Wiki Guy de Rambaud
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Théodore Welter, historien local, dans ses "Manuscrits" (archives de l'état à Arlon) démontrent que les Cugnon étaient des seigneurs justes, maintes fois parrains ou marraines, mais ruinés en 1738.
 
Théodore Welter, historien local, dans ses "Manuscrits" (archives de l'état à Arlon) démontrent que les Cugnon étaient des seigneurs justes, maintes fois parrains ou marraines, mais ruinés en 1738.
   
Les Saulnier de Cugnon.
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La dernière des Cugnon lègue son château d'Ethe à Jean Gaspard Saulnier de Cugnon, mais elle doit l'équivalent de 5 500 F. au nouveau seigneur local et ils doivent plaider contre lui, car il réclame la totalité de l'héritage. Avant cela, par lettres patentes du duc de Lorraine, les Saulnier issus de Cugnon sont autorisés à porter le nom et les armes de Cugnon, le 2 août 1720. Cette autorisation a été ratifiée par le parlement de Bretagne du 22 août 1737.
 
La dernière des Cugnon lègue son château d'Ethe à Jean Gaspard Saulnier de Cugnon, mais elle doit l'équivalent de 5 500 F. au nouveau seigneur local et ils doivent plaider contre lui, car il réclame la totalité de l'héritage. Avant cela, par lettres patentes du duc de Lorraine, les Saulnier issus de Cugnon sont autorisés à porter le nom et les armes de Cugnon, le 2 août 1720. Cette autorisation a été ratifiée par le parlement de Bretagne du 22 août 1737.
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Version du 12 juin 2016 à 08:22

brouillon


Cugnon ethe

Quartiers des Cugnon et des familles alliées : de Grummelscheidt, du Mesnil, d’Ochain, de Lomprez, de Masbourg, de Rochefort, de Lellich, de Beauclain, de Walde, des Armoises, de Pouilly, de Custine, de Gorcy, de Hautoy.

Cugnon ou Cuignon est un village qui doit peut-être son nom à un roi breton, Cogidubnos.

CatœCongidunum, est d'abord un ermitage fondé, en 648, par saint Remacle (600 - 673/679). Il y a dès cette époque aussi un fort à cet endroit. Vers 970 la châtelaine de Cugnon est citée avec deux comtesses et une autre châtelaine. Le nom de la châtellenie devient celui de la maison de Cugnon, une des Pairies du Luxembourg[1][2].


L'Histoire ecclésiastique et civile du duché de Luxembourg et comté de Chiny nous dit :

Nobles Vassaux des Comtes de Chiny... je remarque entre les plus anciens ceux de Cugnon... Maison ancienne et illustre avoit d’argent à la fasce de sinople, accompagnée en chef de trois merlettes de sable, et en pointe d'une rofe de gueules, feuillées de finople[3].


Les Cugnon frappaient-ils pour leur propre compte de la monnaie, là encore rien n'est sur ? Par contre, il existe bien un château féodal à Cugnon. Sur ses ruines le prince de Löwenstein-Wertheim construit le château actuel.

Seigneurs d'Ethe

En 1430, les Cugnon quittent leur seigneurie de Cugnon sur la Semois pour Ethe. Le premier coseigneur d'Ethe a t'il hérité de sa mère Alix d'Ochain de Jemeppe. D'après Aimée Cugnon, une alliance avec les Thierry, premiers seigneurs d'Ethe serait à l'origine de cet établissement et elle rappelle qu'ils étaient certainement en famille avec les Cugnon de Mirwart.

Théodore Welter, historien local, dans ses "Manuscrits" (archives de l'état à Arlon) démontrent que les Cugnon étaient des seigneurs justes, maintes fois parrains ou marraines, mais ruinés en 1738.

Les Saulnier de Cugnon.

La dernière des Cugnon lègue son château d'Ethe à Jean Gaspard Saulnier de Cugnon, mais elle doit l'équivalent de 5 500 F. au nouveau seigneur local et ils doivent plaider contre lui, car il réclame la totalité de l'héritage. Avant cela, par lettres patentes du duc de Lorraine, les Saulnier issus de Cugnon sont autorisés à porter le nom et les armes de Cugnon, le 2 août 1720. Cette autorisation a été ratifiée par le parlement de Bretagne du 22 août 1737. En 1778, le château de la famille Cugnon à Ethe dans la province du Luxembourg est rasé par ordre de N.L. Gérard, comte de Briey. La famille semble éteinte à la mort des enfants de l'un des fils de Jean Gaspard avec la fille d'un notaire présidial à Quimper.

Descendance de Marie Catherine Saulnier de Cugnon

Par contre, la descendance de Marie Catherine Saulnier de Cugnon et de Jean Lannux est très nombreuse et " belle". Le livre de Rodolphe Gaillard de Saint-Germain sur sa famille en présente quelques centaines alliés ou appartenant à des familles connues.

Il semble aussi qu'il existe une descendance de cette famille en Belgique, d'après les recherches de Madame Ingeveld, née Cugnon qui a écrit en 1973, une généalogie écrite de cette famille à partir d'actes et de documents (les Cugnon 1173-1973).

L'ORIGINE

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Le nom Cugnon

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Acu2-1

Inscription de la Consécration de Cogidubnus.

Acug4

Cogidubnos.

Acug-1

Le camp romain de Cugnon

Extraits des diplômes concernant les abbayes de Stavelot et de Malmédy, qui sont publiés dans le Tome II de L'amplissima Collectio :

Page 6 (vers 648). "In terra nostra silva Arduennense in loco qui dicitur Casegongindinus quem Sesomires fluvius cingere videtur. — Casegongindinus", pour lequel on trouve aussi "Casecongidunus"' (Hérigère, dans les Mon. Germ., VII, 184,1. 10), et, d'après Wastelain, "Casae-Congidunum", est Gougnon ou Cugnon. La première partie du composé est évidemment le mot "casae"; il paraît probable que la seconde n'est autre que le nom d'homme "Cogidunus", qui appartenait, selon Tacite, Agricola, à un roi breton : l'emploi du nominatif au lieu du génitif, dans cette seconde partie du composé, ou, en autres termes, la formation d'un composé par apposition, était peut-être dans le génie de la langue celtique. La rivière "Sesomires", ailleurs "Sismara", "Sesmarus" (à l'endroit cité, 1. 5 et 10) est la Semoy... [4].

Il existe bien un roi breton du nom de Cogidubnos, mais il est le roi du peuple celte des Regnenses, un peuple de l'île de Bretagne, après la conquête romaine de l'île en 43, comme le note Tacite dans la Vie d'Agricola. On peut donc douter qu'il y ai un lien entre ce Cogidubnos et ce village. Est-il exilé sur les bords de la Semois par les Romains ?

A l'origine, Cugnon est l'un des plus anciens et l'un des principaux centres de défense de la vallée de la Semois, dont le témoin vestige est bien le refuge du Trînchi, situé près du hameau de Thibeauroche.

Le camp du Trînchi démontre qu'à l'époque de Cogidubnos Cugnon est une forteresse romaine bien située sur un promontoire bordé de deux longs flancs raides et abrupts.

Les origines de ce camp gallo-romain, appelé "L'oppidium du Trînchi" ou "Camp Gaulois", remontent à un ou deux siècles avant Jésus Christ. Ce camp gallo-romain qui pouvait héberger une légion romaine forte de jusqu'à 4.000 hommes était un passage obligé de la route Carignan - Bertrix qui passait par le gué de Cugnon aussi appelé "Gué la Tour". Il sera abandonné au moyen-âge.. Les fouilles de 1976 à 1978 ont permis de comprendre la structure interne du camp, ainsi que de dégager les remparts, d'abord en bois, plus tard en pierres, au nord et à l'ouest, en ce qui concerne l'entrée méridionale.

L'ermitage de Cugnon

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Acug3

Cugnon.

Acu1-0

Statue de saint Remaclus à Malmédy.

Acug

L'ermitage de Saint-Remacle.

Acug2

Vue sur Cugnon.

Vers 940, Richer, évêque de Liège, de 920 à 945, abbé de Lobbes et de Prüm, gouverne aussi à Cugnon une petite communauté de six moines. Ces pieux cénobites accomplissent, avec scrupule, le vœu de leur supposé royal fondateur, Sigebert III, roi d’Austrasie.

Dom Calmet nous parle d'un monastère[5], mais d'autres historiens parlent d'un prieuré[6].

En réalité les vestiges d’un ancien monastère subsistent dans les derniers temps à Cugnon, dans un prieuré qui appartient aux Jésuites du Luxembourg[7].

CatœCongidunum, est peut-être un monastère fondé en 648 par saint Remacle (600 - 673/679). Mais le futur saint trouve le lieu trop solitaire et obtient la fondation de l'abbaye de Solignac et de celle de Stavelot-Malmedy. Cougnou devient un simple prieuré[8].

Il ne reste aujourd'hui pratiquement rien de cet édifice, mais on note la présence, en lisière du village, dans la direction d'Auby, un oratoire creusé dans la roche feuilletée : la Grotte Saint-Remacle, où le saint aurait trouvé asile lors de son arrivée dans la région[9].

L'existence du monastère reste discuté et discutable, néanmoins une charte de cette époque existe, qui parle de la donation par Sigebert, de ce lieu, afin d’y fonder un monastère. Voici la traduction de cet écrit, par Jacques Stiennon, professeur à l’université de Liège :

Sigebert, roi des Francs, à l’illustre Grimoald, maire du Palais, salut spécial et bonheur en toutes choses.
Nous croyons que le Dieu Tout Puissant nous récompense à raison des libéralités pieuses que nous faisons généreusement, grâce aux biens dus à sa munificence, on voit le pouvoir royal se consolider lorsqu’il protège spontanément les intérêts des serviteurs de Dieu. C'est pourquoi, sous l’impulsion de notre cœur, et d’après l’avis des éminents prélats Cunibert, Mémorian, Godon, ainsi que des illustres Seigneurs Grimoald, Bobon, Adalgysel, nous voulons, à l’exemple de nos ancêtres, faire acte de largesse par l’érection d’un monastère régulier dans notre forêt d’Ardenne, en l’honneur de notre patron, de Pierre, de Paul, de Jean et des autres martyrs, en un lieu nommé Cugnon, que la Semois entoure comme une ceinture.
Avec l’aide du Christ, nous y établissons Remacle en qualité d’abbé pour qu’il fasse observer la règle et les recommandations des anciens Pères.
Dans ce but et à partir du fort lui-même et de la rivière, nous donnons aujourd’hui en toute propriété un terrain pris dans notre forêt d’Orgéo et le long de trois lieues en ligne droite y compris la vanne domaniale dite de Dognulfe, ainsi que les colons Probard et Babon avec leurs enfants.
En outre, à partir du fort, trois lieues dans l’autre forêt domaniale, plus trois lieues en ligne droite, y compris la petite vanne du ruisseau des Aleines près de la roche carrée.
Tous ces biens, provenant de notre domaine, nous le donnons avec notre immunité, pour l’usage des serviteurs de Dieu, de manière qu’ils les possèdent, en jouissent et les transmettent à leur postérité spirituelle.
Ainsi pourront-ils mettre leur bonheur et toute leur attention à prier incessamment notre miséricordieux seigneur et afin que cette ordonnance demeure ferme et inviolée, nous avons voulu y joindre en bas, de notre main, l’appui de notre souscription.

Les terres si généreusement données par Sigebert ne lui appartiennent pas, du moins, pas toutes. L’histoire dit que les seigneurs de l’endroit cherchent querelle aux moines. Un fort existe déjà. Il s'agit certainement d'une maison-forte habitée par un chastelain qui défend les intérêts des seigneurs laïcs contre les empiétements des prélats.

Les chastelains de Cugnon

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Cugnon X

Dames de la noblesse au Xe siècle

Acug6

Les deux comtesses, amies des châtelaines d'Herbeumont et de Cugnon, sont des parentes de Sigefroid, le premier comte de Luxembourg.

Acug-0

Le château des Fées à Cugnon, forteresse dont l'origine remonte à la période carolingienne.

Très souvent la petite église reçoit néanmoins la visite d'une pieuse dame, dont l'époux, le comte Rodolphe, administre alors le Pagus Arduennensis. Leva ou Eva est accompagnée, quelquefois, par la jeune Mathilde de Chiny, épouse d'Otton Ier de Chiny (ca 950 - 987). Les châtelaines d'Herbeumont et de Cugnon sont aussi, presque toujours, de la partie. Elles vont prier dans la chapelle des saints apôtres pour le succès des armes de leurs nobles seigneurs, époux ou pères, et des brillants chevaliers de la contrée, qui combattent alors sous la bannière impériale[10].

En 970, selon ces traditions, il existe donc un châtelain ou castellanus à Cugnon. Une note ce texte des chroniques de l'Ardenne et des Woëpvres ou Revue et examen des traditions locales antérieures au onzième siècle, pour servir à l'histoire de l'ancien comté de Chiny nous dit que :

La maison de Cugnon, qui trouvera place dans notre histoire, était ancienne et illustre; c'était une des Pairies du Luxembourg. On trouvait à l'abbaye d'Orval la pierre tumulaire de Marguerite Cuignon, femme de Henry Cuidieu Pardouit. Françoise de Cuignon, épouse de Jean de Tassigny du Faix, seigneur de Lamouilly, est citée dans une charte du duc Charles de Lorraine du 2 janvier 1558[11].

Le nom de la famille de l'épouse du comte de Chiny est inconnue. Il est possible que celle-ci soit issue des comtes de Verdun de la maison d'Ardenne, soit une descendante de Wigéric de Bidgau et de Cunégonde de France, petite-fille de Louis II le Bègue, roi de France[12].

Au Xe siècle, un comte Rodolphe gouverne le comté d'Ivois[13]. Ce Rodolphe des Woepvres est aussi gouverneur bénéficiaire de Vosninge ou Oestling, en d'autres termes de l'Ardenne[14]. Il est probablement issu de la famille des Régnier. Son épouse Leva doit être parente de Wigéric de Bidgau. Leva, veuve du comte Rodolphe, est bénéficiaire du comté de Zoos, en Ardenne[15].

LES CUGNON SEIGNEURS DE CUGNON

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Blason cugnon

Blason Cugnon.

L'Histoire ecclésiastique et civile du duché de Luxembourg et comté de Chiny nous dit :

Nobles Vassaux des Comtes de Chiny... je remarque entre les plus anciens ceux de Cugnon... Maison ancienne et illustre avoit d’argent à la fasce de sinople, accompagnée en chef de trois merlettes de sable, et en pointe d'une rofe de gueules, feuillées de finople[16].

Les premiers seigneurs de Cugnon (XIIe - XIIIe s.)

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Acu-0

Cugnon est située vers l'an 1000 entre la seigneurie de Buillon (= Bouillon) et le comté de Chiny.

Acug8-0

Frédéric Barberousse lors de la troisième croisade.

Acug

L'ancêtre forteresse des Cugnon à Cugnon (XIIIe s..

Acug5

Aspect possible de la forteresse.

Acug9

Herbert de Cugnon, écuyer, part pour la Palestine.

Cugnon lady

Ydes de Cugnon (ca 1250 - avant 1319) se marie avec Nicolas Miton de Seberchamps.

1. Gilles de Cugnon (ca 1140 - après 1187) Algidus Cunengis est un fidèle chevalier et vassal du Comte de Chiny. Il est souscripteur de sa charte charte de Bellonchampagne confirmative du don à l'abbaye d'Orval. En 1173, le comte donne au prieuré de Conques, dépendance de l'abbaye d'Orval des domaines. Algidus ou Gilles s’engagent clairement à respecter le contenu de la charte. Les ruines et chroniques de l'abbaye d'Orval: esquisse morale, religieuse et chevaleresque de l'histoire de l'ancien comté de Chiny nous dit que :
Le vendredi, troisième jour de Carême de l'an 1187, c'était donc fête dans le Luxembourg et dans tous les Pays-Bas ; c'était fête aussi dans le comté de Chiny; la basilique d'Orval était parée de ses plus somptueux ornements...
... Sur les degrés de l'autel, et depuis la porte du temple, s'allongeait une double haie de chevaliers; ils étaient silencieux et immobiles comme des statues ; la main appuyée sur leur longue épée, et l'écu suspendu au col, ils formaient autour du Comte un imposant cortège de gloire et d'illustration.
C'étaient notamment Gautier de Jamoigne... Gilles de Cugnon, Hugues de Mussy...
Entre tous ces guerriers apparaissait le comte, Louis III de Chiny (1141 – 1191)...[17][18].

Quand son comte, Louis III de Chiny (1141 – 1191) s'engage dans la Troisième croisade aux côtés de l'empereur Frédéric Ier Barberousse, il est possible que Gilles l'accompagne à la croisade. Car à cette fête en la basilique d'Orval les chevaliers crient Deus vult (= Dieu le veut) est un appel à la croisade. Le comte de Chiny l'empereur vont mourir en chemin. Il est le père de :


2. Gilles II de Cugnon, né vers 1180 dans le comté de Chiny. Lors du démembrement du comté de Chiny, en 1245, le seigneur de Cugnon fait ériger une forteresse de plaine, en rive droite de la Semois. Celle-ci alimente naturellement les douves. Le château fort est entre Cugnon et Auby, en aval de Cugnon, près d'un gué de la Semois. C'est une tour carré, dont les murs ont 2 mètres d'épaisseur, doublée d'une basse-cour et d'une ferme. Le fief de Cugnon est détaché de ce dernier pour être repris par la Seigneurie de Florenville. Gilles II a peut-être deux enfants :


3. Herbert de Cugnon (ca 1210 - après 1240) Herbertus Cunonis. Lors de la 6e croisade, Herbert de Cugnon, écuyer, part pour la Palestine. On le trouve en 1240 à Ascalon, à la suite du comte de Champagne, du sire Robert de Courtenay. Il fait un emprunt[19].
3. Renier de Cugnon (ca 1210 - après 1262), chevalier. Il paraît en 1243. Thierry de Rochefort cherche un accord avec Lambert de Chevetogne au sujet de leurs droits respectifs sur Eprave, et le 7 mai 1262, il y a signature d’une charte ratifiant cet accord. Le témoin est Renier de Cugnon [20]. En 1269, Cugnon, avec Auby village voisin, se retrouve dépendant du Duché de Bouillon. Il semble être le père de :


4. Jacques, Jakemin, ou Jaquemin de Cugnon (ca 1240 - après 1313), écuyer, est homme de fief du château de Bouillon. Il relève la moitié de Revogehart et de Frahan et des appendices et les dîmes d'Orchamps, le court et masuriers des Viviers et des appendices[21].
L’évêque de Liège convient en 1269 qu'il ferait hommage à l'Église de Reims par trois hommes seulement, savoir : par Lambert de Chevetogue et Gilles de Faimes, chevaliers, et par Jacques de Cugnon, écuyer[22].
En 1289, Lettres par lesquelles Sauvaris de Pies, Chevalier et prévôt de Bouillon, déclare qu’y ayant difficulté entre noble dame madame Henrietœ de Hans, veuve de Monseigneur Thierry, Chevalier de Mirewart, d‘une part ; et les hoirs dudit Thierri...
Présens à ce jugement : Messire Jean de Hans, Chevalier... Jakemin Cuignon ; Poulens de Balahans, et les échevins et jurés de Bouillon[23].

En 1315, Jacobus de Quignon relevavit medielatem ville de Quignon et medielalem ville d'Anbi (Auby), cum banno, justicia et ...[24].

4. Ydes de Cugnon (ca 1250 - avant 1319), demoiselle, se marie avec Nicolas Miton de Seberchamps (ca 1250 - avant 1319). Le 21 août 1319, Jean, fils de Nicolas Miton de Seberchamps, relève à Bouillon le quart de Cugnon, qui lui est obvenu ex parte domicelle Yde, mutris sue.
4. Henri, sire de Cugnon, vit l'an 1260, cité en 1269. Cugnon dépend du duché de Bouillon en 1269. Cugnon a été affranchi par la loi de Beaumont en 1269. Cette loi proclame la liberté des personnes, abolit le servage moyennant redevances minimes et garantit la propriété aux bourgeois. Il semble qu'il faut y voir l'affranchissement, fait en 1269, des terres de Cugnon.
La sixième, un autre procès-verbal de la mise en possession de ladite dame, le 16 février audit an, des terres de Cugnon, Orges et Morleaux, et par les titres énoncez audit procès-verbal il est justifié qu'ils sont régis à la loy de Beaumont, relevant de Bouillon, Henry, seigneur de Cugnon, en 1269[25]. Henri de Cugnon semble être le père de :

Seigneurs de Cugnon (XIVe - XVe s.)

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Blason thierry 2

Blason des Thierry.

Acug10

Jehennin de Cugnon (ca 1240 - après 1313) est homme de fief du château de Bouillon.

Acug14

La Semois à Cugnon.

Acug12

L'abbaye d'Orval.

5. Colin Ploiars de Cugnon est cité le 20 juin 1330. Il relève à Bouillon la moitié du ban et de le justice de Cugnon et des appendices et l'aisence des fores, par la succession de se père et de Ydes de Cugnon (ca 1250 - avant 1319), demoiselle, sa tante. Presens li abbes de Saint Hubert, li sires de Harduemont, li voeiz de Huy, Colinez li chastelains, peirs et homes, J. de Noirefontainncs, Aubers de Han, Henri de Tassingni, Colinez filz Coîet, Jehans Blondins, G. Coles, Adan de Dangnies, Jacomins de Douzi, etc. [26].
5. Jehennin de Cugnon (ca 1270 - avant 1306) est homme de fief du château de Bouillon[27]. Le sire de Cugnon en 1306 affranchit un village suivant la coutume de Beaumont. Il le place dans le sauvement de Thiébaut de Bar (mort en 1312), prince-évêque de Liège[28]. Les évêques de la principauté épiscopale de Liège commencent alors à s'appeler eux-mêmes ducs de Bouillon. Jehennin de Cugnon se marie avec une Thierry, certainement de la famille des Thierry qui sont coseigneurs de Cugnon. Ils portent : D'or, à un chevron de gueules accompagné en pointe d'un lion du même ; chef d'azur à 3 étoiles à 5 rais d'argent posées en fasce. Le colonel Arnaud nous dit que l’Annuaire de la noblesse de Belgique de 1859 et Émile Tandel dans son ouvrage Les communes luxembourgeoises parlent d’eux de cette famille de petite noblesse. Jehennin de Cugnon et N de Thierry sont ils les parents de :


6.
6.
6.
6.


On insère, parfois, dans les registres de la Cour féodale de Liège, certains actes relatifs aux fiefs de Bouillon, notamment ceux de la forteresse de Cugnon en 1580 et 1406[29].

Acug8

Épitaphes sur la pierre tombale de Henri Cuidieu Pardouit, seigneur de Bellefontaine, mari de Marguerite de Cugnon (1330 - 1408), source : Esquisse archéologique et historique de l'église Notre-Dame d'Avioth, A. Ottmann... avec des notes historiques, par M. Jeantin...

Relief fait par Wencestas Duc de Brabant & de Luxembourg l'an 1359 avec la forme du ferment prêté par ledit Duc.

A cheaux qui ces présentes lettres verront & oront, Lambiers Oupey, Chevaliers prévois de Bulhon, Henri de Viele par le Dieu plaisier Abbés del Abbie de St. Hubert en Ardenne, & Jacquemains Castellains de Bulhon, Pers, Englebiers del Marc Seigneur de Lovirvaz, Renars de Vileir & Johans de fedines Chevaliers, Gerard de Spotin, johans Dorjol, Gile de Cugnon, Gerars Colet, facquemin de Dozi, Walthier de Cugnon, Piere de Moirfontaine, Baudzon de Moirfontaine, Gilkin Boddans, Albretin de Bafelbes, Anchelot Dellemotte, Colchon de Renieng, fakemens Filz Gerare Collet, & johannot Malliot, Hommes del fief de Chesteal de Bulhon, falut & cognifiance de veriteit ...

LES CUGNON SEIGNEURS D'ETHE

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LES SAULNIER DE CUGNON

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Article détaillé : Saulnier de Cugnon


Régiment de la Ferté

LA DESCENDANCE DE MARIE CATHERINE SAULNIER DE CUGNON

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Marie Catherine Saulnier de Cugnon

NOTES ET RÉFÉRENCES

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  1. Les chroniques de l'Ardenne et des Woëpvres ou Revue et examen des traditions locales antérieures au onzième siècle, pour servir à l'histoire de l'ancien comté de Chiny, Jean François L. Jeantin, le Jeantin, Publié par L. Maison, 1851, p.9 et suivantes.
  2. Mémoires de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1857.
  3. L'Histoire ecclésiastique et civile du duché de Luxembourg et comté de Chiny, Volume 6, Jean Bertholet, 1743.
  4. Mémoires couronnés par l'Académie royale des sciences et belles-lettres de Bruxelles, Volume 26 ; Volumes 1854 à 1855, Académie royale des sciences et belles-lettres de Bruxelles : 1855.
  5. Notice de la Lorraine: qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg, l'électorat de Trèves, les trois évêchés (Metz, Toul, et Verdun); l'histoire par ordre alphabétique des villes, etc, Par Augustin Calmet, Edition: 2, Publié par Mme. George, 1840, p.253.
  6. Mémoire sur l'état de la servitude au royaume des Pays-Bas, Par Hoverlant de Beauwelaere, Publié par Gambart de Courval, 1819, p.125.
  7. Dictionnaire géographique du royaume de Pays-Bas: ou, description physique, historique et politique des provinces, villes et endroits remarquables de ce royaume, sous le rapport de leur état tant ancien que moderne, Par Louis Dieudonne Joseph Dewez, Publié par Adolphe Stapleaux, 1819, p.111.
  8. Dictionnaire géographique du Luxembourg, Par Philippe Vandermaelen, Meisser Dr, Meisser (François Joseph), Publié par À l'Établissement géographique, 1838, p.38.
  9. Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, 1973, p.72.
  10. Les chroniques de l'Ardenne et des Woëpvres ou Revue et examen des traditions locales antérieures au onzième siècle, pour servir à l'histoire de l'ancien comté de Chiny, Jean François L. Jeantin, le Jeantin, Publié par L. Maison, 1851, p.9 et suivantes.
  11. Les chroniques de l'Ardenne et des Woëpvres ou Revue et examen des traditions locales antérieures au onzième siècle, pour servir à l'histoire de l'ancien comté de Chiny, Jean François L. Jeantin, le Jeantin, Publié par L. Maison, 1851, p.9 et suivantes.
  12. Christian Settipani, La Préhistoire des Capétiens (Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 1), Villeneuve d'Ascq, éd. Patrick van Kerrebrouck,‎ 1993.
  13. Léon Vanderkindere, La Formation territoriale des principautés belges au Moyen Âge, vol. II, Bruxelles, H. Lamertin,‎ 1902 (réimpr. 1981), p. 338.
  14. Hontneim, diplomatique tome I p. 60 cité par Histoire d'Arlon
  15. Manuel de la Meuse. Histoire de Montmédy et des localités meusiennes de l'ancien comté de Chiny. Répertoire général des communes, villages, hameaux et autres écarts, anciennes censes-fieffes, principaux lieux dits et familles historiques de chaque localité. Première partie: A-F
  16. L'Histoire ecclésiastique et civile du duché de Luxembourg et comté de Chiny, Volume 6, Jean Bertholet, 1743.
  17. Les ruines et chroniques de l'abbaye d'Orval: esquisse morale, religieuse et chevaleresque de l'histoire de l'ancien comté de Chiny, Jean François Louis Jeantin, Edition: 2, Publié par J. Tardieu, 1857, p.192 et 193.
  18. L'Histoire ecclésiastique et civile du duché de Luxembourg et comté de Chiny, Volume 6, Jean Bertholet, 1743.
  19. Liste des seigneurs Croisés et anonymes de France
  20. Inventaire des chartes & cartulaires du Luxembourg (Comté puis duché), Belgium Archives générales du royaume (Belgium), Alphonse Verkooren, Publié par E. Guyot, 1914, p.97.
  21. Revue historique ardennaise, Par Paul Laurent, Publié par Librairie Alphonse Picard et fils., 1899, v. 6, p.167.
  22. [https://archive.org/stream/lelivredesfiefsd00lieguoft/lelivredesfiefsd00lieguoft_djvu.txt Le livre des fiefs de l'église de Liège sous Adolphe de La Marck]
  23. Monumens anciens: essentiellement utiles à la France, aux provinces de Hainaut, Flandre, Brabant, Namur, Artois, Liége, Hollande, Zélande, Frise, Cologne, et autres Pays limitrophes de l'Empire, Joseph de Saint-Genois, Éditeur de l'imprimerie de Saillant, Léonard Danel.
  24. Mémoires: Collection in 4o, Volume 5, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Classe des lettres et des sciences morales et politiques : 1910.
  25. Compte-rendu des séances de la Commission royale d'histoire, ou, Recueil de ses bulletins, Par Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, Commission royale d'histoire, Publié par La Commission, 1867, ser.3, t.9-10, p.126.
  26. [https://archive.org/stream/lelivredesfiefsd00lieguoft/lelivredesfiefsd00lieguoft_djvu.txt Le livre des fiefs de l'église de Liège sous Adolphe de La Marck]
  27. Inventaire des chartes & cartulaires du Luxembourg (Comté puis duché), Par Belgium Archives générales du royaume, Archives générales du Royaume (Belgium, Alphonse Verkooren, Publié par E. Guyot, 1914, p.369.
  28. Bulletin philologique et historique: (jusqu'à 1715), Par France. Comité des travaux historiques et scientifiques, Impr. nationale, 1961, p.427.
  29. [https://archive.org/stream/lelivredesfiefsd00lieguoft/lelivredesfiefsd00lieguoft_djvu.txt Le livre des fiefs de l'église de Liège sous Adolphe de La Marck]