Wiki Guy de Rambaud
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                                            Georges de Rambaud


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De rambaud auguste lille

Georges de Rambaud, en uniforme de Commissaire des Guerres, agenouillé devant Louis XVIII, à Lille, en 1815.

De rambaud auguste

Signature Auguste Georges de Rambaud. Il signe aussi Georges.

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Son fils, Ernest de Rambaud à la bataille de Balaklava.

Georges de Rambaud, parfois prénommé Auguste, naît le 11 janvier 1786 à Versailles et est baptisé le lendemain à la paroisse Saint-Louis de Versailles. Il meurt à Mexico, Callejón de Bethlemitas (de nos jours rue Filomeno Mata), le 9 janvier 1834, à l'âge de 47 ans.


Georges de Rambaud (1786 - 1834), écuyer, est, du temps de la Terreur et son enfance, un fils des nobles, Benoît de Rambaud et Agathe Mottet. Sa mère élève le fils du roi, le futur Louis XVII[1]. Il est élevé par son oncle, le colonel Pierre Labrousse de Sénésac, puis par son grand-père maternel le Commissaire Général Louis Melchior Mottet (1735 - 1811) et le ministre Georges Pléville Le Pelley.

Georges est à 18 ans Commissaire de la Marine (1804 - 1810) et contrôleur des contributions directes (1810 - 1814), puis Commissaire administrateur des guerres (1815 - 1818), à Gand, dans le corps d'armée du duc de Berry. Il est décoré de la Légion d’honneur (1816).

Évincé pour des raisons politiques, Louis-Philippe de Noailles, Prince de Poix, ami de sa mère, Gouverneur de la Maison Royale de Versailles en fait son bras droit. Georges de Rambaud (1786 - 1834), se marie à Françoise Gaudelet d'Armenonville (1800 - 1877)[2]. Il est le père de Ernest de Rambaud et Ernestine de Rambaud. Hélas pour eux le Prince de Poix décède en 1819.

Rambaud est directeur de la loge française de Cassimbazar (Inde), en 1820. Auguste est nommé agent comptable des vivres, à Vendôme, pendant quatre ans, de 1824 à 1828. Toutefois il préfère démissionner de ce poste peu intéressant.

Georges de Rambaud meurt à 47 ans à Mexico. Il traduit de 1829 à 1834 les grands auteurs français, en castillan, pour le compte du gouvernement mexicain[3].

Sa femme se remarie le 18 novembre 1834, à Fontenay-aux-Roses avec le comte Amédée d'Allonville (1804 - 1885), descendant d'une des plus anciennes familles de la noblesse française[4], la Maison d'Allonville.


Рамбо (Benoit-Auguste-George de Rambaud) Бенуа-Огюст-Жорж (1786-1834) ... biographie de Georges Auguste de Rambaud, en russe, Napoléon et la Révolution, 18 OCTOBRE 2020

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ORIGINES[]

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La descendance Rambaud de Pons II de Mevouillon[]

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Voir article détaillé : La descendance Rambaud de Poncius d'Arles


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Sa naissance (1786)[]

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Acte de baptême de Georges Auguste de Rambaud.

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Les Mémoires de Georges Pléville Le Pelley, éditées par Les Cahiers culturels de la Manche.

Mottet benoit

Benoît Mottet de La Fontaine, son grand-oncle.

A410

Sa mère, Agathe de Rambaud élève surtout le deuxième Dauphin, mais va se charger en partie de l'éducation de ses petits-enfants.

L'acte de mariage de ses parents figure avec ceux d'autres habitants de Versailles célèbres, aux Archives municipales de cette ville. Il est vrai que les témoins du mari sont Suffren et Thomas Villaret de Joyeuse, le futur amiral. Georges est un membre de la famille Rambaud.

Trois semaines après le mariage des parents de Georges naît le duc de Normandie, le futur Louis XVII. Agathe de Rambaud, sa mère en est tout d'abord sa berceuse. Elle figure dans les registres de la Maison du Roi, de sa naissance à la terrible journée du 10 août 1792.

Les Mottet, les Le Proux de La Rivière et les familles alliées forment des familles nombreuses vivant autour de l'église Saint-Louis de Versailles ou y revenant fréquemment. La plupart sont des conseillers du roi, des Commis de la Marine ou des officiers de la Maison militaire du roi.

Neuf mois après leur mariage, le 11 janvier 1786, le couple a un premier enfant, Benoît George Auguste. Il est baptisé le 12, à Versailles (paroisse Saint-Louis) :

L'an mil sept cent quatre vingt six, le 12 janvier Benoît George Auguste de Messire André Théreze Benoît de Rambaud, écuyer, capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre royal de Saint-Louis, et d'Agathe Rosalie Mottet, a été baptisée par nous soussigné prêtre de la mission faisan les fonctions curiales, le parein Messire René Georges Pléville Le Pelley, capitaine de vaisseau, chevalier des ordres royal de Saint-Louis et Cincinnatus, la mareine Jeanne Agathe de La Rivière, épouse du Commissaire Général Louis Melchior Mottet (1735 - 1811), lesquels ont signé avec nous.

Georges Pléville Le Pelley, oncle paternel, est le parrain de ce premier enfant, prénommé Georges. Il a perdu sa femme, en 1780, et son fils en 1783, donc il reporte son affection sur Georges et le reste de sa famille. Il devient Ministre de la marine et des colonies du temps de la République.

Sa mère vit au château de Versailles avec le duc de Normandie, la famille royale et les membres de la Maison des Enfants du Roi. Il va choisir de porter le prénom usuel du roi Louis XVI, et pas ceux de ses oncle et grand-oncle, Georges Pléville Le Pelley et Benoît Mottet de La Fontaine.

Son père, Benoît de Rambaud est présent à son baptême, mais après le 30 mars 1787, il part prendre le commandement des troupes du Sénégal et administrer le royaume de Galam, que la Compagnie du Sénégal et le roi lui confient. Georges a 15 mois, il ne reverra jamais. Le chevalier de Boufflers nous dit que la compagnie du Sénégal ne respecte pas ses engagements vis-à-vis d'André. Il ne peut rejoindre le fort Saint-Joseph de Galam et décède des fièvres, comme ses hommes, à son retour à Saint-Louis, le 5 octobre 1787.

Georges est orphelin très jeune et presque dès sa naissance. Sa sœur, Madeleine Célinie de Rambaud est née le 29 juillet 1787 à Versailles, et a été baptisée le jour-même, à Versailles (Paroisse Saint-Louis). Voici l'acte :

L'an mil sept cens quatre vingt sept, le vingt neuf juillet, Magdeleine Célinie, née aujourd'hui fille légitime de Messire André Benoist Thérèse de Rambaud, chevalier de l'ordre royal de Saint-Louis, capitaine au régiment de Pondichéry et commandant la troupe du Sénégal en Afrique et d'Agathe Rosalie Mottet, a été baptisée par nous soussigné prêtre de la mission faisan les fonctions curiales, le parein Louis Melchior Mottet, grand-père de l'enfant, représenté par Jean-François Mottet, son fils, la mareine Marie Magdeleine Mottet épouse de Messire Pierre Labrousse de Sénésac, tante maternelle de l'enfant, lesquels ont signé avec nous.

Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet, son parrain, est son grand-père maternel. Sa mareine Marie Magdeleine Mottet, est l'épouse du futur colonel des armées des émigrés, Pierre Labrousse de Sénésac, officier des gardes du roi, sa tante maternelle, qui va l'élever jusqu'en 1792.

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Élevé chez les La Brousse (1786-1790) et ses grands-parents (1790 - 1792)[]

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Le colonel-baron Louis de La Brousse, son cousin germain avec qui il est élevé (Archives Louis de Lyrot-Guy de Rambaud).

Agathe Mottet aux Tuileries est attachée à la personne du Dauphin, le futur Louis XVII. Elle est la personne la plus proche de ce prince, comme le rappellera Alain Decaux, de sa naissance au 10 août 1792.

Georges est élevé par sa tante Marie Madeleine Mottet (1767 - 1817) et son mari le futur colonel des armées des émigrés, Pierre Labrousse de Sénésac, officier des gardes du roi, car sa mère vit au château. Pendant ce temps, sa mère est plus qu’une mère pour le futur Louis XVII, comme l'écrit l’historien Alain Decaux.

Son oncle est Messire Pierre Labrousse de Sénésac, écuyer, seigneur de Bontems, maréchal des logis de Messieurs les gardes du corps du Roy (= capitaine de 1re classe dans l'armée), compagnie du Luxembourg, chevalier de l'ordre militaire royal de Saint Louis.

Georges Auguste est élevé avec sa sœur, Madeleine Célinie de Rambaud et son cousin germain le futur colonel-baron Louis de La Brousse (1788 - 1842). Hélas, son oncle doit émigrer fin 1790. Il est colonel à l'armée de Condé pendant 8 ans[5].

Georges est alors élevé par son grand-père, le Commissaire Général Louis Melchior Mottet (1735 - 1811), grade correspondant à chef d'escadre. Il est le frère du Gouverneur des Indes, Benoît Mottet de La Fontaine.

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A Paris du temps de la Terreur[]

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Agathe de Rambaud, née Mottet, sa mère.

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Buste de Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse.

Après avoir protégé le Dauphin pendant les funestes journée révolutionnaires, sa mère doit s'enfuir le 10 août, après la prise des Tuileries, avec le fidèle Cléry. Il racontera, dans son Journal, comment ils évitent de peu les prisons des massacreurs de septembre[6].

A Versailles, à cette époque, le Commissaire Général Louis Melchior Mottet, son grand-père ne touche plus ni sa pension de 9.000 livres, ni celle d'invalide de la marine. Ses oncles ne peuvent pas partir aux colonies malgré l'offre du grand-oncle Benoît Mottet de La Fontaine, commissaire-ordonnateur aux Indes orientales, de se charger de l'un d'eux. Le pain manque. On décapite un peu partout les nobles et les partisans du roi.

Alors que son cher Dauphin est emmené au Temple, Agathe Mottet demande néanmoins à être emprisonnée avec lui pour pouvoir le servir à nouveau. Elle est prête à abandonner Benoît et Madeleine Célinie (qui n'ont que six et cinq ans) pour aller en prison avec le Dauphin (Charles Louis) et le roi. Cette grâce, comme elle l'écrit, lui est refusée.

Le grand-père de la future Femme de Benoît, Jean-Baptiste III Gaudelet, qui travaille pour la Ferme générale, est brutalisé par des émeutiers et perd ses biens car son fils doit émigrer. Le Prince de Poix, l'ami de la famille, réussit à s'échapper de prison grâce à des documents compromettants pour un révolutionnaire modéré nommé Pétion. Le cadavre d'un ami et même protecteur de son père, l'amiral Suffren est déterré et jeté aux ordures.

Agathe de Rambaud, comme tous les autres fidèles serviteurs de la famille royale, doit se terrer. Elle s'installe alors à Paris. Comment survivent-ils aux violences révolutionnaires ? Il se peut que son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley, les ait protégé grâce à ses amis dans le gouvernement révolutionnaire. Mais la sœur de Georges meurt cette époque de privations, car les notaires sont surveillés et guillotinés s'ils aident les nobles.

Le cauchemar se termine avec Thermidor. Son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley devient amiral et ministre. Son oncle, le baron Jean Baptiste Picot de Buissaison, ancien chef de bataillon des Gardes suisses au château de Versailles, voit l'un de ses frères devenir général, Etienne Guillaume Picot de Bazus, et un autre de ses frères, le savant Philippe Isidore Picot de Lapeyrouse, maire de Toulouse.

Agathe Mottet revoit, revenu d'émigration, son ami, le Prince de Poix. Connaissant les comtes de Provence et Artois, elle, ainsi que le prince de Poix, ne s’attendent qu’à de l’ingratitude des frères de Louis XVI en cas de Restauration. La naissance de Louis XVII avait contrarié les plans du futur Louis XVIII. Marie-Antoinette avait empêché de peu que son bébé mange du verre pilé introduit dans sa nourriture.

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Le ministère de la Marine et des Colonies.

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COMMISSAIRE DE LA MARINE (1804-1810), CONTRÔLEUR DES CONTRIBUTIONS (1810 - 1814)[]

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Pléville Le Pelley (Versailles)

Georges de Pléville, capitaine de vaisseau du roi.

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Blocus de Toulon, 1810-1814.

Orphelin de père, abandonné par sa mère jusqu'à l'âge de 7 ans, car elle se charge de l'éducation du Dauphin, Georges de Rambaud doit se cacher ensuite des révolutionnaires. Sa sœur, Célinie meurt de privations pendant la Terreur. Mais il a heureusement un parrain et oncle partisan de la Révolution qui devient Ministre de la Marine et des Colonies de la 1re République.

Ministre sous le Directoire, Georges Pléville Le Pelley (1726 - 1805) est fait Sénateur et Grand officier de la légion d’honneur par Napoléon. Il meurt en 1805 et conserve beaucoup d'amis au gouvernement.

Georges devient le 22 janvier 1804, avant sa mort employé au ministère de la Marine, où une grande partie des membres de sa famille et ses amis ont servi avant lui. Il reste à ce poste parisien jusqu'au 7 juillet 1806.

Rambaud part la même année à Toulon pour y être Commissaire de deuxième classe de la Marine. Cette marine française qui essaie de survivre après la défaite de Trafalgar. Le port de Toulon n'a plus l'aspect d'avant la Révolution. Malgré cela son avancement est rapide. Le 1er janvier 1808, Georges est nommé commis de 1

Comme la Marine française n'existe plus, en dehors des ports et de quelques navires corsaires, Georges de Rambaud accepte un poste de contrôleur des contributions directes, le 8 novembre 1810. Il est contrôleur jusqu'au 1er janvier 1814.

L’épopée napoléonienne se transforme en déroute. Les morts sont nombreux. Notre production économique et nos ventes chutent depuis bien des années et se limitent aux nations asservies. L’empereur devient très impopulaire, mais la presse est censurée, les opposants fusillés. Le soutien de l‘armée et de la police rendent impossible tout changement de régime politique démocratique.

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Le port de Lorient au XVIIIe siècle.

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COMMISSAIRE DES GUERRES DE LOUIS XVIII (1815-1818)[]

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Le 1er janvier 1814, c'est le début de la campagne de France, Georges de Rambaud donne sa démission et accueille les troupes alliées et le retour des Bourbons avec joie, comme presque toute sa famille. Le 24 avril 1814, le roi débarque à Calais.

Mais le 1er mars, Napoléon revient de l'île d'Elbe. C'est avec la plus profonde douleur que Louis XVIII quitte les Tuileries. Le 20 mars Georges Rambaud choisit de suivre Louis XVIII. Le roi le nomme à Lille Commissaire des guerres-adjoint titulaire.

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Georges suit le roi à Gand (19 mars 1815)[]

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Le départ pour Lille (19 mars 1815)[]

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Louis XVIII, Prince de Poix (triangle rouge) et son futur secrétaire particulier, Georges de Rambaud (triangle bleu).

Le Prince de Poix, ami de sa mère, est présent dans le cabinet du Roi, le 7 mars 1815, quand le maréchal Ney prend congé de Louis XVIII. Le militaire lui dit :

- : Partez ; je compte bien sur votre dévouement et fidélité.

- : Sire, j'espère ramener Buonaparte dans une cage de fer.

Mais Ney se rallie à l’Empereur et ce dernier peut désormais reprendre le pouvoir.

Louis XVIII doit donc abandonner les Tuileries dans la nuit du 19 mars. Dans l'entourage du roi, on se montre très opposé à son projet d'aller en Angleterre. Louis XVIII cède à contre-cœur. Au moment du départ, l'intention du Roi et de son entourage, proclamée au conseil de cabinet du 19 mars, est de se rendre à Lille et d'y installer le siège provisoire du gouvernement[7]. Il arrive le 22 mars, à Lille, par la porte de Béthune[8]. Le lourd silence des troupes contraste avec les acclamations du peuple. Le roi en prend quelque ombrage et se croit en danger[9].

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Le départ pour Gand (23 mars 1815)[]

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la salle de bal de l'hôtel d'Hane-Steenhuyse s'appelle bientôt la salle des Maréchaux, comme aux Tuileries, parce qu'il y a les Gardes du Corps en poste à cet endroit[10].

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A Gand, le duc de Feltre est somptueusement logé et déploie un luxe qui choque son entourage. Alors qu'il est d'usage d'aller à pied, il ne sortait jamais que dans une voiture et suivi de deux valets de pied, écrit Beugnot, persuadé qu'un hôtel, un carrosse, des valets, un chasseur et un cuisinier sont cinq sens ajoutés à la personne de tout ministre[11].

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Plaque commémorative à Gand.

Louis XVIII dès le lendemain, part pour Gand où le prince d'Orange lui offre d'établir sa résidence. Peu après le passage de la frontière, ayant licencié le plus gros de l'escorte militaire et pris congé des maréchaux Mac Donald et Mortier, qui désirent demeurer en France, les princes franchisent eux aussi la frontière. Environ 300 gardes du corps, suisses et mousquetaires les protègent[12].

Le comte d'Artois, les ducs de Duras, de Poix, d'Havré, de Luxembourg, de Levis, Berthier, Marmont, Victor, les généraux Maison, de Beurnonville, Bordessoulle, Donnadieu, Louis de La Rochejaquelein, Thibaut de Montmorency, le chancelier Dambray, Blacas, Jaucourt, Louis, Bcugnot, Bourrienne, Clarke, Chateaubriand, Gaëtan de La Bochefoucauld, le comte de Bruges, Roux-Laborie, Bertin l'aîné, Lally-Tollendal, de Sèze, les préfets Capelle et Vaublanc, Anglès, Meunier, Guizot, Chateaubriand... accompagnent le roi ou le rejoignent bientôt. Pozzo di Borgo, Goltz, Vincent et les autres représentants des puissances, jadis accrédités à Paris, viennent reprendre leur poste diplomatique auprès de Louis XVIII[13].

Des manifestations de sympathie qui marquent l'entrée et le séjour à Gand du Roi de France. Nombre de Gantois conservent en effet un souvenir désagréable des régimes républicain et napoléonien[14]. Il y a à Gand une véritable cour[15]. La duchesse de Duras, admiratrice fervente de Chateaubriand, et sa fille Clara, duchesse de Rauzan, et la duchesse de Levis, dont Chateaubriand vante la beauté et la bonté, tiennent des salons où se réunit une société élégante et spirituelle, et où se poursuivent les traditions des salons parisiens[16].

Prince de Poix est accompagné par le fils d'une amie, Georges de Rambaud, qui vient de revêtir l'uniforme de Commissaire des guerres à Lille, le 23 mars 1815, durant la fuite à Gand. Ce Commissaire des guerres, mis en demi-solde sera son secrétaire intime (bras droit) pour gouverner Versailles, car le Prince est très malade.

Il y a aussi à Gand un véritable gouvernement auquel ne manque qu'un pays à gouverner. Néanmoins Chateaubriand écrit :

Ma correspondance avec les départements ne me donnait pas grande besogne

En l'absence de l'abbé de Montesquiou, émigré en Angleterre, Chateaubriand a par intérim le portefeuille de l'intérieur[17].

Beugnot, ministre de la marine, et Louis, ministre des finances, ne sont pas non plus fort occupés.

Orléans - le futur Louis Philippe - repousse toutes les invitations que le Roi lui adressa de rejoindre la cour de Gand[18].

Dans la nuit du 17 au 18 juin, Wellington écrit au Duc de Berry qui commande l'armée royale, stationnés à Alost. Il lui annonce une bataille à venir et il envisage l'hypothèse, à laquelle il ne croit pas évidemment, d'une défaite des forces coalisées [19].

Arrive le jour de Waterloo. Panique, terreur à Gand bien sûr. Il y a des descriptions des chariots tout préparés, les bijoux de la Couronne sont envoyés à Anvers le 7 juin. Berry est pris de panique et commence à quitter, avec la Maison militaire, Alost[20].

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L'armée royale à Alost (1815)[]

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L'armée royale de Gand (1815) : Garde du corps.

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L'armée royale de Gand (1815) : Régiment du Nord et la Couronne.

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Sir Arthur Wellesley Duke of Wellington, ami d'Henry II Russell de Swallowfield, cousin germain par alliance d'Agathe de Rambaud, amie du Prince de Poix.

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Léopold de Hauteclocque.

Clarke peut du moins donner des ordres, faire des règlements. Il adore cela. Il peut également combiner des plans de campagne, car il y a une armée royale : 802 gardes du corps, mousquetaires, Suisses, volontaires de l'Ecole de droit et soldats déserteurs, cantonnés à Alost et aux environs sous le commandement du duc de Berry[21]. Il y a aussi des volontaires royaux appelés à marcher avec le corps d'armée[22]. Mais, on a démobilisé une partie des Volontaires royaux au moment de franchir la frontière parce que les autorités du Royaume des Pays-Bas l’exigent[23].

Louis XVIII a cependant une garde, même si sa Maison militaire a été dissoute par le comte d'Artois, elle se reforme à Alost. Il y a bientôt 800 soldats ce qui n'est pas rien. Les Gardes du Corps sont là et la salle de bal de l'hôtel d'Hane-Steenhuyse s'appelle bientôt la salle des Maréchaux, comme aux Tuileries, parce qu'il y a les Gardes du Corps en poste à cet endroit[24].

Le Roi a également sa famille autour de lui : le comte d'Artois s'installe à l'hôtel des Flandres, sur la Place d'armes et le duc de Berry à Alost avec la Maison militaire[25].

Pour augmenter cette petite troupe, Clarke et ses agents multiplient les appels à la désertion parmi les corps français stationnés sur la frontière. Des émissaires de Gand, des douaniers belges, des royalistes de Lille et de Cambrai distribuent des proclamations où l'on promet, outre une bonne solde et de bons cantonnements, 80 francs à chaque cavalier monté et 20 francs à chaque fantassin qui rejoint l'armée royale[26]. Ce corps atteint en juin, selon l'ambassadeur d'Angleterre Charles Stuart, environ 2.000 hommes dont 600 cavaliers[27], mais il s'agit surtout de volontaires royaux venant de toute la France et pas des mercenaires de Clarke. Dans le même temps des mouvements insurrectionnels ou de résistance plus exactement à partir de l'armée restée fidèle à Louis XVIII, s'organisent dès le printemps 1815 (Provence, Couloir rhodanien, Bordeaux, Vendée, Toulouse, Angers, Morbihan, Nord...)[28].

Les puissances alliées font connaître à Gand leur désir formel que la petite armée d'Alost ni même les princes individuellement ne prennent point part à la guerre. On laisse Louis XVIII libre d'agir en Vendée[29].

Le duc de Berry loge à Alost chez le bourgmestre. Une partie des troupes cantonne à Alost. Dès le mois de mai, des déserteurs de l'armée impériale arrivent à Gand, Termonde ou Alost. Ces derniers sont l objet d un certain mépris de la part des Anglais mais ils sont bien accueillis par les soldats royaux en exil, qui voient leur régiment augmenté de quelques hommes. Le 13 juin, Sir Charles Stuart écrit au duc d'Orléans demeurant à Londres, au grand dam du Roi :

Je conviens que Gand me rappelle Coblentz et que l'armée d'Alost est une armée de Condé[30].

A la rentrée des armées alliées en France, Les partisans de la cause royale poussent au soulèvement les populations des Flandres, s'emparent de dix-sept villes, dont Lille, Dunkerque, Arras, Bapaume... Il préserve ainsi de l'occupation alliée deux provinces et récupère beaucoup d'armement et 6 millions de francs.

Louis XVIII revient à Paris le 8 juillet 1815.

Georges de Rambaud figure comme commissaire de guerre-adjoint titulaire dans l'Almanach royal de 1816 et dans celui de 1817. Les commissaires des guerres, subordonnés au commandement, sont chargés du ravitaillements des armées (munitions, vivres, fourrages, habillement, ambulances...) et des vérifications des dépenses.


Mon quadrisaïeul, Georges de Rambaud côtoie à Gand Léopold de Hauteclocque, arrière-grand-oncle de Philippe Leclerc de Hauteclocque, lui aussi commissaire des guerres, famille dont des membres vont être des amis de certains de ses descendants Jean de Rambaud et surtout Gérard de Rambaud. .

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Sa mère du temps de la Restauration[]

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Henry II Russell de Swallowfield en 1822, par Sir Francis Leggatt Chantrey. Cousin germain par alliance de sa mère, Agathe Mottet.

Agathe de Rambaud... est peu récompensée en 1815 de sa fidélité au dauphin, maintenue jusqu'au 10 août 1792. Elle n’obtient qu’une pension de 1.000 francs et a du mal à assurer une situation à son fils, ancien fonctionnaire impérial qui a suivi le roi à Gand[31]. Agathe Mottet touche cette pension, qui s’ajoute à ses revenus qui sont d’environ 10.000 francs, somme assez considérable. Cela correspond au revenu de deux châteaux avec 100 hectares de terres chacun à proximité de Paris, beaucoup plus en province. Elle est invitée régulièrement aux Tuileries et rencontre la duchesse d’Angoulême et surtout la duchesse de Berry, à Monfort-l'Amaury.

La duchesse de Berry fréquente aussi sa cousine, mariée à Henry II Russell de Swallowfield. Avec le général Wellington, cette grande Dame va permettre à Edouard de Warren, cousin d’Agathe, de devenir officier dans l’armée anglaise des Indes.

Madame de Rambaud dans les années 1830 va avoir 70 ans, et même ses rares ennemis disent qu’elle en paraît 10 ans de moins. C’est quelqu’un de très moderne et même si désormais des romans de gare la disent très bigote. Ses amis ecclésiastiques lui reprochent de ne pas être catholique pratiquante. La réalité est que sa famille et ses proches sont tous francs-maçons, tout en étant royalistes. Ce qui, à l’époque, est encore possible en France, comme de nos jours de Madrid, à Oslo, et bien entendu à Londres.

Quand en 1834, Naundorf, un étrange personnage venu de Prusse, arrive à Paris et prétend être Louis XVII. Agathe le rencontre, mais Georges n'est plus là depuis bien des années.

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Paris (1815 - 1818)[]

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Le Duc de Feltre.

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Brevet chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur de Georges Auguste de Rambaud.

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Brevet de chevalier de l’Ordre Royal de la Légion d’Honneur.

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Chateaubriand.

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La famille royale.

Le ministre, le Duc de Feltre, recommande de le nommer à Paris, en 1816, pour mieux l'observer. Il annote dans son dossier : sujet dangereux… à surveiller. Les espions du Duc de Feltre vont l'espionner. Il est vrai que le Duc de Feltre, Clarke de son vrai nom, avait déjà agi de même avec Bonaparte, en Italie. D'après l'Empereur :

Il alla jusqu'à demander au Directoire d'Italie s'il y aurait la possibilité de me faire arrêter… qui lui répondit qu'on devait s'éviter toute peine et n'y point songer… Clarke n'avait aucune habitude du commandement ; son genre d'esprit était celui d'un observateur : il s'occupe au quartier-général, pendant la bataille de Rivoli à faire des recherches sur les officiers particuliers; cela en mécontenta plusieurs et lui attira des désagréments[32].

Chateaubriand dit de ce traître :

Fouché venait jurer foi et hommage à son seigneur; le féal régicide, à genoux, mit les mains qui firent tomber la tête de Louis XVI entre les mains du frère du roi ; l'évêque apostat fut caution du serment.

Malgré cet ennemi puissant, Rambaud reste commissaire de guerre-adjoint, jusqu'en 1817. On le fait même chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur, le 23 octobre 1816.

Honneur et patrie. Brevet de Chevalier série 5 n° d'ordre 1259 Ordre royal de la légion d'honneur Louis par la grâce de dieu, roi de France et de Navarre, chef souverain et grand maître de l'ordre royal de la légion d'honneur, à tous ceux que ces présentes verront salut. Voulant donner une preuve de notre satisfaction royale au sieur de Rambaud Benoît Auguste Georges, né le onze janvier 1786, à Versailles, département de Seine et Oise, Commissaire des guerres adjoint, pour les services qu'il nous a rendus et à l'état. L'avons nommé Chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur pour prendre rang dans la légion à compter du 18 janvier 1816 et jouir du titre de chevalier et de tous les honneurs et prérogatives qui y sont attachées. Donné au château des Tuileries, le 23 octobre de l'an de grâce 1816 et notre règne le vingt deuxième. Signé : Louis, Par le Roi, Chef souverain et grand Maître. Le grand chancelier de la légion d'honneur. Signé : Mac Donald vu, vérifié et enregistré. Registre 1 f.126 Le secrétaire général de l'ordre signé : Comte Hulot d'Osery. Certifie la présente copie conforme à l'original qui nous a été présenté. L'Intendant militaire du Loir et Cher Waré (cachet de l'intendant). Ministre de la Guerre Direction Générale de l'administration Enregistrement n° 118 Délivré gratis.
Par ordre de son Excellence le Ministre de la Guerre Le secrétaire général du Ministère certifie à tous qu'il résulte des pièces déposées que M. de Rambaud (Benoît Auguste George), né le 11 janvier 1786 à Versailles (Seine et Oise) a été employé
  • au Ministère de la Marine depuis le 22 janvier 1804, jusqu'au 7 juillet 1806
  • en qualité de commis de la Marine de 2e classe à Toulon le 7 juillet 1806
  • Commis entretenu en 1re classe au même port et ensuite à Lorient le 1er janvier 1808, jusqu'au 1er septembre 1810
  • qu'il a été nommé contrôleur des contributions directes le 8 novembre 1810 & a servi en cette qualité jusqu'au 1er janvier 1814
  • qu'il a été nommé adjoint aux commissaires de guerre le 19 avril 1815 et continue à percevoir la demi-solde de ce grade.
Certifie en outre qu'il a fait la campagne de 1815 à l'armée Royale du Nord.
En foi de quoi il a délivré le présent Certificat pour servir et valoir ce que de raison.
Fait à Paris le 14 juin 1824.

Toutefois, Georges doit rester à Paris et est surveillé par la police de Fouché. Il se retrouve, comme les fidèles bonapartistes, en demi-solde, le 16 octobre 1818. Vu la date et ses idées, il a certainement été mêlé à la Conspiration du bord de l'eau, avec Chateaubriand et un certain nombre d'officiers royalistes.

Georges ne perçoit plus qu’une demi-solde de 1.200 francs par an.

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Entrée du roi Louis XVIII à Paris, 3 mai 1814, au moment de son passage sur le pont Neuf.

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AVEC LE PRINCE DE POIX & VERSAILLES (1817 - 1819)[]

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Secrétaire particulier du Prince de Poix[]

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Ernest naît Hôtel du Gouvernement à Versailles. Par la suite ce logement de fonction devient un hôtel de luxe.

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Appartements de Madame de Pompadour (état actuel).

AAR-0

Le Prince de Poix termine ses jours en château de Mouchy-le-Châtel, dans l'Oise.

Aapp4

Le Prince-duc de Poix âgé.

Georges de Rambaud est chassé par le duc de Feltre de l'armée du roi, pour lequel il a été pourtant l'un des rares officiers à s'être battu.

Par ordonnance du roi du 29 juillet 1817 le corps des Inspecteurs aux revues et des commissaires des guerres est supprimé et remplacé par un corps d'intendants militaire, dont il ne fait pas partie. Il y a dans l'administration de l'armée au début de la Restauration une majorité d'anciens révolutionnaires ou bonapartistes. Un fils de nobles d'Ancien régime, monarchiste, dont la mère a élevé Louis XVII est un ennemi qu'il faut chasser de l'armée.

Georges de Rambaud devient secrétaire particulier du Prince de Poix, ami de sa mère[33]. Celui-ci, très malade, termine ses jours en château de Mouchy-le-Châtel, dans l'Oise. Auguste de Rambaud le remplace dans ses fonctions de Gouverneur de la Maison royale de Versailles et de Trianon, lieutenant général, marguillier d'honneur de la paroisse, marguillier d'honneur de la paroisse, et secrétaire général du gouvernement de Versailles[34].

C'est particulier de la Pompadour que naît son fils, Ernest de Rambaud, 7 rue des Réservoirs, qui est le logement du Gouverneur, mais qu'occupe son père.

Georges loge dans l'ancien hôtel Particulier de la Pompadour. La marquise l'a fait construire en 1752 par http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Cailleteau Jean Cailleteau, dit Lassurance]. C'est à cette époque une charmante demeure comportant un rez-de-chaussée, un étage et des combles. Rousseau l’orne de sculptures. Cet hôtel revient à la somme de 210.841 livres[35]. Après la mort de la marquise, en 1764, cette maison revient à son frère, le marquis de Marigny, qui la vend à Louis XV. Il devient l'hôtel du gouvernement, autrement dit celui du Gouverneur de la ville de Versailles. Le cadre est si convenable qu’en 1814, le roi de Prusse, l’empereur d’Autriche et l’empereur de Russie y passent quelques nuits. En 1815, c'est au tour du duc de Wellington et du prince Blücher. Fin 1815, le prince de Poix, lui redonne son rôle d’hôtel du Gouvernement en y logeant Auguste. Puis il devient l'hôtel des Réservoirs, l'un des restaurants les plus en renom de Versailles, qui reçoit de grands personnages.

Le Prince de Poix vit en son château de Mouchy-le-Châtel, dans l'Oise. Georges de Rambaud le remplace, comme on peut le constater en lisant des lettres datées des 5 et 12 septembre 1818 d'Auguste de Rambaud, secrétaire du gouvernement de Versailles, pour le prince de Poix, malade à Mouchy[36]. Rambaud envoie ne réponse négative au comte de Pradel. Le comte de Pradel est le Premier chambellan et maître de la Garde-Robe et directeur général du ministère de la Maison du roi, depuis 1816.

Georges de Rambaud se rend à cheval de ses écuries aux châteaux de Versailles par les jardins qui jouxtent l’hôtel particulier.

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Son mariage (1817)[]

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Aagau1

Les Gaudelet fournissent plusieurs officiers â la Chambre des comptes de Dijon et trois receveurs châtelains de Fresne Saint-Mamelz, savoir : Antoine, Ferry en 1561 et Claude en 1576[37].

Gaudelet

Françoise Gaudelet d'Armenonville.

A366

Sa cousine, Teresa Cabarrus, future Madame Tallien, puis Princesse de Chimay à la prison de La Force.

A355

Le Château de La Bourdaisière reconstruit par Joseph Dubernad.

Le 8 juillet 1817, Georges de Rambaud se marie avec Françoise Gaudelet d'Armenonville. Il a 31 ans, sa femme en a 17 à peine. Le mariage a lieu à Paris. Son épouse est la fille d'un inspecteur général de tous les services près des troupes alliées pour le département de la Seine, puis celui du Nord, en 1817. Son beau-père, François Gaudelet d'Armenonville a fait une déclaration énergique à la tête de ses camarades lors de la rentrée du roi en juillet 1815, qui a été publiée dans tous les journaux. Il est entrepreneur au service des fourrages à Meaux. Cet ancien émigré est devenu très anti-bonapartiste quand l'empereur a nationalisé sa manufacture des tabacs de Morlaix. La faillite de sa banque, dont parle l'empereur et qui selon Cambacérés a été la première d'une longue bien trop longue liste, a achevé d'en faire un ennemi de l'usurpateur.

Comme son père, Jean-Baptiste III Gaudelet, sieur d’Armenonville, dernier Trésorier de la Marine de Louis XVI, il a été ruiné par la Révolution. Son oncle est le général-comte Louis Groult des Rivières, qui commande les Suisses du comte d'Artois avant 1789, veuf de la fille unique du maréchal Philippe Charles de La Fare et nièce du cardinal-duc Etienne Joseph de La Fare, l'ennemi des jansénistes.

Côté maternel, la famille de Françoise Gaudelet d'Armenonville est plus modérée au niveau des idées et des actes. Son grand-père, Joseph Dubernad est un financier, mais aussi un révolutionnaire. Cependant presque tous ses ancêtres maternels, les du Bernad (de La Plume, Gascogne), les Lannux de La Chaume (de La Plume et avant du Béarn) ou les Saulnier de Cugnon (Lorraine et Luxembourg) appartiennent à des familles nobles très anciennes. Ils sont négociants avec l'outre-mer, ce qui leur permet de ne pas déroger. Mais ils se soucient plus de leurs affaires que de leur noblesse. La plupart sont consuls d'autres royaumes avant 89, puis de l'Empire.

Les Dubernad sont aussi des descendants de Jean de Fourcade, bourgeois de Bayonne. Ils sont donc parents avec un grand nombre de personnes célèbres. Tous ses descendants gardent des liens pendant des générations et sont presque tous soit des hommes d’affaires, soit des diplomates, parfois les deux. Une grande partie d’entre eux vivent en Espagne et sont merveilleusement bien intégrés à une frange de l’aristocratie espagnole libérale. Les Dubernad sont des parents proches à la fois des Cabarrus, mais aussi des Lesseps, de la future impératrice Eugénie de Montijo. Sa cousine, Thérésa Cabarrus, est la fille de François Cabarrus, ministre espagnol, ami de Goya. Divorcée de Tallien, maîtresse de Barras, elle est devenue par son mariage princesse de Chimay. Françoise Gaudelet d'Armenonville demeure un temps dans le château de Fontenay-aux-Roses appartenant à son illustre cousine.


Descendance de Jean de Fourcade


Françoise Gaudelet d'Armenonville est la nièce d'un Gouin, famille de banquiers et d'industriels originaires de Tours, qui va donner plusieurs Régents de la Banque de France au XIXe siècle.

Sa tante, Marie Pauline Behic est la petite-nièce du premier évêque constitutionnel Louis-Alexandre Expilly de La Poipe, la belle-sœur du frère du général Moreau (1763-1813), le député et préfet Joseph Moreau. Elle est également la belle-sœur du vice-amiral Jacques Bergeret (1771-1857) et la tante de deux contre-amiraux.

Sur un portrait de Blaise, on peut noter que Françoise Gaudelet d'Armenonville est à cette époque une très jolie jeune fille. Elle est aussi quelqu'un de très cultivé, qui va devenir une femme libraire.

Françoise Gaudelet d'Armenonville est née à Morlaix, rue Longue-section de la Roche, la rue des riches négociants et armateurs. Les témoins à sa naissance sont son oncle Gouin et son frère Henri-Jacques-Marie Goüin-Moisant négociant, maire de la ville de Tours en 1795, vice-Président de la Chambre de Commerce de Paris, chevalier de la Légion d'Honneur, et député de l'Indre-et-Loire de 1815 à 1822.

Françoise Gaudelet d'Armenonville est élevée à Morlaix, à Paris et à Meaux. Elle vit jusqu'à l'âge de deux ans avec sa mère au château de La Bourdaisière.

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Mort du Prince de Poix (1819)[]

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Philippe Louis de Noailles.

Morville 1

Château de Morville, appartenant à un des oncles de sa femme.

Agathe Mottet écrit dans un courrier à Charles X :

Hélas pour Auguste de Rambaud, celui qui était à tous égards son bienfaiteur décède...[38]. Comme Ernest de Rambaud, son fils, vient de naître le 1er février 1819, Georges se retrouve dans une fâcheuse situation. Il doit quitter l'hôtel du gouvernement de Versailles, où il est logé uniquement du fait de ses anciennes fonctions. Il doit aussi dire au revoir à sa famille versaillaise, très présente à la naissance de son fils, notamment les témoins : le baron Jean Baptiste Barthélemy Picot de Buissaizon, chevalier, demeurant au château, son oncle et son cousin germain, Louis Marie de la Brousse, également baron, lieutenant colonel, adjudant, major des gardes du corps du Roi, compagnie de Noailles, chevalier de l'ordre Royal et militaire de Saint-Louis, officier de la Légion d'Honneur, avec qui il a été élevé.

Les Rambaud habitent d'abord 32 boulevard de la Reine, à Versailles, puis dans le quartier de l’actuelle place de la Concorde, à côté du château des Tuileries. Georges y vit uniquement avec sa pension militaire et des aides de sa mère et de sa belle-famille. Agathe Mottet a peu hérité de ses parents, ruinés par la Révolution, mais elle touche la moitié de la retraite de son mari et une pension de 1.000 francs pour s'être chargé de l'éducation du Dauphin. Comme elle faisait heureusement partie des hoirs de Jean II Rambaud (1703 - 1760/1761), grand-père d'Auguste, armateur, corsaire et négociant connu de Marseille, elle dispose d'une rente annuelle de 10.000 francs, ce qui est assez considérable.

Rambaud fréquente surtout des officiers des gardes du corps du roi, parfois parents avec lui ou sa femme. Il végète à Paris de février 1819 à fin 1920. Le 28 août 1820, Georges de Rambaud est au mariage de la cousine germaine de sa femme, Elisabeth Groult des Rivières avec Frédéric Le Pippre de Tincques, capitaine aux gardes à pied du roi, au château de Morville.

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DIRECTEUR DE LA LOGE DE CASSIMBAZAR (1820)[]

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Mottet-russell

Clotilde Mottet de La Fontaine, épouse du Resident General Henry II Russell de Swallowfield, cousine proche de Georges.

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La cour de Cassimbazar.

Adolphe mottet de la fontaine

Adolphe Mottet de La Fontaine (1795-1884), fils aîné de Benoît Mottet.

Le fils d’Agathe Mottet-de Rambaud part à la fin de l'année 1820 aux Indes, où vivent les descendants du baron Benoît Mottet de La Fontaine, ancien commissaire-ordonnateur des établissements français de l'Inde et gouverneur de Pondichéry, l’un de ses grands-oncles. Henry II Russell de Swallowfield (1783 – 1852) est le British Résident de l'État princier autonome d'Hyderabad. Il est marié à Clotilde Mottet de La Fontaine l'une des filles de son grand-oncle.

Comme l’écrit Agathe Mottet-de Rambaud quelques années plus tard au futur roi Charles X à propos de son fils :

Il s'est déterminé à passer dans l'Inde où une puissante famille pouvait lui assurer quelque ressource pour améliorer son sort.. . Il pensait mettre son épée au service du Nizam d’Hyderabad.

Mais elle oublie de préciser que c’est après n’avoir pu obtenir la restitution de la loge française de Cassimbazar. En effet, Rambaud est nommé Directeur de cette loge, après le décès et l'échec de son prédécesseur, M. Bourgoin, le 28 mars 1820[39].

Cassimbazar est devenue depuis le début du XIXe siècle une ville morte dans un marais malodorant du Bengale. Le Résidant anglais refuse de lui redonner la jouissance d'un privilège absolu de juridiction, en 1820[40]. Après son séjour, les loges de Cassimbazar, Patna et Jougdia ne sont pas restituées.

Georges a juste de la chance de ne pas mourir de la malaria, comme les rares blancs et une partie des indigènes. Georges doit revenir alors en France, car les Britanniques se méfient des Français. Seuls les Mottet de La Fontaine sont acceptés, car ils sont presque tous mariés avec des Anglais. Son oncle, Jean-François Mottet, va à Pondichéry, chez son cousin germain, Adolphe Mottet de La Fontaine, pour échapper, lui aussi, au triste sort des demi-soldes. Il devient tour à tour procureur général à la Cour royale d'un prince indigène en 1817, puis conseiller, en 1823 et vice-président du gouvernement local de l'Inde du Sud, en 1825. Mais c'est un cas très rare.

Au début de son absence, en 1821, il a un deuxième enfant, Ernestine, qui va être élevé surtout par sa grand-mère et dont nous possédons un grand nombre de courrier. Le jeune baron François de Cassand, sous-lieutenant des Gardes du Corps du Roi (ce qui correspond au grade de lieutenant-colonel dans l'armée), dans la compagnie de Noailles, celle de Louis de Labrousse, baron de Mauzac, chevalier de Saint-Louis et son oncle, Claude Louis Mottet, chef d'escadron de gendarmerie en disponibilité, déclarent l'enfant.

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La résidence britannique à Hyderabad, dessinée en 1813, du temps d'Henry II Russell of Swallowfield et Clotilde Mottet de La Fontaine.


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VENDÔME (1824 - 1828)[]

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De Rambaud Ernest dessin

Dessin d'Ernest de Rambaud, de la rivière de Morlaix, a 11 ans. Les liens avec la Bretagne perdurent.

Georges de Rambaud revient à Paris en 1822. Sa mère écrit au roi futur roi Charles X à propos de son fils :

Mais, cette résolution pénible n'ayant pas eu le succès qu'il pouvait en attendre, il est revenu après trois ans d'épreuves douloureuses et s'est retrouvé par cette absence même dans l'impossibilité de rejoindre son corps en raison des nouvelles ordonnances qui ont été rendues depuis. Elle demande pour son fils une place de garde-magasin des vivres et fourrages et de préférence celle de Meaux, celle de son beau-père, si elle devient vacante.

Georges et ce courrier sont recommandés au Prince par le comte de Damas, bientôt ministre de Charles X. Georges réussit seulement à récupérer une place d'agent comptable des vivres, à Vendôme, à partir du 1er juin 1824.

Son fils, Ernest de Rambaud, est un enfant très éveillé qui sera polytechnicien et un brillant officier d'état-major.

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MORT A MEXICO (1829-1834)[]

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Aalahauteville47

Georges de Rambaud décède à l'hôpital Betlemitas,qui est aussi un couvent, un noviciat, et un temple.

AAR

Georges meurt Callejón de Bethlemitas (Filomeno Mata), certainement à l'emplacement de cet édifice, un ancien hôpital devenu Musée de l'Armée.

Rambaud auguste deces 1

Certificat de décès d'Auguste de Rambaud rédigé par l'ambassade de Mexico (I).

Rambaud auguste deces 2

Certificat de décès d'Auguste de Rambaud rédigé par l'ambassade de Mexico (II).

Aaram1

Faire-part de décès de Françoise d'Allonville, née Gaudelet d'Armenonville, veuve en premières noces de Geoges de Rambaud, épouse du Comte Amédée d'Allonville.

Georges de Rambaud perd son poste à Vendôme, le 15 novembre 1828, et part au Mexique, en 1829. Il laisse les siens à Paris[41].

Selon une légende familiale, il finit sa vie dans la misère en donnant des cours de Français à Mexico ou à des membres de l’aristocratie locale pour survivre.

La réalité est un peu différente : Agustín de Rambaud traduit les grands auteurs français, en castillan, pour le compte du gouvernement mexicain. Il n'est certes pas très riche, mais il devient un traducteur assez célèbre à cette époque, encore cité de nos jours, dans Historia general del Estado de México (1998)[42].

Là-bas, depuis la proclamation de l’indépendance, les Français jouent un rôle considérable dans la vie économique du pays.

En 1827 les Français se retrouvent dans la région de Vera Cruz, Hidalgépolis, Morelépolis, Léonard y Minépolis.

A partir de 1828, ils colonisent la zone de Coatzacoalco. Atanasio Gabriel Laisné de Villevêque, né à La Nouvelle-Orléans, vice-consul aux USA, est l’artisan de cette colonisation. C’est lui qui rédige l’acte de décès de Georges de Rambaud, comme vice-consul français.

Une campagne de propagande sur les riches colonies, à Paris, a du attirer Georges qui veut toujours s’enrichir. Il n’est pas le seul ! En novembre 1829 arrive un premier groupe : 300 entrepreneurs français. Il vient de tout, même des avocats. La réalité du pays est différente : la nourriture est pourrie, les insectes pullulent, des régions entières sont des déserts et la température avoisine les 38°C ! Malgré cela, trois années après, les Mexicains consomment pour 46 millions de francs de produits français et 6.000 Français vivent dans ce pays.

Georges de Rambaud, outre ses traductions pour le gouvernement mexicain donne des cours de langues à des français ou des Mexicains passionnés par la culture française ou voulant faire des affaires avec la France.

Agathe, sa mère, ne peut toucher sa demi-solde, et lui envoyer cet argent, car très négligeant il n'a pas laissé d'autorisation aux services administratifs de l'armée française.

Georges de Rambaud meurt à Mexico le 9 janvier 1834, à 47 ans. Son fils a 14 ans, sa fille 12. Il figure parmi les dossiers des Français du consulat général de France à Mexico[43] :

Année 1834
Gestion de Messire le Baron Deffandis, ministre plénipotentiaire de France au Mexique.
N°2 Acte de décès
Du Jeudi neuf janvier mil huit cent trente quatre à dix heures du matin.
Actes de décès du Sieur Benoist Auguste de Rambaud, ancien Commissaire des guerres adjoint,
Professeur de Langues à Mexico, y demeurant rue des Belenitas, et ci-devant en France à Paris, décédé de ce matin neuf janvier mil cent trente quatre à neuf heures ; âgé de quarante huit ans, né à Versailles, Département de Seine et Oise !
Sur la déclaration à Nous faite par le Sr Gabriel Villette, demeurant à Mexico, Médecin du défunt et âgé de trente quatre ans ;
Ce par le Sr David Prosper Varnier, demeurant à Mexico, Médecin âgé de trente huit ans. Et ont signé après lecture faite, Varnier, Villette
Constaté par nous, vice-consul de France, chanceler de la légation du roi à Mexico, remplissant les fonctions d’officier de l’état-civil.
Laisné de Villevêque.

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SA VEUVE DE REMARIE[]

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Hotel d'allonville-rambaud

Hotel particulier au 9 boulevard de la Raine à Versailles (construit après les d'Allonville).

Château Hauteville

Le Château de La Hauteville où Ernest de Rambaud décède.

Gaudelet françoise

Françoise Gaudelet d'Armenonville, veuve de Georges décède le 30 mars 1877.

De rambaud Ernestine

Ernestine de Rambaud, sœur d'Ernest de Rambaud et l'ancêtre des Gaillard de Saint Germain. Sur ce portrait elle a plus de 70 ans.

Depuis son départ et grâce à sa belle-mère, sa femme touche une partie de sa demi-solde et une pension de 600 francs du roi. Cette pension sera maintenue par Louis Philippe en exécution de la loi du 23 décembre 1831[44].

Mais elle n'est pas inactive et très moderne pour son temps. Françoise Gaudelet d'Armenonville figure dans le Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870 (2003)[45]. Elle est libraire le 23 octobre 1827 et remplace Louise, Elisa Rémy, épouse Barré. Son adresse est au 25, rue Saint-Dominique. C'est dans cette rue qu'Honoré de Balzac situe les plus beaux hôtels particuliers de la Comédie humaine.

Françoise Gaudelet d'Armenonville confie sa fille à sa belle-mère, Agathe de Rambaud et envoie son fils, Ernest de Rambaud, dans des pensionnats. Elle demeure à Fontenay-aux-Roses avant son second mariage le 18 novembre 1834, chez sa cousine, la Princesse de Chimay.

Elle se remarie à Paris (Saint Germain-les Prés, 6e arrondissement de Paris) avec le comte Amédée d'Allonville (1804-1885), qu’elle devait connaître depuis longtemps[46]. En effet, elle est présente au mariage du capitaine Frédéric François Le Pippre avec Elisabeth Augustine Groult Desrivières, sa cousine germaine, le 28 août 1820 à Hanche. Les d’Allonville y sont également présents. Ils sont cousins avec son oncle le général-comte Louis Groult des Rivières par les Petau et originaires de Montfort-l’Amaury.

Amédée d'Allonville est le descendant de l’une des plus anciennes familles de la noblesse française[47], la Maison d'Allonville. Elle qui tire son nom de la terre de Dallonville en Beauce, à deux lieues de Chartres. Sa filiation remonte avant Payen d'Allonville qui vivait vers 1120.

Saint-Cyrien (promotion 1820 - 1822), Amédée d'Allonville de Réclainville est sous-lieutenant le 1er octobre 1822[48]. Il est nommé sous-lieutenant dans le 1er régiment d'infanterie de la Garde royale, depuis le 27 mai 1828.

Amédée d'Allonville est caserné à Paris. Quand Charles X est chassé par la révolution, en 1830, il quitte l’armée et est qualifié sur les actes de rentier et propriétaire. L'été, la famille vit au château de La Hauteville dans le canton de Houdan. C'est une belle propriété en bordure de la forêt de Rambouillet. La ferme se compose de 150 hectares de riches terres et de bois. L’hiver, ils demeurent dans le faubourg Saint Germain ou dans leur hôtel particulier de Versailles. Amédée peut vivre en rentier, car sa mère est d'une famille de financiers, dont le fermier général François Baudon d'Issoncourt, , qui vend sa charge à Lavoisier.

Amédée d'Allonville est dit propriétaire en 1844. Il constitue une dot de 62.500 francs pour sa belle-fille, Ernestine de Rambaud. Mais il n’est pas présent au mariage. Lui et sa femme sont des anti-naundorffistes toujours prêts à critiquer Agathe de Rambaud et le fiancé est naundorffiste et roturier.

La fortune Amédée d'Allonville du fait de l'entretien de trois logements et de nombreux domestiques s'amenuisent. Il meurt 9, rue Neuve Notre Dame à Versailles, un petit immeuble comme il y en a tant à Versailles. Sa femme, Françoise Gaudelet d'Armenonville y est morte avant lui le 30 mars 1877[49]. Les derniers d’Allonville et les Tocqui(g)ny de Villarceaux sont âgés ou malades et n’ont plus de descendance.

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LES ENFANTS DE GEORGES DE RAMBAUD[]

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DE RAMBAUD ERNEST 1

Son fils, Ernest de Rambaud.

Ernest de Rambaud x 1868 Marguerite Le Clerc de Pulligny.

Le prénom Auguste est celui de son père. Louis est le prénom de son parrain, Louis de Labrousse, un des cousins germains de son père qui a été élevé avec ce dernier, pendant sept ans. Le colonel de Labrousse, fils d'un colonel est descendant d'une famille qui joue un rôle important pendant la Fronde. Mais il n’est pas encore baron, comme un autre cousin germain, Jean-Baptiste Barthélemy baron Picot de Buissaizon, fils du baron Jean Baptiste Picot de Buissaizon, ancien chef de bataillon des Gardes suisses. Ce témoin est ce neveu de général-baron Picot de Bazus et aussi de l'ancien maire de Toulouse et savant Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse, qui a été emprisonné par les Robespierristes, puis traqué en 1815 par les Verdets (= Partisans de la Terreur blanche)[50].


La sœur cadette d’Ernest, Ernestine de Rambaud est née le dimanche 8 avril 1821 à Paris.

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Françoise Gaudelet d'Armenonville-de Rambaud, puis d'Allonville (source : La Lettre de la Miniature).

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  2. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  3. Historia general del Estado de México, María Teresa Jarquín, Manuel Miño Grijalva, Gobierno del Estado de México, 1998, v.4, p.464.
  4. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  5. Mémoire pour servir à l'inscription au Contrôle du ministère de la guerre, d'une solde de retraite de 750 francs, accordée par le Roi, le 31 octobre 1815, sur la proposition de M. le Duc de Luxembourg, à Mme veuve de Labrousse Pierre, sous-lieutenant des gardes du corps du Roi.
  6. Louis XVII: des documents-- des faits-- des certitudes-- : 1785-27 mars 1986- P‎age 578, Xavier de Roche - 1986.
  7. Haesaert J.-P. Louis XVIII à Gand en 1815. In: Revue du Nord, tome 49, n°194, Juillet-septembre 1967. pp. 521-533.
  8. 1815: (Tome Ier : la première Restauration, le retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours), Henry Houssaye, Editions des Régionalismes, 2015. ISBN 2366345194, 9782366345193.
  9. Bruchet Max. L'invasion et l'occupation du département du Nord par les Alliés (1814-1818). In: Revue du Nord, tome 6, n°24, novembre 1920. pp. 261-299.
  10. Colloque historique Gand capitale du royaume de France
  11. Haesaert J.-P. Louis XVIII à Gand en 1815. In: Revue du Nord, tome 49, n°194, Juillet-septembre 1967. pp. 521-533.
  12. Bruchet Max. L'invasion et l'occupation du département du Nord par les Alliés (1814-1818). In: Revue du Nord, tome 6, n°24, novembre 1920. pp. 261-299.
  13. 1815: (Tome Ier : la première Restauration, le retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours), Henry Houssaye, Editions des Régionalismes, 2015. ISBN 2366345194, 9782366345193.
  14. Haesaert J.-P. Louis XVIII à Gand en 1815. In: Revue du Nord, tome 49, n°194, Juillet-septembre 1967. pp. 521-533.
  15. 1815: (Tome Ier : la première Restauration, le retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours), Henry Houssaye, Editions des Régionalismes, 2015. ISBN 2366345194, 9782366345193.
  16. Haesaert J.-P. Louis XVIII à Gand en 1815. In: Revue du Nord, tome 49, n°194, Juillet-septembre 1967. pp. 521-533.
  17. 1815: (Tome Ier : la première Restauration, le retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours), Henry Houssaye, Editions des Régionalismes, 2015. ISBN 2366345194, 9782366345193.
  18. Haesaert J.-P. Louis XVIII à Gand en 1815. In: Revue du Nord, tome 49, n°194, Juillet-septembre 1967. pp. 521-533.
  19. Colloque historique Gand capitale du royaume de France
  20. Colloque historique Gand capitale du royaume de France
  21. 1815: (Tome Ier : la première Restauration, le retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours), Henry Houssaye, Editions des Régionalismes, 2015. ISBN 2366345194, 9782366345193.
  22. Mardi 14 mars 1815
  23. Jacques-Olivier Boudon, Napoléon et la dernière campagne. Les Cent-Jours. 1815
  24. Colloque historique Gand capitale du royaume de France
  25. Colloque historique Gand capitale du royaume de France
  26. 1815: (Tome Ier : la première Restauration, le retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours), Henry Houssaye, Editions des Régionalismes, 2015. ISBN 2366345194, 9782366345193.
  27. Haesaert J.-P. Louis XVIII à Gand en 1815. In: Revue du Nord, tome 49, n°194, Juillet-septembre 1967. pp. 521-533.
  28. Jacques-Olivier Boudon, Napoléon et la dernière campagne. Les Cent-Jours. 1815
  29. 1815: (Tome Ier : la première Restauration, le retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours), Henry Houssaye, Editions des Régionalismes, 2015. ISBN 2366345194, 9782366345193.
  30. Colloque historique Gand capitale du royaume de France
  31. La légitimité incertaine (1814-1853) : retour sur les faux Louis XVII
  32. Napoléon, Biographie des contemporains.
  33. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi.
  34. Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, Centre national de la recherche scientifique (France), F. de Nobele, 1990, p.164.
  35. Histoire de Versailles : de ses rues, places et avenues, depuis l'origine de cette ville jusqu'à nos jours (1868), Le Roi, Joseph Adrien, 1797-1873, Volume: 1, Versailles : P. Oswald.
  36. Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, Centre national de la recherche scientifique (France), F. de Nobele, 1990, p.164.
  37. Armorial de la Chambre des Comptes de Dijon, d'après le manuscrit inédit du P. Gautier, avec un chapitre supplémentaire pour les officiers du Bureau des finances de la même ville, par J. d'Arbaumont (1881)
  38. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi.
  39. Statistiques de Chandernagor, 1823, 1827, 1838, Volume 78 de Publications de l'Institut français dendrologie, Joseph-Marie-Emmanuel Cordier, Achille Bédier, Jean Deloche, Institut français de Pondichéry, 1990, p.78.
  40. Mélanges De Linguistique Et D'anthropologie, Abel Hovelacque, Рипол Классик, 1994, p.28.
  41. La légitimité, Volumes 26 à 28, 1910.
  42. Historia general del Estado de México, María Teresa Jarquín, Manuel Miño Grijalva, Gobierno del Estado de México, 1998, v.4, p.464.
  43. Etat-civil MEXICO 1829-1900 49.
  44. Liste imprimée, Paris, imprimerie royale 1833, Bibliothèque Nationale, cote LF 158 53.
  45. Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870, Ecole pratique des hautes études. Section 4, Sciences historiques et philologiques, Volume 26 de Histoire et civilisation du livre, Roméo Arbour, Droz, 2003, p.446.
  46. Bulletin et mémoires ..., Volume 109‎ - Page 146, Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine - 2005.
  47. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  48. Œuvres de Lavoisier: correspondance, Volume 4, Ministère de l'éducation nationale, Antoine Laurent Lavoisier, Rédacteur René Fric, Belin, 1955, p.188.
  49. Bulletin et mémoires ..., Volume 109‎ - Page 146, Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine - 2005.
  50. Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, Anovi.
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