secourir de leur superflu. Ces vertus étant jointes à son humilité et à son amabilité, lui concilient l'estime et l'affection de tout le clergé et du peuple de Verdun, qui l'élisent pour leur évêque après la mort de saint Vanne. Il succède à Vitonus (= Vannes), 8e évêque de Verdun (502-529), en 529.

Election imprudente et fatale qui va troubler de nouveau la paix de la région de Verdun. Les Verdunois n'ont pas consulté Thierri sur la haute dignité qu'ils voulaient conférer à son ancien favori. Théodebert seul a donné son consentement, de sorte que le roi de Metz n'a aucune connaissance de l'élection de Désiré.

Grégoire de Tours, dans le récit qu'il fait de cet événement, n'en déduit ni les causes, ni les circonstances. Il se borne à parler en général des menées d'un calomniateur nommé Sirivalde, qui s'enrichit des dépouilles des opprimés. C'est ce courtisan qui se charge de lui apprendre cette élection. Siribald est un noble de Bourgogne au service de la cour d'Austrasie. Il a vu avec jalousie la faveur et la protection dont Théodebert se plait à couvrir la disgrâce de Désiré, et n'attend que l'occasion pour en tirer vengeance. Il avertit donc secrêtement Thierri de la promotion de Désiré à l'évêché de Verdun, l'accuse d'avoir ourdi plusieurs machinations contre son honneur et sa personne[15].

Thierri ajoute foi aux paroles du délateur. Il dissimule toutefois son ressentiment jusqu'au départ de Théodebert, qu'il envoie combattre en Italie. Alors il confisque tous les biens de l'évêque au profit de Siribald, et lui donne tout pouvoir pour l'exécution de cet arrêt. Siribald ne sert que trop bien l'animosité de son maître. Il vient à Verdun avec quelques troupes, et, non content de dépouiller brutalement Désiré et ses défenseurs. Il use de toutes sortes de violences à son égard. Il le persécute tellement qu'il le contraint a quitter la ville, où il veut dominer en souverain. Désiré est obligé de fuir auprès de son métropolitain Nicet de Trêves. Pendant cet exil, une partie des Verdunois, impliqués dans les méfaits dont on accuse leur pasteur, deviennent l'objet de vexations qui continuent jusqu'à la mort de Thierri, en 534[16]. Toutefois, il recouvre sa liberté et son évêché [17]. Le roi Théodoric lui a pris tout son bien[18].

Didier, à qui Thierry a fait souffrir un grand nombre d'injures, ayant, après beaucoup de calamités, de dommages et de pertes, recouvre sa liberté et son évêché. Il habite la ville de Verdun. L'évêque, en 534, retrouve sa ville en plein déclin économique[19]. Pourtant, Verdun est pourtant une ville très active au niveau négoce à la fin de l’Empire romain et du temps des Mérovingiens et des Carolingiens.

SOUS LE RÈGNE DE THÉODEBERT Ier, ROI D'AUSTRASIE (534 - 548)[]

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A479

Sous d'or de Theodebert.

A451

La Gaule à cette époque.

L'évêque en est réduit lui-même, grâce à Sirivalde, au plus complet dénuement, et il n'a d'autre ressource que d'implorer à la cour la réparation des iniquités commises sous le règne précédent.

A cette époque, des marchands au service des églises sont protégés par les évêques et les abbés et s'occupent des charrois, des possessions lointaines et du ravitaillement urbain. Ainsi, au VIe siècle, Didier de Verdun emprunte de l'argent au roi et le distribue aux habitants qui par leur négoce deviennent riches[20].

Didier demande au roi Théodebert sept mille pièces d'or afin d'aider ses concitoyens pour la reprise des affaires[21].

Grégoire nous donne une autre version de cet emprunt. Désiré de Verdun est sauvé de la misère par Théodebert Ier[22], qui vient de se marier avec Deoteria, issue de l'aristocratie gallo-romaine d'Auvergne. Comme Désiré voit ses citoyens dans une grande pauvreté, il est fort affligé de ne pouvoir les soulager. Mais connaissant la bonté du roi Théodebert Ier, roi des Francs, régnant sur la partie orientale du royaume, la future Austrasie, il le prie de lui prêter quelque argent pour la ville, offrant de le rendre avec intérêt. Le roi lui envoie sept mille sous d'or que l'évêque distribue aux citoyens. Ils en font commerce et s'enrichissent. L'évêque offre ensuite au roi de lui rendre cet argent ; mais le roi dit qu'il n'en a pas besoin et qu'il suffisoit qu'on en eût soulagé la pauvreté de cette ville[23]. Grégoire de Tours rapporte ces faits et en déduit que le prêt-de-commerce, qui va être considéré parfois comme usure est regardé à cette époque comme un contrat légitime. En réalité, s’il est là encore défendu par l’Eglise de prêter à intérêt, il est permis, de l'aveu de tout le monde, d'emprunter de cette manière dans le cas de nécessité. Les citoyens de Verdun sont dans ce cas-là.

Syagrius, fils de Désiré, se rappelant les injures faites à son père, et comment, accusé par Siribald auprés du roi Théodoric, il avait été non seulement dépouillé, mais encore mis à la torture, attaque Siribald avec une troupe armée et le tue[24].

Concile de Clermont (535)[]

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A480

Concile de Clermont

Désiré de Verdun sollicite la tenue d'un concile en Auvergne, et y assiste avec quinze autres évêques, qui en font l'ouverture le sept décembre de l'an 535. Cette assemblée, présidée par Honorat, métropolitain de Bourges, fait plusieurs règlements pour assurer la liberté des élections et déterminer la marche à suivre dans les cérémonies du culte. Notre évêque y souscrit en ces termes : Desideratus in Christi nomine, episcopus ecclesiœ firdunensis consensi et subscripsi. C'est lui qui porte à Théodebert la lettre synodale que les pères du concile écrivent à ce prince pour le prier d'en appuyer l'exécution dans ses états[25].

Concile d'Orléans en 549[]

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Airy de Verdun, successeur de Désiré de Verdun.

Au Ve Concile d'Orléans en 549, où assistent les évêques, saint Nizier, évêque de Trèves, Désiré de Verdun, Alodias de Toul, et l'archidiacre Protade de Reims, au nom de l'évêque Mippinius, il est dit qu'un païen, ou un hérétique qui voudrait tirer ses esclaves de l'asile, devra faire prêter le serment par un catholique[26]. Il est dit aussi, en ces règlements, qu'on donnera aux détenus la nourriture sur les fonds de l'église. Car alors ces malheureux n'avaient guère d'autre ressource que la charité publique. On pourvoira également aux besoins des lépreux [27].

Roussel rapporte qu'il y a alors à la cour d'Austrasie plusieurs seigneurs qui vivent dans des incestes et des adultères publics. Les remontrances de Désiré ne les ayant pu corriger, il les dénonce à Nicet, de Trêves, qui les excommunie. Cela montre bien les pouvoirs importants de cet évêque.

C'est dans cette ville qu'habite Deotoria, cousine de Didier, maîtresse du roi Théodebert. Ce prince s'était séparé de Visigarde, sa femme, fille de Wacon, roi des Lombards, et avait mis à sa place cette Deuterie, femme altiére et cruelle. Désiré, malgré une parenté lointaine gallo-romaine cherche depuis longtemps à détacher Théodebert de cette femme immorale. Il consent â la chasser de sa cour. Voici à quelle occasion : Deuterie a une fille jeune et belle. La voyant devenue adulte et craignant qu'elle ne la supplante dans le cœur de son amant, elle la fait mettre dans un char attelé de bœufs indomptés, qui la précipitent du haut du pont de Verdun dans la Meuse, où elle est noyée. Indigné d'un crime aussi barbare, Théodebert la chasse de sa cour et reprend Visigarde.

Désiré gouverne sagement son diocèse pendant vingt cinq ans. Longtemps les hagiographes écrivent : on voit encore dans le jardin de l'abbaye de Saint-Vannes une grande tombe, sous laquelle sont enterrés huit des plus anciens évêques de Verdun[28]. Son successeur, Airy de Verdun est ordonné prêtre par lui. Il devient évêque à sa mort.

NOTES ET REFERENCES[]

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  1. Histoire ecclésiastique et civile de Verdun: avec le pouillé, la carte du diocèse et le plan de la ville en 1745, Volume 1, Nicolas Roussel, Contant-Laguerre, 1863.
  2. Norbert Wagner: Namenkundliches zur Herkunft des großthüringischen Königsgeschlechts. In: Beiträge zur Namenforschung 1981.
  3. Histoire politique et religieuse de Verdun, Charles Jussy, Nabu Press 2012.
  4. Histoire politique et religieuse de Verdun, Charles Jussy, Nabu Press 2012.
  5. Histoire de la fonction publique en France, Volume 1, Marcel Pinet, Nouvelle librairie de France, 1993.
  6. Les familles aristocratiques de l'Albigeois au VIème et VIIème siècle.
  7. La famille et la jeunesse de Didier, évêque de Cahors
  8. La famille et la jeunesse de Didier, évêque de Cahors
  9. Norbert Wagner: Namenkundliches zur Herkunft des großthüringischen Königsgeschlechts. In: Beiträge zur Namenforschung 1981.
  10. Histoire politique et religieuse de Verdun, Charles Jussy, Nabu Press 2012.
  11. Histoire politique et religieuse de Verdun, Charles Jussy, Nabu Press 2012.
  12. Histoire politique et religieuse de Verdun, Charles Jussy, Nabu Press 2012.
  13. Histoire politique et religieuse de Verdun, Charles Jussy, Nabu Press 2012.
  14. Histoire politique et religieuse de Verdun, Charles Jussy, Nabu Press 2012.
  15. Histoire politique et religieuse de Verdun, Charles Jussy, Nabu Press 2012.
  16. Histoire ecclésiastique de la province de Trèves, Clouet, p. 409.
  17. Histoire ecclésiastique de la province de Trèves, par Clouet, p.868.
  18. Histoire ecclésiastique augmentée de quatre livres (les CI, CII, CIII et CIV ..., par Claude Fleury, L. Vidal de Capestang, p.617.
  19. Revue D'histoire Ecclésiastique - Page 462 de Gianna Gobbi, Université catholique de Louvain (1835-1969) - 1985.
  20. Les sociétés en Europe du milieu du VIe à la fin du IXe siècle: mondes byzantin, musulman et slave exclus, Collection Histoire ancienne et médiévale. Michèle Gaillard, Anne Wagner, Bréal 2002.
  21. Histoire de la fonction publique en France, Volume 1, Marcel Pinet, Nouvelle librairie de France, 1993.
  22. Histoire ecclésiastique des Francs, Gregory, Joseph Gaudet, Nicolas Taranne, Société de l'histoire de France, p.34.
  23. Histoire ecclésiastique augmentée de quatre livres (les CI, CII, CIII et CIV ..., Claude Fleury, L. Vidal de Capestang, p.617.
  24. Histoire politique et religieuse de Verdun, Charles Jussy, Nabu Press 2012.
  25. Histoire ecclésiastique de la province de Trèves, Clouet, p.274.
  26. Histoire ecclésiastique de la province de Trèves, Clouet, p. 561.
  27. Histoire ecclésiastique de la province de Trèves - Page 546 de Clouet - 1851.
  28. Bibliothèque sacrée, ou Dictionnaire universel historique, dogmatique ..., par Charles Louis Richard, 298.
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