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Augustin leclerc

Son père, Augustin Leclerc.

Le Vicomte Félix Augustin Leclerc de Pulligny est le fils d’Augustin Leclerc et de Félicité Carlier des Essarts. Il commande le poste des Gardes nationaux aux Tuileries et est le premier à proclamer le retour de l'empereur. Il devient chef du contentieux de la direction nationale de l'enregistrement. Augustin Leclerc, chevalier de la Légion d'Honneur, par brevet du 4 février 1837 du prince de Genzano, Lorenzo Sforza-Cesarini, se voit conférer le titre de comte et la haute décoration de chevalier de l'Ordre de l'Éperon d'or ou Speron d’Oro.

La Famille Le Clerc descend de Mengin Le Clerc, gendre de Jaques de Gircout, feudataire (= vassal) de Liébaut de Hautepierre en 1285[1]. Protestants au XVIe siècle, ils doivent abjurer et obtenir de nouvelles lettres de noblesse. Cette noblesse est dite héréditaire, mais ils ne sont pas maintenus dans leur noblesse au XVIIIe siècle et les Le Clerc occupent un rôle non négligeable dans l’histoire de la Révolution, notamment dans le Vendômois. L’un des arrière-grands-oncles de Jean, Claude-Nicolas Leclerc est député et l’autre un juge qui lutte très activement contre les ennemis de la République.

Mais, Jean Le Clerc de Pulligny est comme tous les autres Le Clerc du XIXe siècle le descendant du puîné, René, qui sauve la vie de sa famille du général et marquis Galiot Mandat de Grancey et rachète leur château et leurs terres. Ce René Le Clerc n’est rapidement plus révolutionnaire et après sa mort, son fils, Augustin est fait comte. Félix Leclerc de Pulligny est le cousin germain de Frédéric Le Clerc. Comme lui il va écrire des livres et vivre aux États-Unis.

Le père de Félix Leclerc de Pulligny, d’Augustin Leclerc, s’engage comme volontaire des les armées de la République fort jeune ; fait partie des armées de Maine et Loire (Ouest), où il parvient au grade d'adjudant-major. Mais il est Blessé d'un coup de baïonnette au siège de Luxembourg, le 20 décembre 1794, en montant à l'assaut. Il doit alors quitter le service et entre comme surnuméraire dans l'administration des Domaines, où il restera 40 ans. En 1814, officier de la garde nationale, il se bat aux Buttes-Chaumont pour défendre Paris de l'invasion. Le 20 mars 1815 : au petit matin… alors que Napoléon approche des Tuileries, Louis XVIII et toute la Cour quittent précipitamment le palais, jetant au feu des documents. Ils allument un incendie pendant que le peuple assiège la porte du pavillon de l'Horloge. Augustin Leclerc, qui commande le poste des Gardes nationaux, est le premier à proclamer le retour de l'empereur. Il fait croiser les baïonnettes au pied du grand escalier, éteindre le feu et accueille Napoléon, qu'il fait porter à l'intérieur du palais par ses gardes. Il devient chef du contentieux de la direction nationale de l'enregistrement.

Ce titre est cité par de nombreuses références biographiques. Augustin se marie avec Félicité Carlier des Essarts, fille de Jean Carlier des Essarts, avocat au Parlement de Paris, procureur au Châtelet. Félicité est née en décembre 1782 et morte en 1824. Son père meurt en 1838 à Paris.

Félix a un frère, Victor, qui élève pendant 10 ans le fils de sa femme, un certain Léon Belot de Ladureau. Cet individu se marie avec Camille de Malaret, l’une des Petites Filles modèles, Camille que l'on retrouve dans Les Malheurs de Sophie, petite-fille donc de la comtesse de Ségur et il la traite horriblement mal.

NOTES ET RÉFÉRENCES

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  1. Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc ["puis" et du Musée de géographie] 1898 (SER3,T7), p.96.
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