Wiki Guy de Rambaud
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Auguste de Rambaud (1786-1834) est un fils de nobles du temps de la Terreur, [[Benoît de Rambaud]] et [[Agathe Mottet]], qui élève le fils du roi, le futur Louis XVII<ref>''Le Petit Versaillais'' (10 mars 1899).</ref>.
Commissaire administrateur des guerres, Auguste de Rambaud (1786-1834)<ref>''Le Petit Versaillais'' (10 mars 1899). </ref>, se marie à Françoise Gaudelet d'Armenonville (1800-1877)<ref>Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210. </ref>. Il est écuyer et officier, comme son père [[Benoît de Rambaud]] avant lui. Auguste de Rambaud va mourir à 47 ans à Mexico. Sa femme se remarie le 18 novembre 1834 avec le comte [http://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr;p=henri+amedee;n=d+allonville;oc=104 Henri Amédée d'Allonville (1804-1885)], descendant d'une des plus anciennes familles de la noblesse française<ref>''Le Petit Versaillais'' (10 mars 1899). </ref>, la [[Maison d'Allonville]].
 
   
 
Commissaire administrateur des guerres, Auguste de Rambaud (1786-1834), se marie à Françoise Gaudelet d'Armenonville (1800-1877)<ref>Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210. </ref>. Il est écuyer et officier, comme son père [[Benoît de Rambaud]] avant lui. Auguste de Rambaud va mourir à 47 ans à Mexico. Sa femme se remarie le 18 novembre 1834 avec le comte [http://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr;p=henri+amedee;n=d+allonville;oc=104 Henri Amédée d'Allonville (1804-1885)], descendant d'une des plus anciennes familles de la noblesse française<ref>''Le Petit Versaillais'' (10 mars 1899). </ref>, la [[Maison d'Allonville]].
   
   
[[Fichier:De_Rambaud_Ernest_baptême.jpg|thumb|center|600px|Acte de naissance d'Ernest de Rambaud (1819-1899).]]
 
   
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== SA JEUNESSE ==
 
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[[Fichier:De_la_brousse_louis.jpg|thumb|260px|Le colonel-baron Louis de La Brousse (Archives Louis de Lyrot-Guy de Rambaud).]][[Fichier:Picot_l.jpg|thumb||260px|Buste de Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse (1744-1818).]]Ernest naît en 1819 à l'hôtel du Gouvernement à Versailles. Voici un extrait des Registres d’état-civil de Versailles :
 
[[Fichier:De_la_brousse_louis.jpg|thumb|260px|Le colonel-baron Louis de La Brousse (Archives Louis de Lyrot-Guy de Rambaud).]][[Fichier:Picot_l.jpg|thumb||260px|Buste de Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse (1744-1818).]]Ernest naît en 1819 à l'hôtel du Gouvernement à Versailles. Voici un extrait des Registres d’état-civil de Versailles :
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''Hélas pour Auguste de Rambaud, celui qui était à tous égards son bienfaiteur'', comme l'écrit Agathe Mottet-de Rambaud dans un courrier à Charles X<ref>Guy de Rambaud, ''Pour l'amour du Dauphin'', Anovi. </ref>, ''décède''... 14 jours après la naissance d'Ernest. Il faut quitter l'hôtel du gouvernement.
 
''Hélas pour Auguste de Rambaud, celui qui était à tous égards son bienfaiteur'', comme l'écrit Agathe Mottet-de Rambaud dans un courrier à Charles X<ref>Guy de Rambaud, ''Pour l'amour du Dauphin'', Anovi. </ref>, ''décède''... 14 jours après la naissance d'Ernest. Il faut quitter l'hôtel du gouvernement.
 
   
   
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Auguste est le fils d'Agathe de Rambaud, qui �l�ve le futur Louis XVII et de Messire Andr� Beno�t Th�r�se de Rambaud, �cuyer, capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Sa m�re vit au ch�teau de Versailles avec le Dauphin, la famille royale et les membres de la Maison des Enfants du Roi. Ce roi Louis XVI, dont il va choisir de porter le vrai pr�nom usuel, et pas ceux de ses oncles, Georges Pl�ville Le Pelley et Beno�t Mottet de La Fontaine. Auguste est orphelin tr�s jeune et presque d�s sa naissance, il est �lev� par sa tante Marie Madeleine Mottet (1767-1817). Pendant ce temps, sa m�re a �t� plus qu’une m�re pour le futur Louis XVII, comme l'�crit l’historien Alain Decaux. Son oncle est Messire Pierre de La Brousse de Senesac, �cuyer, seigneur de Bontems, �mar�chal des logis de Messieurs les gardes du corps du Roy (= capitaine de 1�re classe dans l'arm�e), compagnie du Luxembourg, chevalier de l'ordre militaire royal de Saint Louis. Auguste est �lev� avec sa sœur, Madeleine C�linie de Rambaud et le futur colonel-baron Louis de La Brousse (1788-1842). H�las, son oncle doit �migrer fin 1790. Il est colonel � l'arm�e de Cond� pendant 8 ans [1]. Auguste est alors �lev� par son grand-p�re, Louis Melchior Mottet (1735-1811), ancien commissaire-g�n�ral (= chef d'escadre) de la Marine. Apr�s la fuite de sa m�re, le 10 ao�t 1792, racont�e par Cl�ry, ils essaient de se cacher � Paris [2]. Mais sa soeur meurt pendant la Terreur. �Le cauchemar se termine et Auguste devient le 22 janvier 1804, employ� au Minist�re de la Marine, puis commissaire de 1�re classe � Toulon. Mais, la Marine fran�aise n'existant plus, en dehors des ports et de quelques navires corsaires, Rambaud accepte un poste de contr�leur des contributions directes, le 8 novembre 1810. Royaliste,�Auguste de Rambaud�suit�Louis XVIII � Gand. Le roi le nomme commissaire de guerre-adjoint titulaire et il est fait chevalier de la l�gion d’honneur. H�las, il semble avoir complot� avec Chateaubriand lors de laConspiration du bord de l'eau.�Le ministre, le�duc de Feltre, recommande de le nommer � Paris, en 1816, pour mieux l'observer. Il annote dans son dossier : �sujet dangereux… � surveiller. Il est d'ailleurs mis en demi-solde�le 16 octobre 1818. Auguste de Rambaud qui vient de se marier �� Th�r�se-Fran�oise�Gaudelet d'Armenonville�le 8 juillet 1817 [2] devient�secr�taire du gouvernement de Versailles. Le�prince de Poix, ami de sa m�re, �tant tr�s malade � Mouchy, Auguste de Rambaud le remplace comme gouverneur de la�Maison royale de Versailles�et de Trianon,�lieutenant g�n�ral, marguillier d'honneur de la paroisse et secr�taire g�n�ral du gouvernement de�Versailles [3]. C'est dans l'ancien�h�tel particulier de la Pompadour�que na�t son fils,�Ernest de Rambaud. Comme va l'�crire sa m�re,�Agathe Mottet���Charles X�: �celui �qui �tait � tous �gards son bienfaiteur d�c�de le 15 f�vrier 1819. Elle dit aussi qu'il s'est �� cette �poque d�termin� � passer dans l'Inde o� une puissante famille pouvait lui assurer quelque ressource pour am�liorer son sort.��Toutefois si sa famille occupe aux Indes, qui est presque anglaise, des fonctions importantes dans l'administration et l'arm�e du protectorat britannique d'Hyderabad, il n'obtient pas �la restitution de la loge fran�aise de�Cassimbazar�[4].�Dans la r�alit�, il est envoy� par le roi en 1820 aux Indes en tant que directeur de cette loge [5] et il ne peut la r�cup�rer dans cette t�che comme son�pr�d�cesseur.�Auguste ne peut r�cup�rer son poste � son retour en France. �Il devient juste agent comptable des vivres, � Vend�me, � partir du 1er�juin 1824. Il�quitte sa femme et ses enfants pour se rendre en Am�rique, o� il donne des le�ons de fran�ais pour vivre.�Auguste de Rambaud�est mort � Mexico le 17 juillet 1834[6]. �
 
   
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== UN ENFANT DE NOBLES DU TEMPS DE LA TERREUR ==
 
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Auguste est le fils d'Agathe de Rambaud, qui �l�ve le futur Louis XVII et de Messire Andr� Beno�t Th�r�se de Rambaud, �cuyer, capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Sa m�re vit au ch�teau de Versailles avec le Dauphin, la famille royale et les membres de la Maison des Enfants du Roi. Ce roi Louis XVI, dont il va choisir de porter le vrai pr�nom usuel, et pas ceux de ses oncles, Georges Pl�ville Le Pelley et Beno�t Mottet de La Fontaine. Auguste est orphelin tr�s jeune et presque d�s sa naissance, il est �lev� par sa tante Marie Madeleine Mottet (1767-1817). Pendant ce temps, sa m�re a �t� plus qu’une m�re pour le futur Louis XVII, comme l'�crit l’historien Alain Decaux. Son oncle est Messire Pierre de La Brousse de Senesac, �cuyer, seigneur de Bontems, �mar�chal des logis de Messieurs les gardes du corps du Roy (= capitaine de 1�re classe dans l'arm�e), compagnie du Luxembourg, chevalier de l'ordre militaire royal de Saint Louis. Auguste est �lev� avec sa sœur, Madeleine C�linie de Rambaud et le futur colonel-baron Louis de La Brousse (1788-1842). H�las, son oncle doit �migrer fin 1790. Il est colonel � l'arm�e de Cond� pendant 8 ans [1]. Auguste est alors �lev� par son grand-p�re, Louis Melchior Mottet (1735-1811), ancien commissaire-g�n�ral (= chef d'escadre) de la Marine. Apr�s la fuite de sa m�re, le 10 ao�t 1792, racont�e par Cl�ry, ils essaient de se cacher � Paris [2]. Mais sa soeur meurt pendant la Terreur. �Le cauchemar se termine et Auguste devient le 22 janvier 1804, employ� au Minist�re de la Marine, puis commissaire de 1�re classe � Toulon. Mais, la Marine fran�aise n'existant plus, en dehors des ports et de quelques navires corsaires, Rambaud accepte un poste de contr�leur des contributions directes, le 8 novembre 1810. Royaliste,�Auguste de Rambaud�suit�Louis XVIII � Gand. Le roi le nomme commissaire de guerre-adjoint titulaire et il est fait chevalier de la l�gion d’honneur. H�las, il semble avoir complot� avec Chateaubriand lors de laConspiration du bord de l'eau.�Le ministre, le�duc de Feltre, recommande de le nommer � Paris, en 1816, pour mieux l'observer. Il annote dans son dossier : �sujet dangereux… � surveiller. Il est d'ailleurs mis en demi-solde�le 16 octobre 1818. Auguste de Rambaud qui vient de se marier �� Th�r�se-Fran�oise�Gaudelet d'Armenonville�le 8 juillet 1817 [2] devient�secr�taire du gouvernement de Versailles. Le�prince de Poix, ami de sa m�re, �tant tr�s malade � Mouchy, Auguste de Rambaud le remplace comme gouverneur de la�Maison royale de Versailles�et de Trianon,�lieutenant g�n�ral, marguillier d'honneur de la paroisse et secr�taire g�n�ral du gouvernement de�Versailles [3]. C'est dans l'ancien�h�tel particulier de la Pompadour�que na�t son fils,�Ernest de Rambaud. Comme va l'�crire sa m�re,�Agathe Mottet���Charles X�: �celui �qui �tait � tous �gards son bienfaiteur d�c�de le 15 f�vrier 1819. Elle dit aussi qu'il s'est �� cette �poque d�termin� � passer dans l'Inde o� une puissante famille pouvait lui assurer quelque ressource pour am�liorer son sort.��Toutefois si sa famille occupe aux Indes, qui est presque anglaise, des fonctions importantes dans l'administration et l'arm�e du protectorat britannique d'Hyderabad, il n'obtient pas �la restitution de la loge fran�aise de�Cassimbazar�[4].�Dans la r�alit�, il est envoy� par le roi en 1820 aux Indes en tant que directeur de cette loge [5] et il ne peut la r�cup�rer dans cette t�che comme son�pr�d�cesseur.�Auguste ne peut r�cup�rer son poste � son retour en France. �Il devient juste agent comptable des vivres, � Vend�me, � partir du 1er�juin 1824. Il�quitte sa femme et ses enfants pour se rendre en Am�rique, o� il donne des le�ons de fran�ais pour vivre.�Auguste de Rambaud�est mort � Mexico le 17 juillet 1834[6]. �
   
   
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Apr�s son �vasion des Tuileries, sa m�re va demander � �tre incarc�r�e au Temple avec le Dauphin. Elle est pr�te � abandonner Beno�t et Madeleine C�linie (qui n'ont que six et cinq ans) pour aller en prison avec le Dauphin (Charles Louis) et le roi. Cette�gr�ce, comme elle l'�crit, lui est refus�e. Elle s'installe alors � Paris. Comment survivent-ils aux violences r�volutionnaires ? Il se peut que son beau-fr�re les ait prot�g� gr�ce � ses amis dans le gouvernement r�volutionnaire. Mais la sœur d'Auguste meurt � cette �poque de privations, car les notaires sont surveill�s et�guillotin�s s'ils aident les nobles.
 
Apr�s son �vasion des Tuileries, sa m�re va demander � �tre incarc�r�e au Temple avec le Dauphin. Elle est pr�te � abandonner Beno�t et Madeleine C�linie (qui n'ont que six et cinq ans) pour aller en prison avec le Dauphin (Charles Louis) et le roi. Cette�gr�ce, comme elle l'�crit, lui est refus�e. Elle s'installe alors � Paris. Comment survivent-ils aux violences r�volutionnaires ? Il se peut que son beau-fr�re les ait prot�g� gr�ce � ses amis dans le gouvernement r�volutionnaire. Mais la sœur d'Auguste meurt � cette �poque de privations, car les notaires sont surveill�s et�guillotin�s s'ils aident les nobles.
 
 
   
   
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Auguste revient alors en France, car les Britanniques se méfient des Français. Seuls les Mottet de La Fontaine sont acceptés, car ils sont presque tous mariés avec des Anglais. Son oncle, Jean-François Mottet, va à Pondichéry, chez son cousin germain, Adolphe Mottet de la Fontaine, pour échapper, lui aussi, au triste sort des demi-soldes, qui devient tour à tour procureur général à la Cour royale d'un prince indigène en 1817, puis conseiller, en 1823 et vice-président du gouvernement local de l'Inde du Sud, en 1825.
 
Auguste revient alors en France, car les Britanniques se méfient des Français. Seuls les Mottet de La Fontaine sont acceptés, car ils sont presque tous mariés avec des Anglais. Son oncle, Jean-François Mottet, va à Pondichéry, chez son cousin germain, Adolphe Mottet de la Fontaine, pour échapper, lui aussi, au triste sort des demi-soldes, qui devient tour à tour procureur général à la Cour royale d'un prince indigène en 1817, puis conseiller, en 1823 et vice-président du gouvernement local de l'Inde du Sud, en 1825.
 
   
   
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Sa grand-m�re meurt dans une m�tairie lui appartenant � Aramon, le 18 octobre 1853. Ernestine soutient elle aussi Charles Naundorf, comme le prouve une d�dicace au dos d'une photo r�dig�e par la fille a�n�e de Naundorf et bien des lettres. Sans parler de t�moignages dans le journal naundorfiste :�La l�gitimit�. Son mari d�c�de le 30 avril 1891 � Avignon (toujours 17, rue Banasterie). Ernestine de Rambaud Verger est d�c�d�e le vendredi 28 juin 1895, � Roanne. Elle a une fille, F�licit� Verger (1845-1934) qui est l'anc�tre de la plupart des�Gaillard de Saint Germain.
 
Sa grand-m�re meurt dans une m�tairie lui appartenant � Aramon, le 18 octobre 1853. Ernestine soutient elle aussi Charles Naundorf, comme le prouve une d�dicace au dos d'une photo r�dig�e par la fille a�n�e de Naundorf et bien des lettres. Sans parler de t�moignages dans le journal naundorfiste :�La l�gitimit�. Son mari d�c�de le 30 avril 1891 � Avignon (toujours 17, rue Banasterie). Ernestine de Rambaud Verger est d�c�d�e le vendredi 28 juin 1895, � Roanne. Elle a une fille, F�licit� Verger (1845-1934) qui est l'anc�tre de la plupart des�Gaillard de Saint Germain.
 
   
   

Version du 21 décembre 2014 à 10:51

brouillon


De rambaud auguste lille

Louis XVIII et au premier plan Auguste de Rambaud, en uniforme de Commissaire des Guerres.

Auguste de Rambaud naît le 11 janvier 1786 et est baptisé le lendemain à la paroisse Saint-Louis de Versailles. Il meurt à Mexico, Callejón de Bethlemitas (= Filomeno Mata), le 9 janvier 1834, à l'âge de 47 ans.


Auguste de Rambaud (1786-1834) est un fils de nobles du temps de la Terreur, Benoît de Rambaud et Agathe Mottet, qui élève le fils du roi, le futur Louis XVII[1].

Commissaire administrateur des guerres, Auguste de Rambaud (1786-1834), se marie à Françoise Gaudelet d'Armenonville (1800-1877)[2]. Il est écuyer et officier, comme son père Benoît de Rambaud avant lui. Auguste de Rambaud va mourir à 47 ans à Mexico. Sa femme se remarie le 18 novembre 1834 avec le comte Henri Amédée d'Allonville (1804-1885), descendant d'une des plus anciennes familles de la noblesse française[3], la Maison d'Allonville.



De Rambaud Ernest baptême

Acte de naissance d'Ernest de Rambaud (1819-1899).



De la brousse louis

Le colonel-baron Louis de La Brousse (Archives Louis de Lyrot-Guy de Rambaud).

Picot l

Buste de Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse (1744-1818).

Ernest naît en 1819 à l'hôtel du Gouvernement à Versailles. Voici un extrait des Registres d’état-civil de Versailles :

Du Jeudy 4 février mille huit cent dix neuf, une heure du soir, Acte de naissance de Auguste, Louis, Ernest de Rambaud, né le premier du courant à six heures du soir chez ses père et mère, à l’hôtel du Gouvernement, fils légitime de Messire Benoît Auguste Georges de Rambaud, Écuyer, chevalier de l’ordre royal de la légion d’honneur, ancien Commissaire des guerres et de Dame Thérèse Françoise Gaudelet d'Armenonville. Le sexe de l’enfant a été reconnu masculin. Les témoins sont Messires Jean-Baptiste Barthélémy Baron Picot de Buissaizon, chevalier de Saint-Louis, demeurant au château de Versailles, grand-oncle de l'enfant et Louis Marie de la Brousse, Écuyer, lieutenant-colonel, adjudant sous lieutenant major des gardes du corps du Roi, compagnie de Noailles, chevalier de l'ordre Royal et militaire de Saint-Louis, et officier de celui de la Légion d'Honneur, et cousin de l’enfant sur la déclaration du père qui a signé avec les témoins et nous adjoint du maire de Versailles, chevalier de la Légion d'Honneur, faisant par délégation les fonctions d’officier public de l’état-civil, après lecture faite.
Signé : Auguste de Rambaud, baron Picot de Buissaizon, L. de Labrousse[4]

Le prénom Auguste est celui de son père. Louis est le prénom de son parrain, Louis de Labrousse, un des cousins germains de son père qui a été élevé avec ce dernier, pendant sept ans. Le colonel de Labrousse, fils d'un colonel est descendant d'une famille qui joue un rôle important pendant la Fronde. Mais il n’est pas encore baron, comme un autre cousin germain, Jean-Baptiste Barthélemy baron Picot de Buissaizon, fils du baron Jean Baptiste Picot de Buissaizon, ancien chef de bataillon des Gardes suisses. Ce témoin est le neveu de général-baron Picot de Bazus et aussi de l'ancien maire de Toulouse et savant Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse, qui a été emprisonné par les Robespierristes, puis traqué en 1815 par les Verdets (= Partisans de la Terreur blanche)[5].


Son père est Secrétaire du Gouvernement de Versailles (1818-1819)

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Ernest naît Hôtel du Gouvernement à Versailles. Par la suite ce logement de fonction devient un hôtel de luxe.

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Appartements de Madame de Pompadour (état actuel).

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De nos jours l'hôtel particulier accueille l’Ecole Européenne d’Intelligence Economique

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Philippe Louis de Noailles.

Prince de Poix, Louis-Philippe de Noailles qui est depuis 1814, Gouverneur de la Maison Royale de Versailles et de Trianon, Lieutenant général de Versailles, marguillier d'honneur de la paroisse et secrétaire général du gouvernement de Versailles représente le roi à Versailles. Il a donc en plus a le soin de tout ce qui regarde la fabrique et l'œuvre de la paroisse Saint-Louis. Philippe Louis de Noailles est 2Modèle:Exp duc de Poix et 2Modèle:Exp duc espagnol de Mouchy, vicomte de Lautrec, Grand d'Espagne, est un ami de la mère d'Auguste, Agathe Mottet-de Rambaud[6].

Comme en 1818 le Prince est un homme âgé et malade il fait d'Auguste de Rambaud le Secrétaire du Gouvernement de Versailles. Par des lettres des 5 et 12 septembre 1818, pour le prince de Poix, nous apprenons que celui-ci est malade à Mouchy. C'est le père d'Ernest qui le remplace dans toutes ses fonctions[7].

Ernest de Rambaud naît dans l'ancien hôtel particulier de la marquise de Pompadour, 7 rue des Réservoirs, qui est le logement du Gouverneur, mais qu'occupe son père.

Louis XV fait construire, en 1752, par l’architecte Jean Cailleteau, un hôtel destiné particulier à Madame de Pompadour. Il est situé à l’extrémité de l’une des ailes du château de Versailles. Un corridor élevé contre le mur du réservoir de l'Opéra, du côté du Parc, permet d'aller, à couvert, du château dans l'hôtel. Ce petit hôtel est composé d’un rez-de-chaussée, d’un étage et d’un comble mansardé couvert d’ardoises. Rousseau l’orne de sculptures. Cet hôtel revient à la somme de 210.841 livres[8].

Le corps de la maîtresse royale est exposé en son hôtel, dans une chapelle ardente. En 1764, son frère, le marquis de Marigny, le vend à Louis XV qui le fait transformer en nouvel hôtel du gouvernement, autrement dit celui du Gouverneur de la ville de Versailles.

En 1793 pendant quelques mois, l’administration du District, s’y installe, mais ce n’est que solution provisoire. L’hôtel est vendu en 1794 à Benoît Buisson, marchand gantier à Paris. Le cadre est si convenable qu’en 1814, le roi de Prusse, l’empereur d’Autriche et l’empereur de Russie y passent quelques nuits. En 1815, c'est au tour du duc de Wellington et du prince Blücher.

Fin 1815, le prince de Poix, lui redonne son rôle d’hôtel du Gouvernement pour loger Ernest. Puis il devient l'hôtel des Réservoirs, l'un des restaurants les plus en renom de Versailles, et qui est a souvent été habité par de grands personnages.

Auguste de Rambaud, son père, se rend à cheval de ses écuries aux châteaux par les jardins qui jouxtent l’hôtel particulier.

Hélas pour Auguste de Rambaud, celui qui était à tous égards son bienfaiteur, comme l'écrit Agathe Mottet-de Rambaud dans un courrier à Charles X[9], décède... 14 jours après la naissance d'Ernest. Il faut quitter l'hôtel du gouvernement.



Rambaud auguste deces 1

Certificat de décès d'Auguste de Rambaud rédigé par l'ambassade de Mexico.

Auguste est nommé agent comptable des vivres, à Vendôme, pendant quatre ans et décoré de la Légion d’honneur. Toutefois il préfère démissionner de ce poste peu intéressant.

Son père part au Mexique en laissant les siens à Paris[10]. Selon une légende familiale, il finit sa vie dans la misère en donnant des cours de Français à Mexico ou à des membres de l’aristocratie locale pour survivre.

La réalité est un peu différente : Agustín de Rambaud traduit les grands auteurs français, en castillan, pour le compte du gouvernement mexicain. Il n'est certespas très riche, mais il devient un traducteur assez célèbre à cette époque, encore cité de nos jours[11].




UN ENFANT DE NOBLES DU TEMPS DE LA TERREUR

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Auguste est le fils d'Agathe de Rambaud, qui �l�ve le futur Louis XVII et de Messire Andr� Beno�t Th�r�se de Rambaud, �cuyer, capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Sa m�re vit au ch�teau de Versailles avec le Dauphin, la famille royale et les membres de la Maison des Enfants du Roi. Ce roi Louis XVI, dont il va choisir de porter le vrai pr�nom usuel, et pas ceux de ses oncles, Georges Pl�ville Le Pelley et Beno�t Mottet de La Fontaine. Auguste est orphelin tr�s jeune et presque d�s sa naissance, il est �lev� par sa tante Marie Madeleine Mottet (1767-1817). Pendant ce temps, sa m�re a �t� plus qu’une m�re pour le futur Louis XVII, comme l'�crit l’historien Alain Decaux. Son oncle est Messire Pierre de La Brousse de Senesac, �cuyer, seigneur de Bontems, �mar�chal des logis de Messieurs les gardes du corps du Roy (= capitaine de 1�re classe dans l'arm�e), compagnie du Luxembourg, chevalier de l'ordre militaire royal de Saint Louis. Auguste est �lev� avec sa sœur, Madeleine C�linie de Rambaud et le futur colonel-baron Louis de La Brousse (1788-1842). H�las, son oncle doit �migrer fin 1790. Il est colonel � l'arm�e de Cond� pendant 8 ans [1]. Auguste est alors �lev� par son grand-p�re, Louis Melchior Mottet (1735-1811), ancien commissaire-g�n�ral (= chef d'escadre) de la Marine. Apr�s la fuite de sa m�re, le 10 ao�t 1792, racont�e par Cl�ry, ils essaient de se cacher � Paris [2]. Mais sa soeur meurt pendant la Terreur. �Le cauchemar se termine et Auguste devient le 22 janvier 1804, employ� au Minist�re de la Marine, puis commissaire de 1�re classe � Toulon. Mais, la Marine fran�aise n'existant plus, en dehors des ports et de quelques navires corsaires, Rambaud accepte un poste de contr�leur des contributions directes, le 8 novembre 1810. Royaliste,�Auguste de Rambaud�suit�Louis XVIII � Gand. Le roi le nomme commissaire de guerre-adjoint titulaire et il est fait chevalier de la l�gion d’honneur. H�las, il semble avoir complot� avec Chateaubriand lors de laConspiration du bord de l'eau.�Le ministre, le�duc de Feltre, recommande de le nommer � Paris, en 1816, pour mieux l'observer. Il annote dans son dossier : �sujet dangereux… � surveiller. Il est d'ailleurs mis en demi-solde�le 16 octobre 1818. Auguste de Rambaud qui vient de se marier �� Th�r�se-Fran�oise�Gaudelet d'Armenonville�le 8 juillet 1817 [2] devient�secr�taire du gouvernement de Versailles. Le�prince de Poix, ami de sa m�re, �tant tr�s malade � Mouchy, Auguste de Rambaud le remplace comme gouverneur de la�Maison royale de Versailles�et de Trianon,�lieutenant g�n�ral, marguillier d'honneur de la paroisse et secr�taire g�n�ral du gouvernement de�Versailles [3]. C'est dans l'ancien�h�tel particulier de la Pompadour�que na�t son fils,�Ernest de Rambaud. Comme va l'�crire sa m�re,�Agathe Mottet���Charles X�: �celui �qui �tait � tous �gards son bienfaiteur d�c�de le 15 f�vrier 1819. Elle dit aussi qu'il s'est �� cette �poque d�termin� � passer dans l'Inde o� une puissante famille pouvait lui assurer quelque ressource pour am�liorer son sort.��Toutefois si sa famille occupe aux Indes, qui est presque anglaise, des fonctions importantes dans l'administration et l'arm�e du protectorat britannique d'Hyderabad, il n'obtient pas �la restitution de la loge fran�aise de�Cassimbazar�[4].�Dans la r�alit�, il est envoy� par le roi en 1820 aux Indes en tant que directeur de cette loge [5] et il ne peut la r�cup�rer dans cette t�che comme son�pr�d�cesseur.�Auguste ne peut r�cup�rer son poste � son retour en France. �Il devient juste agent comptable des vivres, � Vend�me, � partir du 1er�juin 1824. Il�quitte sa femme et ses enfants pour se rendre en Am�rique, o� il donne des le�ons de fran�ais pour vivre.�Auguste de Rambaud�est mort � Mexico le 17 juillet 1834[6]. �



SA FAMILLE

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Uniforme d'ing�nieur g�ographe de la Marine avant 1789 Uniforme d'ing�nieur g�ographe de la Marine avant 1789 � anonyme gravure ancienne Son p�re,�Beno�t-Th�r�se de Rambaud, �est n� le 13 octobre 1750, � Marseille, et baptis� le lendemain � la paroisse des Accoules. Il est d�c�d� � l’h�pital de Saint-Louis du S�n�gal et inhum� au cimeti�re europ�en de cette ville. Le futur �cuyer et lieutenant-colonel Beno�t-Th�r�se de Rambaud est le fils d'un membre de la famille Rambaud appartenant � la�bourgeoisie de Marseille� qui porte :�D'azur � un lion d'or lampass� de gueules rampant contre un rocher d'argent et regardant un soleil d'or mouvant de l'angle dextre du chef� [7]. Andr�, � l'�ge de 14 ans, devient d�j� Aide de port � La Martinique. De l�, il part aux Indes orientales, puis lors de l’annexion de la Corse � la France, il est pr�sent en tant qu’ing�nieur-g�ographe de la Marine. Le 1er�septembre 1778, Andr� de Rambaud est nomm� lieutenant � la�Troisi�me l�gion des volontaires �trangers de la Marine�du colonel d'Argoult. Quand il est bless��� Negapatnam, puis plus gri�vement � Gondelour,�Suffren observe que cet officier est rempli de z�le et de valeur militaire soutenue d'une tr�s bonne conduite.�Il obtient pour ce jeune officier la croix de chevalier de Saint-Louis et le grade de capitaine. Par contre, il n'est pas d�cor� de l'Ordre national de Cincinnatus,ce qui est certainement d� au fait qu'il est d�j� reparti � l'�poque des attributions. En revanche, Barras, qui combattait � ses c�t�s, l'est, alors qu'il s'est rendu et a �t� chass� de la Marine par le mar�chal de Castries, ministre de la Marine. Il se marie � son retour en France avec�Agathe Rosalie Mottet.�Leur acte de mariage est pr�sent�, avec ceux d'autres habitants de Versailles c�l�bres, aux Archives municipales de cette ville. Il est vrai que les t�moins du mari� sont�Suffren�et�Thomas Villaret de Joyeuse.Sa femme,�Agathe Rosalie Mottet�va �lever le futur�Louis XVII�de sa naissance � son emprisonnement au Temple. Beno�t-Th�r�se est nomm� commandant de la troupe du S�n�gal. Il doit gouverner le royaume au coeur de l'Afrique. Toutefois, le chevalier de� Boufflers nous dit que la compagnie du S�n�gal ne respecte pas ses engagements vis-�-vis d'Andr�. Il ne peut rejoindre le fort Saint-Joseph � Galam et d�c�de des fi�vres, comme ses hommes, � son retour � Saint-Louis. � Agathe de Rambaud, n�e Mottet, par Jacques Commarmond. Agathe de Rambaud, n�e Mottet, par Jacques Commarmond. d'apr�s des gravures d'�poque. Cette toile est un cadeau du Docteur Jacques Commarmond � son ami Guy de Rambaud. � Guy de RAMBAUD Guy de RAMBAUD Sa m�re,�Agathe Mottet, �plus connue sous le nom de Madame de Rambaud, est n�e � Versailles et est baptis�e en l'�glise Saint-Louis de Versailles le 10 d�cembre 1764 [8]. Agathe est morte � Aramon, dans le Gard, le 19 octobre 1853 et enterr�e � Aramon, puis au cimeti�re Saint-V�ran, � Avignon, mais en 1891.�Agathe Mottet�se marie vingt jours avant la naissance du duc de Normandie (= Louis XVII), le 7 mars 1785, �avec Andr� de Rambaud, prot�g� de Suffren, ami de Villaret de Joyeuse. Son mari, Beno�t-Th�r�se de Rambaud, meurt en revenant d’une exp�dition � Galam, au coeur de l'Afrique Noire, le 5 octobre 1787. Agathe est � Versailles la berceuse des Enfants de France, puis aux Tuileries elle est attach�e � la personne du Dauphin, le futur Louis XVII. Elle est la personne la plus proche de ce prince, comme le rappellera Alain Decaux, de sa naissance au 10 ao�t 1792. Apr�s l'avoir prot�g� des ann�es pendant les funestes journ�es r�volutionnaires, elle doit s'enfuir ce 10 ao�t, apr�s la prise des Tuileries, avec le fid�le Cl�ry. Il racontera, dans son Journal, comment ils ont �vit� de peu les prisons des massacreurs de septembre. Alors que son cher Dauphin est emmen� au Temple, elle demande n�anmoins � �tre emprisonn�e avec lui pour pouvoir le servir � nouveau. Puis, Agathe de Rambaud, comme tous les autres fid�les serviteurs de la famille royale, doit se terrer. Elle verra sa fille, Marie C�linie, mourir de privations.�Thermidor sauve Agathe et son fils, dont le pr�nom usuel est Auguste, comme le roi-martyr. Son beau-fr�re,�Georges-Ren� Pl�ville Le Pelley�devient amiral et ministre. Le fr�re d'�tienne Guillaume Picot de Bazus, un autre de ses beaux-fr�res, le savant Philippe Isidore Picot de Lapeyrouse, est maire de Toulouse. Elle revoit m�me par la suite son ami, le prince de Poix.�Connaissant le comte de Provence et Artois, elle, ainsi que le prince de Poix, ne s’attendent qu’� de l’ingratitude des fr�res de Louis XVI sous la Restauration. La naissance de�Louis XVII�avait contrari� les plans du futur Louis XVIII. Marie-Antoinette avait emp�ch� de peu que son b�b� mange du verre pil� introduit dans sa nourriture. Sous la Restauration, Agathe touche n�anmoins une pension, qui s’ajoute � ses revenus qui sont d’environ 10.000 francs, somme assez consid�rable. Elle est invit�e r�guli�rement aux Tuileries et rencontre la duchesse d’Angoul�me et surtout la duchesse de Berry, princesse qui fr�quente aussi sa cousine, mari�e � un�Russell� de Swallowfield. Avec le g�n�ral Wellington, cette grande Dame va permettre � �douard de Warren, cousin d’Agathe, de devenir officier dans l’arm�e anglaise des Indes. �Madame de Rambaud dans les ann�es 1830 va avoir 70 ans, et m�me ses rares ennemis disent qu’elle en para�t 10 ans de moins. C’est quelqu’un de tr�s moderne et m�me si d�sormais des romans de gare la disent�tr�s bigote, ses amis eccl�siastiques lui reprochent de ne pas �tre catholique pratiquante. La r�alit� est que sa famille et ses proches sont tous francs-ma�ons, tout en �tant royalistes. Ce qui, � l’�poque, �tait possible en France, comme de nos jours de Madrid � Oslo, et bien entendu � Londres.�Quand en 1834, Naundorff, un �trange personnage venu de Prusse, arrive � Paris et pr�tend �tre Louis XVII. Agathe le rencontre et apr�s une s�rie de questions, en arrive � la conclusion qu’il est son prince. Celui-ci va vivre plus d’un an chez elle, en �tant malade. Agathe de Rambaud va reconna�tre sur son corps les m�mes marques et cicatrices qu'elle avait observ�es chez le Dauphin et confronter ses souvenirs avec le pr�tendant. Convaincue de la justesse de sa cause, elle devient l'un des plus fid�les partisans de ce Naundorf et regroupe autour d'elle d'autres anciens proches de la famille royale. Commence alors ce qui sera le dernier combat de sa vie, le plus passionn� aussi, pour faire reconna�tre�son prince�et le faire r�tablir dans ses droits et pr�rogatives. Elle n’est en rien s�nile. Au contraire, son t�moignage pousse ceux qui la connaissent � reconna�tre le prince, comme par exemple le comte�Charles d’Hozier�ou � �tre fortement �branl� dans leurs convictions. C’est le cas aussi du duc�Sosth�ne de La Rochefoucauld, sorte de ministre de la culture de Charles X, et espion de la duchesse d’Angoul�me, qui n’a aucune envie de partager son �norme h�ritage. Elle n’est en rien int�ress�e, comme le proclame aujourd’hui des personnes qui ne connaissent pas cette �nigme. Bien au contraire, elle se ruine pour son prince, comme le prouvent les actes notari�s de sa famille.�Sa m�re passe ses derni�res ann�es � Avignon, chez sa petite-fille, qui poss�de un h�tel particulier au pied du palais des Papes. Elle d�c�de dans une m�tairie appartenant au mari de sa petite-fille � Aramon.


Blason des Rambaud :�d'azur � un lion d'or lampass� de gueules rampant contre un rocher d'argent et regardant un soleil d'or mouvant de l'angle dextre du chef��[9]. Du temps des�pers�cutions contre les protestants on retrouve aussi des Rambaud, venant du Dauphin�, en Charente, les Maillou et La Roque [15]. Les blasons de ces deux familles et celui des Rambaud de Marseille ressemblent �trangement au sceau des anc�tres probables de�Pons Rambaud, les Mevouillon.


La descendance d'André de Rambaud

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A101

Blason des Rambaud à Marseille.

André de Rambaud x 1483 Annette Richier ou Richière (1465-1532)




  • --> Antoine Rambaud (1492-1517), fils de André de Rambaud (1438-1503)
  • x Jeanne Montauban du Villard (1490-1527)
    • --> Honorat Rambaud (1516-1586)
    • x 1550/1555 Catherine Fabre (1530-après 1585)
      • --> [hyp] Madeleine Rambaud
      • x 1572 Antoine de Rians
        • --> Joseph de Rians (1573-1631)
        • x Sybille d'Estienne (1590-1633)
          • --> Marc-Antoine de Rians (1607-1639)
          • x 1632 Marguerite de Bompar (1610-1654)
            • --> Louis de Rians (1639-1672)
            • x 1660 Anne Fauris de Saint-Vincens (1639-1679)
              • --> Charles de Rians
              • x 1710 Elisabeth de Sylvecane
                • --> Pierre de Rians
                • x 1740 Andrette de Rians
                  • --> Charles de Rians
                  • x 1776 Félicité-Perpétué de Suffren (1750-1792)
                    • --> Descendance de Rians


      • --> Pierre Rambaud (1555-1627), fils d'Honorat Rambaud
      • x 1585 Lucresse Reynier-Manoly (1552-1628)
        • --> Pierre II Rambaud (1593-après 1630)
          • --> Pierre III Rambaud (1625-après 1686)
            • --> Francisco James Rambaud (1650-après 1699)
              • --> Pietro IV (1690-après 1741)
        • --> Jeanne Rambaud (1600-après 1662)
        • x 1629 Jean Christophe de Tournon (1580-1660)
          • --> Diane de Tournon
          • x 1662 Antoine de Chateauneuf
        • --> Melchior Rambaud (1590-1651)
        • x 1629 Alexandra de Lavison
          • --> Magdalene Rambaud
          • x 1644 Claude Gabriel de Molières
          • --> Joan Françoy Rambaud (1644-1718)
          • --> Jean Rambaud (1634-1679)
          • x 1655 Jeanne Maillet (1635-1697)



                  • --> Ernest de Rambaud, fils d'Auguste de Rambaud
                  • x 1868 Marguerite Le Clerc de Pulligny
                    • --> Jean de Rambaud
                    • [hyp] x (2) N Iôn
                    • x (3) Ernestine Million
                      • --> Pauline de Rambaud
                      • x 1943 Désiré Roy
                        • --> Christian Roy-de Rambaud
                        • x Susan Heubusch
                    • x (1) Eugénie Renault
                      • --> Gérard de Rambaud (1898-1969)
                      • x 1922 Valentine Odant (1900-1993)
                        • --> Édouard de Rambaud (1924-2012)
                        • x 1946 Monique Lecouteux
                        • --> Michel de Rambaud (1927-1980)
                        • x 1952 Françoise Coëffet (1927-1994)


Pour mieux conna�tre son ascendance Mottet (famille de sa m�re) : ALLER A FAMILLE MOTTET DE PROVENCE ALLER A FAMILLE MOTTET D'ILE-DE-FRANCE � SA JEUNESSE �

� SON ENFANCE (1786-1804)�


Beno�t Auguste George de Rambaud (1) na�t le 11 janvier 1786 et est baptis� le lendemain � la paroisse Saint-Louis de Versailles. Ses parents se sont certainement connus du fait de l'oncle de sa m�re,�Beno�t Mottet de la Fontaine, Commissaire ordonnateur � Pondich�ry, aux Indes, o� son p�re s’est distingu� � la bataille de Gondelour. Sur le registre paroissial de Saint-Louis, on peut lire :�L'an 1786, le 12 janvier, Beno�t Auguste George, n� hier, fils l�gitime de Messire Andr� Beno�t Th�r�se de Rambaud, �cuyer, capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et de Dame Agathe Rosalie Mottet. Le parrain Messire George Ren� Pl�ville Le Pelley, capitaine des vaisseaux du Roi, chevalier des ordres militaires de Saint-Louis et de Cincinnatus. la marraine, Dame Jeanne Agathe de la Rivi�re, �pouse de Louis Melchior Mottet, premier commis de la Marine, grand-m�re de l'enfant…lesquels et le p�re pr�sent ont sign� avec nous�[10].� � Georges-Ren� Pl�ville Le Pelley Georges-Ren� Pl�ville Le Pelley Huile sur toile, fin XVIIIe si�cle, Mus�e du Vieux Granville � Guy de RAMBAUD Guy de RAMBAUD Son p�re,�Beno�t-Th�r�se de Rambaud�est pr�sent � son bapt�me, mais apr�s le 30 mars 1787, il part prendre le commandement des troupes du S�n�gal et administrer le royaume de Galam, que la Compagnie du S�n�gal et le roi lui confient. Auguste a 15 mois, il ne reverra jamais son p�re qui meurt et est enterr� ��Saint Louis du S�n�gal.�Le parrain d'Auguste est son oncle,�Georges-Ren� Pl�ville Le Pelley, futur ministre de la marine (07/1797 - 04/1798). Il est toujours l� pour aider sa famille d�s qu'il le peut. Il a perdu son fils en 1783, donc il reporte son affection sur Auguste. � Auguste est �lev� par ses grands-parents et surtout sa tante Marie Madeleine Mottet et son mari le colonel Pierre Louis de La Brousse de Senesac, avec sa sœur Madeleine C�linie, d'un an � peine sa cadette et leur fils a�n� le futur colonel-baron Louis Marie de La Brousse. Les Mottet et les Le Proux de La Rivi�re forment des familles nombreuses vivant autour de l'�glise Saint-Louis de Versailles ou y revenant fr�quemment. La plupart sont des conseillers du roi, des Commis de la Marine ou des officiers de la Maison militaire du roi. � H�las, la R�volution va venir bouleverser cet univers heureux. Auguste a quatre ans. Agathe, sa m�re se retrouve avec le�Dauphin�aux Tuileries jusqu’au 10 ao�t 1792, o� elle �chappera de peu � la mort. Cl�ry raconte leur �vasion dans un chapitre de ses�M�moires. ��Versailles, � cette �poque, Louis-Melchior Mottet, son grand-p�re ne touche plus ni sa pension de commissaire, ni celle d'invalide de la marine. Ses oncles ne peuvent partir aux colonies malgr� l'offre du grand oncle�Beno�t Mottet de la Fontaine, commissaire-ordonnateur aux Indes orientales, de se charger de l'un d'eux. Le pain manque. On d�capite un peu partout les nobles et les partisans du roi. Le grand-p�re de la future Femme de Beno�t,�Jean-Baptiste Gaudelet d'Armenonville,�qui travaillait pour la ferme g�n�rale, est brutalis� par des �meutiers et perd ses biens car son fils doit �migrer. Le�prince de Poix, l'ami de la famille, r�ussit � s'�chapper de prison gr�ce � des documents compromettants pour un r�volutionnaire nomm� P�tion. Mais, l'homme qui l'a �lev�, son oncle de La Brousse, doit �migrer. M�me la t�te de son parrain pourtant tr�s favorable � la R�volution�Georges-Ren� Pl�ville Le Pelley�est mise � prix. Le cadavre d'un autre ami et m�me protecteur de son p�re, l'amiral�Suffren�est d�terr� et jet� aux ordures.� � Apr�s son �vasion des Tuileries, sa m�re va demander � �tre incarc�r�e au Temple avec le Dauphin. Elle est pr�te � abandonner Beno�t et Madeleine C�linie (qui n'ont que six et cinq ans) pour aller en prison avec le Dauphin (Charles Louis) et le roi. Cette�gr�ce, comme elle l'�crit, lui est refus�e. Elle s'installe alors � Paris. Comment survivent-ils aux violences r�volutionnaires ? Il se peut que son beau-fr�re les ait prot�g� gr�ce � ses amis dans le gouvernement r�volutionnaire. Mais la sœur d'Auguste meurt � cette �poque de privations, car les notaires sont surveill�s et�guillotin�s s'ils aident les nobles.



COMMISSAIRE DE LA MARINE (1804-1810)

Vue de la ville et de la rade de Toulon sous l'Empire. Vue de la ville et de la rade de Toulon sous l'Empire. � Anonyme Gallica Orphelin, abandonn� par sa m�re jusqu’� l‘�ge de 7 ans, se cachant ensuite des r�volutionnaires, �Auguste de Rambaud�a heureusement un parrain qui devient ministre de la Marine sous le Directoire et est fait s�nateur et grand officier de la l�gion d’honneur par Napol�on. Il meurt en 1805 et conserve beaucoup d'amis au gouvernement.� � Auguste devient le 22 janvier 1804, employ� au minist�re de la Marine, o� une grande partie de sa famille et ses amis avaient servi avant lui. Il reste � ce poste parisien jusqu'au 7 juillet 1806. Il part la m�me ann�e � Toulon pour y �tre commissaire de deuxi�me classe de la Marine. La marine essaie de survivre � la bataille de Trafalgar. Le port de Toulon n'a plus l'aspect d'avant la R�volution. Malgr� cela son avancement est rapide. Le 1er�janvier 1808, Auguste est nomm� commis de 1�re�classe � Toulon et il est � Lorient, jusqu'au 1er�septembre 1810, port que son p�re connaissait bien. � Mais, la Marine fran�aise n'existant plus, en dehors des ports et de quelques navires corsaires, Auguste de Rambaud accepte un poste de contr�leur des contributions directes, le 8 novembre 1810. Il est�contr�leur�jusqu'au 1er�janvier 1814. � L’�pop�e napol�onienne se transforme en d�route. Les morts sont nombreux. Notre production �conomique et nos ventes chutent. L’empereur devient tr�s impopulaire, mais la presse est censur�e, les opposants fusill�s. L‘arm�e et la police rendent impossible tout changement de r�gime politique.


L'ARM�E�DU NORD (1814-1815)�

� Louis XVIII faisant ses adieux avant de partir en exil de Lille � Gand. Louis XVIII faisant ses adieux avant de partir en exil de Lille � Gand. � Debucourt (d'apr�s un tableau du chevalier de Basserode) http://www.thierryprouvost.com/Screpel-Mottez.html Le�1er�janvier 1814, c'est le d�but de la campagne de France,�Auguste de Rambaud donne sa d�mission et accueille les troupes alli�es et le retour des Bourbons avec joie. Le�24�avril�1814, le roi d�barque ��Calais.� � Mais le 1er�mars, Napol�on revient de l'�le d'Elbe et le 20 mars Rambaud choisit de suivre Louis XVIII � Gand. Le roi le nomme commissaire de guerre-adjoint titulaire. Le commissaire des guerres agenouill� devant le roi sur la gravure � droite c'est peut-�tre Auguste de Rambaud.� � Il fait partie en cette qualit� du corps d'arm�e du duc de Berry et le 19 avril 1815, il fait la campagne dans cette arm�e royale du Nord. Cette arm�e regroupe surtout des gardes du corps du roi et des�volontaires royaux venant de toutes les villes du Nord de la France.�A la rentr�e des arm�es alli�es en France, ces partisans de�la cause royale poussent au soul�vement les populations des�Flandres, s'emparent de dix-sept villes, dont�Lille,�Dunkerque,�Arras,�Bapaume... Il pr�serve ainsi de l'occupation deux provinces et r�cup�re beaucoup d'armement et 6�millions de francs. � Louis XVIII�revient ��Paris�le 8 juillet�1815. � �Auguste de Rambaud�figure comme�commissaire de guerre-adjoint titulaire�dans�l'Almanach royal�de 1816 et dans celui de 1817.�Les commissaires des guerres, subordonn�s au commandement,�sont charg�s des ravitaillements (munitions, vivres, fourrages, habillement, ambulances) et des v�rifications des d�penses. L'�poque imp�riale a connu quelques grands administrateurs militaires tels que Daru et les g�n�raux Dejean, Lacu�e et Mathieu Dumas. Auguste�c�toie�� Gand, un a�eul du g�n�ral-comte de Hautecloque, dit Leclerc, lui aussi commissaire des guerres. � PARIS (1815-1818)�

� Auguste de Rambaud est chevalier de l'Ordre Royal de la L�gion d'honneur. Auguste de Rambaud est chevalier de l'Ordre Royal de la L�gion d'honneur. � Guy de RAMBAUD Guy de RAMBAUD Revenu en France,�Auguste de Rambaud�est surveill� par des espions du duc de Feltre qui recommande de le nommer � Paris, en 1816, pour mieux l'observer. Il annote dans son dossier :�sujet dangereux… � surveiller.�Il est vrai que le duc de Feltre, Clarke de son vrai nom, avait d�j� agi de m�me avec Bonaparte, en Italie. D'apr�s l'Empereur : �il alla jusqu'� demander au Directoire d'Italie s'il y aurait la possibilit� de me faire arr�ter… qui lui r�pondit qu'on devait s'�viter toute peine et n'y point songer… Clarke n'avait aucune habitude du commandement ; son genre d'esprit �tait celui d'un observateur : il s'occupe au quartier g�n�ral, pendant la bataille de Rivoli � faire des recherches sur les officiers particuliers; cela en m�contenta plusieurs et lui attira des d�sagr�ments��[11]. � Malgr� cet ennemi puissant, il reste commissaire de guerre-adjoint, jusqu'en 1817. On le fait m�me chevalier de l'ordre royal de la l�gion d'honneur, le 23 octobre 1816. Toutefois, il doit rester � Paris et est surveill� par la police de Fouch�. Chateaubriand dit de cet autre tra�tre :�Fouch� venait jurer foi et hommage � son seigneur; le f�al r�gicide, � genoux, mit les mains qui firent tomber la t�te de Louis XVI entre les mains du fr�re du roi �; l'�v�que apostat fut caution du serment.� � Auguste de Rambaud est mis en demi-solde. Auguste de Rambaud est mis en demi-solde. � Guy de RAMBAUD Guy de RAMBAUD Auguste de Rambaud�est toujours commissaire des guerres et est fait chevalier de la l�gion d’honneur par Louis XVIII : � Honneur et patrie Brevet de Chevalier s�rie 5 n� d'ordre 1259 Ordre royal de la l�gion d'honneur Louis par la gr�ce de dieu, roi de France et de Navarre, chef souverain et grand ma�tre de l'ordre royal de la l�gion d'honneur, � tous ceux que ces pr�sentes verront salut Voulant donner une preuve de notre satisfaction royale au sieur de Rambaud Beno�t Auguste Georges, n� le onze janvier 1786, � Versailles, d�partement de Seine et Oise, Commissaire des guerres adjoint, pour les services qu'il nous a rendus et � l'�tat. L'avons nomm� Chevalier de l'ordre royal de la l�gion d'honneur pour prendre rang dans la l�gion � compter du 18 janvier 1816 et jouir du titre de chevalier et de tous les honneurs et pr�rogatives qui y sont attach�es. Donn� au ch�teau des Tuileries, le 23 octobre de l'an de gr�ce 1816 et notre r�gne le vingt deuxi�me. Sign� Louis Par le Roi, Chef souverain et grand Ma�tre Le grand chancelier de la l�gion d'honneur. Sign� Mac Donald vu, v�rifi� et enregistr� Registre 1 f.126 Le secr�taire g�n�ral de l'ordre sign� Comte Hulot d'Osery Certifie la pr�sente copie conforme � l'original qui nous a �t� pr�sent�. L'Intendant militaire du Loir et Cher War� (cachet de l'intendant) Minist�re de la Guerre Direction G�n�rale de l'administration Enregistrement n� 118 D�livr� gratis. � Mais, il se retrouve, comme tant d'autres, en demi-solde, le 16 octobre 1818. Vu la date et ses id�es, il a certainement �t� m�l� ��la conspiration du bord de l'eau, �avec Chateaubriand et un certain nombre d'officiers royalistes. � Par ordre de son Excellence le Ministre de la Guerre Le secr�taire g�n�ral du Minist�re Certifie � tous qu'il appartiendra, qu'il r�sulte des pi�ces d�pos�es par les que M. de Rambaud (Beno�t Auguste George), n� le 11 ja nvier 1786 � Versailles (Seine et Oise) a �t� employ�� 1� �au Minist�re de la Marine depuis le 22 janvier 1804, jusqu'au 7 juillet 1806� 2� en qualit� de commis de la Marine de 2e classe � Toulon le 7 juillet 1806 Commis entretenu en 1�re classe au m�me port et ensuite � Lorient le 1er janvier 1808, jusqu'au 1er septembre 1810� 3� qu'il a �t� nomm� contr�leur des contributions directes le 8 novembre 1810 & a servi en cette qualit� jusqu'au 1er�janvier 1814� 4� qu'il a �t� nomm� adjoint aux commissaires de guerre le 19 avril 1815 et continue � percevoir la demi-solde de ce grade. Certifie en outre qu'il a fait la campagne de 1815 � l'arm�e Royale du Nord En foi de quoi il a d�livr� le pr�sent Certificat pour servir et valoir ce que de raison.� Fait � Paris le 14 juin 1824.� � Auguste ne per�oit plus qu’une demi-solde de 1.200 francs�par an.� � SON MARIAGE (1817)

� Fran�oise Gaudelet d'Armenonville-de Rambaud, puis d'Allonville. Fran�oise Gaudelet d'Armenonville-de Rambaud, puis d'Allonville. � Candide Blaize Archives Rodolphe Gaillard de Saint Germain Le 8 juillet 1817,�Auguste de Rambaud se marie�avec Th�r�se Fran�oise Gaudelet d'Armenonville. Il a 31 ans, sa femme en a 17 � peine. Le mariage a eu lieu � Paris.�Son �pouse est la fille d'un ancien inspecteur g�n�ral de tous des services, pr�s des troupes alli�es (anglaises), pour le d�partement de la Seine, puis celui du Nord, en 1815. Son beau-p�re, Fran�ois Gaudelet d'Armenonville a fait une �d�claration �nergique � la t�te de ses camarades lors de la rentr�e du roi en juillet 1815, a �t� publi� dans tous les journaux.. Il est entrepreneur au service des fourrages � Meaux. Cet ancien �migr� est devenu tr�s anti-bonapartiste quand l'empereur a nationalis� sa manufacture des tabacs de Morlaix. La faillite de sa banque, dont parle l'empereur et qui selon Cambac�r�s a �t� la premi�re d'une longue bien trop longue liste, a achev� d'en faire un ennemi de l'usurpateur. Comme son p�re,��Jean-Baptiste III Gaudelet� d’Armenonville, dernier tr�sorier de la Marine de Louis XVI, a �t� ruin� par la R�volution. Son oncle est le g�n�ral-comte�Louis Groult des Rivi�res, qui commandait les Suisses du comte d'Artois avant 1789, veuf de la fille unique du�mar�chal de La Fare�et �ni�ce du cardinal-duc��tienne Joseph de La Fare, l'ennemi des jans�nistes. � C�t� maternel, la famille de�Th�r�se Fran�oise est plus mod�r�e au niveau des id�es et des actes. Son grand-p�re,�Armand Joseph Dubernad�est un financier, mais aussi un r�volutionnaire. Cependant presque tous ses anc�tres maternels, les du Bernad (de La Plume, Gascogne), les Lannux de La Chaume (de La Plume et avant du B�arn) ou les Saulnier de Cugnon (Lorraine et Luxembourg) appartiennent � des familles nobles tr�s anciennes. Ils sont n�gociants avec l'outre-mer, ce qui leur permet de ne pas d�roger. Mais ils se soucient plus de leurs affaires que de leur noblesse. La plupart sont consuls d'autres royaumes ou de l'empire. � Le ch�teau de la Bourdaisi�re � Montlouis du temps des Dubernad. Le ch�teau de la Bourdaisi�re � Montlouis du temps des Dubernad. � Anonyme http://www.labourdaisiere.com/fr/historique Les Dubernad sont �des�descendants de Jean de Fourcade, bourgeois de Bayonne et sont donc parents avec un grand nombre de personnes c�l�bres. Cette g�n�alogie permet d’illustrer ce qu’est une famille vers�1815. Tous ses descendants gardent des liens pendant des g�n�rations et sont presque tous soit des hommes d’affaires, soit des diplomates, parfois les deux. Une grande partie d’entre eux vivent en Espagne et sont merveilleusement bien int�gr�s � une frange de l’aristocratie espagnole lib�rale, comme le prouve de lien de parent� proche � la fois des�Cabarrus, mais aussi des�Lesseps�avec l’imp�ratrice�Eug�nie de Montijo.�Sa cousine,�Th�r�sa Cabarrus,�est la fille de�Fran�ois Cabarrus, �ministre espagnol, ami de Goya. Divorc�e de Tallien, ma�tresse de Barras, elle est devenue par son mariage princesse de Chimay. � Th�r�se Fran�oise est la ni�ce d'un�Gouin,�famille de banquiers et d'industriels originaires de�Tours, qui va donner plusieurs r�gents de la�Banque de France�au XIXe�si�cle. Sa tante, Marie Pauline Behic est la petite-ni�ce du premier �v�que constitutionnel�Louis-Alexandre Expilly de La Poipe, la belle-soeur du fr�re du�g�n�ral Moreau (1763-1813), le d�put� et pr�fet Joseph Moreau. Elle est �galement la belle-soeur de l'amiral�Jacques Bergeret (1771-1857)�et la tante de deux contre-amiraux. � Sur un portrait de Blaise, on peut noter que�Th�r�se Fran�oise�Gaudelet est � cette �poque une tr�s jolie jeune fille. Elle est aussi quelqu'un de tr�s cultiv�. � Elle est n�e � Morlaix, rue Longue-section de la Roche, la rue des riches n�gociants et armateurs. Les t�moins � sa naissance sont son oncle Gouin et son fr�re�Henri Jacques Go�in-Moisant,�n�gociant, maire de la ville de�Tours�en�1795, vice-Pr�sident de la Chambre de Commerce de Paris, chevalier de la L�gion d'Honneur, et�d�put��de l'Indre-et-Loire �de�1815 ���1822. �Th�r�se Fran�oise est �lev�e � Morlaix, � Paris et � Meaux. Elle vit jusqu'� l'�ge de deux ans avec sa m�re au ch�teau de�La Bourdaisi�re. � LE PRINCE DE POIX & VERSAILLES (1817-1819)�

� Trumeaux peints par Pieter Rysbrack, dans l'ancien h�tel particulier de la marquise de Pompadour. Trumeaux peints par Pieter Rysbrack, dans l'ancien h�tel particulier de la marquise de Pompadour. Ernest de Rambaud est n� dans ce somptueux logement devenu l'h�tel du Gouvernement. � Lorenzo Crivellin Envoi sur Internet Auguste de Rambaud est�chass� par le duc de Feltre de l'arm�e du roi, pour lequel il a �t� pourtant l'un des rares officiers � s'�tre battu pour les Bourbons. Par ordonnance du roi du 29 juillet 1817 le corps des Inspecteurs aux revues et des commissaires des guerres est supprim� et remplac� par un corps d'intendants militaire, dont il ne fait pas partie. Il y a dans l'arm�e au d�but de la Restauration une majorit� d'anciens combattants de la R�volution. Un noble d'Ancien r�gime, monarchiste, dont la m�re a �lev� Louis XVII est un ennemi qu'il faut chasser de l'arm�e. Auguste de Rambaud�devient alors le secr�taire particulier du��prince de Poix, Louis-Philippe de Noailles qui est depuis 1814, gouverneur de la Maison Royale de Versailles et de Trianon, lieutenant g�n�ral, marguillier d'honneur de la paroisse et secr�taire g�n�ral du gouvernement de Versailles. Le prince de Poix repr�sente le roi � Versailles et en plus a le soin de tout ce qui regarde la fabrique et l'œuvre de la paroisse Saint-Louis. Auguste loge dans�l'ancien�h�tel particulier de la Pompadour.La marquise l'a fait construire�en 1752 par�Cailleteau dit Lassurance. C'est � cette �poque une charmante demeure comportant un rez-de-chauss�e, un �tage et un comble. Apr�s la mort de la marquise, en 1764, cette maison revient � son fr�re, le marquis de Marigny, qui la vend � Louis XV. Il devient l'h�tel du gouvernement.� Le�prince de Poix, ami de sa m�re, �est tr�s malade. Il vit en son�ch�teau de Mouchy-le-Ch�tel, dans l'Oise Auguste de Rambaud le remplace, comme on peut le constater en lisant des�lettres datant des 5 et 12 septembre 1818 d'Auguste de Rambaud, secr�taire du gouvernement de Versailles, pour le prince de Poix, malade � Mouchy,�donnant une r�ponse n�gative au comte de Pradel�[3]. �Le comte de Pradel est le�directeur g�n�ral de la�Maison du roi, donc l'�quivalent d'un ministre.�


MORT DU PRINCE DE POIX (1819)

Le colonel-baron Louis Marie de La Brousse, neveu d'Agathe Mottet-de Rambaud, fr�re de la baronne de G�n�r�s. Le colonel-baron Louis Marie de La Brousse, neveu d'Agathe Mottet-de Rambaud, fr�re de la baronne de G�n�r�s. � anonyme Archives Louis de Lyrot-Guy de Rambaud H�las, celui �qui �tait � tous �gards son bienfaiteur�d�c�de le 15 f�vrier 1819. Comme Ernest, son fils, vient de na�tre le 1er�f�vrier 1819,�Auguste de Rambaud�se retrouve dans une f�cheuse situation. Il doit quitter l'h�tel du gouvernement de Versailles, o� il est log� du fait de ses fonctions. Il doit aussi dire au revoir � sa famille versaillaise, �tr�s pr�sente � la naissance de son fils, notamment les t�moins : le baron Jean Baptiste Barth�lemy Picot de Buissaizon, chevalier, demeurant au ch�teau, son oncle et son cousin germain, Louis Marie de la Brousse, �galement baron, lieutenant colonel, adjudant, major des gardes du corps du Roi, compagnie de Noailles, chevalier de l'ordre Royal et militaire de Saint-Louis, officier de la L�gion d'Honneur, avec qui il a �t� �lev�. Auguste part pour Paris, o� il habite dans le 1er �arrondissement (8e�actuel). Il y vit uniquement avec sa pension militaire et des aides de sa m�re et de sa belle-famille. Sa m�re a peu h�rit� de ses parents, ruin� pendant la R�volution, mais elle touche la moiti� de la retraite de son mari et une pension de 1.000 francs pour s'�tre charg� de l'�ducation du Dauphin. Comme elle faisait heureusement partie des hoirs de�Jean Rambaud, grand-p�re d'Auguste, armateur et n�gociant connu de Marseille, elle dispose d'une rente annuelle de 10.000 francs, ce qui est assez consid�rable. Il v�g�te � Paris de f�vrier 1819 � fin 1920.�Le 28 ao�t 1820,�Auguste de Rambaud�est au mariage de la cousine germaine de sa femme Elisabeth Groult des Rivi�res avec Fr�d�ric Le Pippre, capitaine aux gardes � pied du roi, au ch�teau de Morville.


Directeur de la loge de Cassimbazar (1820)

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Résidence du British Resident à Hyderabad, gendre du grand-oncle d'Ernest de Rambaud.

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La cour de Cassimbazar.

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Cassimbazar : palais Maharaja Manindra Chandra Nandy ou Palais Sripur.

Ses parents partent habiter 32 boulevard de la Reine, à Versailles, puis dans le quartier de l’actuelle place de la Concorde, à côté du château des Tuileries. Ils fréquentent surtout des officiers des gardes du corps du roi, parfois parents avec eux.

Le fils d’Agathe Mottet-de Rambaud part à la fin de l'année 1820 aux Indes, où vivent les descendants du baron Benoît Mottet de La Fontaine, ancien commissaire-ordonnateur des établissements français de l'Inde et gouverneur de Pondichéry, l’un de ses grands-oncles. Henry II Russell de Swallowfield (1783–1852) est British Résident de l'État princier autonome d'Hyderabad. Il est marié à l'une des filles de son grand-oncle.

Comme l’écrit Agathe Mottet-de Rambaud quelques années plus tard au roi Charles X :

il pense mettre son épée au service du Nizam d’Hyderabad.

Mais elle oublie de préciser que c’est après n’avoir pas pu obtenir la restitution de la loge française de Cassimbazar. En effet, Rambaud est nommé Directeur de cette loge, après le décès de son prédécesseur, le 28 mars 1820. Est-ce le début d’une carrière d’administrateur colonial ou une façon de se débarrasser d’un membre de la conspiration du Bord de l’eau, organisée par les légitimistes jugé dangereux par le ministre Clarke ?

Cassimbazar est devenue depuis le début du XIXModèle:Exp siècle une ville morte dans un marais malodorant du Bengale. Le Résidant anglais refuse de lui redonner la jouissance d'un privilège absolu de juridiction, en 1820[12]. Deux administrateurs locaux ne peuvent changer des décisions prises par le gouvernement anglais à Londres.

Auguste a juste de la chance de ne pas mourir de la malaria, comme les rares blancs et une partie des indigènes. Après son séjour, les loges de Cassimbazar, Patna et Jougdia ne sont pas restituées[13].

Auguste revient alors en France, car les Britanniques se méfient des Français. Seuls les Mottet de La Fontaine sont acceptés, car ils sont presque tous mariés avec des Anglais. Son oncle, Jean-François Mottet, va à Pondichéry, chez son cousin germain, Adolphe Mottet de la Fontaine, pour échapper, lui aussi, au triste sort des demi-soldes, qui devient tour à tour procureur général à la Cour royale d'un prince indigène en 1817, puis conseiller, en 1823 et vice-président du gouvernement local de l'Inde du Sud, en 1825.


� Au d�but de son absence, en 1821, il a un deuxi�me enfant, Ernestine, qui vivra surtout avec sa grand-m�re et dont nous poss�dons un grand nombre de courrier. Le baron Fran�ois de Cassand, sous-lieutenant des Gardes du Corps du Roi (ce qui correspond au grade de lieutenant-colonel dans l'arm�e), dans la compagnie de Noailles, celle de Louis de Labrousse, baron de Mauzac, chevalier de Saint-Louis et son oncle, Claude Louis Mottet, chef d'escadron de gendarmerie en disponibilit�, d�clarent l'enfant. � VEND�ME�(1824-1828)�

� Auguste de Rambaud�revient � Paris en 1822. Sa m�re �crit :�Mais, cette r�solution p�nible n'ayant pas eu le succ�s qu'il pouvait en attendre, il est revenu apr�s trois ans d'�preuves douloureuses et s'est retrouv� par cette absence m�me dans l'impossibilit� de rejoindre son corps en raison des nouvelles ordonnances qui ont �t� rendues depuis.�Madame de Rambaud-m�re, le 26 f�vrier 1824, �crit une lettre � Monsieur, le futur Charles X. Elle demande pour son fils une place de garde-magasin des vivres et fourrages et de pr�f�rence celle de Meaux, celle de son beau-p�re, si elle devient vacante. Il est recommand� par le comte de Damas, bient�t ministre de Charles X. Auguste �r�ussit seulement � r�cup�rer une place d'agent comptable des vivres, � Vend�me, � partir du 1er�juin 1824. � Son fils,�Ernest de Rambaud, est un enfant tr�s �veill� qui sera polytechnicien et un brillant officier d'�tat-major.� �

MORT A MEXICO (1829-1834)

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AAR

Auguste meurt Callejón de Bethlemitas (= Filomeno Mata), certainement dans cet édifice, hôpital devenu Musée de l'Armée.

Acte de d�c�s d'Auguste de Rambaud (ambassade Mexico) Acte de d�c�s d'Auguste de Rambaud (ambassade Mexico) � Guy de RAMBAUD Guy de RAMBAUD Auguste de Rambaud perd son poste le 15 novembre 1828 et part au Mexique, en 1829. L�-bas, depuis la proclamation de l’ind�pendance, les Fran�ais jouent un r�le consid�rable dans la vie �conomique du pays. 1827 marque l’heure de la colonisation. Les Fran�ais se retrouvent dans la r�gion de Vera Cruz, � Hidalg�polis, Morel�polis, L�onard y Min�polis.� � ��partir de 1828, ils colonisent la zone de Coatzacoalco. Atanasio�Gabriel Laisn� de Villev�que,�n� � La Nouvelle Orl�ans, vice-consul des USA est l’artisan de cette colonisation. C’est lui qui r�dige l’acte de d�c�s� d’Auguste de Rambaud, comme vice-consul fran�ais. Une campagne de propagande sur�les riches colonies,�� Paris, a d� attirer Auguste qui veut toujours s’enrichir. Il n’est pas le seul�! En novembre 1829 arrive un premier groupe�: 300 entrepreneurs fran�ais. Il vient de tout, m�me des avocats. La r�alit� du pays est diff�rente�: la nourriture pourrit, les insectes pullulent, des r�gions enti�res sont des d�serts et la temp�rature est proche des 38�C�! Malgr� cela, trois ann�es apr�s, les Mexicains consomment pour 46 millions de francs de produits fran�ais et 6.000 Fran�ais vivent dans ce pays.�Auguste de Rambaud donne des cours de langues � des fran�ais ou des Mexicains passionn�s par la culture fran�aise ou voulant faire des affaires avec France. � Acte de d�c�s d'Auguste de Rambaud (ambassade de Mexico. Acte de d�c�s d'Auguste de Rambaud (ambassade de Mexico. � Guy de RAMBAUD Guy de RAMBAUD Selon des souvenirs familiaux,�il finit sa vie en donnant des cours de Fran�ais � Mexico ou � des membres de l’aristocratie locale pour survivre.�La r�alit� est un peu diff�rente�:�Agust�n de Rambaud��traduit les grands auteurs fran�ais, en castillan, pour le compte du gouvernement mexicain. Certes, il n'est pas tr�s riche, mais il devient un traducteur assez c�l�bre � cette �poque pour �tre encore cit� de nos jours [13]. � Agathe, sa m�re, ne peut toucher sa demi-solde, et lui envoyer cet argent, car tr�s n�gligeant �il n'a pas laiss� d'autorisation aux services administratifs de l'arm�e fran�aise.� � Auguste de Rambaud�meurt � Mexico le 9 janvier 1834, � �47 ans. Son fils a 14 ans, sa fille 12. Il figure parmi les dossiers des Fran�ais du consulat g�n�ral de France � Mexico [14] : � Ann�e 1834 Gestion de Messire le Baron Deffandis, ministre pl�nipotentiaire de France au Mexique. N�2 Acte de d�c�s Du Jeudi neuf janvier mil huit cent trente quatre � dix heures du matin. Actes de d�c�s du Sieur Benoist Auguste de Rambaud, ancien Commissaire des guerres adjoint, Professeur de Langues � Mexico, y demeurant rue des Belenitas, et ci-devant en France � Paris, d�c�d� de ce matin neuf janvier mil cent trente quatre � neuf heures�; �g� de �quarante huit ans, n� � Versailles, D�partement de Seine et Oise�! Sur la d�claration � Nous faite par le Sr Gabriel Villette, demeurant � Mexico, M�decin du d�funt et �g� de trente quatre ans�; Ce par le Sr David Prosper Varnier, demeurant � Mexico, M�decin �g� de trente huit ans. Et ont sign� apr�s lecture faite, Varnier Villette Constat� par nous, vice-consul de France, chanceler de la l�gation du roi � Mexico, remplissant les fonctions d’officier de l’�tat-civil. Laisn� de Villev�que.�

SA VEUVE DE REMARIE

AM�D�E�D'ALLONVILLE

� Photo de Th�r�se Fran�oise Gaudelet d'Armenonville tr�s �gee. Photo de Th�r�se Fran�oise Gaudelet d'Armenonville tr�s �gee. Archives Guy de Rambaud, Rodolphe Gaillard de Saint Germain � Guy de RAMBAUD Guy de RAMBAUD Depuis son d�part et gr�ce � sa belle-m�re, sa femme touche une partie de sa demi-solde et une pension de 600 francs du roi. Cette pension sera maintenue par Louis Philippe en ex�cution de la loi du 23 d�cembre 1831 [15]. Mais elle n'est pas inactive et moderne pour son temps. Th�r�se-Fran�oise figure dans�le�Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870�(2003) [16]. Elle est libraire le 23 octobre 1827 et remplace Louise, �lisa R�my, �pouse Barr�. Son adresse est au 25, rue Saint-Dominique. C'est dans cette rue qu'Honor� de Balzac situe les plus beaux h�tels particuliers de la�Com�die humaine. � �Th�r�se confie sa fille � sa belle-m�re et envoie son fils,�Ernest de Rambaud,�dans des pensionnats.�Elle demeure � Fontenay-aux-Roses avant son second mariage le 18 novembre 1834.�Elle se remarie � Paris (Saint Germain-les Pr�s, 6e�arrondissement de Paris) avec le comte�Am�d�e d'Allonville (1804-1885), qu’elle devait conna�tre depuis longtemps [17]. En effet, elle est pr�sente au mariage du capitaine Fr�d�ric Fran�ois Le Pippre avec Elisabeth Augustine Groult Desrivi�res, sa cousine germaine, le 28 ao�t 1820 � Hanche. Les d’Allonville sont pr�sents. Ils sont cousins avec son oncle le g�n�ral-comte�Louis Groult des Rivi�res�par les Petau et originaires de Montfort l’Amaury. Henri est le descendant de l’une des plus anciennes familles de la noblesse fran�aise, la�Maison d'Allonville, qui tire son nom de la terre de Dallonville en Beauce, � deux lieues de Chartres, dont la filiation remonte � Payen d'Allonville qui vivait avant 1120.� �

H�tel d'Allonville-Rambaud H�tel d'Allonville-Rambaud 9, boulevard de la Reine � Versailles � Jacques Rambaud Jacques Rambaud (cousin) Saint-Cyrien (promotion 1820-1822),�Am�d�e d'Allonville de R�clainville est sous-lieutenant le 1er�octobre 1822 [18]. Il est nomm� sous-lieutenant dans le 1er�r�giment d'infanterie de la Garde royale, depuis le 27 mai 1828. Am�d�e d'Allonville est casern� � Paris. Quand Charles X est chass� par la r�volution, il quitte l’arm�e et est qualifi� sur les actes de rentier et propri�taire.�L'�t�, la famille vit au ch�teau de La Hauteville dans le canton de Houdan. C'est une belle propri�t� en bordure de la for�t de Rambouillet. La ferme se compose de 150 hectares de riches terres et de bois. L’hiver, ils demeurent dans le faubourg Saint Germain ou dans leur h�tel particulier de Versailles. Am�d�e peut vivre en rentier, car sa m�re est d'une famille de financiers, dont le fermier g�n�ral Fran�ois Baudon d'Issoncourt,��sous Louis XV, �qui�vend sa charge � Lavoisier. � Am�d�e est dit propri�taire en 1844. Il constitue une dot de 62.500 francs pour sa belle-fille, Ernestine de Rambaud. Mais il n’est pas pr�sent au mariage. Lui et sa femme sont des anti-naundorffistes toujours pr�ts � critiquer Agathe de Rambaud et le fianc� est naundorfiste et roturier.� � La fortune d'Am�d�e du fait de l'entretien de trois logements et de nombreux domestiques s'amenuisent. Il meurt 9, rue Neuve Notre Dame � Versailles, un petit immeuble comme il y en a tant � Versailles. Sa femme y est morte avant lui le 30 mars 1877 [17].�Les derniers d’Allonville et les Tocqui(g)ny de Villarceaux sont �g�s ou malades et n’ont plus de descendance. � LES TOCQUI(G)NY DE VILLARCEAUX

� Cpa : le ch�teau de Bel Air � Montfort-l'Amaury, restaur� par Guy Paul Tocqui(n)y de Villarceaux. Cpa : le ch�teau de Bel Air � Montfort-l'Amaury, restaur� par Guy Paul Tocqui(n)y de Villarceaux. � Guy de RAMBAUD Guy de RAMBAUD Les�Tocqui(g)ny, seigneurs de Villarceaux sont la famille maternelle d'Am�d�e d'Allonville. Elle compte des conseillers secr�taires du roi (morts � cette date), et se transmet au XVIIIe�si�cle un office de tr�sorier de France � Paris [18]. Le grand-p�re d'Am�d�e, �Guy-Paul de�Tocquigny�de�Villarceaux (1737-1821), est�nomm� Tr�sorier de France dans le cinqui�me office (Paris) par provisions du 30 mars 1763. Il est re�u en Chambre des comptes le 15 avril 1763, au bureau le 16 mai [19] et Grand Voyer en la G�n�ralit� de Paris.�La charge de pr�sident-tr�sorier de France, aux bureaux des Finances, occupait l'un des premiers rangs parmi celles qui ser vaient � acqu�rir la noblesse, constate la Revue nobiliaire, h�raldique et biographique. Guy Paul ach�te une maison rue du Four, actuellement au 12 rue Petau de Maulette, � Montfort-l'Amaury qui fut habit�e par Monsieur d'Articles, seigneur de Tronchay, au XVIIe�si�cle et qu'il revendra aux Le Pippre, qui sont de la famille des Gaudelet d'Armenonville. A Paris, il loge�22 rue d'Anjou (= Saint-Honor�) et 3 rue de La Ville-l'Ev�que, Immeuble datant de 1763 [20].�En 1780, Guy-Paul de�Tocquigny�de�Villarceaux (1737-1821),�chevalier, prend le titre de seigneur de Montcornet, Renneval et autres lieux [21].�Huguette Adrot, dans son excellente �tude sur�Montfort l'Amaury de l'an mil � nos jours��nous dit qu'il habite au ch�teau du Bel Air, sur la route de Saint L�ger.�Apr�s la mort de Villarceaux le ch�teau du Bel Air est vendu au comte de La Boissi�re de Chambord, dont le p�re avait �t� tu� � la chasse par le Dauphin. �La grand-m�re d'Am�d�e est�Marguerite-Anne�Petau de Maulette, veuve d'Albert Perrin�de Morchy, sieur de Mercatel, gouverneur�des Pages de la Grande-�curie, Valet de Chambre du roi�[22],�porte-manteau ordinaire du Roy, ancien sous-brigadier des Mousquetaires gris � Ce sont les enfants de la femme d'Am�d�e d'Allonville, les Rambaud, qui vont h�riter des restes de leurs fortunes. Jean de Rambaud va faire cadeau de cinquante hectares de terrains � b�tir autour de la gare de�Montfort-l'Amaury pour cr�er des logements sociaux. Pendant des ann�es, il va avoir une �curie de courses � c�t� de Paris. � SES ENFANTS


ERNEST DE RAMBAUD

� Ernest de Rambaud (1819-1899),. Ernest de Rambaud (1819-1899),. La tenue conforme aux r�glements de 1845. L'habit noir aux boutons dor�s (orn�s du casque antique, de l'�p�e et des feuilles de ch�ne et de Laurier) est passepol� d'amarante. Le col et le parement des manches portent les broderies sup�rieurs. A l'�paule droite les aiguillettes dor�es sont l'attribut du corps royal d'�tat-major, de m�me que la ceinture de soie amarante et or, depuis 1852. De gauche � droite, les d�corations sont les suivantes : croix d'officier de l'ordre imp�rial de la l�gion d'honneur, m�daille d'Italie (1859), ordre italien des saints Maurice et Lazare et m�daille de Crim�e (1855) avec trois barrettes correspondant � trois batailles auxquelles il a particip�. � Guy de RAMBAUD Guy de RAMBAUD Ernest de Rambaud�est n� � Versailles, dans l’h�tel du Gouvernement (ancien h�tel particulier de la marquise de Pompadour), et est d�c�d� en son ch�teau de La Hauteville le 25 f�vrier 1899 [24]. Il est inhum� au cimeti�re Saint-Louis de Versailles le 2 mars 1899. � Comme presque tous les hommes de sa famille, Ernest veut �tre officier. Son beau-p�re, Saint-Cyrien de la promotion 1820-1822, lui conseille de devenir polytechnicien. Apr�s avoir r�ussi son examen, comme il est l'un des meilleurs �l�ves de sa promotion il est accept� � l'�cole d'application du Corps Royal d'�tat-Major [25]. Mais le choix cette �cole et celui courageux de sa grand-m�re, Agathe de Rambaud, de soutenir celui qu'elle reconna�t comme �tant Louis XVII, font que sa carri�re va �tre bloqu�e. � Sous le Second Empire, il reconna�t un fils de Naundorf comme �tant le pr�tendant l�gitime au tr�ne. Apr�s la proclamation de la IIIe R�publique il s�journe au ch�teau de Frohsdorf. Le comte de Chambord, Henri V de France, lui fait cadeau de l'une de ses bagues. Et puis son ami le g�n�ral marquis Gaston de Galliffet, prince de Martigues, ne devient Ministre de la Guerre que quatre mois apr�s sa mort. Donc il n'est pas g�n�ral. Il fait pourtant toutes les guerres du Second Empire. Il est m�me des conjur�s qui font la�Campagne de Paris en 1851, doux euph�misme qui peut se traduire par le coup d'�tat du futur Napol�on III [25]. Ernest est tour � tour aide de camp du g�n�ral de Grouchy, de son cousin le g�n�ral comte d'Allonville, du mar�chal Baraguey d'Hilliers. Ils l'appr�cient beaucoup et demande en vain de l'avancement pour lui [26]. �tre aide de camp est, � cette �poque l�, tr�s dangereux. � ��l'�tranger, du fait de ses actions courageuses et efficaces lors de trois des cinq batailles d�cisives de la Guerre de Crim�e (1854-1856), il est l'un des rares non-Britanniques d�cor� de la�Crimea Medal�avec trois agrafes officielles (et pas des�non autoris�es�fran�aises !) [25]. Il est vrai que c'est son unit� qui sauve les survivants de la�Brigade L�g�re�apr�s sa c�l�bre charge [25]. En Italie, Rambaud �� Magenta (4 juin 1859) apporte la grande nouvelle de la victoire � Napol�on III [24]. Quelques jours plus tard,� apr�s la victoire de Melagno (10 juin 1859) dans un rapport,� devenu historique m�me � l'�tranger [27], le mar�chal Baraguey d'Hilliers le recommande � nouveau � la bienveillance de l'empereur. Il trace avec d'autres anciens �l�ves de l'�cole d'�tat-Major les plans de la victoire de Solferino. � En Italie, devient l'ami d'un certain Henri Dunant. Certes, Ernest est enfin nomm� chef d'escadron [24]. Il est fait officier de l'ordre imp�rial de la L�gion d'Honneur, et re�oit la m�daille d'Italie [25][28]. Mais comme pour la Crim�e, c'est un pays �tranger qui lui d�cerne la plus belle r�compense. Vittorio Emanuele II di Savoia, roi d'Italie lui attribue la dignit� de chevalier dans l'Ordre de Saint-Maurice & Saint-Lazare [25].� � �1870, il est sous Metz, chef d'�tat-major de la division Grenier et il est trois fois � l'ordre de son corps d'arm�e [24][25].�Longtemps, les braves gens, soutenus par la pr�sence du g�n�ral Grenier et de�son chef d'�tat-major, le lieutenant-colonel de Rambaud, se sont d�fendus�contre les Allemands [29]. Mais Ernest de Rambaud est gri�vement bless�. Il est tr�s bien soign� en Allemagne, ce qui le surprend. � Ch�teau de La Hauteville (Yvelines) Ch�teau de La Hauteville (Yvelines) Ce ch�teau et ses terres appartiennent aux comtes d'Allonville, puis aux de Rambaud, leurs h�ritiers. � Henry Salom� http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:La_Hauteville_Ch%C3%A2teau.jpg Il ne combat pas les Communards. Mais en 1872, le g�n�ral Changy l'appelle � Tours comme sous-chef d'�tat-major� g�n�ral. Il concourt alors � la r�organisation du 9e�corps [25] et installe en 1872 l'important camp militaire du Ruchard [24]. Ce sont ses derniers services : l'heure de la retraite sonne pour lui. Il vit ses derni�res ann�es au ch�teau de La Hauteville et � Versailles, ville qui l'avait� vu na�tre. Du fait de son amiti� avec Dunant et des liens de ce dernier avec les derniers d'Allonville, il est directeur du service hospitalier de la Croix-Rouge.�� La Hauteville, il exploite ses terres et ses bois. � Ernest de Rambaud est un officier qui, malgr� les id�es d'une partie de sa famille et de son beau-p�re, Am�d�e d'Allonville, prend part � toutes les campagnes du Second Empire. D'ailleurs, sur tous ses portraits et sur l'unique photo que nous connaissons de lui, il porte une moustache en pointe et la forte barbiche au menton, comme l'empereur. � Le 1er�octobre 1867, il �pouse Marguerite Le Clerc de Pulligny,� fille de�Fr�d�ric Le Clerc�et Marie Eug�nie Meusnier, le 2 mars 1868 � Versailles.�Ils ont trois enfants. � ERNESTINE�

� Ernestine de Rambaud Ernestine de Rambaud Il esrt souvent question d'elle dans l'�nigme Louis XVII-Naundorf. Elle est la soeur d'Ernest de Rambaud et l'anc�tre des Gaillard de Saint Germain. Sur ce portrait elle a plus de 70 ans. � ??? Rodolphe Gaillard de Saint Germain Sœur cadette d’Ernest,�Ernestine Louisa Clotilde de Rambaud,�est n�e le dimanche 8 avril 1821 � Paris (1�remairie-8e�actuel).�Le t�moin � sa naissance, le baron Fran�ois de Cassand, futur officier sup�rieur des gardes de la compagnie de Noailles est un ami de la famille. Il loge chez le colonel-baron de Labrousse et sera aussi t�moin � la naissance de sa fille Am�lie.�Elle est pr�sent�e � Charles X et � sa ni�ce, la duchesse d'Angoul�me, aux Tuileries en 1828, avec son fr�re Ernest. A la mort de son p�re au Mexique, elle a 13 ans et vit d�j� chez sa grand-m�re, Agathe de Rambaud-Mottet avec Ad�le de La Brousse, sa tante � la mode de Bretagne, jeune veuve du�baron�de G�n�r�s.� � La reconnaissance de Naundorf comme �tant Louis XVII par sa grand-m�re fait qu’elle va avoir une jeunesse certes troubl�e par cette affaire, mais passionnante. Naundorf lui promet de s'occuper d'elle comme un p�re le ferait. Il vit chez sa grand-m�re avec elle et sa cousine, la baronne de G�n�r�s. Ernestine fait de fr�quents voyages en Allemagne dans la famille du�prince�Charles. �Apr�s l'expulsion de celui-ci, elle ira en Angleterre chez ce personnage �trange, voir sa fille qui est�son amie.

Entre temps, sa m�re s'est remari�e avec le comte d'Allonville. Ernestine et Agathe font de fr�quents s�jours dans leur h�tel particulier. Toute la famille croit aux origines royales de Naundorf sauf son beau-p�re qui est un farouche l�gitimiste. � Ernestine se marie avec Ma�tre L�on Joseph Verger, d'une famille naundorfiste, lui aussi. Leurs t�moins sont Elz�ar Blaze (1788-1848), officier et �crivain, n� � Cavaillon, Xavier Martin de Laprade, avocat du prince, mari de sa cousine Ad�le de Labrousse-G�n�r�s et son cousin Dubernad, jeune lieutenant de vaisseau. Sa dote est�de soixante deux mille cinq cents Francs venant de son beau-p�re et d'une Tocqui(g)ny de Villarceaux.�Mademoiselle de Rambaud se constitue personnellement en dot la somme de quatre mille francs � laquelle a �t� port� la valeur de son trousseau compos� en effets, linge, dentelles, et bijoux � son usage personnel. � Sa grand-m�re meurt dans une m�tairie lui appartenant � Aramon, le 18 octobre 1853. Ernestine soutient elle aussi Charles Naundorf, comme le prouve une d�dicace au dos d'une photo r�dig�e par la fille a�n�e de Naundorf et bien des lettres. Sans parler de t�moignages dans le journal naundorfiste :�La l�gitimit�. Son mari d�c�de le 30 avril 1891 � Avignon (toujours 17, rue Banasterie). Ernestine de Rambaud Verger est d�c�d�e le vendredi 28 juin 1895, � Roanne. Elle a une fille, F�licit� Verger (1845-1934) qui est l'anc�tre de la plupart des�Gaillard de Saint Germain.



NOTES ET RÉFÉRENCES

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  1. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  2. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  3. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  4. Registres d’état-civil de Versailles, p.38, acte 96.
  5. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi.
  6. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi.
  7. Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, Centre national de la recherche scientifique, F. de Nobele, 1990, p.164.
  8. Histoire de Versailles : de ses rues, places et avenues, depuis l'origine de cette ville jusqu'à nos jours (1868), Le Roi, Joseph Adrien, 1797-1873, Volume: 1, Versailles : P. Oswald.
  9. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi.
  10. La légitimité, Volumes 26 à 28, 1910.
  11. Historia general del Estado de México, María Teresa Jarquín, Manuel Miño Grijalva, Gobierno del Estado de México, 1998, v.4, p.464.
  12. Mélanges De Linguistique Et D'anthropologie, Abel Hovelacque, Рипол Классик, 1994, p.28.
  13. Statistiques de Chandernagor, 1823, 1827, 1838, Volume 78 de Publications de l'Institut français dendrologie, Joseph-Marie-Emmanuel Cordier, Achille Bédier, Jean Deloche, Institut français de Pondichéry, 1990, p.78.

1.�M�moire pour servir � l'inscription au Contr�le du minist�re de la guerre, d'une solde de retraite de 750 francs, accord�e par le Roi, �le 31 octobre 1815, sur la proposition de �M. le Duc de Luxembourg, � Mme veuve de Labrousse Pierre, sous-lieutenant des gardes du corps du Roi. 2.�Louis XVII: des documents-- des faits-- des certitudes-- : 1785-27 mars 1986�- P‎age 578,�Xavier de Roche - 1986 -� 3.�Bulletin de la Soci�t� de l'histoire de l'art fran�ais, Centre national de la recherche scientifique (France), F. de Nobele, 1990, p.164. 4.�M�langes de linguistique et d'anthropologie,�Abel Hovelacque, Julien Vinson, �mile Picot, �E. Leroux, 1880, �p. 28 5.�Statistiques de Chandernagor, 1823, 1827, 1838, Volume 78 de Publications de l'Institut fran�ais d'indologie, Institut Fran�ais d'Indologie. 78, Joseph-Marie-Emmanuel Cordier, Achille B�dier, Jean Deloche, Institut fran�ais de Pondichery, 1990, p.11 6.�La l�gitimit�, 1898, p.559. 7.�Armorial de la ville de Marseille: recueil officiel, dress� par les ordres de Louis XIV, publi� pour la premi�re fois, d'apr�s les manuscrits de la Biblioth�que imp�riale, Godefroy Montgrand, 1864, p.190. 8.�Acte de bapt�me d'Agathe Rosalie Mottet, num�ris� par les archives d�partementales des Yvelines, 1112625, B, Versailles paroisse Saint Louis, 1764, p. 78,�le parin a �t��messire Jean Augustin Accaron, intendant g�n�ral des colonies. 9.�D'Hozier Provence,��tome I p. 652 et �II �p. 1246 et il figure aussi sur�l'Armorial de la ville de Marseille(recueil officiel dress� par les ordres de Louis XIV publi� pour la premi�re fois d'apr�s les manuscrits de la Biblioth�que imp�riale par le comte Godefroy de Montgrand). 10. Copie de l'acte de bapt�me de Beno�t Georges Auguste, certifi�e v�ritable par le TPI de Versailles, datant de 1816 et figurant dans les archives du Minist�re de la Guerre. 11.�Napol�on,�Biographie des contemporains. 12.�The Peerage, Baronetage, and Knightage of Great Britain and Ireland,�Robert P. Dod, 1864, p.509. 13.�Historia general del Estado de M�xico, Mar�a Teresa Jarqu�n, Manuel Mi�o Grijalva, Gobierno del Estado de M�xico, 1998, v.4, p.464. 14. Etat-civil MEXICO 1829-1900 49. 15. Liste imprim�e, Paris, imprimerie royale 1833, Biblioth�que Nationale, cote LF 158 53. 16.�Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870, Ecole pratique des hautes �tudes. Section 4, Sciences historiques et philologiques, Volume 26 de Histoire et civilisation du livre, Rom�o Arbour, Droz, 2003, p.446. 17.�Bulletin et m�moires ..., Volume 109‎ - Page 146,�Soci�t� arch�ologique du d�partement d'Ille-et-Vilaine - 2005. 18.�Œuvres de Lavoisier: correspondance, Volume 4, �Minist�re de l'�ducation nationale, Antoine Laurent Lavoisier, R�dacteur Ren� Fric, Belin, 1955, p.188. 19.�Bulletin de la Soci�t� de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, H. Champion, 1973, vol. 97-102, p.210. 20.�Almanach royal, 1766, p.252. 21.�Le Canton de Rozoy-sur-Serre: histoire, g�ographie, biographie, statistique, Isidore Philoxim�ne Mien-P�on, �Typographie et lithographie de J. Moureau, 1865, p.273 22.�L'�tat de la France: ou l'on voit tous les princes, ducs et pairs, mar�chaux de France, et autres officiers de la couronne ...,�Nicolas Besongne, Louis Trabouillet,�Cavelier, 1736,�vol. 2, p.214. 23.�Annuaire de l'�tat militaire de France...�1819-1847. 1829. 24.�Le Petit Versaillais�(10 mars 1899). 25. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210 26.�La campagne d'Italie de 1859: chroniques de la guerre,�Volume 2, C�sar Lecat Bazancourt (baron de), �dition 3, Amyot, 1862, p.432. 27. Revue militaire suisse, v.4, 1859, p.235 et�Storia politico-militare della guerra dell'indipendenza italiana (1859-1860),�Volume 3, Pier Carlo Boggio, S. Franco e figli, 1867, p.205. 28. Base Leonore : LH/2262/52. 29.�Fran�ais & Allemands: histoire anecdotique de la guerre de 1870-1871, N. Hardoin, �dition: 8, Garnier, 1888, Notes sur l'article: vol. 3, p.250.